Polygamie et monogamie. Une famille heureuse est une relation monogame

Le critère de typologie est le nombre de conjoints.

Monogamie- Un mariage entre un homme et une femme.

La polygamie- un mariage qui comprend plusieurs partenaires. Il est divisé en 2 options : la polygynie (polygamie) et la polyandrie (polyandrie).

La monogamie prévaut dans la plupart des sociétés connues. Il est considéré comme la forme de mariage la plus progressiste, avec un potentiel de développement important. Le développement du mariage s'est opéré dans le sens d'une limitation de la liberté sexuelle. La monogamie est motivée par l'économie. Avec l'approbation des droits de propriété d'un homme, la définition de la descendance et de l'héritage par la lignée masculine a été introduite. Dans ce cas, seule la monogamie assurait la fiabilité de la naissance des héritiers.

L'existence de la polygamie est associée à la continuité du comportement d'accouplement des humains et des primates supérieurs. On pense que la tendance à la polygamie est plus caractéristique des hommes en raison des particularités de leur comportement sexuel inné. La société est plus tolérante envers la polygamie masculine.

La polygamie viole la proportion naturelle d'hommes et de femmes. Avec la prédominance des représentants des deux sexes dans une société, les mariages polygames deviennent plus probables.

Il existe des formes cachées de polygamie : la bigamie, l'union d'un homme marié avec une femme célibataire, et vice versa. La polygamie est associée à des problèmes psychologiques importants : sentiment de double statut, stress émotionnel, jalousie, rivalité. Les conséquences peuvent être imprévisibles. La polygamie est plus fréquente. La durabilité de la polygamie dépend des ressources de l'homme, ainsi que de la stabilité émotionnelle et de la capacité de compromis de la part de la femme. Également influencé par les traditions folkloriques.

Actuellement, en raison de l'augmentation du nombre de divorces et de remariages, on parle de monogamie en série ou de polygamie séquentielle, lorsqu'à chaque instant une personne est mariée à un partenaire, mais au cours de sa vie, elle a plusieurs mariages. La biographie de l'homme moderne est la monogamie en série.

Types de familles selon le critère du pouvoir

Les familles traditionnelles sont souvent distinguées, centrées sur l'enfant et démocratiques (égalitaires)

Familles traditionnelles distingué par le respect de l'autorité des anciens. L'influence pédagogique s'exerce de haut en bas. La principale exigence est la soumission. Les enfants de ces familles s'adaptent facilement aux structures sociales organisées verticalement et assimilent facilement les normes traditionnelles. Mais ils ne sont pas proactifs, inflexibles dans la communication, guidés par l'idée de ce qui est dû. Le type traditionnel de famille comprend les familles patriarcales traditionnelles, matriarcales traditionnelles, néo-patriarcales et néo-matriarcales. Les relations sont asymétriques. Selon le type de famille, le père ou la mère est à la tête, les autres leur sont subordonnés. Les plus jeunes obéissent inconditionnellement aux aînés.

À traditionnellement patriarcal Le mari est le chef incontesté et l'autorité de la famille. Son pouvoir n'est pas limité, accepté aveuglément ou sous pression. La dépendance d'une femme vis-à-vis de son mari, des enfants vis-à-vis de leurs parents est clairement exprimée. L'autorité des autres membres de la famille dépend de leur sexe et de leur âge. Les plus âgés sont plus autoritaires que les plus jeunes, les hommes plus que les femmes. Les intérêts de la famille et du clan priment sur l'individu. Le mariage est traité de manière pragmatique, perçu comme une union durable donnée par Dieu. Un tel mariage se distingue par la patrilocalité et la patrilinéarité. Patrilocalité c'est que la femme vit dans la maison de son mari. Les fils, mariés ou non, habitent le domicile parental, les filles le quittent lorsqu'elles se marient. Patrilinéarité- Calcul de la parenté dans la lignée masculine. Les valeurs matérielles sont transférées aux héritiers par la lignée masculine. Dans ce cas, le père décide de récompenser ou non ses fils. Les pères s'intéressent à la naissance des garçons. Et à l'heure actuelle, les jeunes hommes sont souvent plus intéressés par la naissance des garçons que des filles, ils les considèrent comme des successeurs du clan, patronyme. C'est le résultat de la pression de siècles de tradition.

À traditionnellement matriarcal Le chef de famille appartient à la femme. De nombreux peuples pratiquaient le calcul du genre maternel. La crédibilité de la mère est établie plus objectivement que celle du père. En raison de la capacité d'une femme à établir et à réguler des relations interpersonnelles, elle remporte souvent la lutte pour le pouvoir au sein de la famille. Les femmes jouent un grand rôle dans le maintien des liens familiaux. Souvent, avec la suprématie formelle d'un homme, le vrai pouvoir dans la famille appartient à une femme. En particulier, dans la famille russe, le principe féminin et maternel est très fortement exprimé. Dans la société soviétique, ce phénomène s'est encore intensifié. V. Druzhinin a déclaré que le gouvernement soviétique et l'idéologie communiste imposaient le rôle dominant à la femme, privant le père des principales fonctions du père. L'homme a été privé de la possibilité de subvenir aux besoins de sa famille et d'élever des enfants. Son rôle dans leur socialisation a été minimisé. L'État totalitaire a repris les fonctions paternelles. La mère, qui assume de nombreuses fonctions masculines, perd le lien psychologique avec l'enfant. Il y a un problème de maternité.

Dans les familles modernes, il y a aussi le problème de la séparation des pouvoirs. Le chef de famille réunit le chef et le gérant. Pour prévenir les conflits destructeurs, il faut qu'une telle séparation convienne aux deux époux et assure l'accomplissement des fonctions de la famille. Le modèle familial traditionnel peut être acceptable s'il convient aux deux conjoints.

À famille néopatriarcale le mari est le leader stratégique et commercial, et la femme est le leader tactique et émotionnel. Le mari détermine l'orientation à long terme de la vie familiale, fixe des objectifs prioritaires, choisit les voies et moyens pour les atteindre et organise les activités familiales. Exerce une fonction représentative. La position de la famille en dépend. Son activité extra-familiale est encouragée par les membres de la famille. Il a des revendications élevées, se soucie du bien-être matériel et du statut social de ses proches. Sa vision du monde, son mode de vie sert de guide aux membres de la famille. Il fixe le style de vie familiale et veille à sa mise en œuvre. Participe à l'éducation des enfants: contribue à la formation de compétences, à sa propre opinion, à une orientation correcte dans le monde qui l'entoure, sert de modèle de qualités volontaires, de capacités d'organisation. C'est la fierté de la famille. La femme trouve en lui un soutien vital.

On peut aussi parler d'un mode de vie quasi patriarcal, où la mère renforce le pouvoir avec l'autorité réfléchie du père.

Famille néo-matriarcale. Un analogue du néopatriarcal, mais le rôle du chef est joué par la femme.

Dans les familles néo-patriarcales et néo-matriarcales, avec la suprématie générale de la mère ou du père, la priorité dans certains domaines de la vie familiale peut revenir à son conjoint. Une caractéristique commune des variantes de familles considérées est la direction conjointe du mari et de la femme dans la division des sphères d'influence. Un conflit peut survenir à la suite d'une répartition peu claire des sphères d'influence, des prétentions de l'un des conjoints à un rôle différent, d'une mauvaise performance ou de l'inexécution des tâches.

À centré sur l'enfant famille, la tâche principale des parents est d'assurer le bien-être et le bonheur de l'enfant. La famille existe pour l'enfant. L'impact est de bas en haut. Une symbiose parent-enfant est possible. Les enfants de ces familles ont une haute estime de soi, un sens de leur propre importance. Cela conduit à l'émergence de conflits sociaux en dehors de la famille, à l'émergence de l'inadaptation sociale. Le monde peut être qualifié d'hostile. Il est possible que la propagation des familles centrées sur l'enfant soit associée à la nucléarisation de la famille, à une diminution du nombre d'enfants dans la famille, à une augmentation de l'âge des parents, à une augmentation de la durée des transitions (adolescents et jeunes âges), et le remplacement des liens pratiques dans le travail en commun par des liens émotionnels.

égalitariste la famille se caractérise par l'égalité de position de tous ses membres. Le but d'une telle famille est la confiance mutuelle, l'acceptation et l'autonomie de ses membres. Les influences s'exercent horizontalement, comme un dialogue d'égal à égal. Les intérêts mutuels sont pris en compte. Les enfants forment des valeurs démocratiques, des idées sur les droits et les devoirs, la liberté et la responsabilité, l'activité, l'indépendance, la bonne volonté, la confiance en soi, la stabilité émotionnelle. Des méthodes d'éducation humanistes sont utilisées, basées sur la confiance en l'enfant et le respect de ses droits, le besoin d'autonomie, le développement de l'individualité et la créativité. Mais en même temps, l'habileté à subordonner les exigences sociales peut ne pas être développée. Dans un environnement construit sur un principe vertical, ils s'adaptent mal. Les enfants issus de telles familles peuvent également avoir tendance à créer ce modèle de relations dans leur mariage. Le mari et la femme apportent une contribution à peu près égale au bien-être matériel de la famille, prennent ensemble des décisions importantes et s'occupent de l'éducation des enfants. Leur rôle dans la création du climat psychologique est le même, le statut de la famille est établi par le conjoint dont le statut est supérieur. Le cercle de communication est formé par les deux époux. Un tel mariage est parfois appelé biarcal ou coopératif symétrique. Le modèle idéal d'une famille égalitaire est présenté dans le concept de mariage ouvert : chacun des époux peut rester lui-même, révéler ses capacités et préserver son individualité. Les conjoints ne sont pas "un corps et une âme". Le mariage est construit sur l'attirance mutuelle et la confiance, il n'y a pas de manipulation, le désir de subjuguer un conjoint. L'existence d'un tel mariage est fondée sur le principe de l'égalité entre les hommes et les femmes, énoncé dans la Constitution de la Fédération de Russie et le Code de la famille.

Il y a des opinions contradictoires sur un tel mariage. Certains scientifiques parlent d'une telle famille comme d'une famille conflictuelle : les fonctions de pouvoir sont distribuées, mais leur distribution est à la base du conflit. L'apparition de telles familles en Russie est associée à l'indépendance croissante de la famille vis-à-vis de l'État totalitaire, ainsi qu'au rôle économique, social et politique croissant des hommes et des femmes.

Un type particulier de famille moderne est famille bicarrière. Elle reconnaît que les intérêts professionnels des deux époux ont la même importance. Ils conjuguent les valeurs de création de leur propre famille et de construction de carrière. Une telle famille a un niveau élevé d'intégration et d'unité d'orientations de valeurs. Les tâches ménagères sont réparties de manière égale, l'attitude envers les intérêts professionnels de chacun est respectueuse, la tolérance mutuelle, la volonté de fournir une assistance et un soutien sont démontrés. Le temps est utilisé rationnellement, les loisirs visent à restituer des ressources. Les enfants sont impliqués dans les affaires familiales. Ils développent la responsabilité et l'autonomie. Ils connaissent bien les activités professionnelles des parents.

La famille à deux carrières est née d'un changement dans la position sociale des femmes.

Ainsi, il y a eu des changements significatifs dans la relation entre un homme et une femme dans le mariage vers l'égalitarisme. Mais malgré cela, le "dilemme des femmes" continue d'exister. Il s'agit d'un conflit de rôles, d'une contradiction entre l'emploi professionnel d'une femme et ses responsabilités intrafamiliales. Une véritable égalité dans le monde du travail n'a pas été atteinte. Les femmes ont occupé des emplois moins rémunérés et moins prestigieux. Ils sont également impliqués dans des travaux physiquement exigeants. Il existe un concept de « plafond de verre » pour les femmes cadres. Les femmes enceintes et les femmes avec de jeunes enfants ne sont pas embauchées. L'augmentation de l'activité professionnelle ne libère pas les femmes mariées des tâches ménagères. L'éducation reste l'affaire des femmes. Il y a un préjugé selon lequel les hommes ne sont pas aptes à l'éducation. Les hommes aspirent à une réalisation de soi illimitée dans le domaine du travail professionnel, ils impliquent non seulement des ressources personnelles, mais également familiales dans ce processus. Le triple fardeau (maternité, ménage, travail) freine l'activisme social et politique des femmes. La notion de « dilemme des femmes » est complexe. Il n'inclut pas seulement le conflit des rôles professionnels et familiaux. C'est un conflit de modèles de réalisation de soi : autonomie ou service aux autres, émotivité ou rationalisme, indépendance ou attachement aux êtres chers. Pour de nombreuses femmes qui se réalisent dans des activités professionnelles, la peur de perdre l'amour est caractéristique. La formation d'une famille bi-carrière dépend en grande partie de la solution du "dilemme des femmes". Sa solution dépend des positions de vie des époux, de leur interprétation des rôles conjugaux. Dans les pays développés, la famille bi-carrière a un potentiel de développement important. Cela est dû aux activités d'un certain nombre de facteurs : la possibilité pratique de la participation des femmes à la vie publique et politique, l'activation des hommes dans l'éducation des enfants, la division rationnelle du travail domestique, l'implication d'équipements et d'assistants, l'augmentation de la l'importance sociale du travail domestique, la modernisation des structures traditionnelles des rôles.

Pour notre pays, une famille est considérée comme préférable, dans laquelle, parallèlement à l'égalité des droits, la responsabilité de l'entretien de la famille et de l'éducation des enfants sera assumée par le père, tout en maintenant d'autres responsabilités familiales pour la mère et les enfants. Actuellement en Russie, les hommes plus jeunes et mieux éduqués sont plus égalitaires et assument plus de responsabilités domestiques qu'auparavant.

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Une famille monogame se distingue par une relation étroite entre un homme et une femme, et cette relation peut être résiliée non par la volonté de l'une des parties, mais uniquement par la volonté du mari.

L'un des premiers était de distinguer et de décrire l'institution d'une famille monogame, qui est un système établi de règles et de normes de comportement qui sont mises en œuvre dans d'innombrables familles d'un certain type.

Il convient de noter que la famille tribale patriarcale était composée de familles monogames de plusieurs générations et comprenait 25 à 50 personnes ou plus.

Il est né lors de la transition vers une société de classes dans le processus de décomposition du système communal primitif, la formation d'une famille monogame et l'émergence de la propriété privée.

Historiquement, le développement de la famille est passé des relations sexuelles non réglementées à leur limitation dans le cadre d'une famille monogame.

Le culte des ancêtres disparut progressivement avec le système tribal, et la place des patrons du clan fut occupée par les esprits d'une famille monogame - les brownies (près de l'ouest de Procope, III, 14) ; le dieu slave commun a ensuite été appelé parmi les Rus - Perun, parmi les Bulgares - Pyrin, parmi les Poméraniens - Perunovets. Perun (Radgost, Holy Vit), maintenant doté des fonctions du dieu de la guerre, et Veles (parmi les Rus - Volos) - le dieu du bétail et de la richesse.

On affirme par exemple, et à mon avis de manière tout à fait erronée, que l'organisation sociale des tribus de chasseurs ou de pêcheurs doit nécessairement se réduire à une famille monogame, père et mère à la tête. Chez les peuples pasteurs, selon la même théorie, c'est plutôt la polygamie qui prévaut ; éparpillés sur une vaste zone nécessaire au pâturage de leur bétail, ils sont contraints, bon gré mal gré, de s'installer par petits groupes. Dans ces groupes, il y a une forte prédominance des hommes et une position subordonnée de la femme en tant qu'être, pour lequel une rançon est donnée en mariage. D'où l'origine de la parenté par le père et la restriction des droits de la mère et de ses proches par le sang, notamment son frère aîné, parmi les chasseurs et les pêcheurs.

La communauté elle-même est transformée de matriarcale à patriarcale avec des liens matrimoniaux monogames. Les possessions et la propriété de l'économie communale sont déterminées non par les frontières des clans maternels, mais par l'établissement territorial ou voisin des familles monogames patriarcales. Les familles de groupe, ou de harem, ne pouvaient être soutenues que par quelques nobles tribaux qui émergeaient dans les communautés territoriales.

Une seule réponse est possible - elle doit se développer à mesure que la société se développe et changer à mesure que la société change, tout comme elle l'était dans le passé. Puisque la famille monogame s'est améliorée depuis le début de la civilisation, et surtout à l'époque moderne, on peut au moins supposer qu'elle est susceptible de s'améliorer encore jusqu'à ce que l'égalité des sexes soit réalisée.

Une seule réponse est possible - elle doit se développer à mesure que la société se développe et changer à mesure que la société change, tout comme elle l'était dans le passé. Puisque la famille monogame s'est améliorée depuis le début de la civilisation, et surtout à l'époque moderne, on peut au moins supposer qu'elle est susceptible de s'améliorer encore jusqu'à ce que l'égalité des sexes soit réalisée.

Le patriarcat est une étape historique du développement du système communal primitif au stade de sa décomposition, née après le matriarcat et caractérisée par la prédominance des hommes dans l'économie et dans tout le cheminement de la communauté tribale. Avec le développement de l'élevage bovin et de l'agriculture, le bétail et les esclaves reçus en échange du bétail deviennent peu à peu la propriété des hommes. Sur la base du développement ultérieur des forces productives, de la propriété privée et de l'échange, il se fragmente en petites familles monogames séparées.

Le patriarcat est une étape historique du développement du système communal primitif au stade de sa décomposition, née après le matriarcat et caractérisée par la prédominance des hommes dans l'économie et dans tout le cheminement de la communauté tribale. Avec le développement de l'élevage bovin et de l'agriculture, le bétail et les esclaves reçus en échange du bétail deviennent peu à peu la propriété des hommes. Sur la base du développement ultérieur des forces productives, de la propriété privée et de l'échange, il se fragmente en petites familles monogames séparées.

Le type historique de transition est la famille syndiasmique, apparue au tournant de la sauvagerie et de la barbarie et dans laquelle un homme vivait avec une femme, et la polygamie (c'est-à-dire la polygamie, ou, dans ce cas, la polygamie) restait le droit exclusif d'un homme. Les liens du mariage ont été facilement résiliés, puis les enfants sont restés avec leur mère. En réglementant les relations sexuelles d'un certain homme et d'une certaine femme, la famille syndiasmique fait connaître le véritable père biologique et crée les conditions de la création d'une famille monogame, qui surgit à une époque de désintégration du système tribal et d'émergence de la propriété, le produit excédentaire et les classes.

Revenons cependant à Morgan, dont nous nous sommes assez retirés. Une étude historique des institutions sociales qui se sont développées au cours de la période de civilisation dépasse le cadre de son livre. Sur le sort de la monogamie durant cette période, il ne s'attarde donc que très brièvement. Il voit aussi un certain progrès dans le développement ultérieur de la famille monogame, une approche vers l'égalité complète des sexes, sans toutefois considérer cet objectif déjà atteint.

Dans la société, il n'y a qu'un seul type de relations intersexuelles acceptées par la société. La monogamie est une relation établie dans laquelle un homme ne peut avoir une relation qu'avec une seule femme.

Types de familles existants

Le monde moderne en a deux - monogame et polygame. La monogamie est une relation entre deux partenaires de sexe opposé. Les relations polygames sont la relation officielle d'un homme avec différentes femmes. Une telle organisation familiale, comme la polyandrie (présence de plusieurs maris chez une femme) n'est pas perçue par une société dont la culture ne comprend pas le type de ces relations. De tels contrats familiaux provoquent la condamnation et la désapprobation dans le monde moderne.

Avec l'arrivée des enfants, une famille monogame se transforme en famille nucléaire. Les familles dans lesquelles des enfants adultes sont mariés et vivent avec les parents de l'un d'entre eux sont appelées familles élargies.

À l'heure actuelle, le nombre de familles complexes (élargies) a sensiblement diminué en Russie. Les raisons en ont été données comme suit : vie de jeunes familles séparées de la génération plus âgée ; une faible fécondité due à la réticence d'un couple marié à avoir plus d'un enfant; décès de l'un des conjoints (plus de 13%), nombreux divorces. Il n'y a qu'environ 4 % de familles élargies composées de deux couples mariés ou plus.

Monogamie chez l'homme

Dès l'enfance, les gens sont inculqués de foi dans la relation parfaite entre un homme et une femme. Dans le contenu de nombreux films, livres, il y a un thème de "l'amour éternel". Ce type est considéré comme la monogamie. C'est une forme parfaite Avec l'âge, la foi dans les vrais sentiments devient encore plus forte, et parfois l'incompréhension entre mari et femme conduit à des scandales dans la famille, ce qui pousse l'un des partenaires à tricher.

La plupart des gens sont très réceptifs aux opinions des autres et ne font souvent pas ce que leur « cœur leur dit », mais plutôt ce que les « bienfaiteurs » conseillent. En conséquence, le plus souvent, les pensées de trahison apparaissent non pas à cause mais dans le contexte de la dépendance sociale. Il s'ensuit que toutes sortes de difficultés psychologiques, la peur de la trahison ne font qu'accélérer son approche. La monogamie est une relation de confiance absolue entre époux, où il n'y a qu'un lien entre deux personnes - un homme et une femme, et il n'y a pas de place pour une troisième.

La déception de votre partenaire n'est pas rare. Mais pensez au fait que tout le monde a des défauts, y compris vous. La plus grande difficulté dans les relations familiales est la capacité de comprendre et de pardonner à un proche. Une fois que vous aurez appris à gérer vos émotions, les résultats dans les relations ne se feront pas attendre.

L'amour ne dépend pas de la monogamie comprend non seulement vivre ensemble mais aussi une compréhension mutuelle complète, la confiance les uns envers les autres. Ne laissez pas des pensées inquiétantes ruiner votre mariage. La monogamie, c'est avant tout la joie de passer du temps ensemble, de communiquer les uns avec les autres. Chassez tous vos complexes de vous-même, oubliez les moments offensants qui étaient présents dans votre vie commune, libérez-vous intimement, soyez sexy, supprimez la jalousie en vous.

Le mot "monogamie" a deux parties. Le mot « mono » en grec signifie « célibataire ». Mais le mot "gamia" du même grec peut être traduit par mariage. Autrement dit, la monogamie est la monogamie, une forme de mariage et de famille dans laquelle deux membres du sexe opposé concluent une union conjugale.

Contrairement à la monogamie, vous pouvez mettre la polygamie, c'est-à-dire lorsqu'un représentant d'un sexe est marié à plusieurs représentants du sexe opposé. L'exemple classique de la polygamie est le harem.

Eh bien, puisque nous avons abordé la polygamie, il convient de donner une définition à un terme tel que l'autogamie, qui peut être imaginée comme une autofécondation, ce qui est tout simplement impossible pour une personne.

Le mot monogamie lui-même peut être associé à des mots tels que monoandrie ou « monogamie » et monogynie ou « monogamie ».

Mais la monogamie est caractéristique non seulement pour les personnes, mais aussi pour les animaux. Certes, ici le concept de monogamie est relatif, c'est pourquoi la monogamie chez les animaux est une telle relation entre les deux sexes, lorsqu'un mâle s'accouple avec une seule femelle pendant une période relativement longue et participe même à l'élevage de la progéniture. Chez les animaux, la monogamie est souvent observée chez les oiseaux. Parallèlement, cygnes, cigognes, aigles et vautours peuvent s'accoupler pendant plusieurs années, et certains oiseaux forment une véritable famille pour la vie.

Certains oiseaux forment une "famille" pour une seule saison, qui se sépare après l'éclosion et l'alimentation des poussins. Ces couples comprennent des oies.

Mais les canards sont des oiseaux qui se séparent avant même que le nid ne soit construit et avant que la progéniture n'apparaisse.

Les animaux monogames comprennent également les renards arctiques, les renards, les hermines, les castors et certains autres animaux.

On peut parler longtemps de monogamie chez l'homme. Et vous pouvez discuter ici aussi pendant longtemps. Cependant, c'est la famille monogame qui est la famille considérée comme classique dans tous les États. Et de telles familles ont existé de tout temps. Et même lorsque les gens sur terre vivaient dans un système primitif, il y avait déjà des familles monogames.

Certes, les hommes et les femmes vivaient ensemble sur le principe qu'un homme apporte de la nourriture à une femme et qu'en retour elle lui donne du sexe. Mais le soin de la progéniture dans la société primitive reposait entièrement sur les épaules des femmes. L'homme ne voulait rien savoir de ses enfants. Et c'était la norme.

De tels hommes peuvent encore être trouvés aujourd'hui ...

Dans la monogamie, il n'y a pas de place pour un tiers. Il s'agit d'une union de seulement deux personnes aimantes qui sont prêtes à élever leurs enfants ensemble. C'est dans une famille monogame qu'il y a toutes les conditions préalables pour élever des enfants dans des conditions normales. De plus, une famille monogame ne sera jamais condamnée par la société.

Certains croient que la monogamie est une relique du passé. Qu'aujourd'hui vivre dans une famille où il n'y a qu'un mari et une femme, et il n'y a ni amant ni maîtresse, ni même deux femmes ou deux maris - c'est un non-sens complet. Mais en est-il vraiment ainsi ? Et vaut-il la peine de tromper la nature ? Vaut-il la peine d'aller à l'encontre de ce qui a été éprouvé et testé depuis des siècles ? Je pense que c'est juste une grosse bêtise. En effet, à la fin, et parfois seulement dans la vieillesse, une personne veut toujours rester avec une seule, ou avec une, la meilleure personne, la plus aimée et la plus gentille. Votre autre moitié.

27.06.2016 17:22

Certaines situations qui se produisent dans les relations familiales et personnelles modernes, et qui suscitent la controverse et l'indignation parmi certains d'entre nous, deviendront de plus en plus claires si nous examinons attentivement et reconnaissons le processus de formation de la famille dans un aspect historique. J'ai été amené à étudier l'histoire de la famille par le cas d'un de mes patients, qui, sans gêne, a pris une seconde épouse et l'a installée avec la première, se référant au fait que son acte était conforme aux dispositions de la livre de F. Engels et le Manifeste communiste.

L'histoire est très importante pour nous, sans elle il est difficile de comprendre les processus qui se déroulent dans le présent. Pour l'humanité, pendant de nombreux siècles, il a été considéré comme la norme - le mariage monogame, mais dans les temps anciens, tout était différent.

Le développement de l'humanité comporte plusieurs étapes.

La première étape est la sauvagerie, qui à son tour se divise en plusieurs étapes. Au stade le plus bas, qui a duré plusieurs millénaires, les gens ne cuisinaient pas encore et vivaient naturellement, dans la nature, en récoltant des plantes comestibles et des noix. Peut-être qu'à ce moment la parole commence à se former. Au cours de la phase intermédiaire, les gens ouvrent le feu, créent les premiers outils de travail et commencent à manger du poisson. Ils commencent à vivre non seulement là où ils doivent, mais choisissent des endroits près de la rivière. Au plus haut niveau, les outils deviennent plus complexes, les premiers arcs et flèches sont créés, à l'aide desquels il devient possible de chasser le gibier.

La deuxième étape est la barbarie. Il est également divisé en étapes. Au niveau le plus bas, les gens apprivoisent les animaux, cultivent des plantes et commencent également à se lancer dans la poterie. L'étape intermédiaire est différente en ce sens que les gens commencent à construire des maisons en pierre et en brique. Cultivez des plantes pour vous nourrir et créez un système d'irrigation pour en prendre soin. Les troupeaux se forment à partir d'animaux domestiques, les gens mangent mieux grâce aux aliments lactés et déjà au plus haut niveau, l'humanité entre dans la voie de la civilisation, qui commence par l'utilisation du minerai de cuivre pour la production d'outils et la création d'écriture.

La troisième étape est la civilisation, au cours de laquelle toutes les compétences déjà acquises sont développées, la production se développe, l'art se répand.

Mais qu'en est-il de la famille ? C'est un fait connu qu'un troupeau ne se forme que là où il y a polygamie. Là où il y a une famille forte, l'apparition d'un troupeau est extrêmement rare. La famille est limitée par la jalousie du mâle, et elle sépare également la famille du troupeau. Il n'y a pas de jalousie dans le troupeau, où tous les mâles se tolèrent les uns les autres, donc l'existence d'un grand groupe est possible. Dans de tels troupeaux, la transition des animaux aux humanoïdes, puis aux humains, a eu lieu. Ainsi, grâce à la polygamie, nous sommes devenus des êtres humains et existons toujours. On peut dire que la polygamie fait partie de notre nature et qu'elle est naturellement présente en nous, il est donc inutile de la combattre. Il est beaucoup plus utile d'essayer de l'insérer dans le cadre existant de la polygamie acceptée dans la société.

Avant de créer un mariage monogame, l'humanité a parcouru tout un chemin de développement et de formation des types de familles suivants.

mariage de groupe

Au début, il y avait un mariage de groupe, auquel participaient de nombreux hommes et femmes, appartenant les uns aux autres. Cette forme de relation excluait pratiquement la jalousie, et c'est elle qui a contribué à la formation de la société humaine. Cette période de polygamie existait depuis longtemps. Selon F. Engels, la jalousie est apparue beaucoup plus tard et était plus sociale que biologique.

La jalousie biologique est plus inhérente aux hommes, car la progéniture porte des gènes, ce qui signifie qu'elle vous continue, vous et votre famille, il est donc très important d'être sûr de la fidélité d'une femme. Mais dans les temps anciens, il n'y avait aucune compréhension de la pureté de la progéniture, ils ne savaient rien de l'inceste. Personne n'était gêné par les relations sexuelles entre parents, frères et sœurs, et même entre parents et enfants.

De telles unions naquirent des enfants maladifs qui ne vécurent pas longtemps. Et ce n'est que plus tard, avec la découverte de l'inceste et l'interdiction de la consanguinité, qu'ils ont cessé de perdre du temps et de l'argent à allaiter des enfants non viables. Mais même avec des mœurs aussi libres, des couples se formaient parfois qui, inconsciemment pour eux-mêmes, étaient monogames pendant un certain temps, vivaient ensemble, travaillaient.

famille consanguine

La première étape de la famille était la famille consanguine, dans laquelle il n'y avait pas de relations entre les enfants et les parents, mais les relations sexuelles entre frères et sœurs étaient tenues pour acquises. Ce type de famille a disparu depuis longtemps, mais certains de ses éléments se retrouvent parmi les tribus des indigènes des îles hawaïennes. Des analogues de ces relations se retrouvent également dans la société moderne. Un exemple frappant est celui des célébrations et des réunions rituelles familiales. Mais généralement, le sexe ici n'atteint pas le stade final en raison de principes moraux ou d'autres circonstances.

Tout cela est la preuve que les gens n'ont pas pu se réaliser professionnellement et qu'ils utilisent leur énergie pour les relations avec leurs proches. Si les époux sont vraiment passionnés l'un par l'autre, ils n'ont pratiquement pas besoin d'assister à de tels événements.

Famille punale

Le deuxième type de famille est la famille punitive, dans laquelle le mariage entre frères et sœurs est interdit. Ces groupes sont devenus plus développés et plus forts que les tribus incestueuses. Dans les familles punaluanes, une femme peut être l'épouse commune de plusieurs hommes, mais aucun d'eux n'est son propre frère. Et vice versa, un homme peut être le mari commun de plusieurs femmes, et parmi elles il n'y a pas ses sœurs.

De nos jours, cette forme peut aussi se manifester dans les familles dites "suédoises", donc encore une fois - ne jugez personne, nous avons tous une histoire. Dans les familles de groupe, on ne sait pas toujours qui est le père de l'enfant, car il y a plusieurs maris, mais la mère est toujours connue - par conséquent, le clan à cette époque a commencé à être conduit selon la lignée maternelle - c'est ainsi que le l'institution du clan est née. Toutes les sœurs avec frères et enfants, ayant une mère fondatrice, constituaient le premier clan.

couple famille

Au sein des familles groupées, peuvent se former des couples qui vivent longtemps ensemble, s'habituent et s'isolent. C'est ainsi que les familles se sont formées. Les familles dans lesquelles il n'y avait pas d'inceste ont donné une progéniture plus saine et, par conséquent, à l'avenir, ces familles et tribus sont devenues plus fortes que les groupes consanguins. Mais à un moment donné, le nombre de femmes a diminué et elles ont dû payer une sorte de rançon pour vivre avec un seul homme.

La famille jumelée est apparue dans la période de transition de la sauvagerie à la barbarie, elle n'a toujours pas sa propre économie et sa propre propriété. Également un point important - maintenant un père est apparu dans la famille, tous les enfants étaient d'un homme qui a fourni la vie et a obtenu de la nourriture. En cas de discorde dans la famille et de divorce, les garçons restaient avec leur père et dans la famille, et les filles, ainsi que leur mère, en étaient exclues. C'est ainsi qu'une famille patriarcale est apparue, dans laquelle les droits d'une femme ont commencé à être violés, elle est devenue, avec ses enfants, la propriété de son mari.

famille monogame

L'émergence d'une famille monogame à partir d'un hammam est le début d'une ère de civilisation. Le chef d'une famille monogame est un homme père d'enfants et sa femme n'a pas le droit de le tromper. En même temps, le mari peut tricher, avoir des esclaves, mais la femme est humble et fait le ménage, ne participant pas aux affaires publiques. A cette époque, la prostitution est très répandue. Les familles monogames avaient essentiellement un aspect économique - la propriété commune, qui était plus importante que l'amour, pourrait-on dire - c'étaient des mariages de convenance. L'inégalité entre les sexes apparaît, les hommes suppriment les femmes.

La liberté dans les relations sexuelles avec l'introduction du mariage monogame n'a pas disparu - la prostitution s'est développée. Les femmes, à leur tour, faisaient des amants, et l'établissement de la paternité des enfants nés dans le mariage ne reposait que sur des aspects moraux.

Malgré la forme du mariage, les gens ne changent pas, dans le mariage, ils restent les mêmes qu'avant, donc, avec le temps, tout mariage devient comme une cohabitation calme, appelée bonheur familial tranquille. la forme prostitution, beaucoup plus souvent du côté féminin, la seule différence est qu'une femme vend son corps une fois pour toutes, tombant en esclavage. À l'époque moderne, très souvent dans les familles «décentes», les filles sont mises en place pour chercher un marié riche qui subviendra à ses besoins.