Raisons psychologiques pour prendre une femme de force. La force d'un homme est dans sa femme

Parmi les associés de Pierre le Grand, Boris Petrovich Sheremetev occupe une place particulière. C'est lui qui a eu l'honneur de remporter la première grande victoire à Erestfer sur les Suédois auparavant invincibles. Agissant avec prudence et prudence, Sheremetev a appris aux soldats russes à faire la guerre sur le terrain, les a tempérés en passant de tâches plus petites à des tâches plus importantes. Utilisant des tactiques offensives avec un objectif limité, il a recréé le moral et la capacité de combat des troupes russes et est devenu à juste titre le premier maréchal de Russie.

Boris Petrovich Sheremetev est né le 25 avril 1652. Il appartenait à une vieille famille aristocratique, originaire, comme les Romanov, d'Andrei Kobyla. Le nom de famille Sheremetevs provient du surnom de Sheremet, qui était porté par l'un des ancêtres à la fin du XVe siècle. Les descendants de Sheremet sont déjà mentionnés comme chefs militaires au XVIe siècle. Depuis lors, la famille Sheremetev a commencé à fournir des boyards.

La carrière de Boris Sheremetev a généralement commencé pour la progéniture d'une famille noble: à l'âge de 13 ans, il a obtenu une intendance. Ce rang de cour, qui assurait la proximité avec le roi, ouvrait de larges perspectives d'avancement dans les grades et les fonctions. Cependant, l'intendance de Sheremetev a traîné pendant de nombreuses années. Ce n'est qu'en 1682, à l'âge de 30 ans, qu'il obtint un boyard.

Petr Semenovitch Saltykov (1698-1772)

Le vainqueur de Frédéric le Grand - "un vieil homme aux cheveux gris, petit, sans prétention, dans un caftan blanc landmilitsky, sans aucune décoration et sans faste - a eu le bonheur dès le début ... de tomber amoureux des soldats. " Il était aimé pour sa simplicité et son accessibilité et respecté pour sa sérénité au combat. P. S. Saltykov possédait dans une large mesure du bon sens et combinait un grand courage civil avec un courage militaire. La campagne de 1759 le place au-dessus de tous les commandants de la coalition anti-prussienne.

Piotr Semenovitch Saltykov est né en 1698 dans le village de Marfino, dans la province de Moscou. Son père, Semyon Andreevich, était un proche parent de l'épouse de Jean V, la tsarine Praskovya Feodorovna, et a fait carrière avec succès à la cour. En 1714, le rejeton d'une famille noble entre dans la garde et est envoyé par Pierre le Grand en France pour étudier les affaires maritimes. Pyotr Semenovich a vécu dans un pays étranger pendant environ 20 ans, mais n'a pas acquis l'amour du service naval.

Piotr Alexandrovitch Rumyantsev-Zadunaisky (1725–1796)

Le fondateur de la doctrine militaire russe était Petr Alexandrovich Rumyantsev. Regardant toujours et avant tout le fond du problème, il comprenait l'originalité de la Russie et toute la différence entre les systèmes militaires russe et européen - la différence qui découlait de cette originalité.

À l'ère de la domination dans toute l'Europe des théories prussiennes sans âme, du formalisme et de la formation automatique - "fuhtelnoy" -, Petr Aleksandrovich Rumyantsev a été le premier à proposer des principes moraux comme base de l'éducation des troupes, et il a séparé la formation morale de la formation " physique". Les années 60-70 du XVIIIe siècle sont appelées à juste titre la période "Rumyantsev" dans l'histoire de l'armée russe, la période des brillantes victoires de l'armée la plus avancée du monde.

Le futur commandant est né en 1725. Son père était Alexander Ivanovich Rumyantsev, l'un des associés de Peter I, et sa mère était Maria Andreevna, la petite-fille du célèbre boyard Matveev. En sixième année, le garçon a été enrôlé comme soldat dans la garde, puis l'enseignement a commencé.

Alexandre Vassilievitch Suvorov-Rymniksky (1730–1800)

"La science de la victoire" de Suvorov - le plus grand monument du génie militaire russe - reste étonnamment pertinent à ce jour. Il a été écrit non seulement pour les militaires, mais pour les héros miraculeux. Et peu importe que ces héros miraculeux soient armés de fusils à silex ou des armes les plus modernes. A. V. Suvorov a achevé le développement de la doctrine militaire russe et formulé ses principes de base: originalité, prédominance d'un élément qualitatif sur un élément quantitatif, fierté nationale, attitude consciente envers son travail, initiative et utilisation du succès jusqu'au bout. Et la couronne de tout est la victoire, "gagnée avec peu de sang". Des descendants reconnaissants avec un profond respect et amour prononcent le nom de Generalissimo Suvorov, qui est l'honneur et la gloire de la Russie.

Alexander Vasilievich Suvorov est né le 13 novembre 1730 à Moscou. Son père, le général en chef Vasily Ivanovich Suvorov, filleul de Peter I, sa mère, Evdokia Fedosyevna Manukova, est décédée alors qu'Alexandre n'avait même pas 15 ans. Suvorov a passé sa petite enfance à la maison, où il a reçu une éducation et une éducation à domicile. Il a étudié les matières nécessaires, ainsi que les langues étrangères : français, allemand et italien. Le jeune homme a étudié très assidûment, mais dans une certaine direction. Après tout, Suvorov était le fils d'un général, vivait dans un environnement militaire, lisait des livres principalement à contenu militaire - il est naturel qu'il ne rêvât que d'une carrière militaire. Cependant, le père pensait qu'Alexandre ne convenait pas à cela, car il était petit, faible et frêle. Suvorov le père a décidé d'envoyer son fils à la fonction publique.

Fédor Fedorovitch Ouchakov (1744–1817)

L'amiral Ouchakov a pu accomplir ce qui était sans précédent - il a pris la forteresse française la plus puissante de l'île de Corfou avec une attaque depuis la mer. Le grand Souvorov a répondu à cet exploit par des mots inspirés :

Hourra ! Flotte russe ! Maintenant je me dis : pourquoi n'ai-je même pas été aspirant à Corfou !

La flotte à voile de la Russie a atteint son apogée à la fin du XVIIIe siècle - elle disposait d'un nombre important de navires de première classe, de capitaines expérimentés et de marins bien entraînés. Il est allé dans les étendues de l'Atlantique et de l'océan Pacifique. La flotte avait également un chef naval exceptionnel - Fedor Fedorovich Ushakov.

Il est né en 1744 dans le village de Burnakovo, province de Yaroslavl. Le père, un officier de la Transfiguration à la retraite, croyait que son fils suivrait ses traces. Cependant, le garçon rêvait de la mer, des navires et du service naval. 1761 décide du sort d'Ouchakov. Il est entré dans le corps des cadets de la noblesse navale.

Mikhaïl Illarionovitch Golenichchev-Koutouzov (1745–1813)

L'importance historique des activités de M. I. Kutuzov a été profondément et correctement déterminée par A. S. Pouchkine: «La gloire de Kutuzov est inextricablement liée à la gloire de la Russie, au souvenir du plus grand événement ... de l'histoire. Son titre : sauveur de la Russie ; son monument : le rocher de Sainte-Hélène !... Koutouzov seul était revêtu d'une procuration populaire qu'il justifiait si merveilleusement !

Le futur commandant est né le 16 septembre 1745 à Saint-Pétersbourg. Il est issu d'une vieille famille noble qui a joué un rôle de premier plan dans l'histoire de la Russie. Le père de Mikhail, Illarion Matveevich, était un ingénieur militaire bien connu et une personne instruite polyvalente. Il a commencé le service militaire sous Pierre Ier et y est resté pendant plus de 30 ans. Licencié pour cause de maladie, retraité avec le grade de lieutenant général, I. M. Kutuzov a ensuite servi dans le département civil, faisant preuve d'un grand talent dans ce domaine.

Le sort de millions de personnes dépendait de leurs décisions ! Ce n'est pas toute la liste de nos grands commandants de la Seconde Guerre mondiale !

Joukov Georgy Konstantinovich (1896-1974) Le maréchal de l'Union soviétique Gueorgui Konstantinovitch Joukov est né le 1er novembre 1896 dans la région de Kaluga, dans une famille paysanne. Pendant la Première Guerre mondiale, il est enrôlé dans l'armée et enrôlé dans un régiment stationné dans la province de Kharkov. Au printemps 1916, il est enrôlé dans un groupe envoyé aux cours d'officiers. Après ses études, Joukov est devenu sous-officier et est allé au régiment de dragons, dans lequel il a participé aux batailles de la Grande Guerre. Bientôt, il a subi une commotion cérébrale suite à l'explosion d'une mine et a été envoyé à l'hôpital. Il a réussi à faire ses preuves et, pour la capture d'un officier allemand, il a reçu la croix de Saint-Georges.

Après la guerre civile, il est diplômé des cours des commandants rouges. Il commande un régiment de cavalerie, puis une brigade. Il était inspecteur adjoint de la cavalerie de l'Armée rouge.

En janvier 1941, peu avant l'invasion allemande de l'URSS, Joukov est nommé chef d'état-major général, commissaire adjoint du peuple à la Défense.

Il a commandé les troupes de la réserve, de Leningrad, de l'Ouest, du 1er front biélorusse, a coordonné les actions de plusieurs fronts, a grandement contribué à la victoire dans la bataille de Moscou, dans les batailles de Stalingrad, Koursk, en Biélorussie, Opérations Vistule-Oder et Berlin Quatre fois Héros de l'Union soviétique, titulaire de deux Ordres de la Victoire, de nombreux autres ordres et médailles soviétiques et étrangers.

Vasilevsky Alexander Mikhailovich (1895-1977) - Maréchal de l'Union soviétique.

Né le 16 septembre (30 septembre) 1895 au village. Novaya Golchikha, district de Kineshma, région d'Ivanovo, dans la famille d'un prêtre russe. En février 1915, après avoir obtenu son diplôme du séminaire théologique de Kostroma, il entre à l'école militaire Alekseevsky (Moscou) et la termine en 4 mois (en juin 1915).
Pendant la Grande Guerre patriotique, en tant que chef d'état-major général (1942-1945), il a pris une part active au développement et à la mise en œuvre de presque toutes les opérations majeures sur le front soviéto-allemand. À partir de février 1945, il commande le 3e front biélorusse, mène l'assaut sur Königsberg. En 1945, il était commandant en chef des troupes soviétiques en Extrême-Orient dans la guerre avec le Japon.
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Rokossovsky Konstantin Konstantinovich (1896-1968) - Maréchal de l'Union soviétique, maréchal de Pologne.

Il est né le 21 décembre 1896 dans la petite ville russe de Velikiye Luki (ancienne province de Pskov), dans la famille d'un ingénieur ferroviaire polonais Xavier-Josef Rokossovsky et de son épouse russe Antonina.Après la naissance de Konstantin, la famille Rokossovsky a déménagé à Varsovie. En moins de 6 ans, Kostya est devenu orphelin : son père a été victime d'un accident de chemin de fer et, après une longue maladie, il est décédé en 1902. Sa mère mourut également en 1911. Avec le déclenchement de la Première Guerre mondiale, Rokossovsky demanda à rejoindre l'un des régiments russes se dirigeant vers l'ouest via Varsovie.

Au début de la Grande Guerre patriotique, il commande le 9e corps mécanisé. À l'été 1941, il est nommé commandant de la 4e armée. Il réussit à freiner quelque peu l'avancée des armées allemandes sur le front occidental. À l'été 1942, il devient commandant du front de Bryansk. Les Allemands ont réussi à s'approcher du Don et, à partir de positions avantageuses, ont créé des menaces pour la prise de Stalingrad et une percée dans le Caucase du Nord. Par une frappe de son armée, il empêche les Allemands de percer vers le nord, vers la ville de Yelets. Rokossovsky a participé à la contre-offensive des troupes soviétiques près de Stalingrad. Sa capacité à mener des opérations de combat a joué un rôle important dans le succès de l'opération. En 1943, il dirige le front central qui, sous son commandement, entame une bataille défensive sur le saillant de Koursk. Un peu plus tard, il organise une offensive et libère des territoires importants aux Allemands. Il a également dirigé la libération de la Biélorussie, mettant en œuvre le plan du siège - "Bagration"
Deux fois héros de l'Union soviétique

Konev Ivan Stepanovitch (1897-1973) - Maréchal de l'Union soviétique.

Né en décembre 1897 dans l'un des villages de la province de Vologda. Sa famille était paysanne. En 1916, le futur commandant est enrôlé dans l'armée tsariste. À la Première Guerre mondiale, il participe en tant que sous-officier.

Au début de la Grande Guerre patriotique, Konev commandait la 19e armée, qui participait aux batailles avec les Allemands et fermait la capitale à l'ennemi. Pour la direction réussie de l'armée, il reçoit le grade de colonel général.

Ivan Stepanovich pendant la Grande Guerre patriotique a réussi à être le commandant de plusieurs fronts: Kalinin, occidental, nord-ouest, steppe, deuxième ukrainien et premier ukrainien. En janvier 1945, le premier front ukrainien, avec le premier front biélorusse, a lancé l'opération offensive Vistule-Oder. Les troupes ont réussi à occuper plusieurs villes d'importance stratégique et même à libérer Cracovie des Allemands. Fin janvier, le camp d'Auschwitz est libéré des nazis. En avril, deux fronts lancent une offensive en direction de Berlin. Bientôt Berlin fut prise et Konev participa directement à la prise de la ville.

Deux fois héros de l'Union soviétique

Vatutin Nikolai Fedorovich (1901-1944) - général de l'armée.

Il est né le 16 décembre 1901 dans le village de Chepukhin, province de Koursk, dans une grande famille paysanne. Il est diplômé de quatre classes de l'école Zemstvo, où il était considéré comme le premier élève.

Au début de la Grande Guerre patriotique, Vatutin a visité les secteurs les plus critiques du front. L'employé d'état-major s'est transformé en un brillant commandant de combat.

Le 21 février, le quartier général a chargé Vatutin de préparer une attaque sur Dubno et plus loin sur Tchernivtsi. Le 29 février, le général se dirigeait vers le quartier général de la 60e armée. En chemin, sa voiture a été mitraillée par un détachement de partisans ukrainiens de Bandera. Le blessé Vatutin est décédé dans la nuit du 15 avril dans un hôpital militaire de Kiev.
En 1965, Vatutin a reçu à titre posthume le titre de héros de l'Union soviétique.

Katukov Mikhail Efimovich (1900-1976) - maréchal des forces blindées. L'un des fondateurs de la garde de réservoir.

Il est né le 4 (17) septembre 1900 dans le village de Bolshoe Uvarovo, alors district de Kolomna de la province de Moscou, dans une grande famille paysanne (son père avait sept enfants issus de deux mariages).
Dans l'armée soviétique - depuis 1919.

Au début de la Grande Guerre patriotique, il a participé à des opérations défensives dans la région des villes de Loutsk, Dubno, Korosten, se révélant être un organisateur habile et proactif d'une bataille de chars avec des forces ennemies supérieures. Ces qualités se sont manifestées de manière éblouissante lors de la bataille près de Moscou, lorsqu'il a commandé la 4e brigade de chars. Dans la première moitié d'octobre 1941, près de Mtsensk, sur un certain nombre de lignes défensives, la brigade a fermement retenu l'avancée des chars et de l'infanterie ennemis et leur a infligé d'énormes dégâts. Après avoir effectué une marche de 360 ​​km vers l'orientation d'Istra, la brigade M.E. Katukova, dans le cadre de la 16e armée du front occidental, a combattu héroïquement dans la direction de Volokolamsk et a participé à la contre-offensive près de Moscou. Le 11 novembre 1941, pour des combats courageux et habiles, la brigade est la première des troupes de chars à recevoir le titre de gardes. Katukov a commandé le 1er corps de chars, qui a repoussé l'assaut des troupes ennemies dans la direction Koursk-Voronej, à partir de septembre 1942 - le 3e corps mécanisé, en janvier 1943, il a été nommé commandant de la 1ère armée de chars, qui faisait partie du Voronezh, et plus tard, le 1 e front ukrainien s'est distingué lors de la bataille de Koursk et lors de la libération de l'Ukraine. En avril 1944, le Sun est transformé en 1st Guards Tank Army, qui, sous le commandement de M.E. Katukova a participé aux opérations Lvov-Sandomierz, Vistule-Oder, Poméranie orientale et Berlin, a traversé la Vistule et l'Oder.

Rotmistrov Pavel Alekseevich (1901-1982) - maréchal en chef des forces blindées.

Né dans le village de Skovorovo, maintenant dans le district de Selizharovsky de la région de Tver, dans une grande famille paysanne (avait 8 frères et sœurs) ... En 1916, il est diplômé d'une école primaire supérieure

Dans l'armée soviétique depuis avril 1919 (il était enrôlé dans le régiment ouvrier de Samara), participant à la guerre civile.

Pendant la Grande Guerre patriotique, P.A. Rotmistrov a combattu sur les fronts ouest, nord-ouest, Kalinine, Stalingrad, Voronej, steppe, sud-ouest, 2e ukrainien et 3e biélorusse. Il commanda la 5e armée de chars de la garde, qui se distingua lors de la bataille de Koursk. Rotmistrov avec son armée a participé à l'opération offensive biélorusse, la libération des villes de Borisov, Minsk, Vilnius. À partir d'août 1944, il est nommé commandant adjoint des troupes blindées et mécanisées de l'armée soviétique.

Kravchenko Andrey Grigoryevich (1899-1963) - Colonel général des forces de chars.
Né le 30 novembre 1899 à la ferme Sulimin, aujourd'hui village de Sulimovka, district de Yagotinsky, région de Kiev en Ukraine, dans une famille paysanne. Ukrainien. Membre du PCUS (b) depuis 1925. Membre de la guerre civile. Il est diplômé de l'École militaire d'infanterie de Poltava en 1923, l'Académie militaire du nom de M.V. Frunze en 1928.
De juin 1940 à fin février 1941 A.G. Kravchenko - chef d'état-major de la 16e Panzer Division, et de mars à septembre 1941 - chef d'état-major du 18e corps mécanisé.
Sur les fronts de la Grande Guerre patriotique depuis septembre 1941. Commandant de la 31e brigade de chars (09/09/1941 - 10/01/1942). Depuis février 1942, il était commandant adjoint de la 61e armée pour les troupes de chars. Chef d'état-major du 1er corps de chars (31/03/1942 - 30/07/1942). Il commande les 2e (02/07/1942 - 13/09/1942) et 4e (du 07/02/43 - 5e de la Garde ; du 18/09/1942 au 24/01/1944) corps de chars.
En novembre 1942, le 4e corps participe à l'encerclement de la 6e armée allemande près de Stalingrad, en juillet 1943 - à une bataille de chars près de Prokhorovka, en octobre de la même année - à la bataille du Dniepr.

Novikov Alexander Alexandrovitch (1900-1976) - Maréchal en chef de l'air.
Né le 19 novembre 1900 dans le village de Kryukovo, district de Nerekhtsky, région de Kostroma. Formé au séminaire des enseignants en 1918.
Dans l'armée soviétique depuis 1919
Dans l'aviation depuis 1933. Membre de la Grande Guerre patriotique dès le premier jour. Il était le commandant de l'armée de l'air du Nord, puis du front de Leningrad, d'avril 1942 jusqu'à la fin de la guerre - commandant de l'armée de l'air de l'Armée rouge. En mars 1946, il est illégalement réprimé (avec A. I. Shakhurin), réhabilité en 1953.

Kuznetsov Nikolai Gerasimovich (1902-1974) - Amiral de la flotte de l'Union soviétique. Commissaire du Peuple de la Marine.
Né le 11 (24) juillet 1904 dans la famille de Gerasim Fedorovich Kuznetsov (1861-1915), paysan du village de Medvedki, district de Veliko-Ustyug, province de Vologda (maintenant dans le district de Kotlas de la région d'Arkhangelsk).
En 1919, à l'âge de 15 ans, il rejoint la flottille de Severodvinsk, s'attribuant deux ans pour être accepté (l'année de naissance erronée 1902 se retrouve encore dans certains ouvrages de référence). En 1921-1922, il était un combattant de l'équipage naval d'Arkhangelsk.
Pendant la Grande Guerre patriotique, N. G. Kuznetsov était président du Conseil militaire principal de la marine et commandant en chef de la marine. Il dirigea rapidement et énergiquement la flotte, coordonnant ses actions avec les opérations des autres forces armées. L'amiral était membre du quartier général du haut commandement suprême, il voyageait constamment sur les navires et les fronts. La flotte a empêché une invasion du Caucase par la mer. En 1944, N. G. Kuznetsov a reçu le grade militaire d'amiral de la flotte. Le 25 mai 1945, ce grade a été assimilé au grade de maréchal de l'Union soviétique et des bretelles de type maréchal ont été introduites.

Héros de l'Union soviétique,Chernyakhovsky Ivan Danilovich (1906-1945) - général de l'armée.
Né dans la ville d'Uman. Son père était cheminot, il n'est donc pas surprenant qu'en 1915 son fils suive les traces de son père et entre à l'école des chemins de fer. En 1919, une véritable tragédie s'est produite dans la famille : à cause du typhus, ses parents sont morts, alors le garçon a été contraint de quitter l'école et de se lancer dans l'agriculture. Il travaillait comme berger, conduisant le bétail dans le champ le matin, et chaque minute libre il s'asseyait pour les manuels. Immédiatement après le dîner, j'ai couru chez le professeur pour clarifier la matière.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il fait partie de ces jeunes chefs militaires qui motivent les soldats par leur exemple, leur donnent confiance et leur donnent foi en un avenir meilleur.

Au cours de son histoire plus que millénaire, l'État russe a participé à de nombreux conflits militaires. Souvent, le succès dans la résolution de ces conflits dépendait de la culture tactique et stratégique des commandants, car, comme l'a noté à juste titre l'un des commandants du Moyen Âge, "une armée sans commandant se transforme en une foule incontrôlable". Les dix commandants russes les plus talentueux seront abordés dans cet article.

10. Putyata Vyshatitch (10??-1113)

Putyata Vyshatich était le gouverneur de Kiev à la cour du prince Svyatopolk Izyaslavich en 1097-1113. Il a participé aux premières guerres intestines en Rus' et a contribué de manière significative à la défaite des troupes du prince Davyd en 1099. À l'avenir, Putyata Vyshatich a dirigé l'armée de Kiev lors de campagnes contre les Polovtsians. Avec une minorité numérique, il réussit à vaincre les Polovtsiens dans les batailles de Zarechsk (1106) et Sula (1107). En 1113, le prince Svyatopolk Izyaslavich a été empoisonné et un soulèvement populaire a eu lieu à Kiev, au cours duquel Putyata Vyshatich a été tué.

9. Yakov Vilimovitch Bruce (1670-1735)

Représentant d'une noble famille écossaise, Yakov Vilimovich Bruce est né et a grandi en Russie. En 1683, Yakov et son frère Roman s'enrôlent dans les troupes tsaristes. En 1696, Bruce avait atteint le grade de colonel. Il devint l'un des associés les plus éminents du jeune Pierre Ier et l'accompagna lors de la Grande Ambassade. Il a mené à bien la réforme de l'artillerie russe. En tant que commandant, Bruce est devenu célèbre pendant la Grande Guerre du Nord (1700-1721). Là, il commanda toute l'artillerie russe et apporta une énorme contribution aux principales victoires des troupes russes: à Lesnaya et Poltava. Depuis lors, dans les légendes, la réputation de "magicien et sorcier" lui est fixée. En 1726, Bruce prend sa retraite avec le grade de maréchal. Il mourut en isolement en 1735.

8. Dmitri Ivanovitch Donskoï (1350-1389)

Prince de Moscou et Vladimir, fils du prince Ivan II. C'est lui qui a pu unir les princes russes contre un ennemi commun, la Horde d'Or. Grâce à une embuscade bien planifiée, les troupes russes réunies par Dmitry parviennent à infliger une lourde défaite à la Horde d'Or lors de la bataille de Koulikovo (1380). Après cette défaite, le pouvoir de la Horde sur les terres russes a commencé à s'affaiblir progressivement. Enfin, les Tatars-Mongols ont été expulsés des terres russes par l'arrière-petit-fils de Dmitry, Ivan III, 100 ans plus tard, en 1480.

7. Alexeï Petrovitch Ermolov (1777-1861)

Noble héréditaire, il a été enrôlé dans le service militaire dans l'enfance, ce qui à l'époque était tout à fait normal. Il a reçu son premier baptême du feu en 1794 lors de la répression du soulèvement polonais de Kosciuszko. Là, il commande une batterie d'artillerie et reçoit sa première distinction, l'Ordre de Saint-Georges, 4e classe. Jusqu'en 1796, Yermolov servit sous le légendaire Suvorov et participa à la campagne d'Italie et à la guerre de la première coalition. En 1798, Yermolov fut démis de ses fonctions et démis de ses fonctions, soupçonné d'avoir participé à un complot contre l'empereur Paul. En 1802, il est réintégré dans le grade. De retour au service, Yermolov a participé aux guerres de coalition, puis à la guerre patriotique. Pendant la bataille de Borodino, il commanda personnellement la défense des batteries d'artillerie pendant trois heures. Puis il participa à la campagne étrangère de l'armée russe et gagna Paris. En 1819-1827, Yermolov commanda les troupes russes dans le Caucase. C'est pendant la guerre du Caucase qu'il s'est montré de la meilleure façon: une logistique bien établie et une direction compétente de l'armée ont sérieusement influencé l'issue des batailles avec les montagnards. Un rôle important dans le succès de Yermolov dans le Caucase a également été joué par les généraux Andrei Filippovich Boyko et Nikolai Nikolaevich Muravyov-Karsky qui lui étaient subordonnés. Cependant, après l'arrivée au pouvoir de Nicolas Ier, Yermolov et ses subordonnés ont été démis de leurs fonctions pour "cruauté injustifiée" envers les peuples des montagnes. Ainsi, en 1827, Ermolov a pris sa retraite. Jusqu'à la fin de ses jours, il a été membre du Conseil d'État. Décédé en 1861.

6. Mikhaïl Nikolaïevitch Toukhatchevski (1893-1937)

Descendant de nobles pauvres. En 1912, il entre au service de l'armée impériale russe. Il a reçu son premier baptême du feu lors de la Première Guerre mondiale, lors de batailles avec les Autrichiens et les Allemands. En 1915, il est fait prisonnier. À la cinquième tentative, en 1917, il réussit à s'évader. À partir de 1918, il sert dans l'Armée rouge. Il a perdu la première bataille : les soldats de l'Armée rouge n'ont pas pu prendre Simbirsk, qui était défendue par l'armée de Kappel. Lors de la deuxième tentative, Tukhachevsky a pu prendre cette ville. Les historiens notent "un plan d'opération bien pensé, la concentration rapide de l'armée dans une direction décisive, des actions habiles et proactives". Dans la suite de la campagne, Tukhachevsky a vaincu les troupes de Koltchak et Denikin, mettant fin à la guerre civile. Depuis 1921, Tukhachevsky était engagé dans la réforme de l'Armée rouge. En 1935, Toukhatchevski reçut le titre de maréchal de l'Union soviétique. Il était partisan de la guerre des chars mobiles et insistait sur la priorité du développement des forces blindées, mais son plan fut rejeté par Staline. En 1937, Toukhatchevski est accusé de haute trahison et fusillé. Réhabilité à titre posthume.

5. Nikolaï Nikolaïevitch Yudenich (1862-1933)

Il venait de la noblesse de la province de Minsk. Yudenich a été accepté dans l'armée en 1881, mais a reçu son premier baptême du feu pendant la guerre russo-japonaise. Il se distingua à la bataille de Moukden (1905) et y fut blessé. Pendant la Première Guerre mondiale, Yudenich commandait les troupes du Front du Caucase. Il a réussi à vaincre complètement les troupes en infériorité numérique d'Enver Pacha, puis à remporter l'une des plus grandes batailles de la Première Guerre mondiale, la bataille d'Erzurum (1916). Grâce à la planification à grande échelle de Yudenich, les troupes russes ont réussi à prendre la majeure partie de l'Arménie occidentale dans les plus brefs délais, ainsi qu'à atteindre Pontus, capturant Trabzon. Après les événements de la Révolution de Février, il a été démis de ses fonctions. Pendant la guerre civile, Yudenich a commandé l'armée du Nord-Ouest, qu'il a menée deux fois à Petrograd, mais n'a jamais pu la prendre en raison de l'inaction des alliés. A partir de 1920, il vit en exil en France. Il mourut en 1933 de la tuberculose (selon une autre version, il aurait été empoisonné par un agent du renseignement soviétique, les partisans de cette théorie donnent des scénarios complètement identiques pour la mort de Yudenich et Wrangel).

4. Mikhail Illarionovich Kutuzov (1747-1813)

Représentant d'une dynastie militaire. Dans l'armée depuis 1761. Kutuzov a servi pendant près de trente ans sous le commandement de Suvorov, qu'il considérait comme son professeur et son mentor. Ensemble, ils sont allés de la tombe de Pockmarked à Izmail, période au cours de laquelle Kutuzov a atteint le rang de lieutenant général et, dans l'une des batailles, il a perdu un œil. Il est resté dans l'armée après l'arrivée au pouvoir de Paul Ier, mais est tombé en disgrâce avec Alexandre Ier. Jusqu'en 1804, Kutuzov a pris sa retraite, puis est retourné au service. Lors de la guerre de la troisième coalition (1805), il bat les armées de Mortier et de Murat, mais subit une défaite écrasante à la bataille d'Austerlitz. En 1811, Kutuzov prit le commandement des armées russes dans la guerre contre les Ottomans et en moins d'un an réussit à sortir la Russie victorieuse. Pendant la guerre patriotique de 1812, Kutuzov est devenu célèbre pour la bataille de Borodino, où ses troupes ont porté un coup tangible aux Français. Après la manœuvre de Tarutino, les troupes de Napoléon ont été coupées de l'approvisionnement et ont commencé la Grande Retraite de Russie. En 1813, Kutuzov était censé diriger la campagne étrangère, mais il mourut d'un rhume au tout début.

3. Georgy Konstantinovich Joukov (1896-1974)

Joukov - un natif des paysans. Il s'engage dans l'armée en 1915. En 1916, Joukov a participé aux batailles pour la première fois. Il s'est montré un brave soldat, a reçu deux fois l'Ordre de Saint-Georges. Après un choc d'obus, il se retire du personnel de son régiment. En 1918, Joukov rejoint l'Armée rouge, dans laquelle il prend part aux batailles de l'Oural et à la prise d'Ekaterinodar. En 1923-1938, il occupe des postes d'état-major. En 1939, Joukov commanda la défense des troupes soviéto-mongoles lors des batailles de Khalkhin Gol, où il obtint sa première étoile du Héros de l'Union soviétique. Pendant la Grande Guerre patriotique, les armées de Joukov ont participé à des opérations pour briser le blocus de Leningrad. Depuis 1943, il commande de grandes formations militaires. Le 8 mai 1945, les troupes de Joukov prennent Berlin. Le 24 juin de la même année, Joukov a accueilli le défilé de la victoire à Moscou en tant que commandant suprême. Il était un véritable héros parmi les soldats et les gens du commun. Cependant, Staline n'avait pas besoin de tels héros, alors Joukov fut rapidement transféré au commandement du district militaire d'Odessa afin d'éliminer le niveau élevé de banditisme dans la région. Il s'est parfaitement acquitté de la tâche. En 1958, Joukov est renvoyé des forces armées et se lance dans le journalisme. Décédé en 1974.

2. Alexeï Alekseevitch Brusilov (1853-1926)

Fils d'un militaire héréditaire, Brusilov est admis dans l'armée tsariste en 1872. Participe à la guerre russo-turque (1877-1878), se distingue dans les batailles du Caucase. De 1883 à 1906, il enseigne à l'école des officiers de cavalerie. Pendant la Première Guerre mondiale, Brusilov reçoit le commandement de la 8e armée et quelques jours après le début du conflit, il participe à la bataille de Galice, où il bat les troupes autrichiennes. En 1916, il est nommé commandant du front sud-ouest. La même année, Brusilov avait précédemment utilisé la forme de percer le front de position, qui consistait en l'offensive simultanée de toutes les armées. L'idée principale de cette percée était le désir de faire attendre l'ennemi à une attaque sur tout le front et de le priver de la possibilité de deviner le lieu d'une véritable frappe. Conformément à ce plan, le front a été percé et l'armée de Brusilov a vaincu les troupes de l'archiduc Joseph Ferdinand. Cette opération s'appelait la percée Brusilov. Cette percée est devenue l'ancêtre des célèbres percées de la Grande Guerre patriotique, sérieusement en avance sur son temps en tactique. En mai-juin 1917, Brusilov était le commandant suprême de l'armée russe, puis il a pris sa retraite. En 1920, il rejoint l'Armée rouge et jusqu'à sa mort était inspecteur de la cavalerie rouge. Mort d'une pneumonie en 1926.

1. Alexandre Vassilievitch Souvorov (1730-1800)

Suvorov était le fils d'un personnage du bureau secret. Il entre au service militaire en 1748. Au cours de sa carrière d'un demi-siècle, Suvorov a pris part à la plupart des conflits militaires les plus importants de la seconde moitié du XVIIIe siècle: Kozludzha, Kinburn, Fokshany, Rymnik, Izmail, Prague, Adda, Trebbia, Novi ... Cette liste peut se poursuivre longtemps. Souvorov a fait la célèbre traversée des Alpes et a également écrit La science de la victoire, le plus grand ouvrage sur la théorie militaire russe. Suvorov n'a pas perdu une seule bataille et a vaincu à plusieurs reprises l'ennemi en infériorité numérique. De plus, il était connu pour son souci des soldats ordinaires, a participé à l'élaboration de nouveaux uniformes militaires. A la fin de sa carrière militaire, Suvorov tomba en disgrâce auprès de l'empereur Paul Ier. Le célèbre généralissime mourut après une longue maladie en 1800.

Quelle arme est la plus puissante ? Nucléaire! Ou peut-être que les technologies spatiales ou les derniers systèmes de défense sont mis en avant ? Non! L'arme la plus importante, ce sont les gens ! L'histoire de la Russie est le courage, l'honneur et le courage de nos commandants. Ingéniosité et tactique compétente, voilà ce qui distingue les héros ci-dessous. Donc 30 grands commandants dans toute l'histoire de la Russie 1. Prince Oleg (prophétique Oleg)

Prince de Novgorod (depuis 879) et de Kiev (depuis 882), unificateur de l'ancienne Rus'. Il élargit ses frontières, porta le premier coup au Khazar Khaganat, conclut avec les Grecs des accords bénéfiques pour la Rus'. Le commandant légendaire, à propos duquel Pouchkine a écrit: "Votre nom est glorifié par la victoire: Votre bouclier est aux portes de Constantinople." 2. Prince Sviatoslav 942 - 972

Prince de Novgorod, Grand-Duc de Kiev de 945 à 972. Le célèbre ancien commandant russe est entré dans l'histoire en tant que prince-guerrier. Karamzine l'appelait le Russe Alexander Makednosky. N'ayant vécu qu'environ 30 ans, les 8 derniers d'entre eux, Svyatoslav, ont personnellement dirigé des équipes lors de campagnes. Et invariablement écrasé des adversaires plus forts ou conclu une paix profitable avec eux. Tué au combat. 3. Monomakh Vladimir Vsevolodovich (1053 - 1125)

Prince de Rostov, Tchernigov, Pereyaslav, grand-duc de Kiev (1113-1125), un ancien homme d'État russe exceptionnel, chef militaire, écrivain, penseur. Le meilleur commandant russe de son temps, Vladimir Monomakh a remporté une victoire après l'autre sur le champ de bataille. De 13 à 25 ans, il avait déjà effectué 20 campagnes militaires - "grandes routes", selon les mots de Monomakh lui-même. Au total, il aura 83 "grands chemins" dans sa vie. Son surnom grec, hérité de l'empereur byzantin, se traduit par "Combattant". 4. Alexandre Nevski Iaroslavitch (1221 - 1263)

Prince de Novgorod, Grand-Duc de Kiev, Grand-Duc de Vladimir. Un commandant et homme d'État russe exceptionnel. Ses victoires à la bataille de la Neva et à la bataille du lac Peipsi lui ont valu une renommée posthume, qui a dépassé la renommée de toute une vie du prince. L'image du saint prince Alexandre Nevsky, le défenseur de la foi orthodoxe, a grandi de siècle en siècle ... 5. Ivan III Vasilyevich 22 janvier (1440 - 1505)

Le Grand-Duc de Moscou de 1462 à 1505, également connu sous le nom de Souverain, sous lui Moscou a été libéré du joug de la Horde. Ivan le Grand lui-même n'a pas personnellement dirigé une seule opération ou bataille, mais on peut parler de lui comme du commandant en chef suprême. Et les résultats des guerres du règne d'Ivan III sont les plus réussis de toute l'histoire de la Russie moscovite. 6. Ivan IV le Terrible 25 août (1530 - 1584)

Le règne d'Ivan le Terrible (1547-1584) est l'un des moments clés de l'histoire russe. C'est au cours de ces années que les fragments de la Horde d'Or - les khanats de Kazan et d'Astrakhan - ont été achevés, la Russie a réalisé une expansion territoriale significative à l'est, enjambant l'Oural, amorçant le développement de la Sibérie, à l'ouest elle est entrée dans la lutte pour accéder à la Baltique, en cours de route, mettant fin à un autre ennemi centenaire - l'ordre livonien. En termes militaires, ce furent peut-être les années les plus intenses de l'histoire russe. Tout cela crée une tentation de reconnaître comme chef militaire majeur le souverain sous qui tout cela s'est passé - Ivan IV le Terrible. De telles caractéristiques sont assez courantes dans la littérature. Pour les évaluer, il faut considérer les événements de l'histoire militaire russe du XVIe siècle auxquels Ivan le Terrible a personnellement participé. 7. Pojarski Dmitri Mikhaïlovitch (1577 - 1642)

Le prince Dmitry (nom de baptême - Kosma) Pozharsky est un héros national de la Russie. Personnalité militaire et politique, chef de la deuxième milice populaire, qui a libéré Moscou au temps des troubles. Lorsque les fondations de l'État vacillaient, le gouverneur faisait invariablement preuve de fidélité à son devoir et à ses principes : ne servir que la patrie et le monarque légitime - et ne pas saisir sa chance. À cette époque confuse, la clarté de sa position a attiré les gens, faisant de Pojarski un leader du peuple. 8. Apraksin Fedor Matveyevitch (1661 - 1728)

L'un des créateurs de la flotte russe, associé de Pierre Ier, amiral général, premier président du Collège de l'Amirauté. Sur terre, Apraksin a défendu Saint-Pétersbourg contre l'armée suédoise, que les Suédois allaient raser, et en mer leur a infligé une défaite décisive dans les écueils de Gangut. 9. Pierre Ier le Grand (1672 - 1725)

"Peter attire notre attention avant tout en tant que diplomate, en tant que guerrier, en tant qu'organisateur de la victoire", a déclaré à son sujet l'académicien E. Tarle. Pierre le Grand créa une nouvelle armée et une marine russes régulières, vainquit les Suédois et "coupa une fenêtre" sur l'Europe. A partir du règne de Pierre commence une nouvelle période - impériale - de notre histoire. Tout le cours de la guerre de 21 ans avec la Suède a été déterminé par la volonté et les instructions du tsar Pierre. Toutes les campagnes et batailles ont eu lieu avec ses instructions détaillées et sous sa direction. Et souvent - avec sa participation directe. 10. Golitsyn Mikhaïl Mikhaïlovitch (1675 - 1730)

Commandant russe, maréchal général, allié de Pierre Ier, participant et héros de la guerre du Nord. Peut-être le meilleur chef militaire russe de l'ère pétrinienne. "Les gagnants ne sont pas jugés", a déclaré Peter après que Golitsyn ait désobéi à son ordre de battre en retraite et pris Noteburg imprenable. "Moi, alors que je commençais à servir, un tel feu et une telle action décente de la part de nos soldats n'ont ni entendu ni vu", a déclaré le roi à propos de son autre bataille ... Et pour la victoire navale à Grengam, il a reçu une épée parsemée de diamants . 11. Minich Christophe Antonovitch (1683 - 1767)

Il s'est acquis la renommée d'un maréchal invincible, successeur de l'œuvre de Pierre le Grand. Sous son commandement, l'armée russe envahit la Crimée pour la première fois et s'empara de la capitale du khanat, Bakhchisaray. C'est lui qui a jeté les bases des guerres victorieuses entre la Russie et la Porte, ouvrant une nouvelle page de la gloire militaire russe. Le chef militaire le plus actif sous le règne d'Anna Ioannovna, homme d'État, ingénieur. 12. Spiridov Grigori Andreïevitch (1713 - 1790)

Commandant naval russe exceptionnel, plein amiral (1769). Une longue carrière navale a conduit l'amiral en Méditerranée - à sa bataille principale de Chesme. Puis, pendant une nuit, les Turcs ont perdu 63 navires dans la baie de Chesme - linéaires, caravelles, galères, galiotes. Les pertes turques s'élevaient à plus de 10 000 personnes. Les pertes de l'escadron uni russe se sont élevées à 11 personnes: 8 - sur le cuirassé "Europe", 3 - sur le cuirassé "Ne me touchez pas". 13. Roumiantsev Petr Alexandrovitch (1725 - 1796)

Militaire et homme d'État russe, comte, qui a dirigé la Petite Russie pendant de nombreuses années. Membre de la guerre de Sept Ans, commandant des troupes russes dans les guerres avec la Turquie sous Catherine II, héros des batailles de Larga et Cahul, a reçu le titre de "Transdanubien". Maréchal général (1770). A brillamment démontré dans les batailles historiques des Sept Ans et deux guerres russo-turques l'efficacité des principes de stratégie et de tactique offensive formulés par lui. Le comte Piotr Alexandrovitch est également considéré à juste titre comme le fondateur de la doctrine militaire russe. 14. Souvorov Alexandre Vassilievitch (1729 - 1800)

Comte Rymniksky (1789), prince d'Italie (1799). Généralissime (1799). Grand commandant russe et théoricien militaire. Le génie militaire de Suvorov se reflète dans la formulation chassée: "il n'a pas perdu une seule bataille, et toutes ont été gagnées avec la supériorité numérique de l'ennemi". Homme brillant à tous égards, il est devenu célèbre parmi ses contemporains non seulement pour ses victoires, mais aussi pour son excentricité ou, comme on disait alors, ses excentricités. Pour nous, les descendants, les leçons de Suvorov sont tout son parcours militaire, de Berlin et Varsovie à Izmail et Ochakov, de la Volga aux Alpes. 15. Potemkine Grigori Alexandrovitch (1739 - 1791)

GÉORGIE. Potemkine-Tavrichesky - un homme d'État et chef militaire russe exceptionnel, Son Altesse Sérénissime le Prince, organisateur de la Nouvelle Russie, fondateur de villes, favori de Catherine II, maréchal général. Le grand Souvorov écrivit à propos de son commandant Potemkine en 1789 : "C'est un honnête homme, c'est un homme bon, c'est un grand homme : mon bonheur est de mourir pour lui." 16. Ouchakov Fedor Fedorovitch (1744 - 1817)

Grand commandant naval russe, amiral, commandant de la flotte de la mer Noire. Il n'a pas connu la défaite dans les batailles navales. Déjà de nos jours, l'Église orthodoxe russe l'a classé parmi les saints de toute l'Église dans les rangs des justes. 17. Koutouzov Mikhaïl Illarionovitch (1745 - 1813)

Grand commandant russe. Comte, prince très serein de Smolensk. Maréchal général. Commandant en chef de l'armée russe pendant la guerre patriotique de 1812. Sa vie s'est passée dans les batailles. Le courage personnel lui a valu non seulement de nombreuses récompenses, mais également deux blessures à la tête - toutes deux considérées comme mortelles. Le fait qu'il ait survécu les deux fois et qu'il soit retourné au travail semblait être un signe: Golenichchev-Kutuzov était destiné à quelque chose de grand. La réponse aux attentes des contemporains fut la victoire sur Napoléon, dont la glorification par les descendants éleva la figure du commandant à des proportions épiques. 18. Bagration Piotr Ivanovitch (1765 - 1812)

"Le Lion de l'armée russe", le héros de 1812. Aux tournants de la bataille, le général Piotr Ivanovitch Bagration, parfois démonté, passe à l'attaque ou sur la ligne de bataille... Durant toute sa carrière militaire, Bagration ne subit pas une seule défaite. 19. Pavel Stepanovitch Nakhimov (1802 - 1855)

Amiral russe, héros de la défense de Sébastopol en 1854-1855, qui occupe une place exceptionnelle parmi les remarquables commandants de la marine russe comme l'un des plus brillants représentants de l'école d'art militaire russe. Nakhimov a vu dans le service dans la marine le seul sens et le seul but de sa vie. 20. Kornilov Vladimir Alexeïevitch (1806 - 1854)

Le célèbre commandant naval, vice-amiral de la flotte russe, héros et chef de la défense de Sébastopol pendant la guerre de Crimée. Kornilov est mort lors du premier bombardement, mais son bref ordre émotionnel est resté avec les défenseurs de la ville de la gloire russe : « Nous défendons Sébastopol. La reddition est hors de question. Il n'y aura pas de recul. Quiconque ordonne de battre en retraite, poignardez-le." 21. Skobelev Mikhaïl Dmitrievitch (1843 - 1882)

"Convainquez les soldats dans la pratique que vous vous souciez paternellement d'eux en dehors de la bataille, que dans la bataille il y a de la force, et rien ne vous sera impossible", a déclaré Skobelev. Et avec cette conviction, il a gagné en Asie centrale et dans les Balkans. Conquérant de Khiva et libérateur de la Bulgarie, il est entré dans l'histoire sous le nom de "général blanc". 22. Broussilov Alexeï Alekseevitch (1853 - 1926)

Chef militaire russe et soviétique, héros de la Première Guerre mondiale, général de cavalerie. Après la révolution, il passa du côté du gouvernement soviétique. C'est cette personne dont on se souvenait le plus souvent à l'époque soviétique et dont on se souvient maintenant lorsqu'il s'agit de l'histoire de la Première Guerre mondiale. L'une des opérations les plus brillantes de cette période, la percée Brusilovsky de 1916, porte le nom du général. 23. Dénikine Anton Ivanovitch (1872 - 1947)