Comment développer la créativité : techniques utiles, astuces et livres intéressants. Faits sur la pensée Faits intéressants sur l'homme, sa pensée et son corps

Il y a quinze ans, une révolution en psychologie a changé notre compréhension de l’esprit. La révolution cognitive a incité les psychologues à considérer le cerveau comme une partie d’un ordinateur organique plutôt que comme une boîte noire qui ne s’ouvrira jamais.

Cette métaphore a conduit les psychologues à explorer les logiciels centraux en tant que fonctions quotidiennes, levant ainsi le voile du mystère sur le fonctionnement de la pensée, de l’apprentissage, de la mémoire et du langage.

Vous trouverez ci-dessous 10 études classiques de psychologie cognitive qui nous ont aidés à mieux comprendre le fonctionnement du processus de réflexion.

1. Comment pensent les experts

Sans les spécialistes qui ont influencé le cours de l’histoire, la race humaine cesserait d’exister. Mais qu’en est-il de la manière dont les experts réfléchissent pour obtenir des résultats étonnants ?

La réponse réside dans la manière dont les experts, par opposition aux novices, abordent les problèmes. C'est ce que Chi et al. (1981) l’ont découvert en comparant la manière dont les experts et les novices envisageaient les problèmes de physique.

Les débutants ont tendance à rester bloqués en pensant aux détails superficiels d’un problème, tandis que les experts en voient la cause profonde. Une approche abstraite d’un problème rend les experts plus efficaces.

2. La mémoire à court terme dure 10 à 15 secondes

La mémoire à court terme est en réalité beaucoup plus courte que ce que beaucoup de gens pensent. Cela ne dure que 10 à 15 secondes.

Nous le savons grâce à une étude classique de psychologie cognitive menée par Lloyd et Peterson (1959) dans laquelle les participants essayaient de se souvenir d'une série d'expressions de trois lettres telles que FZX. Lors du test, après 3 secondes, ils ne pouvaient mémoriser que 80 % des informations, et après 18 secondes, seulement 10 %.

3. Pas logique

Les gens trouvent la logique formelle extrêmement difficile et c'est normal.

Voici un test rapide pour vous ; ne soyez pas surpris si votre cerveau surchauffe :

« On vous montre quatre cartes disposées sur une table, chacune avec un numéro d'un côté et une couleur de l'autre. Sur la face visible les deux premières cartes montrent 3 et 8, les deux autres sont rouges et marron. Combien et quel type de cartes faut-il retourner pour vérifier la véracité de l'affirmation suivante : si la carte porte un nombre pair, alors le dos de la carte est rouge ? »

La bonne réponse est de retourner deux (et seulement deux) cartes : le chiffre 8 et le dos marron. Même après avoir entendu la réponse et l'explication de Wason sur cette tâche, la plupart des gens ne croient pas en sa véracité. Si vous avez résolu ce problème correctement, vous appartenez à la minorité, soit 10 % (Wason, 1968).

Notre cerveau ne perçoit pas ce type de logique formelle.

4. Capacité à présenter correctement

La façon dont vous présentez un problème a un impact énorme sur la façon dont les autres le perçoivent. Les gens n’aiment pas tellement prendre des risques que même un soupçon de danger peut les faire courir aussi vite qu’ils le peuvent.

Les participants à une enquête menée par Kahneman et Tversky (1981) ont été invités à imaginer 600 personnes en phase terminale. La maladie a été traitée, mais elle est risquée. Si vous décidez d’utiliser le traitement, voici les chances : « 33 % de chances de sauver les 600 patients, 66 % de chances de mourir. En entendant cela, 72 % des personnes ont répondu que c’était un bon pari. »

Ensuite, une formulation différente a été proposée :

"33% - chances que les patients ne meurent pas, 66% - probabilité que tout le monde meure" ... le nombre de personnes interrogées qui prendraient des risques selon de telles statistiques est tombé à 22% !

La particularité de cette étude est que les deux formulations ont une signification identique. Il s’agit de la présentation de l’information, qui change radicalement tout. Notre façon de penser influence considérablement la façon dont nous résolvons les problèmes.

5. La pleine conscience est comme un projecteur

En réalité, nous avons deux types de vision : réelle et virtuelle.

Nos yeux réels tournent dans les orbites oculaires et les yeux virtuels regardent autour du champ de vision, choisissant un objet sur lequel concentrer leur attention. Les gens utilisent la vision virtuelle tout le temps : par exemple, lorsqu’ils se regardent en vision périphérique. Il n’est pas nécessaire de regarder une personne attirante directement dans les yeux ; il suffit de la regarder de côté.

Les psychologues appellent cela le « projecteur de l’attention » et l’étude a effectivement mesuré ce mouvement. Cela signifie que nous pouvons remarquer des choses une fraction de seconde avant que nos yeux ne se concentrent sur une chose.

6. Effet cocktail

Non seulement la vision vous permet de vous concentrer, mais l'audition est également délicatement conçue.

Ainsi, si vous participez à une soirée bruyante, vous pouvez ignorer toutes les voix sauf celle de votre interlocuteur. Ou vous pouvez écouter la conversation de ceux qui se tiennent derrière.

Une excellente démonstration de ce fait a été présentée en 1950 par Cherry (1953). Il a découvert que les gens pouvaient distinguer différentes voix lorsqu'ils lisaient deux messages différents.

7. Où est le canard ?

Si vous prenez un canard jouet et le montrez à un bébé de 12 mois, puis mettez vos mains sous l'oreiller et le laissez là, l'enfant ne remarquera pas qu'il manque et regardera toujours vos mains et sera très il est peu probable qu'il regarde sous l'oreiller. Cela s'explique par le fait qu'à cet âge, les choses que l'enfant ne voit pas, il les perçoit comme inexistantes.

Comme le disait le célèbre psychologue pour enfants Jean Piaget :

« Le monde qui nous entoure apparaît à l’enfant comme une collection d’images qui naissent de la non-existence au moment de l’action et disparaissent dans la non-existence à la fin de celle-ci. »

Et finalement, seulement six mois plus tard, l'enfant regarde sous l'oreiller ; il se rend compte que les choses qu'on ne voit pas peuvent continuer à exister. Et ce n’est qu’une petite fraction des miracles concernant le développement des enfants.

8. Effet McGurk

Le cerveau intègre les informations de tous nos sens. Toute notre expérience de vie est basée sur ces informations. Ce fait a été brillamment prouvé par l'expérience de McGurk (McGurk & MacDonald, 1976).

Regardez la vidéo de la BBC ci-dessous pour voir le plein effet. Vous ne pourrez pas y croire tant que vous ne l'aurez pas vu par vous-même. La sensation est vraiment étrange :

9. Instiller de faux souvenirs

Parfois, des souvenirs surgissent dans nos pensées qui se trouvaient quelque part au plus profond de notre mémoire et qui, nous semblait-il, étaient oubliés ou transformés.

L’une des études les plus marquantes d’Elizabeth Loftus a démontré que les souvenirs peuvent être modifiés, voire suggérés, au fil du temps.

Son étude a implanté le souvenir d'enfance du « un jour où tu étais perdu dans le centre commercial » dans la mémoire de certaines personnes, même si leurs familles affirmaient que ce souvenir était faux. 50 % des participants à l'étude étaient influençables

10. Pourquoi les gens incompétents ne savent pas qu'ils sont incompétents

Il existe toutes sortes de biais cognitifs dans l’esprit.

David Dunning et Justin Kruger ont découvert que les personnes les plus ignorantes sont celles qui sont les moins conscientes de leur ignorance. En revanche, à la même échelle, ce sont les plus compétents qui connaissent le mieux leurs défauts. publié econet.ru

Traduction par Anna Souchtchenko

Une personne ne se sent plus réussie et plus heureuse que lorsque son esprit est occupé par quelque chose.

Nous savons tous que la psychologie est la science de l'ensemble des phénomènes psychologiques et du comportement des humains et des animaux supérieurs, qui s'explique sur la base de ces phénomènes. Ainsi, l'objet de la science est l'homme, une créature dotée d'une conscience et d'un monde subjectif interne. La psychologie peut être considérée comme l'une des sciences les plus intéressantes.

Si vous souhaitez en savoir plus, des faits intéressants sur la psychologie vous aideront.

56 faits sur la psychologie humaine

1. L'activité cérébrale continue même lorsque nous nous reposons. A ce moment, un filtrage s'opère entre ce qui doit réellement être stocké en mémoire et ce qui doit être mis « en réserve ». Lorsque vous vous réveillerez le matin, vous n’oublierez jamais ce qui est vraiment important pour vous, mais vous ne vous souviendrez pas non plus de ce sur quoi vous vous êtes concentré hier.

2. Une personne ne se sent plus réussie et plus heureuse que lorsque son esprit est occupé par quelque chose. De plus, la matière grise ne s'intéresse pas au travail monotone - nous parlons de l'agitation constante de la concentration et du passage d'un travail à l'autre. Ce n'est que dans de tels moments qu'une personne se sent heureuse.

3. Vous ne pouvez pas vous empêcher de prêter attention à la nourriture, au sexe et au danger. Avez-vous remarqué que les gens s'arrêtent toujours pour regarder les scènes d'accidents ? En fait, nous ne pouvons ignorer la situation de danger. Chaque personne possède une partie spéciale du cerveau qui est responsable de la survie et demande : « Puis-je manger ça ? Puis-je avoir des relations sexuelles avec ça ? Est-ce que cela pourrait me tuer ? "

4. Les chercheurs ont prouvé que si, dans sa jeunesse, une personne savait renoncer à ce qu’elle voulait vraiment, les épreuves de la vie seraient plus faciles et entraîneraient des pertes minimes.

5. Pour s'habituer à quelque chose, il ne faut pas plus de 2 mois, ou plus précisément 66 jours. C'est exactement la période dont une personne aura besoin pour former et amener toute action à l'automatisme. Par exemple, si vous souhaitez passer à une bonne nutrition, vous aurez peut-être besoin d'un peu moins - environ 55 jours. Mais vous devrez vous habituer au sport plus longtemps - jusqu'à 75 jours.

6. Si vous pensez que vous pouvez avoir un nombre illimité d’amis, vous vous trompez profondément. Il s’avère qu’une personne peut être amie jusqu’à 150 fois au cours de sa vie.

7. Il y a des moments où l’on souhaite faire plaisir à une fille en lui offrant un cadeau, mais on ne sait pas ce dont elle a besoin. Il existe une solution ! Dites-lui que vous avez acheté un cadeau et demandez-lui de deviner de quoi il s'agit. Elle listera ce qu'elle veut.

8. Si vous faites des cauchemars la nuit, vous risquez de geler pendant votre sommeil. Fait scientifique : plus la chambre est froide, plus vous risquez de faire un mauvais rêve.

9. Même des événements positifs, comme l’obtention d’un diplôme universitaire, le mariage ou le début d’un nouvel emploi, peuvent conduire à la dépression.

10. Le meilleur remède contre les soucis, l’anxiété et le stress est la lecture. Cette activité a un effet plus rapide sur le corps. Étonnamment, cette méthode est bien meilleure que de boire de l’alcool, bien plus efficace que de marcher, de boire du thé ou d’écouter de la musique.

11. Il existe un principe en psychologie : plus les attentes concernant un événement sont grandes, plus la probabilité d'une déception écrasante est élevée. Si vous attendez plus, vous obtenez moins ; si vous attendez moins, vous obtenez plus.

12 . La plupart des personnes se trouvant dans un endroit inconnu restent à droite. Si vous ne voulez pas être dans la foule ou faire la queue pendant longtemps, sachant ce fait, n'hésitez pas à aller à gauche ou à prendre la file à gauche.

13. Selon les experts, les personnes aux yeux bleus peuvent tomber amoureuses en quelques minutes seulement, et les personnes aux yeux marrons peuvent aimer deux personnes en même temps. Il faut beaucoup de temps pour tomber amoureux d'une personne aux yeux verts, parfois cela prend des années. Les gens de toutes couleurs peuvent tomber amoureux en seulement une heure.

14. Il est intéressant de noter qu’une personne se souvient bien mieux des bonnes notes que des mauvaises. Avec une probabilité de 89%, les gens se souviendront de la note « 5 » et seulement 29 % - de la note « 3 ». En conséquence, il semble que l’estimation soit plus élevée qu’elle ne l’était réellement.

15. Il est intéressant de noter que les arbitres sportifs punissent plus souvent les équipes dont l'uniforme est noir. Ceci est confirmé par les statistiques maintenues par la LNH et la FIFA.

16. C'est un fait bien connu que les femmes, lorsqu'elles se trouvent dans un magasin de vêtements, se concentrent davantage sur les étagères et les cintres, qui sont encombrés. Inconsciemment, il leur semble que quelque chose de meilleur et de plus intéressant s'y trouve.

17. Les magasins utilisent toute la gamme de facteurs et de techniques psychologiques. Par exemple, des produits répétés à la caisse, des promotions et des étiquettes de prix de différentes couleurs. Si vous écrivez sur l'étiquette de prix au lieu de « Chaussettes - 2 dollars ». - "PROMOTION! 5 paires de chaussettes - 10 dollars. « Les ventes peuvent être augmentées exactement de moitié.

18. Les résidents d'Asie du Sud-Est, principalement les Chinois, souffrent souvent du syndrome de Koro - une pathologie mentale lorsqu'une personne pense que son pénis rétrécit ou se rétracte dans son ventre. En même temps, le « patient » a très peur de la mort. Il s'agit d'une caractéristique culturelle des Asiatiques, puisque les cas de syndrome de Koro chez les Africains ou les Européens ne s'accompagnent généralement pas de peur de la mort. Souvent, dans le cadre de l'automédication, les hommes suspendent un poids au pénis afin d'arrêter la rétraction.

19. Si du verre est brisé dans une maison, il ne restera bientôt plus une seule fenêtre intacte, puis le pillage commencera - c'est l'idée principale de la théorie des fenêtres brisées. Dans un sens plus large, cette théorie est que les gens sont beaucoup plus disposés à enfreindre les règles et normes de comportement s'ils voient des signes clairs de désordre autour d'eux - cela a été prouvé expérimentalement à plusieurs reprises.

20. Les gens hésitent à contredire une personne calme et équilibrée. Au contraire, lorsque quelqu’un défend son opinion avec acharnement et agressivité, il lui résiste et se dispute avec lui.

21. Ceux qui dorment 6 à 7 heures courent moins de risques de mourir prématurément que ceux qui dorment 8 heures. Il convient de noter que ceux qui dorment moins de 5 heures sont trois fois plus susceptibles de souffrir de troubles mentaux que ceux qui dorment 8 à 9 heures.

22 . Il n’y a pas de meilleur mot pour désigner une personne que son nom. La première chose dont vous devez vous souvenir lorsque vous rencontrez quelqu’un est son nom. PAS un poste, pas une profession, mais un nom. C’est la règle de base pour établir de bonnes relations.

23. Pour s'endormir rapidement, il faut s'allonger sur le dos, s'étirer et détendre tout son corps. Fermez les yeux et roulez vos pupilles vers le haut sous les paupières fermées. Il s’agit d’un état normal des yeux pendant le sommeil. Ayant accepté cette position, une personne s'endort rapidement, facilement et profondément.

24. Les psychologues ont déterminé qu'une femme n'a besoin que de 45 secondes pour évaluer un homme inconnu. Parmi ceux-ci, elle passe 10 secondes à construire une impression générale de la silhouette, 8 secondes à évaluer les yeux, 7 secondes à regarder les cheveux, 10 secondes aux lèvres et au menton, 5 secondes aux épaules. Et les 5 derniers regardent la bague, s'il y en a une.

25. La connaissance de la psychologie facilite la vie, prend en compte les réactions possibles des personnes environnantes et l'utilisation de la psychologie pratique améliore la compréhension mutuelle et aide à résoudre les conflits en temps opportun.

26. Les personnes souffrant de dépression disent souvent percevoir le monde qui les entoure en nuances de gris. Il s'est avéré qu'il ne s'agit pas simplement d'un phénomène psychologique : la grisaille des couleurs dans la dépression a une base physiologique. Cette conclusion a été tirée par des scientifiques allemands de l'Université de Fribourg, qui ont étudié les processus dans les yeux de patients à l'aide d'un électrorétinogramme. Ils ont découvert une relation forte : plus les symptômes dépressifs sont forts, plus la rétine réagit faiblement à la stimulation en montrant des images contrastées.

27. Chaque fois que vous revenez mentalement à un événement, vous le modifiez, puisque les voies neuronales sont activées différemment à chaque fois. Cela peut être influencé par des événements ultérieurs et par le désir de combler des lacunes dans la mémoire. Ainsi, par exemple, vous ne vous souvenez pas qui d'autre était présent à la réunion de famille, mais comme votre tante est généralement présente, vous pourrez l'inclure plus tard dans votre impression.

28. Les personnes incompétentes se retrouvent souvent plus haut sur l’échelle de carrière que leurs collègues plus qualifiés en raison de l’effet Dunning-Kruger. Selon lui, les personnes ayant un faible niveau de qualification ont tendance à surestimer leurs capacités et, lorsqu'elles prennent des décisions infructueuses, elles sont souvent incapables de se rendre compte de leur erreur en raison, là encore, d'une faible compétence. Les personnes hautement qualifiées regardent les choses avec plus de sobriété et, au contraire, ont tendance à sous-estimer leurs capacités et croient également que les autres ne les valorisent pas beaucoup. Ces résultats ont été confirmés expérimentalement par les psychologues Dunning et Krueger de l'Université Cornell en 1999.

29. Une vision optimiste ou pessimiste du monde pour chaque individu est génétiquement programmée. Selon une étude menée par des scientifiques de l'Université du Michigan, elle est déterminée par la concentration de neuropeptides Y dans le cerveau : une concentration réduite fait percevoir l'environnement de manière pessimiste et dépressive.

30 .Parfois, l'amour non partagé se transforme en véritable obsession et menace même de troubles mentaux. Comme par exemple le syndrome d'Adèle. Le syndrome d’Adèle est une obsession amoureuse à long terme et inappropriéement douloureuse pour une autre personne.

31. Après avoir analysé plus d'un milliard de tweets postés lors d'événements sportifs majeurs, les scientifiques ont découvert que plus les déclarations d'un débatteur sont fortes et confiantes, plus il a de chances de gagner le débat. En d’autres termes, parlez avec assurance même si vous savez que vous avez tort.

32. Si une personne essaie de se souvenir de quelque chose, mais continue de vous regarder dans les yeux, vous pouvez être sûr que vous êtes trompé.

33. Les femmes se sentent aimées lorsqu'elles interagissent face à face avec leur partenaire ; les hommes, en revanche, ressentent une proximité émotionnelle lorsqu'ils travaillent, jouent ou parlent assis à côté de leur partenaire.

34. L’homme moyen affirme avoir eu des relations sexuelles avec 7 femmes. La femme moyenne s'attribue 4 partenaires. Le fait est que les hommes et les femmes ont des motivations différentes. Pour les hommes, avoir plusieurs partenaires est considéré comme un plus, mais pour les femmes, c’est le contraire. C’est pourquoi ils « se souviennent » du nombre de partenaires de différentes manières. En fait, la quantité est à peu près la même.

35. Il existe une relation directe entre l'apparence et le crime. Les criminels sont moins attirants que la personne moyenne. Et les personnes plus attirantes sont beaucoup moins susceptibles de commettre des crimes.

36. Les témoins, hommes et femmes, se souviennent différemment des détails des crimes. Lorsqu'un criminel, par exemple, s'empare d'un sac à main, les témoins féminins se souviennent de l'expression du visage de la victime. Les témoins masculins, au contraire, se souviennent du voleur.

37. Selon les psychologues, nous aimons tous rêver. Les chercheurs affirment que les personnes qui aiment rêver ont tendance à être plus créatives et à mieux résoudre les problèmes.

38. Il existe un phénomène mental, l’inverse du déjà vu, appelé jamevu. Il s'agit d'un sentiment soudain que vous rencontrez une situation ou une personne pour la première fois, même si en fait cela vous est très familier. Mais si nous avons presque tous fait l’expérience du déjà vu au moins une fois, le jamevu est beaucoup moins courant et peut être le signe d’un trouble mental grave. On peut les mettre sur un pied d'égalité avec le phénomène de presquevue - un état bien connu dans lequel vous ne pouvez pas vous souvenir d'un mot familier qui est « sur le bout de la langue ».

39. L’exemple le plus célèbre de « tromperie par l’honnêteté ». Une personne qui exprime ses mauvaises intentions aura l’air plus honnête aux yeux des autres qu’une personne qui manque complètement de ces intentions ou les cache.

40. L’effet de la « cécité inattentionnelle ». L’idée est que nous sommes souvent aveugles à ce qui se passe littéralement sous nos yeux si nous nous concentrons sur une autre tâche.

41. Vous ne pouvez mémoriser que 3 à 4 éléments à la fois. Il existe une règle du « nombre magique 7 plus ou moins 2 », selon laquelle une personne ne peut pas stocker plus de 5 à 9 blocs d'informations en même temps. La plupart des informations sont stockées dans la mémoire à court terme pendant 20 à 30 secondes, après quoi nous les oublions rapidement, à moins de les répéter encore et encore.

42. Vous voyez les choses différemment de ce que vous les percevez. Selon une étude de l'Université de Cambridge, "cela n'a pas d'importance dans l'ordre de revanche de la lettre dans le mot". L'essentiel est que la première et la dernière lettre soient au bon endroit. Même si d’autres lettres sont mélangées, vous pourrez lire les phrases. Cela se produit parce que le cerveau humain ne lit pas chaque lettre, ni le mot dans son ensemble. Il traite constamment les informations qu’il reçoit des sens, et la façon dont vous percevez les informations (les mots) est généralement différente de ce que vous voyez (les lettres mélangées).

43. Vous savez faire des choses qui n’ont jamais été faites auparavant. Imaginez que vous n'avez jamais vu d'iPad, mais qu'ils vous l'ont donné et vous ont dit de lire des livres dessus. Avant même d'allumer votre iPad et de commencer à l'utiliser, vous aurez déjà en tête un modèle sur la façon de lire des livres avec. Vous aurez des idées sur ce à quoi ressemblera le livre à l’écran, les fonctionnalités que vous pourrez utiliser et comment vous le ferez.

44. Un enfant ne commence à percevoir son « je » séparé qu'après deux ans de naissance, et avant cela, il se sent un avec le monde entier qui l'entoure. Tout comme vous et moi considérons que notre bras et notre jambe sont « nous-mêmes », le bébé considère le monde entier qui l’entoure comme une partie de lui-même.

45. 90 % de toutes les maladies sont de nature psychologique, et une personne ne peut être définitivement guérie qu'en rétablissant son équilibre mental.

46. Il a été prouvé qu'un enfant privé de contact physique avec les gens pendant une longue période se dégrade et peut mourir. En conséquence, le manque de liens physiques et émotionnels peut être fatal pour une personne. Il s’agit d’une sorte de faim sensorielle qui doit être stimulée dans la vie d’une personne.

47. Les observations des psychologues montrent que lors des contacts personnels, les interlocuteurs ne sont pas capables de se regarder tout le temps, mais pas plus de 60 % du temps total. Cependant, le temps de contact visuel peut dépasser ces limites dans deux cas : chez les amoureux et chez les personnes agressives. Par conséquent, si une personne inconnue vous regarde longuement et attentivement, cela indique le plus souvent une agression cachée.

48. La durée du contact visuel dépend de la distance entre les interlocuteurs. Plus la distance est grande, plus les contacts visuels sont possibles entre eux. Par conséquent, la communication sera plus efficace si les partenaires sont assis des côtés opposés de la table. Dans ce cas, l'augmentation de la distance entre eux sera compensée par une augmentation de la durée du contact visuel.

49. Les femmes regardent plus longtemps ceux qu’elles aiment et les hommes regardent plus longtemps ceux qui les aiment. Les observations montrent que les femmes utilisent le regard direct plus souvent que les hommes et sont donc moins susceptibles de percevoir le regard comme une menace.

50. Il ne faut pas penser qu’un regard direct est un signe d’honnêteté et d’ouverture. Une personne qui sait mentir peut fixer son regard sur les yeux de l'interlocuteur, ainsi que contrôler ses mains, ne leur permettant pas de se rapprocher de son visage.

51. La contraction et la dilatation des pupilles ne sont PAS contrôlées par la conscience, leur réaction montre donc très clairement l’intérêt du partenaire pour vous. La dilatation des pupilles montre un intérêt accru pour vous ; leur rétrécissement indiquera une hostilité. Cependant, de tels phénomènes doivent être observés en dynamique, puisque la taille de la pupille dépend aussi de l'éclairage. En plein soleil, les pupilles d'une personne sont étroites ; dans une pièce sombre, les pupilles se dilatent.

52. La théorie de la programmation neurolinguistique affirme que par le mouvement des yeux de l’interlocuteur, on peut découvrir exactement quelles images se trouvent actuellement dans l’esprit d’une personne et ce qu’elle fait en ce moment : inventer ou se souvenir.

53. Si l'interlocuteur lève les yeux vers la gauche ou juste vers le haut, il est très probablement plongé dans des souvenirs visuels. Ce regard peut être observé chez une personne répondant à la question « Qui est représenté sur le billet de cinq dollars ? »

54. Regarder vers le haut vers la droite révèle une construction visuelle. Un homme essaie d'imaginer quelque chose qu'il n'a jamais vu. Par exemple, essayez d’imaginer votre ami proche dans une combinaison d’astronaute.

55. Regarder vers la gauche indique des souvenirs auditifs. Par exemple, pensez aux sons d’un piano. Si le regard est dirigé vers la droite, c’est le signe d’une construction auditive. Par exemple, imaginez comment parlent les extraterrestres.

56. En regardant vers la gauche - conversation interne avec vous-même. La capacité d'observer avec désinvolture et calmement les yeux de votre interlocuteur, en l'analysant, vous apportera une aide précieuse, aussi bien dans les conversations quotidiennes que dans le cas d'une conversation d'affaires importante. publié

Dans la science de la conscience, il existe le concept de « distorsion cognitive » - des erreurs répétées de pensée que tout le monde commet. Certaines de ces erreurs ne sont pas du tout nuisibles (et on pourrait même dire qu’elles sont utiles), mais beaucoup conduisent à des jugements inexacts et au fait que nous ne pensons pas de manière rationnelle.

Nous discutons pour gagner, pas pour découvrir la vérité.

Tout le monde connaît la phrase attribuée à Socrate selon laquelle « la vérité naît dans la dispute ». Mais l'idée d'argument elle-même n'est pas née dans ce but : les scientifiques Hugo Mercier et Dan Sperber ont avancé une théorie (on l'appelle la théorie argumentative de la raison) selon laquelle au cours du développement de la société humaine, les gens ont appris à argumenter. et raisonner pour acquérir du pouvoir les uns sur les autres. Les hommes modernes en dépendent également : nous continuons à argumenter même lorsque tous les faits sont contre nous – parce que c’est un outil de manipulation.
Mercier et Sperber estiment que la capacité de raisonner, de poser des questions et de proposer des réponses n'est pas née pour trouver la vérité. Nous avons appris à raisonner pour persuader les autres – et à être plus attentifs lorsque les autres tentent de nous persuader. La prochaine fois que vous confirmerez sur Google vos propos dans un litige et que vous ne trouverez rien, pensez : peut-être vous avez tout simplement tort et ne voulez pas l'admettre. C'est juste que dans les temps anciens, perdre une dispute signifiait réduire nos chances de survie, c'est pourquoi notre cerveau fonctionne de cette façon.

Nous ne comprenons pas la probabilité

Le cerveau humain a de grandes difficultés à évaluer les probabilités dans les situations quotidiennes. Un exemple classique : nous n’avons pas peur de monter dans une voiture, mais beaucoup d’entre nous ont très peur des avions. Dans le même temps, presque tout le monde sait que le risque de mourir dans un accident de voiture est bien plus élevé que dans un accident d'avion, mais notre cerveau n'est pas d'accord avec cela. Bien que statistiquement, le risque de mourir dans une voiture soit de 1 sur 84 et dans un avion de 1 sur 5 000, voire de 1 sur 20 000, c'est ce qu'on appelle le déni de probabilité, une erreur cognitive qui conduit souvent au fait que nous exagérons le risque. de choses inoffensives et pas assez. Nous avons très peur des choses vraiment dangereuses. De plus, les émotions interfèrent souvent avec la conscience : on pense que plus les émotions sont associées à un événement improbable, plus il nous semble probable.

Nous avons deux poids, deux mesures envers les autres

En psychologie sociale, il existe un concept appelé erreur fondamentale d’attribution. Cela semble compliqué, mais en réalité cela signifie une chose simple : nous avons tendance à juger les autres et à ne pas nous plonger dans les circonstances et à nous justifier. Nous expliquons les erreurs des autres par leurs problèmes et caractéristiques personnels, et nous justifions notre comportement et nos erreurs par des circonstances extérieures. Disons que votre collègue était très en retard au travail et qu'il est même venu ivre - c'est terrible, c'est un alcoolique incontrôlable ! Et si vous étiez en retard et que vous arriviez ivre, eh bien, vous traversiez une période difficile de votre vie et vous aviez besoin de distraction.
Cette erreur nous amène parfois à croire que tout le monde vit les mêmes circonstances et a donc tendance à juger les autres. C’est pourquoi, par exemple, il existe le phénomène du fat-shaming : les gens ont tendance à juger les personnes grosses. Pour ceux qui n'ont jamais eu de problèmes de surpoids, il semble que les circonstances soient les mêmes et que les gens soient tout simplement paresseux pour mener une vie saine ; ils ne prennent pas en compte l'éducation, le métabolisme, le temps libre, les choix personnels ou d'autres facteurs. C'est fou de penser que tout le monde vit les mêmes circonstances, mais tout le monde le fait.

Nous faisons davantage confiance aux personnes de notre groupe

Une idée courante en sociologie : nous divisons toutes les personnes en groupes et aimons plus ceux qui appartiennent au même groupe que nous, par exemple des collègues de travail ou des amis, ou même des personnes ayant la même couleur de peau. Cela est dû en partie à l’hormone ocytocine, la « molécule de l’amour ». Dans le cerveau, cela nous aide à nous connecter avec les personnes de notre groupe. Mais l’ocytocine agit malheureusement aussi dans la direction opposée : nous avons peur de toutes les personnes extérieures au groupe, les traitons avec méfiance et même les méprisons. C'est ce qu'on appelle le « favoritisme au sein du groupe » : nous surestimons les capacités et la valeur de notre groupe au détriment de personnes que nous connaissons moins bien. Ce phénomène social est apparu dans l’Antiquité, lorsque l’humanité était divisée en tribus.

Nous sommes heureux de suivre la foule

Comme l'ont montré les célèbres expériences de Solomon Asch, chaque personne a une tendance au conformisme. Asch a montré aux gens une image avec quatre lignes et a demandé laquelle avait la même longueur que la ligne X. Nous avons tous vu qu'il s'agissait de la ligne B. Asch a placé de faux voisins avec des gens, qui ont tous appelé la mauvaise ligne C - et un troisième a succombé au option incorrecte imposée par la majorité. Une personne est plus susceptible de croire quelque chose si d’autres personnes y croient déjà. De là émergent des normes sociales et des comportements qui se diffusent au sein du groupe. La tendance à être d’accord avec la majorité est la raison pour laquelle on ne peut pas faire confiance aux enquêtes sociologiques ; leurs résultats influencent la façon de penser des personnes interrogées.

Nous percevons tous les nombres et valeurs par rapport aux autres

C'est ce qu'on appelle « l'effet d'ancrage » : nous comparons toute nouvelle information (principalement des chiffres) avec des informations existantes, et nous sommes plus influencés par les informations que nous avons entendues en premier. Disons qu'une personne vient être embauchée et discute d'un éventuel salaire avec l'employeur : celui qui nommera le premier numéro donnera le ton à toute la conversation. Un cadre apparaîtra dans la tête des deux interlocuteurs, qui sera d'une manière ou d'une autre basé sur le premier nombre - toute phrase de réponse dans leur tête y sera comparée.
Les spécialistes du marketing aiment beaucoup utiliser l'effet d'ancrage : par exemple, lorsque nous allons dans un magasin de vêtements, nous comparons la différence de prix entre les articles - mais pas le prix lui-même. Par conséquent, certains restaurants incluent des plats très chers au menu afin que les moins chers paraissent attrayants et raisonnables à côté d'eux. De plus, lorsqu'on nous propose trois options parmi lesquelles choisir, nous choisissons généralement celle du milieu - ni trop bon marché ni trop chère ; c'est pourquoi la restauration rapide propose généralement des boissons de petite, moyenne et grande taille.

Nous voyons des coïncidences et des fréquences là où il n'y en a pas

Le fameux phénomène Baader-Meinhof : parfois, nous remarquons soudainement des choses que nous n'avions pas remarquées auparavant (surtout si elles commençaient à avoir quelque chose à voir avec nous), et nous croyons à tort qu'il y a plus de ces choses. Un exemple classique : une personne achète une voiture rouge et commence soudainement à voir des voitures rouges dans la rue tout le temps. Ou une personne invente un numéro important pour elle-même - et tout à coup, il commence à lui sembler que ce numéro apparaît partout. Le problème est que la plupart des gens ne comprennent tout simplement pas qu’il s’agit d’une erreur de réflexion – et croient que certaines choses se produisent en réalité plus fréquemment, ce qui peut être très déroutant pour eux. Par conséquent, nous voyons des coïncidences là où il n'y en a pas - notre cerveau commence à capter des algorithmes et des répétitions inexistants de la réalité environnante.

Notre cerveau croit que nous serons des personnes différentes dans le futur

La recherche montre que lorsque nous pensons à nous-mêmes dans le futur, les parties du cerveau responsables de la façon dont nous pensons aux autres sont activées. En d’autres termes, si on vous demande de vous imaginer dans 10 ans, votre cerveau imagine un étrange étranger. Cela conduit à ce qu’on appelle l’actualisation hyperbolique (oui, une autre expression lourde) : nous avons du mal à penser aux bénéfices pour nous-mêmes à l’avenir – et nous voulons les recevoir le plus tôt possible, même s’ils sont moindres. Disons que vous préférez manger quelque chose de malsain pour un plaisir immédiat plutôt que de penser à votre santé future. La conscience vit dans le moment présent, nous remettons donc tout ce qui est désagréable à plus tard. Ce phénomène inquiète particulièrement les médecins (pour des raisons évidentes) et les économistes (nous ne savons pas dépenser judicieusement notre argent et le garder pour plus tard). Une étude sur l’alimentation illustre bien ce défaut de réflexion : lorsque les gens planifient ce qu’ils mangeront pendant la semaine, 74 % choisissent des fruits. Et lorsqu’ils choisissent quoi manger en ce moment, 70 % choisissent le chocolat.

Le cerveau se réveille plus longtemps que le corps. Les capacités intellectuelles d’une personne immédiatement après son réveil sont inférieures à celles après une nuit blanche ou dans un état d’ivresse modéré. Pour « réveiller » son cerveau, mieux vaut lire un peu ou faire des mots croisés le matin.

Le cerveau est plus facile à comprendre le discours des hommes que celui des femmes. Les voix des femmes sont plus musicales et sonnent à des fréquences plus élevées. La gamme de fréquences est plus large que celle des voix masculines. Le cerveau humain doit « déchiffrer » le sens de ce que dit une femme, en utilisant ses ressources supplémentaires.

Le cerveau humain, comme l'ont établi des scientifiques de l'Université Harvard, peut gérer le nombre d'octets (1 octet est l'unité minimale d'information égale à 8 bits), exprimé sous la forme d'un nombre avec 8432 zéros.

Conçue par Disney, Celebration (Floride, USA), pouvant accueillir 20 000 personnes, est une ville du futur. Son coût est de 350 millions de dollars. Chacune des 8 000 maisons dispose d'une connexion Internet, d'une connexion RNIS haut débit avec télévision par câble, de ressources multimédia et d'une vidéo en option. La célébration est en construction depuis 1996, à l'été 1997. 1 000 personnes y vivaient.

Un groupe de scientifiques américains a découvert que le cerveau humain continue d'évoluer, rapporte BBCNews. En comparant le génotype de l'homme moderne et celui d'un ancêtre qui vivait il y a 37 000 ans, les chercheurs ont découvert une divergence significative dans la structure de deux gènes vraisemblablement responsables du volume du cerveau. .

Jacques Inaudy, né en 1877 et resté analphabète jusqu'à l'âge de 20 ans, donne des représentations publiques dès l'âge de 7 ans, extrayant les racines 3e et 5e de nombres à 21 chiffres. Il était différent dans le sens où il ne voyait pas les réponses, mais les entendait.

Diamandi avait une mémoire extraordinaire. Il était eidétique et voyait les nombres écrits. Diamandi pouvait répéter environ 40 numéros après avoir lu une fois à haute voix et environ 300, qui ont été rencontrés dans divers problèmes au cours d'une session de 3 heures.

Selon diverses estimations, le volume de la mémoire humaine est approximativement compris entre un avec sept zéros et un avec 21 zéros. Si nous supposons qu'un livre de 10 pages imprimées contient 432 000 caractères, alors le cerveau humain peut stocker des informations d'un volume égal à 23 000 à 300 000 milliards de livres. A titre de comparaison : la collection de l'une des plus grandes bibliothèques du monde – la Bibliothèque nationale du Congrès des États-Unis – s'élève à 100 millions de livres.

Ben Underwood, grâce à sa super ouïe, est capable de distinguer même les sons très faibles émanant de n'importe quel objet.

Eira Colbury, née aux États-Unis, a donné une représentation à Londres en 1814. À l'âge de 10 ans, il pouvait instantanément élever des nombres pas très grands à la puissance 16 et extraire des racines.

Le cerveau humain consomme moins d’énergie qu’une ampoule dans un réfrigérateur. Les messages entre les cellules cérébrales sont transmis à l'aide de signaux électriques. Cela consomme 12 watts d'énergie, soit moins que le fonctionnement d'une ampoule dans un réfrigérateur.

Le travail mental ne fatigue pas le cerveau. La composition du sang circulant dans le cerveau reste inchangée tout au long de son activité active, quelle que soit sa durée. Dans le même temps, le sang prélevé dans les veines d’une personne ayant travaillé toute la journée contient un certain pourcentage de « toxines de fatigue ».

La couleur la mieux perçue par le cerveau est le jaune-vert. Nos yeux possèdent des récepteurs pour la perception du bleu, du vert et du rouge. Mais le cerveau ne reçoit pas d’informations sur les couleurs, il reçoit des informations sur la différence entre la lumière et l’obscurité et des informations sur la différence entre les couleurs. D’ailleurs, cette couleur s’appelle chartreuse.

La prière a un effet bénéfique sur l'activité cérébrale. Pendant la prière, la perception de l'information par une personne se déroule sans processus de réflexion ni d'analyse, c'est-à-dire une personne échappe à la réalité. Dans cet état (comme dans le cas de la méditation), des ondes delta apparaissent dans le cerveau, qui sont généralement enregistrées chez le nourrisson au cours des six premiers mois de sa vie.

Le chercheur américain David di Salvo a rassemblé des dizaines d’études expliquant notre comportement dans son livre « Comprendre ce que veut votre cerveau et faire le contraire ». Sa théorie est simple : notre cerveau aime la stabilité, la cohérence et la clarté. C’est dommage que toutes ces qualités soient nos ennemies jurées, puisqu’elles nous empêchent de conquérir de nouveaux sommets. Nous plongeons dans le monde sans fond des stéréotypes. En collant des étiquettes partout, nous pensons nous faciliter la vie et économiser de l'énergie physique et mentale.

Pourquoi tombons-nous amoureux de ceux qui nous rejettent ? Pourquoi pensons-nous que nous avons tout sous contrôle à tout moment ? David explique des questions comme celles-ci en utilisant la littérature scientifique et la recherche. Voici quelques faits intéressants sur notre esprit et notre comportement dont vous n’aviez peut-être pas conscience auparavant.

1. Certitude

Notre cerveau aime la stabilité. L'incertitude représente une menace : à mesure qu'elle augmente, l'amygdale (réponse à la menace) est activée et l'activité du striatum ventral diminue. Notre cerveau « éprouve » un terrible « malaise ».

2. Distorsions cognitives

La recherche de certitudes peut nous conduire à un état de rigidité. Nous cessons de remarquer les choses évidentes, nous avançons contrairement à nos véritables désirs. Selon une étude menée par un groupe de scientifiques allemands et italiens, les personnes préparées à l'imprévisibilité résolvent les problèmes mieux et plus rapidement que celles qui aspirent à une certitude absolue.

3. Schémas

Notre cerveau perçoit tout au niveau du schéma. Par exemple, en imaginant l’été, notre imagination dessine une image de soleil, de sable et de chaleur. Si nous supprimons un élément de ce schéma, nous le remplacerons nous-mêmes par notre propre « étiquette », l’élément manquant. Ce sera différent pour chacun, dans certains cas cela peut coïncider (pensée modèle).

4. L'illusion du contrôle

Nous sommes convaincus que nous avons tout sous contrôle et que rien ne peut échapper à notre attention. Par conséquent, les gens continuent de jouer aux casinos et aux loteries, inventant de plus en plus de nouvelles stratégies pour gagner. Certains l’appellent « fortune », mais pour d’autres, ce n’est qu’un slogan. Inconsciemment, nous sommes convaincus que grâce à certaines manipulations (que nous gardons sous contrôle) nous pouvons gagner dans n'importe quel domaine.

5. Présent et futur

Le cerveau évolue pour que nous puissions prendre des décisions en temps réel. Pour cette raison, les gens ne peuvent pas projeter l’avenir. Cette faille est une véritable source de sauce pour les marketeurs par exemple. En voulant obtenir quelque chose de spécifique, nous croyons aux promesses des autres, nous croyons aux belles images que les autres dessinent pour nous. Les spécialistes du marketing décident pour nous quels produits nous devons choisir. Pour une raison quelconque, notre peau deviendra définitivement flasque dans un an, et sans shampoing, dans une semaine nous serons « attaqués » par les pellicules.

6. La tête dans les nuages

David affirme que nous passons 30 à 50 % de notre temps la tête dans les nuages. Mais même dans cet état, notre cerveau est capable de traiter des informations et de résoudre certains problèmes.

7. Identification

Ce n’est pas pour rien que les jeux informatiques font tant de bruit parmi les personnes de tous âges. Ceux qui les développent ont fait du bon travail d’identification. Il en va de même pour les livres. Notre cerveau s'associe toujours, ainsi que ses actions, à quelque chose ou à quelqu'un. C'est pourquoi nous ne pouvons pas nous arracher à un jouet informatique ou à un certain livre.

8. Vaccin numérique

Des scientifiques américains ont prouvé que nous utilisons les technologies numériques pour ne pas nous sentir seuls et nous sentir utiles. De tels « vaccins numériques » ont parfois un effet si puissant sur le cerveau que nous pouvons nous rétablir et sortir de la dépression en regardant notre série ou programme télé préféré. Nous pouvons ressentir le soutien et l'aide d'images fictives inexistantes (acteurs, politiques, activistes, musiciens).

9. Besoins émotionnels

Le sentiment de solitude ne dépend pas du nombre de personnes qui nous entourent. L’essentiel est d’amener les autres à faire ce dont nous avons besoin émotionnellement.

10. Rejeté

Une étude, publiée en 2012 dans la revue Psychological Science, a démontré que si nous n'étions pas acceptés, reconnus ou dépassés, alors à l'avenir nous n'éprouverons que des émotions négatives envers cet objet. Mais cela ne signifie pas que nous réagirons de la même manière. Vice versa. Nous nous efforcerons par tous les moyens d'aider quelqu'un qui nous repousse, même si nous n'avons plus besoin de cette personne. Ce comportement étrange s’observe souvent dans les relations entre un homme et une femme.