Méthodes de correction de l'agressivité. prendre en compte les caractéristiques de l'environnement social de l'enfant dans la résolution des problèmes éducatifs

Le comportement agressif est l'une des violations les plus courantes chez les enfants d'âge préscolaire, car c'est le moyen le plus rapide et le plus efficace d'atteindre un objectif.

De nombreux facteurs influencent son apparence :

a) le style d'éducation dans la famille (hyper- et hypo-tutelle) ;

b) manifestation généralisée de scènes de violence ;

c) situation socio-économique instable ;

d) caractéristiques individuelles d'une personne (volonté réduit, faible niveau d'inhibition active);

e) statut socioculturel de la famille.

Causes d'agressivité chez les enfants d'âge préscolaire:

Le désir d'occuper des postes de direction;

Désir de posséder un objet que d'autres enfants possèdent;

Jalousie;

Réprimande ou punition ;

Faim;

fatigue accrue;

Ennui, désir d'attirer l'attention;

Pression parentale ;

impressionnabilité, instabilité émotionnelle;

Sentiment d'infériorité.

On peut supposer avec une grande certitude que l'environnement familial et l'éducation sont d'une importance décisive dans la formation du comportement agressif d'un enfant. La nature des relations émotionnelles, les formes de comportement approuvées, l'étendue des limites de ce qui est autorisé, les réactions typiques à certaines actions et actions - tels sont les paramètres qui doivent être clarifiés dans le processus de travail avec un enfant agressif. Si ses parents se comportent de manière agressive (verbalement ou physiquement), utilisent des châtiments corporels ou n'interfèrent pas avec les manifestations d'agression chez un enfant, ces manifestations seront très probablement omniprésentes en lui et deviendront un trait de caractère permanent.

L'agressivité peut être conditionnée physiquement et psychologiquement ;

1) les réactions agressives sont typiques des jeunes et jeunes enfants (chez les nourrissons en réaction à un inconfort physique, chez les jeunes enfants en raison des fonctions non formées de maîtrise de soi et d'arbitraire, en raison de l'ignorance des règles et normes morales);

2) l'agressivité ne peut être perçue sans ambiguïté négativement, car elle joue aussi une fonction protectrice : la fonction d'auto-préservation, à la fois physique et émotionnelle.

L'une des raisons de la manifestation de réactions agressives peut être le mécontentement interne de l'enfant quant à son statut dans le groupe de pairs, surtout s'il a un désir inhérent de leadership. Pour les enfants, le statut est déterminé par un certain nombre de facteurs :

1. Attractivité externe, précision, haut niveau de développement des compétences en matière d'hygiène, propreté.

2. Possession de jouets beaux et populaires, volonté de les partager.

3. Compétences organisationnelles.

4. Étendue des horizons.

5. Évaluation positive d'un adulte.

Si les pairs, pour une raison ou une autre, ne reconnaissent pas l'enfant, et pire encore, le rejettent, alors l'agressivité, stimulée par le ressentiment, l'atteinte à l'orgueil, sera dirigée contre l'agresseur, celui ou ceux que l'enfant considère comme la cause de son sort. Cette situation peut être aggravée en collant l'étiquette "méchant, combattant" de la part d'un adulte.

Une autre cause de comportement agressif chez les enfants d'âge préscolaire peut être un sentiment d'anxiété et de peur d'être attaqué. Il est stimulé par le fait que l'enfant, très probablement, a été soumis à plusieurs reprises à des châtiments corporels, des humiliations, des insultes. Dans ce cas, tout d'abord, il est nécessaire de parler avec les parents, de leur expliquer les causes et les conséquences possibles d'un tel comportement. Dans les cas extrêmes, en prenant soin du bien-être de l'enfant, vous pouvez, avec l'administration, vous adresser aux autorités de protection de l'enfance avec une plainte concernant les actions des parents.

Parfois, l'agressivité est un moyen d'attirer l'attention des autres, la raison en est un besoin insatisfait de communication et d'amour.

L'agressivité peut également agir comme une forme de protestation contre la restriction de certains désirs et besoins naturels de l'enfant, par exemple, le besoin de mouvement, une activité vigoureuse. Les enseignants qui ne veulent pas tenir compte du besoin naturel de mouvement de l'enfant ne savent pas que les enfants d'âge préscolaire ne peuvent pas faire une chose pendant longtemps, que l'activité leur est physiologiquement inhérente. Ils essaient artificiellement et complètement contre nature d'éteindre l'activité des enfants, de les forcer à s'asseoir et à se tenir debout contre leur volonté. De telles actions d'un adulte ressemblent à la torsion d'un ressort: plus vous appuyez dessus, plus la vitesse de son retour à son état antérieur est grande. Ils provoquent souvent des agressions, sinon directes, du moins indirectes : dégradations et déchirures de livres, bris de jouets, c'est-à-dire l'enfant, à sa manière, "agit" sur des objets inoffensifs pour la myopie et l'analphabétisme d'un adulte.

Quelles que soient les raisons du comportement agressif de l'enfant, il existe une stratégie générale des autres par rapport à lui.

1. Si possible, réprimez les impulsions agressives de l'enfant juste avant qu'elles n'apparaissent, arrêtez la main levée pour frapper et criez à l'enfant.

2. Montrer à l'enfant l'inacceptabilité des comportements agressifs, physiques ou verbaux envers les objets inanimés, et plus encore envers les personnes. La mise en œuvre d'un tel comportement, la démonstration de son désavantage pour l'enfant, dans certains cas, est assez efficace.

3. Établir une interdiction claire des comportements agressifs, le rappeler systématiquement.

4. Offrir aux enfants des modes d'interaction alternatifs basés sur le développement de l'empathie et de l'empathie en eux.

5. Enseigner des façons d'exprimer la colère comme une émotion humaine naturelle.

Les tâches du travail psycho-correctionnel avec des enfants agressifs peuvent être :

1. Développement de la capacité à comprendre l'état d'une autre personne.

2. Développement de la capacité à exprimer ses émotions sous une forme socialement acceptable.

3. Apprentissage de l'autorelaxation.

4. Apprendre à soulager le stress.

5. Développement des compétences en communication.

6. Formation d'une auto-perception positive basée sur les réalisations personnelles.

Il est important que les enfants donnent libre cours à leur agressivité. Vous pouvez leur proposer :

Combattez avec un oreiller;

Utilisez des exercices de force physique;

déchirer le papier;

Dessine quelqu'un que tu veux battre et fais quelque chose avec ce dessin ;

Utilisez "Scream Pouch" ;

Battez la table avec un marteau gonflable, etc.

Ovcharova R.V. propose d'utiliser pour corriger le comportement agressif des enfants :

Cours de psychiatrie ;

Etudes et jeux pour le développement des habiletés de régulation du comportement en équipe;

Etudes et jeux d'orientation relaxation ;

Jeux et exercices pour développer la conscience des enfants des traits de caractère négatifs ;

Jeux et exercices pour le développement d'un modèle de comportement positif.

Dans le travail avec des enfants d'âge préscolaire, et en particulier avec des enfants agressifs, l'utilisation d'éléments d'isothérapie montre une grande efficacité. Les enfants aiment jouer avec de l'eau et de l'argile. Avec eux, vous devez utiliser différentes manières de dessiner: doigts, paume, pieds.

Afin de corriger le comportement agressif, des performances peuvent être organisées pour les enfants dans lesquelles les enfants agressifs problématiques doivent se voir attribuer des rôles avec une caractéristique de force positive (héros, chevaliers).

Vous pouvez utiliser des jeux de plein air dans votre travail qui aident à neutraliser l'agressivité, à soulager les tensions accumulées et à enseigner des moyens de communication efficaces.

Le développement du contrôle de ses propres actions impulsives est facilité par la gymnastique des doigts.

Les adultes qui entourent un enfant agressif doivent se rappeler que leur peur des attaques contribue à accroître l'agressivité. L'étiquetage y contribue aussi : « Oh, puisque je suis si mauvais, je vais vous montrer ! Souvent, les adultes prêtent attention aux actions négatives des enfants et tiennent un bon comportement pour acquis. Il est important que les enfants créent des « situations de réussite » qui développent leur estime de soi positive et leur confiance en soi.

Après une certaine période de travail individuel, un enfant agressif doit être inclus dans un collectif afin que l'enfant reçoive des commentaires positifs et puisse apprendre à interagir sans conflit avec les autres.

L'agression qui se produit en cas de menace provenant de facteurs externes est une réaction normale. Si un comportement agressif devient un trait de personnalité d'une personne de tout âge, il doit être corrigé (traitement).

Manifestations de comportements agressifs

Les enfants d'âges différents ont différentes manifestations d'agressivité. Les enfants d'âge préscolaire et primaire peuvent présenter de tels signes d'agressivité:

• querelles et disputes fréquentes avec des amis, des camarades de classe, des parents, des enseignants, etc.
• perte de maîtrise de soi
• provoquer intentionnellement de la colère ou d'autres émotions négatives chez une autre personne
• refus de faire ce qu'un parent, un enseignant ou un autre être cher demande
• souvent en colère, jaloux des autres, montrant de la colère
• blâment souvent les autres s'ils ont eux-mêmes fait une erreur ou échoué
• éliminer la colère en cas de mauvaise humeur sur les objets inanimés et les plantes qui les entourent
• caractérisée par l'irritabilité et la méfiance
• se souvenir longtemps de l'offense, ils peuvent se venger

Les enfants d'âge scolaire moyen et à la puberté peuvent avoir de telles manifestations de comportement agressif:

• initier des combats (parfois en utilisant des objets pour blesser l'adversaire)
• menaces envers les autres (à la fois verbales et physiques)
• atteindre des objectifs à tout prix, même nuire à d'autres personnes
• cruauté envers les animaux et les personnes, manque d'empathie, douleur infligée délibérément de quelque manière que ce soit
• mépris des parents, ignorant leurs demandes, interdits et règles établies
• , ignorant leurs demandes, sautant l'école

Si au moins 50% des signes énumérés ci-dessus sont typiques de votre enfant et que la durée de leur manifestation est d'au moins 6 mois, cela indique que l'agressivité est un trait de caractère. Cette condition doit être corrigée.

Causes externes du comportement agressif

La source d'agression dans les cas fréquents est la famille de l'enfant. Si maman ou papa ou d'autres membres de la famille font preuve d'agressivité, même physique, l'enfant le voit et copie ce comportement. Il assimile l'agressivité à la norme. Les parents affichent souvent des doubles standards. En mots, ils enseignent à l'enfant qu'il n'est pas bon d'offenser les autres, qu'il n'est pas bon de crier, mais eux-mêmes se querellent, crient sur l'enfant et le battent, etc.

L'agressivité chez un enfant peut apparaître en raison de l'influence des pairs. Pour les enfants d'âge préscolaire, le critère de force est un indicateur important. Les garçons ont tendance à montrer et à respecter la force dans l'ensemble, mais dans une large mesure, cela s'applique également aux filles. Si la communauté de votre enfant est habituée à résoudre les problèmes de manière agressive, il y a de fortes chances que votre enfant fasse preuve d'agressivité à l'avenir et en dehors de cette équipe. Il formera certaines attitudes qui dicteront le besoin d'agression dans ses relations avec tout le monde.

La prochaine source importante d'agression est les personnages de jeux informatiques, de films et d'émissions de télévision, de dessins animés et de bandes dessinées. Gardez une trace de ce que votre fils ou votre fille lit, regarde et joue.

Causes internes du comportement agressif

Seuls sont agressifs les enfants qui, pour une raison ou une autre, n'ont pas d'harmonie intérieure. Les enfants très anxieux qui ne s'aiment pas, ont le sentiment que le monde est injuste envers eux et ont une trop faible estime de soi sont sujets à des comportements agressifs. L'agressivité chez ces enfants les aide à attirer l'attention des gens sur eux-mêmes, car un enfant ne peut pas toujours résoudre ses problèmes par lui-même.

Pour aider l'agresseur, vous devez éprouver de la sympathie pour lui, l'aimer. Il faut assimiler l'idée qu'un enfant, quel que soit son âge, est une personne. À cause de ses problèmes, vous devez essayer de comprendre et de respecter son point de vue et sa vision du monde. Si les méthodes d'interaction normales se sont épuisées, cela vaut la peine d'essayer des jeux spéciaux avec des enfants anxieux.

Correction des comportements agressifs chez les enfants

Un aspect de la correction consiste à gérer la colère. L'enfant a besoin qu'on lui dise et qu'on lui montre comment la colère peut et ne peut pas être manifestée. Il peut ne pas comprendre comment les manifestations de sa colère affectent les autres et lui-même. Vous devriez également apprendre au petit agresseur à se maîtriser. Il est nécessaire de considérer avec l'enfant les compétences de maîtrise de soi dans des situations qui suscitent généralement des émotions négatives.

Il est important d'apprendre à l'enfant à travailler avec les sentiments. Il doit apprendre à être conscient de ce qu'il ressent lui-même, et ressentir légèrement ceux qui l'entourent avec qui il interagit. Apprenez à votre enfant à faire preuve d'empathie et à faire confiance à ses proches. En outre, une attention particulière doit être accordée aux compétences de communication du bébé. Il doit être capable d'agir de manière adéquate dans des situations difficiles, de résoudre de manière indépendante les conflits.

Faire face à la colère

Dans notre société, il existe certaines normes qui obligent une personne à retenir ses émotions dans la colère. Mais si une émotion (qu'elle soit positive ou négative) ne trouve pas d'issue pendant longtemps, elle s'accumule à l'intérieur. Et cette bombe explosera quand - une question de temps. Cela peut affecter négativement les autres et également causer de graves problèmes de santé à la personne elle-même, qui a accumulé des émotions en elle-même.

"Dessin animé inamical". Cette technique de jeu permettra à l'enfant de ne pas montrer d'agressivité envers l'agresseur. L'enfant doit être éloigné de celui qui l'offense / le met en colère. Ensuite, placez-le à table et proposez de dessiner une caricature de cette personne. Si l'enfant ne sait pas encore ce qu'est une caricature, en quoi elle diffère d'une photo ou d'un dessin ordinaire, montrez-lui des exemples et parlez-lui des caractéristiques de ce genre. L'enfant n'a pas besoin d'essayer de dessiner la personne qui l'a offensé de manière réaliste. Au contraire, il faut déformer ses traits. Il est nécessaire d'exprimer une personne sur le papier de la façon dont son enfant voit / perçoit ici et maintenant.

Pendant que l'enfant dessine, abstenez-vous de critiquer, ne le corrigez pas. Le jugement est strictement interdit. Montrez au bébé que vous comprenez ce qu'il ressent maintenant (même si vous évaluez différemment la situation de conflit qui s'est produite). Lorsque l'enfant termine la caricature, faites-le signer comme il le souhaite. Après cela, posez-lui une question : « Comment te sens-tu maintenant ? Que voudriez-vous faire de cette "caricature inamicale ? Fais le!"

"Sac de cris". Les enfants souvent dans une crise d'émotion élèvent la voix, crient. Pour cela, ils reçoivent le plus souvent des commentaires de parents et d'autres adultes. Si les émotions du bébé sont très fortes, il serait très mal d'exiger qu'il se retienne. Parce que les psychologues développent des méthodes pour se débarrasser du négatif.

Lorsque l'enfant est en colère, en colère, invitez-le à utiliser la "pochette de colère". Expliquez au bébé : lorsqu'il tient ce sac, il peut crier autant qu'il veut et autant qu'il veut. Ensuite, il devrait mettre le sac de côté et communiquer calmement avec les autres, résoudre le conflit.

Vous pouvez coudre vous-même une "pochette de colère" à partir de n'importe quel tissu. Il doit y avoir des cordes pour "fermer tous les cris" qui le frappent. Vous ne pouvez pas utiliser le sac dans d'autres jeux, son utilisation ne doit être pertinente que pour la pratique décrite.

"Feuille de colère". Donnez à l'enfant un morceau de papier, en disant que c'est une "feuille de colère". Il peut emporter sur lui toute la négativité qu'il ressent maintenant. Vous pouvez piétiner une feuille avec vos pieds, la déchirer, la déchirer avec vos dents, etc. Cela doit être fait jusqu'à ce qu'un sentiment de soulagement s'installe. Après cela, vous devez demander à l'enfant de collecter tous les morceaux dispersés de la feuille et de les jeter. La feuille peut être non seulement rectangulaire. Vous pouvez demander à l'enfant de représenter sa / sa colère / son irritation sur du papier, puis de le découper en forme (ou de ne pas le découper, mais d'utiliser un morceau de papier rectangulaire avec une image imprimée par le bébé).

Oreiller pour donner des coups de pied. Cette technique est pertinente pour la correction des comportements agressifs chez les enfants, qui réagissent principalement par des méthodes physiques, et non verbales. À la maison, un tel bébé devrait avoir un oreiller spécial pour donner des coups de pied. Il doit être petit et de préférence de couleur foncée. Lorsqu'un enfant se sent négatif, ce qu'il ne peut pas gérer rapidement, il peut évacuer ses mauvaises émotions sur cet oreiller. Cette pratique est également pertinente pour contrôler la colère chez les adultes, il est préférable d'utiliser un sac de frappe dans de tels cas.

"Coupe de bois". Cette pratique est particulièrement pertinente si l'enfant est assis depuis longtemps (par exemple, faire ses devoirs). Demandez à votre enfant s'il sait couper correctement le bois. Où mettre la bûche ? Dans quelle posture devez-vous être ? Comment ramasser une hache ? Ensuite, demandez-lui de décrire le processus de la manière la plus réaliste possible. Il est préférable de le faire loin des objets en verre et des miroirs que le bébé peut attraper.

Laissez l'enfant couper sans économiser de force. Conseillez-lui de faire une grande amplitude de swing afin de mieux « couper la bûche ». Avec chaque "coup de hache", vous pouvez émettre un son à l'expiration. Vous pouvez utiliser une sorte de jouet qui remplace la hache (pour qu'elle soit de forme similaire) ou découper une "hache" dans du carton.

Sortir de la colère sur la figure de l'agresseur. À la maison pour cette technique, vous devez avoir de la pâte à modeler. Dans la nature, le matériau sera de l'argile ou du sable humide. Invitez l'enfant à façonner une figure de la personne qui l'a offensé à partir de matière plastique. Ensuite, il peut faire d'elle ce qu'il juge bon, par exemple écraser, piétiner le sol.

Jeux aquatiques actifs. Les émotions négatives chez les enfants et les adultes sont éliminées à l'aide de jeux actifs. Dans la nature, vous pouvez organiser des courses de bateaux en papier. Vous devez les mettre à l'eau et souffler du tube, sans aider le bateau avec vos mains. Il soulage également le stress en jouant au rattrapage des douches des arroseurs ou des bouteilles à bouchons perforés.

Formation à la maîtrise de soi

Les pratiques décrites ci-dessous sont pertinentes.

"Signaux de colère". La version complète du jeu ne doit être utilisée que pour la première fois. Utilisez le raccourci à l'avenir. Demandez à votre enfant de penser à une situation dans laquelle il était tellement en colère qu'il voulait frapper une autre personne ou la blesser d'une autre manière.

Demandez comment la colère s'est manifestée avant le combat ? Si l'enfant ne peut pas le mettre en mots, décrivez comment une personne en colère s'exprime. Ses poings se serrent, son visage devient rouge à cause de l'afflux de sang dans les vaisseaux, une sensation de pression apparaît dans sa gorge, la respiration devient difficile, etc. Ce sont des "signaux de colère". Si vous n'y prêtez pas attention, tôt ou tard, la colère trouvera une issue et nous ne pourrons pas nous contrôler à ce moment-là. Si les signaux sont notés par nous à temps, il est possible de contrôler les émotions négatives émergentes.

À l'avenir, lorsque vous remarquerez que l'enfant est en colère, interrogez-le sur les signaux actuellement présents dans le corps. Demandez-lui comment exactement il veut rejeter le négatif, quelles conséquences l'acte aura-t-il ? Alors que l'acte n'a pas encore été commis, et que les signaux de colère ont été perçus, que faire pour éviter de tristes conséquences ? Discutez avec votre enfant de ce qu'il faut faire dans un cas particulier.

La colère sur scène. Ce jeu est également pertinent pour corriger le comportement agressif des enfants. Lorsque votre enfant commence à se sentir en colère, invitez-le à imaginer à quoi ressemblerait sa colère sur une scène de théâtre. Réfléchissez avec lui à l'image d'un acteur qui jouerait le rôle de la colère. Discutez de son apparence, de la conception et de la couleur du costume, de l'intonation, des gestes, de la hauteur et d'autres caractéristiques de la voix, etc. Discutez également du scénario avec l'enfant. Comment M. Wrath commencerait-il à jouer ? Comment la pièce se terminerait-elle ?

Compter jusqu'à dix. Cette pratique convient au contrôle de l'agressivité chez les enfants et les adultes. Dès que l'enfant se sent prêt à commettre une action agressive (même verbale), il doit compter mentalement jusqu'à dix, sans rien faire pour le moment. Considérant, il doit détendre les muscles. Après cela, il peut déjà agir comme bon lui semble.

Il est nécessaire de discuter avec l'enfant de ce qu'il a commencé à ressentir après cela. La décision prise après une respiration apaisante était-elle plus optimale et constructive ? Essayez d'inculquer à votre enfant un type de pensée adulte dans la discussion, avec la responsabilité de ses actes, avec une minimisation de l'impulsivité.

Travailler avec les sentiments

Il existe également un certain nombre de pratiques pour travailler avec les sentiments, dont certaines seront décrites ci-dessous.

"Connaisseurs de sentiments". Invitez votre enfant à participer à un concours de sens. Pour ce faire, vous aurez besoin d'un ballon que vous devrez passer en cercle. D'autres personnes proches peuvent également participer au jeu. Celui qui reçoit le ballon dans ses mains doit prononcer l'émotion qu'il connaît et passer le ballon plus loin en cercle. Les répétitions sont interdites. Si quelqu'un ne pouvait pas nommer une émotion négative ou positive, il perd immédiatement. Vous pouvez penser au prix avant de commencer.

Pour que le bébé ne soit pas offensé en perdant, dites-lui que c'est la première tentative. La deuxième tentative du jeu peut être effectuée après un certain temps. L'enfant apprendra de nouveaux mots et les utilisera.

devinez le sentiment. Le dernier jeu ne montre pas à quel point l'enfant comprend le sens des émotions et des sentiments qu'il a exprimés dans le jeu précédent. Dans cette pratique, il y a le rôle du pilote et du joueur ou de plusieurs joueurs. Celui qui conduit pense à une certaine sensation et se souvient de la situation où il l'a ressentie (ou invente une intrigue dans laquelle le héros ressent exactement cette émotion).

Le conducteur raconte l'histoire au joueur ou aux joueurs sans nommer l'émotion. La fin de l'histoire devrait ressembler à ceci : "Et puis j'ai ressenti... (il a ressenti...". Les joueurs doivent deviner l'émotion/le sentiment du héros de l'histoire. Les histoires doivent être courtes, juste quelques phrases. Il peut être difficile pour un enfant d'être un leader, alors un adulte doit commencer, il raconte son histoire, puis l'enfant prend le rôle du conducteur.

"Terre des sentiments". Lorsque l'enfant a appris les émotions et les sensations qu'elles provoquent, vous pouvez commencer cette pratique. Demandez à nouveau à l'enfant quels sont les sentiments d'une personne qu'il connaît. Écrivez les noms des émotions sur différents morceaux de papier. Invitez ensuite l'enfant à imaginer ces émotions comme des personnages distincts vivant dans le « monde intérieur ». Sur une feuille de papier, il doit faire un portrait de l'émotion. Observez comment l'enfant imagine telle ou telle émotion.

"Sentiments sur scène". Cette pratique est similaire à la pratique Stage Anger décrite ci-dessus. Mais les héros ici sont les émotions et les sentiments. Il est recommandé de répéter ce jeu plusieurs fois par semaine. Utilisez cette pratique lorsque vous remarquez une émotion chez votre enfant, y compris une émotion positive. Vous pouvez poser une question à l'enfant, à quoi ressemblerait la danse de tel ou tel personnage, laissez l'enfant décrire les mouvements.

Histoires de photos. Cette pratique est importante pour le développement émotionnel de votre fils ou de votre fille. Grâce à elle, il apprendra à comprendre ce que vivent les autres. Pour ce jeu d'entraînement, vous devez prendre une photo de personnes qui expriment une certaine émotion avec des expressions faciales et une posture. Il peut s'agir de photos trouvées sur Internet, imprimées sur une imprimante couleur ou de coupures de presse.

Montrez les photos de votre enfant une par une et demandez-lui de vous dire exactement comment la personne qui y est représentée se sent. Demandez pourquoi il a nommé cette émotion particulière. Laissez-le décrire les manifestations extérieures de cette émotion, qu'il a trouvées chez la personne sur la photo. Vous pouvez inviter l'enfant à proposer quels événements de la vie de ce personnage pourraient provoquer de telles émotions (ce qui lui est arrivé au moment où il a été photographié).

Compétences constructives en communication

Les méthodes de correction des comportements agressifs de ce groupe seront faciles à mettre en œuvre s'il y a plusieurs enfants dans la famille. Nous décrirons ci-dessous des pratiques faciles à mettre en place ensemble (enfant + maman ou papa), sans recourir à la participation des autres membres de la famille. Mais d'autres personnes peuvent y participer, ce n'est pas interdit.

Dictionnaire des mots gentils. Chez les enfants agresseurs, le vocabulaire n'est souvent pas caractérisé par la richesse. Par conséquent, les expressions grossières deviennent une habitude : ils apprennent quelques phrases et les appliquent constamment. Il est nécessaire d'avoir un dictionnaire spécial avec le bébé, dans lequel les mots qui caractérisent une personne sont entrés. Ils peuvent concerner à la fois son apparence et le monde intérieur. Ces mots doivent être positifs, c'est-à-dire qu'ils doivent être soit gentils, soit neutres. La grossièreté et les expressions obscènes ne peuvent pas être saisies dans le dictionnaire.

Par exemple, les mots suivants peuvent être écrits sur la lettre K : belle, coquette, cultivée, douce, sociable, sociable. Dans le dictionnaire, la lettre K ne doit pas contenir de caractéristiques négatives (conflit, traître, arrogant, etc.). Les mots enregistrés doivent être périodiquement "rafraîchis" en mémoire afin qu'ils entrent dans le vocabulaire du bébé. Il est utile de discuter systématiquement avec l'enfant des héros de fiction ou de dessins animés (leurs personnages). Essayez de trouver quelque chose de bien dans les caractères négatifs.

Aveugle et guide. Ce jeu aide à renforcer la confiance de l'enfant. C'est cette compétence qui fait souvent défaut aux agresseurs. L'un des joueurs doit avoir les yeux bandés, le second lui sert de guide. Le guide doit conduire les "aveugles" de l'autre côté de la route. Pas besoin de sortir sur une autoroute très fréquentée. Il est nécessaire de disposer les objets dans la pièce (meubles, jouets) de manière à ce qu'il soit impossible de se promener librement d'un mur à l'autre les yeux bandés. D'autres enfants peuvent également jouer le rôle d'obstacles si la technique n'est pas pratiquée ensemble, mais avec un grand nombre de participants.

L'accompagnateur doit s'assurer que le "store" ne heurte pas et ne s'accroche pas aux obstacles de la "route". Lorsque vous atteignez l'extrémité opposée de la pièce, parlez au bébé de la facilité avec laquelle il a pu rester les yeux fermés, de la confiance qu'il a eue envers le guide, de ce qu'il a ressenti en chemin. l'enfant dans la prochaine étape du jeu devrait devenir un guide afin d'apprendre à prendre soin d'une autre personne.

En passant à travers les obstacles, vous pouvez conduire silencieusement «l'aveugle», en levant les jambes pour enjamber les objets. Vous pouvez également parler de la façon de contourner un obstacle qui s'élève plus loin sur le chemin. Les deux méthodes peuvent être utilisées en combinaison.

Comprendre sans mots. Les adultes savent à quel point c'est ennuyeux quand quelqu'un ne comprend pas nos idées et nos désirs. Les adultes savent également que leurs pensées doivent être correctement exprimées pour que l'autre personne les comprenne. Et les enfants ne comprennent pas la plupart du temps. L'incompréhension offense souvent l'enfant, il n'évalue pas la situation comme une situation dans laquelle il a lui-même transmis de manière incorrecte des informations à la personne.

Le leader de cette pratique propose un mot (répondant à la question « qui ? » ou « quoi ? »), puis décrit la signification de ce mot avec des gestes, des expressions faciales et des mouvements. Mais vous ne pouvez pas donner d'indices avec des mots, vous devez vous taire. Le conducteur peut montrer la situation dans laquelle l'objet prévu est utilisé. Ou, avec son corps, il peut essayer de transmettre la forme de l'objet visé. Pointer des objets, s'il y en a à proximité, est impossible.

Les joueurs doivent comprendre ce que fait le pilote. Toutes les options doivent être prononcées à haute voix. Si les suppositions sont fausses, le conducteur secoue la tête d'un côté à l'autre comme pour dire "non". Si la réponse est correcte, le devineur devient le conducteur.

Il existe d'autres pratiques pour corriger le comportement agressif des enfants et des adultes qui ne peuvent pas être décrites dans un seul document. Si vous ne parvenez pas à résoudre un problème de comportement de votre enfant, vous devez vous inscrire à une consultation en face à face avec un psychologue pour enfants. Ce n'est pas quelque chose qui sort de l'ordinaire. Certains enfants ont besoin d'une approche spéciale de la part de quelqu'un qui sait tout sur l'agressivité des enfants.

En naissant, l'enfant n'a que deux façons de réagir - c'est le plaisir et le déplaisir.
Quand un enfant est plein, rien ne lui fait mal, les couches sont sèches - alors il éprouve des émotions positives, qui se manifestent sous la forme d'un sourire, d'un roucoulement satisfait, d'un sommeil calme et serein.
Si l'enfant ressent une gêne pour une raison quelconque, il montre son mécontentement en pleurant, en criant, en donnant des coups de pied. Avec l'âge, l'enfant commence à montrer ses réactions de protestation sous la forme d'actions destructrices visant d'autres personnes (délinquants) ou des choses qui leur sont précieuses.

L'agression est inhérente à chaque personne à un degré ou à un autre, car il s'agit d'un comportement instinctif dont le but principal est l'autodéfense et la survie dans le monde. Mais l'homme, à la différence des animaux, apprend avec l'âge à transformer ses instincts agressifs naturels en réponses socialement acceptables, c'est-à-dire les gens normaux socialisent l'agressivité.

Les personnes qui n'ont pas appris à contrôler leurs pulsions agressives éprouvent des difficultés à communiquer avec les gens. Dans les cas les plus graves, lorsque le comportement agressif devient illégal, ces personnes sont soumises à des sanctions pénales et isolées de la société dans des endroits moins éloignés.
Ici, il est important de souligner que les adultes ne doivent en aucun cas supprimer l'agression chez leurs enfants, car l'agression est un sentiment nécessaire et naturel pour une personne. L'interdiction ou la suppression forcée des pulsions agressives de l'enfant peut très souvent conduire à l'auto-agression (c'est-à-dire qu'on se fera du mal) ou aller dans un trouble psychosomatique.

Il est important que les parents apprennent à l'enfant à ne pas réprimer, mais à contrôler son agressivité; de défendre leurs droits et intérêts, ainsi que de se protéger d'une manière socialement acceptable, sans porter atteinte aux intérêts d'autrui et sans leur nuire. Pour ce faire, il faut tout d'abord s'attaquer aux principales causes des comportements agressifs.

Il existe trois principales sources de comportement destructeur :

De nombreux facteurs influencent la formation des attitudes envers le monde.

Que faire de l'agressivité ?

En naissant, l'enfant n'a que deux façons de réagir - c'est le plaisir et le déplaisir.

Quand un enfant est plein, rien ne lui fait mal, les couches sont sèches - alors il éprouve des émotions positives, qui se manifestent sous la forme d'un sourire, d'un roucoulement satisfait, d'un sommeil calme et serein.

Si l'enfant ressent une gêne pour une raison quelconque, il montre son mécontentement en pleurant, en criant, en donnant des coups de pied. Avec l'âge, l'enfant commence à montrer ses réactions de protestation sous la forme d'actions destructrices visant d'autres personnes (délinquants) ou des choses qui leur sont précieuses.

L'agression est inhérente à chaque personne à un degré ou à un autre, car il s'agit d'un comportement instinctif dont le but principal est l'autodéfense et la survie dans le monde. Mais l'homme, à la différence des animaux, apprend avec l'âge à transformer ses instincts agressifs naturels en réponses socialement acceptables, c'est-à-dire les gens normaux socialisent l'agressivité.

Les personnes qui n'ont pas appris à contrôler leurs pulsions agressives éprouvent des difficultés à communiquer avec les gens. Dans les cas les plus graves, lorsque le comportement agressif devient illégal, ces personnes sont soumises à des sanctions pénales et isolées de la société dans des endroits moins éloignés.

Ici, il est important de souligner que les adultes ne devraient jamais réprimer l'agressivité de leurs enfants, puisque l'agression est un sentiment nécessaire et naturel pour une personne. L'interdiction ou la suppression forcée des pulsions agressives de l'enfant peut très souvent conduire à l'auto-agression (c'est-à-dire qu'on se fera du mal) ou aller dans un trouble psychosomatique.

Il est important que les parents apprennent à l'enfant à ne pas réprimer, mais à contrôler son agressivité; de défendre leurs droits et intérêts, ainsi que de se protéger d'une manière socialement acceptable, sans porter atteinte aux intérêts d'autrui et sans leur nuire. Pour ce faire, il faut tout d'abord s'attaquer aux principales causes des comportements agressifs.

Peut être distingué trois principales sources de comportement destructeur:

1. sentiments craindre, méfiance au monde extérieur, menaçant la sécurité de l'enfant;

2. la collision de l'enfant avec la non-réalisation de ses désirs, interdictions répondre à certains besoins;

3. défendre son identité, son territoire, indépendance et indépendance .

Au cours de la première année de vie, un enfant développe soit un sentiment fondamental de confiance dans le monde et les gens, un sentiment de sécurité, soit de la méfiance, de la peur et de l'anxiété. De nombreux facteurs influencent la formation des attitudes envers le monde.

Tout d'abord, c'est l'état d'esprit de la mère pendant la grossesse et après l'accouchement. Imaginons un exemple simple: un enfant naît au moment où sa mère vit un drame personnel, s'inquiète pour le sien et, par conséquent, pour son avenir, ressent du désespoir et du désir.

L'enfant, pour qui il n'y a toujours pas de division en moi et non-moi, est rempli des mêmes sentiments, et sa première expérience d'interaction avec les autres lui dit que ce n'est pas si sûr ici, il y a beaucoup de douleur et d'imprévisibilité , n'importe qui peut nuire.

À l'avenir, cela se transforme en méfiance envers tout le monde et tout, pour lui maintenant toute manifestation de l'extérieur peut signifier une attaque. La peur et l'anxiété que l'enfant éprouve lorsqu'il est en contact avec les autres font que tout signal est interprété par lui comme la réalisation de ses pires peurs. Les explosions agressives chez ces enfants semblent très inattendues et incompréhensibles.

De plus, la manifestation d'amour inconditionnel pour leur enfant par les parents, ou son absence, influence la formation des attitudes envers le monde. Si les parents montraient un amour sincère pour leur bébé dans n'importe quelle situation, si l'enfant comprenait que, quoi qu'il arrive, il était aimé, alors il avait un sentiment de confiance envers les autres.

Si l'enfant est convaincu qu'il n'est pas aimé, voire détesté, alors il décide que ça ne peut pas être pire et devient donc capable de tout. Il n'a pas besoin de s'inquiéter de perdre l'objet de l'amour. Pourquoi a-t-il besoin de quelqu'un qui ne l'aime pas ? Il peut s'endurcir, il peut commencer à se venger. De nombreux thrillers sur des maniaques meurtriers sont construits là-dessus, où, fouillant dans son passé, ils découvrent un enfant opprimé, méprisé et humilié.

Les querelles entre adultes ont également un effet traumatisant sur le psychisme des enfants. Quand maman et papa se disputent tous les jours, le bébé a le sentiment d'une catastrophe imminente. Malgré le fait que la famille essaie d'éviter les scandales ouverts et que les querelles se produisent "à huis clos", le petit homme ressent toujours une atmosphère tendue. Et ce n'est pas surprenant, car les adultes qui entourent le bébé sont son monde, un et indivisible, tout comme l'était le ventre douillet de sa mère. Par conséquent, toute situation de conflit est perçue par l'enfant comme une menace pour lui-même.

La deuxième raison de l'agressivité est liée au fait que les adultes sont obligés dans certaines situations d'interdire à l'enfant de se comporter d'une certaine manière, ou au fait que les parents ne sont pas toujours capables ou désireux de satisfaire les désirs sans fin de leurs enfants. Il y a deux choses importantes à garder à l'esprit ici.

Premièrement, ils doivent apprendre à établir correctement les interdictions et, si nécessaire, à appliquer des sanctions.

Et, deuxièmement, il est important de se rappeler que le besoin principal de tout enfant est le besoin de se sentir aimé et apprécié.

Si l'enfant commence à avoir des doutes à ce sujet, il essaiera par tous les moyens de renforcer son sentiment d'inutilité. Par conséquent, les plaintes constantes des enfants pour leur acheter quelque chose sont souvent une provocation de leur part. En même temps, l'enfant interprète immédiatement le refus de ce qu'il veut de telle manière que personne ne l'aime et que personne n'a besoin de lui. En même temps, bien sûr, il est terriblement en colère. Après tout, un enfant aime sincèrement et ne veut pas admettre que son amour n'est pas partagé.

En revanche, la réalisation d'un quelconque caprice de votre enfant ne résout pas non plus le problème, car ses doutes peuvent réapparaître encore et encore, par exemple, lorsqu'il est confronté à une inattention à ses expériences. Pour éviter une telle interaction déformée, il vaut la peine de dire sincèrement à l'enfant que vous l'aimez.

La troisième raison est l'établissement de limites personnelles. Un enfant naît complètement dépendant de ses parents et sa tâche principale tout au long de sa vie est de gagner en indépendance (principalement vis-à-vis de ses parents) et en autosuffisance.

Très souvent, ce processus est très douloureux pour les deux parties et peut avoir de tristes conséquences. Il est important que les parents comprennent que leurs enfants ne sont pas leur propriété privée et qu'ils ne leur appartiennent pas. L'enfant est appelé à devenir un être humain égal et égal. Il y a les périodes les plus importantes où un enfant résout ce problème : ce sont 3 ans, le début de la vie scolaire et l'adolescence.

Au cours de ces périodes, les enfants réagissent particulièrement vivement à leur introduction dans leur vie, ce qui se traduit par des réactions de protestation. Les parents avisés devraient en tenir compte et donner à l'enfant une liberté et une indépendance raisonnables.

Mais en même temps, les enfants ne doivent pas se sentir abandonnés, l'enfant doit sentir que les parents sont toujours prêts, si nécessaire, à apporter soutien et assistance.

Il est également souhaitable que l'enfant ait sa propre chambre (ou au moins un coin). Il doit savoir que ses limites sont respectées et non violées à son insu.

Les principales causes d'agressivité chez les enfants ont été élucidées.

Maintenant, nous devons dire quelques mots sur comment les parents doivent se comporter si leurs enfants montrent un comportement agressif ou pour prévenir un tel comportement indésirable. Quelque chose que nous avons déjà mentionné ci-dessus, lors de la description des raisons.

1. Premièrement, cela demande aux parents de montrer un amour inconditionnel pour l'enfant dans n'importe quelle situation. Des déclarations telles que celles-ci ne devraient pas être autorisées : "Si tu te comportes comme ça... alors maman et papa ne t'aimeront plus !". Vous ne pouvez pas insulter l'enfant, l'appeler par des noms. Il faut manifester son insatisfaction précisément face à une action, un acte, en acceptant la personnalité de l'enfant dans son ensemble.

Si un enfant vous demande de jouer avec lui, faites attention à lui et que vous ne pouvez pas le faire pour le moment, ne renvoyez pas le bébé, surtout ne vous fâchez pas contre lui parce qu'il est ennuyeux. Montrez-lui plutôt que vous comprenez sa demande et expliquez pourquoi vous ne pouvez pas la satisfaire pour le moment : "Voulez-vous que je vous lise un livre ? Bébé, maman t'aime beaucoup, mais je suis si fatigué au travail. en jouer un aujourd'hui."

Et encore un point important - ne payez pas l'enfant avec des jouets coûteux, des cadeaux, etc. Pour lui, votre attention directe est beaucoup plus importante et nécessaire.

2. Les parents, s'ils ne veulent pas que leurs enfants soient des combattants et des intimidateurs, doivent contrôler eux-mêmes leurs propres pulsions agressives. Il faut toujours se rappeler que les enfants apprennent les techniques d'interaction sociale, tout d'abord, en observant le comportement des personnes qui les entourent (principalement leurs parents).

3. Comme déjà mentionné au début du travail, en aucun cas la manifestation d'agression d'un enfant ne doit être supprimée, sinon des impulsions agressives supprimées peuvent nuire gravement à sa santé. Apprenez-lui à exprimer ses sentiments hostiles d'une manière socialement acceptable : en un mot ou en dessin, en modelage ou avec des jouets, ou en actions inoffensives pour les autres, en sport.

Traduire les sentiments d'un enfant de l'action en mots lui permettra de savoir qu'ils peuvent être dits à son sujet, et pas nécessairement immédiatement donnés à l'œil. Aussi, l'enfant maîtrisera peu à peu le langage de ses sentiments et il lui sera plus facile de vous dire qu'il est offensé, bouleversé, en colère, etc., plutôt que d'essayer d'attirer votre attention avec son comportement "terrible".

La seule chose dont on ne peut pas abuser dans ce cas est la confiance qu'un adulte sait mieux ce que vit une petite personne. Un adulte ne peut que deviner, en se basant sur son expérience, sur l'observation de soi, sur l'observation des autres, ce que signifie le comportement de l'enfant. L'enfant doit être un narrateur actif de son monde intérieur, un adulte ne fait que créer une telle opportunité et fournir les moyens.

4. Si l'enfant est méchant, en colère, crie, se jette sur vous avec ses poings - serrez-le dans vos bras, serrez-le contre vous. Peu à peu, il va se calmer, reprendre ses esprits. Avec le temps, il lui faudra de moins en moins de temps pour se calmer.

De plus, ces câlins remplissent plusieurs fonctions importantes : pour un enfant, cela signifie que vous êtes capable de résister à son agression et, par conséquent, son agression peut être contenue et il ne détruira pas ce qu'il aime ; l'enfant apprend progressivement la capacité de contention et peut la rendre interne et ainsi contrôler lui-même son agressivité.

Plus tard, lorsqu'il se sera calmé, vous pourrez lui parler de ses sentiments. Mais en aucun cas vous ne devez lire la morale dans une telle conversation, précisez simplement que vous êtes prêt à l'écouter quand il se sent mal.

5. Respectez la personnalité de votre enfant, tenez compte de son opinion, prenez au sérieux ses sentiments. Donnez à l'enfant suffisamment de liberté et d'indépendance dont il sera responsable. En même temps, montrez-lui qu'en cas de besoin, s'il se pose la question, vous êtes prêt à donner des conseils ou de l'aide. Un enfant devrait avoir son propre territoire, son propre côté de la vie, l'entrée à laquelle les adultes ne sont autorisés qu'avec son consentement.

L'opinion de certains parents selon laquelle "leurs enfants ne devraient avoir aucun secret pour eux" est considérée comme erronée. Il n'est pas permis de fouiller dans ses affaires, de lire des lettres, d'écouter des conversations téléphoniques, d'espionner ! Si un enfant vous fait confiance, vous considère comme un ami et camarade plus âgé, il vous racontera tout lui-même, demandera conseil s'il le juge nécessaire.

6. Montrez à votre enfant l'inefficacité ultime d'un comportement agressif. Expliquez-lui que même si au début il obtient des avantages pour lui-même, par exemple, enlève un jouet qu'il aime à un autre enfant, plus tard, aucun des enfants ne voudra jouer avec lui et il restera dans un splendide isolement. Il est peu probable qu'une telle perspective le séduise. Parlez-nous également des conséquences négatives d'un comportement agressif telles que l'inévitabilité de la punition, le retour du mal, etc.

Si vous voyez votre enfant d'âge préscolaire en frapper un autre, approchez-vous d'abord de la victime. Élevez l'enfant offensé et dites: "Maxim ne voulait pas vous offenser." Ensuite, serrez-le dans vos bras, embrassez-le et escortez-le hors de la pièce.

Ainsi, vous privez votre enfant d'attention en le transférant à un camarade de jeu. Soudain, votre enfant remarque que la fête est terminée et qu'il est laissé seul. Habituellement, il est nécessaire de répéter cela 2-3 fois - et le combattant comprendra que l'agressivité n'est pas dans son intérêt.

7. Il est nécessaire d'établir des règles sociales de comportement sous une forme accessible à l'enfant. Par exemple, « nous ne battons personne et personne ne nous bat ». Pour les enfants âgés de quatre ans et plus, les exigences peuvent être plus détaillées. Vous pouvez dire : « Nous avons une règle chez nous : si vous avez besoin d'un jouet et qu'un autre enfant joue avec et ne vous le donne pas, attendez.

8. N'oubliez pas de féliciter l'enfant pour sa diligence. Lorsque les enfants réagissent de manière appropriée, faites ce que vous pouvez pour renforcer ces efforts. Dites-leur : "J'aime ce que vous avez fait." Les enfants réagissent mieux aux félicitations lorsqu'ils voient que leurs parents sont vraiment satisfaits d'eux.

Ne dites pas "Bon garçon" ou "Bonne fille". Les enfants n'y prêtent souvent pas attention. Il vaut mieux dire : "Tu m'as fait beaucoup de plaisir quand tu as partagé avec ton petit frère au lieu de le combattre. Maintenant je sais que je peux te faire confiance pour t'occuper de lui." De tels éloges sont d'une grande importance pour les enfants. Elle leur donne l'impression qu'ils peuvent faire bonne impression.

9. Il est nécessaire de parler avec un enfant de son acte sans témoins (classe, parents, autres enfants, etc.). Dans une conversation, essayez d'utiliser moins de mots émotionnels (honte, etc.).

10. Il est nécessaire d'exclure les situations qui provoquent le comportement négatif de l'enfant.

11. Dans la lutte contre l'agression, vous pouvez recourir à la thérapie des contes de fées. Lorsqu'un petit enfant commence à montrer des signes d'agressivité, écrivez avec lui une histoire dans laquelle cet enfant sera le personnage principal. À l'aide d'images découpées dans des magazines ou de photographies de l'enfant lui-même, créez des situations dans lesquelles l'enfant se comporte avec dignité et mérite des éloges. Parlez-lui à un moment où l'enfant est calme, pas nerveux. Lorsqu'un enfant a une crise émotionnelle, il n'est pas facile de le calmer.

12. Il est nécessaire de donner à l'enfant la possibilité de se libérer émotionnellement dans le jeu, le sport, etc. Vous pouvez obtenir un "oreiller en colère" spécial pour soulager le stress. Si l'enfant se sent irrité, il peut battre cet oreiller.

En conclusion, nous notons qu'il est important que les parents se souviennent de ce qui suit : l'agressivité n'est pas seulement un comportement destructeur qui nuit aux autres, entraînant des conséquences destructrices et négatives, mais c'est aussi une force énorme qui peut servir de source d'énergie pour plus fins constructives, si vous savez comment gouverner. Et la tâche des parents est d'apprendre à l'enfant à contrôler son agressivité et à l'utiliser à des fins pacifiques.

Comme mentionné ci-dessus, l'âge d'aller à l'école primaire est associé à des changements psychologiques importants. L'un des plus importants de ces changements est la transition vers un comportement conscient et volontaire. Un enfant de cet âge apprend à se fixer des objectifs dans ses activités et à les suivre, apprend à gérer ses émotions et à prendre des décisions de manière autonome. L'émergence de nouveaux comportements est directement liée à l'école, c'est-à-dire aux activités d'apprentissage qui deviennent obligatoires en milieu scolaire. En même temps, le simple fait d'entrer dans une école n'assure pas l'émergence de ces qualités qui nécessitent une organisation et un développement particuliers.

La capacité d'agir volontairement se développe progressivement, tout au long de l'âge scolaire primaire. Comme toutes les formes supérieures d'activité mentale, le comportement volontaire apparaît d'abord dans l'activité conjointe avec un adulte et ce n'est qu'alors qu'il devient le mode d'action propre de l'enfant. L'adulte donne à l'enfant les moyens d'organiser les comportements nécessaires. Les enseignants et les parents doivent savoir et comprendre que les objectifs des activités des enfants sont fixés par les adultes. Ce sont les adultes qui déterminent ce qu'un enfant peut et ne peut pas faire, à quelles règles obéir, quelles tâches accomplir, etc. On peut donner un tel exemple - l'exécution d'instructions. Les étudiants qui s'engagent volontairement à effectuer la tâche ne font pas toujours face à la tâche, car ils ne comprennent pas son essence et perdent rapidement tout intérêt pour la tâche ou oublient simplement de la terminer.

De telles difficultés peuvent être évitées si certaines règles sont suivies lors de l'attribution de devoirs aux enfants. Premièrement, il est nécessaire que l'enfant, ayant reçu la tâche, la répète immédiatement. Cela aidera l'enfant à se mobiliser et à mieux comprendre le contenu de la tâche. Deuxièmement, invitez l'enfant à planifier ses actions en détail, à déterminer les dates exactes, à décrire la séquence des actions et à répartir le travail par jour.

Les psychologues ont identifié des conditions favorables permettant à un adulte de former chez un enfant la capacité de gérer de manière indépendante son comportement. Tout d'abord, l'enfant a un motif fort et de longue durée. Avant de fixer certains objectifs pour un enfant, il est nécessaire de prendre en compte le contenu des motivations de l'enfant à cet âge. Les motifs qui peuvent donner aux actions de l'enfant un sens personnel, favoriser une meilleure réalisation des consignes de l'adulte et coïncider avec les besoins de l'enfant, contribuent à l'atteinte des objectifs fixés. Connaître les besoins et les motivations de l'enfant est important non seulement pour l'organisation efficace des activités, mais également pour pouvoir introduire de nouveaux motifs. Par exemple, au début, l'enfant fait ses devoirs pour avoir l'occasion de jouer avec des amis, puis, après un certain temps, il fait les tâches sans contrainte, car il aime avoir de bonnes notes.

Deuxièmement, l'introduction d'un objectif restrictif. Un exemple ici est l'expérience de L.S. Slavina, dans laquelle les élèves de la 1re à la 4e année se voyaient proposer un travail monotone et sans intérêt. Lors de l'achèvement des tâches de l'expérimentateur, les enfants l'ont perçu comme nécessaire et important, mais après un certain temps, les enfants ont refusé de poursuivre le travail.

La raison dans ce cas était la saturation mentale. Lorsque l'enfant a refusé de poursuivre la tâche, l'expérimentateur a fixé un objectif spécifique à l'enfant, ce qui a changé de manière décisive le comportement de l'enfant: il a commencé à achever joyeusement le bâtiment à un rythme plus rapide et a largement dépassé la quantité de travail précédemment effectuée. Ainsi, l'introduction d'un objectif restrictif lors de l'exécution d'une tâche peu attrayante pour l'enfant devient d'une grande importance. Cela vous permet de suivre les instructions d'un adulte, ce qui est extrêmement important pour un enfant de cet âge, et en même temps d'arrêter une activité inintéressante. L'objectif a la plus grande influence au tout début, c'est-à-dire avant le début de la tâche. Par conséquent, l'objectif pour l'enfant doit être fixé à l'avance et aussi clairement que possible.

L'intérêt de l'adulte, son approbation des actions de l'enfant et sa participation active à la maîtrise des compétences et capacités nécessaires sont également obligatoires.

Un grand objectif, même s'il est initialement perçu positivement par l'enfant, doit être spécifié et divisé en petits sous-objectifs, de sorte que la réalisation de l'objectif deviendra plus réelle et accessible. Il en va de même pour l'organisation de formes complexes de comportement. De plus, des objectifs spécifiques doivent être fixés immédiatement avant qu'ils ne soient atteints. Par exemple, fixer un objectif avant la leçon, ce qui sera plus efficace que de faire des remarques pendant la leçon, alors que l'enfant se comporte déjà de manière agressive.

Vous devez d'abord vous fixer un objectif pour une courte période, et au fur et à mesure que vous maîtrisez une nouvelle forme de comportement, augmentez la durée. En outre, un suivi constant de la mise en œuvre des objectifs visés est nécessaire. Dans ce cas, il est recommandé de tenir un journal spécial dans lequel l'enfant pourrait se fixer des objectifs et consigner une évaluation de sa réussite.

Parallèlement à tout ce qui précède, les moyens externes sont une condition importante pour la maîtrise réussie du comportement. De tels outils aident l'enfant à contrôler ses actions, ils sont nécessaires pour la clarté et aident également à ne pas être distrait des tâches.

Dans une expérience, la technique suivante a été utilisée : l'expérimentateur a convenu avec l'enfant qu'il l'aiderait à faire ses devoirs sans distractions. Pour cela, l'expérimentateur a utilisé un chronomètre, et pour que l'enfant puisse le voir. Cette méthode a permis de réduire drastiquement la fréquence des distractions et leur durée. En règle générale, l'enfant, 5 secondes après avoir allumé le chronomètre, a poursuivi le travail interrompu. Ainsi, l'utilisation d'un chronomètre a permis de réaliser un travail quotidien régulier et répétitif sans distractions.

Il est important de noter que l'utilisation de rappels verbaux n'a pas donné de tels résultats.

Un sablier peut être considéré comme un autre moyen externe qui contribue à l'accomplissement de la tâche du démon des distractions. Ils montrent visuellement le passage du temps et aident l'enfant à réguler le rythme de ses activités.

De tout ce qui précède, nous pouvons tirer des conclusions.

Sous certaines conditions, les enfants en âge d'aller à l'école primaire sont capables d'apprendre à organiser leur comportement en fonction d'objectifs donnés et de leurs propres intentions. Un rôle important dans le développement du comportement volontaire est la participation d'un adulte. L'adulte oriente les efforts de l'enfant, en révèle le sens et se donne les moyens de la maîtrise. Ainsi, l'enfant apprend à se fixer des objectifs dans ses activités et à les suivre, apprend à gérer ses émotions et à prendre des décisions de manière autonome.

En psychologie, diverses méthodes sont utilisées pour aider à corriger les troubles émotionnels chez les jeunes étudiants. Ces méthodes peuvent être conditionnellement divisées en groupe et individuel, mais cette division ne reflète pas l'objectif principal des influences psycho-correctionnelles, mais reflète uniquement la forme de conduite des cours correctionnels.

Il existe deux approches de la correction du développement mental de l'enfant dans la psychologie mondiale. La première approche est appelée psychodynamique. La tâche principale de la psycho-correction dans le cadre de cette approche est de créer des conditions qui suppriment les barrières sociales externes à la résolution des contradictions internes. Les jeux et l'art contribuent à la résolution réussie de ces contradictions. thérapie, ainsi que la psychanalyse et la psychocorrection familiale. La deuxième approche est comportementale.

La thérapie comportementale est considérée comme la méthode principale et la plus efficace de correction psychologique dans la pratique mondiale. La thérapie comportementale est la plus efficace dans le travail avec les enfants, car elle permet de contrôler l'environnement social de l'enfant et d'influencer les mécanismes du comportement inadapté. Les principaux avantages de cette approche sont son caractère pratique, l'accent mis sur les changements de comportement et la clarté du concept.

Les cours correctifs dans le cadre de la deuxième approche aident à apprendre de nouvelles réactions, à former des formes de comportement adaptatives. Les réactions assimilées sont consolidées par différentes formations comportementales et formations psycho-régulatrices.

La correction psychologique du comportement chez les jeunes élèves est un système organisé d'influences psychologiques visant à soulager l'inconfort, à augmenter l'activité et l'indépendance, à éliminer les réactions personnelles secondaires causées par des troubles émotionnels, tels que l'agressivité, l'excitabilité, l'anxiété et à consolider les formes adaptatives de comportement.

Les méthodes de correction dépendent directement du niveau d'éducation, du niveau de développement mental et intellectuel, du mode de vie de l'enfant et de son environnement.

En définitive, les méthodes de correction sont toujours associées aux méthodes d'éducation. Par exemple, des méthodes telles que la persuasion, l'encouragement et la punition sont à la fois psycho-correctives et éducatives.

Ces dernières années, une direction de correction telle que l'organisation d'activités pour enfants en fonction de leurs intérêts s'est généralisée.

La pédagogie a toujours défendu l'idée de la relation entre les méthodes d'éducation et de correction. COMME. Makarenko a condamné la pratique des "moyens solitaires", c'est-à-dire l'application isolée d'une seule méthode. Ensemble, les méthodes de psycho-correction sont conçues pour encourager l'enfant à prendre des mesures actives visant à combattre les mauvaises habitudes et les qualités négatives.

Actuellement, il existe de nombreuses techniques et orientations dans le travail correctif avec les troubles du comportement. Le système de mesures correctives comprend des mesures psycho-hygiéniques, médicales et pédagogiques, correctives, générales de santé, ainsi que la psychopharmacologie et la psychothérapie. Cela prend en compte les caractéristiques médicales et biologiques individuelles, la nature de la pathologie mentale, le niveau d'adaptation sociale, la structure et la forme du comportement agressif, le rapport des facteurs biologiques et socio-psychologiques.

Une correction réussie des troubles du comportement est possible grâce au travail coordonné de plusieurs spécialistes, à la compréhension et à la participation des parents de l'enfant. La correction du comportement doit tenir compte du caractère unique et de l'originalité de l'enfant, elle doit être basée sur une approche individuelle. Une approche individuelle consiste à identifier la cause des manifestations destructrices dans ce cas particulier et à choisir les méthodes de correction appropriées.

L'aide individuelle à un enfant en classe est une activité spéciale. Réalisé directement en interaction avec l'enfant ou indirectement, à travers la famille et la classe, visant à aider à résoudre les problèmes de socialisation liés à l'âge et les problèmes individuels.

Une autre forme de correction des troubles du comportement est également efficace - le groupe. Nous considérons les avantages de cette direction. Tout d'abord, la possibilité d'interaction entre les participants, le développement des compétences nécessaires et des comportements constructifs.

Les origines de cette direction sont les idées de Carl Rogers et son principe du "ici et maintenant", grâce auquel l'enfant peut analyser son comportement, se mettre à la place d'un autre. Dans le groupe, l'attention est portée sur l'expérience directe et l'implication dans celle-ci, à travers les principes de partenariat et d'égalité des membres du groupe.

Parlant de la correction du comportement agressif, on distingue les manières spécifiques et non spécifiques d'interagir avec un enfant.

Le groupe de méthodes spécifiques comprend un entraînement à la relaxation et des exercices de jeu.

L'entraînement à la relaxation peut être utilisé aussi bien en classe que pendant les cours de rattrapage. Cette méthode implique un "voyage" dans l'imagination et est utilisée pour réduire les conditions préalables aux actes agressifs, telles que la tension interne et l'hyperactivité.

Ce groupe comprend également des exercices de jeu. Cette méthode consiste à rejouer l'action étudiée de manière ludique afin de la consolider. Avec l'aide de cette méthode d'apprentissage, les enfants développent les compétences d'utilisation pratique des connaissances acquises.

Le groupe des méthodes non spécifiques comprend les "règles d'or" de la pédagogie.

La première règle est de ne pas fixer l'attention sur un comportement indésirable et de ne pas se fâcher soi-même contre l'enfant. L'interdiction et l'élévation de la voix ne feront qu'accroître les pulsions agressives, tandis que la surprise, l'égarement et la déception ne forment que des prémices contraignantes, mais ne résolvent pas le problème.

La deuxième règle est de réagir et de répondre aux changements positifs de comportement, même les plus minimes, car l'enfant veut se sentir compris, accepté et apprécié.

Ces modes d'interaction conviennent à tous les enfants.

Comment se comporter avec un enfant agressif en âge d'aller à l'école primaire afin de réduire le niveau de son agressivité ?

Dans certains cas, lorsque l'agressivité se manifeste, l'intervention d'urgence d'un adulte est nécessaire. Une telle intervention vise à réduire ou à éviter les manifestations agressives dans les situations de conflit et de tension. En même temps, un comportement agressif n'est souvent qu'un moyen d'attirer l'attention sur vous-même. Dans ce cas, un comportement agressif est adéquat et inoffensif et ne nécessite pas d'intervention extérieure. Si un enfant en âge d'aller à l'école primaire manifeste de la colère dans des limites acceptables et pour des raisons objectives, il est nécessaire d'écouter attentivement l'enfant, puis de porter son attention sur autre chose.

Dans les manifestations agressives, il est nécessaire d'utiliser la technique de description objective du comportement. Cette technique permet de tracer une ligne claire entre une personne et un acte. Une fois que l'enfant s'est calmé, vous pouvez discuter avec lui de son inconduite et des raisons pour lesquelles l'enfant a envisagé de faire cela et pas autrement. En même temps, il est conseillé de décrire comment il s'est comporté, quelles paroles il a dites, quelles actions il a accomplies, sans donner une évaluation de ses actions. Si des remarques critiques sont faites, accompagnées d'émotions fortes, cela provoquera une protestation de la part de l'enfant et l'éloignera de la résolution du problème. Lors de l'analyse du comportement, il est important de ne discuter que de faits spécifiques, c'est-à-dire de ce qui s'est passé «ici et maintenant», et de ne pas rappeler les erreurs et les méfaits passés de l'enfant. Sinon, le ressentiment surgira de la part de l'enfant et il ne pourra pas évaluer son comportement de manière critique. Au lieu de «lire la morale», il est nécessaire de démontrer de manière convaincante à l'enfant que l'agression non constructive lui nuit le plus et de montrer les conséquences négatives d'un tel comportement. L'étape suivante consiste à montrer à l'enfant des manières constructives possibles de se comporter dans une situation de conflit.

Il n'est pas nécessaire d'analyser le comportement au moment du comportement agressif, cela vaut la peine d'attendre que l'enfant se calme, mais en même temps, la discussion doit avoir lieu le plus tôt possible et ne pas être reportée à plus tard. Il est préférable de mener une discussion en privé, sans témoins. La condamnation publique et l'évaluation négative sont la pire chose pour un enfant en âge d'aller à l'école primaire. De plus, une mauvaise réputation et une étiquette négative peuvent entraîner d'autres comportements agressifs.

En donnant une rétroaction au comportement agressif d'un élève plus jeune, un adulte doit faire preuve d'intérêt, de bonne volonté et de fermeté. Pendant la conversation, vous devez rester calme et objectif. Il est nécessaire d'expliquer clairement à l'enfant que ses parents l'aiment, mais contre la façon dont il se comporte.

Lorsqu'il interagit avec un enfant agressif, la tâche principale d'un adulte est de réduire la tension de la situation. Les actions incorrectes d'un adulte, comme élever la voix ou adopter des postures agressives, ne font qu'augmenter la tension et l'agressivité chez un enfant. L'éventuel effet négatif d'une telle réaction de la part d'un adulte peut être bien plus nocif que le comportement agressif d'un enfant.

Il est important de contrôler soigneusement vos émotions négatives lorsque vous interagissez avec un enfant agressif. Lorsqu'un enfant manifeste un comportement agressif, un adulte développe de la colère, de l'irritation, de l'indignation, de l'impuissance et d'autres émotions négatives fortes. Dans ce cas, il est nécessaire de reconnaître que de telles expériences négatives sont naturelles et normales, pour comprendre leur nature et leur force.

En gérant ses émotions négatives, un adulte ne renforce pas le comportement agressif de l'enfant, mais entretient une bonne relation avec lui et démontre un comportement positif.

Avec un comportement agressif, les deux parties perdent leur sang-froid et la question se pose - de résoudre pacifiquement la situation ou de se battre pour leur pouvoir. Un adulte doit se comporter de manière constructive et non agressive, une telle condition pour éduquer «l'agressivité contrôlée» chez un élève plus jeune. La réponse d'un adulte au comportement agressif d'un enfant doit être pacifique. Les enfants adoptent rapidement des comportements non agressifs, à condition que l'adulte soit sincère et que ses propos correspondent à des réactions non verbales.

La technique d'écoute non réflexive est une technique visant à réduire la tension dans une situation conflictuelle.

L'écoute non réflexive est une écoute sans analyse et n'implique qu'un aperçu silencieux et attentif de l'essence du monologue de l'orateur. Ce qui lui donne la possibilité de s'exprimer et permet de faire confiance.

La capacité à garder un silence attentif est la principale composante de l'écoute non réflexive. Le silence est nécessaire. Parce que l'interlocuteur est le moins intéressé maintenant par nos commentaires et qu'il veut être écouté et entendu. Une attention est nécessaire, car sinon la communication se transformera en un nouveau conflit et la communication sera interrompue en raison du ressentiment de la part de l'enfant. Tout ce que vous avez à faire avec l'écoute réflexive, c'est de garder l'interlocuteur prêt à s'exprimer.

Avec l'écoute non réflexive, il est important de donner à l'enfant la possibilité de se calmer, d'inspirer le calme par des moyens non verbaux, de reconnaître les sentiments de l'enfant, de clarifier la situation avec des questions suggestives et d'utiliser l'humour.

Dans son travail, l'enseignant-psychologue utilise diverses méthodes et formes de travail avec des manifestations agressives.

Nous examinerons plus en détail certaines méthodes d'influence corrective dans le travail d'un enseignant-psychologue.

Logothérapie. Le fondateur de cette méthode est Viktor Frankl. La méthode de thérapie par la parole est une conversation qui vise la verbalisation, c'est-à-dire l'expression verbale d'états émotionnels et la description d'expériences émotionnelles. L'enfant raconte au psychologue ses sentiments, ses pensées et ses désirs. La verbalisation des expériences émotionnelles permet à l'enfant de s'auto-actualiser, car au cours de la conversation, il y a une coïncidence de l'argumentation verbale et de l'état interne.

La reconnaissance de la valeur de la personnalité de l'enfant, la disposition à l'empathie permettent à l'enfant de se révéler, de faire confiance au psychologue et suscitent le respect de l'enfant envers l'adulte.

La psycho-gymnastique est une méthode qui permet de s'exprimer et de communiquer sans l'aide de mots. Le but de cette méthode est la connaissance de soi et le changement personnel. La psychogymnastique est basée sur les méthodes de la psychologue tchèque Yunova.

La psycho-gymnastique est un ensemble d'exercices spéciaux visant au développement et à la correction des sphères cognitives et émotionnelles de l'enfant. Cette méthode appartient au groupe des méthodes non verbales de psychothérapie de groupe.

Dans le cadre de cette méthode, l'interaction est basée sur l'expression motrice, les expressions faciales et la pantomime. L'enfant se rend compte qu'il existe une relation entre les pensées, les sentiments et le comportement et apprend à la gérer.

Le but des exercices est de surmonter les obstacles à la communication, de développer l'empathie, de prendre conscience de ses sentiments et de ses émotions, de développer la capacité d'exprimer ses sentiments et de réduire le stress émotionnel. La combinaison d'expressions faciales, de gestes et de pantomime crée des opportunités favorables pour exprimer et transmettre des sentiments et des émotions sans mots.

La musicothérapie est une méthode de correction psychologique, qui implique l'utilisation d'œuvres et d'instruments musicaux. La musicothérapie est largement utilisée dans le monde pour la prévention et le traitement d'un large éventail de troubles, y compris l'instabilité émotionnelle.

En analysant les bases du travail psycho-correctionnel avec les enfants, nous arrivons à la conclusion que cette méthode est la plus efficace pour travailler avec les enfants d'âge préscolaire.

Les mécanismes psychologiques de l'impact correctionnel de cette méthode sont la catharsis, c'est-à-dire la libération émotionnelle, qui vous permet d'ajuster votre état émotionnel, d'augmenter l'activité sociale et d'apprendre de nouvelles façons d'exprimer vos sentiments et vos émotions.

La musicothérapie est basée sur la sélection de mélodies qui ont un effet positif sur le psychisme et améliorent l'état émotionnel. Cette méthode est utilisée comme un moyen de soulager le stress, d'augmenter le tonus émotionnel, de corriger les déviations dans le développement personnel, l'émancipation, la concentration, d'améliorer l'humeur et l'harmonisation globale de l'état de l'enfant. Par exemple, des compositions rapides et joyeuses égayent et activent l'attention de l'enfant, et les compositions de danse doivent être utilisées comme exercices physiques pour soulager la fatigue dans les classes à forte fatigue mentale et à faible mobilité. Pour les enfants manifestant de l'anxiété et de l'anxiété, éprouvant des peurs et des tensions, une simple écoute de musique calme est réalisée en accompagnement de la tâche.

La musicothérapie oriente l'enseignant à coopérer avec l'enfant et à intégrer divers types d'activités artistiques. Cette méthode de correction psychologique est créative. Grâce à cette qualité de la méthode, elle peut être utilisée non seulement dans les cours de musique, mais aussi dans toutes les autres activités. Les exercices de musicothérapie sont utilisés non seulement pour le développement des capacités musicales et motrices, mais aussi comme moyen de développer les processus cognitifs : attention, volonté, mémoire, imagination et fantaisie en tant qu'entraînement de jeu.

Il existe deux types de musicothérapie : réceptive et active.

La musicothérapie réceptive est une simple perception de la musique sans exercices particuliers.

La musicothérapie active implique des activités actives, telles que la danse ou d'autres exercices accompagnés de musique. Cette forme de musicothérapie est orientée vers la guérison.

Lorsque vous travaillez avec des enfants en âge d'aller à l'école primaire, il est conseillé d'utiliser à la fois des types de musicothérapie réceptive et active.

L'art-thérapie est un moyen simple et efficace de corriger psychologiquement les sphères émotionnelles et comportementales de la personnalité d'un enfant.Cette méthode motive un enfant à travailler, ce qui est très utile, car un enfant, contrairement à un adulte, n'est pas prêt à discuter et à résoudre son problème. des difficultés. Cette méthode permet de captiver et d'intéresser l'enfant, de l'aider à s'ouvrir et à faire confiance au psychologue. Dans le cadre de cette méthode, la discussion des problèmes psychologiques se déroule en arrière-plan. Et l'activité principale est visuelle ou créative. Il s'avère que l'enfant surmonte simultanément ses difficultés psychologiques et apprécie

Cette méthode est basée sur le développement des capacités psychologiques de base - la fonction symbolique de la pensée et de l'imagination et les processus créatifs d'expression de soi.

La psyché de l'enfant est très vulnérable et nécessite une attitude prudente. L'art-thérapie est une méthode particulièrement adaptée aux enfants, car elle permet de travailler même avec les problèmes psychologiques les plus profonds d'un enfant sans blesser le psychisme.

La mention "art. thérapie » a été introduite en 1938 par Adrian Hill. La méthode de l'art-thérapie a été proposée par les psychanalystes dans les années 1930 et sa tâche principale est le développement de l'expression de soi et de la connaissance de soi.

Les enfants aiment être créatifs. En plus des beaux-arts. la thérapie implique la fabrication de masques, la pâte à modeler, l'écriture et de nombreux autres types de créativité.

Tout le monde a un besoin d'expression de soi et de réalisation de soi créative. En créant quelque chose, une personne se sent satisfaite et trouve l'harmonie en elle-même.

Les psychologues dans leurs recherches ont depuis longtemps remarqué que les dessins d'enfants ne sont pas seulement des indicateurs du niveau de développement mental et des caractéristiques de la personnalité individuelle de l'enfant, mais reflètent également la projection de sa personnalité. Le dessin d'un enfant est un moyen d'exprimer les sentiments de l'enfant et ses états émotionnels, contribuant à la connaissance de soi et à la prise de conscience de ses capacités.

E. Kramer et R. Alshuler types d'images qui reflètent la dynamique d'âge du développement de l'image et les caractéristiques individuelles de la personnalité de l'enfant. Tout au long de leurs recherches, ils ont déduit quatre types d'images - ce sont des gribouillis, des schémas, des pictogrammes et des œuvres d'art.

La première étape du dessin des enfants est le griffonnage. À un âge plus avancé, l'image d'un doodle peut exprimer la solitude et un sentiment d'impuissance.

Les schémas et les pictogrammes qui sont représentés à un âge avancé peuvent indiquer un besoin de protection et des désirs refoulés.

Une importance particulière en art-thérapie est accordée aux jeux de couleurs. La prédominance des couleurs noires et grises, par exemple, parle d'un état dépressif et d'un sentiment de dépression. La présence de couleurs vives et saturées dans le dessin est un indicateur d'optimisme et d'une position de vie active.

I.A. Zakharov a utilisé la méthode de l'art-thérapie dans la correction des névroses chez les enfants et a développé les étapes du travail correctif dans le cadre de cette méthode. Le plus efficace sera une forme de travail en groupe, puisque l'enfant pourra montrer son dessin non seulement à un adulte, mais également à ses pairs, ce qui suscitera l'intérêt pour le dessin et le désir d'améliorer leurs compétences.

Dans les premières leçons, les enfants choisissent eux-mêmes les sujets de leurs dessins. Dans la deuxième leçon, les enfants se voient proposer des thèmes de dessins, qui en dépendent. ce qu'il faut corriger. Ensuite, le psychologue, avec chaque enfant, analyse le dessin. Dans le processus d'analyse, il est important d'exprimer votre approbation, ce qui amène l'enfant à se sentir fier de sa création.

La méthode de thérapie par le jeu revêt une importance particulière dans la correction psychologique des enfants en âge d'aller à l'école primaire. Cette méthode est considérée comme la méthode de correction la plus efficace dans la pratique psychologique mondiale.

La thérapie par le jeu est efficace lorsque l'on travaille avec des enfants de différentes catégories de diagnostic, à l'exception de la schizophrénie et de l'autisme. Cette méthode est efficace pour améliorer l'état émotionnel de l'enfant après le divorce des parents, pour améliorer le "je-concept" de l'enfant, pour réduire les peurs, le stress et l'anxiété, pour corriger les difficultés de lecture et l'écriture, en corrigeant les comportements agressifs, en traitant le bégaiement et le retard dans le développement de la parole.

L'objectif principal des exercices de jeu est d'aider les enfants en âge d'aller à l'école primaire à exprimer leurs expériences, leurs sentiments et leurs émotions de manière acceptable.

Dans le processus de jeu, comme les experts l'ont remarqué depuis longtemps, il est beaucoup plus facile pour les enfants d'exprimer leurs expériences, leurs rêves et leurs besoins.

La thérapie par le jeu est le meilleur moyen d'atteindre la stabilité mentale. La thérapie par le jeu est basée sur la reconnaissance du jeu comme facteur important de développement personnel.

Le jeu est une forme naturelle de la vie d'un enfant. C'est une activité particulière qui s'épanouit dans l'enfance et accompagne tout au long de la vie d'un adulte. Pendant le jeu, une personne contrôle la situation lorsque la situation réelle contredit cela.

Le jeu est une sorte de moyen d'explorer le monde qui nous entoure, ses capacités et une manière d'exprimer ses sentiments. Il représente la tentative de l'enfant d'acquérir une expérience de la vie réelle et de construire son propre monde. Puisque le jeu est libre de l'influence des adultes, il donne à l'enfant la liberté d'action, la liberté d'expression et l'auto-exploration des sentiments et des expériences, vous permet de déplacer le stress émotionnel et de faire face à la frustration. Pendant le jeu, l'enfant interagit activement avec le monde extérieur, développe des qualités intellectuelles, volontaires et morales.

Le jeu remplit des fonctions diagnostiques, thérapeutiques et éducatives.

La fonction de diagnostic consiste en la capacité d'observer pendant le jeu les caractéristiques du personnage de l'enfant, ses manières d'interagir avec les personnes et les objets qui l'entourent. Pendant le jeu, l'enfant démontre ses sentiments et ce qu'il a déjà vécu, et un tel lien est évident. Dans le jeu, les enfants expriment leurs expériences plus librement qu'avec des mots. Par conséquent, exiger de l'enfant qu'il se raconte signifie ériger une barrière entre lui et l'enfant.

La fonction thérapeutique du jeu réside dans la possibilité de s'exprimer émotionnellement et motricement, de répondre aux peurs et aux fantasmes, ainsi que dans la capacité d'organiser son expérience. Pour les enfants, le jeu lui-même est important - son processus, pas le résultat. Pendant le jeu, les enfants rejouent des expériences passées et les dissolvent dans une nouvelle perception, dans de nouvelles formes de comportement.

La fonction éducative du jeu est l'occasion d'élargir le champ de la communication et du regard sur la vie, de reconstruire les relations avec les autres et permet de mieux socialiser. Ici, le jeu apparaît devant nous comme un moyen d'apprendre ce que personne ne peut enseigner à un enfant. C'est une façon d'explorer le monde réel, le temps et l'espace autour, les plantes et les animaux.

Le jeu en tant que miel correctionnel a commencé à être utilisé au début du XXe siècle. L'ancêtre de cette méthode est Jacob Moreno, qui a développé la technique du psychodrame en 1922 pour corriger la relation des patients.

Dans les années 1920, Anna Freud a utilisé le jeu dans son travail avec les enfants comme méthode de psychothérapie. Elle a proposé deux formes de thérapie par le jeu - dirigée ou directive et non directive, c'est-à-dire une thérapie par le jeu non directive.

La thérapie par le jeu dirigé est une forme de thérapie par le jeu dans laquelle un psychologue prend une part active au jeu. Il dirige l'activité de l'enfant et l'interprète.

Ce domaine se caractérise par une répartition claire des rôles et des plans structurés.

La thérapie par le jeu non directionnel passe sous une forme libre sans intervention ni contrôle par un psychologue, ce qui contribue à une plus grande révélation de soi et à une plus grande expression de soi de la part de l'enfant.

Les psychologues étrangers ont développé de nombreuses méthodes de thérapie par le jeu non-directif. Parmi ces méthodes figurent les jeux de sable et les jeux d'eau, qui sont largement acceptés et utilisés dans la correction de l'inconfort émotionnel chez les enfants. La méthode de "construction du monde" est également connue, dans laquelle l'enfant crée son "monde" à l'aide de divers objets. Par exemple, des figurines d'animaux, de personnes, de maisons, de voitures, etc. Cette technique a été proposée par M. Lowenfeld pour travailler avec des enfants. Sa méthodologie a une valeur diagnostique et corrective, car dans le processus de jeu, l'enfant traite ses conflits mentaux.

Les tâches de correction de jeu non directive sont l'expression de soi de l'enfant, la suppression de l'inconfort émotionnel et la formation de processus d'autorégulation.

Lors de l'utilisation de la méthode de correction de jeu non directive, le psychologue communique avec empathie avec l'enfant, compatit avec lui. Dans la correction directive du jeu, le psychologue est l'organisateur du jeu et analyse sa signification symbolique.

Les jeux de rôle sont liés à la thérapie par le jeu directif. Ils contribuent à la correction de l'estime de soi et améliorent les relations avec les autres. La préparation du début du jeu consiste à élaborer un plan ou une intrigue pour le jeu, à choisir le matériel de jeu et à former un groupe. Pendant le jeu, les manifestations émotionnelles de l'enfant sont fixées. Une condition importante pour la correction est la capacité de l'enfant à s'habituer à l'image. Il est utile de jouer à de tels jeux avec les parents des enfants et lors de l'échange de rôles.

La méthode de correction psychologique du jeu sous la forme d'un jeu de rôle est utilisée dans le travail avec les conflits interpersonnels et les troubles du comportement, tout en modélisant une nouvelle expérience de comportement dans des situations stressantes.

La forme de groupe de correction psychologique ludique est à la fois un processus psychologique et social dans lequel les enfants interagissent les uns avec les autres et acquièrent de nouvelles connaissances sur eux-mêmes et sur les autres. Dans le cadre de cette méthode, le jeu est compris comme un moyen de corriger les troubles neuropsychiatriques et les maladies psychosomatiques. De plus, cette méthode peut également être utilisée comme moyen de prévention psychologique.

Les tâches de l'acupuncture de groupe sont d'aider l'enfant à réaliser son vrai "je", à augmenter l'estime de soi, à développer des opportunités, à résoudre les conflits internes, à réduire l'anxiété, à combattre les peurs et la culpabilité, à réduire le niveau des manifestations agressives.

Pendant le jeu, les enfants interagissent les uns avec les autres, s'influencent mutuellement. La forme de travail en groupe permet aux enfants de s'identifier à d'autres formes de comportement, ainsi que de mieux simuler les conditions réelles d'interaction. En observant les autres enfants, l'enfant apprend à prendre ses responsabilités et acquiert le courage nécessaire pour essayer quelque chose de nouveau pour lui-même.

La composition du groupe est d'une importance non négligeable pour le succès du travail psycho-correctionnel. La composition du groupe correctionnel est un puissant facteur d'intégration ou de désintégration. Les participants devraient être recrutés sur une base complémentaire, y compris des enfants présentant divers handicaps pour permettre l'identification avec des modèles de comportement alternatifs.

Dans le groupe correctionnel, un climat d'acceptation doit nécessairement régner. Chaque participant doit avoir la possibilité de s'exprimer librement sans jugement. Le groupe ne doit pas comprendre plus d'un enfant ayant un comportement délinquant. La différence d'âge ne doit pas dépasser 12 mois. Les groupes d'âge scolaire primaire devraient inclure des enfants de sexes différents. Il est souhaitable que les membres du groupe ne se connaissent pas avant le début de la séance de rattrapage.

La thérapie par le jeu en tant que méthode de correction psychologique du comportement agressif chez les enfants en âge d'aller à l'école primaire est considérée comme la plus efficace aujourd'hui.