Hope Diamond : Un tueur en série réticent. Hope Diamond - Malédiction des prêtres indiens Fatal Hope Diamond

Probablement, beaucoup, en regardant le célèbre "Titanic", se sont interrogés sur le pendentif en diamant "Heart of the Ocean": a-t-il vraiment existé? Oui et non. Le prototype de ce bijou était un diamant, avec lequel, probablement, plus de légendes sont associées qu'à toute autre pierre précieuse sur terre - c'est le diamant «Hope» («Hope», «HopeDiamond»).

L'espoir est l'un des diamants les plus célèbres et les plus chers au monde. Il a une couleur bleue exceptionnelle, pèse quarante-cinq et cinquante-deux centièmes de carat, et est taillé en forme de « coussin » aux dimensions de 25,6 mm par 21,78 mm par 12 mm.

L'histoire du diamant commence en Inde, où il a vraisemblablement été extrait dans les mines de Kollur. Au milieu du XVIIe siècle, il a été découvert par le célèbre marchand français Jean-Baptiste Tavernier et sorti clandestinement du pays. On pense qu'avant cela, à partir du XIe siècle, le diamant faisait partie du culte rituel païen des sauvages locaux qui adoraient Shiva, et était impliqué dans le rituel du sacrifice, où il était aspergé de sang humain pendant quatre siècles. Puis pendant environ un siècle avec le sang des animaux, après l'avènement de la civilisation et le refus de sacrifier les gens. Au début du XVIe siècle, le diamant était placé dans le temple et incrusté sur le front de la statue de la déesse Sita (selon une autre version du dieu Shiva). Le diamant parvint à Tavernier maladroitement taillé en forme de triangle pesant environ cent quinze carats. Lorsque la pierre est arrivée en Europe, elle a été saisie par la peste, à cause de laquelle le diamant a d'abord acquis la renommée des damnés.

Le nouveau propriétaire du diamant unique, Louis 14, a ordonné que la pierre soit retaillée, après quoi elle a été placée dans un pendentif en or, perdant jusqu'à soixante-sept carats et demi. Ce diamant s'appelait le "Diamant Bleu de la Couronne de France", car il fut plus tard incrusté dans la couronne de France, avant que, sous Louis XV, il ne soit décoré de l'Ordre de la Toison d'Or. D'autres parties du diamant qui restaient après la recoupe se sont retrouvées chez d'autres propriétaires, l'un d'eux se trouve maintenant dans le Diamond Fund, en Russie.

Lors de la Révolution française de 1792, le "Bleu Français" a disparu de la vue et n'est apparu que des décennies plus tard. Depuis 1839, à en juger par les documents, l'aristocrate anglais Henry Philip Hope en est devenu le propriétaire, grâce au nom de famille duquel il a obtenu son nom actuel "Hope's Diamond". Il a eu une coupe différente et a de nouveau perdu du poids, c'est pourquoi il n'a pas été immédiatement reconnu comme le "Diamant Bleu de Tavernier".

En raison de son origine "sanglante" et des nombreuses histoires sombres qui lui sont associées, le diamant Hope était considéré comme portant malheur à ses propriétaires. Mais la seule confirmation connue de cette malédiction ne peut être considérée que comme la vie du dernier propriétaire officiel de Hope - Evelyn Walsh McLean, ironiquement, la seule personne qui a publiquement nié les rumeurs sur la notoriété de Hope. La femme a vécu une vie très malheureuse, pleine de tragédies et de décès d'êtres chers, y compris ses enfants.

Après la mort d'Evelyn McLean elle-même, sa propriété a été mise aux enchères, où la balle "Hope Diamond" a été acquise par Gary Winston et transférée à la Smithsonian Institution en 1958. Il est toujours exposé au Natural History Museum de la Smithsonian Institution à Washington DC.

Le musée a décidé de célébrer le 50e anniversaire de l'apparition de "Nadezhda" en le sortant de son sertissage et en l'exposant sous cette forme jusqu'en 2010, au cours de laquelle le diamant a été brièvement placé dans un nouveau sertissage, choisi par plus de cent mille personnes par vote en ligne. Les "Hugs of Hope" sont trois rangées de baguettes en diamant blanc de taille rectangulaire qui "étreignent" la pierre bleue de l'Espoir. Il a ensuite été restitué à un ancien pendentif de Cartier (qui était l'un de ses anciens propriétaires), qui est entouré de seize diamants blancs et qui, selon le personnel du musée, est inextricablement lié à l'histoire de la pierre et du musée lui-même.

Anastasia Maltseva

De tous les joyaux diamant considéré comme le plus mystique. Rempli de telle ou telle énergie, il apportera le bien ou le mal.

Il y a des bijoux que les gens se transmettent de génération en génération, ils deviennent un talisman familial et portent chance aux propriétaires.

Et il y a des bijoux, dont le chemin a commencé par de "mauvaises actions" et ils apportent le malheur à tous ceux qui leur sont liés, et les propriétaires ne savent pas comment s'en débarrasser.

L'un de ces bijoux était le Hope Diamond, également connu sous le nom de Hope Diamond.

Les premiers propriétaires du diamant, les prêtres du temple indien de la déesse Sita, croyaient que cette pierre était l'œil d'une divinité. Selon la légende, un diamant ne devrait pas appartenir à quelqu'un seul, comme un dieu, il devrait être "pour tout le monde".

Au XVIIIe siècle, le célèbre joaillier J.B. Tavernier a acheté la pierre pour une bouchée de pain aux bandits qui ont ravagé le temple et l'a offerte au roi de France Louis XIV. L'année où cela s'est produit, une épidémie de peste est arrivée en Europe. Cela peut être appelé une coïncidence, disons. Le suivant est encore plus intéressant.

Le Roi Soleil a ordonné que le diamant soit taillé, alors le diamant Hope est apparu, mais personne ne l'a appelé ainsi.

Le monarque a donné la pièce à sa favorite de longue date, Madame de Montespan. Très vite, la relation des amants s'est refroidie et la femme a été expulsée du palais. Le diamant est resté avec le roi.

Au cours des 4 dernières années de la vie et du règne du roi, 4 héritiers du trône sont décédés. Le roi lui-même mourut après avoir souffert pendant plusieurs jours de gangrène en 1715.

Une succession de dirigeants a suivi, finalement Louis XV a pris le trône, et son manteau a été orné de "Espoir". La guerre de Sept Ans, ruineuse et infructueuse pour la France, commença immédiatement, puis le roi mourut, ayant contracté la variole d'une prostituée.

Le prochain propriétaire du diamant, Louis XVI, comme vous le savez, a fini ses jours sur la guillotine, il a été exécuté à l'âge de 38 ans.

Lors des coups d'État du palais, sa femme, la reine Marie-Antoinette, et la maîtresse Madame de Lamballe, qui, bien sûr, portaient parfois une pierre comme ornement, sont également décédées.

Ensuite, la pierre était dans le trésor, d'où elle a été rapidement volée et elle s'est présentée chez le bijoutier de Fals Holland.

La tragédie de la famille Fals a commencé avec ce diamant. Le fils du bijoutier a volé la pierre à son père, envieux de sa renommée. Le père meurt bientôt de chagrin et le fils se suicide.

Le roi d'Angleterre George IV acquiert un diamant pour lui-même et bientôt d'un monarque éclairé et de l'espoir d'un empire, il se transforme en ivrogne fou.

Au milieu du 19e siècle, un magnifique diamant bleu fait son apparition dans la collection privée du banquier Thomas Henry Hope. Les rumeurs courent immédiatement que cette pierre est un diamant fraîchement taillé de la couronne des rois de France.

Depuis cette époque, la décoration s'appelle "Diamond Hope". La pierre a été héritée dans la famille Hope jusqu'au début du XXe siècle, lorsque le dernier Hope, ayant fait faillite, a été contraint de la vendre à un bijoutier inconnu.

Ensuite, la pierre appartenait à un aristocrate inconnu de Russie, qui en 1910 l'a donnée à sa maîtresse, la ballerine Madame Ledu. Après cela, les amants se sont disputés, l'homme a tiré sur le favori et, après un certain temps, il a été victime de terroristes.

La même année, le sultan turc, le dernier de la dynastie ottomane, devient brièvement propriétaire du diamant. Il est détrôné quelques années plus tard.

Dans le même 1910, le diamant a été acquis par Pierre Cartier. Il a fabriqué un collier à part entière à partir d'un diamant et l'a vendu à l'épouse du millionnaire américain Edward McLean.

La famille se désagrège sous nos yeux : le fils cadet meurt, la fille se suicide, le père devient fou...

Les héritiers McLean ont vendu le diamant à Henry Winston, un bijoutier. Au début, le nouveau propriétaire a également exposé la pierre lors d'expositions, mais il en a fait don à des œuvres caritatives.

Il attend maintenant sa nouvelle victime derrière une vitre pare-balles au Smithsonian Museum.

Comme vous le savez, la pierre la plus précieuse de tous les temps était considérée comme un diamant. Il semble qu'il ait absorbé la beauté de toutes les pierres précieuses de la Terre. Au sens figuré, l'un des connaisseurs de bijoux - l'écrivain russe A.I. Kuprin : « C'est la lumière du soleil, condensée sur la terre et refroidie par le temps. Il joue avec toutes les couleurs, mais reste transparent, comme une goutte d'eau. Incroyable, mais vrai : il suffit de placer un vrai diamant naturel dans un verre transparent rempli d'eau, il disparaît de la vue, comme s'il se dissolvait dans le milieu aquatique. Depuis l'Antiquité, l'homme est attiré par le diamant. La pierre est un symbole de pouvoir et de statut social élevé ; richesse et innocence; prospérité et intrépidité; fidélité et constance.

Mais il y a un grand danger dans le diamant, surtout lorsqu'il s'agit de pierres pesant plus de dix carats. Si vous croyez la légende indienne - et les célèbres mines de diamants de Golconde, situées dans ce pays, étaient les plus anciens fournisseurs de pierres précieuses au monde - alors tous les diamants ont été formés à partir de morceaux du corps du seigneur démon Balu, qui a été frappé par le foudre du dieu Indra. Par conséquent, des dieux ou des démons vivent dans chacun des gros diamants. Et d'après la façon dont le propriétaire du diamant agit dans les situations de la vie, le bijou montre soit des propriétés divines protectrices, soit des propriétés démoniaques destructrices.

Plusieurs dizaines de gros diamants sont connus dans l'histoire, portant leurs propres noms, derrière lesquels s'étend une traînée de sombres secrets. Le plus tristement célèbre d'entre eux est peut-être l'énorme diamant bleu Hope, qui tire son nom de l'un de ses propriétaires. A qui seul ne le possédait pas, et que seul le diamant n'a pas rendu malheureux... Mais avant tout.

Le bleu saphir "Hope", pesant cent quinze carats avant taille (un carat équivaut à 0,2 gramme), a été apporté d'Inde par un marchand français, voyageur et joaillier à temps partiel Jean-Baptiste Tavernier et présenté au roi Louis XIV. Comment la pierre est arrivée à Tavernier est inconnue. Je pense que ce n'est guère juste, car il est prouvé que le diamant ornait auparavant l'image de la déesse Sita, l'épouse de Rama. Rama, comme on le sait de l'hindouisme, est un guerrier courageux et un roi juste, l'incarnation (en Inde, on utilise le mot équivalent "avatar", désormais connu de tous grâce au film du même nom) du dieu Vishnu, le gardien du monde entier. La suite de l'histoire du diamant témoigne que Tavernier a apporté « cet autre cadeau ».

Sous la direction du Roi Soleil, comme on appelait Louis XIV, le diamant fut brisé en plusieurs morceaux et facetté. Le joaillier de la cour Pitot a créé un diamant en forme de pyramide triangulaire de 68 carats à partir de la partie principale du diamant. Selon certains chercheurs, le joaillier a ainsi créé une forme idéale pour accumuler l'énergie destructrice sur les pointes de la pyramide.

Le premier à être irrité par les dieux fut la maîtresse de longue date du roi, le marquis de Montespan. Cette ardente beauté aux cheveux noirs, également intelligente et instruite, qui a réussi à donner naissance au roi de huit enfants, après avoir reçu un diamant en cadeau, est immédiatement devenue dégoûtée du Roi Soleil. La dame de cœur est expulsée du palais, et le diamant, qui s'harmonise si agréablement avec la couleur des yeux du charmeur, revient au roi et retrouve sa place sur le jabot de dentelle de Louis XIV. Exactement sept mois plus tard, en 1715, le roi, qui ne s'est pas séparé du diamant, mourut. Et peu de temps après, des malheurs s'abattirent sur toute la dynastie des Bourbons. En l'espace d'un an, tous les héritiers suivants moururent et le trône passa à l'arrière-petit-fils de cinq ans de Louis XIV, qui appela son prédécesseur de 73 ans d'une manière enfantine "Papa King". En grandissant, Louis XV n'a jamais voulu toucher au diamant et l'a caché pendant de nombreuses années dans le trésor royal. Cependant, au fil des ans, la peur s'est estompée et le roi a décoré sa grande robe d'un diamant étincelant. Et qu'y avait-il à retenir du passé, lorsque près de cinquante ans de règne se sont écoulés dans la paix et la prospérité du pays. Mais le sinistre diamant, semble-t-il, n'attendait que dans les coulisses. La guerre de Sept Ans, qui se termine en 1763, entraîne pour la France, outre la perte de nombreux territoires, une baisse du prestige du roi et, en 1774, Louis XV meurt à l'agonie d'une maladie inconnue.

La flamme bleue du diamant a également brûlé le sort de la célèbre favorite du roi, Madame Dubarry, qui dans sa jeunesse était une simple marchande ambulante parisienne Jeanne Becu. Fasciné par la beauté d'une roturière de seize ans, Louis XV la rapproche de lui et, avant d'insérer un diamant dans la croix de l'Ordre de la Toison d'or, la présente à la comtesse nouvellement frappée. Faut-il s'étonner que bientôt la position de Jeanne, comme dans le cas de la marquise de Montespan, soit devenue peu enviable. Elle a été retirée de la cour, le diamant, bien sûr, lui a été enlevé, mais l'essentiel était à venir. Le mauvais destin l'a déjà rattrapée pendant la Révolution française. Malgré toute son apolitisme, Dubarry fut condamnée comme contre-révolutionnaire et mourut sous la guillotine.

Le sort des prochains propriétaires du diamant, le roi Louis XVI et la reine Marie-Antoinette, est bien connu. En 1793, le couple royal est guillotiné par le verdict de la Convention. Mais encore plus tôt, un sort similaire est arrivé à la princesse Lamballe, l'amie la plus proche de la reine. Marie-Antoinette a porté plusieurs fois un diamant de mauvais augure autour du cou. L'éclat de la pierre indienne charma tellement Lamballe qu'elle supplia la reine de « le laisser vilipender ». Et quoi? Pendant le règne de la terreur, la princesse a été décapitée par une foule ivre qui ne s'est pas reposée là-dessus. La foule caquetante a mis la tête de Lamballe sur une pique et l'a portée à la forteresse du Temple, où la famille royale a été emprisonnée. La tête du malheureux fut jetée par la fenêtre de la cellule des prisonniers, aux pieds de Marie-Antoinette évanouie.

Le 17 août 1792, le trésor royal du Garde Meuble, qui contenait le diamant, est pillé. Mais le joyau malheureux n'a pas disparu avant longtemps. Quelques années plus tard, elle "fait surface" et se retrouve chez le joaillier néerlandais G. Fals. La pierre a également montré ses « terriers ». Le diamant a été volé à un bijoutier... par son propre fils. En apprenant qui a initié la perte, le père est mort de chagrin. Le fils, tourmenté par des remords de conscience, s'est noyé.

En 1820, la tristement célèbre pierre fut acquise par le monarque anglais George IV. Cela vaut la peine de dire au moins quelques mots sur ce propriétaire du diamant. Le prince de Galles, qui devint plus tard George IV, était très beau et avait de nombreux talents. Il parlait presque toutes les langues européennes, chantait et jouait bien de la musique. Ce n'est pas un hasard si ses sujets l'appelaient "le prince de conte de fées Florizel". Cependant, en 1820, après être devenu roi et avoir obtenu un terrible diamant, George IV a étrangement changé. Il commença à passer des jours et des nuits dans des orgies sauvages et dans l'ivresse. Les contemporains ont noté que le roi avait clairement perdu la raison.

Après la mort de George IV, le diamant a été vendu pour une somme modique au banquier Thomas Henry Hope. Du nom du banquier, ce sinistre trésor est entré dans l'histoire. Il faut dire que le diamant n'apporta que des malheurs à la famille Hope. Ils disent que le banquier lui-même a été empoisonné et que ses héritiers ont fait faillite.

Je dois dire que le diamant fatal était également lié à l'histoire russe. Au début de cette histoire, il a été mentionné que le joaillier Pito avait brisé le diamant en plusieurs morceaux. Ainsi, l'une des plus petites particules de diamant a également été coupée et s'est retrouvée en Russie. À un moment donné, ce diamant a été inséré dans une bague et affiché sur la main de l'épouse de Paul Ier, l'impératrice Maria Feodorovna. Je pense que tout le monde sait comment les jours de la vie de l'empereur se sont terminés. Mais Maria Feodorovna, avec un diamant bleu, a reçu le titre d'impératrice douairière pendant de nombreuses années. Maintenant, ce fragment de "Hope" est stocké dans le Diamond Fund de la Fédération de Russie.

Quant au diamant Hope lui-même, il a également « hérité » de la Russie. En 1901, l'un des aristocrates russes acheta cette "vengeance des dieux" et l'offrit à sa maîtresse, la ballerine française Ledu. Apprenant bientôt que sa passion était mauvaise, le noble a tiré sur le danseur dans un accès de jalousie. Lui-même a été tué par des terroristes quelques jours seulement après le drame.

Mais les malheurs que le Hope a apportés avec lui ne se sont pas arrêtés là. En 1908, le dernier sultan de Turquie, Abdul-Hamid II, devient propriétaire du diamant. La même année, les Jeunes Turcs, sous la direction d'Enverpasha, ont déposé le sultan et il a passé les dernières années de sa vie en captivité, où il est mort.

En 1910, le diamant est acheté 550 000 francs par le joaillier Pierre Cartier, qui juge bon de le revendre immédiatement à la famille de millionnaires McLean. Edward Bale McLean était l'héritier présomptif du Washington Post et sa femme, Evelyn Welsh McLean, possédait les mines de diamants. Il semble qu'un diamant ne devrait pas nuire aux diamants. Un non. Tout s'est avéré exactement le contraire. Bientôt, la famille perdit un héritier, après quoi M. McLean prit une boisson amère et mourut. La famille effrayée a vendu Hope en 1958 au célèbre philanthrope Harry Winston. Pensant, Winston la même année a envoyé le diamant fatal hors de danger à la Smithsonian Institution. De plus, il n'a pris aucune mesure pour préserver le "Hope", mais l'a emballé dans une enveloppe ordinaire. Par exemple, il atteindra le destinataire - et c'est bien, mais il ne l'atteindra pas - ce n'est pas mal non plus, si seulement je ne l'ai plus.

Hope est actuellement exposée en permanence au musée d'histoire naturelle de la Smithsonian Institution à Washington DC. On dit qu'ils ont essayé à plusieurs reprises de le voler. Ou peut-être qu'aux États-Unis, compte tenu des tendances actuelles de la mondialisation, quelqu'un lira le numéro de "Miracles et Aventures", et non seulement lira, mais traduira ces lignes. Je pense qu'après les avoir lus, le nombre de ceux qui souhaitent troubler la paix muséale du diamant va fortement chuter.

Cette pierre incroyablement belle est appelée "bleu français", ainsi que "diable bleu". Certains l'appellent "l'espoir bleu". Nous parlons, bien sûr, du diamant Hope - l'une des pierres les plus mystérieuses et mortelles de l'histoire.

Les diamants sont généralement des pierres difficiles. On croit que le privilège de porter des diamants doit être gagné avec une forte énergie.

Origine et traitement des diamants bleus

Les diamants bleus sont considérés comme une élite, mais seulement si la pierre a une telle couleur naturelle. La mine Cullinan en Afrique du Sud est peut-être le seul endroit où ce minéral rare peut être extrait. En outre, de petites quantités de pierres bleues sont extraites dans les mines indiennes.

Les diamants bleus acquièrent leur couleur grâce aux atomes de bore qui pénètrent dans sa structure au stade de la formation et lui confèrent la capacité de réfléchir la lumière.

En laboratoire, les pierres de couleur bleue sont obtenues en exposant des diamants ordinaires à une pression, une température ou un rayonnement élevés, à l'aide desquels le réseau cristallin de l'échantillon subit des modifications. Un minéral anobli par des moyens artificiels coûtera beaucoup moins cher que son "frère" naturel. Cependant, ces pierres sont également en demande.

Le certificat du bijou doit indiquer son origine. Le mot "Traité" signifie que le diamant a été affiné, et "Origine" est la désignation d'une pierre naturelle. Tous les maîtres joailliers n'ont pas l'honneur de travailler avec une telle pierre, ou même simplement de la voir.

La pureté de la couleur affecte également la valeur des minéraux bleus. La classification généralement acceptée a neuf degrés d'intensité de couleur de la pierre : des nuances légères et très claires aux nuances sombres et profondes.

Les pierres les plus colorées ont la caractéristique "nuance lumineuse colorée", également appelée "fantaisie lumineuse". En plus des minéraux de couleurs bleu ciel et bleu, dans la palette des diamants bleus, il y a des cristaux avec une teinte violette, grisâtre ou verdâtre.

Afin de montrer n'importe quelle pierre sous la lumière la plus favorable, de la faire jouer en réfractant la lumière, son traitement technologique, appelé taille, est effectué. Pour tailler les diamants, une coupe en brillant (à facettes) est utilisée.

Les types de diamants les plus populaires :

Quelle que soit la façon dont le diamant bleu est taillé, il sera certainement recherché en raison de sa beauté et de sa rareté. Les plus célèbres des pierres portent des noms poétiques : « Blue Heart », « Sultan of Morocco », « Hope Diamond (Hope) ». Le dernier d'entre eux est le plus grand (45,52 carats) et a sa propre histoire très difficile.

Comment tout a commencé?

On pense que le diamant Hope (un autre nom du diamant Hope) a été importé en Europe directement depuis l'Inde. Chez lui, il était considéré comme "l'œil du dieu Rama". Selon la légende, après le vol du cristal, Rama a maudit les voleurs et, avec eux, tous les propriétaires ultérieurs du trésor sacré. Plus tard, le diamant a longtemps servi de parure à la statue de Sita, une divinité indienne.

Le bijou fut livré à la cour du roi Louis XIV par un certain gentilhomme Jean Baptiste Tavernier. Les bijoutiers de la cour taillent le diamant bleu. L'une de ses parties, autrefois sertie dans la bague de l'épouse de Paul Ier, l'impératrice Maria Feodorovna, a maintenant été transférée au Fonds russe du diamant. D'autres tombèrent également entre les mains de personnes couronnées.

La plus grande des pièces a été découpée en forme de cœur et présentée au favori de Sa Majesté. Certes, peu de temps après, leur relation amoureuse a soudainement pris fin, Louis XIV lui-même est mort subitement d'un empoisonnement du sang (il s'est heurté à un clou rouillé lors d'une danse de salon) et une épidémie de peste s'est abattue sur la France, qui a coûté la vie à de nombreux innocents. Oui, et le marchand Tavernier lui-même n'a pas eu de chance : il est mort lorsqu'il a été attaqué par des chiens de cour.

Après ces événements, la pierre insidieuse a été à plusieurs reprises présentée, volée, vendue. Diamond a changé de nombreux propriétaires. Tous étaient, comme par choix, des aristocrates et des nobles.

Et tout le monde a souffert d'une manière incompréhensible du "diable bleu". Mais, malgré ses propriétés impressionnantes, la pierre a continué à être désirable. Il semblait hypnotiser par son charme magique. Ainsi, en 1839, le diamant passa en la possession de l'aristocrate britannique, le banquier Henry Hope, qui lui donna son nom.

On sait que le brillant aristocrate raffolant de son magnifique diamant, l'a démontré de toutes les manières possibles.

Cependant, Hope tomba bientôt malade et mourut dans des circonstances peu claires. Son fils a été empoisonné par des inconnus. Le diamant, après un long litige, est passé en possession du neveu, puis plus tard - à l'arrière-petit-fils du banquier.

Plus tard, un riche collectionneur turc a acheté le diamant bleu à la famille Hope, cependant, il ne pouvait s'empêcher d'admirer son achat car il est mort lors d'une tempête.

Peu de temps après, le mystérieux diamant bleu vient au sultan turc, et de lui à la concubine préférée. Le don généreux du souverain n'a pas apporté le bonheur à la beauté orientale : elle a été tuée. Le sultan lui-même a été renversé et condamné à la réclusion à perpétuité.

Le diamant a également été visité par le prince russe Kandowitzky, qui a présenté la "glace bleue de la mort" à sa bien-aimée, une célèbre danseuse parisienne. Plus tard, dans un accès de jalousie, le prince a tué la fille et très vite il est lui-même mort aux mains d'un inconnu. Selon des rumeurs, des proches du danseur qu'il a tué se seraient vengés de lui.

Par une étrange coïncidence, le diamant fatal retombe dans la famille Henry Hope à la fin du XIXe siècle.

De l'espoir à nos jours

Les héritiers directs de Hope, les Lincoln d'Amérique, portant le titre de comte, furent également ruinés. J'ai dû me séparer du diamant et le vendre à l'un des maîtres joailliers de Londres.

Ainsi, le diamant Hope est venu au célèbre Pierre Cartier, le fondateur de la dynastie de bijoux du même nom. Après avoir acheté une pierre pour une somme colossale même selon ces normes, le maestro a créé un chef-d'œuvre : il a décoré de la célèbre pierre bleue un magnifique collier fait de diamants ordinaires et incolores taillés selon les méthodes "coussin" et "poire" (16 pierres sont autour du diamant Nadezhda, 45 autres sont dans la chaîne de bijoux elle-même). ). Le bijoutier a largement annoncé le bijou, répandant activement des rumeurs sur les propriétés mystiques d'un diamant étrange.

En conséquence, la fille du propriétaire de l'un des plus grands journaux américains a acquis une décoration chic. Le nom de la fille était Evelyn Walsh-McLean.

Jusqu'à la folie, la beauté extravagante à chaque coin de rue répétait à quel point elle aimait les diamants. A l'appui de ses propos, elle portait des toilettes littéralement jonchées de ces pierres. Extérieurement réussie, Evelyn était profondément malheureuse dans sa vie personnelle. Déçue de ses attentes, elle a accidentellement vu un diamant bleu lors d'une soirée et n'a pas pu s'empêcher de l'acheter.

Afin de se protéger d'éventuelles conséquences tristes, la jeune femme a même béni la pierre de l'église. Cependant, cela n'a pas sauvé Evelyn elle-même et ses proches d'un triste sort. Des amis ont noté l'étrange obsession de la femme pour cette jolie pierre bleue. Elle l'emportait partout avec elle, le montrant volontiers en public.

Bientôt, on apprend que le mari d'Evelyn Walsh-McLean est devenu fou et a été placé dans une institution pour malades mentaux, son fils est mort sous les roues d'une voiture et sa fille s'est suicidée.

Bientôt, Evelyn elle-même est décédée, incapable de résister aux nombreux coups du destin. Cependant, elle a quand même réussi à léguer la sinistre pierre à ses petits-enfants. Ils ne voulaient pas prendre de risques et l'ont vendu à un autre bijoutier bien connu - Harry Winston.

Réussi et riche, Harry Winston est devenu célèbre pour avoir organisé des "boules de diamant" d'une portée incroyable. Ils étaient un spectacle coloré et étaient accompagnés d'expositions des meilleurs exemples de l'art de la joaillerie.

La chose la plus intéressante est que Winston a convaincu à plusieurs reprises le public qu'il ne croit pas lui-même aux légendes sombres, ni au rock qui hante les fans du diamant Hope.

En effet, l'épée punitive du destin n'a pas touché le célèbre joaillier. Cela s'est peut-être produit parce que Harry Winston n'a pas utilisé le diamant à des fins personnelles. Il ne s'est pas vanté de posséder une rareté aussi précieuse, il n'a pas essayé de tirer profit de la pierre. Au contraire, il a montré sa beauté unique à des centaines de personnes et a fait don des fonds reçus des expositions à des œuvres caritatives.

Quelques années plus tard, Winston a fait don de la pierre légendaire à la Washington Smithsonian Institution. Et il l'a fait très modestement, sans pathos inutile, en envoyant le diamant par le plus simple colis postal. Les employés de l'Institut ont été immensément surpris par un don aussi généreux. Le diamant bleu n'est toujours plus l'affaire de personne. Cela fait partie de l'histoire, de la culture.

N'importe qui peut visiter l'exposition Smithsonian et admirer le bleu froid de la pierre mystérieuse. Le diamant Hope n'a quitté le musée que quelques fois - pour participer à des expositions internationales et pour des travaux de restauration mineurs. Les employés de l'institut, selon leurs propres mots, protègent de manière fiable la pierre des gens et les gens du pouvoir de la pierre.

Le diamant Hope est un type de diamant contenant du bore. Selon l'échelle des nuances, il a une couleur fantaisie gris-bleu. Lorsqu'il est exposé à la lumière ultraviolette, comme beaucoup d'autres diamants bleus, il commence à briller (effet de phosphorescence). La couleur de la lueur est rouge.

L'histoire de ce cristal magnifique et mystérieux est passée comme un fil rouge à travers le destin de nombreuses personnes, laissant derrière elle de nombreuses légendes. Le tristement célèbre Titanic aurait été suivi par le couple qui possédait le diamant bleu à l'époque. Qui sait ce qui serait arrivé à ce magnifique navire sans le "diable bleu" ? ..

Cette question et bien d'autres liées au diamant inhabituel semblent rester sans réponse. Vous pouvez croire aux légendes qui l'entourent, vous pouvez être sceptique à ce sujet. Mais le sentiment que, se familiarisant avec les aventures du diamant Hope, vous touchez l'histoire séculaire, fait battre plus vite les cœurs humains.

On dit que toute pierre précieuse est capable de guider son propriétaire, de révéler ses forces ou de pointer ses faiblesses et ses lacunes. Les diamants bleus d'une beauté inhabituelle sont traditionnellement un symbole de fidélité, de dévotion et de sagesse, ainsi que d'innocence et de courage.

Qui sait, peut-être que le légendaire "espoir bleu" trouvera un jour son véritable propriétaire, une personne à l'âme pure et aux pensées brillantes, et lui portera chance.

Cette histoire ancienne et complexe est bien connue des amateurs de diamants du monde entier. Les gens en général "ne respirent pas uniformément" aux joyaux luxueux et à toutes les histoires mystiques qui leur sont associées.

Un tel intérêt avide ne surgit pas du tout parce que ces histoires concernent d'énormes sommes d'argent. Et même pas parce que ces cristaux sont tout simplement divinement beaux. Le fait est qu'avec les diamants, en effet, il se passe toujours des incidents étranges qui provoquent la surprise la plus sincère. Et comme leurs propriétaires sont toujours les plus riches représentants de notre monde, l'intérêt purement humain du public pour ces événements est grandement accru.

Est-ce un hasard si le parcours des plus gros diamants est empreint de mysticisme ?
Ce n'est probablement pas un accident, car le diamant lui-même est un minéral très difficile.

Le diamant est définitivement le roi de toutes les pierres précieuses. Assis majestueusement sur le trône, il « d'en haut » scintille de sa coupe virtuose et de sa limpidité cristalline.

Mais le diamant est devenu célèbre non seulement pour sa beauté parfaite !
Selon toutes les caractéristiques physiques, cette pierre est "la plus la plus" :
le matériau le plus dur sur Terre, le plus transparent, le plus brillant, le plus durable, le plus rare, le plus cher, etc.

Le diamant réunit absolument toutes les propriétés mystiques des minéraux !
Les scientifiques déterminent l'âge des diamants - de 990 millions à 4,2 milliards d'années.
Si un diamant pénètre dans le corps humain, il ne provoque pas de réponse immunitaire ! N'est-ce pas mystique ?

Comme il sied à un miracle, un diamant nous a toujours surpris et continuera de nous surprendre !
Divers miracles et événements mystiques arrivent toujours aux propriétaires de gros diamants (diamants taillés).
Les magiciens et les médiums assurent que tout le monde ne mérite pas de porter des diamants ! Et le droit de posséder un diamant doit encore être mérité. Plus le cristal est gros, plus il est exigeant pour son propriétaire. Une personne indigne ou à faible énergie risque souvent son bien-être et sa santé en acquérant des diamants pour sa collection personnelle. Ce n'est pas un hasard si les gros diamants sont recommandés pour être portés uniquement par les femmes mûres et les hommes riches.

Le diamant fatal de l'espoir

L'histoire d'un diamant confirme indirectement ces préoccupations et recommandations.

Le cristal de l'espoir est l'un des diamants les plus célèbres du Nouveau Monde. Quelles que soient les appellations qui lui ont été attribuées dans l'histoire - "Blue Devil", "Fatal Diamond", "Blue Diamond of the French Crown", "Blue Tavernier", "French Bleu", "Espoir bleu" "...

Nous parlons du légendaire diamant bleu, connu dans le monde entier sous le nom de "Hope", qui se traduit de l'anglais par "Hope". Le diamant bleu cristallin de 44 carats est devenu célèbre comme une pierre menaçante et fatale qui a apporté de terribles malheurs, des maladies et des malheurs à tous ses propriétaires. Malgré la notoriété, le diamant bleu a toujours été chassé avec fanatisme : il a été à plusieurs reprises volé et racheté aux propriétaires pour des sommes fabuleuses.

Je dois dire que la couleur du diamant est très inhabituelle - pas seulement bleu, mais rouge fluo ! Une palette de couleurs étonnante va du bleu ciel au riche outremer, scintillant dans toutes les nuances. Parfois, ce célèbre cristal est aussi appelé "Blue Hope", qui se traduit par "diamant bleu".

Nous vous proposons de faire une courte excursion dans les faits historiques associés au cristal bleu fatal.

Trésor de l'Inde ancienne
Le diamant Hope est arrivé en Europe depuis l'Inde, comme la plupart des gros diamants du Moyen Âge. Il est à noter que les Indiens eux-mêmes considéraient ce cristal comme l'œil du dieu Rama, dont il décora la statue jusqu'à ce qu'elle soit volée par des inconnus. Selon les croyances locales, de grands troubles et malheurs attendaient les propriétaires d'une telle pierre. Par conséquent, dans la patrie, le diamant miracle, pour des raisons évidentes, n'était pas demandé en possession personnelle, mais était très vénéré par les brahmanes, en tant que pierre sacrée des dieux. Comme le dit la légende indienne, le dieu en colère Rama a maudit les ravisseurs et tous les propriétaires ultérieurs de la pierre, il n'a donc apporté et n'apporte que la mort, le chagrin et le malheur. De plus, l'œil gauche de la statue du dieu Rama était un œil punitif !

Le diamant bleu a été livré en France directement à la cour de Sa Majesté Louis XIV par un certain Jean Baptiste Travinier, voyageur et fournisseur royal de pierres précieuses à temps partiel. Selon les chroniqueurs français, Travinier a offert à son monarque un beau diamant en échange du titre de noble. Le roi a accepté un tel cadeau royal et s'est conformé à sa demande. Et le cristal rayonnant dans les cercles étroits de la noblesse de cour a commencé à s'appeler «l'œil bleu de Louis».

Lorsque le diamant bleu est arrivé en France, par une étrange "coïncidence", une terrible peste a éclaté dans le pays, qui a alors littéralement couvert tout le pays. La terrible tragédie a fait des milliers de morts.

Après que l'Espoir soit entré en possession du roi français Louis XIV, il a été scié en plusieurs pierres. Le plus grand d'entre eux, le monarque a ordonné de couper en forme de cœur. Il a offert un tel cadeau luxueux à son favori bien-aimé. Mais à partir de ce moment, leur relation amoureuse s'est étrangement effondrée, et le roi et l'empire français ont commencé de malheureuses défaites militaires - l'une après l'autre. De plus, le roi de France a été «malchanceux» de manière inattendue: un beau jour, alors qu'il dansait à un bal, il a «accidentellement» marché sur un clou rouillé, a eu un empoisonnement du sang et est mort dans une terrible agonie de gangrène.

Soit dit en passant, une terrible punition a frappé Travinier lui-même, un voyageur-commerçant qui a apporté une pierre inquiétante de l'Inde. Comme en témoignent les chroniques historiques, il a été brutalement déchiqueté par des chiens des rues. Un Français a-t-il été impliqué dans le vol d'un diamant dans un temple indien ? Cela restera probablement un secret pour toujours.

Après "reformatage", le cristal bleu a perdu la majeure partie de son poids. Il est à noter que d'autres pièces de cristal bleu ont également été traitées par les bijoutiers de la cour. L'un d'eux ornait autrefois la bague de l'impératrice russe Maria Feodorovna. Aujourd'hui, ce « frère » du légendaire diamant Hope est conservé dans le Diamond Fund of Russia. Tous les malheurs et les problèmes derrière lui n'ont jamais été remarqués. Un autre, assez gros fragment de près de 70 carats, a reçu son nom de « Français bleu » et orné l'image du Roi Soleil Louis XIV sous la forme d'un pendentif lumineux autour de son cou, habilement serti d'or. Portait un "bleu français" et Louis XV. Certes, c'était déjà un pendentif de l'Ordre de la Toison d'Or. Pourtant, il est surprenant que ce monarque français soit également mort d'un malentendu ridicule - il a contracté la variole.

Qu'est devenu le fatal diamant bleu après Louis XIV ?

On sait qu'en 1792 une révolution a commencé, qui a eu lieu avec des vols et des pogroms des chambres royales. À ce stade, la pierre a été volée avec d'autres trésors de la couronne française. La prochaine étape du voyage, l'histoire du célèbre "Hope" est si confuse et contradictoire qu'il sera peut-être un peu fastidieux de la raconter. Le "Diamant Bleu de la Couronne de France" a été à plusieurs reprises volé, vendu, donné, et tout cela, bien sûr, s'est accompagné de nombreuses victimes parmi ses propriétaires.

Après de longues pérégrinations, la pierre est parvenue au roi héritier Louis XVI, qui a offert le diamant bleu à son épouse adorée, Marie-Antoinette. La malédiction du diamant fatal a également touché son destin. Une fois qu'elle a permis à son amie, la princesse Lamballe, de porter des bijoux, quelques jours plus tard, la princesse a été brutalement assassinée. La reine elle-même a ensuite été publiquement décapitée pendant la Révolution française.

Louis XVI lui-même fut accusé de conspirer contre la liberté de la nation, privé du titre de roi et publiquement exécuté ! Résultat absolument terrible pour le monarque. Mais le monarque français a enduré avec une grande dignité toutes les épreuves du destin et est monté fièrement sur l'échafaud avec les mots : « Je meurs innocent, je suis innocent des crimes dont on m'accuse. Je vous le dis depuis l'échafaud, me préparant à me tenir devant Dieu. Et je pardonne à tous ceux qui sont responsables de ma mort.

Le diamant Hope est passé entre des centaines de mains : il était en la possession de rebelles et de capitaines, de diplomates et de banquiers, de sultans et de rois. La notoriété l'a déjà littéralement poursuivi sur les talons. Presque tous ceux qui ont souffert du cristal mortel n'étaient qu'un - des personnes de la plus haute qualité !

Mais, malgré la malédiction qui pesait sur tous les propriétaires de la pierre, sa beauté divine attirait et attirait mystiquement de plus en plus de gens. Pourtant, il est surprenant que de terribles tragédies n'aient pas effrayé les nouveaux acheteurs, mais au contraire, aient rendu la pierre encore plus désirable et mystiquement attrayante. La gloire fatidique attirait plus que la menace fatale. Le cristal était d'une beauté magique - une personne rare pouvait résister à son charme. La tentation de posséder ce trésor était très grande. Eh bien, le "diable bleu" a continué son voyage de main en main, de famille en famille, apportant destruction et malheur.

Le voyage fatidique de la "pierre de l'espoir"
En 1839, le banquier anglais Henry Hope devint propriétaire du diamant bleu, après quoi le cristal reçut son nom sonore et mémorable.

Le brillant aristocrate britannique Henry Philip Hope adorait tout simplement son luxueux diamant bleu et s'en vantait souvent lors d'événements sociaux. Mais pendant une courte période, la pierre orna la collection personnelle du banquier - très vite, il mourut d'une maladie inconnue. Des tragédies sont également arrivées aux héritiers d'Henry Hope - son fils riche a été empoisonné par des inconnus, probablement des concurrents. Le petit-fils du banquier Hope a été complètement ruiné et a fini sa vie dans la pauvreté et la maladie.

On sait qu'un collectionneur turc a acheté le diamant bleu à des membres de la famille Hope. Le malheureux n'a même pas eu le temps d'admirer la pierre - il s'est cassé le cou sur le navire lors d'une tempête.

Bientôt "Hope" apparaît dans le harem du sultan turc. C'est ainsi que le sultan d'Égypte et de l'Empire ottoman, Abdul Hamid II, est entré dans les listes des victimes les plus célèbres du diamant « Hope ».

Premièrement, la malédiction de Rama a puni la concubine préférée du souverain oriental, à qui il a présenté ce beau diamant. La malheureuse beauté a été tuée, et plus tard le sultan lui-même a été honteusement renversé, emprisonné dans son propre château, où il est rapidement mort dans une terrible agonie.

La prochaine étape sur la route du diamant fatal était le riche prince russe Ivan Kandovitsky. Il a offert un beau diamant bleu à sa bien-aimée, la célèbre danseuse parisienne Ledia. Comme vous l'avez probablement déjà deviné, les deux amants ont subi un triste sort. Le prince semblait fou de jalousie et, dans un accès de rage incontrôlable, tua la danseuse ! Quelques jours plus tard, le prince lui-même a été tué par des inconnus. Selon les rumeurs qui régnaient alors dans le beau monde parisien, il aurait été vengé par les parents éplorés de Madame Ledu. Les proches du défunt se sont rapidement débarrassés du diamant, l'acheteur de la pierre est resté inconnu et les traces du cristal ont de nouveau été perdues.

Le diamant bleu fatal « flotte » à la surface de l'histoire au milieu du XIXe siècle.
À cette époque, les grandes et belles pierres étaient très appréciées en Europe, c'est pourquoi le diamant Hope a été exposé plus d'une fois aux expositions mondiales de la joaillerie à Londres et à Paris dans les années 1850.

A la fin du XIXe siècle, le diamant d'Henry Hope retombe mystérieusement dans sa famille et se retrouve entre les mains de ses héritiers directs, les comtes américains de Lincoln. Le dernier propriétaire britannique du diamant bleu était Pelham-Clinton-Hope. "Villainous Fate" a ruiné un noble aristocrate. Et sa femme, incapable de supporter la honte et la pauvreté, s'est enfuie du malheureux avec le célèbre homme riche de New York - le fils du maire de New York. Afin de joindre les deux bouts, le seigneur a dû vendre le diamant à l'un des célèbres joailliers de Londres.

De plus, le charmant diamant Blue Hope a changé de propriétaire comme des gants qui ont à peine eu le temps de s'en débarrasser, sauvant ainsi leur vie et leur bien-être. Et finalement, en 1910, il se retrouve entre les mains du déjà bien connu Pierre Cartier, le fondateur de la célèbre dynastie des bijoux et de la célèbre marque Cartier.

Le cristal a été acheté pour une somme astronomique pour l'époque - 550 000 francs. Le célèbre bijoutier a commencé à répandre activement toutes sortes de rumeurs sur la terrible malédiction du diamant Hope - bien sûr, à des fins purement commerciales. Il a orné un magnifique collier d'un diamant bleu, et a donné à la pierre une nouvelle excellente taille coussin, et également ornée de seize diamants blancs.

Le légendaire Titanic a également marqué l'histoire du diamant Hope. Il s'avère qu'avec un paquebot géant, en avril 1912, un couple marié a plongé dans l'abîme sombre de l'océan. Par une "coïncidence" malheureuse à l'époque, le couple était propriétaire du diamant malheureux.

Hélas. Le "démon bleu" a ruiné la belle Evelyn. De terribles malheurs l'ont affectée non seulement, mais aussi de nombreux membres de sa famille.

La beauté star et millionnaire très extravagante ne se lasse pas de répéter à droite et à gauche : « Les diamants sont mes vrais amis ! ». Ses tenues étaient littéralement parsemées de pierres précieuses. Elle pourrait venir à un événement social dans un collier de diamants chic et en même temps dans six bracelets de diamants. Tout cet état était gardé par 15 gardes du corps personnels du millionnaire.

Evelyn, voyant un diamant de luxe à l'une des fêtes, l'a essayé et est depuis devenue obsédée par la pierre maudite. La femme n'a pas pu résister à un achat aussi cher et désirable. La mondaine était poursuivie par de nombreux troubles sur tous les fronts. Elle n'a pas eu de chance en amour. Les fans n'ont toujours pas été à la hauteur de ses attentes. Elle a épousé un râteau artistique sans espoir qui a finalement brisé ses espoirs d'une vie heureuse.

Et la dame fatale semblait décider de défier le destin: "Cela peut-il vraiment être encore pire que maintenant?", - avec ces mots, elle a acheté "l'œil bleu du dieu Rama". Seul un profond désespoir pouvait pousser la jeune fille à un acte aussi téméraire et risqué. Une pierre étonnante et mystique portant le nom de "Hope" lui a peut-être inspiré toute la tragédie fatale de son destin. Cependant, pour être du bon côté, Evelyn a fait bénir le diamant de l'espoir dans une église. Les amis et les proches de la jeune fille ont noté qu'elle semblait obsédée par le diamant bleu - elle ne s'en est pas séparée une minute, elle l'a toujours emporté avec elle et l'a montré au public avec grand plaisir. Avec la ténacité d'une maniaque, elle a même mis le diamant sur son chien, ainsi que sur son fils en bas âge. Bientôt, la société a commencé à secouer les nouvelles, l'une plus triste que l'autre. Le mari d'Evelyn a d'abord commencé à boire beaucoup. Et puis il a complètement perdu la tête et a fini ses jours dans une clinique pour malades mentaux. Au bout d'un moment, son fils a été renversé par une voiture et sa fille s'est suicidée en buvant des somnifères. Evelyn elle-même ne supportait pas la mort d'êtres chers et mourut bientôt. Il est difficile de croire que ce cauchemar est arrivé dans une seule famille. Mais tout est confirmé par les publications des journaux de cette période.

Evelyn Walsh McLean, têtue et excentrique, n'a même pas épargné ses propres petits-enfants et leur a légué le diamant bleu maudit. Les héritiers d'Evelyn se sont avérés plus intelligents que leur grand-mère et, immédiatement après sa mort, se sont débarrassés du diamant en le vendant au célèbre bijoutier - Harry Winston.

Ce maître était célèbre non seulement pour ses talents de joaillier. Étant un homme très riche, il a organisé de luxueuses "boules de diamant" aux États-Unis et à l'étranger. Ces bals pompeux et flamboyants étaient de véritables spectacles au cours desquels le public aisé découvrait les bijoux les meilleurs et les plus chers d'Amérique. Vraiment, toutes les femmes aimeraient assister à un tel bal ! Chaque beauté brillait d'une décoration incroyablement luxueuse, que le public regardait avec plaisir, exprimant son admiration ou négociant une bonne affaire.

Harry Winston a choyé la haute société avec la présence du diamant bleu fatal et des "boules de diamant" pendant encore plusieurs années, jusqu'à ce qu'en 1958 il transfère le "trésor" à la Smithsonian Institution de Washington.

Il est curieux que le bijoutier lui-même ait assuré à plusieurs reprises au public qu'il n'était pas superstitieux et ne croyait en aucune malédiction. « J'ai vu toutes sortes de pierres et toutes leurs histoires d'horreur. Tout cela, ce sont des conneries », a déclaré Harry et a de nouveau exposé le diamant lors d'expositions et de bals.

Étrange, mais dans son destin, en effet, aucun malheur ne s'est produit. C'est probablement le seul propriétaire du diamant Hope qui n'a pas été touché par l'épée punitive du diamant bleu fatal. Il est possible que la pierre insidieuse ait vraiment "épargné" une personne au caractère aussi têtu et fort, qui ne se vantait pas d'avoir un diamant luxueux et célèbre, n'a pas essayé de le vendre à un prix plus élevé, mais a simplement donné sa beauté à beaucoup de monde, organisant de magnifiques fêtes. De plus, le collier de diamants a été exposé à plusieurs reprises lors d'expositions internationales et le bijoutier a fait don de tous les fonds collectés à des œuvres caritatives. C'est difficile à croire, mais le fait demeure.

Il y a un autre détail intéressant dans cette triste histoire, qui en dit long. Harry Winston a envoyé le légendaire cristal bleu à la Smithsonian Institution par le plus ordinaire des colis postaux. La décoration était enveloppée dans du papier kraft ordinaire. L'étrange bijoutier n'a parlé à personne de son acte. Il l'a fait comme en cachette, craignant quelque chose. Lorsque le personnel de l'institut a découvert le contenu de l'emballage, il a été incroyablement surpris. Depuis lors, le fatal Hope Diamond n'appartient à personne d'autre. Harry Winston n'en a pas pris un sou, bien qu'il l'ait déjà acheté pour une somme d'argent énorme aux petits-enfants de la malheureuse Evelyn Walsh MacLean.

Actuellement, n'importe qui peut admirer le diamant bleu en visitant l'exposition Smithsonian à Washington. La pierre protège de manière fiable le large verre pare-balles. Comme le disent les anciens de l'institut : "Nous ne protégeons pas le diamant, mais les gens du diamant." Des scientifiques américains ont soigneusement examiné le diamant bleu et sont arrivés à la conclusion qu'il s'agit d'un minéral très inhabituel. Après avoir irradié la pierre avec des rayons ultraviolets, elle brille de mille feux pendant plusieurs minutes ! La cause de la lueur n'a pas pu être établie avec certitude.

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