Jours fériés annuels. Fêtes religieuses

Il existe de nombreuses dates calendaires dans l’année consacrées à des événements sacrés, qui sont des fêtes importantes pour l’Église. Ces jours-là, des services divins spéciaux sont célébrés avec la lecture de prières, de sermons spéciaux et d'hymnes, conformément à la Charte de l'Église. Naturellement, toutes les fêtes religieuses chrétiennes n’ont pas la même importance. Pâques et la douzième célébration doivent être attribuées aux grandes fêtes. Ils sont marqués dans les calendriers par des marques rouges spéciales en forme de croix placées dans un cercle. En plus d'eux, il existe plusieurs dates particulièrement vénérées, qui sont également idéales pour les chrétiens.

Principales fêtes chrétiennes :

1. Fête de Pâques.

La fête chrétienne la plus importante et la plus préférée, bien sûr, pour tous les orthodoxes, est Pâques. Attention, la date de la célébration change toujours chaque année, car le cycle pascal dépend aussi bien du calendrier lunaire que solaire. En termes de timing, cette célébration se situe généralement entre 7h04 et 8h05 selon le nouveau style. Il n'est pas difficile de calculer la date exacte, vous devez prendre un calendrier et savoir quand arrivent la pleine lune du printemps et la Pâque juive. La Pâques orthodoxe aura lieu dimanche prochain. À propos, de nombreuses autres fêtes chrétiennes dépendent également de cette date importante. Pour éviter les erreurs, il est préférable d'utiliser des paschalia - des tables spécialement pliées, compilées par l'église.

2. Douzième grandes fêtes chrétiennes.

Nous donnerons ici les dates pour faciliter la navigation d'un simple profane, selon le nouveau style, mais pour plus de clarté, nous insérerons la date de l'ancien style entre parenthèses.

• 21 septembre (8.09) - Nativité de la Bienheureuse Vierge Marie.
• 4 décembre (21 novembre) - Entrée dans l'église de la Très Sainte Théotokos, qui est une très grande fête chrétienne en décembre.
• 7 avril (25.03) -. C'est alors que les anges ont annoncé à la Vierge Marie un grand miracle : une conception sans péché.
• 7 janvier (25.12) - Noël. Les fêtes chrétiennes d'hiver sont une série très amusante, donc juste après Noël, nous aurons plusieurs dates importantes.
• 15 février (2.02) - . C'est ce jour d'hiver que l'aîné Siméon le porteur de Dieu rencontra le petit Jésus, que ses parents emmenèrent au temple le 40ème jour afin d'offrir un sacrifice à la gloire de Dieu pour la naissance d'un premier-né si tant attendu. . Le Saint-Esprit révéla la vérité au sage et il vit le futur Messie dans le bébé.
• 19 janvier (06.01) - Baptême du Seigneur, qui a aussi un deuxième beau nom, Sainte Théophanie. A noter que la veille de cette fête chrétienne importante (18.01) marque le début d'un jeûne strict.
• 19 août (6.08) - Transfiguration du Seigneur.
• Le dimanche des Rameaux, comme certaines autres grandes fêtes chrétiennes, peut changer la date sur le calendrier, mais c'est facile à calculer. L'entrée du Seigneur à Jérusalem doit être célébrée le dimanche qui précède Pâques.
• La date à laquelle les orthodoxes célèbrent l'Ascension du Seigneur change également dans le calendrier. Cette célébration a toujours lieu le 40ème jour après la Lumineuse Résurrection.
• Pentecôte – cette fête chrétienne porte ce nom pour une raison. Le jour de la Sainte Trinité tombe chaque année strictement le 50ème jour après la brillante résurrection du Christ.
• En septembre, il y a une autre grande fête - l'Exaltation de la Croix du Seigneur, elle doit toujours être célébrée le 27 (14.09).
• La dernière douzième grande fête chrétienne de notre liste est l'Assomption de la Mère de Dieu, qui tombe le 28 août (16/08).

En plus des dates religieuses les plus importantes énumérées ci-dessus, il existe d'autres grandes et petites fêtes tout aussi importantes, ainsi que d'autres événements qui sont importants pour les croyants. Par exemple, une fête chrétienne spéciale en novembre est la célébration de l'icône de la Mère de Dieu de Kazan, qui est une relique ancienne et des plus précieuses. Nous ne pouvons tout simplement pas lister tous ces événements en raison du petit format de l'article, nous vous conseillons donc de rechercher des informations plus détaillées dans les calendriers liturgiques détaillés, où tout est systématisé. Ceci est particulièrement important pour les personnes perdues dans les dates de vacances ou de jeûne transitoires et non transitoires, qui dépendent directement du cycle annuel lunaire et solaire.

Dans l'orthodoxie, il existe douze fêtes les plus importantes - il s'agit d'une douzaine d'événements particulièrement importants du calendrier de l'église, en plus de la fête dominante - le grand événement de Pâques. Découvrez quelles fêtes sont appelées les Douze et sont les plus solennellement célébrées par les croyants.

Douzièmes vacances glissantes

Il y a des jours fériés non permanents dans le calendrier de l'église, qui s'avèrent différents chaque année, comme la date Pâques . C'est à elle que le passage d'un événement important à un autre numéro est lié.

• Entrée du Seigneur à Jérusalem. Les orthodoxes appellent le plus souvent cet événement le dimanche des Rameaux et célèbrent lorsqu'il reste une semaine avant Pâques. Cela est lié à la venue de Jésus dans la ville sainte.
• Ascension du Seigneur. Célébré 40 jours après la fin de Pâques. Il tombe chaque année le quatrième jour de la semaine. On croit qu'à ce moment-là, Jésus incarné est apparu à son Père céleste, notre Seigneur.

• Jour de la Sainte Trinité. Cela tombe le 50ème jour après la fin de Pâques. Cinquante jours après la résurrection du Sauveur, le Saint-Esprit est descendu sur les apôtres.

Douzième jours fériés

Certains des jours les plus importants du calendrier ecclésial restent fixes et sont célébrés chaque année à la même heure. Indépendamment de Pâques, ces célébrations tombent toujours à la même date.

• Naissance de la Vierge Marie, Mère de Dieu. La fête est célébrée le 21 septembre et est dédiée à la naissance de la mère terrestre de Jésus-Christ. L'Église est convaincue que la naissance de la Mère de Dieu n'est pas un accident ; à l'origine, elle était chargée d'une mission particulière : sauver les âmes humaines. Les parents de la Reine Céleste, Anna et Joachim, qui n'ont pas pu concevoir d'enfant pendant longtemps, ont été envoyés par la providence du Ciel, où les anges eux-mêmes les ont bénis pour qu'ils puissent concevoir.
• Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie . Les chrétiens orthodoxes célèbrent le jour de l'ascension de la Vierge Marie au ciel le 28 septembre. Le Jeûne de l'Assomption est programmé pour cet événement, qui se termine exactement le 28. Jusqu'à sa mort, la Mère de Dieu a passé du temps en prière constante et a observé la plus stricte abstinence.
• Exaltation de la Sainte Croix. Les chrétiens célèbrent cet événement, lié à l'acquisition de la Croix vivifiante, le 27 septembre. Au IVe siècle, la reine palestinienne Hélène partit à la recherche de la Croix. Trois croix ont été creusées près du tombeau du Seigneur. Ils ont véritablement déterminé celui sur lequel le Sauveur a été crucifié, avec l'aide d'une femme malade qui a reçu la guérison de l'un d'eux.
• Entrée de l'église de la Très Sainte Théotokos, célébrée le 4 décembre. C'est à cette époque que ses parents ont fait le vœu de consacrer leur enfant à Dieu, afin que lorsque leur fille aurait trois ans, ils l'emmèneraient au Temple de Jérusalem, où elle resterait jusqu'à ce qu'elle retrouve Joseph.
• Nativité . Les orthodoxes célèbrent cet événement caritatif le 7 janvier. Ce jour est associé à la naissance terrestre du Sauveur dans la chair, de sa mère la Vierge Marie.

• Épiphanie. L'événement tombe chaque année le 19 janvier. Ce jour-là, Jean-Baptiste baigne le Sauveur dans les eaux du Jourdain et lui signale la mission spéciale qui lui est destinée. Ce pour quoi, en conséquence, le juste payait de sa tête. D'une autre manière, la fête s'appelle l'Épiphanie.
• Rencontre du Seigneur. La fête a lieu le 15 février. Ensuite, les parents du futur Sauveur ont amené le divin bébé au Temple de Jérusalem. L'enfant a été reçu des mains de la Vierge Marie et de saint Joseph par le juste Siméon le porteur de Dieu. De la vieille langue slave, le mot « chandeleur » est traduit par « réunion ».
• Annonciation de la Très Sainte Théotokos. Elle est célébrée le 7 avril et coïncide avec l'apparition de l'archange Gabriel à la Mère de Dieu. C'est lui qui lui annonça la naissance imminente d'un fils qui devra accomplir une grande action.
• Transfiguration . Le jour tombe le 19 août. Jésus-Christ a lu une prière sur le mont Thabor avec ses plus proches disciples : Pierre, Paul et Jacques. À ce moment-là, deux prophètes Élie et Moïse leur apparurent et informèrent le Sauveur qu'il devrait accepter le martyre, mais qu'il ressusciterait au bout de trois jours. Et ils entendirent la voix de Dieu, qui leur indiquait que Jésus avait été choisi pour une grande œuvre. Cette douzième fête orthodoxe est liée à un tel événement.

Chacune des 12 fêtes est un événement important dans l’histoire chrétienne et est particulièrement vénérée parmi les croyants. De nos jours, cela vaut la peine de se tourner vers Dieu et de visiter l'église.

L'Annonciation de la Bienheureuse Vierge Marie est une fête associée à la tradition chrétienne sur la façon dont l'archange Gabriel a annoncé à la Vierge Marie la « bonne nouvelle » concernant la naissance imminente du divin enfant en elle. Célébré le 25 mars (7 avril).

L'entrée dans l'église de la Très Sainte Théotokos est une fête en mémoire de l'entrée de Marie, âgée de trois ans, dans le Temple de Jérusalem, où ses parents l'ont donnée pour son éducation. Célébré le 21 novembre (4 décembre).

L'Ascension est une fête en l'honneur de l'ascension du Christ au ciel. Elle est célébrée le 40ème jour après Pâques.

L'Entrée du Seigneur à Jérusalem (dimanche des Rameaux) est une fête en l'honneur de l'entrée du Christ à Jérusalem. Célébré le dernier dimanche avant Pâques.

L'Exaltation de la Croix est une fête dédiée aux événements du IVe siècle, lorsque Sainte-Hélène trouva la Croix du Seigneur à Jérusalem. Célébré le 14 (27) septembre.

Le Baptême du Seigneur (Théophanie) est une fête en mémoire du baptême de Jésus-Christ par le prophète Jean-Baptiste dans le Jourdain. Célébré le 6 (19) janvier.

Pâques est la principale fête chrétienne en l'honneur de la résurrection du Christ crucifié sur la croix. Elle est célébrée le premier dimanche après l'équinoxe de printemps et la pleine lune. Dans les églises orthodoxes, Pâques tombe entre le 22 mars et le 23 avril selon le style julien.

L'Intercession de la Très Sainte Théotokos est une fête en mémoire de l'apparition au Xe siècle. dans l'église des Blachernes de Constantinople, de la Vierge, qui étendit son voile sur les chrétiens, les bénissant ainsi pour une bataille victorieuse contre les Sarrasins. Elle est célébrée le 1er (14) octobre.

La Transfiguration du Seigneur est une fête en l'honneur de la transfiguration de Jésus-Christ, qui a révélé aux disciples peu avant les souffrances du Calvaire sa nature divine. Célébré le 6 (19) août.

La Nativité de la Bienheureuse Vierge Marie est une fête en l'honneur de la naissance de la Vierge Marie, mère du Christ. Célébré le 8 (21) septembre.

Noël est l'une des principales fêtes chrétiennes, en l'honneur de la naissance de Jésus-Christ. Célébrée le 25 décembre, les églises orthodoxes célèbrent cette fête le 7 janvier (style grégorien).

La Présentation du Seigneur est une fête en l'honneur de la rencontre (réunion) du grand mangeur Siméon du Messie - l'enfant-Christ, que les parents ont amené au temple pour se consacrer à Dieu. Elle est célébrée le 2 (15) février.

La Trinité (le nom russe du jour de la Pentecôte) est une fête en l'honneur de la descente du Saint-Esprit sur les apôtres. Elle est célébrée le cinquantième jour après Pâques.

Principaux postes chrétiens

Jeûne - abstinence pendant une certaine période de tout aliment ou de ses types individuels (en particulier la viande). Tout orthodoxe doit jeûner les mercredis et vendredis de l'année, la veille de Noël de l'Épiphanie, le jour de la décapitation de Jean-Baptiste, la fête de l'Exaltation de la Croix du Seigneur. Il y a aussi 4 jeûnes de plusieurs jours

Printemps (Grand) - commence le premier lundi après Maslenitsa et se poursuit jusqu'à Pâques.

Été (Petrov) - commence le premier lundi après la Journée spirituelle et se termine le 29 juin (12 juillet), le jour des saints apôtres Pierre et Paul.

Automne (Assomption) - 15 jours avant la fête de l'Assomption.

Hiver (Noël ou Filippov) - commence le 15 (28) novembre et dure 40 jours avant Noël.

Temps consacré de l'Église : : nouvel an de l'église et cercle de paix. Dans le calendrier, ce jour est marqué comme le début de l'indiction. Les chrétiens ne voulaient pas partager le début de la nouvelle année le même jour avec les disciples de Confucius, d'Allah et de Bouddha, ils ont donc décidé de considérer le 14 septembre (1er septembre, O.S.) comme le début de la nouvelle année orthodoxe. La fête du Nouvel An ecclésial a été instituée par les saints pères du premier concile œcuménique, qui ont décidé de commencer le décompte de l'année ecclésiale le 1/14 septembre. Le premier jour du cycle liturgique annuel ouvre « l'entrée de l'été », et le service de cette journée est de nature festive, dont le point culminant est l'Évangile lu lors de la liturgie, qui raconte le début de la prédication de Jésus. Le Christ après son baptême et les tentations du diable dans le désert. Selon la légende, cela s'est produit le premier jour de la fête juive des récoltes, célébrée du 1er au 8 septembre. Dans l’Évangile, nous entendons le Sauveur nous prêcher la venue de « l’année du Seigneur » favorable. Ce jour-là, Jésus-Christ commença à prêcher le Royaume de Dieu et fut pour la première fois témoin de l'accomplissement des prophéties de l'Ancien Testament sur la venue du Messie (le Fils de Dieu) et donc sur la fin de l'Ancien et le début de l'Ancien Testament. Nouveau Testament.
Vertueux Josué (XVIe siècle avant JC).
Martyrs Callistes et les frères de ses martyrs Evoda et Hermogène .
martyr Aifala diacre.
Martyrs 40 vierges à jeun et un martyr Ammouna diacres, leurs professeurs.
Révérend Siméon le Stylite et sa mère Marthe . Siméon le Stylite (Ve siècle) est devenu célèbre en tant qu'homme au style de vie altruiste. Il découvre une nouvelle forme d'ascétisme. Voulant tester sa force spirituelle, sa foi en Dieu, il a construit sur la montagne un pilier de 4 mètres de haut avec une plate-forme au sommet, l'a entouré d'un mur et a lu des sermons à de nombreux pèlerins de ce lieu « montagnard ». Puis Siméon s'installa sur un pilier dans une petite cellule, se livrant à une prière et à un jeûne intenses. Peu à peu, il augmenta la hauteur du pilier sur lequel il se tenait. Son dernier pilier mesurait 40 coudées (16 mètres) de haut. Il a passé 80 ans dans des actes monastiques améliorés, dont 47 sur un pilier. Sa vie était bien connue en Russie, ils apprirent de lui à endurer au nom d'une cause sainte les nombreuses difficultés de l'existence humaine. Selon une ancienne tradition, on croyait que ce jour-là, il fallait accomplir des actes caritatifs, être miséricordieux. Dans la Russie moscovite, pas un seul mendiant n'a été laissé sans aumône abondante ce jour-là, et même les prisonniers dans les cachots ont reçu des cadeaux.
Journée des semences de vol (Semyon, Siméon Stylite, Semyon le pilote, pilote, voyant le départ de l'été, le jour de Semyon, le jour de Semyon, les premiers automnes, l'été indien, réunion d'automne, jour du rucher, jour de l'oignon, embuscade, fin de l'été, début de l'automne, dernier semis). Le premier rendez-vous de l'automne, la fin du jeune été indien et le début de l'ancien. De nombreuses croyances et rituels étaient autrefois associés à cette journée. Et ce n'est pas surprenant, car dans la Russie pré-Pétrine, le 1er septembre était considéré comme le début d'une nouvelle année. En 1700, Pierre Ier a déplacé la célébration du Nouvel An du 1er septembre au 1er janvier. Peu à peu, la fête a perdu son ancien sens, mais de nombreuses coutumes sont restées dans la vie des paysans. Par exemple, des cafards et des mouches ont été enterrés dans les villages le 14 septembre. Ils les mettaient dans un cercueil taillé dans des navets ou des rutabagas et les portaient avec des pleurs et des lamentations pour les enterrer le plus loin possible de chez eux. Le reste des maisons chassait les mouches de la maison « une mouche sur une mouche, vole pour enterrer les mouches ». Cette coutume trouve ses racines dans les temps païens et est associée à la vénération de Belbog, le seigneur de tous les insectes.
Une autre coutume importante consistait à éteindre un vieux feu et à en allumer un nouveau. Les vieillards sortirent dans la cour et frottèrent deux morceaux de bois l'un contre l'autre jusqu'à ce qu'ils se mettent à fumer. Un arbre en feu a été attisé par une fille ou une belle-fille, puis une bougie a été allumée à partir d'un feu flamboyant. Ce feu a allumé la fournaise. Le lendemain matin, les braises furent de nouveau attisées. Le feu était donc entretenu dans la fournaise toute l'année. Ce jour-là, des garçons de quatre ans étaient montés à cheval. Cette coutume remonte à l’Antiquité et était associée au passage de l’enfance à l’âge adulte. Le 14 septembre était appelé l'été indien dans les villages car à cette époque commençaient divers travaux agricoles (teillage du chanvre, miction du lin, etc.), qui étaient généralement effectués par les femmes en plein air. Les soi-disant sit-in ont commencé avec Semyon, lorsqu'ils travaillaient le soir dans les huttes. La première journée de séance a été célébrée comme une fête familiale. Tous les parents se réunissaient dans la maison de l'aîné de la famille. Du pilote (14 septembre) à Guria (28 novembre), autrefois, le temps était réservé aux semaines du mariage.
A partir de ce jour, les taupes et les souris se déplacent des champs vers les maisons et les jardins.
Signes météorologiques du 14 septembre : Si Marfa est sale, l’automne sera pluvieux. L'été indien (commence le 14 septembre) est pluvieux - l'automne est sec, et l'été indien est sec - l'automne est humide. Plus septembre est sec et chaud, plus l’hiver viendra tard. Si les cônes de l'épicéa sont devenus bas, ce sera un gel précoce, et s'ils sont au sommet, le vrai froid ne viendra qu'à la fin de l'hiver.

Le christianisme, comme toute religion, honore les saints ou célèbre des événements de la vie de l'Église certains jours du calendrier. Les fêtes chrétiennes sont enracinées dans d'anciennes traditions rituelles associées à des étapes spécifiques, des types d'activité économique, le cycle astronomique ou calendaire annuel. Classiquement, ils sont divisés en entièrement chrétiens (reconnus par les églises orthodoxes, catholiques et la plupart des protestants) et confessionnels (reconnus uniquement par des confessions individuelles). Les plus importantes d'entre elles concernent les Douze Fêtes - les douze fêtes les plus importantes après Pâques, que l'Église célèbre par des services solennels.

Nativité. C'est l'une des principales fêtes chrétiennes associées à la naissance de Jésus-Christ. Dans le catholicisme, elle est célébrée le 25 décembre, dans l'orthodoxie (fait référence aux douzièmes fêtes) le 7 janvier. Approuvée dans différents pays, cette fête a absorbé les rites et coutumes d'autres religions, les fêtes populaires, acquérant de nouvelles caractéristiques qui correspondaient aux dogmes chrétiens.

La tradition même de Noël, avec ses sources, s'étend jusqu'aux actions cultuelles primitives. L'Église attribue le rôle principal dans son sens dogmatique à la doctrine de la naissance de Jésus-Christ, qui est apparu pour expier les péchés des hommes, pour montrer à l'humanité le chemin du salut. En effet, dans l'Egypte ancienne par exemple, le 6 janvier, on célébrait l'anniversaire du dieu de l'eau, de la végétation, propriétaire des enfers, Osiris. Dans la Grèce antique, on célébrait le même jour la naissance de Dionysos. En Iran, le 25 décembre a marqué la naissance du dieu du soleil, de la pureté et de la vérité – Mitra.

En Russie kiévienne, la fête de la Nativité du Christ a accompagné le christianisme au Xe siècle. et fusionné avec les anciennes vacances d'hiver slaves - la période de Noël (durée 12 jours - du 25 décembre (7 janvier) au 6 (19 janvier). L'Église orthodoxe a essayé par tous les moyens de les remplacer par la fête de la Nativité du Christ, mais les fêtes et les coutumes existant parmi les Slaves orientaux se sont si profondément enracinées qu'elle a été obligée de combiner les fêtes religieuses avec les fêtes populaires. Ainsi, l'église a combiné les chants de Noël avec l'histoire évangélique de l'étoile de Bethléem, qui annonçait la naissance du Christ. Les chants de Noël « païens » se sont transformés en la marche des Christoslaves avec une maison étoilée. Les enfants étaient largement impliqués dans la glorification du Christ. Les croyants les ont remerciés avec des cadeaux.

Depuis 1990. Le jour de Noël est un jour férié sur le territoire de l'Ukraine.

Le Baptême du Seigneur (Vodokhrischa, Consécration de l'Eau, Epiphanie). C'est l'une des principales fêtes du christianisme. Dans l'Orthodoxie, il appartient aux Douze Fêtes. Les catholiques célèbrent le 6 janvier, les orthodoxes le 19 janvier. Il a été introduit en mémoire du baptême de Jésus-Christ dans le Jourdain par Jean-Baptiste. On l'appelle aussi Théophanie, car, selon l'Évangile, lors du baptême de Jésus, Dieu le Saint-Esprit descendit du ciel sous la forme d'une colombe.

Dans le christianisme, il a été introduit dans la seconde moitié du IIe siècle et a été célébré pour la première fois avec la Nativité du Christ. Au IVe art. Cette journée est célébrée séparément. L'Église la considère comme une « fête des Lumières » pour les peuples, car, selon l'enseignement, c'est à partir du baptême que Jésus a commencé à les éclairer de la lumière de la vérité évangélique.

Cette fête a toujours été célébrée très solennellement. Son rite principal est la bénédiction de l'eau dans l'église et dans le trou. Une procession religieuse s'est rendue au trou, des prières solennelles ont retenti. La consécration de l'eau dans les temples est pratiquée de nos jours.

L'arrosage de l'eau existait dans de nombreuses religions préchrétiennes. En inspirant les phénomènes naturels, les hommes ont également spiritualisé l’eau comme une source importante de vie. Le christianisme aux premiers stades de son développement ne connaissait pas le rite du baptême, il l'emprunta un peu plus tard aux cultes anciens, qui attribuaient un rôle important au rite de « nettoyage » d'une personne de toute « saleté », « mal » avec le aide de l'eau. Selon des croyances anciennes, l'eau nettoyait les gens des « mauvais esprits », des « démons ». Par conséquent, parmi les peuples anciens, il existait une coutume d'arroser les nouveau-nés avec de l'eau.

Chandeleur. Elle est célébrée comme l'une des douzièmes fêtes le 15 février à l'occasion de la rencontre (rencontre) du juste Siméon avec l'enfant Jésus, que ses parents ont amené au temple de Jérusalem le quarantième jour après sa naissance pour le présenter à Dieu. C’est alors que Siméon prédit à Jésus sa mission de messager en tant que Sauveur des hommes. Ceci est indiqué dans l'Évangile de. Luc. En introduisant la fête, l'Église se souciait non seulement de la diffusion des idées du christianisme, mais aussi de la « vérité sur les faits » de la biographie du Christ, soulignant l'obligation des croyants d'amener les bébés au temple dans les 40 jours après la naissance. . De plus, l'Église a essayé de protéger les chrétiens des cultes anciens, puisque les Romains servaient de « purification », de repentance et de jeûne en février, estimant qu'avant le début des travaux des champs du printemps, il était nécessaire de « se purifier des péchés » et du « mal ». esprits" par des sacrifices aux esprits et aux dieux. La principale cérémonie de purification a eu lieu le 15 février, lorsque des personnes, des torches à la main, chassaient les mauvais esprits du froid et des maladies hivernales.

Les partisans de l’Orthodoxie n’ont pas reconnu la Chandeleur pendant longtemps. Plus tard, ils lui donnèrent le sens de fête de purification. C'est ainsi qu'elle est apparue en Russie, s'étant imposée principalement comme une fête religieuse. Dans l'esprit populaire, la Réunion marquait la fin de l'hiver et le début des tâches ménagères du printemps, comme en témoigne la croyance populaire : « l'hiver rencontre l'été à la Réunion ».

Entrée du Seigneur à Jérusalem. Cette fête est célébrée le dernier dimanche avant Pâques. Son nom est le dimanche des Rameaux, avant le jour de la Semaine de la Passion, consacré au « souvenir des souffrances du Christ ».

Selon le calendrier, elle est directement adjacente à Pâques et n'a pas de date fixe. Il a été introduit dans l'Art IV. comme une étape importante de la préparation de Pâques. Il est basé sur la légende biblique de l'entrée de Jésus-Christ avec les apôtres à Jérusalem, accompagnée de miracles. Le peuple accueillit joyeusement le Fils de Dieu avec des branches de palmier.

En Russie, la signification rituelle des branches de palmier est transférée aux branches de saule, qui fleurissent à cette époque et, selon la croyance populaire, protègent des mauvais esprits. La célébration de l'entrée du Seigneur à Jérusalem vise à encourager les croyants à ouvrir leur cœur à l'enseignement du Christ sur la résurrection et le salut éternel, tout comme le faisaient les habitants de l'ancienne Jérusalem.

Ascension du Seigneur. Elle est célébrée le quarantième jour après Pâques. Et le moment même de l'ascension au ciel du Christ ressuscité après l'exécution complète sa biographie terrestre. Elle est très courante dans la vie quotidienne et reste purement ecclésiastique. Son contenu génère chez les croyants l'idée de la fragilité de la vie terrestre et les vise à l'ascèse chrétienne afin d'atteindre « l'éternel ».

La théologie chrétienne affirme que l'ascension du Christ ouvre la voie aux justes vers le ciel, vers la résurrection après la mort. Cette idée existait bien avant la montée du christianisme. Les croyances en l'ascension au ciel des hommes, des héros et des dieux étaient courantes chez les Phéniciens, les Juifs et d'autres peuples.

Trinité (Pentecôte). Fête instituée en l'honneur de la descente du Saint-Esprit sur les disciples du Christ le cinquantième jour après sa résurrection, à la suite de laquelle ils parlaient dans différentes langues qu'ils ne connaissaient pas auparavant. Appelé à attirer l'attention des croyants sur la voix de l'Église, qui porte la « parole de Dieu », pour les attirer vers la prédication du christianisme vers d'autres « langues », c'est-à-dire vers d'autres peuples. Elle est célébrée le cinquantième jour après Pâques. Dans l'Orthodoxie, il appartient aux Douze Fêtes.

Le concept de la trinité divine existait bien avant le christianisme. Dans le processus de formation de la religion chrétienne, il est devenu nécessaire de la relier aux légendes de l'Ancien Testament. Par conséquent, dans les livres du Nouveau Testament, le Christ est présenté comme le fils du dieu hébreu Yahvé, comme l’hypostase du Dieu unique, comme en témoigne le passage du christianisme du polythéisme au monothéisme. En conséquence, le christianisme a emprunté de nombreuses fêtes juives, dont la fête de la Pentecôte. Chez les anciens Juifs, il est apparu avec leur transition vers l'agriculture et était associé à l'achèvement de la récolte, qui durait « sept semaines », c'est-à-dire sept semaines, accompagnée de l'offrande du pain de la nouvelle récolte aux esprits des champs locaux. et des divinités. Le christianisme lui a donné une nouvelle raison d'être.

Dans la plupart des Slaves de l'Est, la fête de la Trinité a fusionné avec la fête locale semik (un autre nom est « Trinité »), empruntant son sens quotidien. Les anciens Slaves associaient le semik à l'achèvement des travaux de printemps, essayant d'apaiser les esprits de la végétation pendant la période de floraison et de récolte. Un élément important de la fête orthodoxe de la Trinité est la commémoration des esprits des proches décédés (samedi de commémoration). En Ukraine depuis 1990. La Trinité est un jour férié.

Enregistré. C'est l'une des trois fêtes dédiées au Sauveur Jésus-Christ. Il est basé sur le récit évangélique de la transfiguration du Christ qui, à la fin de sa vie terrestre, conduisit ses disciples (Pierre, Jacques, Jean) sur la montagne et se transforma complètement pendant la prière : son visage brillait, ses vêtements devenaient blancs, brillants. , et la voix du ciel confirma son origine divine. L'enseignement chrétien prétend que Jésus voulait renforcer la foi de ses disciples et leur prouver qu'il était bien le Fils de Dieu.

C'est à cet événement que se rattache la fête de la Transfiguration (Sauveur "pomme"), célébrée le 19 août. Ce jour-là, non seulement ils glorifient Jésus-Christ, mais ils consacrent également des pommes et d'autres fruits (selon la coutume populaire, ils peuvent depuis lors être consommés).

Une caractéristique importante du Sauveur, comme de nombreuses autres fêtes, est la combinaison du pathétique chrétien avec les rituels calendaires et les coutumes de purification des mauvais esprits. Par exemple, lors de la célébration du « miel » Sauveur (« makovei »), qui a lieu le 14 août, du miel frais est consacré dans l'église. Créé en 1164 en l'honneur de la victoire des Byzantins sur les musulmans. Ce jour est particulièrement vénéré dans l'orthodoxie russe, car on pense que c'est le 14 août que le grand prince de Kiev Vladimir a été baptisé. Le troisième - le « pain » du Sauveur est célébré le 29 août, coïncidant avec la fin des récoltes et le début des semailles d'hiver. Le christianisme l'associe au culte de l'image miraculeuse du Christ, imprimée sur une serviette et remise à Abgar, le roi d'Edesse.

Dans de nombreuses paroisses du Sauveur de la Fête, il existe également des paroisses patronales (temples).

Exaltation de la Croix du Seigneur. L'une des douze fêtes consacrées au culte de la Croix comme symbole de la foi chrétienne. L'église associe plusieurs événements à la croix. Selon la légende, l'empereur romain Constantin, avant l'une de ses plus grandes batailles, eut une vision : dans le ciel une croix brillante avec l'inscription « Conquérir ceci ! ». Cette même nuit, Jésus-Christ lui-même apparut en rêve à l'empereur et lui conseilla de prendre au combat une bannière avec l'image d'une croix. Constantin l'a fait et il a en outre ordonné à ses légionnaires de dessiner le signe de la croix sur les boucliers. Constantin a remporté la bataille et a depuis lors cru au pouvoir miraculeux de la croix, bien que les faits historiques montrent qu'en commémoration de la victoire, Constantin a ordonné la frappe de pièces représentant des dieux païens qui, selon lui, l'ont aidé dans la bataille contre les ennemis.

L'église a institué cette fête en souvenir de la réception par la mère de l'empereur romain Elena au IVe siècle. la croix sur laquelle Jésus-Christ a été crucifié. Pour que le peuple la voie, la croix a été élevée (érigée) sur le mont Golgotha, où le Christ a été exécuté, et à l'endroit où la croix a été trouvée, un temple a été construit, dont la consécration a eu lieu le 13 septembre. 335.

L'Exaltation de la Sainte Croix est solennellement célébrée le 27 septembre. Elle s'accompagne de magnifiques rituels. Lors de l'office, une croix décorée de fleurs est réalisée et placée au milieu de l'église. La cérémonie est accompagnée de sonneries et d'hymnes religieux.

Les croyants vénèrent la croix comme un symbole du christianisme, comme un symbole de rédemption, de souffrance et de salut, croyant que chaque personne, comme le Christ, doit surmonter son « chemin de croix ».

Fêtes saintes. Ils couvrent la fête en l'honneur de la Vierge Marie - la mère de Jésus-Christ (Vierge Marie). Il s'agit de la Nativité de la Théotokos, de l'Entrée dans le Temple de la Théotokos, de l'Annonciation de la Très Sainte Théotokos, de la fête de l'Assomption, de l'Intercession (les quatre premières sont attribuées au Douzième) et de nombreuses fêtes en l'honneur de la icônes « miraculeuses » de la Théotokos.

En honorant Marie, Mère de Dieu, on retrouve des traces de vénération de la part des peuples anciens pour la déesse de la terre, qui a donné naissance à un sauveur, le fils de Dieu, le dieu de la végétation. La création de l'image de la Mère chrétienne de Dieu a été influencée par les idées des anciens Égyptiens sur la déesse Izida. Le christianisme représente la Mère de Dieu comme « la reine du ciel », une céleste ailée, « enveloppée de soleil ». Sur sa tête se trouve une couronne de douze étoiles. L'ancienne déesse égyptienne Izida était également représentée comme la reine du ciel, croyant qu'elle avait donné naissance à un fils divin, le sauveur d'Horus. La Mère de Dieu chrétienne présente des traits communs avec la déesse syrienne et phénicienne Astarté.

Les peuples anciens adoraient ces déesses, les considérant comme des divinités de la fertilité de la terre et du bétail, intercesseurs de l'agriculture.

Aux religions préchrétiennes, l'Église a emprunté l'idée de l'Immaculée Conception. Selon les mythes des peuples de l'Orient ancien, Mitra, Bouddha, Zarathushtra sont nés de mères immaculées. Ce sont ces mythes qui ont servi à créer la légende chrétienne de « l'immaculée conception » de la Vierge Marie.

Nativité de la Mère de Dieu (Petite Très Pure). L'église l'associe aux anciennes vacances agricoles d'automne, programmées pour coïncider avec la fin des récoltes. Ce jour-là, il est souligné que la Mère de Dieu est une grande femme juste, aide et intercesseur des hommes, patronne de l'agriculture, qui, par la « naissance du Christ », a fait le premier pas vers leur « salut éternel ». Célébré le 21 septembre.

Introduction au Temple de la Vierge. Cela est lié à la tradition de l'éducation de Marie, âgée de trois ans, dans le temple de Jérusalem. En instaurant cette fête, l'Église poursuivait avant tout l'objectif de convaincre les parents de la nécessité d'amener un enfant à l'église dès son plus jeune âge. Célébré le 4 décembre.

Annonciation de la Très Sainte Théotokos. Elle est célébrée à l'occasion où Marie reçoit la nouvelle de l'archange Gabriel qu'elle donnera naissance à un enfant du Saint-Esprit. En Rus', l'église associait cette fête au début des travaux des champs au printemps (« consécration » des graines, etc.) et aux signes annonçant la future récolte. Fêtez le 7 avril.

Premier pur. L'église le célèbre comme le jour du souvenir de la Mère de Dieu. L'interprétation religieuse de cette fête rappelle beaucoup les anciennes légendes syriennes sur la mort de Cybèle, la déesse de la fertilité. En Russie, la fête de l'Assomption a fusionné avec l'ancienne fête païenne slave de la récolte et du sacrifice du pain et des fruits aux esprits. Célébré le 28 août.

Protection de la Vierge. Cette fête est associée à la vision de la Vierge, qui serait apparue en 910 dans l'église de la Vierge des Blachernes à Constantinople. Pendant le service de nuit, le saint fou Andrei a été accepté comme saint, et son disciple Épiphane aurait vu comment la Mère de Dieu, entourée d'anges et de saints, est apparue au-dessus d'eux, a prié pour le salut du monde des troubles et de la souffrance. , étendant un voile blanc sur tout le monde.

La fête est arrivée en Russie avec l'Orthodoxie, l'église l'a utilisée pour remplacer les fêtes païennes d'automne qui avaient lieu à la fin des travaux sur le terrain. Elle est célébrée le 14 octobre.

En Ukraine, la fête de l'Intercession est très respectée, elle a absorbé la vénération traditionnelle des femmes, des mères, du principe féminin en général, personnifié à l'image de la terre mère. L'attitude des cosaques ukrainiens à l'égard de cette fête était particulière.

Pâques (Pâques). C'est l'une des fêtes religieuses chrétiennes les plus importantes. Il a été créé par les premiers chrétiens en mémoire des souffrances, de la mort et de la résurrection de Jésus-Christ.

Historiquement, la fête vient de la coutume de certains peuples anciens du Moyen-Orient (Babyloniens, Égyptiens, Juifs), qui se livraient à l'élevage de bétail, de sacrifier aux esprits les agneaux et les veaux dès la première progéniture pendant les vacances de printemps. Ils croyaient que cela apaise les mauvais esprits et qu’ils ne détruiront plus le bétail et ne lui enverront plus de maladies. Avec le passage à l'agriculture, le pain, les gâteaux, les fruits, etc., cuits à partir des grains de la nouvelle récolte, étaient apportés aux esprits en sacrifice expiatoire. Ces fêtes agricoles ont fusionné avec les Pâques écossaises et ont adopté son nom. ils étaient unis par l'espoir du pouvoir miraculeux et bon des divinités qui meurent et ressuscitent.

Le christianisme a emprunté cette tradition et l'a incarnée dans la doctrine de la mort sacrificielle de Jésus-Christ. Mais l’idée principale – le sacrifice de soi de Dieu pour le bien des hommes – a été préservée. L'essence religieuse de la cérémonie est restée la même qu'il y a des milliers d'années : faire un sacrifice pour purifier les gens du mal, de la maladie, du malheur et de la tragédie.

L’idée du salut, même après la mort, a gagné en popularité, en particulier parmi les gens ordinaires. L'image du Christ, qui a volontairement accepté le martyre, comme pour appeler à endurer les souffrances terrestres. Affirmant et développant, l'enseignement chrétien a développé la cérémonie de célébration de Pâques, et à partir du II Art. cette fête est devenue l'une des principales.

La semaine précédant Pâques est appelée la Grande ou Passion, car ses jours sont associés à la Passion du Seigneur. Les jours particulièrement importants viennent du jeudi, appelé « propre ». Il est associé à la Dernière Cène de Jésus-Christ avec les apôtres.

L'incarnation matérielle de la résurrection est l'œuf de Pâques (en Ukraine - krashenka, pysanky), symbole de la vie, du printemps, du soleil, dans le christianisme, symbole de l'expiation du péché humain.

En Russie kiévienne, la célébration de Pâques a été introduite au Xe siècle. Ici, il a fusionné avec les vacances de printemps slaves locales. Les anciens Slaves, au printemps, avant le début des travaux agricoles, organisaient des vacances au soleil, qui « ressuscitent ». À cette époque, ils faisaient des sacrifices aux esprits et aux divinités de la végétation, cherchant à satisfaire les esprits de leurs ancêtres décédés. La Pâques chrétienne absorbait de nombreux rites religieux slaves anciens, y compris les repas publics de famille au cours desquels étaient préparés du pain, du fromage, des œufs, de la viande fumée, etc.

Puisque dans le christianisme primitif la célébration de la résurrection du Christ coïncidait avec la Pâque juive, il fut décidé lors des conciles de Nicée (325) et de Constantinople (381) de célébrer Pâques le premier dimanche après la pleine lune, qui survenait soit le jour de l'équinoxe de printemps (21 mars), ou après lui. Mais il était obligatoire de célébrer la Pâque à un jour différent de celui des Juifs. Selon le calendrier lunaire, la pleine lune du printemps tombe à la même date, après le calendrier solaire à des dates différentes et même à des jours de la semaine différents. Pâques n’a donc pas de calendrier fixe. Elle est célébrée dans les 35 jours.

Pour une détermination plus précise de la date de célébration de Pâques pour chaque année, des calculs appropriés ont été effectués, appelés Pâques. Dans l'Orthodoxie, ils sont restés inchangés jusqu'à ce jour. Dans le catholicisme, la formule de ces calculs a subi quelques changements, de sorte que les deux églises ne célèbrent pas toujours Pâques le même jour.