Conditions du programme de maternité de substitution en Russie.

La gestation pour autrui est un programme qui permet aux femmes seules ou aux couples d'avoir un enfant si, pour des raisons médicales, une grossesse indépendante est contre-indiquée. À ce jour, l'attitude envers ce phénomène dans le monde est ambiguë, car non seulement les stars du show business, mais aussi les femmes ordinaires utilisent la maternité de substitution. La maternité de substitution est-elle autorisée en Russie ? Il est impossible de donner une réponse exacte, car au cours des dernières années, la Douma d'État a introduit à plusieurs reprises des modifications des lois fondamentales pour la maternité de substitution.

Que dit la loi?

L'article 55, et plus particulièrement le paragraphe 9, décrit la maternité de substitution comme une RT auxiliaire à laquelle les parents potentiels ont recours. La femme qui accepte d'être mère porteuse s'engage à porter et donner naissance à un enfant pour un couple marié avec lequel elle avait préalablement conclu un accord. La fécondation d'une femme est réalisée en transférant un embryon donneur, qui a été obtenu sur la base du matériel génétique des parents biologiques. Ceci est fait afin de minimiser la similitude génétique entre la mère porteuse et le bébé à naître.

Le bonheur peut-il être donné ?

La clause 10 de l'article 55 décrit une liste de conditions obligatoires qu'une femme doit remplir si elle veut devenir une mère porteuse et porter un enfant pour d'autres personnes. Ce paragraphe de l'article de la Fédération de Russie stipule qu'une femme peut être mère porteuse :

• de 18 à 35 ans
• avec un (au moins) propre enfant qui n'a pas de troubles du développement psychologiques et physiques
• en bonne santé, qui ne peut être évaluée que par une commission médicale spéciale de plusieurs médecins et émettre une conclusion officielle
• a signé un accord sur la participation volontaire au programme de maternité de substitution avec la participation d'un avocat de l'agence de supervision
• avoir un consentement écrit au nom de son mari qu'il n'est pas contre le fait que sa femme porte l'enfant de quelqu'un d'autre (uniquement si la femme est mariée)

La maternité de substitution est régie par les articles 51 et 52, qui contiennent chacun plusieurs alinéas. Ces articles décrivent les droits et obligations des parents et de la mère porteuse directement lors du transfert du droit de garde d'un enfant.

Le premier article protège les droits de la femme et prescrit que, sans son consentement écrit, un couple marié ne peut être officiellement enregistré en la personne de ses parents. Il semblerait que cet article crée le terrain qui ne laissera pas les futurs parents se calmer, puisque le dernier mot reste toujours avec la mère. C'est en partie le cas. Mais le deuxième article protège également les droits des parents si une femme en état de dépression post-partum, quelque temps après avoir signé le consentement officiel, exige qu'elle restitue tous les droits civiques à l'enfant. Un tel maintien serait contraire à l'article 52 et, dans ce cas, la loi serait du côté des parents qui réussissent.

Nous rédigeons un contrat

Est-il possible d'empêcher le développement d'une situation aussi désagréable entre les deux parties intéressées ? Bien sûr, mais uniquement avec la participation d'un avocat expérimenté qui travaille dans le domaine de la maternité de substitution depuis au moins cinq ans. Il est important de comprendre que le futur bébé n'est pas le sujet principal de la transaction, puisque la gestation pour autrui n'est pas un processus commercial.

Le contrat n'est pas conclu dans le but de se sécuriser d'un point de vue matériel, mais uniquement pour légitimer des actions avec des droits civils (en l'occurrence, la cession de droits à un enfant).

Ce n'est pas qu'une question d'argent

Le seul aspect véritablement commercial de la transaction concerne le paiement de tous les frais de la mère pouvant accompagner la grossesse. Cela comprend le coût de la nourriture (il doit être varié, quelle que soit la saison), du voyage (si la mère porteuse habite dans une ville voisine), du logement, des médicaments (pour des raisons médicales et une prescription médicale), des vitamines, etc. Cependant, le montant couvrant ces dépenses ne peut pas être appelé "rémunération matérielle", car il serait plus correct de l'appeler "rémunération matérielle".

Au cours de l'élaboration d'un accord entre les deux parties, cet élément doit être décrit en détail et avec soin. Il est important de préciser qu'en cas de résiliation du contrat par la mère (refus de transfert des droits - une forme de refus), elle doit indemniser tous les frais de gestion de la grossesse, y compris les frais de l'agence de substitution qui a supervisé la femme pendant les neuf mois.

L'ordonnance 67 concerne également le sujet de la maternité de substitution et dicte des preuves directes qui peuvent être la raison pour laquelle un couple marié peut s'adresser à des agences de maternité de substitution afin de porter un enfant par une autre femme.

La maternité de substitution est-elle légale en Russie en ce moment ? Des avocats russes (dont Bogatyrev, Kuznetsov et d'autres) ont analysé un certain nombre d'articles sur la maternité de substitution et sont arrivés à la conclusion que les services de maternité de substitution peuvent être qualifiés d'"immoraux", car ils transforment un enfant en une sorte de marchandise qui peut être facilement vendu ou achetés à prix fixe. De plus, les avocats ont remis en question le caractère volontaire de la maternité de substitution, car pendant les neuf mois de grossesse, une femme, avec tout son désir, ne pourra pas changer sa décision, car elle porte déjà un bébé en elle-même.

L'interdiction ne peut pas être autorisée

Au début de l'été 2017, un projet de loi a été envisagé pour interdire la maternité de substitution en Russie. Lors de l'examen de la question, il a été mentionné à plusieurs reprises que la Fédération de Russie est l'un des pays du monde, la réglementation législative de la maternité de substitution dans laquelle est sous-développée et «libérale».

Il a également été souligné qu'aujourd'hui, dans de nombreux pays européens (France, Grande-Bretagne, etc.) et plusieurs États américains, la maternité de substitution est interdite, car on pense que ce programme peut violer un certain nombre de droits humains. Bien que la maternité de substitution soit officiellement autorisée en Russie, l'État ne participe pas activement à sa réglementation et à son développement. Pour les statistiques, près d'un tiers des couples qui utilisent les services de mères porteuses sont des étrangers.

Le projet de loi proposait de suspendre la maternité de substitution sur le territoire de la Fédération de Russie jusqu'à ce que les structures étatiques soient en mesure de réglementer strictement tous les droits et obligations non seulement des mères porteuses, mais également des parents potentiels. Un point distinct soulevait la question des droits d'un enfant né à la suite d'un tel programme. Ainsi, la Douma d'État tente de renforcer l'institution de la famille en Russie, qui est l'un des problèmes les plus douloureux d'aujourd'hui.

Le sénateur Belyakov, qui estime que le programme de maternité de substitution devrait être temporairement interdit

Au cours de la discussion, le sénateur Belyakov a déclaré à plusieurs reprises que le programme de maternité de substitution en tant que tel viole les droits de l'enfant et de la personne en général, car la norme dans la période post-partum est considérée comme la restriction des contacts entre l'enfant et la femme qui a accouché à lui. De telles mesures sont prises afin de ne pas nuire à la psyché de l'enfant et de la femme qui a agi en tant que mère porteuse. Mais, au cours de la discussion, le sénateur a cité de nouvelles preuves scientifiques basées sur le fait que l'enfant a un lien psycho-émotionnel fort avec la mère porteuse même après l'accouchement. Une telle connexion est établie et se développe même pendant le développement intra-utérin du fœtus, et donc l'interruption artificielle d'une telle connexion en transférant l'enfant à de nouveaux parents peut avoir des conséquences négatives pour le développement de sa psyché.

Il est également impossible d'ignorer l'avis du ROC (Église orthodoxe russe), qui a une attitude extrêmement négative envers le phénomène de la maternité de substitution en général. Jusqu'à récemment, le ROC interdisait simplement la FIV et la maternité de substitution. Maintenant, certains représentants de l'orthodoxie sont plus fidèles à cette question.

Dans tous les cas, les mères porteuses et les parents biologiques doivent comprendre tous les risques, être conscients de tous les avantages et inconvénients et être fermement confiants dans leur décision.

Si une femme veut donner naissance à un enfant pour une famille qui, pour une raison quelconque, ne peut pas le faire elle-même, cela semble noble. Mais pour de nombreux représentants du beau sexe, l'instinct maternel est plus fort que la noblesse. Pour des raisons religieuses et éthiques, un grand nombre de pays au niveau de l'État interdisent cette procédure. Mais cette interdiction, heureusement pour les familles sans enfant, ne s'applique pas à la Russie.

Qu'est-ce que la maternité de substitution?

C'est souvent la seule façon de devenir parents. Dans ce cas, une femme physiquement incapable de porter un enfant devient mère. D'un point de vue médical, la gestation pour autrui est de deux types :

1. Traditionnel - une mère porteuse porte un enfant, cette femme sera le parent génétique de l'enfant.

2. Gestationnel (complet) - lorsqu'une femme porte et donne naissance à un enfant qui ne lui est pas génétiquement natif.

Dans le premier cas, il est impossible d'obtenir un ovule parfaitement sain pour la fécondation d'une vraie mère, puis il est prélevé sur une femme qui a décidé de devenir mère porteuse. Le père de l'enfant sera biologiquement natif, ses spermatozoïdes sont sains et ils sont utilisés lors de la fécondation.

Dans le second cas, l'ovule de la mère est fécondé par le sperme du père. Un petit nombre d'embryons sont placés dans l'utérus d'une femme qui a décidé de devenir mère porteuse. Dans ce cas, l'enfant est étranger à la femme qui le porte, et génétiquement lié au couple qui a fourni ses ovules et son sperme.

Comment devenir mère porteuse ?

De nombreuses jeunes femmes ont entendu parler de la maternité de substitution et souhaitent aider les couples qui veulent vraiment des enfants, mais ne peuvent pas accoucher eux-mêmes et, en même temps, ne savent pas comment devenir mère porteuse. Vous avez déjà accouché et avez votre enfant, et votre âge se situe entre 20 et 35 ans ? Si votre réponse est oui, alors vous remplissez les critères de sélection de base.

Comment devient-on mère porteuse ? Tout d'abord, vous devez remplir un formulaire spécial sur le site Web ou contacter une agence de maternité de substitution. Là, on vous posera des questions concernant votre santé, des données anthropométriques (poids et taille), ils vous demanderont également combien d'enfants vous avez et quel âge ils ont.

En règle générale, les femmes qui souhaitent porter et donner naissance à un enfant de substitution sont d'abord envoyées pour un entretien avec un psychologue. Ceci est fait pour qu'il n'y ait aucun doute que vous remplirez bien vos fonctions. Après cela, vous passerez un examen médical absolument gratuit. Si tout est en ordre avec votre santé et qu'aucune anomalie n'est constatée lors de l'examen, vous serez alors inclus dans la base de données des mères porteuses.

Une fois que vous êtes sélectionné par vos parents biologiques, vous pouvez commencer le programme immédiatement.

Quel est le coût de la maternité de substitution ?

Le nombre de familles qui sont prêtes à payer beaucoup d'argent juste pour devenir parents augmente chaque année. Le montant des honoraires que la mère porteuse perçoit augmente également.

Aujourd'hui, sans tenir compte des soins médicaux et de l'entretien pendant la période de grossesse, le coût de la maternité de substitution dans notre pays est de l'ordre de 15 à 40 000 dollars. Si un couple essaie de trouver lui-même une mère porteuse, tous ces problèmes peuvent être résolus par eux-mêmes ou ils peuvent demander de l'aide au centre de reproduction, qui sélectionnera la femme nécessaire.

Ces centres, en plus de la sélection de femmes en bonne santé, fournissent également le soutien médical nécessaire. Cela comprend la fécondation d'un ovule, l'implantation d'un embryon dans la cavité utérine, le suivi du déroulement de la grossesse et l'accouchement.

Les activités des centres incluent également le côté juridique de la question - ils établissent des contrats avec les mères porteuses et des documents pour l'enfant après sa naissance. Vous pouvez vous renseigner sur le coût des services dans ces centres sur leurs sites Web.

Problèmes de maternité de substitution

Le principal problème est le danger que la mère porteuse se révèle être une femme déséquilibrée qui ne veut pas donner le bébé, voire une arnaqueuse.

Il arrive souvent qu'une femme ne puisse pas tomber enceinte la première fois. Et chaque tentative suivante n'est pas seulement un coût financier supplémentaire pour les futurs parents, mais aussi un stress supplémentaire.

De plus, une mère porteuse peut être dans une position peu fiable. Après tout, si un couple marié refuse un enfant, personne ne peut les forcer à l'enlever. Souvent, les parents biologiques ont abandonné un bébé en mauvaise santé, il est arrivé que plus d'enfants soient nés que prévu (généralement, pour une plus grande probabilité de greffe, pas un, mais plusieurs embryons sont plantés à la fois). Dans ce cas, la femme qui les a mis au monde peut rester avec le bébé dans ses bras. Ensuite, elle ne peut recevoir que le montant spécifié dans le contrat et la pension alimentaire du père biologique.

Pour cette raison, une femme qui a décidé de devenir mère porteuse et les futurs parents qui souhaitent utiliser ses services demandent généralement l'aide des centres de maternité de substitution. Les psychologues qui y travaillent leur expliqueront tous les risques et conséquences dans ce cas. Après cela, chacun d'eux décidera lui-même comment procéder.

À notre époque, l'accouchement par une mère porteuse suscite de nombreux débats acharnés et des opinions divergentes. Mais encore, nous pouvons nous réjouir pour ces familles qui auront un enfant.

Lois régissant les principales dispositions de la maternité de substitution

Selon la législation en vigueur dans la Fédération de Russie, toute femme qui le souhaite peut devenir mère porteuse. Selon cette loi, les enfants de mères porteuses leur appartiennent. Cela signifie que si une femme ne veut pas donner le bébé à un couple marié, personne ne peut le lui prendre. Ceci est clairement énoncé à l'article 51, partie 4. Les parents génétiques ne seront reconnus comme légaux que si la fille qui accouche est d'accord. Ceci est utilisé par les escrocs qui veulent obtenir plus d'argent des clients.

Mais un avantage considérable de la législation russe est qu'immédiatement après qu'une femme a refusé un enfant, les parents génétiques sont inscrits dans les colonnes «père» et «mère». Ils n'ont pas besoin d'adopter un bébé et de passer par cette procédure longue et épuisante.

Quelle devrait être une mère porteuse?

Exigences pour les candidats :

L'âge de la mère porteuse doit être compris entre 20 et 35 ans.

Une condition préalable est la présence d'au moins un enfant.

Etat de santé satisfaisant (rapport médical).

Consentement écrit à une intervention médicale.

Consentement écrit du conjoint si la femme est mariée.

Est-il nécessaire d'être marié?

Non, ce n'est pas obligatoire. La loi stipule qu'il n'est pas nécessaire d'être marié si le couple a entre les mains un document tel que le consentement à une intervention médicale.

Comment trouver une mère porteuse ?

La maternité de substitution est prise en charge par des entreprises spécialisées. Choisissez uniquement des agences bien connues qui ont une bonne réputation. L'agence est engagée dans la recherche de mères porteuses, leur examen et la préparation à l'accouchement, et aide également à établir des contrats et des devis et à résoudre les problèmes qui surviennent parfois pendant la grossesse.

Attendez-vous à ce que les services de l'agence coûtent cher, car le prix comprend la recherche d'un candidat pour le rôle de mère porteuse, FIV, en plus, une femme portant un bébé devrait recevoir une allocation financière pendant la grossesse et pendant l'accouchement.

Une fois que l'enfant est né et que les parents ont délivré son certificat de naissance, les frais convenus doivent être payés. Les services juridiques coûtent également très cher. Après tout, un bon opérateur dispose d'une équipe d'avocats pour protéger les intérêts de ses clients. Mais, malgré le fait que vous débourserez une somme rondelette à l'agence pour la naissance de votre fils ou de votre fille, vous serez protégé tant financièrement que juridiquement.

Vous pouvez également faire vos propres recherches. Vous pouvez trouver un candidat via Internet dans votre ville ou dans une autre ville, mais une mère porteuse en Russie ne comprend souvent pas bien ce qu'on attend d'elle. Et elle doit expliquer longuement toutes les subtilités de la maternité de substitution. De plus, une telle femme peut s'avérer être une arnaqueuse dont le but est de soutirer plus d'argent à des familles malheureuses. Par conséquent, nous vous recommandons toujours de contacter des agences spécialisées.

Processus de maternité de substitution

Le processus est réalisé par deux méthodes - FIV + ICSI et FIV.

FIV - les ovules et le sperme se rejoignent dans une boîte de Pétri.

ICSI - l'embryologiste insère le sperme dans l'ovule. C'est la méthode la plus efficace pour obtenir une grossesse - 67-75%.

Le processus d'accouchement

L'accouchement par une mère porteuse n'est pas différent de l'habituel. Ce sont des femmes spécialement sélectionnées en excellente santé, avec une large structure du bassin (ce qui est important pour le passage de l'enfant), et elles ont déjà une expérience du comportement à adopter lors de l'accouchement.

La conclusion de la commission médicale sur l'état de santé de la future mère porteuse et son aptitude professionnelle est un document légal. La conclusion est donnée sur la base de plusieurs examens (comment s'est déroulée la première grossesse, comment s'est déroulée la naissance, y a-t-il eu des complications pendant la grossesse et l'accouchement, l'état du nouveau-né selon l'échelle d'Apgar et d'autres données).

Les mères porteuses sont des femmes qui ont déjà accouché au moins une fois. Et elles accouchent plus facilement et plus rapidement que les primipares. Cela est dû au fait que chez les multipares, les canaux génitaux sont plus larges et que le bébé dans de telles conditions est beaucoup plus confortable à naître:

L'asphyxie du nouveau-né est exclue;

Beaucoup moins susceptible d'avoir une blessure à la naissance;

Il n'y a aucun risque de déformation du crâne.

conclusions

La gestation pour autrui est le meilleur moyen pour les couples de devenir parents lorsque leur état de santé ne permet pas de le faire de la manière habituelle. Grâce au Code de la Famille de Russie, vous pouvez recevoir légalement un enfant qui n'aura pas besoin d'être adopté et qui vous sera génétiquement lié. Après tout, de nombreux couples ne souhaitent pas adopter un enfant totalement « étranger ». Les droits des mères porteuses sont également protégés par la loi de la Fédération de Russie. Par conséquent, vous pouvez contacter en toute sécurité des cliniques spécialisées et elles vous aideront. Les prix de ce service peuvent varier considérablement, tout dépend de la personne qui portera l'enfant. Dans les agences spécialisées, le prix sera beaucoup plus élevé que lorsqu'on cherche une femme par ses propres moyens. Mais la probabilité d'un résultat positif est beaucoup plus élevée.

Les mariages stériles et l'absence d'enfant sont le malheur de nombreuses familles, ainsi que de personnes qui n'ont pas créé leur propre famille. C'est pourquoi les technologies de procréation assistée (ART) sont très demandées dans le monde, dont un large éventail est offert par la médecine moderne.

Pourquoi l'Église s'oppose-t-elle si activement à la maternité de substitution ?

Mère de substitution- la technologie de procréation assistée, dans l'application de laquelle une femme accepte volontairement de devenir enceinte afin de porter et de donner naissance à un enfant biologiquement étranger à elle, qui sera ensuite abandonné pour l'éducation d'autres personnes - les parents génétiques. Ils seront légalement considérés comme les parents de cet enfant, malgré le fait qu'une mère porteuse l'ait enduré et lui ait donné naissance.

L'utilisation de nouvelles méthodes biomédicales permet dans de nombreux cas de vaincre la maladie de l'infertilité. Dans le même temps, l'intervention technologique croissante dans le processus d'origine de la vie humaine constitue une menace pour l'intégrité spirituelle et la santé physique de l'individu. (…)

Dans les prières de la cérémonie de mariage, l'Église orthodoxe exprime la conviction que la procréation est le fruit souhaité du mariage légal, mais en même temps pas son seul objectif. En plus du « fruit de l'utérus pour le bien », les époux sont invités à des dons d'amour mutuel durable, de chasteté, « d'unanimité des âmes et des corps ». Par conséquent, les chemins vers la procréation qui ne sont pas d'accord avec le plan du Créateur de la vie, l'Église ne peut les considérer comme moralement justifiés. (…) L'insémination artificielle avec les cellules sexuelles du mari peut être classée comme un moyen de soins médicaux acceptable, car elle ne viole pas l'intégrité de l'union conjugale, ne diffère pas fondamentalement de la conception naturelle et se produit dans le cadre des relations conjugales.

Les manipulations associées au don de cellules germinales violent l'intégrité de l'individu et l'exclusivité des relations conjugales, permettant l'invasion d'un tiers. De plus, cette pratique encourage une paternité ou une maternité irresponsable, sciemment dégagée de toute obligation vis-à-vis de ceux qui sont « la chair de la chair » des donneurs anonymes. L'utilisation de matériel de donneur sape les fondements des relations familiales, puisqu'elle implique que l'enfant, en plus des "sociaux", ait aussi des parents dits biologiques. La «maternité de substitution», c'est-à-dire le port d'un ovule fécondé par une femme qui rend l'enfant à des «clients» après l'accouchement, est contre nature et moralement inacceptable même dans les cas où elle est pratiquée sur une base non commerciale. Cette technique implique la destruction de la profonde proximité émotionnelle et spirituelle qui s'est établie entre la mère et le bébé déjà pendant la grossesse.

La « maternité de substitution » traumatise à la fois la femme enceinte, dont les sentiments maternels sont piétinés, et l'enfant, qui peut par la suite vivre une crise de conscience de soi. Moralement inacceptables du point de vue orthodoxe sont également toutes les variétés de fécondation in vitro (hors du corps), impliquant la préparation, la conservation et la destruction délibérée d'embryons "excessifs". C'est sur la reconnaissance de la dignité humaine même pour l'embryon que se fonde le bilan moral de l'avortement, condamné par l'Église (voir XII.2).

La fécondation de femmes célibataires à l'aide de cellules germinales de donneurs ou la réalisation des "droits reproductifs" des hommes célibataires, ainsi que des personnes ayant l'orientation sexuelle dite non standard, prive l'enfant à naître du droit d'avoir une mère et un père . L'utilisation de méthodes de reproduction en dehors du contexte d'une famille bénie par Dieu devient une forme de théomachisme menée sous le couvert de la protection de l'autonomie humaine et de la liberté individuelle méconnue.

En Russie, la maternité de substitution est régie par les lois et règlements suivants :

1. Code de la famille de la Fédération de Russie, art. 51-52.
2. Principes fondamentaux de la législation de la Fédération de Russie sur la protection de la santé des citoyens du 22.06.93. n° 5487-1, art. 35 "Insémination artificielle et implantation d'embryons".
3. Loi "portant actes de l'état civil" du 15/11/97. N° 143-FZ, art. 16
4. Arrêté du Ministère de la santé de la Fédération de Russie du 26 février 2003. № 67 "Sur l'utilisation des technologies de procréation assistée (ART) dans le traitement de l'infertilité féminine et masculine".

Pour enregistrer un enfant (des enfants) né d'une mère porteuse, les parents doivent présenter les documents suivants au bureau d'état civil: certificat médical de naissance, consentement de la mère porteuse, certificat de la clinique de FIV.

Maintenant, en l'absence ou en l'infériorité prononcée de l'utérus d'une femme infertile, une autre femme est impliquée dans la grossesse - la soi-disant " mère porteuse". Cette dénomination elle-même est une forme de discrimination à l'encontre d'une femme portant une grossesse. Parfois, une mère porteuse est comparée à un soutien de famille qui aide une famille dans le besoin pour des raisons altruistes, mais n'oubliez pas qu'il y a encore trop "de différence dans l'intensité de la relation entre la mère porteuse et le fœtus et la nounou et l'enfant. "

Il y a un danger à faire de la maternité de substitution un métier. Dans le processus de réalisation d'une grossesse, la mère et l'enfant sont dans un état de communication constante, un lien psychosomatique profond se crée entre eux, dont la rupture, en raison d'obligations contractuelles, peut entraîner une maladie mentale grave.

À quoi mène l'autorisation légale de la maternité de substitution ?

"Mère de substitution proche de la prostitution. Parce qu'une femme utilise son corps pour donner naissance à quelqu'un, enfin, pour son plaisir. Les plaisirs d'être père, mère. Donc, naturellement, l'Église ne peut pas être pour la prostitution. Elle a toujours, de tout temps, été contre.

La maternité de substitution, ainsi que la simple prostitution d'une personne - à la fois un homme et une femme - humilie. Le fait est que Dieu n'a pas créé l'homme comme un instrument pour le plaisir d'autrui. Dans ce cas, ils sont mis dans une position inégale - il s'avère que l'un paie l'autre non pas pour son travail, non pour son talent, mais pour l'exploitation de ce qui lui a été donné par Dieu - son propre corps. L'homme est utilisé comme une sorte de ferme pour cultiver les gens. C'est, bien sûr, une chose complètement impie.

Puisque le thème de l'inégalité sociale est mêlé au problème, parce que, selon l'archiprêtre Dimitry Smirnov,

« La maternité de substitution est, bien sûr, une technologie par laquelle les riches exploitent les pauvres. Parce que ce contrat, ces procédures et la fourniture de soins médicaux sont tous un processus coûteux de plusieurs mois. Cela se traduit par une exploitation sans pitié, impudente et éhontée des pauvres par les riches. Si nous vivons dans un État-providence, nous ne devrions pas avoir cela.

Même il y a 100-200 ans, les gens disaient que la prostitution est l'exploitation des pauvres par les riches, parce que les gens des riches ne deviennent pas des prostituées. C'est pareil ici. Difficile d'imaginer que la fille du président d'une grande entreprise irait devenir mère porteuse. Non, c'est le lot de jeunes filles bonnes, mais peut-être pas très développées intellectuellement, de la campagne, de certaines banlieues ouvrières, etc.

Pourquoi la FIV est-elle une technologie inhumaine ?

Dès le moment où le fœtus est conçu, l'Église le considère comme une personne avec une âme immortelle.

"Bien que cette personne n'ait pas encore pris forme, mais c'est déjà une personne avec une âme immortelle. Et il continue à vivre dans l'éternité », note

La technologie de FIV nécessite la congélation d'un grand nombre d'embryons dans des réfrigérateurs.

"C'est très effrayant que tant d'enfants qui ont une âme soient dans un état quelconque dans des réfrigérateurs. Et on ne sait pas ce qui leur arrivera ensuite : ils ne deviendront peut-être jamais humains. Cette technologie est effrayante et inhumaine.

Dieu n'aime-t-il pas le bonheur des parents qui ont reçu un enfant d'une mère porteuse ?

Les mères porteuses peuvent être traitées différemment : quelqu'un les condamne et quelqu'un les remercie. Mais une chose est certaine - sans ces femmes, de nombreux enfants ne pourraient jamais naître. Dans les cas difficiles d'infertilité, lorsqu'une femme ne peut pas porter son enfant en raison de la menace qui pèse sur sa vie, seule une mère porteuse peut venir à la rescousse.

Ce que c'est?

La maternité de substitution est un type de technologie de procréation assistée. Il y a des donneurs d'ovocytes et il y a des donneurs de sperme - les deux aident le couple à concevoir un bébé s'il existe des facteurs d'infertilité féminine ou masculine. Il existe également des mères porteuses qui prennent en charge la naissance et la naissance du bébé. Par des paramètres sanguins et génétiques, ce ne sera pas pour elle, mais pour ceux qui fournissent leurs cellules germinales pour la FIV - un ovule et du sperme.

Les indications du programme d'insémination artificielle avec la participation d'une mère porteuse sont assez simples et compréhensibles - tous les cas d'infertilité féminine, dans lesquels il n'y a aucune possibilité de tomber enceinte, ainsi que de porter un fœtus et de l'accoucher. Tant les couples mariés que les hommes et les femmes célibataires qui n'ont pas de partenaire sexuel permanent peuvent recourir à l'aide d'une mère porteuse.

Tout se passe comme en FIV conventionnelle : l'ovule est fécondé dans une éprouvette ou par ICSI, et les embryons cultivés sont transférés non pas dans la cavité utérine du propriétaire de l'ovule, mais dans l'utérus d'une autre femme qui a subi une stimulation hormonale préalable pour synchroniser les cycles menstruels. Si tout se passe bien, la grossesse commence. Mais le bébé qu'une femme portera sous son cœur ne lui sera pas natif. Il aura des parents biologiques - il leur ressemblera, il en tirera des traits de caractère et des passe-temps, de l'intelligence et même des talents.

L'OMS recommande de remplacer la définition quelque peu dédaigneuse de "mère porteuse" par le concept de "courrier gestationnel" - c'est plus conforme à l'essence de ce qui se passe. Et il est complètement indécent d'appeler une mère porteuse un "incubateur".

Selon la législation en vigueur en Russie depuis 2012, il est strictement interdit aux femmes (courriers gestationnels) d'agir simultanément en tant que donneuses d'ovules (ovocytes) afin d'éviter les situations où le coursier portera un enfant qui lui est lié par le sang. Les lois réglementent assez strictement les relations - une mère porteuse ne peut en aucun cas revendiquer les droits sur le bébé auquel elle a donné naissance. Même dans son ventre, il est considéré comme l'enfant biologique des autres et ce sont eux qui, avec le médecin, peuvent prendre toutes les décisions concernant le déroulement de la grossesse et de l'accouchement.

Exigences du candidat

Pour les couples infertiles et les parents isolés, une mère porteuse est une solution au problème de l'infertilité. C'est une personne importante qui l'aidera à réaliser son rêve de longue date d'avoir des enfants. Pour un coursier en gestation, les « clients » sont un moyen d'améliorer sa situation financière, car tout travail doit être rémunéré.

Il y a, bien sûr, des pays qui interdisent la maternité de substitution basée sur des relations monétaires, et cela est considéré comme de la traite des êtres humains. Là, cela ne peut être autorisé que sur une base volontaire et gratuite (par exemple, au Royaume-Uni), et seuls les parents proches ou les petites amies qui souhaitent sincèrement aider sans rien exiger en retour agissent comme des coursiers gestationnels dans de telles circonstances.

En Russie, le programme d'État de soutien aux mesures démographiques, qui comprend un programme de soutien aux technologies de reproduction pour les couples diagnostiqués d'infertilité, n'interdit pas l'utilisation de coursiers gestationnels sur une base contractuelle.

Il n'est possible de devenir mère porteuse que si la femme respecte pleinement les exigences fixées par l'arrêté du ministère de la Santé n ° 107n. Ces exigences ne doivent pas être considérées comme excessives, même si, à première vue, une telle pensée s'insinue. Après un examen plus approfondi, il devient clair pourquoi les critères sont tels.

âge de procréer

Ce concept comprend une fourchette de 18 à 42-43 ans, cependant, pour une mère porteuse, les restrictions sont plus strictes : l'âge d'une femme au moment de conclure un accord avec les futurs parents biologiques devrait être de 20 à 35 ans.

Avoir au moins un enfant à soi

Il est important que l'enfant soit conçu naturellement, porté et né à la suite d'un accouchement naturel. Dans le même temps, une femme peut être mariée, puis le consentement écrit et notarié de son mari à la participation de la femme au programme de maternité de substitution sera une condition préalable.

Si le candidat n'est pas marié, divorcé, mariage civil, le consentement de l'homme n'est pas requis.

Excellente santé

La sélection des candidats est assez rigoureuse. Une femme ne devrait pas avoir de maladies chroniques, de pathologies du système reproducteur, de maladies mentales et de déviations, ainsi que de mauvaises habitudes. Le psychiatre donne en outre un avis sur la santé mentale et l'adéquation du candidat (environ 15% des candidats, par exemple, sont éliminés à ce stade). Le narcologue vérifie non seulement si le candidat a déjà été inscrit auprès d'un dispensaire, mais effectue également un grand nombre de tests pour détecter des traces de substances interdites et psychotropes.

génétique saine

Une femme devrait certainement être admise au programme par un généticien. Malgré le fait que son matériel biologique n'est pas utilisé pour l'insémination artificielle, et donc que l'ADN n'est pas transféré à l'enfant, le généticien doit s'assurer qu'il n'y a pas de développement d'anomalies génétiques. Il y a des cas où la schizophrénie et l'épilepsie se sont manifestées pour la première fois chez une mère porteuse pendant la grossesse.

Pas d'antécédents criminels

Une candidate aux mères porteuses doit fournir non seulement un certificat d'absence de casier judiciaire, même en cas d'annulation, mais également un certificat attestant qu'elle n'est suspecte dans aucune affaire pénale ou administrative, ne faisant l'objet d'aucune enquête.

Tous les critères sont importants, mais la commission médicale sera la plus « chronophage ». Vous devrez passer un grand nombre de tests, passer un grand nombre de tests, obtenir l'autorisation écrite de participer au programme de tous les médecins spécialistes: cardiologue, gynécologue, ophtalmologiste, oto-rhino-laryngologiste, dermatologue, vénéréologue, psychiatre, narcologue, chirurgien, thérapeute, neurologue.

La plupart des cliniques et centres russes essaient de sélectionner uniquement les femmes qui ont la nationalité russe, ainsi que celles qui ont un facteur sanguin Rh positif, pour participer au programme.

Documents requis

Afin d'obtenir une référence pour un examen, une femme doit fournir à l'agence ou à la clinique avec laquelle elle envisage de coopérer les documents suivants :

• Passeport russe (copie de toutes les pages);
• SNILS ;
• police d'assurance médicale obligatoire;
• certificat de naissance de votre enfant (copie);
• acte de mariage ou de divorce (pour ceux qui n'ont jamais été mariés, une attestation de l'état civil attestant l'absence d'actes d'état civil est requise).

Où postuler ?

Vous pouvez, bien sûr, faire de la publicité sur Internet, mais ce n'est pas la meilleure solution, car non seulement les parents biologiques doivent être protégés contre la fraude, mais également la femme elle-même - le courrier gestationnel. Seule une agence ou une clinique réputée peut garantir l'exactitude juridique et la transparence de la transaction. Trouver l'agence de médiation reproductive la plus proche de chez vous ne sera pas difficile - il existe de nombreux sites officiels de ces organisations sur Internet.

L'agence maintient sa propre base de données de donneurs et de mères porteuses. Les principales cliniques qui fournissent des services de FIV coopèrent avec les plus grandes agences, car plus l'intermédiaire choisi est grand, plus la femme pourra se trouver rapidement des «clients».

Pour commencer, vous pouvez vous limiter à soumettre un questionnaire sur le site Web de l'agence. Il contient des données de base : âge, taille, poids, présence d'enfants, état civil, raisons pour lesquelles une femme souhaite devenir coursière gestationnelle. Si ces informations satisfont aux exigences, la femme sera rappelée et invitée au bureau avec les documents ci-dessus. Les femmes qui n'ont pas d'enfants ne sont pas considérées comme candidates, pas plus que les femmes qui ont eu une césarienne.

Le coût de l'examen médical peut être payé à la fois par l'agence et par la femme elle-même (sous réserve d'une garantie de restitution de l'argent dépensé à la conclusion du contrat). Si tous les rapports médicaux sont en règle, la femme est inscrite dans la base de données des mères porteuses. Dès qu'il y a un couple ou une seule patiente infertile qui aime cette mère porteuse en particulier, un représentant de l'agence contacte la femme.

En règle générale, les avocats de ces sociétés prennent en charge l'exécution du contrat entre la femme et les futurs parents biologiques. À la demande de ce dernier, une personne distincte peut être désignée pour servir d'intermédiaire entre la mère porteuse et les parents biologiques, si ces derniers, pour une raison quelconque, souhaitent limiter la communication avec le coursier gestationnel jusqu'à la naissance de l'enfant. . Ensuite, la grossesse se poursuivra avec un curateur qui, au nom des parents biologiques, paiera les dépenses courantes de la femme enceinte et surveillera de près que les termes du contrat ne soient violés par aucune des parties.

Devoirs et droits

Une mère porteuse a le droit de compter sur la décence et l'honnêteté des parents biologiques du bébé, sur le respect de sa dignité humaine. Elle a également droit à des mensualités : salaire, compensation de toutes les dépenses liées à la grossesse et à l'accouchement.

Le coursier gestationnel a parfaitement le droit de demander une avance: pas plus de 10 à 15% des frais. De plus, une femme peut demander à louer un logement pour elle pendant sa grossesse afin de garder le secret, par exemple, vis-à-vis de ses propres enfants.

Le coursier gestationnel peut très bien fournir ses services gratuitement s'il le juge bon, ainsi que remplacer les frais financiers par une autre option, par exemple en lui demandant de lui acheter un appartement ou une voiture après la naissance du bébé. Une mère porteuse a le droit d'exiger que ses parents biologiques lui fournissent tout ce qui est nécessaire au bon déroulement d'un bébé : vitamines, surveillance médicale qualifiée, médicaments prescrits par un médecin.

Certains parviennent à persuader les parents biologiques de payer le séjour à la station pendant la gestation du fœtus, si cela ne dérange pas le médecin traitant, car l'air marin et les rayons du soleil sont utiles, avant tout, pour l'enfant à naître.

Une mère porteuse peut légalement recevoir des prestations de maternité sur son lieu de travail lorsqu'elle part en congé de maternité et après l'accouchement.

Mais au bout de trois mois, à la fin de l'arrêt de travail, elle est obligée de reprendre son emploi principal, puisqu'elle n'a pas droit au congé parental, ainsi qu'aux prestations sociales que l'État accorde aux familles avec enfants.

Maintenant, à quoi les courriers gestationnels n'ont pas droit. Une femme ne peut pas violer les recommandations du médecin, car cela nuit à la santé du bébé, ne prend pas de médicaments et est frivole en matière de nutrition et de routine quotidienne. Elle n'a pas le droit de fumer ou de boire en portant l'enfant de quelqu'un d'autre. Il ne peut pas violer le statut juridique des parents génétiques, s'attribuer l'enfant, faire chanter les "clients" avec un avortement, exiger une modification des termes du contrat.

Tous les termes doivent être clairement indiqués dans le contrat. Afin de protéger les intérêts de la mère porteuse, il est important d'introduire une clause qui décrirait la marche à suivre en cas d'incident survenu à ses parents génétiques pendant sa grossesse (décès, divorce).

Les parties doivent clairement comprendre ce qui arrivera à l'enfant dans cette affaire. Plus le contrat est détaillé, mieux toutes les parties intéressées seront protégées.

Coût des prestations

Il n'y a pas de prix unique pour la maternité de substitution - elle n'est en aucun cas réglementée par l'État. Un couple ne peut pas faire de FIV avec la participation d'une mère porteuse, ayant payé ses services avec les fonds du quota de FIV. Tous les coûts tomberont uniquement sur les épaules des "clients".

Le montant des frais sur lesquels vous pouvez compter dépend de la région et du niveau de vie dans celle-ci, de la concurrence (plus la base de données de mères porteuses de l'agence est grande, moins vous pouvez gagner). Les statistiques pour 2018 montrent que le montant le plus moyen des frais est de l'ordre de 1,5 à 2 millions de roubles. La liaison avec la région est très importante: en Sibérie, par exemple, les mères porteuses reçoivent rarement même 1,5 million (le coût moyen est de 800 000 roubles, et à Moscou ou à Saint-Pétersbourg, vous pouvez «gagner» jusqu'à 3 millions - selon sur l'accord individuel spécifique).

Ce montant est une redevance qui est payée après la naissance de l'enfant. Les parents biologiques doivent payer les diagnostics, les tests, les médicaments au besoin. En Russie également, il existe une pratique de «salaire» mensuel pour un courrier gestationnel: en moyenne, il varie de 25 à 50 000 roubles par mois.

Une femme peut compter sur le premier "salaire" à partir du moment où la grossesse est établie. Les frais sont payés après l'accouchement, même s'il est survenu prématurément.

Surtout, les courriers gestationnels sont payés aux États-Unis - là-bas, les frais sont presque trois fois plus élevés qu'en Russie. En Ukraine et en Biélorussie, les prix sont les plus bas - une femme ne reçoit pas plus de 15 000 dollars pour ses services.

Lorsqu'elle décide de devenir mère porteuse, une femme doit répondre honnêtement à la question principale : pourra-t-elle se séparer du bébé auquel elle est déjà habituée après 9 mois de grossesse sans problèmes ni soucis.

Il convient également de comprendre que des problèmes d'ordre moral et spirituel sont possibles, car ce n'est pas pour rien que la maternité de substitution est condamnée et considérée comme immorale par presque toutes les religions du monde, à l'exception du bouddhisme et du judaïsme, et même celles qui ont grandes restrictions. De leur point de vue, ce qui se passe entre les parents biologiques du bébé et la femme qui l'a porté et mis au monde n'est rien d'autre que la dévaluation de valeurs éternelles : l'inviolabilité de la famille, le sacrement de la naissance de la vie et la bonheur de la maternité, puisque tout cela devient objet de vente .

Avant de faire un pas décisif, vous devez peser le pour et le contre et ensuite seulement prendre une décision finale. Après la conclusion du contrat, il ne sera plus possible de le modifier, ou la pénalité peut s'élever à un montant tel qu'il sera plus facile d'accepter toutes les conditions de la seconde partie.

Toute violation d'accords et relations simplement gâchées avec les parents biologiques à tout moment peuvent entraîner le fait que votre nom, prénom et autres données, ainsi qu'une description des réclamations contre vous, tomberont dans la soi-disant "liste noire".

Il existe également des "listes noires" de parents biologiques, mais il est assez difficile d'y trouver la bonne personne. Parfois, une mère porteuse ne connaît même pas les coordonnées de ses "clients", surtout si la planification et la grossesse se déroulent avec un curateur. Néanmoins, une femme doit également être préparée à la fraude: sur des forums spécialisés, vous pouvez trouver des critiques selon lesquelles les parents biologiques ont sous-payé, sont partis, ont disparu avec l'enfant. Vous pouvez également rencontrer des "clients" despotiques qui, avec l'aide de caméras et de gardes du corps, suivront chaque pas de la femme enceinte, chaque rencontre et chaque achat.

Les femmes mariées qui souhaitent améliorer la situation financière de la famille de cette manière doivent être préparées à ce que l'idée puisse se terminer par un divorce, car tous les hommes n'accepteront pas la participation de sa femme au programme, et tous les maris après sa naissance ne seront pas " heureux » d'une telle augmentation monétaire.

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