Formes de travail avec des enfants d'âge préscolaire primaire. Méthodes de travail avec les enfants d'âge scolaire primaire, moyen et supérieur

Chaque année, il y a des changements dans le développement des enfants. Chaque âge détermine le développement des processus cognitifs. De nombreux scientifiques pensent qu'il est très important de prêter attention aux caractéristiques du développement des processus cognitifs, en particulier au stade initial de l'apprentissage. En âge d'aller à l'école primaire, les enfants disposent d'importantes réserves de développement.

L'âge de l'école primaire (de 6-7 ans à 9-10 ans) est déterminé par une circonstance importante dans la vie d'un enfant - l'admission à l'école.

L'enfant qui entre à l'école occupe automatiquement une toute nouvelle place dans le système des relations humaines : il a des responsabilités permanentes liées aux activités éducatives. Des proches, des adultes, un enseignant, voire des étrangers communiquent avec l'enfant non seulement en tant que personne unique, mais aussi en tant que personne qui s'est engagée (volontairement ou sous la contrainte) à étudier, comme tous les enfants de son âge. À partir du moment où un enfant entre à l'école, son développement affectif dépend plus qu'auparavant des expériences qu'il acquiert à l'extérieur de la maison.

Les peurs de l'enfant reflètent la perception du monde qui l'entoure, dont l'étendue s'élargit désormais. Les peurs inexplicables et fictives des années passées sont remplacées par d'autres, plus conscientes : leçons, injections, phénomènes naturels, relations entre pairs. La peur peut prendre la forme d'anxiété ou d'agitation.

De temps à autre, les enfants d'âge scolaire hésitent à aller à l'école. Les symptômes (maux de tête, crampes d'estomac, vomissements, étourdissements) sont bien connus. Ce n'est pas une simulation et dans de tels cas, il est important d'en trouver la cause le plus tôt possible. Cela peut être la peur de l'échec, la peur des critiques des enseignants, la peur d'être rejeté par les parents ou les pairs.

Dans de tels cas, l'intérêt amical et persistant des parents à fréquenter l'école aide.

À l'âge de l'école primaire, l'enfant commence à développer un nouveau type de relation avec les gens qui l'entourent. L'autorité inconditionnelle d'un adulte se perd progressivement et, à la fin de l'âge de l'école primaire, les pairs commencent à acquérir de plus en plus d'importance pour les enfants et le rôle de la communauté des enfants augmente. L'activité éducative devient l'activité principale à l'âge de l'école primaire. Il détermine les changements les plus importants qui se produisent dans le développement de la psyché des enfants à ce stade de l'âge. Dans le cadre de l'activité éducative, des néoplasmes psychologiques se forment qui caractérisent les réalisations les plus importantes dans le développement des jeunes élèves et constituent le fondement qui assure le développement au stade d'âge suivant.

Le rôle prépondérant de l'activité éducative dans le processus de développement de l'enfant n'exclut pas le fait que le plus jeune élève participe activement à d'autres types d'activités, au cours desquelles ses nouvelles réalisations sont améliorées et consolidées.

D'après L.S. Vygotsky, avec le début de la scolarité, la pensée se déplace au centre de l'activité consciente de l'enfant. Le développement de la pensée rationnelle verbale-logique, qui se produit au cours de l'assimilation des connaissances scientifiques, restructure tous les autres processus cognitifs: «la mémoire à cet âge devient pensée, et la perception - en pensant." C'est à l'âge de l'école primaire que l'enfant commence à vivre son unicité, se réalise en tant que personne. Cela se manifeste dans tous les domaines de la vie d'un enfant, y compris les relations avec ses pairs. Les enfants trouvent de nouvelles formes d'activité de groupe. Ils apprennent à se faire des amis et à trouver un langage commun avec différents enfants.Ils s'efforcent d'améliorer les compétences de ces activités qui sont acceptées et valorisées dans une entreprise attrayante pour eux afin de s'y démarquer, de réussir. Le motif de la réussite est le principal motif de l'activité de l'enfant à cet âge. La caractéristique liée à l'âge de l'attention d'un élève plus jeune est la faiblesse relative de l'attention volontaire. L'attention involontaire au début de l'apprentissage oblige l'enseignant à se concentrer davantage sur la matière étudiée. Le travail doit être organisé de manière à ce que les étudiants aient impliqué tous les types d'analyseurs.

Le processus d'enseignement à un enfant impose certaines exigences à l'imagination de l'enfant. La direction principale dans le développement de l'imagination des enfants, selon Gamezo, est la transition vers une réflexion plus correcte et plus complète de la réalité sur la base de connaissances pertinentes. Au début, l'imagination d'un jeune étudiant est créative et arbitraire. En règle générale, le réalisme de l'imagination augmente avec l'âge. Un trait caractéristique de l'imagination d'un élève plus jeune est la dépendance à des objets spécifiques. Et ce n'est qu'après un certain temps que commence à s'appuyer sur le mot, sur le nom sonore de l'objet sans son image visuelle. Au milieu de l'âge scolaire, l'imagination atteint sa nécessaire réalité et fiabilité des représentations. Il crée des images logiquement connectées. A l'âge de l'école primaire, l'enfant montre une différenciation significative des informations perçues. L'image créée par l'élève de première année est encore vague et pleine de détails qu'il a lui-même inventés et qui n'étaient pas indiqués dans la description. Mais déjà en deuxième année, l'élève limite strictement sa recréation d'image aux détails réels et les organise clairement. Les images créées surgissent conformément à la tâche. C'est la principale tumeur de l'âge scolaire primaire.

À partir de six ans, les enfants passent de plus en plus de temps avec leurs pairs, et presque toujours du même sexe. La conformité s'intensifie, atteignant son apogée à l'âge de 12 ans. Les enfants populaires ont tendance à bien s'adapter, à se sentir à l'aise avec leurs pairs et sont généralement coopératifs.

Les enfants passent encore beaucoup de temps à jouer. Il développe des sentiments de coopération et de rivalité, acquiert une signification personnelle comme la justice et l'injustice, les préjugés, l'égalité, le leadership, la soumission, le dévouement, la trahison.

Le jeu prend une dimension sociale : les enfants inventent des sociétés secrètes, des clubs, des cartes secrètes, des chiffres, des mots de passe et des rituels particuliers. Les rôles et les règles de la société des enfants vous permettent de maîtriser les règles adoptées dans la société des adultes. Les jeux avec des amis âgés de 6 à 11 ans prennent le plus de temps.

L'âge de l'école primaire est sensible pour :

Formation de motivations d'apprentissage, développement de besoins et d'intérêts cognitifs durables ;

Développement de méthodes productives et de compétences de travail éducatif, capacité d'apprendre;

Divulgation des caractéristiques et capacités individuelles ;

Développement des compétences de maîtrise de soi, d'auto-organisation et d'autorégulation;

La formation d'une estime de soi adéquate, le développement de la criticité par rapport à soi et aux autres ;

Assimilation des normes sociales, développement moral;

Développement des compétences de communication avec les pairs, établissement de solides contacts amicaux.

L'âge scolaire primaire est une période de changements positifs et de transformations. Par conséquent, le niveau de réussite de chaque enfant à cet âge est si important. Si à cet âge l'enfant ne ressent pas la joie d'apprendre, n'acquiert pas la capacité d'apprendre, n'apprend pas à se faire des amis, ne prend pas confiance en lui, ses capacités et ses capacités, il sera beaucoup plus difficile de le faire à l'avenir (en dehors de la période sensible) et nécessitera des coûts mentaux et physiques infiniment plus élevés.

« Le premier âge scolaire est une période d'absorption, d'accumulation de connaissances, une période d'assimilation par excellence. L'accomplissement réussi de cette fonction importante est favorisé par les traits caractéristiques des enfants de cet âge: obéissance confiante à l'autorité, susceptibilité accrue, attention, attitude ludique naïve face à une grande partie de ce qu'ils rencontrent "- c'est ainsi que N. S. Leites caractérise cet âge.

Vivant pleinement cet âge, ses acquisitions positives sont la base nécessaire sur laquelle se construit le développement ultérieur de l'enfant en tant que sujet actif de cognition et d'activité. La tâche principale des adultes travaillant avec des enfants en âge d'aller à l'école primaire est de créer des conditions optimales pour la divulgation et la réalisation des capacités des enfants, en tenant compte de l'individualité de chaque enfant, en tenant compte de ses intérêts.

I.A. Savenkov considère que l'intérêt est une attitude active-positive envers un objet cognitif, qui agit comme un besoin pour sa cognition intellectuelle. TS Komarova dit que l'intérêt contribue à l'émergence de manifestations créatives de l'enfant et stimule le développement des compétences artistiques et créatives. D'après A. F. Volovik, l'intérêt pour les loisirs agit comme un motif dominant. L'activité de loisir ou la passivité de l'enfant n'est déterminée que par la présence ou l'absence d'intérêt pour elle. Par conséquent, la motivation des enfants en âge d'aller à l'école primaire pour l'un ou l'autre type d'activité de loisir, ainsi que l'inclusion dans celui-ci, doivent être basées sur les intérêts de l'enfant, car un intérêt non pris en compte est un besoin non satisfait. L'intérêt contribue non seulement à la satisfaction du besoin, mais est également capable de le générer.

Des approches ci-dessus des psychologues et des enseignants domestiques, il s'ensuit que l'enfant, tout d'abord, a cet intérêt pour les activités culturelles et de loisirs, qui est causé par le besoin de connaître le monde qui l'entoure. À cet égard, dans les premiers stades de son développement, les parents prennent soin de diverses impressions qui ont une connotation émotionnelle positive. Ici, vous pouvez voir un trait caractéristique des activités culturelles et de loisirs de l'enfant, qui réside dans le fait qu'à l'âge de l'école primaire, les expériences émotionnelles dominent le processus cognitif. En même temps, recevant une variété d'émotions, à la fois positives et négatives, dans le processus de passe-temps agréable et étant dans un état de confort, l'enfant acquiert non seulement des connaissances supplémentaires, mais s'affirme également dans ce qu'il sait, sait comment et peut faire tout seul. . Ceci, bien sûr, affecte son développement intellectuel, car son intérêt à connaître le monde qui l'entoure est satisfait. Lorsqu'une activité cesse de susciter l'intérêt, l'enfant refuse de l'accomplir. Par conséquent, il est nécessaire d'activer constamment des manifestations d'intérêt ou de créer un nouvel intérêt, une nouvelle direction des activités culturelles et de loisirs.

De la capacité à diriger son activité pendant les heures de loisir pour atteindre des objectifs généralement significatifs, la mise en œuvre de son programme de vie, le développement et l'amélioration de ses forces essentielles, le bien-être social d'une personne, sa satisfaction de son temps libre, dépend largement .

Le développement de la parole chez les enfants d'âge préscolaire plus jeune est particulièrement rapide: comme à aucun autre âge, le vocabulaire est rapidement reconstitué, la conception sonore des mots s'améliore et les phrases deviennent plus détaillées. Cependant, tous les bébés n'ont pas le même niveau de développement de la parole: à l'âge de trois ans, certains enfants prononcent des mots clairement et correctement, d'autres ne parlent toujours pas assez clairement, ils prononcent des sons individuels de manière incorrecte. La plupart de ces enfants. Leurs erreurs les plus typiques sont l'omission et le remplacement de sons, le réarrangement non seulement des sons, mais aussi des syllabes, la violation de la structure syllabique (abréviation des mots : "apied" au lieu de "vélo"), un accent incorrect, etc.

À cet âge, il est tout d'abord nécessaire d'apprendre aux enfants à prononcer clairement et correctement, ainsi qu'à entendre et à distinguer les sons des mots. La voix des jeunes enfants d'âge préscolaire est également instable: certains d'entre eux parlent très doucement, à peine audible (surtout s'ils ne sont pas sûrs de la prononciation correcte), d'autres - fort. L'enseignant attire l'attention des enfants sur le fait que les mots peuvent être prononcés avec un volume différent (chuchoter, doucement, modérément, fort), apprend aux enfants à distinguer à l'oreille comment les autres parlent fort et eux-mêmes.

Les jeux proposés ci-dessous peuvent être utilisés pour développer l'attention auditive des enfants, corriger la perception de la parole, apprendre aux enfants à corréler un mot sonore avec une image ou un objet, prononcer clairement des mots à une, deux et aussi trois, quatre syllabes, répondre à des questions ; reproduire bruyamment et silencieusement les onomatopées.

Devinez ce que ça sonne

Matériel visuel : tambour, marteau, cloche, écran.

L'enseignant montre aux enfants un tambour jouet, une cloche, un marteau, les appelle et leur demande de répéter. Lorsque les enfants se souviennent des noms des objets, l'enseignant propose d'écouter leur son : joue du tambour, sonne une cloche, frappe sur la table avec un marteau ; nomme à nouveau les jouets. Puis il installe un écran et derrière celui-ci reproduit le son des objets indiqués. « À quoi ça ressemble ? demande-t-il aux enfants. Les enfants répondent et l'enseignant sonne à nouveau la cloche, frappe avec un marteau, etc. En même temps, il s'assure que les enfants reconnaissent l'objet sonore, prononcent clairement son nom.

Bourse miraculeuse

Matériel visuel : un sac, des petits jouets représentant des bébés animaux (caneton, oison, poule, petit tigre, porcelet, éléphant, grenouille, chaton, etc.).

Tous les jouets énumérés ci-dessus sont dans un sac. L'enseignant, tenant le sac, s'approche des enfants et, disant qu'il y a beaucoup de jouets intéressants dans le sac, propose d'en sortir un, de le montrer à tout le monde et de l'appeler à haute voix. L'enseignant s'assure que les enfants nomment correctement et clairement le jouet. Si quelqu'un a du mal à répondre, le professeur l'y invite.

Les jeux et exercices suivants aident à enseigner aux enfants la prononciation correcte de certains sons dans les mots, les aident à prononcer les mots avec ces sons clairement, clairement. Score

Matériel visuel: jouets, au nom desquels il y a des sons m - m, p - p, b - b (poupées gigognes, voiture, ours, train, canon, persil, tambour, balalaïka, Pinocchio, chien, écureuil, poupée, etc.).

L'enseignant place des jouets sur la table et invite les enfants à jouer. "Je serai vendeur", dit-il, et demande encore : "Qui serai-je ?" Les enfants répondent. « Et vous serez les acheteurs. Qui serez-vous ? - "Acheteurs" - répondent les enfants. « Que fait le vendeur ? » - "Vend" - "Que fait l'acheteur ?" - Achète. Le professeur montre les jouets qu'il va vendre. Les enfants les nomment. Ensuite, l'enseignant invite un enfant à la table et lui demande quel jouet il aimerait acheter. L'enfant appelle, par exemple, un ours. L'enseignant accepte de vendre, mais propose de demander poliment, tandis que le mot "s'il vous plaît" met l'accent sur la voix. L'enseignant donne un jouet et en même temps peut demander à l'enfant pourquoi il a besoin de ce jouet. L'enfant répond et s'assied. Le suivant est invité au magasin. Et ainsi de suite jusqu'à ce que tous les articles soient épuisés.

L'enseignant s'assure que les enfants prononcent correctement les sons m - m, p - p, b - b dans les mots, prononcent clairement les mots avec ces sons. Peut rouler ou pas

Matériel visuel : une boîte et des images représentant des véhicules, ainsi que d'autres éléments qui ont un son avec (s) dans le nom : traîneau, avion, vélo, scooter, trolleybus, bus, chaise, table, coffre, etc.

Les enfants sortent à tour de rôle des photos de la boîte; chacun montre son groupe, nomme l'objet représenté dessus et dit si vous pouvez rouler ou non. L'enseignant s'assure que les enfants prononcent correctement les sons avec (s) dans les mots, prononcent clairement les mots avec ce son.

Pour une balade en forêt

Matériel visuel: jouets (chien, éléphant, renard, lièvre, chèvre, oie, poulet, poulet, panier, soucoupe, verre, bus, etc., dans les noms desquels il y a des sons c (s), z (z), c).

L'enseignant pose les jouets sur la table et demande aux enfants de les nommer. Ensuite, il invite les enfants à se promener dans les bois et à emmener avec eux des animaux jouets. Les enfants choisissent les bons jouets, les nomment, les mettent dans une voiture et les emmènent à un endroit prédéterminé. L'enseignant s'assure que les enfants sélectionnent correctement les objets, les appellent clairement et fort, prononcent correctement les sons s (s), z (z), ts.

Dis-moi comment je

Objectif: apprendre aux enfants à parler fort, doucement, à voix basse, ainsi qu'à développer la perception auditive (pour distinguer le degré de volume des mots prononcés).

L'enseignant invite les enfants à écouter attentivement pendant qu'il prononce les mots et à les prononcer (répéter) de la même manière. L'enseignant s'assure que les enfants prononcent les mots clairement, avec le degré de volume approprié.

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Les limites de l'âge de l'école primaire (ci-après simplement «l'âge le plus jeune»), coïncidant avec la période d'études à l'école primaire, sont généralement fixées de 6-7 à 9-10 ans. Pendant cette période, le développement physique et psychophysiologique de l'enfant se poursuit.

À cet âge, des changements fondamentaux dans la situation sociale du développement de l'enfant se produisent. Il devient un sujet « public » et a désormais des devoirs socialement significatifs dont l'accomplissement fait l'objet d'une appréciation publique. Au cours de l'adolescence, un nouveau type de relation avec les autres commence à se dessiner. L'autorité inconditionnelle d'un adulte se perd progressivement, et à la fin d'un plus jeune âge, les pairs commencent à acquérir de plus en plus d'importance pour l'enfant, le rôle de la communauté des enfants augmente.

L'activité d'apprentissage devient l'activité principale à un plus jeune âge. Il détermine les changements les plus importants qui se produisent dans le développement de la psyché des enfants à ce stade de l'âge. Dans le cadre de cette activité, des néoplasmes psychologiques se forment qui caractérisent les réalisations les plus importantes dans le développement des jeunes enfants et constituent le fondement qui assure le développement au stade suivant. Le rôle prépondérant de l'activité éducative dans le processus de développement de l'enfant n'exclut pas le fait que le plus jeune enfant soit activement impliqué dans d'autres types d'activités, au cours desquelles ses nouvelles réalisations sont améliorées et consolidées.

A cet âge, la pensée se déplace au centre de l'activité consciente de l'enfant. Le développement de la pensée rationnelle verbale-logique, qui se produit au cours de l'assimilation des connaissances, restructure tous les autres processus cognitifs: "la mémoire à cet âge devient pensée et la perception devient pensée".

Des changements importants se produisent dans le développement de l'attention, toutes ses propriétés se développent de manière intensive: le volume d'attention augmente particulièrement fortement (de 2,1 fois), sa stabilité augmente, les compétences de commutation et de distribution se développent. À l'âge de 9-10 ans, les enfants deviennent capables de retenir l'attention suffisamment longtemps et d'exécuter un programme d'actions arbitrairement défini. À un plus jeune âge, la mémoire, comme tous les autres processus mentaux, subit des changements importants. Leur essence est que la mémoire de l'enfant acquiert progressivement les caractéristiques de l'arbitraire, devenant consciemment régulée et médiatisée.

Le plus jeune âge est sensible à la formation de formes supérieures de mémorisation volontaire. Par conséquent, un travail de développement ciblé sur la maîtrise de l'activité mnémonique est le plus efficace pendant cette période. Il existe 13 techniques mnémoniques, ou modes d'organisation du matériel mémorisé : regroupement, mise en évidence des points forts, élaboration d'un plan, classement, structuration, schématisation, établissement d'analogies, techniques mnémotechniques, recodage, achever la construction du matériel mémorisé, organisation sérielle de l'association, répétition.

La difficulté de mettre en évidence le principal, l'essentiel se manifeste clairement dans l'une des activités principales - le récit. Un bref récit est donné aux enfants beaucoup plus difficile qu'un détaillé. Raconter brièvement, c'est souligner l'essentiel, le séparer des détails, et c'est précisément ce que les enfants ne savent pas faire.

L'incapacité à surmonter les difficultés d'apprentissage qui en résultent conduit parfois au rejet du travail mental actif. Ensuite, les enfants commencent à utiliser diverses techniques et méthodes inadéquates pour effectuer des tâches, que les psychologues appellent des "solutions de contournement", y compris la répétition mécanique sans la comprendre. Les enfants reproduisent l'histoire presque par cœur, textuellement, mais en même temps, ils ne peuvent pas répondre aux questions à ce sujet. Une autre solution consiste à exécuter le nouveau travail de la même manière qu'un travail a été exécuté auparavant.

À cet âge, un autre néoplasme important apparaît - le comportement volontaire. L'enfant devient indépendant, il choisit comment agir dans certaines situations. Au cœur de ce type de comportement se trouvent des motifs moraux qui se forment à cet âge. L'enfant absorbe les valeurs morales, essaie de suivre certaines règles et lois. Cela est souvent dû à des motifs égoïstes et au désir d'être approuvé par un adulte ou de renforcer sa position personnelle dans un groupe de pairs. Autrement dit, leur comportement d'une manière ou d'une autre est lié au motif principal qui domine à cet âge - le motif du succès. Des néoplasmes tels que la planification des résultats de l'action et de la réflexion sont étroitement liés à la formation d'un comportement volontaire chez les jeunes enfants.

L'enfant est capable d'évaluer son acte en fonction de ses résultats et ainsi de modifier son comportement, de le planifier en conséquence. Une base sémantique et d'orientation apparaît dans les actions, ceci est étroitement lié à la différenciation de la vie intérieure et extérieure. L'enfant est capable de surmonter ses désirs en lui-même si le résultat de leur mise en œuvre ne répond pas à certaines normes ou ne conduit pas à l'objectif. Un aspect important de la vie intérieure de l'enfant devient son orientation sémantique dans ses actions. Cela est dû aux sentiments de l'enfant concernant la peur de changer ses relations avec les autres. Il a peur de perdre son importance à leurs yeux.

L'enfant commence à réfléchir activement à ses actions, à cacher ses expériences. Extérieurement, l'enfant n'est pas le même qu'intérieurement. Ce sont ces changements dans la personnalité de l'enfant qui conduisent souvent à des explosions d'émotions chez les adultes, des envies de faire ce que l'on veut, des caprices. "Le contenu négatif de cet âge se manifeste principalement dans la violation de l'équilibre mental, dans l'instabilité de la volonté, de l'humeur, etc."

Le développement de la personnalité du plus jeune dépend de sa réussite, de l'appréciation de l'enfant par les adultes. Un enfant de cet âge est très sensible aux influences extérieures. C'est grâce à cela qu'il absorbe des connaissances, tant intellectuelles que morales. "Le conseiller joue un rôle important dans l'établissement de normes morales et le développement des intérêts des enfants, bien que le degré de leur réussite dépende du type de relation qu'il entretient avec ses pairs." D'autres adultes du camp jouent également un rôle important dans la vie de l'enfant.

À un plus jeune âge, il y a une augmentation du désir de réussite des enfants. Par conséquent, le motif principal de l'activité d'un enfant à cet âge est le motif de la réussite. Parfois, il existe un autre type de ce motif - le motif d'éviter l'échec.

Certains idéaux moraux, des modèles de comportement sont établis dans l'esprit de l'enfant. L'enfant commence à comprendre leur valeur et leur nécessité. Mais pour que la formation de la personnalité de l'enfant soit la plus productive, l'attention et l'évaluation d'un adulte sont importantes. "L'attitude émotionnelle et évaluative d'un adulte face aux actions d'un enfant détermine le développement de ses sentiments moraux, une attitude individuelle responsable vis-à-vis des règles avec lesquelles il se familiarise dans la vie." "L'espace social de l'enfant s'est élargi - l'enfant communique constamment avec le conseiller et ses pairs selon les lois de règles clairement formulées."

C'est à cet âge que l'enfant expérimente son unicité, il se réalise en tant que personne, aspire à la perfection. Cela se reflète dans toutes les sphères de la vie d'un enfant, y compris les relations avec ses pairs. Les enfants trouvent de nouvelles formes d'activité de groupe, des classes. Au début, ils essaient de se comporter comme il est d'usage dans ce groupe, en obéissant aux lois et aux règles. Commence alors le désir de leadership, d'excellence entre pairs. A cet âge, les amitiés sont plus intenses, mais moins durables. Les enfants apprennent la capacité de se faire des amis et de trouver un langage commun avec différents enfants. "Bien qu'il soit supposé que la capacité à nouer des amitiés étroites est dans une certaine mesure déterminée par les liens émotionnels établis chez l'enfant au cours des cinq premières années de sa vie."

Les enfants s'efforcent d'améliorer les compétences de ces activités qui sont acceptées et valorisées dans une entreprise attrayante, afin de se démarquer dans son environnement, de réussir.

À l'âge de l'école primaire, l'enfant développe une concentration sur les autres, qui se traduit par un comportement prosocial tenant compte de ses intérêts. Le comportement prosocial est très important pour une personnalité développée.

La capacité d'empathie est développée dans les conditions du camp pour enfants car l'enfant est impliqué dans de nouvelles relations commerciales, involontairement il est obligé de se comparer aux autres enfants - avec leurs succès, leurs réalisations, leur comportement, et l'enfant est simplement obligé d'apprendre développer ses capacités et ses qualités.

Ainsi, le plus jeune âge est le stade le plus responsable de l'enfance. Les principaux acquis de cet âge tiennent au caractère prépondérant de l'activité et sont largement déterminants pour les années suivantes.A la fin du plus jeune âge, l'enfant doit avoir envie d'apprendre, pouvoir apprendre et croire en lui-même.

Vivant pleinement cet âge, ses acquisitions positives sont la base nécessaire sur laquelle se construit le développement ultérieur de l'enfant en tant que sujet actif de connaissances et d'activités. La tâche principale des adultes travaillant avec des enfants en âge d'aller à l'école primaire est de créer des conditions optimales pour la divulgation et la réalisation des capacités des enfants, en tenant compte de l'individualité de chaque enfant.

Si les produits obtenus grâce aux efforts s'avèrent être de haute qualité, efficaces dans leur utilisation, précieux aux yeux des autres, alors une personne développe une conviction fondamentale et profonde dans sa propre compétence. Dans ce cas, la célèbre formule d'un homme de trois ans «moi-même» est complétée par un mot très important «je peux» - «je peux le faire moi-même», «je peux le gérer». Ceci, si vous voulez, est en grande partie la psychologie d'un gagnant. Les personnes ayant cette conviction intérieure, lorsqu'elles sont confrontées à un problème difficile, ne pensent pas à sa difficulté, mais à la manière de le résoudre. Et ils réussissent généralement. L'échec est pour eux une raison de ne pas abandonner, mais d'acquérir de nouvelles connaissances, de trouver des ressources et des opportunités supplémentaires.

Dans le cas où les produits créés par l'enfant s'avèrent sans valeur, non réclamés et non appréciés, il développe une conscience profonde de son propre échec comme alternative destructrice à la compétence.

Ainsi, pour ne pas devenir malheureux, il est important qu'un enfant s'assure de sa propre compétence. Pouvons-nous l'aider avec ça? Et pouvons-nous «l'aider» d'une autre manière - à se sentir en échec? Ainsi, le premier besoin pour le développement d'une personnalité à l'âge en question est de s'assurer de sa propre compétence. C'est créer quelque chose soi-même. Par conséquent, même les enfants qui sont prononcés extravertis pendant cette période préfèrent souvent faire quelque chose seuls. Donnons-leur cette chance. Même si vous voyez que l'enfant ne va pas bien, qu'il est bouleversé ou en colère, ne vous précipitez pas à la rescousse tant qu'on ne vous a pas demandé de l'aide. Croyons-le cette fois aussi. Il est capable de décider s'il a besoin de nos conseils et nous fait suffisamment confiance pour demander de l'aide quand il en a vraiment besoin. Si on vous demande d'évaluer quelque chose ou d'aider à quelque chose à une heure impaire, alors que vous n'avez pas le temps, l'énergie ou simplement l'envie de le faire, dites-le directement. Décidez vous-même quand vous pourrez vraiment (pas nécessairement « demain ») être en mesure d'accorder l'attention nécessaire à la demande de cet enfant, et assurez-vous de le dire également. Encore une fois, ayez confiance que votre enfant est capable de tout comprendre correctement. Cela ne lui fera pas de mal. Au contraire, il sentira à nouveau son importance du fait qu'on lui parle sérieusement et franchement, comme à un adulte. Un coup d'œil superficiel et désintéressé sur ce à quoi il a consacré tant d'efforts et un « bien joué, maintenant va dormir » formellement indifférent peuvent causer de la douleur. Une telle attitude dévalorise non seulement le fruit de la création - elle dévalue le créateur lui-même.

L'enfant utilise l'exemple comme principale forme de preuve. Pour expliquer quelque chose, tout revient au familier, au particulier, au connu.

Dans la pensée de l'enfant, on peut distinguer les caractéristiques suivantes. Premièrement, les enfants sont caractérisés par l'animisme (animation de la nature inanimée, corps célestes, créatures mythiques). Deuxièmement, le syncrétisme (insensibilité aux contradictions, lier tout à tout, incapacité à séparer cause et effet). Troisièmement, l'égocentrisme (incapacité à se regarder de l'extérieur). Quatrièmement, la phénoménalité (la tendance à ne pas s'appuyer sur la connaissance des vraies relations des choses, mais sur leurs relations apparentes).

La particularité de la pensée des enfants - spiritualiser la nature, attribuer aux choses inanimées la capacité de penser, ressentir, faire - Jean Piaget a appelé l'animisme (du latin animus - âme). D'où vient cette étonnante propriété de penser aux plus jeunes - de voir le vivant là où, du point de vue d'un adulte, il ne peut pas être ? Beaucoup ont trouvé la cause de l'animisme des enfants dans la vision unique du monde qu'un enfant développe au début de l'âge préscolaire.

Pour un adulte, le monde entier est commandé. Dans l'esprit d'un adulte, il y a une ligne claire entre les objets vivants et non vivants, actifs et passifs. Pour un enfant, il n'y a pas de limites aussi strictes. L'enfant procède du fait que le vivant est tout ce qui bouge. La rivière est vivante parce qu'elle bouge, et les nuages ​​sont vivants pour la même raison. La montagne est inanimée telle qu'elle est.

Dès sa naissance, le benjamin a entendu le discours d'un adulte qui lui était adressé, saturé de constructions animistes : « La poupée veut manger », « L'ours s'est couché », etc. De plus, il entend de telles expressions comme "Il pleut", "Le soleil s'est levé". Le contexte métaphorique de notre discours est caché à l'enfant - d'où l'animisme de la pensée chez les plus jeunes.

Dans un monde spécial et animé, l'enfant maîtrise facilement et simplement les connexions des phénomènes, maîtrise un large stock de connaissances. Un jeu et un conte de fées, dans lesquels même une pierre respire et parle, est une manière particulière de maîtriser le monde, permettant à un enfant d'âge préscolaire d'acquérir, de comprendre et de systématiser à sa manière le flux d'informations qui lui tombe dessus.

La caractéristique suivante de la pensée des enfants est associée à l'établissement d'une causalité naturelle entre les événements qui se produisent dans le monde, ou syncrétisme.

Le syncrétisme est le remplacement des relations causales objectives par des relations subjectives qui existent dans la perception. J. Piaget dans ses expériences a posé aux enfants des questions sur les dépendances causales dans le monde qui les entoure. « Pourquoi le soleil ne tombe-t-il pas ? Pourquoi la lune ne tombe-t-elle pas ? Dans leurs réponses, les enfants ont indiqué diverses propriétés de l'objet: taille, emplacement, fonctions, etc., liées dans la perception en un tout. "Le soleil ne tombe pas parce qu'il est grand. La lune ne tombe pas parce que les étoiles. Le soleil ne tombe pas parce qu'il brille. Le vent parce que les arbres se balancent." Donnons un exemple de syncrétisme dans l'histoire d'un enfant de six ans. "Le Petit Chaperon Rouge se promène dans la forêt, un renard la rencontre : "Pourquoi pleures-tu, Petit Chaperon Rouge ?" Et elle répond. "Comment ne puis-je pas pleurer ?! Le loup m'a mangé !"

La prochaine caractéristique de la pensée des enfants est l'incapacité de l'enfant à regarder un objet à partir de la position d'un autre et s'appelle l'égocentrisme. L'enfant ne tombe pas dans la sphère de sa propre réflexion (ne se voit pas de l'extérieur), est fermé sur son point de vue.

La phénoménalité de la pensée des enfants se manifeste dans le fait que les enfants s'appuient sur les relations des choses qui leur semblent, et non sur ce qu'elles sont réellement.

Ainsi, il semble à l'enfant qu'il y a beaucoup de lait dans un verre haut et étroit, et s'il est versé dans un verre bas mais large, il deviendra moins. Il n'a pas le concept de conservation de la quantité de matière, c'est-à-dire la compréhension que la quantité de lait reste la même, malgré le changement de forme du récipient. En grandissant et au fur et à mesure qu'il maîtrise le comptage, développe la capacité d'établir des correspondances biunivoques entre les objets du monde extérieur, l'enfant commence à comprendre qu'une certaine transformation ne change pas les qualités de base des objets.

Dès le premier jour dans le camp, les enfants doivent apprendre des règles sociales complexes (pour eux) qui régissent les relations dans le détachement. Les relations avec les pairs consistent à trouver un équilibre entre coopération et rivalité, les relations avec un conseiller consistent en un compromis entre indépendance et obéissance. À cet égard, déjà à un jeune âge, les motifs moraux commencent à devenir importants, parmi lesquels les plus importants sont les suivants : rendre quelque chose d'agréable, nécessaire pour les gens, en bénéficier, entretenir des relations positives avec les adultes, les enfants, ainsi que intérêts cognitifs, y compris de nouvelles activités.

Le développement de la sphère émotionnelle-volontaire est associé à la formation de la fonction régulatrice de la psyché. Dans la période d'âge considérée, les enfants sont sujets à des sentiments forts, en raison de la plasticité des processus nerveux, un changement rapide de sentiments se produit. Chez les enfants, les sentiments associés à leurs activités d'apprentissage, le processus de cognition, commencent à acquérir une signification particulière. Ils ne se contentent plus de jouer à des activités. Les sentiments moraux sont développés davantage, sur la base desquels des qualités telles que la responsabilité, la diligence, l'honnêteté, la camaraderie sont formées.

Au début de cette période d'âge, les processus d'excitation chez l'enfant prédominent sur les processus d'inhibition. La fonction régulatrice de la volonté se manifeste dans l'activation et l'inhibition de l'activité de l'enfant. Un jeune enfant devrait être formé à des concepts tels que "nécessaire", "possible", "impossible". Il faut ranger les jouets, se brosser les dents, faire le lit, etc. - tout cela est une fonction stimulante et activatrice de la volonté. Vous ne pouvez pas disperser des choses, etc. - ces influences verbales des adultes visent à inhiber l'activité motrice de l'enfant. "Vous pouvez" forme dans l'esprit du bébé les règles de comportement, sur la base desquelles se forme la formation de traits de personnalité aussi importants que la discipline et la responsabilité: "Vous pouvez vous promener après ... (vous ferez tout ce qui est nécessaire)", etc.

De nombreux jeunes enfants ont des qualités volontaires qui leur permettent de mener à bien diverses tâches. Les enfants sont capables de se fixer un objectif, de prendre une décision, d'esquisser un plan d'action, de faire un certain effort pour surmonter un obstacle, d'évaluer le résultat de leur action. Pour qu'un enfant développe des qualités volitives, un adulte doit organiser son activité, en se rappelant qu'une action volitive dépend directement de la difficulté de la tâche et du temps imparti à sa mise en œuvre.

Les besoins des enfants augmentent. Il y a de nouveaux besoins, gagner le statut d'écolier. L'enfant veut apprendre de nouvelles informations non pas par le jeu, mais en communication avec un adulte et d'autres enfants, commence à réaliser ses besoins, mais souvent les besoins et les intérêts sont dirigés vers le côté externe et le plus attrayant de l'apprentissage.

Les conseillers doivent être conscients que l'estime de soi chez les jeunes enfants est généralement gonflée. Et l'une des difficultés des activités des enfants sera associée à la formation d'une estime de soi adéquate.

Voici quelques autres points auxquels il faut prêter attention.

• Certains enfants de cet âge n'ont pas une expérience suffisamment diversifiée de la communication avec des étrangers - adultes et enfants.
• Certains enfants se perdent parce qu'ils n'ont pas les compétences de "survie de la foule".
• Ce n'est un secret pour personne que les gens autour ne sont pas toujours amicaux et compréhensifs. Apprenez à votre enfant à ne pas se perdre lorsque vous êtes critiqué ou - version enfantine - taquiné. L'essentiel est que le bébé comprenne: en le critiquant, vous n'évaluez pas sa personnalité dans son ensemble, mais un acte spécifique. C'est formidable si une estime de soi positive assez stable a été développée.
• Il est important pour un enfant de pouvoir exprimer ses besoins avec des mots. Demandez au bébé de communiquer ses désirs avec des mots, si possible, organisez de telles situations lorsqu'il a besoin de demander l'aide d'un adulte ou d'un enfant inconnu.
• Dans le camp, le bébé se retrouvera souvent dans des situations de comparaison avec ses pairs. Donc, cela vaut la peine de le regarder dans des jeux qui incluent un moment de compétition, la compétition des enfants. Comment réagit-il au succès des autres, à ses propres échecs et situations similaires ?
• Essayez d'habituer l'enfant à travailler de manière autonome, sans nécessiter l'attention et les encouragements constants d'un adulte. En effet, dans le camp, le leader a peu de chances de pouvoir accorder à chacun la même attention. Arrêtez progressivement de féliciter l'enfant pour chaque étape du travail - félicitez-le pour le résultat final.
• Apprenez aux enfants à s'asseoir tranquillement et à travailler pendant un certain temps. Incluez une grande variété d'activités dans votre routine quotidienne, alternant travail tranquille et jeux de plein air. Ceci est particulièrement important pour un enfant excitable et mobile. Peu à peu, il s'habituera au fait que vous pouvez crier et courir à un certain moment "bruyant".
• Dès les premiers jours, l'enfant du camp se sentira en confiance s'il apprend à l'avance les compétences de base des activités du camp. Par exemple, apprenez à bien faire un lit, écoutez attentivement les instructions et suivez-les, etc.
• Voici quelque chose d'autre à retenir. Retrouver un enfant dans le camp (généralement pour la première fois pour les plus jeunes) est encore une nouvelle période importante de sa vie, il vaut mieux commencer par le sentiment "je peux faire ceci et cela" que par le sentiment "je peux" Je ne fais rien de ce que les autres enfants peuvent faire."

D'un point de vue formel, il existe plusieurs critères pour déterminer si les enfants sont prêts à travailler dans le camp.

1. Préparation intellectuelle (capacité de concentration, capacité à établir des liens logiques, développement de la mémoire, motricité fine);
2. Préparation émotionnelle (motivation pour l'activité, capacité de concentration, contrôle des émotions);
3. Préparation sociale (besoin de communication, correction de comportement en équipe, capacité à travailler).

Les critères suivants peuvent aider à évaluer ceci :

• Évaluation du développement des connaissances.
  • L'enfant connaît-il les notions de base : droite-gauche, grand-petit, etc. ?
  • L'enfant est-il capable de comprendre les principes de classification les plus simples, tels que les choses qui peuvent rouler et celles qui ne le peuvent pas ?
  • Le bébé peut-il se rappeler et suivre au moins trois instructions ?
• Évaluation de l'expérience de base de l'enfant.
  • L'enfant montre-t-il de l'intérêt pour quelque chose, a-t-il un passe-temps?
  • Évaluation du développement du langage.
  • L'enfant peut-il nommer et désigner les principaux objets qui l'entourent ?
  • Est-il facile pour un enfant de répondre aux questions des adultes ?
  • L'enfant peut-il expliquer à quoi servent les différents objets : un aspirateur, un réfrigérateur, une table, etc. ?
  • L'enfant peut-il expliquer où se trouvent certains objets : sur la table, sur la chaise, par terre, contre le mur, etc. ?
  • Le bébé peut-il raconter une histoire, décrire un incident qui lui est arrivé ?
  • L'enfant prononce-t-il les mots clairement?
  • Le discours de l'enfant est-il correct en termes de grammaire ?
  • L'enfant est-il capable de participer à une conversation générale, de jouer n'importe quelle situation ?
• Évaluation du niveau de développement émotionnel.
  • L'enfant a-t-il l'air joyeux (avec un adulte et entre amis) ?
  • L'enfant s'est-il fait une image de lui-même comme une personne qui peut faire beaucoup ?
  • Est-il facile pour le bébé de "changer" avec des changements dans la routine quotidienne habituelle, de passer à la résolution d'une nouvelle tâche ?
  • L'enfant est-il capable de travailler de manière indépendante, de rivaliser dans des tâches avec d'autres enfants ?
• Évaluation des compétences en communication.
  • Le bébé participe-t-il au jeu des autres enfants, partage-t-il avec eux ?
  • Prend-il son tour lorsque la situation l'exige ?
  • L'enfant est-il capable d'écouter les autres sans les interrompre ?
• Évaluation du développement physique.
  • L'enfant entend-il bien ?
  • Voit-il bien ?
  • Est-il capable de s'asseoir tranquillement pendant un certain temps ?
  • A-t-il développé des habiletés de coordination motrice, comme jouer au ballon, sauter, descendre et monter des escaliers ?
  • L'enfant semble-t-il alerte et engagé ?
  • L'enfant a-t-il l'air en bonne santé, bien nourri et reposé ?
• Discrimination visuelle.
  • L'enfant peut-il identifier des formes similaires et différentes ? Par exemple, trouver une image différente des autres ?
  • L'enfant peut-il faire la distinction entre les lettres et les mots courts, tels que b-p, cat-year ?
• Mémoire visuelle.
  • Un enfant peut-il remarquer l'absence d'une image si on lui montre d'abord une série de trois images, puis qu'on en retire une ?
  • L'enfant connaît-il au moins six à huit noms d'objets qu'il rencontre dans la vie de tous les jours ?
• perception visuelle.
  • L'enfant est-il capable de mettre en ordre (dans une séquence donnée) une série d'images ?
• Niveau auditif.
  • L'enfant est-il capable de distinguer des mots qui commencent par des sons différents, comme les-ves ?
  • Un enfant peut-il répéter quelques mots ou chiffres après un adulte ?
  • L'enfant est-il capable de raconter l'histoire en retenant l'idée principale et la séquence d'actions ?
• Évaluation des attitudes envers les livres.
  • Écoute-t-il attentivement et avec plaisir quand vous lui lisez à haute voix ?
  • L'enfant pose-t-il des questions sur ce qu'il lit - qu'est-ce que cela veut dire, etc. ?
• Préparation générale et psychologique. Cet enfant peut-il :
  • Expliquer avec des mots, plutôt qu'en pointant du doigt, ce qu'il veut ?
  • Parlez de manière cohérente, par exemple, "montre-moi ..."
  • Comprendre le sens de ce qui lui est lu ?
  • Pouvez-vous me dire votre adresse et votre numéro de téléphone ?
  • Utilisez de la peinture, de la pâte à modeler, des crayons de couleur, des feutres ?
  • Couper avec des ciseaux à bouts émoussés, et uniformément et sans blessure ?
  • Écouter et suivre les instructions données ?
  • Être prévenant quand quelqu'un lui parle ?
  • Concentrez-vous pendant au moins dix minutes pour terminer la tâche ?
  • Se réjouir quand on lui lit à haute voix ou qu'on lui raconte des histoires ?
  • Évaluer positivement : je suis une personne qui peut faire beaucoup ?
  • "Ajuster" quand les adultes changent de sujet ?
  • S'intéresser aux objets qui l'entourent ?
  • S'entendre avec les autres enfants ?
• Votre relation avec l'enfant, votre rôle dans ses activités dans le camp. (ici, il est important de répondre honnêtement au moins à vous-même)
  • Aimez-vous ce bébé?
  • Écoutez-vous ce que dit l'enfant ?
  • Regardez-vous votre bébé quand il vous parle ?
  • Essayez-vous de donner à votre enfant une idée de l'importance de ce dont il parle ?
  • Corrigez-vous le discours de votre enfant ?
  • Laissez-vous votre enfant faire des erreurs ?
  • Félicitez-vous le bébé, le serrez-vous dans vos bras ?
  • Riez-vous avec lui ?
  • Prévoyez-vous du temps chaque jour pour lui parler ?
  • Encouragez-vous les intérêts et les passe-temps de votre enfant ?
  • Essayez-vous de donner l'exemple à votre bébé en vous intéressant aux événements environnants ?
  • Posez-vous des questions à votre enfant sur le sens de ce qu'il a vu ?

Nous attirons votre attention sur le fait que tous les critères énumérés sont également loin de la vérité ultime, et qu'il n'est pas nécessaire d'essayer du tout pour que cet enfant les remplisse tous sans exception et pleinement : d'ailleurs , guidé par ce test, il n'est pas nécessaire d'utiliser uniquement des cotations "oui" ou "non" : les options "toujours, parfois, souvent, rarement, jamais" sont également autorisées. En observant la nature, les événements de la vie environnante, les enfants apprennent à trouver des relations spatio-temporelles et causales, à généraliser, à tirer des conclusions.

L'enfant doit :

1. Connaître la vie.
2. Avoir un stock d'informations sur le monde qui vous entoure, être capable de l'utiliser.

3. Être capable d'exprimer ses propres jugements, tirer des conclusions.

Pour les jeunes enfants, beaucoup de choses se passent spontanément, par expérience, et les adultes croient souvent qu'une formation spéciale n'est pas nécessaire ici. Mais ce n'est pas. Même avec une grande quantité d'informations, les connaissances de l'enfant n'incluent pas une image générale du monde, elles sont dispersées et souvent superficielles. Y compris le sens d'un événement, le savoir peut être figé et rester le seul vrai pour l'enfant. Ainsi, le stock de connaissances sur le monde qui entoure l'enfant doit être formé dans le système et sous la direction d'un adulte.

La préparation intellectuelle à l'école implique également la formation de certaines compétences chez l'enfant. Par exemple, la possibilité de mettre en évidence une tâche. Cela nécessite que l'enfant puisse être surpris et chercher les raisons des similitudes et des différences des objets qu'il a remarqués, leurs nouvelles propriétés.

L'enfant doit :

1. Être capable de recueillir des informations et de poser des questions à ce sujet.
2. Être capable d'accepter le but de l'observation et de le mettre en œuvre.
3. Savoir systématiser et classer les signes des objets et des phénomènes.

Afin de préparer intellectuellement l'enfant au camp, les adultes doivent développer des besoins cognitifs, assurer un niveau d'activité mentale suffisant, proposer des tâches appropriées et fournir le système nécessaire de connaissances sur l'environnement.

Développer des fonctions spécifiques ne signifie pas du tout mener des cours de perfectionnement. Si un enfant vit avec tout le monde et non dans une sorte de monde parallèle, la participation quotidienne à la vie du détachement est la clé de son plein développement. On peut tout faire avec les enfants, même tricoter des balais, et cela les développera. Parce qu'en cours de route, nous discuterons du fait que ces brindilles sont flexibles, et celles-ci sont rigides, celles-ci sont plus longues et celles-ci sont plus courtes. Que les balais d'aujourd'hui sont en quelque sorte brunâtres, contrairement à ceux fabriqués il y a quelques jours, ils étaient jaunes. Quinze balais ont été attachés aujourd'hui, et demain vous devrez en faire plus. Ce qui ne peut pas encore être terminé, car ils n'ont pas encore mis fin à l'affaire. Ensemble, nettoyons l'espace de travail. Et aiguiser un couteau pour le travail de demain.

Et il n'a pas besoin de "développement" et de "formation" supplémentaires. Pour le développement de l'enfant, il est complètement indifférent de se baser exactement sur quoi. Ses fonctions mentales peuvent être chargées sur n'importe quel matériel, à travers n'importe quelle activité.

L'essentiel est qu'il verra exactement comment il est nécessaire d'obtenir des informations et de mettre cette méthode en service. Ou il ne le fera pas. Mais vous avez fait votre travail. Montré. Un deux trois. Vous avez donné une chance à l'enfant, c'est ce qui compte. Et ils ont commencé à former un stéréotype de son comportement avec leurs actions. Dans ce cas, ce stéréotype est le suivant - si je ne sais pas quelque chose, alors je dois demander ou jeter un coup d'œil à quelqu'un d'autre. C'est le développement.

En se concentrant sur l'activité intellectuelle de l'enfant pour le camp, il ne faut pas perdre de vue la préparation émotionnelle et sociale, qui comprend les compétences dont dépend de manière significative le succès de l'enfant dans le camp. La préparation sociale implique la nécessité de communiquer avec ses pairs et la capacité de subordonner son comportement aux lois des groupes d'enfants, la capacité d'accepter un rôle dans le camp, la capacité d'écouter et de suivre les instructions du chef, ainsi que les compétences d'initiative communicative et de présentation de soi. Cela inclut des qualités personnelles telles que la capacité de surmonter les difficultés et de traiter les erreurs comme un résultat certain de son travail, la capacité d'assimiler des informations dans une situation de formation de groupe et de changer les rôles sociaux dans l'équipe du détachement.

Les conseillers doivent concentrer leurs efforts sur une connaissance plus détaillée de l'enfant avec les exigences du camp et, surtout, avec lui-même, ses forces et ses faiblesses.

Souvent, en essayant d'être objectifs dans l'évaluation de la réussite des enfants, les adultes ne lésinent pas sur les remarques critiques. Ne remarquant pas les réalisations de l'enfant, ils finissent par réaliser que l'enfant refuse de travailler du tout, ne fait aucune tentative pour surmonter les difficultés, verser des larmes ou s'enfuir. Ce comportement est appelé "impuissance apprise" en psychologie comportementale. Voyons comment il se forme. Si une personne se trouve dans une situation où les événements extérieurs, à son avis, ne dépendent en rien de lui, ils ne peuvent être empêchés ou modifiés, puis cet état se transfère à d'autres situations, alors "l'impuissance acquise" est évidente. Une très courte histoire de l'incontrôlabilité de l'environnement extérieur suffit pour que l'impuissance apprise prenne une vie propre et contrôle le comportement humain. Chez un petit enfant, «l'impuissance apprise» se produit souvent en raison de l'absence totale de réaction des adultes qui l'entourent.

Lorsqu'il n'y a pas de réaction de la part du conseiller aux actions, efforts, paroles des enfants, les enfants ne peuvent pas comparer leur comportement avec la réaction d'un adulte, ce qui signifie qu'ils ne peuvent pas comprendre quel comportement est approuvé et lequel ne l'est pas. L'enfant se trouve dans une situation d'incertitude et la solution la plus inoffensive est l'inactivité totale. La deuxième raison de l'émergence de "l'impuissance acquise" est l'uniformité des réactions de l'adulte aux actions de l'enfant.

Des réactions similaires d'adultes contribuent à la formation de l'impuissance. Et cela s'applique à la fois aux réactions constamment positives et constamment négatives. Le danger réside précisément dans l'uniformité des réactions des adultes aux actions des enfants. Un enfant qui, en réponse à des comportements différents (bons et mauvais), reçoit exactement les mêmes réactions des adultes (indifférent, agréable, négatif), et en réponse à ses différents efforts (intenses ou minimes) reçoit les mêmes appréciations (insatisfaction éternelle ou enthousiasme déraisonnable), perd les repères pour gérer sa propre activité.

Une troisième raison d'impuissance peut être qu'il s'écoule tellement de temps entre les actions des enfants et les réactions des adultes que l'enfant ne peut pas relier les réactions de l'environnement à ses propres actions. La désapprobation des adultes est perçue comme quelque chose d'autonome, totalement indépendant du comportement des enfants et perd donc tout rôle régulateur.

L'impuissance apprise est beaucoup plus facile à prévenir qu'à surmonter. Par conséquent, le conseiller ne doit épargner aucun effort et temps pour montrer à l'enfant les avantages de l'indépendance, sans oublier de fournir une rétroaction variée et opportune. Les réactions des adultes devraient être différentes en réponse aux différentes actions des enfants et identiques - identiques. Les principes simples et clairs de l'éducation pour éviter l'impuissance sont les suivants.

• Règle "La communication n'est pas un luxe." Le monde qui l'entoure ne change pas toujours d'une manière ou d'une autre des actions des enfants. Une image soigneusement peinte ou négligemment, des vêtements suspendus ou jetés au sol - cela ne fera pas pleurer le livre et la chemise ne s'enfuira pas. Dans de tels cas, la réaction des adultes est absolument nécessaire. Et pour cela, au moins le conseiller doit être à proximité. Par conséquent, la première règle ressemble à ceci: communiquez avec vos enfants, parlez-leur de vos sentiments, sensations, opinions.
• Règle de variété. En réponse au comportement différent des enfants, le conseiller doit se comporter différemment. Vous pouvez être en colère ou heureux, vous pouvez montrer toute la variété de vos sentiments, il est seulement important de montrer aux enfants à quelles actions ces sentiments se rapportent.
• Règle de ponctualité. L'intervalle de temps entre l'action et la réaction doit être le plus court possible. Réagissez immédiatement après l'action. Ceci est particulièrement important dans le cas d'un comportement extrême, inhabituellement mauvais ou exceptionnellement bon.
• Règle aléatoire. Certains peuvent s'opposer aux règles précédentes. En effet, il est impossible de commenter toute action de l'enfant. Oui, ce n'est pas nécessaire. Les conséquences non systématiques et aléatoires fonctionnent mieux que les conséquences permanentes. Il suffit de temps en temps de montrer votre attitude face aux actions de l'enfant.

Faire face aux erreurs et aux échecs

L'attitude face à ses propres échecs et erreurs est à bien des égards un facteur déterminant pour l'activité d'un enfant. Si chaque erreur d'un enfant est la preuve de son insolvabilité intellectuelle, de son manque de reconnaissance et d'acceptation par les adultes, alors il a de moins en moins de force et d'envie de maîtriser de nouvelles compétences. D'une manière ou d'une autre, il arrive un moment où l'enfant déclare: "Ça y est, je ne le ferai plus" - ou continue d'étudier, poussé par la peur de la désapprobation, surmontant la résistance interne et acquérant ainsi des maladies somatiques.

Mais une erreur peut aussi servir de résultat tout simplement pas très approprié, l'une des tentatives. L'échec peut stimuler une activité supplémentaire chez l'enfant, attisant en lui l'excitation de remporter la victoire sur sa propre incompétence. La façon dont un enfant se rapportera à ses erreurs dépend de l'attitude des adultes à leur égard. Leur opinion pour les plus jeunes est la plus autorisée sur toutes les questions. Si les animateurs croient en cet enfant, se réjouissent de ses succès les plus insignifiants, alors l'enfant conclut également qu'il est viable dans l'activité qu'il maîtrise actuellement. Si chaque échec d'un enfant est perçu par les adultes comme une catastrophe universelle, alors il accepte aussi sa propre inutilité. Il est très important d'être extrêmement attentif aux activités du bébé et de rechercher littéralement un motif d'approbation et de louange.

Les éloges peuvent être bénéfiques pour l'enfant, augmenter sa confiance en soi, former une estime de soi adéquate, si les conseillers :

• félicitez sincèrement l'enfant;
• exprimer son approbation non seulement par des mots, mais par des moyens non verbaux : intonation, mimiques, gestes, touchers ;
• éloges pour des actions, des efforts, des initiatives spécifiques ;
• ne comparez pas l'enfant avec d'autres personnes.

Critique utile

En utilisant les éloges dans la communication avec un enfant, les adultes comprennent probablement qu'il est impossible de se passer de remarques critiques. La critique aide une petite personne à se forger des idées réalistes sur les résultats de son travail, sur ses propres forces et faiblesses, et aide finalement à créer une estime de soi adéquate. Mais les critiques des conseillers peuvent aussi devenir destructrices, elles peuvent réduire l'estime de soi déjà faible de l'enfant, augmenter son insécurité et son anxiété. Vous pouvez rendre la critique utile pour le bébé en utilisant les règles de la critique utile.

Règles pour une critique utile :

1. Le nombre d'or de l'éducation. Il est difficile pour une personne d'accepter une critique qui s'adresse à elle-même si elle n'a pas la ferme conviction qu'elle est « généralement bonne », qu'elle est nécessaire et importante pour ses proches, c'est-à-dire si les besoins psychologiques fondamentaux d'une personne ne sont pas satisfait : sécurité, sécurité et stabilité, amour, sentiment d'appartenance, respect de soi et respect des autres. La satisfaction de ces besoins est aussi importante pour le psychisme de l'enfant que les vitamines le sont pour son corps. Les sceaux d'approbation sont un moyen d'accomplir cette tâche sérieuse. Ces signes peuvent être un regard affectueux, un toucher doux, une écoute attentive et, bien sûr, des éloges verbaux. Le nombre d'or de l'éducation indique le rapport d'approbation et de critique dans les appels à l'enfant. C'est un "ratio 4:1": quatre marques d'approbation pour chaque critique. Dans ce cas, les informations contenues dans l'énoncé critique seront fort probablement perçues par l'enfant et utilisées par lui dans son développement.

2. Séparation des critiques et des sentiments. Séparez la critique et l'expression de vos propres sentiments. La critique utile est toujours calme. Si vous ressentez de l'irritation, du ressentiment, de la colère, de la peur, de l'anxiété, vous ne pourrez pas cacher vos sentiments, ils surgiront sûrement au moment le plus inopportun. Par conséquent, en période de "tempête", il vaut mieux refuser la critique et la laisser jusqu'à des temps meilleurs, "plus calmes".

3. Critique bienveillante. Votre critique sera utile pour l'enfant si les commentaires parlent de votre amour et de votre respect pour l'enfant. L'amour et le respect peuvent être transmis avec une intonation douce, un regard gentil et attentif, des mots affectueux: "Sunny, écoute ...", "Vanya, je veux te dire ...".

4. Critique des actions. La critique utile concerne les actions et les actions de l'enfant, mais pas sa personnalité.

5. Critique spécifique. Les critiques utiles incluent vos souhaits spécifiques. Indiquez aux enfants exactement ce que vous n'aimez pas dans leurs actions, assurez-vous qu'ils vous comprennent.

6. Critique créative. La critique utile comprend non seulement ce qui ne vous satisfait pas, mais aussi ce que vous attendez de l'enfant. Mettez un accent émotionnel sur la seconde.

7. Critique motivée. Les critiques utiles comprennent des explications sur les avantages du comportement souhaité. Si vous dites à un enfant : "Fais ceci parce que je l'ai dit", alors c'est un ordre, pas une explication. L'enfant ne pourra pas voir le lien entre ses actions et les avantages qu'elles apporteront.

8. Critique avec formation. Terminez votre critique par une formation au comportement souhaité. Par exemple, après avoir commenté les vêtements jetés et expliqué comment et pourquoi ils sont nettoyés, vous invitez l'enfant à imaginer qu'il est venu après une promenade et a changé de vêtements. Laissez l'enfant ranger les vêtements pendant qu'il joue. La fin d'une séance d'entraînement est le meilleur moment pour faire des éloges. Cet ajout de critique aidera l'enfant à apprendre de nouveaux comportements plus acceptables. Il y a une énorme différence entre ce qu'une personne sait et ce qu'une personne peut faire. Toute connaissance nécessite de la pratique et de la formation. Vous pouvez expliquer en détail à votre enfant comment faire du vélo, mais cela ne signifie pas qu'il maîtrisera la compétence du premier coup.

Les enfants ne veulent pas toujours faire de l'exercice. Alors n'oubliez pas d'encourager les enfants. Transformez votre entraînement en un jeu amusant. Les plus jeunes aiment inventer des situations différentes et y jouer des rôles différents. Les enfants adorent utiliser leurs jouets préférés pour jouer des histoires imaginaires. Ainsi, un ours en peluche peut apprendre à se comporter dans le cabinet du dentiste, et une poupée Barbie s'entraîne à être silencieuse pendant les heures calmes.

formation de groupe

Dans le camp pour enfants, les unités les plus jeunes sont principalement composées de 20 à 30 enfants, de sorte que la capacité de l'enfant à apprendre dans une atmosphère de groupe devient particulièrement importante. Pour tant d'enfants, l'apprentissage en groupe apporte des défis supplémentaires : se concentrer, prendre position, se sentir mieux ou moins bien dans quelque chose, parler devant beaucoup de gens, et plus encore.

Pour un développement réussi des connaissances et des compétences dans une atmosphère d'apprentissage en groupe, les prérequis suivants doivent être présents :

• la capacité de se concentrer dans un environnement de nombreuses distractions ;
• la capacité de distinguer une tâche parmi leurs intérêts momentanés;
• la capacité d'être conscient de sa propre opinion, de l'exprimer et de la prouver.

Initiative de communication

Une condition préalable importante au succès de l'activité de l'enfant dans le camp est une initiative de communication - la capacité de l'enfant à organiser consciemment son interaction avec le conseiller. Dans la vraie vie dans le camp, c'est la possibilité de poser au conseiller une question sur le fond, d'exprimer calmement un désaccord, de demander de l'aide ou de s'offrir soi-même. Comment apprendre à un enfant toutes ces astuces ?

On sait que le bébé reçoit les premiers modèles de comportement dans la famille. Ce sont les parents ou les personnes qui les remplacent qui deviennent les premiers mentors des enfants dans l'art subtil de la communication. Les conseillers, ainsi que les parents, peuvent enseigner à l'enfant tous les secrets de l'initiative communicative de la manière la plus simple et la plus efficace - par son propre exemple.

S'il est d'usage dans la famille de demander de l'aide et de l'offrir correctement, l'enfant absorbe cette compétence et la démontrera dans les cas appropriés. Si les adultes de la famille parlent souvent de leurs intérêts, passe-temps, observations, difficultés, écoutent attentivement l'interlocuteur et lui posent naturellement des questions sur le fond, alors l'enfant apprendra naturellement ces compétences et elles deviendront une partie intégrante de son individu. mode de communication. Cela vaut également la peine de le faire au conseiller.

Autonomie et indépendance. Les difficultés dans la manifestation de l'initiative communicative sont associées aux qualités personnelles de l'enfant, telles qu'une autonomie insuffisamment formée et une faible estime de soi. L'autonomie est le résultat de l'affirmation par l'enfant de son indépendance. Il se forme à partir du moment où l'enfant commence à marcher, maîtrise de nouvelles capacités motrices, affirmant ainsi son moi autonome.

Dans le comportement, l'autonomie se manifeste par l'indépendance, l'autonomie et la responsabilité. Dans le camp pour enfants, un enfant auparavant sans défense doit apprendre à devenir une personne complètement indépendante et indépendante, capable d'autorégulation et de comportement conscient. L'autonomie permet à l'enfant de se fixer un objectif personnel sans aide extérieure et de l'atteindre.

Pour le développement de l'indépendance de l'enfant, le caractère, le style de communication avec les conseillers, le degré et la rapidité de leur aide revêtent une importance particulière. Le manque d'autonomie ou l'absence totale d'un enfant est souvent le résultat d'une aide adulte excessive et constitue un obstacle au développement de l'autorégulation et de l'initiative. La coercition constante des adultes, leur tutelle excessive forment chez le bébé un sentiment de sa propre faiblesse et de son inutilité.

Il est important que les conseillers dosent leur aide à cet enfant. Si l'aide des adultes est excessive, l'enfant n'apprend rien, ne maîtrise pas une nouvelle compétence, mais surtout, perd confiance en sa propre force, éprouve un sentiment d'impuissance, il développe une dépendance vis-à-vis des personnes qui l'entourent. L'enfant acquiert une expérience négative de sa propre impuissance, qui à l'avenir peut déterminer son comportement dans des situations similaires.

Si l'aide d'un adulte est insuffisante, l'enfant se retrouve dans une situation « d'abandon ». Chez certains enfants, elle provoque un sentiment "d'inutilité pour qui que ce soit", qui bloque toute activité. Par conséquent, ils renoncent à toute tentative de maîtriser ce que les adultes veulent leur apprendre et conservent longtemps la conviction : "Je ne peux rien faire".

D'autres enfants dans des situations similaires font preuve d'un maximum d'efforts et de persévérance afin d'obtenir des résultats et d'apprendre ce que veulent leurs adultes. Ils vivent aussi la situation d'"abandon", mais ils y voient une autre issue : "Réaliser ce que veulent les dirigeants, aussi difficile soit-il, et ainsi réaliser leur amour."

Communication avec les pairs. Le besoin et la capacité de communiquer avec les pairs sont également une condition préalable au succès des activités dans le camp. Le lien entre la communication et le succès est particulièrement clair. Un enfant populaire parmi ses pairs agit avec plus de confiance, vit plus calmement ses propres erreurs et critiques externes et maîtrise rapidement de nouvelles activités incompréhensibles.

Conscients de l'importance de la capacité d'un enfant à communiquer avec ses pairs, les conseillers peuvent l'aider de deux façons. Premièrement, les compétences de communication peuvent être enseignées par des exemples illustratifs de son propre comportement en interaction avec d'autres personnes, et surtout avec l'enfant lui-même. Deuxièmement, vous pouvez créer des conditions qui permettent aux enfants d'acquérir une expérience réussie d'interaction avec leurs pairs - un espace de jeu confortable et des jeux.

Les adultes devraient-ils intervenir dans le jeu des enfants ? Pas toujours. Après avoir donné aux enfants la possibilité de jouer avec leurs pairs, les adultes devraient s'éloigner de cette situation dans l'espoir que chaque enfant apprendra par lui-même toutes les subtilités de la communication. L'intervention bienveillante, calme, subtile et créative des adultes est capable d'organiser la communication des enfants avec le maximum d'avantages pour tout le monde. Une telle intervention peut être particulièrement efficace si les conseillers ont construit un programme holistique pour développer les compétences de communication de chaque enfant, en tenant compte de son individualité. Sa première étape obligatoire est l'observation, dont le but est de connaître le plus possible chaque enfant, ses capacités de communication.

En psychologie, les compétences en communication sont définies comme des caractéristiques psychologiques individuelles d'une personne qui assurent l'efficacité de sa communication et sa compatibilité avec les autres. Les compétences en communication comprennent :

• le désir d'entrer en contact avec les autres (« je veux ! ») ;
• la capacité d'organiser la communication ("je peux!"), y compris la capacité d'écouter l'interlocuteur, la capacité de faire preuve d'empathie émotionnelle, la capacité de résoudre des situations conflictuelles ;
• connaissance des normes et des règles qui doivent être suivies lors de la communication avec les autres ("je sais!").

Tâche pour les adultes :

En suivant les trois directions - "Je veux!", "Je peux!", "Je sais!" - Observez attentivement et patiemment un enfant en particulier. Faites attention au comportement de cet enfant lors de son interaction avec ses pairs. N'interférez pas, ne lui dites pas comment se comporter, ne le poussez à aucune action. N'oubliez pas : votre objectif est l'observation. Les questions suivantes peuvent servir de base à l'observation :

1. Cet enfant entre-t-il facilement en contact avec des enfants inconnus ?
2. Est-ce qu'il s'aime ?
3. À quelle fréquence ce bébé est-il offensé et pleure-t-il ?
4. Participe-t-il à des jeux compétitifs ?
5. L'enfant a-t-il envie de jouer avec ses pairs?
6. Se bat-il souvent ?
7. Comment l'enfant sort-il des situations conflictuelles ?
8. Quelle est son humeur le plus souvent, change-t-elle souvent ?
9. Cet enfant est-il bavard ou silencieux ?
10. Dort-il bien ?
11. Votre bébé a-t-il des amis ?
12. Les enfants familiers l'acceptent-ils dans le jeu ?
13. Sait-il organiser le jeu (inventer une intrigue, attribuer des rôles, etc.) ?
14. L'enfant sait-il défendre son opinion ?
15. A-t-il des difficultés d'élocution ?

Peut-être qu'en observant comment l'enfant communique avec ses pairs, les conseillers comprennent qu'il éprouve certaines difficultés. Les conseillers pensants ne les attribueront pas aux enfants entourant le bébé, expliquant tous les problèmes posés par les mauvaises manières de ses amis. Très probablement, ces conseillers examineront de plus près cet enfant en essayant de déterminer ses caractéristiques. Peut-être est-il caractérisé par une instabilité émotionnelle, de l'agressivité, des conflits, de l'isolement, de la timidité ou de l'anxiété. Dans ce cas, les conseillers doivent accorder une attention particulière au développement des compétences de communication de l'enfant.

La deuxième étape d'un programme individuel de développement des compétences de communication de l'enfant est l'étape de l'acceptation. Son essence est d'accepter l'enfant, de l'aimer pour ce qu'il est. Même si l'enfant ne peut pas rester assis pendant une minute ou se bat constamment, il reste toujours votre préféré. Cela ne signifie pas que les conseillers doivent être d'accord avec le comportement indésirable de l'enfant, mais dans tous les cas, l'enfant doit être sûr de l'amour du conseiller. Il est extrêmement important que les conseillers acceptent et ne critiquent pas les qualités de la personnalité d'un enfant qui sont données par la nature et qui composent le tempérament de l'enfant.

Dans la structure d'un tempérament biologiquement donné, on distingue 9 caractéristiques:

• activité - une caractéristique motrice du comportement, y compris la mobilité pendant le bain, jouer, manger, s'habiller;
• rythme - la régularité de la manifestation des principales fonctions physiologiques : passivité - activité, sommeil - éveil, apport alimentaire - défécation, etc.
• intensité - niveau d'énergie des réactions;
• humeur - qualité de l'humeur;
• approche - évitement (retrait) - la première réaction de l'enfant au nouveau (à la nourriture, aux jouets, aux personnes, aux procédures, aux locaux);
• adaptabilité - adaptation - la facilité avec laquelle un enfant est capable de changer la réaction initiale à une situation plus appropriée ;
• seuil de sensibilité, vulnérabilité - le niveau de stimuli externes nécessaires pour modifier les réactions de l'enfant;
• attention, persévérance, endurance, concentration de l'attention - le temps pendant lequel l'enfant est capable d'accomplir certaines actions, malgré les obstacles et les distractions;
• distractibilité - la capacité d'un stimulus externe à influencer le comportement de l'enfant, à interrompre ou à modifier ses actions.

Sachant quelles qualités sont biologiquement déterminées, les adultes conviendront probablement que demander à un enfant de faire quelque chose plus rapidement ou de se sentir détendu dans un environnement inconnu revient à persuader un bébé de changer les yeux marron en bleu.

La troisième étape suivante du programme individuel est l'étape de recherche. Les conseillers à ce stade doivent trouver des moyens d'aider efficacement l'enfant à communiquer avec ses pairs, une sorte de "clés d'or" qui compensent le manque de compétences en communication et ouvrent la porte au pays de l'amitié et de la coopération. La recherche des "clés d'or" nécessite de la patience, de la créativité, des connaissances psychologiques et l'utilisation de sa propre expérience de communication auprès des adultes. Chaque enfant doit ramasser sa propre "clé", qui tient compte exactement de la particularité de la petite personne et du moment spécifique. Nous proposons quelques conseils pour le développement des compétences de communication d'un enfant dans la tirelire des "clés d'or".

Tirelire "clés d'or":

1. Un enfant avec une prudence innée facilite grandement l'entrée dans une situation inconnue par une histoire préliminaire calme et détaillée d'un adulte sur qui et ce qui attend le bébé, comment il doit se comporter, comment la situation se terminera. Ne précipitez pas l'enfant pour qu'il entre rapidement dans le jeu avec des enfants inconnus, il doit regarder de plus près et se sentir en sécurité.

2. Un enfant au comportement imprévisible a du mal à quitter le jeu des yeux pour aller dîner ou se coucher, il a donc besoin de temps pour se préparer à ce moment. Informez l'enfant qui joue du dîner à venir 15 à 30 minutes à l'avance, rappelez-le à nouveau 10 à 15 minutes à l'avance. Une telle préparation permettra à l'enfant de s'habituer plus facilement aux moments de régime.

3. Pour un enfant actif, donnez plus d'occasions de dépenser l'excès d'énergie. Activité physique quotidienne utile au grand air : longues promenades, course à pied, activités sportives. Apprenez à communiquer correctement avec les autres, à vous comporter dans les lieux publics, à demander à un ami de rendre son jouet, ainsi qu'à d'autres compétences sociales. Initiez votre bébé à plusieurs émotions de base, comme la joie, l'intérêt, la surprise, la souffrance, la tristesse, le dégoût, le mépris, la colère. Faites attention à la façon dont ils se manifestent dans les expressions faciales, les gestes, la posture, l'intonation, le rythme et le volume de la parole.

4. Pour un enfant agressif, sa popularité dans le groupe de pairs est d'une grande importance. Incapable de gagner de l'autorité parmi les enfants d'une autre manière, il cherche à prendre une position de leader dans le groupe à l'aide de ses poings. Les conseillers peuvent enseigner à l'enfant comment élever son statut dans l'équipe des enfants. Chez les enfants, l'apparence, les beaux vêtements, la sociabilité, la volonté de partager des jouets sont valorisés. Ce qui compte c'est le niveau intellectuel, le développement de la parole, le développement physique, la dextérité, le degré de maîtrise des différentes activités. Mais le rôle principal est joué par le niveau de développement des compétences sociales.

Les enfants populaires ont tendance à avoir les compétences de communication suivantes :

• se connecter progressivement aux activités de groupe, en faisant des commentaires pertinents, en partageant des informations, et ensuite seulement passer aux actions actives ;
• sensible aux besoins et aux actions des autres;
• ne pas imposer sa volonté aux autres enfants ;
• accepter de jouer avec d'autres enfants;
• sont capables d'entretenir des relations amicales;
• si nécessaire, venez à la rescousse;
• capable de maintenir la conversation;
• partager des informations intéressantes ;
• répondre aux suggestions des autres enfants;
• sont capables de résoudre les conflits;
• dans les situations de conflit, ils ne sont pas enclins à l'agression ou à l'usage de la force physique.

5. Il est utile d'apprendre à un enfant sensible et émotif à compter jusqu'à dix avant de faire quoi que ce soit. Cette habitude utile développera en lui une inhibition consciente et une maîtrise de soi.

6. Aidez un enfant timide à élargir son cercle de connaissances.

Ce qu'un adulte propose n'est pas immédiatement perçu par un enfant. Le conseiller doit jouer un rôle actif dans la communication du bébé avec ses pairs. Par conséquent, l'étape suivante s'appelle l'étape d'assistance active. Sa tâche est de former chez l'enfant une compréhension des avantages du comportement offert par les adultes. Une fois que le bébé est convaincu que, grâce aux invites, il peut mieux communiquer, vous pouvez passer à l'étape d'un "miroir aimable" et d'un soutien actif. C'est présenter l'enfant à lui-même. Il est important que le bébé sache quelles qualités lui sont inhérentes et comment elles s'appellent. Le résultat du travail sera le développement de sa conscience de soi. L'adulte dans ce cas est un miroir dans lequel une petite personne peut étudier son reflet. Mais le miroir doit être gentil ! En elle, l'enfant doit d'abord voir ses propres mérites, et réaliser ses faiblesses comme une continuation de ses forces.

Parfois, les adultes ont une attitude négative envers les qualités d'un bébé qui font partie de la structure du tempérament, ce qui signifie qu'ils sont naturellement conditionnés.

Il est important que les adultes comprennent que tout trait de tempérament ne peut être ni bon ni mauvais. Tout ce qui est donné par la nature ne peut être apprécié. Une personne avec n'importe quel tempérament est en demande par la vie. L'univers a aussi besoin de celui qui, ne connaissant pas le gué, monte dans l'eau, et celui qui mesure sept fois, coupe une fois. Si toute l'humanité n'était composée que de personnes de la première espèce, elle s'éteindrait comme une volée de papillons qui affluent vers le feu.

Une personne doit savoir ce qu'elle est, mais en même temps être absolument sûre qu'elle est "bonne". Voici la formule de la structure de la conscience de soi: "Je suis Petya - un bon garçon - j'étais, je suis, je serai - je dois, j'ai le droit." Il y a cinq composants dans cette formule qui, en se resserrant, créent pour chacun une image unique de sa propre personnalité. Cela inclut la conscience de son apparence physique, de son sexe, de son destin, de ses droits et de ses obligations. Mais l'élément le plus important est l'attitude d'une personne vis-à-vis de son apparence, de son sexe, de sa vie. C'est ce qui rend une personne confiante ou non, optimiste ou pessimiste.

Le rôle le plus important dans la façon dont l'enfant se voit et s'il se considère « bon » dans le camp est joué par les conseillers de l'enfant. Par conséquent, quel que soit l'enfant que vous avez dans votre équipe : prudent ou imprudemment audacieux, sensible ou persistant, ordonné ou imprévisible, il est "bon" pour vous et, bien sûr, bon pour lui-même.

En parlant de lui au bébé, transmettez-lui votre bonne attitude envers lui. Toutes ses caractéristiques ne sont pas des défauts, ce ne sont que ses caractéristiques, qui l'aident parfois à communiquer avec les gens, et parfois elles interfèrent. Ainsi, les adultes contribuent à la formation d'une estime de soi adéquate chez l'enfant, sans violer son acceptation de soi, son idée de lui-même comme "bon".

L'étape suivante consiste à apprendre à l'enfant à se prendre en charge. Son essence est de donner au bébé les "clés d'or" que vous avez trouvées. Faites-lui savoir non seulement ses caractéristiques, mais aussi comment vivre avec elles. Ainsi, si une personne de petite taille a besoin de prendre un livre sur une étagère sous le plafond, elle ne se tordra pas les mains et ne sanglotera pas: "Oh, je suis malheureux!", mais prendra simplement un escabeau.

En grandissant, ces enfants vont s'habituer à utiliser les "clés" qui leur sont données, qui deviennent progressivement partie intégrante de leur style de communication. Au fil du temps, la collection de "clés d'or" s'enrichit, se reconstitue avec de nouvelles façons d'améliorer les compétences en communication. Et enfin, vient le moment où l'enfant mûri propose lui-même une nouvelle façon plus parfaite d'interagir avec les gens - l'étape de la recherche indépendante commence. Cela commence par la première tentative d'approche créative de la communication et se poursuit tout au long de la vie.

Nous avons tous une luxueuse opportunité pour une recherche sans fin et sans limite des "clés d'or" vers le pays de l'amour, de la compréhension mutuelle, de la révélation, du bonheur, de l'unanimité et de la surprise devant l'Autre.

À un jeune âge, il y a un développement intensif de l'intellect. Le développement de la pensée conduit à une restructuration qualitative de la perception et de la mémoire, les transformant en processus régulés et arbitraires. Un enfant de 7-8 ans pense généralement dans des catégories spécifiques. Au début de l'adolescence, les enfants, en règle générale, peuvent déjà raisonner de manière indépendante, tirer des conclusions, comparer, analyser, trouver le particulier et le général et établir des modèles simples.

Si les enfants d'âge préscolaire étaient caractérisés par l'analyse de la perception, alors à la fin du plus jeune âge, avec un développement approprié, une perception synthétique apparaît. Le développement de l'intellect crée une opportunité d'établir des liens entre les éléments du perçu. Cela peut être facilement vu lorsque les enfants décrivent l'image. Ces caractéristiques doivent être prises en compte lors de la communication avec l'enfant et de son développement.

Les stades d'âge de la perception :

• 6-9 ans - description de l'image;
• après 9 ans - interprétation de ce qu'il a vu.

La mémoire à un jeune âge se développe dans deux directions - l'arbitraire et la signification. Les enfants se souviennent involontairement de ce qu'ils voient qui suscite leur intérêt, présenté de manière ludique, associé à des images visuelles vives, etc.

Sous l'influence de l'environnement, la mémoire se développe dans deux directions : le rôle de la mémorisation verbale-logique, sémantique est renforcé (pour les plus jeunes, la mémoire visuo-figurative prédomine, les enfants ont tendance à mémoriser par répétition mécanique, sans conscience des liens sémantiques). Les garçons et les filles plus jeunes ont des différences de mémorisation. Les filles savent se forcer, leur mémoire mécanique arbitraire est meilleure. Les garçons réussissent mieux à maîtriser les modes de mémorisation. Dans le processus d'apprentissage, la perception devient plus analytique, prend le caractère d'une observation organisée. Le conseiller organise spécialement les activités des enfants dans la perception de certains objets, leur apprend à identifier les caractéristiques essentielles, les propriétés des objets et des phénomènes. L'une des méthodes efficaces pour développer la perception est la comparaison. Dans le même temps, la perception s'approfondit, le nombre d'erreurs diminue.

Les possibilités de régulation volontaire de l'attention à un plus jeune âge sont limitées. Un enfant plus jeune (contrairement à un adolescent, qui peut se forcer à se concentrer sur des activités inintéressantes et difficiles au nom d'un résultat attendu dans le futur) peut généralement se forcer à travailler dur en présence d'une motivation « proche » (éloges, autre évaluation positive). À un plus jeune âge, l'attention devient concentrée et stable lorsque l'activité présentée par un adulte se distingue par la visibilité, la luminosité et provoque une attitude émotionnelle chez l'enfant. Le contenu de la position interne des enfants change. À cet âge, les revendications des enfants à une certaine position dans le système des relations commerciales et personnelles du groupe d'enfants apparaissent. L'état émotionnel de l'enfant est de plus en plus influencé par l'évolution de ses relations avec ses camarades, et pas seulement par le succès dans les activités et les relations avec les adultes. Et si pour les 6-7 ans le rapport des enfants entre eux est principalement régulé par les normes de la morale "adulte", c'est-à-dire succès dans les activités, satisfaction des exigences des adultes, à l'âge de 9-10 ans, les normes associées aux qualités d'un vrai camarade apparaissent au premier plan.

La nature des jeunes enfants présente les caractéristiques suivantes: impulsivité, tendance à agir immédiatement, sans réfléchir, sans peser toutes les circonstances (la raison en est la faiblesse liée à l'âge de la régulation volontaire du comportement); insuffisance générale de volonté - un enfant de 7-8 ans ne sait toujours pas comment poursuivre l'objectif visé pendant longtemps, surmonte obstinément les difficultés. Le caprice et l'entêtement s'expliquent par les carences de l'éducation familiale, c'est une sorte de protestation contre les revendications du camp, contre la nécessité de sacrifier ce que l'on « veut » au nom de ce dont on « a besoin ». En général, au cours de cette période d'âge de la vie d'un enfant, en règle générale, les qualités suivantes se forment: arbitraire, réflexion, pensée en concepts; de plus, un type de relation qualitativement nouveau, plus « adulte », avec les adultes et les pairs devrait apparaître.

L'activité principale est l'enseignement. Pour que l'enseignement devienne une activité motrice, il doit être organisé de manière particulière. Cela devrait s'apparenter à un jeu : après tout, un enfant joue parce qu'il en a envie, c'est une activité pour elle-même, comme ça. Le produit de l'activité d'apprentissage est la personne elle-même.

A. Einstein : "C'est une grave erreur de penser qu'un sens du devoir et de la coercition peut aider à trouver de la joie dans la recherche et la recherche. Il me semble que même un animal prédateur en bonne santé perdrait son avidité pour la nourriture s'il était possible de forcez-le à manger continuellement à l'aide d'un fouet, même lorsqu'il n'a pas faim, et surtout si la nourriture forcée n'est pas choisie par lui."

Tumeurs

Les principaux néoplasmes de l'enfant : 1. réflexion personnelle ; 2. réflexion intellectuelle.

Réfléxion personnelle

À un âge plus avancé, le nombre de facteurs influençant l'estime de soi chez un enfant augmente considérablement.

Les enfants de 9 à 12 ans continuent de développer le désir d'avoir leur propre point de vue sur tout. Ils ont également des jugements sur leur propre signification sociale - l'estime de soi. Il se développe en raison du développement de la conscience de soi et des réactions de ceux qui les entourent, dont ils apprécient l'opinion. Une évaluation élevée se produit généralement chez les enfants si les adultes les traitent avec intérêt, chaleur et amour.

Cependant, vers l'âge de 12-13 ans, un enfant développe une nouvelle idée de lui-même, lorsque l'estime de soi perd sa dépendance vis-à-vis des situations de réussite ou d'échec, et devient stable. L'estime de soi exprime désormais la relation dans laquelle l'image de soi se rapporte au moi idéal.

Le jeune âge est l'achèvement du développement de la conscience de soi.

Réflexion intellectuelle

Cela fait référence à la réflexion en termes de pensée. L'enfant commence à réfléchir aux raisons pour lesquelles il pense de cette façon et pas autrement. Il existe un mécanisme de correction de la pensée de la part de la logique, de la connaissance théorique. Par conséquent, l'enfant devient capable de subordonner l'intention au but intellectuel, est capable de le garder longtemps. À l'avenir, la capacité de stocker et de récupérer des informations de la mémoire s'améliore, la méta-mémoire se développe. Non seulement les enfants se souviennent mieux, mais ils sont également capables de réfléchir à la façon dont ils le font.

Développement mental

7 - 11 ans - la troisième période de développement mental selon Piaget - la période d'opérations mentales spécifiques. La pensée de l'enfant est limitée aux problèmes relatifs à des objets réels spécifiques.

L'égocentrisme inhérent à la pensée du plus jeune enfant à 6-7 ans diminue progressivement, ce qui est facilité par les jeux en commun, mais ne disparaît pas complètement. Les enfants à l'esprit concret font souvent des erreurs en prédisant le résultat. En conséquence, les enfants, une fois qu'ils ont formulé une hypothèse, sont plus susceptibles de rejeter de nouveaux faits que de changer de point de vue.

La décentration est remplacée par la possibilité de se focaliser sur plusieurs caractéristiques à la fois, de les corréler, de prendre en compte plusieurs dimensions de l'état d'un objet ou d'un événement à la fois.

L'enfant développe également la capacité de suivre mentalement les changements dans un objet. Une pensée réversible émerge.

Relations avec les adultes

Le comportement et le développement des enfants sont influencés par le style de leadership des adultes : autoritaire, démocratique ou complice (anarchiste). Les enfants se sentent mieux et s'épanouissent sous un leadership démocratique.

Relations avec les pairs

À partir de six ans, les enfants passent de plus en plus de temps avec leurs pairs, et presque toujours du même sexe. La conformité s'intensifie, atteignant son apogée à l'âge de 12 ans. Les enfants populaires ont tendance à bien s'adapter, à se sentir à l'aise avec leurs pairs et sont généralement coopératifs.

Les enfants passent encore beaucoup de temps à jouer. Il développe des sentiments de coopération et de rivalité, acquiert une signification personnelle comme la justice et l'injustice, les préjugés, l'égalité, le leadership, la soumission, le dévouement, la trahison.

Le jeu prend une dimension sociale : les enfants inventent des sociétés secrètes, des clubs, des cartes secrètes, des chiffres, des mots de passe et des rituels particuliers. Les rôles et les règles de la société des enfants vous permettent de maîtriser les règles adoptées dans la société des adultes. Les jeux avec des amis âgés de 6 à 11 ans prennent le plus de temps.

développement affectif

Son développement émotionnel dépend plus qu'avant de l'expérience qu'il acquiert dans le camp.

Les peurs de l'enfant reflètent la perception du monde qui l'entoure, dont l'étendue s'élargit désormais. Les peurs inexplicables et fictives des années passées sont remplacées par d'autres, plus conscientes : leçons, injections, phénomènes naturels, relations entre pairs. La peur peut prendre la forme d'anxiété ou d'inquiétude.

De temps à autre, les enfants d'âge scolaire peuvent montrer des signes de malaise. Les symptômes (maux de tête, crampes d'estomac, vomissements, étourdissements) sont bien connus. Ce n'est pas une simulation et dans de tels cas, il est important d'en trouver la cause le plus tôt possible. Cela peut être la peur de l'échec, la peur des critiques des adultes, la peur d'être rejeté par des conseillers ou des pairs. Dans de tels cas, l'intérêt amical et persistant des conseillers pour les activités de cet enfant aide.

La relation entre un éducateur et un enfant est avant tout une relation humaine. L'attitude de l'enfant vis-à-vis des activités du camp dépend dans une large mesure de sa relation avec le conseiller. Un conseiller pour un petit enfant est une incarnation vivante de la justice. Si le service a ressenti une injustice, il est choqué. Et l'évaluation insatisfaisante des responsables de leurs activités (pour enfants), les petits enfants considèrent toujours l'injustice et en font profondément l'expérience, car il n'arrive presque jamais qu'un enfant ne veuille pas réussir.

Regardez dans les yeux un enfant qui a reçu une évaluation insatisfaisante de la part d'un adulte. - L'enfant se sent non seulement malheureux, mais ressent un sentiment d'hostilité, et souvent d'hostilité envers un adulte. Le conseiller, qui donne une évaluation insatisfaisante des actions de l'enfant essentiellement parce que l'enfant n'a pas compris quelque chose, semble aux enfants être une personne injuste.

Il n'y a rien de plus dangereux pour la formation des forces morales et volitives de l'enfant que l'indifférence du chef à ses activités. La réaction douloureuse du système nerveux à l'injustice du chef chez certains enfants prend le caractère d'agitation, chez d'autres c'est une manie d'insultes injustes et de persécution, chez d'autres c'est de la colère, chez les quarts c'est une négligence feinte, chez les cinquièmes c'est l'indifférence, la dépression extrême, en sixième c'est la peur de la punition, devant le chef, devant le camp, en septième - ébats et pitreries, en huitième - amertume, prenant parfois des manifestations pathologiques (très rarement, mais cela ne peut être ignoré).

À l'âge de six ans, il arrive un moment dans la vie d'une personne où elle est le plus prête pour une activité systématique. L'enseignement, à la fois scientifique et social, à un nouveau niveau supérieur. Au cours de cette période, la nécessité pour l'enfant de réaliser la confiance fondamentale dans le monde, l'autonomie et l'initiative dans une activité indépendante qui s'est formée plus ou moins au cours des années précédentes, vient au premier plan du point de vue du développement personnel. Et pas seulement dans une activité en général, comme, par exemple, un jeu, mais dans une activité intentionnelle, dont le résultat serait un certain produit précieux et utilisable. Ce besoin se caractérise par un sens de la création. Ce n'est pas un hasard si, à partir de l'âge de six ans environ, l'addiction de beaucoup d'enfants à tout démonter jusqu'à la vis est remplacée par un désir de fabriquer quelque chose, de le coudre, de le réparer. Et certainement tout seul.

À cet âge, l'incendie criminel peut être motivé par le jeu avec des allumettes et la curiosité. Les cours de sécurité incendie se déroulent sous forme de conversations, à l'aide de supports visuels (affiches, photos). À un plus jeune âge, l'assimilation d'une nouvelle est étroitement liée à l'importance de l'activité, ainsi qu'à la croissance des intérêts cognitifs. Il est important de façonner l'activité de l'enfant de manière à ce qu'elle lui apprenne à se contrôler (ses connaissances, ses compétences), à évaluer ses propres réalisations.

Dès leur plus jeune âge, les enfants doivent savoir que le travail est la source de toutes les valeurs qui fondent le bien-être. Dans le processus d'éducation ouvrière, les enfants sont inculqués au respect du travail des adultes, ils sont attirés par des activités utiles réalisables.

Les personnes colériques ne s'adaptent pas toujours immédiatement à la vie dans un camp pour enfants, car elles sont sujettes aux conflits avec les autres, font preuve d'incontinence lors d'événements, d'irascibilité et de tempérament en réponse aux remarques du conseiller. Ces enfants, avec un type d'activité nerveuse supérieure forte mais déséquilibrée, dans leur comportement sont davantage guidés par les sentiments, les désirs et moins par la raison. Ils sont disposés aux cours de musique, ils réagissent vivement à la poésie, aux beaux-arts.

Un trait caractéristique de la sphère psycho-émotionnelle des enfants âgés de 7 à 10 ans est la curiosité, un vif intérêt pour tout ce qui est nouveau et brillant. Cette caractéristique est associée à un désir prononcé d'imiter beaucoup, et parfois de copier quelque chose sans une attitude suffisamment critique envers l'objet d'attention, donc l'exemple personnel des adultes, leurs méthodes d'influence morale et esthétique sur l'enfant sont d'une importance éducative exceptionnelle évaluer. L'atmosphère de convivialité, l'amour des adultes les uns pour les autres, le respect et la compréhension mutuels, une volonté sensible de venir immédiatement à la rescousse ne font qu'ennoblir les enfants, contribuent à la formation des qualités spirituelles les plus gentilles en eux, développent le monde de leurs sentiments, pensées , vues dans la direction la plus favorable.

L'expérience pédagogique montre que les enfants qui sont soumis à des punitions fréquentes grandissent timides et timides, sombres et trompeurs, mais se battent volontiers avec leurs pairs, profitent de chaque occasion pour offenser les moins forts ou les plus jeunes, tout en faisant preuve de méchanceté et d'amertume. Cela vaut encore plus pour les châtiments corporels. Même les soi-disant châtiments corporels légers (claque légère) exposent la psyché de l'enfant à l'épreuve la plus sévère en raison du choc dans son âme de sentiments opposés - l'amour et la haine - pour un être cher. Les enfants de 7-8 ans se caractérisent par la spontanéité et la crédulité. Les adultes doivent en tenir compte et prendre soin des manifestations d'honnêteté, de sincérité, de franchise dans le raisonnement et le comportement des enfants.

Dans l'éducation et l'éducation des enfants de 7 à 10 ans, le rôle du principe émotionnel est important.

Les conseillers doivent encourager le désir des jeunes enfants de penser de manière indépendante. Il est nécessaire de soutenir de toutes les manières possibles les tentatives des enfants de comparer leurs pensées avec celles des autres, de vérifier les conclusions tirées dans la pratique. Il est bon que les conseillers forment soigneusement mais méthodiquement la discipline de l'esprit de l'enfant, leur apprennent à critiquer leurs propres déclarations et jugements, mais en même temps défendent fermement leurs pensées, leurs opinions et leurs croyances. Il est important de développer chez les jeunes enfants la capacité de penser rapidement et d'arriver rapidement à la bonne conclusion. Cependant, la rapidité de la pensée n'a rien à voir avec la hâte de l'esprit, plus souvent caractéristique des enfants paresseux et négligents qui sont pressés de surmonter d'une manière ou d'une autre les difficultés mentales.

Les conseillers doivent aider l'enfant à ne pas être distrait pendant les activités, à maîtriser la capacité de contrôler et de diriger son attention, à maintenir son attention au niveau requis par un effort de volonté. Il convient de rappeler que le degré de concentration de l'attention dépend de nombreux facteurs: il devient terne avec la fatigue et chute fortement avec le surmenage, s'affaiblit sous l'influence d'une activité monotone, d'exercices monotones, sous l'influence de stimuli étrangers (bruit, conversations, piquant odeurs). La congestion affecte également négativement l'attention de l'enfant. Cependant, le silence absolu, en particulier lors d'activités sans intérêt, peut interférer avec la concentration, car un état de somnolence se développe.

Une condition importante pour une forte mémorisation des règles de comportement dans le camp est la répétition.

L'efficacité et le bien-être des jeunes enfants sont considérablement accrus si l'ordre est maintenu dans le dortoir, dans le lieu de couchage personnel de l'enfant et à l'endroit où ses affaires sont stockées, si l'activité est effectuée aux heures définies et une séquence d'actions claire se développe, si un certain mode d'activité et son alternance optimale sont observés. Les effets personnels d'un enfant discipliné sont toujours à un certain endroit. Ils sont disposés de manière à ce que vous trouviez rapidement ce dont vous avez besoin. L'ordre idéal de la table de chevet et sur une étagère personnelle dans le placard fait non seulement gagner du temps à l'enfant, mais contribue également à la bonne humeur et continue de travailler plus longtemps.

La performance mentale et l'humeur d'une personne sont influencées par la couleur des murs, la couleur des meubles et leur rembourrage. Les tons bleutés et salade évoquent une sensation de fraîcheur, de blanc et de crème - pureté. Ils sont agréables à regarder et réduisent la fatigue oculaire. Les tons gris foncés et sales ont l'effet inverse sur le psychisme et l'organe de la vision.

Environ 2 heures avant d'aller au lit, les influences pouvant perturber le mécanisme d'endormissement doivent être réduites : stress mental, spectacles excitants. Le silence, l'air frais et frais favorisent un sommeil réparateur, il est donc utile d'aérer la zone de couchage avant l'extinction des lumières.

Le besoin quotidien de sommeil est largement déterminé par l'âge d'une personne. Plus les enfants sont jeunes, plus le sommeil doit être long. La durée du sommeil nocturne à l'âge de 7 à 10 ans devrait être de 10 à 11 heures.Si un élève est malade ou affaibli, il a besoin d'un sommeil plus long que les enfants en bonne santé (un sommeil diurne supplémentaire est introduit). Quand ils parlent d'un sommeil à part entière, ils entendent sa durée, sa profondeur, sa continuité, sa corrélation avec une certaine heure, une journée. Un sommeil calme et à part entière est principalement facilité par le strict respect du régime quotidien, tandis qu'un réflexe conditionné «endormi» se développe pendant un certain temps. Le meilleur moment pour une nuit de sommeil pour les enfants âgés de 7 à 10 ans est de 21h00 à 7h30.

Un compagnon naturel d'une activité mentale et physique intense et prolongée est la fatigue - une diminution de la capacité de travail. Subjectivement, la fatigue s'exprime par la fatigue. Une fatigue excessive laisse une certaine empreinte sur l'apparence de l'enfant : pâleur, bleu autour des yeux, léthargie et voûte apparaissent. L'enfant devient distrait, inhibé, colérique, irritable, sujet aux querelles et aux conflits.

À un jeune âge, l'enfant acquiert de nouvelles compétences pour prendre soin de lui-même. La propreté du corps et des vêtements fait partie de l'hygiène personnelle de l'enfant. Pour que prendre soin du corps, prendre soin de sa propreté devienne une habitude et un besoin naturel pour un enfant, au moins trois conditions doivent être strictement respectées.

• Premièrement, les conseillers doivent servir d'exemple personnel aux enfants, leur inculquer à quel point les procédures d'hygiène sont bénéfiques pour la santé, à quel point elles sont importantes pour la prévention des maladies infectieuses et autres.
• Deuxièmement, les habitudes d'hygiène se transforment en habitudes utiles conscientes si l'influence éducative sur l'enfant est exercée de manière méthodique et persistante.
• Troisièmement, les conseillers doivent créer les conditions adéquates pour laver et baigner l'enfant, lui fournir des objets personnels : serviettes, draps, brosse à dents, peigne, ciseaux, etc.

Et une autre condition importante : l'éducation hygiénique des enfants doit être étroitement liée à la formation de leur volonté et de leur caractère, à leur éducation morale et esthétique. Sale et négligé ne peut pas être perçu comme beau et attrayant, ne peut pas trouver une évaluation morale positive.

Le matin, l'enfant se lave non seulement les mains, mais aussi le visage, avant d'aller au lit - son visage, son cou, ses oreilles, ses jambes, après ses pieds, se lave à nouveau les mains avec du savon et une brosse. Pour les mains et les pieds, vous devez avoir des serviettes séparées, en cours d'utilisation, elles sont stockées à des endroits différents. Il est inacceptable qu'un enfant se lave les mains à l'eau froide, négligemment, à la hâte, sans savon, car les mains restent essentiellement non lavées et la serviette se salit, devenant une source d'infection de la peau non seulement des mains, mais aussi du visage, des muqueuses des lèvres et des yeux. L'eau froide ne lave pas le sébum et les squames, elle n'enlève pas la saleté accumulée dans les pores et les plis de la peau.Il est très facile d'en convaincre un enfant si vous lui proposez de se laver les mains d'abord à l'eau froide sans savon , puis à nouveau avec de l'eau chaude et du savon. L'enfant verra qu'après le deuxième lavage, de l'eau trouble coule de ses mains.

Les procédures d'eau régulières sont la principale règle d'hygiène, une source de bonne humeur, de sensations agréables, d'efficacité accrue, un bon moyen d'améliorer le sommeil et de durcir le corps.

Certains enfants plus jeunes ont des habitudes laides et même mauvaises. Par exemple, en se curant le nez, un enfant peut introduire une infection dans la membrane muqueuse, ce qui entraîne le développement d'une ébullition dans le nez, des complications cérébrales. L'habitude de se ronger les ongles est dangereuse pour l'infection par les maladies infectieuses gastro-intestinales et les vers. Il est nécessaire de les sevrer de telles habitudes, d'autant plus que ce n'est pas difficile à faire.

Le complexe de compétences hygiéniques du plus jeune enfant comprend les soins de la cavité buccale, du nez et des oreilles. Après chaque repas, les enfants doivent se rincer la bouche à l'eau tiède. Pour prévenir un certain nombre de maladies de la cavité buccale et du pharynx, les enfants en bonne santé peuvent se rincer la bouche à l'eau froide. Certains adultes embrassent les enfants sur les lèvres sans se rendre compte que c'est dangereux pour l'enfant. De nombreux adultes dans la cavité buccale atteints de caries dentaires, d'inflammation chronique des gencives, des amygdales ou de la muqueuse de la gorge ont de nombreux microbes pathogènes - staphylocoques, streptocoques, etc. Lorsqu'ils sont embrassés, ils peuvent pénétrer sur la muqueuse des lèvres, la peau du menton et joues, puis pénètrent dans la cavité buccale, les voies respiratoires de l'enfant et lui causent des maladies. L'infection peut pénétrer dans la bouche si l'enfant prend le bout d'un crayon ou d'un stylo avec ses lèvres, se lèche les doigts après avoir mangé. Avec des soins insuffisants, les dents sont touchées par la carie - une maladie répandue, qui se caractérise par la formation d'un défaut dans les tissus durs de la dent, la progression de ce processus et sa propagation à d'autres dents. Les dents doivent être brossées 2 fois (dans les 25 à 30 secondes) - le matin avant le petit-déjeuner et le soir avant l'extinction des feux. À l'aide d'une brosse à dents, l'enfant nettoie toutes les dents devant et derrière, ainsi que leur surface de mastication. Pour les enfants, des dentifrices spéciaux sont produits, qui ont un effet nettoyant, rafraîchissant et désodorisant (éliminant les odeurs désagréables) plus prononcé que les poudres. La brosse à dents ne doit pas être rangée dans un étui fermé (ou du moins dans un sac plastique). S'il y a une telle opportunité, alors il est placé dans un verre ou dans un autre récipient, puis les poils sèchent bien et leur contamination bactérienne diminue. Chaque jour, il est utile de bien faire mousser les poils de la brosse à dents et de rincer abondamment à l'eau tiède. Les jeunes enfants ne peuvent pas se passer d'un mouchoir. En l'utilisant, l'enfant libère d'abord une moitié du nez, puis l'autre, en pinçant alternativement les narines lors d'une forte expiration. Il est impossible de couvrir les deux narines en même temps, car en même temps, la pression atmosphérique augmente fortement à l'intérieur du nez et l'infection de la cavité nasale peut pénétrer dans les récipients internes de l'oreille, provoquant une inflammation (otite moyenne).

Il est nécessaire d'interdire catégoriquement aux enfants de mettre des allumettes, des épingles et d'autres objets dans leur nez ou leur oreille. De telles actions sont lourdes de conséquences: corps étranger pénétrant dans les voies respiratoires par le nez, infection, perforation du tympan. Si du cérumen s'accumule dans les oreilles de l'enfant ou si des bouchons de cérumen se forment, il est nécessaire de contacter le médecin du camp.

La gymnastique nécessite une attitude psychologique positive et est plus utile si elle est pratiquée à un certain moment pendant 15 à 30 minutes, strictement régulièrement. Le vêtement le plus confortable est un survêtement, ou mieux - un t-shirt, une culotte et des pantoufles. Vous avez besoin d'un tapis pour faire de l'exercice au sol. Il est recommandé aux filles d'inclure des exercices avec un cerceau, une corde à sauter et d'autres objets dans leurs exercices du matin, pour essayer d'effectuer tous les mouvements en douceur, plastiquement.

La posture est l'un des signes du développement harmonieux des qualités physiques d'une personne. Un corps élancé, des mouvements plastiques, une démarche facile rendent la silhouette belle et gracieuse. Avec une bonne posture, la tête est tenue droite, les épaules sont déployées, les deux omoplates et les crêtes iliaques sont symétriques. Si la posture est correcte, alors les processus physiologiques, et surtout la respiration et la circulation sanguine, se déroulent normalement, mais si la posture est perturbée, les fonctions de l'organisme peuvent être perturbées. Les enfants (surtout les filles) avec des défauts de posture essaient d'être moins en public, cachent en quelque sorte leur handicap physique. Les déviations de posture peuvent avoir un effet traumatisant sur les écoliers. Les enfants dont la posture est altérée développent une courbure latérale, une courbure de la colonne vertébrale (scoliose), une asymétrie des épaules et des omoplates, des pieds plats.

Les vêtements pour enfants doivent être légers, confortables et beaux. Il est important qu'il ne gêne pas les mouvements, n'entrave pas la respiration et la circulation sanguine et n'irrite pas la peau. Il est nécessaire que les vêtements correspondent hygiéniquement aux conditions climatiques, aux saisons, à la température de l'air. Les vêtements trop chauds sont tout aussi indésirables que ceux dans lesquels les enfants ressentent des sensations désagréables de refroidissement et de refroidissement.

Parfois, les enfants en portent deux du même type : deux pantalons, deux chemises, deux robes. Cela le rend difficile à déplacer et insalubre, contribue à la surchauffe. Certains garçons portent une veste par-dessus un t-shirt, ce qui est également inacceptable, car les vêtements se salissent rapidement, la sensation de confort est perturbée et des irritations cutanées peuvent survenir.

Les vêtements de sport ne doivent pas être portés en dehors du stade ou du gymnase. Ce n'est pas hygiénique et contraire à l'éthique.

Les chaussures protègent les pieds du refroidissement et de la surchauffe, de l'humidité, de la pollution et des dommages, facilitent les mouvements, procurent une sensation de confort et de satisfaction esthétique.

Ne convient pas à tous les jours et aux baskets, qui sont destinées uniquement à l'éducation physique, aux petites randonnées. Des semelles intérieures en feutre y sont également placées, des chaussettes en laine sont mises. Lors de longues transitions, des chaussures confortables sont utilisées et une éponge en caoutchouc est placée sous les talons.

Les chaussures à semelles en caoutchouc doivent être tenues à l'écart des sources de chaleur. Il faut se rappeler que les jeunes enfants, en règle générale, ne le savent pas.

Certains enfants ont une transpiration accrue des jambes. Pour l'éliminer, il est recommandé de se laver les pieds quotidiennement, d'abord à l'eau tiède puis froide, de changer de chaussettes (ou de bas) plus souvent, et en été de s'en passer du tout, de ne pas porter de chaussures en caoutchouc, de veiller à utilisez des semelles intérieures et évitez de surchauffer vos pieds dans les chaussures.

L'âge de l'école primaire est appelé l'apogée de l'enfance. L'enfant conserve de nombreuses qualités enfantines - frivolité, naïveté, regarder un adulte de bas en haut. Mais il commence déjà à perdre sa spontanéité enfantine dans le comportement, il a une autre logique de pensée.

La crise de sept ans se produit à la frontière de l'âge préscolaire et primaire. Quel que soit le moment où un enfant commence l'école, à 6 ou 7 ans, à un moment donné de son développement, il traverse une crise. Cette fracture peut débuter à 7 ans ou évoluer vers 6 ou 8 ans.

La pensée devient la fonction dominante à l'âge de l'école primaire. L'enfant développe un raisonnement logiquement correct. Cependant, dans son argumentation, il s'appuie jusqu'à présent sur du matériel concret et visuel.

Pour résoudre avec succès des problèmes pédagogiques, le conseiller doit avoir une idée claire des facteurs de l'activité de l'enfant qui affectent l'estime de soi et le développement de la personnalité de l'enfant.

La réussite du travail éducatif dépend directement des compétences pédagogiques du conseiller. Cette dernière repose sur la notion de tact pédagogique.

Il est très utile de comprendre la structure générale de la motivation à l'activité à cet âge :

a) Motivation cognitive Si un enfant en cours d'activité commence à se réjouir d'avoir appris quelque chose, compris, appris quelque chose, cela signifie qu'il développe une motivation correspondant à la structure de l'activité d'apprentissage.

b) Motivation pour réussir Les enfants qui obtiennent des résultats élevés ont une motivation prononcée pour réussir - le désir de bien faire la tâche, correctement, pour obtenir le résultat souhaité. Dans les détachements plus jeunes, cette motivation devient souvent dominante. La motivation pour réussir, avec les intérêts cognitifs, est le motif le plus précieux, il doit être distingué de la motivation prestigieuse.

c) Motivation prestigieuse La motivation prestigieuse est typique des enfants ayant une haute estime de soi et des tendances au leadership. Elle encourage l'enfant à tout faire mieux que ses pairs, à se démarquer parmi eux, à être le premier. Si des capacités suffisamment développées correspondent à une motivation prestigieuse, elle devient un moteur puissant pour le développement d'un enfant qui obtiendra les meilleurs résultats à la limite de sa capacité de travail et de diligence. L'individualisme, la rivalité constante avec des pairs capables et la négligence des autres déforment l'orientation morale de la personnalité de ces enfants. Si une motivation prestigieuse se conjugue à des capacités moyennes, un profond doute de soi, généralement non réalisé par l'enfant, ainsi qu'un niveau de prétention surestimé, conduisent à des réactions violentes en situation d'échec.

d) Motivation pour éviter l'échec Les enfants qui échouent ne développent pas de motivation de prestige. La motivation pour réussir, ainsi que la motivation pour recevoir des notes élevées des autres, sont caractéristiques des enfants des détachements plus jeunes. Mais même à ce moment, la deuxième tendance se manifeste clairement - la motivation pour éviter l'échec. Les enfants essaient d'éviter les conséquences qu'une mauvaise évaluation de leurs activités entraîne - le ridicule des autres.

e) Motivation compensatoire À ce stade, les enfants qui échouent ont également une motivation compensatoire spéciale. Ce sont des motifs secondaires par rapport à une activité précise, permettant de s'implanter dans un autre domaine d'activité. Lorsque le besoin d'affirmation de soi est satisfait dans un domaine d'activité, un faible succès dans le premier ne devient pas une source d'expériences difficiles pour l'enfant.

N'étant pas en mesure de distinguer suffisamment bien les causes de l'échec, certains conseillers utilisent généralement un ensemble d'outils très pauvres et loin d'être parfaits pour aider les enfants en retard. En pratique, ils peuvent être réduits à deux : 1) organiser des explications supplémentaires, identiques, et 2) exercer diverses mesures de pression sur l'enfant.

Tous ces remèdes sont non seulement inefficaces, mais s'avèrent souvent nocifs, puisqu'ils n'affectent pas la cause et permettent de déclencher la "maladie" de l'échec. Habituellement, l'enfant vient au camp avec une motivation positive. Pour que son attitude positive envers le camp ne s'estompe pas, les efforts du conseiller doivent être dirigés vers la formation d'une motivation stable pour réussir, d'une part, et le développement des intérêts de l'enfant, d'autre part. .

La formation d'une motivation stable pour réussir est nécessaire afin de brouiller la "position de l'échec", d'augmenter l'estime de soi et la stabilité psychologique de l'enfant. La haute estime de soi des pupilles infructueuses de leurs qualités et capacités individuelles, leur absence de complexe d'infériorité et le doute de soi jouent un rôle positif, aidant ces enfants à s'établir dans des activités qui leur sont réalisables et constituent la base du développement leur motivation pour les activités dans le camp en général.

Pour résoudre avec succès les problèmes pédagogiques, le conseiller doit avoir une idée claire des facteurs de l'activité du service qui affectent l'estime de soi et le développement de la personnalité de l'enfant.

a) Influence de l'évaluation des activités de l'enfant par les autres L'évaluation par les autres affecte directement le développement de l'estime de soi de l'enfant. Les enfants, guidés par l'évaluation du conseiller, se considèrent et considèrent leurs pairs comme ayant réussi ou non, dotant les représentants de chaque groupe d'un ensemble de qualités appropriées. L'évaluation du succès au début du changement est essentiellement une évaluation de la personnalité dans son ensemble et détermine le statut social de l'enfant. Les enfants qui réussissent développent une haute estime de soi. Chez les enfants en échec, les échecs systématiques et les faibles évaluations des autres réduisent leur confiance en eux, en leurs capacités. Leur estime de soi se développe d'une manière particulière. Au départ, les enfants ne sont pas d'accord avec la position du retardataire qui leur est assignée au début du quart de travail, ils s'efforcent de maintenir une haute estime de soi. Si on leur demande d'évaluer leur performance, la majorité évaluera leur performance plus qu'elle ne le mérite.

En même temps, ils ne se concentrent pas tant sur ce qui a été réalisé, mais sur ce qu'ils veulent : « J'en ai marre d'être une ventouse. Je veux être au moins dans la moyenne. "Tout le monde me sous-estime, je m'aime." "Je ne suis pas pire que quiconque, je peux aussi réussir quelque chose là-bas."

Le besoin non réalisé de sortir des rangs des retardataires, d'acquérir un statut supérieur s'affaiblit progressivement. Le nombre d'enfants en retard d'activité, qui se considèrent encore plus faibles qu'ils ne le sont réellement, augmente encore de près de 3 fois. L'estime de soi, surestimée au début du changement, diminue fortement.

Comment les jeunes enfants font-ils face à une situation aussi difficile ?

Les enfants ayant une faible et faible estime de soi ont souvent un sentiment d'infériorité et même de désespoir. Même dans les cas où les enfants compensent leur manque de chance par le succès dans d'autres domaines, un sentiment «étouffé» d'infériorité, d'infériorité et l'adoption d'une position en retard entraînent des conséquences négatives.

b) Un sentiment de compétence Le succès, la conscience de ses capacités et de ses compétences pour accomplir diverses tâches conduisent qualitativement à la formation d'un sentiment de compétence - un nouvel aspect de la conscience de soi à un jeune âge. Si un sentiment de compétence dans l'activité ne se forme pas, l'estime de soi de l'enfant diminue et un sentiment d'infériorité apparaît, son développement personnel est déformé.

Les enfants eux-mêmes réalisent l'importance de la compétence dans le domaine d'une activité particulière. Décrivant les qualités des pairs les plus populaires, les jeunes enfants indiquent avant tout l'intelligence et les compétences.

Pour le développement d'une estime de soi correcte et d'un sentiment de compétence chez les enfants, il est nécessaire de créer une atmosphère de confort psychologique et de soutien dans le détachement. Les conseillers, qui se distinguent par de hautes compétences professionnelles, s'efforcent non seulement d'évaluer de manière significative les activités des enfants (pas seulement d'évaluer, mais de donner des explications appropriées), mais aussi de transmettre leurs attentes positives à chaque service, de créer un contexte émotionnel positif pour tout, même une faible évaluation de leurs activités.

Ils n'évaluent qu'une activité spécifique, mais pas une personne, ils ne comparent pas les enfants entre eux, ils n'appellent pas tout le monde à imiter le succès, ils orientent les enfants vers des réalisations individuelles - pour que l'activité de demain soit meilleure que celle d'hier. Ils ne louent pas les meilleurs enfants, en particulier ceux qui obtiennent des résultats élevés sans trop d'efforts. Et, au contraire, ils encouragent la moindre avancée dans les activités d'un enfant faible mais appliqué.

c) L'émergence et l'influence de la réflexion Dès la fin de la jeunesse, la réflexion apparaît et, ainsi, de nouvelles approches d'évaluation de ses réalisations et de ses qualités personnelles se créent.

L'estime de soi devient, en général, plus pertinente par rapport à la réalité, les jugements sur soi - plus justifiés. Dans le même temps, il existe des différences individuelles importantes. Il convient de souligner que chez les enfants ayant une estime de soi élevée et faible, il est extrêmement difficile de changer son niveau.

Les jeunes enfants qui sont venus pour la première fois au camp pour enfants sont dans un état de stress, éprouvant une anxiété accrue. Les sentiments et l'anxiété accompagnent le processus d'évaluation dans tous les cas, aussi amical et calme que soit l'atmosphère. Qu'est-ce qui l'a causé?

Dans le processus de communication avec l'environnement social proche de lui, dont il doit satisfaire les exigences, l'enfant crée son propre niveau de revendications. Au bord du niveau des revendications de l'enfant et de l'ignorance du résultat possible de l'évaluation, des expériences, des inquiétudes, de l'anxiété surgissent, ce qui affecte négativement l'identification même des connaissances et des compétences pour lesquelles il est doué.

Il a besoin d'une évaluation au niveau des revendications, et donc l'anxiété surgit, se nourrissant d'expériences plutôt pour des relations futures dans l'environnement social, plutôt que pour une évaluation vraiment précise et sans équivoque.

Cette angoisse peut disparaître si ces relations perdent leur sens pour l'enfant, s'il trouve un autre environnement dans lequel il ne sera pas considéré et évalué au prisme des résultats de son activité et de ses évaluations.

Il faut souligner que l'absence d'évaluation dans les conditions d'évaluation simultanée d'autres enfants est la pire forme d'évaluation. Une telle situation désoriente l'enfant, l'obligeant à construire sa propre estime de soi non pas sur la base d'une évaluation objective, qui reflète ses capacités réelles, mais sur des interprétations très subjectives d'indices, des situations semi-compréhensibles de comportement du conseiller et des pairs . L'intonation, le geste, les expressions faciales du conseiller acquièrent une signification sémantique particulière pour les enfants précisément lorsqu'ils ne sont pas évalués de la manière habituelle.

Différents enfants prêtent attention de différentes manières. Certains enfants ont une attention stable mais mal commutée, ils font une tâche longtemps et avec assiduité, mais il leur est difficile de passer rapidement à la suivante. D'autres changent facilement au cours de leurs activités, mais sont tout aussi facilement distraits par des moments superflus. Pour d'autres, une bonne organisation de l'attention se conjugue avec son petit volume. Il y a aussi des enfants inattentifs qui se concentrent non pas sur des activités, mais sur autre chose - sur leurs pensées, etc. L'attention de ces enfants est assez développée, mais faute de la direction nécessaire, ils donnent l'impression d'être dispersés.

Le premier groupe comprend les enfants qui sont devenus tels à une certaine période de leur vie. L'inattention et la distraction soudaines pourraient être le résultat d'une maladie chronique à long terme de l'enfant, qui a épuisé son système nerveux. Parallèlement à cela, la cause de l'inattention peut être un conflit avec un adulte ou des pairs. L'enfant, étant constamment dans un état d'attente intense, ne peut pas se concentrer sur les instructions du conseiller, etc.

Un autre groupe d'enfants dispersés sont ceux qui souffrent de distraction dès la naissance en raison de la faiblesse du système nerveux. En fait, nous parlons d'un petit développement inégal congénital des fonctions cérébrales individuelles, dans lequel l'attention souffre le plus souvent. L'enfant manque d'énergie, il est obligé de recourir à de fréquents changements d'activités. Il est capable de remarquer tout ce que font les pairs autour de lui, le leader, mais il n'a pas assez d'énergie pour être attentif aux exigences du leader. Ce n'est pas sa faute, mais son malheur. Cet enfant a besoin de plus de repos. Il ne doit pas être surchargé. Il devrait travailler moins, mais plus souvent. De plus, l'enfant et l'adulte doivent être dans une atmosphère de paix et de tranquillité.

Rien ne pénètre l'âme humaine sans attention. Le conseiller a plusieurs moyens à sa disposition pour attirer l'attention des enfants sur ce qu'il leur dit.

• Renforcer l'impression

Vous pouvez améliorer l'impression de manière directe, par exemple en élevant la voix, en mettant l'accent sur les mots, en dessinant une grande carte et des couleurs vives, etc. et indirecte, supprimant les impressions qui pourraient disperser l'attention : l'absence de silence dans la pièce, les objets qui retiennent l'attention des enfants.

• Demande directe d'attention

L'un des meilleurs remèdes est l'appel fréquent aux enfants. Afin de garder l'attention des enfants constamment concentrée sur la question de la discussion, il est utile que les jeunes enfants effectuent plusieurs actions sur la commande acceptée. Par exemple, - se lever, s'asseoir, tourner les mains, boucler les mains, etc. sous une sorte de calcul. Cela donne aux enfants l'habitude de chaque minute d'être attentifs aux paroles d'un adulte.

Mesures contre la distraction

En plus de la distraction des enfants individuels, il y a aussi une distraction générale du détachement, son état de somnolence précédant l'endormissement. Les raisons de cette condition sont physiques et psychologiques.

• Les raisons sont physiques : une pièce trop chaude, trop peu d'oxygène dans l'air, ce qui arrive souvent dans des pièces exiguës et peu aérées ; en outre - immobilité du corps, débordement des estomacs, fatigue intense en général.
• Les raisons sont psychologiques: la monotonie et la monotonie de ce qui se passe, la fatigue des mêmes actions.

Divertissement de l'événement

L'activité la plus ennuyeuse peut être rendue divertissante pour les enfants par des moyens externes qui ne sont pas liés au contenu de l'activité ; l'activité devient divertissante, comme un jeu d'attention, comme la rivalité, dans l'ingéniosité, etc. Avec de jeunes enfants, c'est une technique très utile ; mais ces mesures extérieures ne peuvent limiter l'éveil de l'attention.

L'activité récréative interne est basée sur la loi selon laquelle le nouveau doit compléter, développer ou contredire l'ancien, grâce à laquelle il peut entrer dans n'importe quelle association avec ce qui est déjà connu. Plus l'enfant grandit, plus les divertissements internes doivent supplanter les divertissements externes.

Il est très important de savoir comment les enfants représentent ce qui est dit. Les enfants pensent concrètement et ont tendance à tout prendre au pied de la lettre. Pendant ce temps, pour expliquer, nous parlons souvent de manière abstraite et utilisons tout aussi souvent des mots au sens figuré, ce qui provoque beaucoup d'incompréhensions dans les classes avec de jeunes enfants.

S'il faut donner aux enfants certaines propositions générales, il faut les concrétiser par un exemple, et ainsi de suite. Tout de même, les enfants préciseront, mais sans l'aide du conseiller, ils le feront de telle manière que, comme on dit, vous ne serez pas heureux. Il en va de même pour les nouveaux concepts : ils doivent être illustrés par l'expérience de l'enfant, etc.

La syntaxe du jeune enfant est majoritairement la syntaxe d'une phrase simple. Par conséquent, les instructions du conseiller doivent éviter les phrases longues et complexes. Les termes, bien sûr, doivent être soigneusement expliqués. Toutes les réserves, les modifications à ce que vient de dire le conseiller sont inacceptables, car elles confondent les enfants.

La connaissance est nécessaire pour comprendre, mais une connaissance séparée et fragmentaire n'est pas tout pour comprendre. Notre histoire, notre raisonnement est toujours une sorte d'enchaînement d'événements, de jugements, etc. Et l'enfant ne peut comprendre que lorsqu'il est capable de suivre toute cette chaîne du début à la fin. Plus l'enfant est jeune, moins il est développé, plus il lui est difficile de le faire, et plus l'histoire doit être courte : sinon l'enfant perdra le fil. De plus, comme déjà noté, le fil doit être droit : toute digression sur le côté complique grandement la compréhension de l'enfant.

Il nous est plus facile de comprendre le sens de certaines actions si nous connaissons à l'avance le résultat final ou leur but. On comprend mieux un texte étranger si on sait à l'avance de quoi il s'agit. De la même façon, l'enfant reprend plus facilement le fil d'une histoire ou d'un raisonnement s'il sait à l'avance où cela va le mener. C'est pourquoi il est recommandé de commencer le briefing en expliquant le but et le résultat attendu.

Un petit enfant est sujet à la pensée visuelle. Cela l'aide beaucoup dans sa compréhension, car une image, une image peut couvrir immédiatement ce qui nécessite parfois une longue suite de phrases. Tout conseiller expérimenté sait à quel point il est difficile pour un petit enfant d'avoir des relations causales-temporelles. En attendant, nous ne comprenons vraiment quelque chose que lorsque nous savons pourquoi cela s'est produit et quelles conséquences cela entraîne. Il faut distinguer des explications causales les justifications logiques, qui sont données aux enfants avec encore plus de difficulté.

La logique n'est pas encore développée chez les jeunes enfants. Très souvent, ils sont la question "pourquoi?" dans le sens de "sur quelle base pensez-vous que c'est juste?" se comprend comme une question : "Comment vous est venue cette idée ?" Par conséquent, dans les détachements plus jeunes, les conseillers, en règle générale, ne sont pas très désireux de prouver quelque chose aux enfants, se rappelant que cela ne peut souvent pas faciliter la compréhension pour les enfants, mais plutôt la rendre plus difficile.

A un plus jeune âge, il est bien souvent tout à fait possible de se contenter du fait qu'une pensée donnée, un énoncé donné soient convaincants pour les enfants grâce à des exemples bien choisis, à la vérification du résultat, etc. Les preuves logiques ne doivent être données que là où elles sont vraiment nécessaires, et les explications causales sont plus faciles pour l'enfant si elles vont de la cause à l'effet.

Par rapport à la question "pourquoi?" beaucoup plus claire pour l'enfant la question "pourquoi?" Par conséquent, dans les unités plus jeunes, cette question est très populaire, par exemple : "Pourquoi un chat a-t-il des griffes acérées ?" (bien que, bien sûr, une telle formulation téléologique de la question soit complètement fausse). Cette question est particulièrement compréhensible pour l'enfant lorsqu'il s'agit d'objectifs proches de son expérience et de ses intérêts.

Une autre caractéristique de la pensée des enfants est l'incapacité de considérer un objet ou une situation sous différents angles, l'incapacité d'effectuer simultanément toutes les actions requises.

Par exemple, lorsqu'une pensée se développe et qu'une autre se perd, etc. Dans une activité aussi complexe que l'établissement de relations de cause à effet, les enfants, considérant un phénomène qui a plusieurs causes, n'en nomment généralement qu'une seule, et si plusieurs conséquences s'ensuivent d'une cause , alors tous ne sont pas également indiqués, mais le plus souvent un seul.

Il reste à répondre à la troisième question : "Pourquoi les enfants disent souvent qu'ils comprennent, en fait ils ne comprennent pas ?"

Les enfants plus âgés font parfois cela par fausse honte, pour ne pas paraître stupides. Mais particulièrement souvent, les enfants répondent de cette façon, et avec sincérité et confiance. Le point ici, bien sûr, n'est pas une fausse honte, mais un manque de maîtrise de soi. C'est pourquoi, lorsque vous travaillez avec des enfants, vous devez constamment vérifier s'ils ont vraiment compris.

Le désir des jeunes enfants de répéter, d'apprendre de nouvelles choses au fur et à mesure qu'on les leur donne, s'avère parfois excessif. Cela se produit même lorsqu'ils sont tenus de "dire dans leurs propres mots". Un bref récit est donné aux enfants beaucoup plus difficile qu'un détaillé. Raconter brièvement, c'est souligner l'essentiel, le séparer des détails, et c'est précisément ce que les enfants ne savent pas faire. Si vous demandez aux enfants de raconter brièvement, uniquement le plus important, ils manquent souvent des points sémantiques significatifs, et le sens de leur récit en souffre grandement.

Comment pouvez-vous aider un enfant qui échoue à surmonter ses doutes ? Le conseiller doit créer les conditions pour que le service connaisse le succès et les émotions positives qui y sont associées. Pour ce faire, il est recommandé de définir des tâches pour l'enfant qui seront réalisables et réalisables pour lui. Il est nécessaire d'essayer d'isoler les domaines d'activité au cours desquels l'enfant peut prendre l'initiative et se faire reconnaître dans le détachement. L'isolement des domaines d'activité "réussis" d'un enfant qui a échoué vous permet de changer pour le mieux l'attitude de ses pairs à son égard.

Il est utile de fixer, de noter et d'encourager les moindres succès de l'enfant dans son activité, les changements les plus insignifiants en apparence pour le mieux. Une attention particulière doit être accordée à la prévention de nouvelles défaillances. Pour ce faire, en formant la volonté de l'enfant, vous devez l'obliger à mener à bien le travail qu'il a commencé, sans le reporter pour «plus tard» dès les premières erreurs.

Une attention particulière doit être portée à la nature et à la forme de censure et d'encouragement d'un enfant qui n'a pas réussi. En aucun cas la censure ne doit porter sur les capacités de l'enfant. Il doit être extrêmement spécifique et viser à éliminer les lacunes clairement reconnues par l'étudiant lui-même (par exemple, manquements à la discipline, négligence dans le travail, etc.).

Il est également important de savoir quel est le ton du discours du conseiller au moment de la censure. L'irritation, la colère dans la voix ne provoquent qu'une réaction négative du service. Vous devez essayer de lui parler calmement, gentiment et avec intérêt.

Il convient également de prêter attention aux points associés à l'échec de l'évaluation qui en résulte en tant que justification détaillée, ainsi que de mettre en évidence les critères selon lesquels l'évaluation est effectuée afin qu'ils soient compréhensibles pour les enfants eux-mêmes.

Une technique peut être très efficace - transformer un perdant en un "mentor" qui aide un autre perdant.

L'observation d'enfants en échec et indisciplinés montre que leur mauvais comportement est le plus souvent une réaction à l'échec, une forme de protestation contre l'attitude négative qui prévaut à leur égard de la part du conseiller et des pairs.

Par conséquent, le travail avec ces enfants devrait viser non seulement à combler les lacunes dans leurs connaissances, leurs compétences et leurs capacités, mais aussi à changer leur position sociale.

Une tentative, par l'organisation d'une nouvelle activité pour l'enfant, permet, par un changement dans ses relations avec l'équipe, d'opérer des changements positifs par rapport à un enfant en échec, d'augmenter sa réussite.

Le succès du travail éducatif dépend directement de la formation et des compétences pédagogiques du conseiller. Cette dernière repose sur la notion de tact pédagogique.

On distingue les principales caractéristiques suivantes du tact pédagogique:

1. Naturel, facilité de manipulation sans familiarité;
2. Sincérité de ton, dénuée de toute fausseté;
3. Faites confiance à la salle sans connivence;
4. Demande sans sollicitation ;
5. Trucs et astuces sans être intrusif;
6. Demandes et suggestions sans supprimer l'indépendance de l'élève ;
7. Sérieux de ton sans tension dans la relation;
8. Ironie et humour sans moquerie péjorative ;
9. Exigeant sans mesquinerie ;
10. Efficacité dans les relations sans irritabilité, froideur et sécheresse;
11. Fermeté et cohérence dans la mise en œuvre des influences éducatives sans annulation déraisonnable de l'exigence ;
12. Développement de l'indépendance sans tutelle mesquine ;
13. Rapidité et opportunité de l'influence éducative sans précipitation ni décisions irréfléchies;
14. Attentif à l'enfant sans mettre l'accent sur son contrôle;
15. Concentration calme et équilibre dans la communication, excluant l'indifférence et l'excitabilité excessive ;
16. Mener une conversation avec un enfant sans didactisme ni moralisation.

Le signe principal du tact pédagogique est de trouver une mesure dans la relation entre le conseiller et le service dans le processus de communication.

Et enfin, sur le vol d'enfants dans les unités les plus jeunes.

Essayons de ne pas utiliser le mot "vol", car nous avons affaire à des enfants de sept ou huit ans. Bien sûr, déjà à cet âge et à un âge plus précoce, de nombreux enfants ne prendront jamais celui de quelqu'un d'autre, car cette norme morale est littéralement imbibée par eux avec le lait de leur mère. Mais après tout, de nombreux enfants sont élevés dans des familles où aucune attention n'est accordée aux questions morales, et souvent les enfants voient comment les adultes ramènent quelque chose du travail à la maison, sans le considérer comme répréhensible. Grandissant dans un tel environnement, et ayant même tendance à avoir des comportements impulsifs, lorsqu'un enfant agit sans raisonner et sans réfléchir aux conséquences de ses actes, il lui est très facile de commettre quelque chose qui peut être qualifié de vol.

Où cela mène-t-il ? Si le détachement apprend que tel ou tel garçon ou telle ou telle fille a volé quelque chose, et que le conseiller donne haut et fort à cet acte une appréciation morale appropriée, alors la réputation de voleur sera attribuée à l'enfant. Naturellement, les enfants ne voudront plus être amis avec un voleur à l'avenir. Et très bientôt l'enfant qui a commis un tel acte restera en isolement. Où doit-il aller, car il a besoin de communication ? Et il trouvera cette communication parmi ces enfants (souvent plus âgés que lui) pour qui non seulement son acte n'est pas une inconduite, mais au contraire lui permet de prendre une certaine position dans le cercle des nouveaux amis. Pour que ces nouveaux amis ne se détournent pas de lui, il devra désormais vivre selon leurs lois. Ainsi, il peut emprunter la voie du vol conscient.

Si l'inconduite de l'enfant n'est pas immédiatement qualifiée de vol, mais pour essayer d'aider l'enfant à surmonter ses caractéristiques indésirables, en le développant personnellement et spirituellement, alors il y a beaucoup plus de chances que le développement de la paroisse ne se fasse pas de manière asociale , bien qu'il puisse y avoir des conditions préalables pour cela. Dans de tels cas, les adultes doivent absolument parler avec l'enfant, mais uniquement en privé et non sous forme de réprimandes et de conférences, mais dans une conversation confidentielle. Nous devons essayer de transmettre à l'enfant le sens moral de son acte et lui ouvrir les expériences d'autres personnes (la victime) causées par l'acte. L'enfant doit sentir que vous êtes très contrarié, car vous le considérez comme une bonne personne.

Cependant, il doit être clairement indiqué à l'enfant qu'il ne sera pas autorisé à le faire. L'enfant doit restituer les biens volés à un autre enfant ou à l'endroit où il les a pris. Le conseiller peut rendre les biens volés au propriétaire afin de sauver l'enfant de la honte publique.

À propos d'autres raisons de vol d'enfants, le pédiatre bien connu Benjamin Spock écrit ce qui suit : « Par exemple, un garçon de sept ans qui est bien élevé par des parents consciencieux, qui a suffisamment de jouets et d'autres choses et un peu d'argent de poche , vole. Il vole probablement de petites sommes d'argent à sa mère ou à ses camarades, des stylos et des professeurs, ou des crayons à un collègue de bureau. Souvent, son vol est complètement inutile, car il peut avoir la même chose. De toute évidence, il s'agit des sentiments de l'enfant. Il semble être tourmenté par le besoin de quelque chose et il essaie de le satisfaire en prenant aux autres des choses dont il n'a vraiment pas du tout besoin. De quoi a-t-il besoin?

Dans la plupart des cas, un tel enfant se sent malheureux et seul. Peut-être manque-t-il de l'attention bienveillante des adultes ou ne trouve-t-il pas d'amis parmi ses pairs (ce sentiment d'abandon peut survenir même chez un enfant qui jouit de l'amour et du respect de ses camarades). Le fait que les enfants de sept ans soient les plus susceptibles de voler suggère qu'à cet âge, les enfants sont particulièrement conscients de la façon dont ils s'éloignent des adultes. S'ils ne trouvent pas de vrais amis, ils se sentent abandonnés et inutiles. C'est probablement pourquoi les enfants qui volent de l'argent le distribuent à leurs camarades ou achètent des bonbons pour tout le détachement, c'est-à-dire qu'ils essaient «d'acheter» l'amitié de leurs camarades du détachement. Au début de l'adolescence, l'enfant peut également se sentir plus seul en raison d'une timidité, d'une sensibilité et d'un désir d'indépendance accrus.

À tout âge, l'une des raisons du vol est un besoin non satisfait d'amour et d'affection. D'autres raisons sont individuelles : peur, jalousie, mécontentement.

Caractéristiques du travail avec des enfants en âge d'aller à l'école primaire

Les limites de l'âge de l'école primaire, qui coïncident avec la période d'études à l'école primaire, sont généralement fixées de 6-7 à 9-10 ans. Pendant cette période, le développement physique et psychophysiologique de l'enfant se poursuit.

À cet âge, des changements fondamentaux dans la situation sociale du développement de l'enfant se produisent. Il devient un sujet « public » et a désormais des devoirs socialement significatifs dont l'accomplissement fait l'objet d'une appréciation publique. Au cours de l'adolescence, un nouveau type de relation avec les autres commence à se dessiner. L'autorité inconditionnelle d'un adulte se perd progressivement, et à la fin d'un plus jeune âge, les pairs commencent à acquérir de plus en plus d'importance pour l'enfant, le rôle de la communauté des enfants augmente.

L'activité d'apprentissage devient l'activité principale à un plus jeune âge. Il détermine les changements les plus importants qui se produisent dans le développement de la psyché des enfants à ce stade de l'âge. Dans le cadre de cette activité, des néoplasmes psychologiques se forment qui caractérisent les réalisations les plus importantes dans le développement des jeunes enfants et constituent le fondement qui assure le développement au stade suivant. Le rôle prépondérant de l'activité éducative dans le processus de développement de l'enfant n'exclut pas le fait que le plus jeune enfant soit activement impliqué dans d'autres types d'activités, au cours desquelles ses nouvelles réalisations sont améliorées et consolidées.

A cet âge, la pensée se déplace au centre de l'activité consciente de l'enfant. Le développement de la pensée rationnelle verbale-logique, qui se produit au cours de l'assimilation des connaissances, restructure tous les autres processus cognitifs: "la mémoire à cet âge devient pensée et la perception devient pensée".

Des changements importants se produisent dans le développement de l'attention, toutes ses propriétés se développent de manière intensive: le volume d'attention augmente particulièrement fortement (de 2,1 fois), sa stabilité augmente, les compétences de commutation et de distribution se développent. À l'âge de 9-10 ans, les enfants deviennent capables de retenir l'attention suffisamment longtemps et d'exécuter un programme d'actions arbitrairement défini. À un plus jeune âge, la mémoire, comme tous les autres processus mentaux, subit des changements importants. Leur essence est que la mémoire de l'enfant acquiert progressivement les caractéristiques de l'arbitraire, devenant consciemment régulée et médiatisée.

Le plus jeune âge est sensible à la formation de formes supérieures de mémorisation volontaire. Par conséquent, un travail de développement ciblé sur la maîtrise de l'activité mnémonique est le plus efficace pendant cette période. Il existe 13 techniques mnémoniques, ou modes d'organisation du matériel mémorisé : regroupement, mise en évidence des points forts, élaboration d'un plan, classement, structuration, schématisation, établissement d'analogies, techniques mnémotechniques, recodage, achever la construction du matériel mémorisé, organisation sérielle de l'association, répétition.

La difficulté de mettre en évidence le principal, l'essentiel se manifeste clairement dans l'une des activités principales - le récit. Un bref récit est donné aux enfants beaucoup plus difficile qu'un détaillé. Raconter brièvement, c'est souligner l'essentiel, le séparer des détails, et c'est précisément ce que les enfants ne savent pas faire.

L'incapacité à surmonter les difficultés d'apprentissage qui en résultent conduit parfois au rejet du travail mental actif. Ensuite, les enfants commencent à utiliser diverses techniques et méthodes inadéquates pour effectuer des tâches, que les psychologues appellent des "solutions de contournement", y compris la répétition mécanique sans la comprendre. Les enfants reproduisent l'histoire presque par cœur, textuellement, mais en même temps, ils ne peuvent pas répondre aux questions à ce sujet. Une autre solution consiste à exécuter le nouveau travail de la même manière qu'un travail a été exécuté auparavant.

À cet âge, un autre néoplasme important apparaît - le comportement volontaire. L'enfant devient indépendant, il choisit comment agir dans certaines situations. Au cœur de ce type de comportement se trouvent des motifs moraux qui se forment à cet âge. L'enfant absorbe les valeurs morales, essaie de suivre certaines règles et lois. Cela est souvent dû à des motifs égoïstes et au désir d'être approuvé par un adulte ou de renforcer sa position personnelle dans un groupe de pairs. Autrement dit, leur comportement d'une manière ou d'une autre est lié au motif principal qui domine à cet âge - le motif du succès. Des néoplasmes tels que la planification des résultats de l'action et de la réflexion sont étroitement liés à la formation d'un comportement volontaire chez les jeunes enfants.

L'enfant est capable d'évaluer son acte en fonction de ses résultats et ainsi de modifier son comportement, de le planifier en conséquence. Une base sémantique et d'orientation apparaît dans les actions, ceci est étroitement lié à la différenciation de la vie intérieure et extérieure. L'enfant est capable de surmonter ses désirs en lui-même si le résultat de leur mise en œuvre ne répond pas à certaines normes ou ne conduit pas à l'objectif. Un aspect important de la vie intérieure de l'enfant devient son orientation sémantique dans ses actions. Cela est dû aux sentiments de l'enfant concernant la peur de changer ses relations avec les autres. Il a peur de perdre son importance à leurs yeux.

L'enfant commence à réfléchir activement à ses actions, à cacher ses expériences. Extérieurement, l'enfant n'est pas le même qu'intérieurement. Ce sont ces changements dans la personnalité de l'enfant qui conduisent souvent à des explosions d'émotions chez les adultes, des envies de faire ce que l'on veut, des caprices. "Le contenu négatif de cet âge se manifeste principalement dans la violation de l'équilibre mental, dans l'instabilité de la volonté, de l'humeur, etc."

Le développement de la personnalité du plus jeune dépend de sa réussite, de l'appréciation de l'enfant par les adultes. Un enfant de cet âge est très sensible aux influences extérieures. C'est grâce à cela qu'il absorbe des connaissances, tant intellectuelles que morales. "Le conseiller joue un rôle important dans l'établissement de normes morales et le développement des intérêts des enfants, bien que le degré de leur réussite dépende du type de relation qu'il entretient avec ses pairs." D'autres adultes du camp jouent également un rôle important dans la vie de l'enfant.

À un plus jeune âge, il y a une augmentation du désir de réussite des enfants. Par conséquent, le motif principal de l'activité d'un enfant à cet âge est le motif de la réussite. Parfois, il existe un autre type de ce motif - le motif d'éviter l'échec.

Certains idéaux moraux, des modèles de comportement sont établis dans l'esprit de l'enfant. L'enfant commence à comprendre leur valeur et leur nécessité. Mais pour que la formation de la personnalité de l'enfant soit la plus productive, l'attention et l'évaluation d'un adulte sont importantes. "L'attitude émotionnelle et évaluative d'un adulte face aux actions d'un enfant détermine le développement de ses sentiments moraux, une attitude individuelle responsable vis-à-vis des règles avec lesquelles il se familiarise dans la vie." "L'espace social de l'enfant s'est élargi - l'enfant communique constamment avec le conseiller et ses pairs selon les lois de règles clairement formulées."

C'est à cet âge que l'enfant expérimente son unicité, il se réalise en tant que personne, aspire à la perfection. Cela se reflète dans toutes les sphères de la vie d'un enfant, y compris les relations avec ses pairs. Les enfants trouvent de nouvelles formes d'activité de groupe, des classes. Au début, ils essaient de se comporter comme il est d'usage dans ce groupe, en obéissant aux lois et aux règles. Commence alors le désir de leadership, d'excellence entre pairs. A cet âge, les amitiés sont plus intenses, mais moins durables. Les enfants apprennent la capacité de se faire des amis et de trouver un langage commun avec différents enfants. "Bien qu'il soit supposé que la capacité à nouer des amitiés étroites est dans une certaine mesure déterminée par les liens émotionnels établis chez l'enfant au cours des cinq premières années de sa vie."

Les enfants s'efforcent d'améliorer les compétences de ces activités qui sont acceptées et valorisées dans une entreprise attrayante, afin de se démarquer dans son environnement, de réussir.

À l'âge de l'école primaire, l'enfant développe une concentration sur les autres, qui se traduit par un comportement prosocial tenant compte de ses intérêts. Le comportement prosocial est très important pour une personnalité développée.

La capacité d'empathie est développée dans les conditions du camp pour enfants car l'enfant est impliqué dans de nouvelles relations commerciales, involontairement il est obligé de se comparer aux autres enfants - avec leurs succès, leurs réalisations, leur comportement, et l'enfant est simplement obligé d'apprendre développer ses capacités et ses qualités.

Ainsi, le plus jeune âge est le stade le plus responsable de l'enfance. Les principaux acquis de cet âge tiennent au caractère prépondérant de l'activité et sont largement déterminants pour les années suivantes.A la fin du plus jeune âge, l'enfant doit avoir envie d'apprendre, pouvoir apprendre et croire en lui-même.

Vivant pleinement cet âge, ses acquisitions positives sont la base nécessaire sur laquelle se construit le développement ultérieur de l'enfant en tant que sujet actif de connaissances et d'activités. La tâche principale des adultes travaillant avec des enfants en âge d'aller à l'école primaire est de créer des conditions optimales pour la divulgation et la réalisation des capacités des enfants, en tenant compte de l'individualité de chaque enfant.

Si les produits obtenus grâce aux efforts s'avèrent être de haute qualité, efficaces dans leur utilisation, précieux aux yeux des autres, alors une personne développe une conviction fondamentale et profonde dans sa propre compétence. Dans ce cas, la célèbre formule d'un homme de trois ans «moi-même» est complétée par un mot très important «je peux» - «je peux le faire moi-même», «je peux le gérer». Ceci, si vous voulez, est en grande partie la psychologie d'un gagnant. Les personnes ayant cette conviction intérieure, lorsqu'elles sont confrontées à un problème difficile, ne pensent pas à sa difficulté, mais à la manière de le résoudre. Et ils réussissent généralement. L'échec est pour eux une raison de ne pas abandonner, mais d'acquérir de nouvelles connaissances, de trouver des ressources et des opportunités supplémentaires.

Dans le cas où les produits créés par l'enfant s'avèrent sans valeur, non réclamés et non appréciés, il développe une conscience profonde de son propre échec comme alternative destructrice à la compétence.

Ainsi, pour ne pas devenir malheureux, il est important qu'un enfant s'assure de sa propre compétence. Pouvons-nous l'aider avec ça? Et pouvons-nous «l'aider» d'une autre manière - à se sentir en échec? Ainsi, le premier besoin pour le développement d'une personnalité à l'âge en question est de s'assurer de sa propre compétence. C'est créer quelque chose soi-même. Par conséquent, même les enfants qui sont prononcés extravertis pendant cette période préfèrent souvent faire quelque chose seuls. Donnons-leur cette chance. Même si vous voyez que l'enfant ne va pas bien, qu'il est bouleversé ou en colère, ne vous précipitez pas à la rescousse tant qu'on ne vous a pas demandé de l'aide. Croyons-le cette fois aussi. Il est capable de décider s'il a besoin de nos conseils et nous fait suffisamment confiance pour demander de l'aide quand il en a vraiment besoin. Si on vous demande d'évaluer quelque chose ou d'aider à quelque chose à une heure impaire, alors que vous n'avez pas le temps, l'énergie ou simplement l'envie de le faire, dites-le directement. Décidez vous-même quand vous pourrez vraiment (pas nécessairement « demain ») être en mesure d'accorder l'attention nécessaire à la demande de cet enfant, et assurez-vous de le dire également. Encore une fois, ayez confiance que votre enfant est capable de tout comprendre correctement. Cela ne lui fera pas de mal. Au contraire, il sentira à nouveau son importance du fait qu'on lui parle sérieusement et franchement, comme à un adulte. Un coup d'œil superficiel et désintéressé sur ce à quoi il a consacré tant d'efforts et un « bien joué, maintenant va dormir » formellement indifférent peuvent causer de la douleur. Une telle attitude dévalorise non seulement le fruit de la création - elle dévalue le créateur lui-même.

L'enfant utilise l'exemple comme principale forme de preuve. Pour expliquer quelque chose, tout revient au familier, au particulier, au connu.

Dans la pensée de l'enfant, on peut distinguer les caractéristiques suivantes. Premièrement, les enfants sont caractérisés par l'animisme (animation de la nature inanimée, corps célestes, créatures mythiques). Deuxièmement, le syncrétisme (insensibilité aux contradictions, lier tout à tout, incapacité à séparer cause et effet). Troisièmement, l'égocentrisme (incapacité à se regarder de l'extérieur). Quatrièmement, la phénoménalité (la tendance à ne pas s'appuyer sur la connaissance des vraies relations des choses, mais sur leurs relations apparentes).

La particularité de la pensée des enfants - spiritualiser la nature, attribuer aux choses inanimées la capacité de penser, ressentir, faire - Jean Piaget a appelé l'animisme (du latin animus - âme). D'où vient cette étonnante propriété de penser aux plus jeunes - de voir le vivant là où, du point de vue d'un adulte, il ne peut pas être ? Beaucoup ont trouvé la cause de l'animisme des enfants dans la vision unique du monde qu'un enfant développe au début de l'âge préscolaire.

Pour un adulte, le monde entier est commandé. Dans l'esprit d'un adulte, il y a une ligne claire entre les objets vivants et non vivants, actifs et passifs. Pour un enfant, il n'y a pas de limites aussi strictes. L'enfant procède du fait que le vivant est tout ce qui bouge. La rivière est vivante parce qu'elle bouge, et les nuages ​​sont vivants pour la même raison. La montagne est inanimée telle qu'elle est.

Dès sa naissance, le benjamin a entendu le discours d'un adulte qui lui était adressé, saturé de constructions animistes : « La poupée veut manger », « L'ours s'est couché », etc. De plus, il entend de telles expressions comme "Il pleut", "Le soleil s'est levé". Le contexte métaphorique de notre discours est caché à l'enfant - d'où l'animisme de la pensée chez les plus jeunes.

Dans un monde spécial et animé, l'enfant maîtrise facilement et simplement les connexions des phénomènes, maîtrise un large stock de connaissances. Un jeu et un conte de fées, dans lesquels même une pierre respire et parle, est une manière particulière de maîtriser le monde, permettant à un enfant d'âge préscolaire d'acquérir, de comprendre et de systématiser à sa manière le flux d'informations qui lui tombe dessus.

La caractéristique suivante de la pensée des enfants est associée à l'établissement d'une causalité naturelle entre les événements qui se produisent dans le monde, ou syncrétisme.

Le syncrétisme est le remplacement des relations causales objectives par des relations subjectives qui existent dans la perception. J. Piaget dans ses expériences a posé aux enfants des questions sur les dépendances causales dans le monde qui les entoure. « Pourquoi le soleil ne tombe-t-il pas ? Pourquoi la lune ne tombe-t-elle pas ? Dans leurs réponses, les enfants ont indiqué diverses propriétés de l'objet: taille, emplacement, fonctions, etc., liées dans la perception en un tout. "Le soleil ne tombe pas parce qu'il est grand. La lune ne tombe pas parce que les étoiles. Le soleil ne tombe pas parce qu'il brille. Le vent parce que les arbres se balancent." Donnons un exemple de syncrétisme dans l'histoire d'un enfant de six ans. "Le Petit Chaperon Rouge se promène dans la forêt, un renard la rencontre : "Pourquoi pleures-tu, Petit Chaperon Rouge ?" Et elle répond. "Comment ne puis-je pas pleurer ?! Le loup m'a mangé !"

La prochaine caractéristique de la pensée des enfants est l'incapacité de l'enfant à regarder un objet à partir de la position d'un autre et s'appelle l'égocentrisme. L'enfant ne tombe pas dans la sphère de sa propre réflexion (ne se voit pas de l'extérieur), est fermé sur son point de vue.

La phénoménalité de la pensée des enfants se manifeste dans le fait que les enfants s'appuient sur les relations des choses qui leur semblent, et non sur ce qu'elles sont réellement.

Ainsi, il semble à l'enfant qu'il y a beaucoup de lait dans un verre haut et étroit, et s'il est versé dans un verre bas mais large, il deviendra moins. Il n'a pas le concept de conservation de la quantité de matière, c'est-à-dire la compréhension que la quantité de lait reste la même, malgré le changement de forme du récipient. En grandissant et au fur et à mesure qu'il maîtrise le comptage, développe la capacité d'établir des correspondances biunivoques entre les objets du monde extérieur, l'enfant commence à comprendre qu'une certaine transformation ne change pas les qualités de base des objets.

Le développement de la sphère émotionnelle-volontaire est associé à la formation de la fonction régulatrice de la psyché. Dans la période d'âge considérée, les enfants sont sujets à des sentiments forts, en raison de la plasticité des processus nerveux, un changement rapide de sentiments se produit. Chez les enfants, les sentiments associés à leurs activités d'apprentissage, le processus de cognition, commencent à acquérir une signification particulière. Ils ne se contentent plus de jouer à des activités. Les sentiments moraux sont développés davantage, sur la base desquels des qualités telles que la responsabilité, la diligence, l'honnêteté, la camaraderie sont formées.

Au début de cette période d'âge, les processus d'excitation chez l'enfant prédominent sur les processus d'inhibition. La fonction régulatrice de la volonté se manifeste dans l'activation et l'inhibition de l'activité de l'enfant. Un jeune enfant devrait être formé à des concepts tels que "nécessaire", "possible", "impossible". Il faut ranger les jouets, se brosser les dents, faire le lit, etc. - tout cela est une fonction stimulante et activatrice de la volonté. Vous ne pouvez pas disperser des choses, etc. - ces influences verbales des adultes visent à inhiber l'activité motrice de l'enfant. "Vous pouvez" forme dans l'esprit du bébé les règles de comportement, sur la base desquelles se forme la formation de traits de personnalité aussi importants que la discipline et la responsabilité: "Vous pouvez vous promener après ... (vous ferez tout ce qui est nécessaire)", etc.

De nombreux jeunes enfants ont des qualités volontaires qui leur permettent de mener à bien diverses tâches. Les enfants sont capables de se fixer un objectif, de prendre une décision, d'esquisser un plan d'action, de faire un certain effort pour surmonter un obstacle, d'évaluer le résultat de leur action. Pour qu'un enfant développe des qualités volitives, un adulte doit organiser son activité, en se rappelant qu'une action volitive dépend directement de la difficulté de la tâche et du temps imparti à sa mise en œuvre.

Les besoins des enfants augmentent. Il y a de nouveaux besoins, gagner le statut d'écolier. L'enfant veut apprendre de nouvelles informations non pas par le jeu, mais en communication avec un adulte et d'autres enfants, commence à réaliser ses besoins, mais souvent les besoins et les intérêts sont dirigés vers le côté externe et le plus attrayant de l'apprentissage.

Il faut garder à l'esprit que l'estime de soi chez les jeunes enfants est généralement surestimée. Et l'une des difficultés des activités des enfants sera associée à la formation d'une estime de soi adéquate.

Voici quelques autres points auxquels il faut prêter attention.

Certains enfants de cet âge n'ont pas une expérience suffisamment diversifiée de la communication avec des étrangers - adultes et enfants.

Certains enfants se perdent parce qu'ils n'ont pas les compétences de "survie de la foule".

Ce n'est un secret pour personne que les gens autour ne sont pas toujours amicaux et compréhensifs. Apprenez à votre enfant à ne pas se perdre lorsque vous êtes critiqué ou - version enfantine - taquiné. L'essentiel est que le bébé comprenne: en le critiquant, vous n'évaluez pas sa personnalité dans son ensemble, mais un acte spécifique. C'est formidable si une estime de soi positive assez stable a été développée.

Il est important pour un enfant de pouvoir exprimer ses besoins avec des mots. Demandez au bébé de communiquer ses désirs avec des mots, si possible, organisez de telles situations lorsqu'il a besoin de demander l'aide d'un adulte ou d'un enfant inconnu.

Dans le camp, le bébé se retrouvera souvent dans des situations de comparaison avec ses pairs. Donc, cela vaut la peine de le regarder dans des jeux qui incluent un moment de compétition, la compétition des enfants. Comment réagit-il au succès des autres, à ses propres échecs et situations similaires ?

Essayez d'habituer l'enfant à travailler de manière autonome, sans nécessiter l'attention et les encouragements constants d'un adulte. En effet, dans le camp, le leader a peu de chances de pouvoir accorder à chacun la même attention. Arrêtez progressivement de féliciter l'enfant pour chaque étape du travail - félicitez-le pour le résultat final.

Apprenez aux enfants à s'asseoir tranquillement et à travailler pendant un certain temps. Incluez une grande variété d'activités dans votre routine quotidienne, alternant travail tranquille et jeux de plein air. Ceci est particulièrement important pour un enfant excitable et mobile. Peu à peu, il s'habituera au fait que vous pouvez crier et courir à un certain moment "bruyant".

Nous attirons votre attention sur le fait que tous les critères énumérés sont également loin de la vérité ultime, et qu'il n'est pas nécessaire d'essayer du tout pour que cet enfant les remplisse tous sans exception et pleinement : d'ailleurs , guidé par ce test, il n'est pas nécessaire d'utiliser uniquement des cotations "oui" ou "non" : les options "toujours, parfois, souvent, rarement, jamais" sont également autorisées. En observant la nature, les événements de la vie environnante, les enfants apprennent à trouver des relations spatio-temporelles et causales, à généraliser, à tirer des conclusions.

L'enfant doit :

1. Connaître la vie.

2. Avoir un stock d'informations sur le monde qui nous entoure, être capable de les exploiter.

3. Être capable d'exprimer ses propres jugements, tirer des conclusions.

Pour les jeunes enfants, beaucoup de choses se passent spontanément, par expérience, et les adultes croient souvent qu'une formation spéciale n'est pas nécessaire ici. Mais ce n'est pas. Même avec une grande quantité d'informations, les connaissances de l'enfant n'incluent pas une image générale du monde, elles sont dispersées et souvent superficielles. Y compris le sens d'un événement, le savoir peut être figé et rester le seul vrai pour l'enfant. Ainsi, le stock de connaissances sur le monde qui entoure l'enfant doit être formé dans le système et sous la direction d'un adulte.

La préparation intellectuelle à l'école implique également la formation de certaines compétences chez l'enfant. Par exemple, la possibilité de mettre en évidence une tâche. Cela nécessite que l'enfant puisse être surpris et chercher les raisons des similitudes et des différences des objets qu'il a remarqués, leurs nouvelles propriétés.

L'enfant doit :

Être capable de recueillir des informations et de poser des questions à ce sujet.

Être capable d'accepter le but de l'observation et de le mettre en œuvre.

Savoir systématiser et classer les signes des objets et des phénomènes.

Afin de préparer intellectuellement l'enfant au camp, les adultes doivent développer des besoins cognitifs, assurer un niveau d'activité mentale suffisant, proposer des tâches appropriées et fournir le système nécessaire de connaissances sur l'environnement.

Développer des fonctions spécifiques ne signifie pas du tout mener des cours de perfectionnement. Si un enfant vit avec tout le monde et non dans une sorte de monde parallèle, la participation quotidienne à la vie du détachement est la clé de son plein développement. On peut tout faire avec les enfants, même tricoter des balais, et cela les développera. Parce qu'en cours de route, nous discuterons du fait que ces brindilles sont flexibles, et celles-ci sont rigides, celles-ci sont plus longues et celles-ci sont plus courtes. Que les balais d'aujourd'hui sont en quelque sorte brunâtres, contrairement à ceux fabriqués il y a quelques jours, ils étaient jaunes. Quinze balais ont été attachés aujourd'hui, et demain vous devrez en faire plus. Ce qui ne peut pas encore être terminé, car ils n'ont pas encore mis fin à l'affaire. Ensemble, nettoyons l'espace de travail. Et aiguiser un couteau pour le travail de demain.

Et il n'a pas besoin de "développement" et de "formation" supplémentaires. Pour le développement de l'enfant, il est complètement indifférent de se baser exactement sur quoi. Ses fonctions mentales peuvent être chargées sur n'importe quel matériel, à travers n'importe quelle activité.

L'essentiel est qu'il verra exactement comment il est nécessaire d'obtenir des informations et de mettre cette méthode en service. Ou il ne le fera pas. Mais vous avez fait votre travail. Montré. Un deux trois. Vous avez donné une chance à l'enfant, c'est ce qui compte. Et ils ont commencé à former un stéréotype de son comportement avec leurs actions. Dans ce cas, ce stéréotype est le suivant - si je ne sais pas quelque chose, alors je dois demander ou jeter un coup d'œil à quelqu'un d'autre. C'est le développement.

En se concentrant sur l'activité intellectuelle de l'enfant pour le camp, il ne faut pas perdre de vue la préparation émotionnelle et sociale, qui comprend les compétences dont dépend de manière significative le succès de l'enfant dans le camp. La préparation sociale implique la nécessité de communiquer avec ses pairs et la capacité de subordonner son comportement aux lois des groupes d'enfants, la capacité d'accepter un rôle dans le camp, la capacité d'écouter et de suivre les instructions du chef, ainsi que les compétences d'initiative communicative et de présentation de soi. Cela inclut des qualités personnelles telles que la capacité de surmonter les difficultés et de traiter les erreurs comme un résultat certain de son travail, la capacité d'assimiler des informations dans une situation de formation de groupe et de changer les rôles sociaux dans l'équipe du détachement.

Souvent, en essayant d'être objectifs dans l'évaluation de la réussite des enfants, les adultes ne lésinent pas sur les remarques critiques. Ne remarquant pas les réalisations de l'enfant, ils finissent par réaliser que l'enfant refuse de travailler du tout, ne fait aucune tentative pour surmonter les difficultés, verser des larmes ou s'enfuir. Ce comportement est appelé "impuissance apprise" en psychologie comportementale. Voyons comment il se forme. Si une personne se trouve dans une situation où les événements extérieurs, à son avis, ne dépendent en rien de lui, ils ne peuvent être empêchés ou modifiés, puis cet état se transfère à d'autres situations, alors "l'impuissance acquise" est évidente. Une très courte histoire de l'incontrôlabilité de l'environnement extérieur suffit pour que l'impuissance apprise prenne une vie propre et contrôle le comportement humain. Chez un petit enfant, «l'impuissance apprise» se produit souvent en raison de l'absence totale de réaction des adultes qui l'entourent.

Lorsqu'il n'y a pas de réaction de la part du conseiller aux actions, efforts, paroles des enfants, les enfants ne peuvent pas comparer leur comportement avec la réaction d'un adulte, ce qui signifie qu'ils ne peuvent pas comprendre quel comportement est approuvé et lequel ne l'est pas. L'enfant se trouve dans une situation d'incertitude et la solution la plus inoffensive est l'inactivité totale. La deuxième raison de l'émergence de "l'impuissance acquise" est l'uniformité des réactions de l'adulte aux actions de l'enfant.

Des réactions similaires d'adultes contribuent à la formation de l'impuissance. Et cela s'applique à la fois aux réactions constamment positives et constamment négatives. Le danger réside précisément dans l'uniformité des réactions des adultes aux actions des enfants. Un enfant qui, en réponse à des comportements différents (bons et mauvais), reçoit exactement les mêmes réactions des adultes (indifférent, agréable, négatif), et en réponse à ses différents efforts (intenses ou minimes) reçoit les mêmes appréciations (insatisfaction éternelle ou enthousiasme déraisonnable), perd les repères pour gérer sa propre activité.

Une troisième raison d'impuissance peut être qu'il s'écoule tellement de temps entre les actions des enfants et les réactions des adultes que l'enfant ne peut pas relier les réactions de l'environnement à ses propres actions. La désapprobation des adultes est perçue comme quelque chose d'autonome, totalement indépendant du comportement des enfants et perd donc tout rôle régulateur.

L'impuissance apprise est beaucoup plus facile à prévenir qu'à surmonter. Par conséquent, le conseiller ne doit épargner aucun effort et temps pour montrer à l'enfant les avantages de l'indépendance, sans oublier de fournir une rétroaction variée et opportune. Les réactions des adultes devraient être différentes en réponse aux différentes actions des enfants et identiques - identiques. Les principes simples et clairs de l'éducation pour éviter l'impuissance sont les suivants.

Règle "La communication n'est pas un luxe." Le monde qui l'entoure ne change pas toujours d'une manière ou d'une autre des actions des enfants. Une image soigneusement peinte ou négligemment, des vêtements suspendus ou jetés au sol - cela ne fera pas pleurer le livre et la chemise ne s'enfuira pas. Dans de tels cas, la réaction des adultes est absolument nécessaire. Et pour cela, au moins le conseiller doit être à proximité. Par conséquent, la première règle ressemble à ceci: communiquez avec vos enfants, parlez-leur de vos sentiments, sensations, opinions.

Règle de variété. En réponse au comportement différent des enfants, le conseiller doit se comporter différemment. Vous pouvez être en colère ou heureux, vous pouvez montrer toute la variété de vos sentiments, il est seulement important de montrer aux enfants à quelles actions ces sentiments se rapportent.

Règle de ponctualité. L'intervalle de temps entre l'action et la réaction doit être le plus court possible. Réagissez immédiatement après l'action. Ceci est particulièrement important dans le cas d'un comportement extrême, inhabituellement mauvais ou exceptionnellement bon.

Règle aléatoire. Certains peuvent s'opposer aux règles précédentes. En effet, il est impossible de commenter toute action de l'enfant. Oui, ce n'est pas nécessaire. Les conséquences non systématiques et aléatoires fonctionnent mieux que les conséquences permanentes. Il suffit de temps en temps de montrer votre attitude face aux actions de l'enfant.

Faire face aux erreurs et aux échecs

L'attitude face à ses propres échecs et erreurs est à bien des égards un facteur déterminant pour l'activité d'un enfant. Si chaque erreur d'un enfant est la preuve de son insolvabilité intellectuelle, de son manque de reconnaissance et d'acceptation par les adultes, alors il a de moins en moins de force et d'envie de maîtriser de nouvelles compétences. D'une manière ou d'une autre, il arrive un moment où l'enfant déclare: "Ça y est, je ne le ferai plus" - ou continue d'étudier, poussé par la peur de la désapprobation, surmontant la résistance interne et acquérant ainsi des maladies somatiques.

Mais une erreur peut aussi servir de résultat tout simplement pas très approprié, l'une des tentatives. L'échec peut stimuler une activité supplémentaire chez l'enfant, attisant en lui l'excitation de remporter la victoire sur sa propre incompétence. La façon dont un enfant se rapportera à ses erreurs dépend de l'attitude des adultes à leur égard. Leur opinion pour les plus jeunes est la plus autorisée sur toutes les questions. Si les animateurs croient en cet enfant, se réjouissent de ses succès les plus insignifiants, alors l'enfant conclut également qu'il est viable dans l'activité qu'il maîtrise actuellement. Si chaque échec d'un enfant est perçu par les adultes comme une catastrophe universelle, alors il accepte aussi sa propre inutilité. Il est très important d'être extrêmement attentif aux activités du bébé et de rechercher littéralement un motif d'approbation et de louange.

Les éloges peuvent être bénéfiques pour l'enfant, augmenter sa confiance en soi, former une estime de soi adéquate, si les conseillers :

Louez sincèrement l'enfant;

Ils expriment leur approbation non seulement par des mots, mais par des moyens non verbaux : intonation, mimiques, gestes, touchers ;

Félicitations pour des actions, des efforts, des initiatives spécifiques ;

Ne comparez pas l'enfant avec d'autres personnes.

Critique utile

En utilisant les éloges dans la communication avec un enfant, les adultes comprennent probablement qu'il est impossible de se passer de remarques critiques. La critique aide une petite personne à se forger des idées réalistes sur les résultats de son travail, sur ses propres forces et faiblesses, et aide finalement à créer une estime de soi adéquate. Mais les critiques des conseillers peuvent aussi devenir destructrices, elles peuvent réduire l'estime de soi déjà faible de l'enfant, augmenter son insécurité et son anxiété. Vous pouvez rendre la critique utile pour le bébé en utilisant les règles de la critique utile.

Règles pour une critique utile :

1. Le nombre d'or de l'éducation. Il est difficile pour une personne d'accepter une critique qui s'adresse à elle-même si elle n'a pas la ferme conviction qu'elle est « généralement bonne », qu'elle est nécessaire et importante pour ses proches, c'est-à-dire si les besoins psychologiques fondamentaux d'une personne ne sont pas satisfait : sécurité, sécurité et stabilité, amour, sentiment d'appartenance, respect de soi et respect des autres. La satisfaction de ces besoins est aussi importante pour le psychisme de l'enfant que les vitamines le sont pour son corps. Les sceaux d'approbation sont un moyen d'accomplir cette tâche sérieuse. Ces signes peuvent être un regard affectueux, un toucher doux, une écoute attentive et, bien sûr, des éloges verbaux. Le nombre d'or de l'éducation indique le rapport d'approbation et de critique dans les appels à l'enfant. C'est un "ratio 4:1": quatre marques d'approbation pour chaque critique. Dans ce cas, les informations contenues dans l'énoncé critique seront fort probablement perçues par l'enfant et utilisées par lui dans son développement.

2. Séparation des critiques et des sentiments. Séparez la critique et l'expression de vos propres sentiments. La critique utile est toujours calme. Si vous ressentez de l'irritation, du ressentiment, de la colère, de la peur, de l'anxiété, vous ne pourrez pas cacher vos sentiments, ils surgiront sûrement au moment le plus inopportun. Par conséquent, en période de "tempête", il vaut mieux refuser la critique et la laisser jusqu'à des temps meilleurs, "plus calmes".

3. Critique bienveillante. Votre critique sera utile pour l'enfant si les commentaires parlent de votre amour et de votre respect pour l'enfant. L'amour et le respect peuvent être transmis avec une intonation douce, un regard gentil et attentif, des mots affectueux: "Sunny, écoute ...", "Vanya, je veux te dire ...".

4. Critique des actions. La critique utile concerne les actions et les actions de l'enfant, mais pas sa personnalité.

5. Critique spécifique. Les critiques utiles incluent vos souhaits spécifiques. Indiquez aux enfants exactement ce que vous n'aimez pas dans leurs actions, assurez-vous qu'ils vous comprennent.

6. Critique créative. La critique utile comprend non seulement ce qui ne vous satisfait pas, mais aussi ce que vous attendez de l'enfant. Mettez un accent émotionnel sur la seconde.

7. Critique motivée. Les critiques utiles comprennent des explications sur les avantages du comportement souhaité. Si vous dites à un enfant : "Fais ceci parce que je l'ai dit", alors c'est un ordre, pas une explication. L'enfant ne pourra pas voir le lien entre ses actions et les avantages qu'elles apporteront.

8. Critique avec formation. Terminez votre critique par une formation au comportement souhaité. Par exemple, après avoir commenté les vêtements jetés et expliqué comment et pourquoi ils sont nettoyés, vous invitez l'enfant à imaginer qu'il est venu après une promenade et a changé de vêtements. Laissez l'enfant ranger les vêtements pendant qu'il joue. La fin d'une séance d'entraînement est le meilleur moment pour faire des éloges. Cet ajout de critique aidera l'enfant à apprendre de nouveaux comportements plus acceptables. Il y a une énorme différence entre ce qu'une personne sait et ce qu'une personne peut faire. Toute connaissance nécessite de la pratique et de la formation. Vous pouvez expliquer en détail à votre enfant comment faire du vélo, mais cela ne signifie pas qu'il maîtrisera la compétence du premier coup.

Les enfants ne veulent pas toujours faire de l'exercice. Alors n'oubliez pas d'encourager les enfants. Transformez votre entraînement en un jeu amusant. Les plus jeunes aiment inventer des situations différentes et y jouer des rôles différents. Les enfants adorent utiliser leurs jouets préférés pour jouer des histoires imaginaires. Ainsi, un ours en peluche peut apprendre à se comporter dans le cabinet du dentiste, et une poupée Barbie s'entraîne à être silencieuse pendant les heures calmes.

Tirelire "clés d'or":

1. Un enfant avec une prudence innée facilite grandement l'entrée dans une situation inconnue par une histoire préliminaire calme et détaillée d'un adulte sur qui et ce qui attend le bébé, comment il doit se comporter, comment la situation se terminera. Ne précipitez pas l'enfant pour qu'il entre rapidement dans le jeu avec des enfants inconnus, il doit regarder de plus près et se sentir en sécurité.

2. Un enfant au comportement imprévisible a du mal à quitter le jeu des yeux pour aller dîner ou se coucher, il a donc besoin de temps pour se préparer à ce moment. Informez l'enfant qui joue du dîner à venir 15 à 30 minutes à l'avance, rappelez-le à nouveau 10 à 15 minutes à l'avance. Une telle préparation permettra à l'enfant de s'habituer plus facilement aux moments de régime.

3. Pour un enfant actif, donnez plus d'occasions de dépenser l'excès d'énergie. Activité physique quotidienne utile au grand air : longues promenades, course à pied, activités sportives. Apprenez à communiquer correctement avec les autres, à vous comporter dans les lieux publics, à demander à un ami de rendre son jouet, ainsi qu'à d'autres compétences sociales. Initiez votre bébé à plusieurs émotions de base, comme la joie, l'intérêt, la surprise, la souffrance, la tristesse, le dégoût, le mépris, la colère. Faites attention à la façon dont ils se manifestent dans les expressions faciales, les gestes, la posture, l'intonation, le rythme et le volume de la parole.

4. Pour un enfant agressif, sa popularité dans le groupe de pairs est d'une grande importance. Incapable de gagner de l'autorité parmi les enfants d'une autre manière, il cherche à prendre une position de leader dans le groupe à l'aide de ses poings. Les conseillers peuvent enseigner à l'enfant comment élever son statut dans l'équipe des enfants. Chez les enfants, l'apparence, les beaux vêtements, la sociabilité, la volonté de partager des jouets sont valorisés. Ce qui compte c'est le niveau intellectuel, le développement de la parole, le développement physique, la dextérité, le degré de maîtrise des différentes activités. Mais le rôle principal est joué par le niveau de développement des compétences sociales.

Les enfants populaires ont tendance à avoir les compétences de communication suivantes :

Connectez-vous progressivement aux activités de groupe, en faisant des commentaires pertinents, en partageant des informations, et ensuite seulement passez aux actions actives ;

Sensible aux besoins et aux actions des autres ;

N'imposez pas leur volonté aux autres enfants;

Accepter de jouer aux côtés d'autres enfants ;

Capable d'entretenir des relations amicales;

Si nécessaire, venez à la rescousse;

Capable de maintenir la conversation;

Partagez des informations intéressantes

Répondre aux suggestions des autres enfants;

Sont capables de résoudre les conflits;

Dans les situations de conflit, ils ne sont pas enclins à l'agression ou à l'utilisation de la force physique.

5. Il est utile d'apprendre à un enfant sensible et émotif à compter jusqu'à dix avant de faire quoi que ce soit. Cette habitude utile développera en lui une inhibition consciente et une maîtrise de soi.

6. Aidez un enfant timide à élargir son cercle de connaissances.

Ce qu'un adulte propose n'est pas immédiatement perçu par un enfant. Le conseiller doit jouer un rôle actif dans la communication du bébé avec ses pairs. Par conséquent, l'étape suivante s'appelle l'étape d'assistance active. Sa tâche est de former chez l'enfant une compréhension des avantages du comportement offert par les adultes. Une fois que le bébé est convaincu que, grâce aux invites, il peut mieux communiquer, vous pouvez passer à l'étape d'un "miroir aimable" et d'un soutien actif. C'est présenter l'enfant à lui-même. Il est important que le bébé sache quelles qualités lui sont inhérentes et comment elles s'appellent. Le résultat du travail sera le développement de sa conscience de soi. L'adulte dans ce cas est un miroir dans lequel une petite personne peut étudier son reflet. Mais le miroir doit être gentil ! En elle, l'enfant doit d'abord voir ses propres mérites, et réaliser ses faiblesses comme une continuation de ses forces.

Parfois, les adultes ont une attitude négative envers les qualités d'un bébé qui font partie de la structure du tempérament, ce qui signifie qu'ils sont naturellement conditionnés.

Il est important que les adultes comprennent que tout trait de tempérament ne peut être ni bon ni mauvais. Tout ce qui est donné par la nature ne peut être apprécié. Une personne avec n'importe quel tempérament est en demande par la vie. L'univers a aussi besoin de celui qui, ne connaissant pas le gué, monte dans l'eau, et celui qui mesure sept fois, coupe une fois. Si toute l'humanité n'était composée que de personnes de la première espèce, elle s'éteindrait comme une volée de papillons qui affluent vers le feu.

Une personne doit savoir ce qu'elle est, mais en même temps être absolument sûre qu'elle est "bonne". Voici la formule de la structure de la conscience de soi: "Je suis Petya - un bon garçon - j'étais, je suis, je serai - je dois, j'ai le droit." Il y a cinq composants dans cette formule qui, en se resserrant, créent pour chacun une image unique de sa propre personnalité. Cela inclut la conscience de son apparence physique, de son sexe, de son destin, de ses droits et de ses obligations. Mais l'élément le plus important est l'attitude d'une personne vis-à-vis de son apparence, de son sexe, de sa vie. C'est ce qui rend une personne confiante ou non, optimiste ou pessimiste.

En parlant de lui au bébé, transmettez-lui votre bonne attitude envers lui. Toutes ses caractéristiques ne sont pas des défauts, ce ne sont que ses caractéristiques, qui l'aident parfois à communiquer avec les gens, et parfois elles interfèrent. Ainsi, les adultes contribuent à la formation d'une estime de soi adéquate chez l'enfant, sans violer son acceptation de soi, son idée de lui-même comme "bon".

L'étape suivante consiste à apprendre à l'enfant à se prendre en charge. Son essence est de donner au bébé les "clés d'or" que vous avez trouvées. Faites-lui savoir non seulement ses caractéristiques, mais aussi comment vivre avec elles. Ainsi, si une personne de petite taille a besoin de prendre un livre sur une étagère sous le plafond, elle ne se tordra pas les mains et ne sanglotera pas: "Oh, je suis malheureux!", mais prendra simplement un escabeau.

En grandissant, ces enfants vont s'habituer à utiliser les "clés" qui leur sont données, qui deviennent progressivement partie intégrante de leur style de communication. Au fil du temps, la collection de "clés d'or" s'enrichit, se reconstitue avec de nouvelles façons d'améliorer les compétences en communication. Et enfin, vient le moment où l'enfant mûri propose lui-même une nouvelle façon plus parfaite d'interagir avec les gens - l'étape de la recherche indépendante commence. Cela commence par la première tentative d'approche créative de la communication et se poursuit tout au long de la vie.

Nous avons tous une luxueuse opportunité pour une recherche sans fin et sans limite des "clés d'or" vers le pays de l'amour, de la compréhension mutuelle, de la révélation, du bonheur, de l'unanimité et de la surprise devant l'Autre.

À un jeune âge, il y a un développement intensif de l'intellect. Le développement de la pensée conduit à une restructuration qualitative de la perception et de la mémoire, les transformant en processus régulés et arbitraires. Un enfant de 7-8 ans pense généralement dans des catégories spécifiques. Au début de l'adolescence, les enfants, en règle générale, peuvent déjà raisonner de manière indépendante, tirer des conclusions, comparer, analyser, trouver le particulier et le général et établir des modèles simples.

Si les enfants d'âge préscolaire étaient caractérisés par l'analyse de la perception, alors à la fin du plus jeune âge, avec un développement approprié, une perception synthétique apparaît. Le développement de l'intellect crée une opportunité d'établir des liens entre les éléments du perçu. Cela peut être facilement vu lorsque les enfants décrivent l'image. Ces caractéristiques doivent être prises en compte lors de la communication avec l'enfant et de son développement.

Les stades d'âge de la perception :

6-9 ans - description de l'image;

Après 9 ans - interprétation de ce qu'il a vu.

La mémoire à un jeune âge se développe dans deux directions - l'arbitraire et la signification. Les enfants se souviennent involontairement de ce qu'ils voient qui suscite leur intérêt, présenté de manière ludique, associé à des images visuelles vives, etc.

Sous l'influence de l'environnement, la mémoire se développe dans deux directions : le rôle de la mémorisation verbale-logique, sémantique est renforcé (pour les plus jeunes, la mémoire visuo-figurative prédomine, les enfants ont tendance à mémoriser par répétition mécanique, sans conscience des liens sémantiques). Les garçons et les filles plus jeunes ont des différences de mémorisation. Les filles savent se forcer, leur mémoire mécanique arbitraire est meilleure. Les garçons réussissent mieux à maîtriser les modes de mémorisation. Dans le processus d'apprentissage, la perception devient plus analytique, prend le caractère d'une observation organisée. Le conseiller organise spécialement les activités des enfants dans la perception de certains objets, leur apprend à identifier les caractéristiques essentielles, les propriétés des objets et des phénomènes. L'une des méthodes efficaces pour développer la perception est la comparaison. Dans le même temps, la perception s'approfondit, le nombre d'erreurs diminue.

Les possibilités de régulation volontaire de l'attention à un plus jeune âge sont limitées. Un enfant plus jeune (contrairement à un adolescent, qui peut se forcer à se concentrer sur des activités inintéressantes et difficiles au nom d'un résultat attendu dans le futur) peut généralement se forcer à travailler dur en présence d'une motivation « proche » (éloges, autre évaluation positive). À un plus jeune âge, l'attention devient concentrée et stable lorsque l'activité présentée par un adulte se distingue par la visibilité, la luminosité et provoque une attitude émotionnelle chez l'enfant. Le contenu de la position interne des enfants change. À cet âge, les revendications des enfants à une certaine position dans le système des relations commerciales et personnelles du groupe d'enfants apparaissent. L'état émotionnel de l'enfant est de plus en plus influencé par l'évolution de ses relations avec ses camarades, et pas seulement par le succès dans les activités et les relations avec les adultes. Et si pour les 6-7 ans le rapport des enfants entre eux est principalement régulé par les normes de la morale "adulte", c'est-à-dire succès dans les activités, satisfaction des exigences des adultes, à l'âge de 9-10 ans, les normes associées aux qualités d'un vrai camarade apparaissent au premier plan.

La nature des jeunes enfants présente les caractéristiques suivantes: impulsivité, tendance à agir immédiatement, sans réfléchir, sans peser toutes les circonstances (la raison en est la faiblesse liée à l'âge de la régulation volontaire du comportement); insuffisance générale de volonté - un enfant de 7-8 ans ne sait toujours pas comment poursuivre l'objectif visé pendant longtemps, surmonte obstinément les difficultés. Le caprice et l'entêtement s'expliquent par les carences de l'éducation familiale, c'est une sorte de protestation contre les revendications du camp, contre la nécessité de sacrifier ce que l'on « veut » au nom de ce dont on « a besoin ». En général, au cours de cette période d'âge de la vie d'un enfant, en règle générale, les qualités suivantes se forment: arbitraire, réflexion, pensée en concepts; de plus, un type de relation qualitativement nouveau, plus « adulte », avec les adultes et les pairs devrait apparaître.

L'activité principale est l'enseignement. Pour que l'enseignement devienne une activité motrice, il doit être organisé de manière particulière. Cela devrait s'apparenter à un jeu : après tout, un enfant joue parce qu'il en a envie, c'est une activité pour elle-même, comme ça. Le produit de l'activité d'apprentissage est la personne elle-même.

A. Einstein : "C'est une grave erreur de penser qu'un sens du devoir et de la coercition peut aider à trouver de la joie dans la recherche et la recherche. Il me semble que même un animal prédateur en bonne santé perdrait son avidité pour la nourriture s'il était possible de forcez-le à manger continuellement à l'aide d'un fouet, même lorsqu'il n'a pas faim, et surtout si la nourriture forcée n'est pas choisie par lui."

Tumeurs

Les principaux néoplasmes de l'enfant : 1. réflexion personnelle ; 2. réflexion intellectuelle.

Réfléxion personnelle

À un âge plus avancé, le nombre de facteurs influençant l'estime de soi chez un enfant augmente considérablement.

Les enfants de 9 à 12 ans continuent de développer le désir d'avoir leur propre point de vue sur tout. Ils ont également des jugements sur leur propre signification sociale - l'estime de soi. Il se développe en raison du développement de la conscience de soi et des réactions de ceux qui les entourent, dont ils apprécient l'opinion. Une évaluation élevée se produit généralement chez les enfants si les adultes les traitent avec intérêt, chaleur et amour.

Cependant, vers l'âge de 12-13 ans, un enfant développe une nouvelle idée de lui-même, lorsque l'estime de soi perd sa dépendance vis-à-vis des situations de réussite ou d'échec, et devient stable. L'estime de soi exprime désormais la relation dans laquelle l'image de soi se rapporte au moi idéal.

Le jeune âge est l'achèvement du développement de la conscience de soi.

Réflexion intellectuelle

Cela fait référence à la réflexion en termes de pensée. L'enfant commence à réfléchir aux raisons pour lesquelles il pense de cette façon et pas autrement. Il existe un mécanisme de correction de la pensée de la part de la logique, de la connaissance théorique. Par conséquent, l'enfant devient capable de subordonner l'intention au but intellectuel, est capable de le garder longtemps. À l'avenir, la capacité de stocker et de récupérer des informations de la mémoire s'améliore, la méta-mémoire se développe. Non seulement les enfants se souviennent mieux, mais ils sont également capables de réfléchir à la façon dont ils le font.

Développement mental

7 - 11 ans - la troisième période de développement mental selon Piaget - la période d'opérations mentales spécifiques. La pensée de l'enfant est limitée aux problèmes relatifs à des objets réels spécifiques.

L'égocentrisme inhérent à la pensée du plus jeune enfant à 6-7 ans diminue progressivement, ce qui est facilité par les jeux en commun, mais ne disparaît pas complètement. Les enfants à l'esprit concret font souvent des erreurs en prédisant le résultat. En conséquence, les enfants, une fois qu'ils ont formulé une hypothèse, sont plus susceptibles de rejeter de nouveaux faits que de changer de point de vue.

La décentration est remplacée par la possibilité de se focaliser sur plusieurs caractéristiques à la fois, de les corréler, de prendre en compte plusieurs dimensions de l'état d'un objet ou d'un événement à la fois.

L'enfant développe également la capacité de suivre mentalement les changements dans un objet. Une pensée réversible émerge.

Relations avec les adultes

Le comportement et le développement des enfants sont influencés par le style de leadership des adultes : autoritaire, démocratique ou complice (anarchiste). Les enfants se sentent mieux et s'épanouissent sous un leadership démocratique.

Relations avec les pairs

À partir de six ans, les enfants passent de plus en plus de temps avec leurs pairs, et presque toujours du même sexe. La conformité s'intensifie, atteignant son apogée à l'âge de 12 ans. Les enfants populaires ont tendance à bien s'adapter, à se sentir à l'aise avec leurs pairs et sont généralement coopératifs.

Le jeu

Les enfants passent encore beaucoup de temps à jouer. Il développe des sentiments de coopération et de rivalité, acquiert une signification personnelle comme la justice et l'injustice, les préjugés, l'égalité, le leadership, la soumission, le dévouement, la trahison.

Le jeu prend une dimension sociale : les enfants inventent des sociétés secrètes, des clubs, des cartes secrètes, des chiffres, des mots de passe et des rituels particuliers. Les rôles et les règles de la société des enfants vous permettent de maîtriser les règles adoptées dans la société des adultes. Les jeux avec des amis âgés de 6 à 11 ans prennent le plus de temps.

Pour les enfants en âge d'aller à l'école primaire, tout d'abord, une mobilité extrême est caractéristique. Ils ont besoin d'un changement fréquent de mouvements, la conservation à long terme d'une position statistique est extrêmement fatigante pour eux. Dans le même temps, les mouvements des enfants ne sont pas encore organisés, mal coordonnés, leur stock de motricité n'est pas important, ils doivent être reconstitués et améliorés. La faiblesse relative des muscles et la flexibilité des os dues à la grande couche de cartilage peuvent entraîner une mauvaise posture et une courbure de la colonne vertébrale. L'appareil moteur de l'enfant n'est pas encore assez fort, ce qui nécessite une attitude très prudente quant au dosage des exercices physiques.

L'attention des enfants de cet âge est extrêmement instable, ils sont facilement distraits, il leur est difficile de se concentrer longtemps sur une tâche. Ils perçoivent plus facilement la matière concrète, une image vivante leur est beaucoup plus proche qu'un concept abstrait.

Le jeu représente l'activité naturelle des enfants de cet âge. Leurs émotions sont vives et manifestes, ouvertement et directement. À cet âge, les enfants sont particulièrement gais et confiants.

Compte tenu de toutes ces caractéristiques des enfants, il est nécessaire de construire des classes avec des écoliers de cet âge d'une manière particulière.

Un des objectifs : favoriser le développement physique des enfants et améliorer les habiletés motrices de base. C'est à cet âge qu'il est important de développer chez l'enfant une habitude stable de se tenir droit et élancé, de bouger correctement et librement en dansant.

Une tâche tout aussi importante est le développement de l'organisation générale des enfants, le développement des compétences comportementales sociales et la promotion de l'organisation d'une équipe amicale d'enfants.

Compte tenu de ces tâches éducatives, le contenu des cours de chorégraphie qui convient le mieux aux enfants d'âge scolaire primaire est l'étude des danses pour enfants, folkloriques légères, de masse et de salon, une petite quantité d'entraînement, des exercices rythmiques et de la gymnastique. Il est nécessaire d'alterner les types de travail, compte tenu des besoins de cet âge, du changement fréquent de mouvement et de la difficulté de leur provisionnement statistique.

La durée de la leçon ne dépasse pas 60 minutes et est construite selon le schéma suivant.

Les cours commencent par une entrée organisée des enfants dans la salle, construite en fonction de leur taille, marchant au rythme de la musique. Des sons joyeux et clairs de la marche, un certain schéma du mouvement général créent une ambiance joyeuse chez les enfants et une attitude sérieuse envers la leçon à venir.

En faisant le tour de la salle, les enfants s'arrêtent en file devant le chef et s'inclinent au son de la musique, saluant le chef.

Après l'archet, les enfants forment un cercle et exécutent des exercices ordinaux et rythmiques simples qui leur apprennent à écouter attentivement la musique et à bouger en rythme. Les enfants apprennent à commencer et à terminer les mouvements dans le temps, à se déplacer selon le contenu, le caractère, la vitesse, la structure rythmique de la musique. Les exercices rythmiques sont basés sur des mouvements naturels et permettent de travailler les habiletés motrices de base - marcher, courir, sauter.

Toute cette partie d'introduction prend environ 8 à 10 minutes. Finissant les exercices rythmiques, les enfants s'alignent et passent aux exercices préparatoires de danse.

Des exercices de danse préparatoires selon le système de danse classique, nécessaires à la bonne exécution des mouvements de danse, sont inclus dans chaque leçon. Ils sont donnés en nombre limité et en petite dose et sont exécutés au milieu, sans barre. Ces exercices sont difficiles pour les enfants en âge d'aller à l'école primaire, en raison de la nécessité de maintenir une forme précise de mouvement, et aussi en raison de la lenteur avec laquelle ils sont exécutés. Par conséquent, ils ne doivent pas être effectués plus de 10 minutes.

Les exercices de danse préparatoires donnent à l'enfant les connaissances nécessaires pour apprendre à danser: l'enfant doit savoir à partir de quelle position de départ la danse commence, comment étendre correctement la jambe lors de l'exécution de mouvements de danse, comment garder le dos lors de l'extension de la jambe, en s'accroupissant, comment tenir la main - en l'ouvrant sur le côté ou au-dessus de la tête. Par conséquent, les enfants se familiarisent avec les positions des jambes (1er, 2e, 3e), avec les positions des mains; apprendre à pousser la jambe sur le côté, en avant, plus tard aussi en arrière; faire des demi-squats, en s'habituant à plier les jambes au genou et à les étirer; apprenez à faire des sauts sur place, en maintenant la bonne posture et en atterrissant en douceur.

Lors de l'exécution de ces exercices, les enfants gardent les mains sur la ceinture, car la position de la 1ère ou de la 2ème position est difficile pour eux et est généralement mal exécutée.

Les enfants font des exercices de danse préparatoires comme indiqué par le chef, et on leur rappelle à plusieurs reprises la nécessité d'exécuter correctement et avec précision la forme de mouvement.

Les sauts ne doivent pas être effectués simultanément par tout le groupe. En exécutant chaque ligne à tour de rôle, il est plus facile de suivre chaque enfant, et le reste des enfants se tenant dans d'autres lignes se reposera à ce moment.

Après avoir terminé les exercices préparatoires, vous pouvez procéder à l'exécution d'éléments de danse, de combinaisons et d'études. Cette partie de la leçon dure 15 à 20 minutes.

Les éléments de danse peuvent être exécutés en cercle (coup alterné, mouvement de polka, etc.) ou en lignes, en avant, en arrière, en diagonale.

La dernière partie de la leçon, qui occupe tout le temps restant, est consacrée aux jeux, à la gymnastique et à la danse. Les jeux sont construits avec l'introduction de mouvements de danse. Chaque jeu est basé sur une tâche éducative - musicale, gymnastique ou organisation. La forme ludique de ces tâches satisfait le besoin de l'enfant d'un choix libre et indépendant de mouvements, la forme collective des jeux lui permet de mieux connaître ses camarades, lui apprend à obéir aux règles générales du jeu. Une musique soigneusement sélectionnée aide les enfants à trouver le bon caractère et le bon rythme de mouvements.

La leçon doit se terminer par un salut et un départ organisé de la salle.

Selon un plan similaire, un travail est effectué avec des garçons de cet âge. Les classes n'ont pas de différences significatives par rapport au travail avec les filles. La manière même des mouvements est quelque peu différente : chez les garçons, la nature du mouvement est plus énergique et courageuse. Lors du choix des sujets pour les études et les productions de danse, ainsi que pour les jeux rythmiques, il convient de rappeler que les intérêts et les passe-temps des garçons sont différents de ceux des filles. Il est bon d'introduire des moments de compétition : qui le fera avec plus de dextérité, qui sautera plus haut, etc. Les garçons aiment démontrer leur force, ils s'engagent avec beaucoup d'enthousiasme et obtiennent de bons résultats.

Les enfants en âge d'aller à l'école primaire se distinguent par une grande plasticité et souplesse. Ils adoptent facilement ce qu'on leur montre. Mais les mouvements difficiles pour les enfants et exécutés avec beaucoup d'efforts sont appris mécaniquement et ne sont jamais naturels, libres, expressifs. Leur assimilation s'effectue de manière superficielle et instable, et les enfants ne reçoivent pas des avantages, mais des inconvénients des cours. Le professeur E. Arkin, examinant l'âge préscolaire, a noté: "Il n'y a rien de plus facile que de former un enfant, et c'est la grande tentation et le plus grand danger pour le développement normal de l'individualité de l'enfant."

Lors du choix d'un répertoire de danse, les intérêts et les inclinations des enfants de cet âge doivent également être pris en compte. La danse ne doit pas avoir l'air fausse.

Le langage de la danse pour un travail d'enfant dépend sans aucun doute des capacités et des capacités des élèves, par conséquent, en termes de nombre de mouvements et de leur difficulté technique, ils sont limités. Cependant, cela n'exclut pas la nécessité de créer une richesse de mouvements de haute qualité qui combinent l'impulsion naturelle des mouvements avec un langage conditionnellement dansé.

Lors de la mise en scène d'une danse, vous n'avez pas besoin de suivre la ligne de moindre résistance et de choisir des mouvements simplement accessibles aux enfants. Il est nécessaire de prendre en compte le style, la nature de la composition, quelles combinaisons peuvent inclure certains éléments de la danse classique, ce qui peut être utilisé dans les danses folkloriques, modernes, que ce soit les mouvements les plus accessibles du pas de danse, la course, le pa polka , pa valse se justifiera dans l'image créée, sur le châssis, sur le bilan et autres, combinée à la plasticité picturale et expressive d'une combinaison de diverses lignes et virages de carrosserie. La spécificité du langage de la danse est que, tel un leitmotiv, il peut être répété, varié et modifié. Par conséquent, il est nécessaire de créer non seulement des mouvements, mais leur image dynamique (par analogie avec l'image des sons en musique). À cet égard, la tâche du chorégraphe est l'enrichissement constant des connaissances dans le domaine de son art et de sa musique, d'une part, et de la psychologie de l'âge des élèves, d'autre part.

Créer une situation de jeu, travailler avec des enfants d'âge scolaire primaire, lors des répétitions et lors de l'exécution de danses, nous ne contournons pas la garantie de la co-création des enfants. Dans les conditions du jeu, ils se familiarisent avec le langage de la danse scénique. La conventionnalité même du langage de la danse est perçue par les enfants comme un jeu qui a des règles. Les enfants ont la possibilité de nommer les qualités de l'image de la danse dans le sens de la description, de l'expressivité et de la forme. Le contenu de l'image, combiné à sa forme conditionnelle, évoque un sens complexe de la réalité (une chaîne de réflexes) et devient progressivement aussi naturel que la combinaison du mot et du son dans une chanson. À partir de là, d'autres étapes sont franchies, approfondissant et élargissant les idées des enfants sur l'image de la danse et les composants qui la composent. L'expressivité du jeu et de la musique, la logique du mouvement de danse - son organicité, combinée aux règles esthétiques des mouvements de danse classique, folklorique et de salon.

Basée sur l'ambiguïté de l'image de la danse, la diversité de leurs qualités spirituelles se développe chez les enfants, car la sphère des expériences humaines reflétées dans l'art, ainsi que leur conscience, sont aussi fiables que les informations logiques divulguées par la science. Par l'art de la chorégraphie, par l'agitation émotionnelle, les enfants découvrent la beauté de la vie. La réalité acquiert pour eux une nouvelle forme dans l'art de la danse sous la forme d'informations sensorielles, construites sur la sensation de mouvement, et a pour but de développer le potentiel créatif de l'individu.

Les enfants d'âge scolaire moyen forment généralement le noyau principal des groupes chorégraphiques.

Le désir d'étudier de ces enfants s'explique par leurs caractéristiques d'âge. Ils se distinguent par une grande activité et réceptivité, ils ont tendance à s'efforcer d'agir et d'accomplir certaines tâches. Ils sont attirés par la participation en commun avec leurs pairs, un travail créatif vivant et intéressant.

Les classes de l'équipe chorégraphique en sont très friandes. En classe, leur besoin de mouvement et d'activité animée est satisfait, la gaieté caractéristique des enfants de cet âge se manifeste.

Physiquement, ils sont beaucoup plus développés et plus forts que les enfants en âge d'aller à l'école primaire, il leur est plus facile d'apprendre divers mouvements de danse. Ils pratiquent avec passion et persévérance. Dans les cours, les enfants trouvent la satisfaction de leurs intérêts individuels, car l'ensemble du processus de travail pédagogique et de mise en scène leur permet de participer de manière créative à la création de la danse.

Avec des enfants de cet âge, il est particulièrement important de favoriser le ralliement des enfants dans une équipe conviviale.

La structure collective des classes, l'exécution conjointe de danses devant le public, l'intérêt général des enfants pour la réussite et la présentation de spectacles de danse contribuent à unir les enfants dans une équipe amicale, habituent les enfants à la responsabilité d'une cause commune, augmentent l'exigence de chaque membre de l'équipe envers lui-même et pour travailler dans son ensemble.

Avec les enfants du collège, les cours de danse sont dispensés assez en profondeur. Ils peuvent être très exigeants sur la précision des mouvements et parvenir à une attitude consciente des enfants vis-à-vis de tout le matériel pédagogique transmis. L'attention chez les enfants de cet âge est assez stable, la susceptibilité est plus organisée que chez les élèves plus jeunes, ils sont capables d'un travail plus persistant sur chaque tâche. Le désir ardent des enfants d'apprendre à danser, leur aspiration à atteindre leurs objectifs créent une atmosphère d'ambiance professionnelle et sérieuse dans la salle de classe.

Le contenu des classes avec des enfants d'âge moyen comprend toutes les mêmes sections qui sont incluses dans le programme des classes avec des enfants d'âge primaire. Dans une large mesure, le degré de complexité du matériel pédagogique et le dosage du stress physique et mental changent. De plus, les sections individuelles prennent une signification différente que dans le travail avec les enfants du groupe plus jeune.

Le volume de travail sur la formation d'exercices classiques augmente considérablement. Les enfants les étudient à la fois à la machine et au milieu. Les exercices sont donnés sous une forme plus complexe, car à cet âge, les enfants sont capables de coordonner les mouvements simultanés des bras, des jambes, de la tête et du corps. Ils exécutent les mouvements qui leur sont montrés avec précision et distinction.

Dans des groupes de cet âge, pour la première fois, des exercices d'entraînement de danse folklorique sont introduits, de la même manière qu'ils sont passés à la fois à la barre et au milieu. Lors de l'apprentissage des éléments de la danse folklorique, il est nécessaire de mener une conversation sur le style et la nature des mouvements de la danse folklorique, en les reliant aux particularités de la vie, de la vie, de l'histoire d'une nationalité donnée. Bien entendu, les informations communiquées aux enfants doivent être cohérentes avec leur développement général et les connaissances que possèdent les élèves de cette classe. Les enfants doivent également être initiés à la musique et aux chants des personnes dont ils étudient la danse, avec des costumes et des ornements nationaux.

Le travail sur le développement des capacités créatives des enfants est d'une grande importance. Les enfants de cet âge se distinguent par l'impressionnabilité et l'observation, ils sont très actifs dans la création d'une image de danse, dans leur travail ils découvrent une grande ingéniosité créative, imagination et humour.

Si dans les classes avec des enfants en âge de fréquenter l'école primaire, les capacités créatives des enfants se sont développées au cours de jeux aux contenus les plus divers, dans les classes avec des enfants en âge de fréquenter l'école primaire, ce travail est réalisé sous la forme de la composition de sketches de danse qui aident les enfants à comprendre le contenu de la danse, trouver les traits caractéristiques de l'image de la danse, réfléchir à tous les détails de l'action qui se déroule dans la danse.

Les enfants s'intéressent beaucoup à leur activité créative. Dans un travail indépendant, ils montrent le courage, la vivacité et la spontanéité inhérents aux enfants de cet âge. Ils composent volontiers toute une gamme de variantes sur un sujet donné pour une étude, écoutent attentivement les remarques et consignes du chef, parcourent et discutent avec grand intérêt les études de leurs camarades.

Il est tout à fait naturel de combiner le travail sur des études avec le passage de tâches musicales et rythmiques. Avec une sélection réfléchie et compétente d'accompagnement musical pour les études, il est tout à fait possible de familiariser les enfants avec tous les concepts musicaux, la terminologie, les moyens d'expression musicale, c'est-à-dire en utilisant ce matériel. faire le travail qui est l'une des tâches de la section des exercices rythmiques. En même temps, la musique aide les enfants à développer le contenu de l'étude, à distribuer leurs actions et leurs mouvements conformément au contenu et à la structure du passage musical et à donner de l'expressivité à la danse. Au cours de ce travail, les enfants s'habituent à bouger musicalement et rythmiquement, ce qui est très important dans la formation en danse.

Menant une étude dans un groupe de cet âge, un certain nombre de pièces de la collection "Children's Pieces for Piano" de V. Kosenko ont servi de base aux études: "Rain", "For a Butterfly", "Bought a Teddy Ours". L'écoute et l'analyse de ces pièces, l'élaboration de sketchs de danse par les enfants, leur visionnage et leur discussion ont contribué au développement musical des enfants; d'autre part, un tel cours de travail a aidé les enfants à composer des scènes de danse significatives et expressives.

Lorsque l'on travaille sur l'expressivité de la performance de danse, une approche individuelle de chaque enfant est d'une grande importance, ce qui aide à développer les capacités naturelles de l'enfant.

À 9-10 ans, le nombre de garçons dans le groupe chorégraphique augmente considérablement, car à un âge plus précoce, ils montrent rarement le désir de danser.

Les garçons, comme les filles, aiment la danse, en elle ils cherchent à trouver l'usage de leur énergie et de leur activité. Ils sont attirés par la beauté, la force, la dextérité, la variété des mouvements de danse. Ils pratiquent volontiers et avec diligence, obtenant d'excellents résultats dans de nombreux cas. Mais au début, la danse n'est pas facile pour les garçons : à cet âge ils sont souvent amples et maladroits, ils sont plus lents que les filles à maîtriser les mouvements de danse. Cela nuit à leur fierté et peut les amener à arrêter de faire de l'exercice.

Les garçons ne commencent pas immédiatement à comprendre le sens des exercices d'entraînement. Ils veulent immédiatement danser et jouer, et la tâche du professeur-chorégraphe est de les garder dans l'équipe, de les intéresser, de les remonter le moral et de les encourager à temps. Il faut beaucoup d'initiative et d'ingéniosité pour impliquer les garçons dans les activités. Dans les tâches les plus simples, mettre un sens proche des garçons, non seulement les intéresser, mais aussi mieux apprendre, révélant les capacités et les inclinations de chacun d'eux.

Ainsi, la construction des premières leçons avec les garçons devrait être quelque peu différente des premières leçons avec les filles. Dès les premières leçons, les filles sont fascinées par le processus d'apprentissage lui-même. Ils ne sont pas fatigués de la monotonie des exercices et de l'exigence d'une exécution précise des mouvements. Ils exécutent des exercices d'entraînement de danse classique avec une grande satisfaction, ressentant la beauté d'un mouvement correct et précis. Ils abordent consciemment les exercices, comprennent que cela les amène progressivement à apprendre et à exécuter des danses.

Les garçons, lorsqu'ils entrent dans le groupe chorégraphique, veulent immédiatement commencer par la danse, estimant que la danse n'est pas du tout difficile. Ce n'est qu'après un certain temps qu'ils commencent à comprendre qu'un bon spectacle de danse nécessite une préparation sérieuse et systématique.

L'enthousiasme des garçons pour les mouvements qui demandent de la force, de la dextérité et de l'endurance doit être abordé avec prudence. Il est inacceptable de surcharger avec des mouvements fatigants difficiles. Introduits dans les classes sans entraînement systématique préalable, en quantité excessive et isolés de la danse, les éléments complexes (squats, sliders, etc.) peuvent être nocifs pour les enfants, équivalant à un effort physique excessif, et d'autre part, affecter gravement le développement des enfants au goût artistique.

L'engouement pour la technique nue nuit aux enfants, garçons et filles, conduit à une performance mécanique de la danse et désoriente les enfants dans l'essence même de l'art de la danse. Même à cet âge, il devrait être clair pour les enfants que la danse contient toujours un certain contenu, puisqu'elle est le reflet de pensées, de sentiments, d'humeurs.

Une difficulté bien connue dans le travail avec des enfants de cet âge est l'association des garçons avec les filles. Les garçons apprennent et exécutent volontiers des danses destinées uniquement aux garçons. En dansant avec des filles, les garçons sont plus faibles au début de leur formation, ce qui est désagréable pour eux. De plus, à cet âge, les garçons évitent souvent les filles, ne veulent pas faire la paire avec elles, leur prendre la main, etc. Ici, il est nécessaire de réaliser un gros travail pédagogique afin de créer entre eux des relations simples et amicales. Ceci est réalisé progressivement, avec l'utilisation de diverses techniques méthodologiques, conduisant après un certain temps aux résultats souhaités. Montrer les réalisations de danse des garçons aux filles et des filles aux garçons, les combiner dans un spectacle de danse commun, parler de travail commun, d'amitié, de la nécessité d'efforts communs pour obtenir de bons résultats - tout cela conduira progressivement à l'établissement de la bonne relation . Une équipe créative pour enfants à part entière est en cours de création. La participation aux danses des filles avec les garçons vous permet de préparer un répertoire de danse intéressant et coloré. En même temps, l'association des enfants est utile dans un sens éducatif.

Le répertoire de danse pour les enfants de cet âge est assez diversifié. Il comprend des danses folkloriques qui exigent que les interprètes aient une préparation à la danse bien connue : danses kazakhes, tatares, ouzbèkes. Les danses avec une intrigue sont d'un grand intérêt pour eux.

Lors du choix d'un répertoire, il faut faire attention à ce que le contenu de la production ne soit pas trop enfantin et ne dépasse pas non plus leurs capacités de danse. Il est nécessaire d'apprendre aux enfants à exécuter correctement, magnifiquement et de manière expressive des danses qui, dans leur contenu et leur forme, répondent aux capacités, aux besoins et aux intérêts des enfants de cet âge.

La durée de la leçon pour les enfants de cet âge est de deux heures académiques. Les cours ont lieu deux fois par semaine.

Le plan de leçon ci-dessous est une disposition typique et normale de différents types de matériel d'apprentissage. Selon les circonstances (conversation, préparation d'un concert, etc.), ce schéma peut être modifié ; cependant, il est important que les changements dans le cours normal des classes se produisent aussi rarement que possible, car un déroulement harmonieux et défini des classes a l'effet le plus positif sur l'ordre général, sur l'organisation et la discipline de l'équipe des enfants, il crée un humeur calme et professionnelle parmi les étudiants.

Une leçon pour les enfants d'âge scolaire commence par une file d'attente, une marche, une file d'attente pour s'incliner et s'incliner devant le chef. Viennent ensuite les exercices ordinaux et rythmiques. Cette partie introductive de la leçon prend 8 à 10 minutes.

La prochaine partie de la leçon est constituée d'exercices pour développer la technique de danse. Exercice à la barre, puis les enfants se déplacent de manière organisée au milieu de la salle et effectuent plusieurs exercices au milieu de la salle, suivis de sauts, d'étirements. Le plus grand effet dans les classes a été obtenu lors de la conduite d'une leçon à la machine, la suivante au milieu. Les exercices d'entraînement durent 30 à 40 minutes. Ils sont menés de manière plus intensive que dans le groupe plus jeune, le rythme des exercices est accéléré, des exigences plus strictes sont imposées à la précision des mouvements.

Dans les cours avec des filles, il faudrait accorder plus de place aux exercices de danse classique. Les exercices pour la préparation de la danse folklorique dans des groupes de filles sont mieux réalisés au milieu, directement liés à l'étude des éléments de danse et des combinaisons de la danse folklorique prévues pour l'étude. Le travail sur l'étude des éléments de danse dure 12 à 15 minutes.

Dans les classes avec des garçons, les exercices préparatoires à la danse folklorique devraient être la base de la formation. Ils sont exécutés à la fois à la barre et au milieu, d'ailleurs, d'une manière plus énergique et courageuse que dans un groupe de filles. L'étude des éléments et des combinaisons de danse doit également être associée à la préparation d'une certaine danse folklorique.

Le reste de la leçon est consacré à un travail d'étude ou à l'apprentissage d'un spectacle de danse. Il est préférable que les études soient réalisées spécifiquement sur le thème du spectacle de danse, afin que les enfants puissent maîtriser plus profondément le contenu, comprendre plus spécifiquement les images de la danse qu'ils apprennent.

Il est bon, tout en apprenant une danse avec un groupe de garçons, d'introduire divers jeux folkloriques qui existent dans la nation dont on apprend la danse. Ainsi, par exemple, lors de la mise en scène d'une danse kazakhe, dites aux enfants le contenu des jeux "Asyk", "Kazaksha Kures". Les garçons composent avec grand plaisir des sketches sur les thèmes de ces jeux. Les épisodes développés avec succès dans les études peuvent être inclus dans la version finale de la danse kazakhe.

Il convient de noter que lors de la mise en scène de danses folkloriques qui ont leur propre style et mode d'exécution, comme le géorgien, le moldave, le temps de préparation et d'étude augmente considérablement, car il n'est pas toujours possible de transmettre immédiatement la nature et la performance technique des mouvements. caractéristique de ce peuple.

Les adolescents, pour la plupart, ne sont pas nouveaux dans l'équipe. Ils forment une équipe soudée et amicale avec une formation en danse reconnue. Il y a toutes les occasions de mener un travail éducatif sérieux avec ces enfants, tout en ouvrant la possibilité aux enfants de tirer un grand plaisir et une grande satisfaction de la chorégraphie.

Les classes sont construites de la même manière qu'avec les enfants d'âge scolaire secondaire, mais, en raison des particularités du développement mental et physique des adolescents, il y a des changements.

Les garçons et les filles de cet âge se développent de manière inégale : les filles commencent à dépasser leur développement. Avant qu'ils ne commencent et la formation sexuelle. Dans cette période, les adolescents sont particulièrement sensibles et excitables, ce qui doit être pris en compte avec sensibilité.

Le passage à l'adolescence entraîne la perte de la spontanéité enfantine qui distingue les élèves plus jeunes. Les enfants commencent à montrer une indépendance accentuée, un vif intérêt pour tout ce qui les entoure, leur activité acquiert une certaine finalité. Cependant, cette activité a encore des caractéristiques enfantines : après s'être fixé une tâche, un adolescent la trompe parfois rapidement, emporté par d'autres affaires.

Dans la poursuite de l'accomplissement personnel, les adolescents peuvent parfois assumer des tâches accablantes. Alors engagés dans un groupe chorégraphique, les adolescents ne se contentent plus de mouvements de danse simples et accessibles.

Le désir des garçons d'effectuer pour eux des mouvements excessivement difficiles et insupportables, qu'ils apprennent des performances des danseurs professionnels, conduit à une surestimation de leur force. Des conversations et des instructions aideront à comprendre la futilité d'un tel entraînement mécanique de mouvements qui ne sont liés à aucun contenu, tentant uniquement pour leur difficulté technique.

Les filles de cet âge ont tendance à se laisser emporter par les mouvements de la danse classique et surestiment souvent leurs capacités. Ils sont attirés par les activités scéniques, il y a une volonté de se démarquer. Pour faire face avec succès à ces humeurs malsaines, il faut faire preuve de beaucoup de tact et de beaucoup de patience.

Les adolescents sont sensibles à la critique. Il convient de signaler soigneusement et très précisément les lacunes (imperfection des mouvements, incompréhension de la nature de la danse, arrogance dans les relations avec les autres enfants, etc.)

À cet âge, les relations entre les enfants commencent à prendre un caractère plus conscient et significatif. La capacité de se contrôler, de se retenir, de venir en aide l'un à l'autre, de pouvoir convaincre l'autre s'il a tort, etc. se manifeste.

Chez les adolescents, les amitiés sont plus conscientes : l'amitié s'établit avec moins de crédulité que chez les plus jeunes, mais elle se distingue par l'endurance et la constance, elle manifeste la perspective d'une activité conjointe à long terme.

Les cours avec des adolescents devraient être réalisés sur du matériel plus complexe, à un rythme beaucoup plus rapide. Les élèves peuvent apprendre les mouvements de danse plus rapidement, ce qui leur permet d'être initiés à des combinaisons plus complexes de mouvements de danse.

Pour les étudiants de cet âge, les danses folkloriques présentent un grand intérêt, nécessitant une luminosité et une clarté de performance particulières, ces danses dans lesquelles le caractère folklorique est clairement reflété et les images sont particulièrement expressives.

Dans le répertoire des élèves de cet âge, la danse folklorique kazakhe occupe une grande place. Se distinguant par une variété de contenus, la force et la luminosité des images, la richesse des dessins et des mouvements, il initie les enfants à l'art populaire, renforce l'amour pour l'art autochtone.

Au fur et à mesure qu'ils acquièrent des compétences et des connaissances en danse, les adolescents découvrent un intérêt toujours croissant pour l'art de la danse. Ils ont une capacité croissante d'appréciation critique, ils font preuve d'indépendance dans l'expression de leur attitude face au répertoire de danse qui leur est proposé. Les petites danses séparées ne satisfont plus les enfants, elles montrent une gravitation vers des danses avec action, ce qui permettrait de montrer plus complètement les caractères et les relations des personnages.

Les formes de travail qui intéressent le plus les classes avec des enfants de cet âge sont les danses avec une intrigue, des croquis chorégraphiques, un spectacle de danse ou une comédie musicale.

Une performance chorégraphique est une forme de travail complexe et difficile qui demande beaucoup de préparation. Néanmoins, la création d'un spectacle de danse détaillé contribue au développement des capacités créatives des enfants, leur intérêt augmente, ils montrent une attitude plus consciente et indépendante envers l'exécution de la danse.

Tout d'abord, lorsqu'on travaille sur une performance chorégraphique, il est très important que le contenu de la performance soit proche des enfants, et son volume et sa forme permettraient de compléter le travail sans surmener les enfants.

Lorsque vous travaillez sur de "grandes formes" de spectacles de danse pour enfants, une préparation préalable spéciale des enfants est requise. Les danses avec une intrigue et les études de danse ne peuvent être réalisées que si les enfants sont capables d'agir de manière expressive et sincère. Cette compétence s'acquiert dans le processus de travail sur des études. En composant leurs propres versions d'épisodes individuels de l'action, les enfants réfléchissent plus profondément au contenu de l'épisode, il acquiert pour eux une forme plus réelle et concrète. Dans cet ouvrage, les enfants découvrent l'observation, le goût et la créativité.

La production de ballets professionnels, par les forces d'adolescents, doit être considérée comme erronée et incorrecte. Cela désoriente les enfants, leur apprend à être peu exigeants sur les performances de danse médiocres, ils se font une fausse idée de leurs réalisations en danse, ils commencent à être attirés par la scène du ballet, car ils se sentent comme des artistes. Sur une exécution médiocre de "ballets", il est impossible d'éduquer le goût artistique des enfants, sans parler de la croyance en son "art" qui est nocive pour les enfants.

De plus, une représentation de haute qualité d'une production de ballet classique dans les conditions de travail avec des enfants est impossible non seulement en raison de la difficulté technique des danses, mais également en raison du style de représentation particulier qui leur est inaccessible et étranger.

Construire une leçon pour l'adolescence n'est pas différent de construire une leçon pour les collégiens. Seule la sélection des exercices, des combinaisons de danse, des performances de danse change (se complique).

La présence de participants dans l'équipe d'âge scolaire secondaire n'est pas nombreuse. Habituellement, en raison de la lourde charge de travail du processus scolaire, les visites régulières au groupe chorégraphique représentent trop de travail pour eux. Par conséquent, ils doivent être combinés avec des enfants d'âge scolaire secondaire, ce qui présente certaines difficultés.

Les écoliers ont besoin d'une sélection spéciale de répertoire, car ils peuvent apprendre des danses qui, dans leur contenu et leur forme, correspondent à leur âge. Pour eux, il est nécessaire d'inclure un répertoire supplémentaire, ce qui complique grandement le travail en groupe.

Pour cet âge, les productions qui portent à la fois des charges techniques et sémantiques sont intéressantes. Ils sont fascinés par les thèmes de la jeunesse, où la joie s'exprime à partir de la conscience de leur jeunesse, grâce, dextérité. Les réalités de la modernité les encouragent à étudier et à maîtriser de nouvelles directions de la chorégraphie, comme le hip-hop moderne.

Apprendre des routines de danse supplémentaires avec des membres plus âgés du groupe nécessite une planification de cours spéciale.

En termes de travail d'éducation et de formation, les mêmes tâches sont confiées à l'ensemble du groupe. Cependant, il est préférable de donner aux membres plus âgés du groupe des exercices d'entraînement séparés qui ont une forme plus complexe.

L'une des méthodes pratiques pour diriger du matériel de difficulté variée dans une leçon consiste à effectuer des exercices au milieu le long des lignes, lorsque chaque ligne ou certaines lignes reçoivent des tâches différentes. Par exemple, les élèves moins entraînés se tenant dans les première et deuxième rangées effectuent des sauts avec un changement de jambes (changement de pied) de la 5ème position à la 5ème position, et les plus âgés, occupant des places dans les troisième et quatrième rangées, font ceci mouvement en combinaison avec divers mouvements de danse classique, tels que glissade, assemblage et deux sauts avec changement de jambes.

Ou, certaines lignes exécutent une simple "corde" et en enjambant, d'autres - une double et triple "corde", etc.

Dans le travail à l'accompagnement des lycéens, vous pouvez aussi compliquer la matière en incluant le lifting sur les demi-orteils dans le travail.

La conformité obligatoire avec les capacités des enfants interprètes est nécessaire, en tenant compte à la fois de leur âge et du degré de formation chorégraphique. C'est d'abord la capacité de l'enfant à comprendre l'idée de l'œuvre, à trahir et à refléter les pensées et les sentiments exprimés dans la danse. Deuxièmement, il est nécessaire de prendre en compte la capacité de faire face techniquement à l'exécution d'une danse particulière.

Toute production, en règle générale, est réalisée pour un groupe donné, en comptant sur certains interprètes. Par conséquent, toutes les productions ne peuvent pas être transférées sans changement à une autre équipe. Nos recherches ont montré que des changements doivent être apportés non seulement dans les cas où les danses empruntées sont trop difficiles tant dans le contenu que dans la forme pour ce groupe d'enfants, mais aussi lorsque ces danses sont trop faciles pour eux.

En formulant brièvement les exigences du répertoire des groupes chorégraphiques pour enfants, nous sommes en droit de dire que les productions doivent répondre à trois exigences principales - idéologiques, artistiques et accessibles. Ces trois qualités sont liées et se conditionnent mutuellement. En l'absence d'au moins l'un d'entre eux, la production ne sera plus complète.

Le critère pour l'idée d'une œuvre devrait être la valeur de son idée principale, son importance pour la société sociale moderne, sa valeur éducative pour les enfants.

Le critère du talent artistique d'une œuvre devrait être, peut-être, une correspondance plus exacte entre l'idée et la forme, à la condition indispensable que cette idée ait de la valeur, que les sentiments suscités par cette œuvre soient hautement moraux, et que la forme soit belle. et en même temps accessible aux enfants.

La bonne qualité de la forme implique que les pensées et les sentiments exprimés dans l'œuvre s'incarnent dans des images véridiques et vivantes; les actions exécutées par les acteurs sont opportunes; les événements se déroulent dans une séquence logique ; la composition se distingue par la rigueur et l'harmonie, c'est-à-dire la réflexion, la concision, l'absence de tout superflu et le langage de l'œuvre (c'est-à-dire les mouvements inclus dans la danse) se caractérisent par la précision, la fraîcheur, la luminosité, l'expressivité et la correspondance avec la conception idéologique.

Le critère d'accessibilité d'une œuvre devrait être la correspondance entre les exigences idéologiques et artistiques et les forces des enfants interprètes. L'idée doit être noble, mais dans chaque cas précis, il faut aussi se demander si elle est compréhensible pour les enfants d'un âge donné, si les enfants ressentent les sentiments qu'ils doivent exprimer dans la production.

La solution de tous ces problèmes dépend dans chaque cas individuel de conditions spécifiques - la composition de l'équipe d'enfants, sa formation dans le domaine de l'art de la danse, etc.

Il est également important de se rappeler que l'idée de la production n'atteint le public qu'à travers les interprètes. Par conséquent, le naturel et l'expressivité de la danse serviront d'indicateur du talent artistique de la performance. Ceci est réalisé, d'une part, grâce à la bonne compréhension de l'idée principale de la production, et d'autre part, grâce à la possession confiante des moyens techniques nécessaires.

Il convient de souligner un certain nombre d'erreurs qui ne sont pas appropriées dans la pratique pédagogique lorsque l'on travaille avec des enfants d'âges différents.

Il s'agit d'un transfert mécanique de productions pour adultes dans un environnement pour enfants. Prenez, par exemple, les duos de Swan Lake. Peu importe à quel point ces duos sont poétiques et beaux dans leur forme, ils sont inacceptables pour les performances des enfants car ils représentent des dialogues entre amants. Les enfants d'âge scolaire primaire et secondaire ne sont pas encore familiarisés avec les sentiments et les pensées dont ces duos sont imprégnés.

Un travail de mise en scène sur de telles danses est également inapproprié d'un point de vue pédagogique. Il ne parvient pas non plus à développer la créativité de l'enfant. Ne comprenant pas le contenu de la danse, ne comprenant pas la nature de l'image, les enfants s'habituent à copier les mouvements de l'enseignant sans les comprendre, c'est-à-dire s'habituer formellement à la danse.

Une autre erreur qui peut être commise dans le travail scénique est la répartition des enfants en groupes non pas en fonction de leur âge, mais en fonction du degré de capacité à danser. Dans ce cas, il est impossible d'assurer la même compréhension du concept mis en scène par les enfants de l'ensemble du groupe.

La répartition correcte des enfants en groupes facilite le choix des sujets. Le thème du groupe chorégraphique d'enfants doit être planifié en fonction des caractéristiques d'âge des enfants.

La maîtrise des performances de danse par les enfants et leur performance devant le public est en quelque sorte le résultat de ce qui s'est passé dans le groupe chorégraphique au cours de l'année scolaire.

L'ensemble du processus de mise en scène de la danse offre de grandes opportunités pour l'éducation des étudiants et pour leur croissance artistique.

La production de danse et la méthodologie de travail sur la production doivent être déterminées principalement par des tâches pédagogiques - éduquer l'attitude consciente de l'enfant vis-à-vis du matériel étudié, développer les capacités créatives de l'enfant, donner des compétences solides et suffisantes dans le domaine de l'art de la danse, et plus important encore, éduquez une personne qui répondra à toutes les normes et normes d'une société démocratique moderne.

La méthode de travail sur la production comprend une préparation préliminaire. Les travaux préparatoires comportent plusieurs étapes :

1. Choisir un sujet en tenant compte de sa valeur éducative pour les enfants.

Lors de la détermination du sujet, il est important de faire beaucoup de travail sur la collecte de matériel pertinent, ainsi que des consultations avec les travailleurs de l'art de la danse.

2. Élaboration d'un scénario compréhensible, proche des enfants et accessible pour leur exécution.

3. Sélection d'un morceau de musique qui répond au contenu de la performance de danse, ainsi que dans le développement d'épisodes individuels du scénario, ce qui permet de lier l'action et le mouvement à la musique.

La musique aide à révéler le contenu et les images de la danse. Par conséquent, une exigence nécessaire est le talent artistique de la musique et son accessibilité pour les enfants de cet âge.

Les véritables mélodies folkloriques doivent être prises comme accompagnement musical des danses nationales. Et privilégiez les traitements dans lesquels le caractère folklorique est soigneusement préservé.

Pour créer une production chorégraphique majeure, il est nécessaire, si possible, d'utiliser la musique d'un compositeur, à la limite, de prendre la musique de compositeurs de style similaire.

4. La sélection préliminaire des moyens expressifs (mouvements qui seront inclus dans la production) et la forme de la production (esquisse approximative du dessin) constituent la prochaine étape du travail. Cependant, dans les cours pratiques avec des enfants, il faut parfois remplacer un mouvement par un autre ou changer le schéma de la danse, car il est presque impossible d'établir la forme exacte de la danse dans les travaux préliminaires - elle n'est finalement établie que dans le processus de travailler avec un groupe donné.

5. Décrivez une conversation brève, significative, compréhensible et intéressante sur le contenu du spectacle de danse prévu, sur la nature des images qui y sont reflétées, sur la relation entre les personnages, etc. La conversation précédant la mise en scène doit être animée et divertissante afin que les enfants aient une image vivante de l'action qui se déroule dans la mise en scène.

6. Réfléchissez à la conception de la production chorégraphique. Le costume de scène à cet égard est d'une grande importance, car il contribue à transmettre au public un message vivant de l'idée de la danse. Le costume évoque le goût artistique de l'enfant, vous devez donc examiner attentivement sa correspondance avec l'image, ses couleurs, sa grâce, sa légèreté, etc. Un costume de danse folklorique doit conserver les principales caractéristiques d'un costume folklorique tout en étant adapté à l'âge.

Les accessoires et objets que les enfants utiliseront lors de l'exécution de la danse doivent être bien fabriqués et préparés avant le début du travail sur la production.

Une bonne utilisation du décor aidera également les enfants à naviguer avec précision sur la scène.

Après avoir terminé la partie préparatoire du travail, vous devez commencer des exercices pratiques avec des enfants.

Ce travail devrait commencer par une conversation sur la production, puis écouter la musique et l'analyser, puis passer à une démonstration pratique des mouvements individuels et des combinaisons de danse inclus dans la danse, en indiquant la nature de leur performance.

Les entraînements, selon le programme du groupe chorégraphique, doivent se poursuivre et se dérouler en parallèle du travail scénique. Plus les compétences en danse acquises en classe sont solides, plus il sera facile à l'avenir pour les enfants de les utiliser pour révéler le contenu d'une danse particulière.

Le moment crucial de l'œuvre est la décoration de la danse. Réaliser des performances de danse expressives, précises et significatives nécessite un travail minutieux et persistant.

Voici quelques techniques qui aident à obtenir des performances de danse de haute qualité :

répétition de parties individuelles de la danse et de l'ensemble de la production ; des explications supplémentaires sur la nécessité d'une reproduction fidèle de l'image de la danse ;

l'interprétation d'un même rôle par plusieurs enfants avec une évaluation critique de l'image créée par chacun d'eux ;

représentation dans des cours de danse dans des costumes adaptés à ce répertoire;

participation d'autres enseignants au visionnage de la production, suivi d'un échange d'opinions permettant d'en tirer des conclusions utiles au travail.

Lorsque vous travaillez avec des enfants en âge d'aller à l'école primaire, les premiers spectacles de danse doivent être de nature éducative et être l'un des moyens de consolider les compétences et les connaissances sous une forme intéressante pour les enfants. Au cours de l'année, une ou deux productions doivent être préparées pour le spectacle.

Pour les enfants d'âge scolaire primaire impliqués dans un groupe chorégraphique, l'une des premières difficultés est la bonne orientation dans l'espace.

Tout comme lors de l'enseignement du dessin, on apprend aux enfants à tenir correctement un crayon, du papier, on leur apprend à tracer correctement des lignes, à faire un ornement, donc dans les cours de danse, vous devez expliquer aux enfants et leur apprendre à tenir correctement, à bouger correctement , naviguer dans l'espace, se déplacer le long d'une certaine zone dans un certain dessin (cercle, lignes droites) mémoriser le changement de motif, passer d'un mouvement à l'autre. Ces tâches sont résolues lors des premiers spectacles de danse des enfants en âge d'aller à l'école primaire.

Comme exemple d'une telle performance d'entraînement, vous pouvez prendre la danse "Merry Rain".

La danse consiste en des mouvements très simples que les enfants apprennent en classe. Un modèle de danse assez diversifié est très utile pour les enfants - il nécessite une attention particulière aux réarrangements.

Comme accompagnement musical pour cette composition, il est bon de prendre la vielle à roue Polka de D. Chostakovitch, qui se distingue par la légèreté, la gaieté, le plaisir et est tout à fait accessible à la compréhension des enfants de cet âge.

Il n'y a pas d'intrigue définie dans cette production. La composition des éléments de danse ne comprend que deux mouvements : galop et sauts. Mais les divers réarrangements des danseurs d'une ligne droite à un demi-cercle, à des paires, etc., utilisés en pleine conformité avec la nature et la structure de l'accompagnement musical, donnent aux enfants la première impression d'une danse achevée.

Dans le processus d'apprentissage de la production, il faut rappeler à plusieurs reprises aux enfants que dans la danse, tout en maintenant la précision des mouvements, il est nécessaire de mémoriser leur séquence et la transition d'un mouvement à l'autre. Les enfants sont invités à respecter strictement le schéma de la danse; ils doivent comprendre que le moindre écart par rapport au schéma déforme la danse.

Le dessin de la danse est assimilé à un dessin sur papier. Cette analogie est compréhensible et accessible aux enfants.

On explique aux enfants que les mouvements individuels qu'ils ont appris en classe ont jusqu'à présent été exécutés par chacun individuellement, et maintenant, dans une danse générale, ces mouvements doivent être coordonnés avec les mouvements des autres participants à la danse.

Avant d'apprendre à danser, les enfants sont initiés à la musique. On leur dit quel compositeur a écrit la musique et comment elle s'appelle. Il est bon d'attirer l'attention des enfants sur le caractère général de cette musique, sur les différents sons de ses parties et sur le fait que, conformément aux changements de caractère de la musique, les mouvements de la danse doivent changer. Cela aide les enfants à comprendre que la construction de la danse doit être organiquement liée à la musique.

Compte tenu de l'instabilité de l'attention des enfants de cet âge, il est préférable d'apprendre la danse par petites parties, en obtenant la précision de l'exécution du mouvement, en attirant l'attention des enfants sur l'accompagnement musical. Une fois que les enfants ont maîtrisé les premières parties de la danse, ils peuvent passer aux suivantes, revenant constamment à répéter ce qu'ils ont appris plus tôt.

Des spectacles tels que la danse "Merry Rain", qui résolvent des problèmes éducatifs, donnent des résultats positifs dans le développement de l'enfant et facilitent d'autres activités avec les enfants.

Présentant aux enfants d'âge scolaire le répertoire des danses folkloriques, ils sont arrivés à la conclusion qu'il fallait avant tout les initier à la danse de leur nationalité, qui leur est proche et familière.

Pour le travail, ils ont pris une danse kazakhe. La question s'est posée de savoir à quoi devrait ressembler la danse kazakhe pour les enfants de cet âge, alors que le stock de mouvements de danse est encore très limité, lorsqu'ils ne savent toujours pas travailler avec patience et persévérance, lorsque leur attention est instable. Nos observations ont montré que l'introduction de moments de jeu anime les classes, évoque l'initiative créative des enfants et contribue à l'expressivité de leurs mouvements. À cet âge, l'effet organisateur des jeux rythmiques s'est également révélé utile, qui apprend aux enfants à écouter de la musique, à naviguer facilement et rapidement en groupe, à passer du mouvement général au mouvement selon les tâches individuelles.

Pour consolider les mouvements de la danse kazakhe, vous pouvez jouer au jeu "Temirbay", "Aigolek".

Lorsque vous commencez à mettre en scène un groupe de collégiens, il convient de rappeler que, dans la plupart des cas, les enfants de cet âge possèdent déjà des compétences élémentaires en danse. Les compétences initiales qu'ils ont acquises constituent la base de travaux ultérieurs.

Lors de l'élaboration d'un programme et de la sélection d'un répertoire de danse à apprendre avec des enfants de cet âge, il est également nécessaire de prendre en compte les capacités des enfants et leur développement physique.

Afin de ne pas déformer la vraie nature de la danse, de ne pas réduire le talent artistique de la performance, lors du choix, il est nécessaire de prendre en compte : le contenu de la danse, la disponibilité des mouvements de danse, l'activité physique réalisable (le rythme de la danse choisie, sa durée, etc.)

Les enfants de cet âge reçoivent des impressions vives et durables de la vie qui les entoure: ils participent activement à la vie sociale de l'école, passent l'été dans des camps scolaires et de santé, assistent à des théâtres, des concerts, etc.

Compte tenu des intérêts de cet âge, il est préférable de créer des spectacles de danse dont le contenu serait proche des enfants, refléterait des moments de leur vie et contribuerait au développement des capacités d'observation et de création chez les enfants.

Ces performances dans ce groupe de notre équipe étaient: "School Waltz", "Old Old", "Dance Lesson".

Notre tâche comprenait également la connaissance des enfants avec le folklore de la danse d'autres peuples et la sélection de danses, en fonction du contenu et de la forme, correspondant aux écoliers de cet âge.

Nous avons choisi la danse "tatare", qui dans son contenu et ses éléments de danse correspondait pleinement à l'âge et à la formation en danse des filles et des garçons. Bien sûr, les leçons sur le mouvement ont été conduites avec les garçons d'une manière différente qu'avec les filles. Dans l'exécution des mouvements, on leur recherchait force, masculinité, dextérité. Ceci a été réalisé en introduisant des éléments individuels de danse dans des exercices à la barre; des combinaisons de danse ont été pratiquées le long des lignes et avec des participants individuels.

Au début du travail sur la production, les garçons étaient gênés, craignant de ne pas pouvoir faire correspondre leurs mouvements avec les mouvements des filles. Au cours de la mise en scène de la danse, les garçons se sont habitués à des activités conjointes avec les filles et, à l'avenir, les enfants ont développé des amitiés simples.

Le travail de production dans les groupes seniors est construit sur la base du répertoire de folk, de danses, de variétés, ainsi que de danses modernes (particulièrement appréciées des lycéens).

En choisissant une danse folklorique, nous avons soigneusement abordé son contenu, la construction de figures. Il a été tenu compte du fait que les enfants de cet âge ne sont que des adolescents et que le contenu des danses folkloriques ne leur est pas toujours accessible. L'image dans la danse des relations et des sentiments des jeunes adultes dans leur performance semble farfelue et contre nature.

Les danses de la direction moderne, où les participants prennent une part active à leur création, sont d'un grand intérêt dans le travail de mise en scène de ce groupe.

Nous avons pris la danse de la direction moderne "hip-hop". Les lycéens avec beaucoup d'enthousiasme ont composé et montré les mouvements et les combinaisons inventés par eux. Chacun des participants a contribué quelque chose qui lui est propre à la création de la danse.

La production suivante était basée sur une nouvelle direction de la danse moderne moderne. La performance chorégraphique "At the Lesson of Jazz Modern" a été précédée d'une master class dirigée par Nikitin V.Yu. lors d'un déplacement à une compétition internationale en Bulgarie (Varna).

Lors de la master class, les enfants ont maîtrisé les bases d'une nouvelle direction de danse : positions parallèles, mouvements liés, forme libre d'expression plastique.

L'intrigue était basée sur le processus de la leçon. Un enseignant strict dirige une leçon, alors qu'il quitte la classe, les enfants créent un gâchis: l'un prend le rôle d'un enseignant, imitant son image, d'autres violent la discipline, puis ... l'enseignant entre ... la leçon continue , maintenant dans l'activité créative conjointe de l'enseignant et des enfants.

Au cours de tout le travail de mise en scène, nous avons observé un grand intérêt des participants. Les enfants qui ont assisté à la classe de maître avec beaucoup d'enthousiasme et un sens des responsabilités ont expliqué le matériel de danse qui a constitué la base du spectacle de danse. Il n'était pas difficile pour les enfants de créer des images de danse, car ils étaient proches d'eux. Et un participant a été nommé pour le rôle d'un enseignant, qui était très sérieux dans la pratique de chaque mouvement pendant l'apprentissage. Les enfants eux-mêmes ont vu en elle l'image d'une enseignante et ont sans doute offert leur choix.

Le travail scénique effectué dans des groupes d'âge primaire, moyen et supérieur a permis d'identifier certaines méthodes et moyens permettant d'obtenir de bons résultats tant en termes d'impact éducatif sur les enfants qu'en termes de qualité artistique des productions apprises.