La nature de la relation entre les enfants et le bien-être émotionnel de l'enfant. La relation des enfants dans les activités communes
Caractéristiques de la relation entre enfants et adultes dans une famille moderne
La base de la formation de nouvelles qualités psychologiques et personnelles des adolescents est la communication dans le processus de divers types d'activités qu'ils mènent (activités éducatives, industrielles, sports divers, créativité, etc.). Durant cette période, il y a une réorientation de la communication avec les parents, les enseignants, et généralement avec les aînés vers les pairs, plus ou moins égaux en position. Une telle réorientation peut se produire lentement et progressivement ou brusquement et violemment ; elle s'exprime de différentes manières dans différentes sphères d'activité, dans lesquelles le prestige des aînés et des pairs n'est pas le même, mais elle se produit sans faute. Par conséquent, le but de notre étude était de déterminer les caractéristiques de la relation entre les adolescents et les adultes.
Aujourd'hui, la famille parentale demeure l'institution la plus importante pour la socialisation des adolescents. Cependant, la famille n'a plus le rôle d'autosuffisance qu'elle revendiquait à l'époque précédente. L'autorité parentale n'est plus absolue, désormais l'interdiction et la coercition sont remplacées par la persuasion. L'autorité morale est beaucoup plus difficile à maintenir qu'un pouvoir fondé sur la force, surtout lorsque l'éventail des sources d'information et le choix des cercles de communication s'élargissent.
De plus, l'adolescence est une période de test de maturité sociale, personnelle et familiale pour tous les membres de la famille. Elle s'accompagne de crises et de conflits. Pendant cette période, toutes les contradictions cachées sortent.
C'est ainsi que commence la séparation d'un adolescent de ses parents, l'opposition à eux. L'enfant peut devenir impoli, dur, critique envers ses parents et les autres adultes. Auparavant, les parents ne remarquaient pas grand-chose chez l'enfant, ils croyaient en l'infaillibilité de leur autorité, et maintenant ils étaient pour ainsi dire renversés du piédestal. Cela se produit parce qu'aux yeux d'un adolescent, la mère et le père restent une source de chaleur émotionnelle, sans laquelle il se sent agité. Ils restent à la fois le pouvoir qui gère les punitions et les récompenses, et un exemple à suivre, incarnant les meilleures qualités humaines, et un vieil ami à qui on peut faire confiance pour tout. Mais avec le temps, ces fonctions changent de place.
À cet égard, même dans les familles aisées, il existe une certaine difficulté à communiquer avec les enfants d'âge scolaire. De plus, la complexité augmente aussi parce que les parents ne comprennent souvent pas que la communication avec les enfants adultes doit être construite différemment qu'avec les petits. Les parents ne font pas toujours la distinction entre ce qui devrait être interdit et ce qui devrait être autorisé. Tout cela peut créer une situation très difficile.
Selon la situation qui y prévaut, toutes les familles peuvent être divisées en cinq groupes:
1. Familles dans lesquelles des relations très étroites et amicales entre parents et enfants. Cette atmosphère est favorable à tous les membres de la famille, car les parents ont la possibilité d'influencer les aspects de la vie d'un fils ou d'une fille qui ne sont suspectés que dans d'autres familles.
Dans ces familles, les parents écoutent l'opinion des enfants en matière de musique moderne, de mode, etc. Et les enfants l'opinion de leurs proches sur d'autres sujets plus importants. Les adolescents élevés dans de telles familles sont généralement actifs, amicaux et indépendants.
2. Des familles où règne une ambiance conviviale. Les parents surveillent le développement des enfants, s'intéressent à leur vie, essaient d'influencer en vertu de leurs propres capacités culturelles. Il y a des conflits dans ces familles, mais ils sont ouverts et immédiatement résolus. Rien n'est caché aux parents ici, on leur fait confiance. Dans ces familles, il y a une certaine distance entre les aînés et les cadets. Les enfants grandissent généralement polis, amicaux, dociles et obéissants. Déclarent rarement leur indépendance.
3. Un grand groupe de familles où les parents accordent une attention suffisante à l'éducation des enfants, à leur vie, mais ils sont limités à cela. Ces gars-là ont tout ce dont ils ont besoin pour la vie: vêtements, équipement audio, vidéo, etc. Les enfants de ces familles ont une pièce séparée, mais le mobilier est cher, il est agencé de manière stricte et il n'y a aucun moyen de le déplacer, de le réorganiser. "Diluer la saleté dans la pièce" est également interdit. Les parents négligent les loisirs des enfants, ce qui crée une certaine barrière entre eux. La devise de ces parents est: "Pas pire que les autres". Il y a clairement un conflit entre parents et enfants. L'aide financière ne satisfait pas toujours les besoins des élèves du secondaire, les parents ne jugent tout simplement pas bon nombre de ces demandes dignes d'attention.
4. Il y a des familles où l'enfant est surveillé, elles ne lui font pas confiance, elles usent d'agressions physiques. Dans ces familles, il y a toujours un conflit entre les enfants adultes et les parents. Parfois, il est caché, perçant périodiquement.
Les adolescents de ces familles développent une hostilité persistante envers leurs parents, une méfiance envers les adultes en général, des difficultés à communiquer avec leurs pairs, avec le monde extérieur.
5. La situation de ces familles est critique. Il existe une relation anormale entre les enfants et les parents. L'atmosphère est tendue, antisociale, dans ces familles, un ou les deux parents boivent. L'influence d'une telle famille est pernicieuse elle est la cause de nombreux délits d'adolescents.
De ce qui précède, on peut conclure que la position d'un lycéen dans la famille est largement déterminée par l'ambiance qui y règne. Si un adolescent ressent l'amour de ses parents, ils sont attentifs à lui, mais pas intrusifs, alors cette période difficile de croissance se déroulera très probablement sans heurts pour l'enfant, sans perturbation. Et vice versa, si un adolescent se sent abandonné, inutile, alors l'insensibilité, l'égoïsme et l'agressivité envers les autres apparaissent.
Si la difficulté de communication entre parents et adolescents est évidente, il s'agit très probablement d'une contradiction entre le désir des enfants d'être indépendants et le désir des parents de les voir obéissants et dépendants, comme dans l'enfance. Cependant, ce n'est que la partie visible de l'iceberg. En effet, à l'adolescence entre parents et enfants, les conflits de « générations » liés à la distance d'âge s'aggravent.
Ces problèmes qui concernent un adolescent ne sont rien de grave pour les parents, car ils les ont déjà surmontés et oubliés. La jeunesse leur semble sans nuage et sans problème, c'est-à-dire une période idéale où tout est simple et facile. Et ce qui est important pour les parents, ce dont ils aimeraient avertir leurs enfants, ces enfants s'en moquent complètement. Ils sont encore loin de la responsabilité des 35-45 ans, et de l'expérience, des espoirs, des recherches.
Les adultes et les enfants sont également en désaccord sur les personnes avec qui être amis, sur la profession à choisir, sur la qualité de la musique moderne, du cinéma, de la mode, etc.. Et ce n'est pas accidentel. Les parents ont grandi dans des conditions différentes. Ils sont très occupés par les expériences de leurs enfants adolescents.
Les enfants se comportent de manière provocante. Ils croient que les "ancêtres" sont des gens qui ont tout derrière eux. Ils sont agacés par les goûts rétrogrades de leurs parents. Et les adultes proches deviennent un « mécanisme » pour répondre aux besoins et limiter la liberté.
En conséquence, le contact et le respect sont perdus. Des barricades sont construites et des actions révolutionnaires ont lieu. Tout le monde est mal à l'aise avec ça. Qui devrait faire le premier pas vers la réconciliation ? Dans la plupart des cas, les parents. Ils sont plus sages et ils ont plus d'expérience en communication. Les adultes doivent toujours se rappeler que les adolescents veulent voir des amis chez leurs parents qui les aideront à résoudre les problèmes de conscience de soi et d'autodétermination. Cela peut être au-delà du pouvoir de le faire vous-même, il y a un sentiment de désespoir, et non pas par manque d'informations, mais par manque de compréhension mutuelle, de sympathie.
De plus, il est souvent plus facile pour les garçons et les filles de parler de problèmes avec un adulte qu'avec un pair. Il est plus facile de montrer l'impuissance, la faiblesse, l'insécurité devant les parents. À moins, bien sûr, qu'il y ait des tensions émotionnelles dans la famille. Si cette tension est présente, les conflits ne peuvent être évités.
Notre étude des relations entre adultes et adolescents a été réalisée selon la méthode des entretiens formalisés auprès de familles avec enfants adolescents. Les adolescents et les adultes ont répondu aux mêmes questions afin de comparer ultérieurement les réponses reçues.
La plupart des adolescents interrogés ont répondu à la question : « Avez-vous des problèmes dans votre relation avec vos parents ? répondu "Oui". Cette majorité était de 67 %. Les parents de ces adolescents ont également noté qu'il y a des problèmes dans leur relation, et ces problèmes sont associés à une période de transition difficile dans la vie de leurs enfants. Les adultes ont identifié les problèmes suivants qui surviennent presque tous les jours : incompréhension, désobéissance, optionnalité, irresponsabilité de la part de leurs enfants. 86% des parents des familles interrogées se plaignent que leurs enfants passent beaucoup de temps devant l'ordinateur, étant exposés à son influence négative. Dans de nombreuses familles, l'ordinateur a remplacé la communication en direct entre les membres de la famille.
Les enfants de ces familles n'ont pas besoin des conseils de leurs parents sages, ils les ignorent simplement, ce à quoi les parents ne savent pas comment réagir. C'est le problème de notre temps. A la question : "Comment occupez-vous votre temps libre ?". 90% des répondants ont répondu : en étant assis devant un ordinateur et un téléphone portable. Peu de temps est consacré à la communication avec les parents, peu d'activités communes : sports, promenades, visites communes de cinémas, musées, cafés. De là découle la conclusion : les relations vivantes sont remplacées par des relations virtuelles, dans lesquelles les adolescents sont immergés, oubliant la réalité de la vie.
75% des adolescents à la question : « Avec qui passez-vous votre temps libre ? Ils ont répondu: "Avec des amis." Les parents restent à l'écart. D'où la froideur dans les relations et l'incompréhension, car les adolescents n'ouvrent pas leurs problèmes à leurs parents, ne leur donnant pas la possibilité de leur venir en aide. A la question : « Avez-vous un but dans la vie ? 79% des adolescents ont répondu par la négative. La plupart des adolescents d'aujourd'hui n'ont aucun but dans la vie. Ils vont juste avec le courant. Les enfants sont en colère contre leurs parents, les parents contre leurs enfants.
39% des 20 familles que j'ai interrogées sont dans un deuxième voire un troisième mariage. Cela affecte leur relation les uns avec les autres. Ce sont déjà des familles mixtes et elles ont plus de problèmes liés à la relation conjointe des enfants. Dans ces familles, les enfants peuvent quitter la maison.
25% des enfants sont élevés par un seul parent. Il n'est pas surprenant que les enfants et les adolescents de ces familles soient livrés à eux-mêmes. Personne ne les contrôle, ils survivent eux-mêmes dans des conditions si difficiles pour eux. Dans ces familles dysfonctionnelles, les adolescents sont à risque. 10% des répondants de ces familles ont quitté la maison, vécu dans des cages d'escalier, sont tombés en mauvaise compagnie et ont commencé à se droguer.
A la question des adultes : « Si vous pouviez revenir en arrière il y a quelques années, changeriez-vous votre relation avec vos enfants et entre vous ? 58% ont répondu positivement. Les adultes comprennent les erreurs qu'ils ont commises dans le passé et aimeraient les éviter si une telle chance se présentait. A la question : « Aimeriez-vous que vos enfants soient comme vous ? 80% ont répondu "non". Ce qui est assez paradoxal, car les enfants sont traditionnellement le reflet de leurs parents dans une version légèrement modifiée.
J'ai également remarqué chez les adultes interrogés qu'ils attribuent principalement les problèmes existants aux enfants eux-mêmes, à la société, à l'école, à la rue et retirent leur part de responsabilité dans l'éducation. Ils pensent qu'il suffit de subvenir aux besoins financiers de leur enfant, le reste sera fait par l'école. Et 90 % des pères interrogés ne participent pas du tout à l'éducation. Ils ne vivent pas la vie de leurs enfants, ils n'ont pas de relations proches. Les enfants avec de tels pères n'ont même pas de quoi parler.
Mais avec une image globalement peu positive des relations, 12% des répondants ont de bonnes relations proches dans la famille. Dans ces familles, les adolescents étudient bien, respectent leurs aînés et aident à la maison. Et toujours positif. Dans de telles familles, l'amour, la compréhension mutuelle, la paix règnent. Et pour les enfants élevés dans de telles familles, le parent est l'ami le plus proche.
On peut en conclure que les facteurs influençant la relation entre adultes et enfants sont avant tout l'amour pour votre enfant, le soutien, la discipline et la capacité de le diriger sur la bonne voie. De plus, les parents eux-mêmes devraient être un bon exemple pour leurs enfants. Les parents ne pourront pas élever des enfants qui ne sont pas eux-mêmes.
Malgré l'opposition générale à l'adulte, l'adolescent ressent le besoin d'être soutenu. La situation dans laquelle un adulte agit en tant qu'ami est particulièrement favorable. Dans ce cas, un adulte peut permettre à un adolescent de trouver beaucoup plus facilement sa place dans le système des nouvelles interactions émergentes, de mieux se connaître. Les activités conjointes, les passe-temps communs aident l'adolescent à connaître d'une manière nouvelle les adultes qui coopèrent avec lui. En conséquence, des contacts émotionnels et spirituels plus profonds sont créés qui soutiennent l'adolescent dans la vie.
Un adulte devrait être un ami d'un adolescent, mais un ami spécial, différent d'un ami de pairs. Cela n'est pas seulement dû à la différence des positions sociales d'un adulte et d'une personne mûre (l'un a déjà un certain éventail de devoirs et les droits qui en découlent ; l'autre s'efforce encore d'obtenir ces droits, ayant une idée assez vague de devoirs), mais aussi par la fonction psychologique particulière qu'a l'adulte. Un adulte est un ami-leader. Sa tâche est d'aider un adolescent à se connaître, à évaluer ses capacités et ses capacités, à trouver sa place dans le monde complexe des adultes.
La tâche d'un adulte est d'être proche d'un adolescent. Et cela signifie - à temps de lui venir en aide, de l'inviter, de le conseiller et, si nécessaire, d'intervenir plus activement dans la vie d'un adolescent. Un adulte à proximité signifie qu'un adolescent a un ami fiable et expérimenté qui le guidera habilement et avec tact à travers les difficultés de l'adolescence et de la jeunesse. Cela signifie qu'un adolescent ressentira toujours la liberté et l'indépendance, le respect et la confiance dont il a besoin en ce moment. Cela signifie que ses besoins, ses désirs et ses intérêts seront accueillis avec compréhension et soutien.
Bibliographie:
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5. Krivov Yu.I. De la place du concept de « socialisation » dans la pédagogie moderne // Pédagogie. - 2003. - N° 2.
BUDGET DE L'ÉTAT ÉTABLISSEMENT D'ENSEIGNEMENT PROFESSIONNEL SECONDAIRE DE LA VILLE DE MOSCOU
COLLÈGE PÉDAGOGIQUE №13 du nom de S.Ya. MARCHAK
COURS DE TRAVAIL
Sujet : "Caractéristiques de la relation des enfants en âge d'aller à l'école primaire avec leurs pairs"
Responsable scientifique des travaux de cours :
Noter:
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Moscou 2014
INTRODUCTION:…………………………………………………………………..…. 3
Le rôle de la communication dans le développement de la personnalité………………………………………. 5
Le concept de relation et de relation……………………………..6
Conclusion du chapitre…………………………………………………………………..8
2.1. Développer des relations avec ses pairs en âge d'aller à l'école primaire…9
2.2. Le rôle d'un enseignant du primaire dans le développement de la capacité d'un élève du primaire à établir des relations avec ses pairs……………………………………..14
Conclusion du chapitre…………………………………………..……………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………
Conclusion…………………………………………………………………………….21
Liste de la littérature utilisée…………………………………………...22
INTRODUCTION
La problématique des relations entre les jeunes écoliers et leurs camarades, malgré le fait qu'elle ait été peu étudiée dans la littérature, est très populaire. Il est nécessaire de déterminer quel rôle joue dans les relations entre pairs à l'âge de l'école primaire - la période la plus cruciale de la transition de l'enfant vers un nouveau système de relations socialement significatif. Sa pertinence réside dans l'identification des mécanismes cachés qui sous-tendent la relation dans l'équipe des jeunes étudiants.
Le problème de l'établissement de relations entre les jeunes étudiants est également pertinent car les relations sont un aspect important dans la vie d'un étudiant. De plus, leur attitude envers le monde qui les entoure, les adultes et leurs pairs change. À l'heure actuelle, les enseignants, les sociologues, les psychologues distinguent une tendance négative avec l'avènement d'un réseau informatique, l'attitude des enfants vis-à-vis de la communication directe se détériore.
L'étude de ce problème se reflète dans les travaux de scientifiques tels que: I.V. Dubrovina, BS Volkov, V. S. Moukhine.
Le problème des relations interpersonnelles entre les enfants et les pairs a été étudié de manière suffisamment détaillée (V.G. Nechaeva, A.V. Zaporozhets, A.A. Lyublinskaya, D.B. Elkonin, L.I. Bozhovich, T.A. Makarova). Au cours de nombreuses études dans ce domaine, une grande quantité de données a été accumulée par rapport à l'âge de l'école primaire. Les scientifiques insistent particulièrement sur l'influence de la nature des relations sur le bien-être et l'humeur des enfants au quotidien et prouvent la nécessité de créer des conditions pédagogiques, un environnement favorable au développement de relations positives entre les enfants.
Objectif : déterminer la relation des enfants en âge d'aller à l'école primaire avec leurs pairs.
Tâches:
déterminer le rôle de la communication dans le développement de la personnalité;
caractériser les caractéristiques des relations à l'âge de l'école primaire;
déterminer le rôle d'un enseignant du primaire dans le développement de la capacité d'un élève du primaire à établir des relations avec ses pairs.
CHAPITRE 1. Les relations dans la littérature psychologique et pédagogique
1.1 Le rôle de la communication dans le développement de la personnalité
La communication est l'un des besoins humains spirituels les plus forts. Sans communication, le développement humain ne peut avoir lieu. Le manque de communication affecte négativement le développement de l'enfant - l'infantilisme social de l'individu, ses intérêts, l'incapacité de combiner de manière flexible son activité avec l'activité d'autres personnes.
Un collégien est encore un enfant, dépendant d'un adulte qui lui est cher, et exceptionnellement attaché à ses proches. C'est peut-être la chose la plus importante pour comprendre cet âge et notre influence sur la personnalité malléable, changeante et croissante de l'enfant.
L'âge scolaire primaire est la dernière période de l'enfance. Ahead est l'adolescence, la prochaine étape d'âge, lorsque l'enfant se transforme en adolescent et se sépare des parents et des enseignants, se concentre sur les pairs et les jeunes. Ensuite, il sera beaucoup plus difficile d'y "investir" votre vision de la vie, vos valeurs et vos idéaux, votre attitude envers le monde, les gens et les affaires. Mais c'est devant. En attendant, papa, maman et le premier professeur des écoles font autorité, leur avis détermine presque tout dans la vie d'un enfant, même s'il est têtu et méchant.
1.2 Le concept de relation et de relation
Dans les groupes, il y a des relations et des relations.
Rapports- c'est la position d'une personne particulière à tout ce qui est en dehors de lui, et à lui-même. Relation - la position mutuelle d'une personne particulière par rapport à une autre ou à un groupe. Contrairement à une relation, dans une relation, il y a une rétroaction constante. Entre, d'une part, et relation - relation - d'autre part, il existe une certaine corrélation. La relation et la relation sont des aspects de la communication. Séparez les relations professionnelles et personnelles. Les affaires se déroulent dans le cadre de l'exercice de fonctions officielles, réglementées par la charte, l'instruction, la résolution. Lorsqu'un groupe est créé, les fonctions de ses membres sont définies.
Il existe plusieurs types de dépendance commerciale :
1) relations d'affaires d'égalité : les membres du groupe exercent des fonctions similaires, ont les mêmes droits et obligations ;
2) relations d'affaires de subordination : dans celles-ci, une personne, selon le document, occupe une position l'obligeant à esquisser pour une autre l'objet d'application des efforts, les modalités de mise en œuvre, exercer le contrôle, accepter l'exécution. Une autre personne reconnaît et remplit les exigences du document, bien qu'elles ne proviennent pas du document, mais d'une personne investie de pouvoirs;
3) les relations personnelles naissent sur la base de motifs psychologiques : sympathie, points de vue communs, intérêts, complémentarité (complémentaire), hostilité, etc. Les documents ne sont pas valables dans les relations personnelles. Les relations peuvent prendre fin dès que la crise psychologiquequi leur a donné naissance. Le système des relations personnelles s'exprime dans des catégories telles que l'amitié, la camaraderie, l'amour, la haine, l'aliénation.
Au cours de la communication, certaines options pour le ratio sont distinguées relations professionnelles et personnelles :
1) correspondance positive. Dans un groupe qui n'a pas de conflits d'affaires entre les membres du groupe, de bonnes relations personnelles contribuent à la réussite de la tâche à accomplir. Sous l'influence de relations personnelles positives, les relations d'affaires deviennent moins formelles, mais les différences entre elles demeurent ;
2) des relations d'affaires tendues et des relations personnelles hostiles. Il s'agit d'une situation pré-conflit. Elle peut survenir dans des relations d'égalité et de subordination. Les causes des complications peuvent être différentes, mais la sortie de la situation de conflit ne doit pas être due à une perturbation de l'activité commerciale du groupe ;
3) affaires neutres et tout aussi personnelles. Le neutre est compris comme une telle relation dans laquelle les deux parties ne vont pas au-delà des instructions.
Conclusion par chapitre
À l'école primaire, l'enseignant forme des attitudes motivationnelles et personnelles, des attitudes interpersonnelles, la tolérance et des compétences de communication chez l'enfant. En commençant l'éducation, l'enfant rencontre d'abord des activités sociales, dont les résultats sont évalués par d'autres avec une évaluation socialement significative. Sa relation avec les gens qui l'entourent commence également à être médiatisée par ces exigences - l'enfant développe certaines manières et stratégies de comportement dans la société. Les stratégies apprises dans l'enfance jettent les bases du comportement social et le déterminent en grande partie plus tard dans la vie. Un élève plus jeune a besoin d'une aide ciblée pour élaborer des stratégies comportementales efficaces. Par conséquent, le développement des compétences sociales des jeunes élèves devrait devenir l'un des domaines de travail les plus importants à l'école primaire. Les actions des enfants de cet âge sont souvent de nature imitative ou sont causées par des impulsions internes spontanées.
L'objectif principal de tout système éducatif est le développement de la personnalité de l'élève. Presque tous les chercheurs notent que le développement de la personnalité à l'âge scolaire se produit dans le processus d'apprentissage. L'éducation n'est pas seulement une condition, mais aussi la base, un moyen de développement mental et, en général, personnel d'une personne.
CHAPITRE 2. Caractéristiques des relations en âge d'aller à l'école primaire
2.1 Développement des relations avec les pairs en âge d'aller à l'école primaire
Dès son entrée à l'école, l'enfant développe des relations interpersonnelles avec ses camarades de classe et l'enseignant. Cependant, au début, la communication avec les pairs passe à l'arrière-plan pour les élèves de première année, car ils commencent tout juste à s'adapter à l'école, à s'habituer à un nouveau mode de vie, à un nouveau statut social et à une nouvelle équipe. Maintenant, l'activité principale et le devoir de l'enfant sont l'enseignement, ce qui exige de lui de la discipline, de l'organisation, de la volonté, il doit faire ce qui est nécessaire, et non ce qu'il veut, pour tenir compte des désirs et des intérêts des autres. Ils évitent la communication les uns avec les autres, existent par eux-mêmes. Les contacts entre élèves de première année se font par l'intermédiaire d'un enseignant. Ya. L. Kolominsky a donné un exemple tiré de la vie scolaire des élèves de première année: l'enfant n'avait pas de stylo, mais il ne l'a pas demandé à ses camarades, mais a attiré l'attention de l'enseignant en pleurant. Lorsque l'enseignant a demandé aux enfants si quelqu'un avait un stylo supplémentaire, l'élève qui l'avait en sa possession ne l'a pas donné personnellement à un ami, mais à l'enseignant.
S'étant adapté à l'école, l'enfant commence à établir activement des contacts amicaux. Si à l'âge de 9-10 ans, l'enfant a développé des relations amicales avec l'un de ses camarades de classe, nous pouvons en conclure qu'il sait établir un contact avec un pair.
Pour les enfants de 8 à 11 ans, les traits de personnalité deviennent importants : gentillesse, attention, indépendance, confiance en soi, honnêteté.
Toutes ces qualités se manifestent de différentes manières à différents stades de l'âge scolaire primaire. Pour les élèves de première année, les caractéristiques les plus importantes des leaders sont la beauté, l'activité, la volonté de partager des choses et des sucreries, de bons résultats scolaires, la force physique chez les garçons. Et chez les enfants "peu attrayants" - inactivité, inconstance dans l'amitié, pleurs.
À la fin de l'école primaire, les compétences organisationnelles, l'indépendance, la confiance en soi et l'honnêteté viennent au premier plan lors de l'évaluation des pairs. Indicateurs liés à l'apprentissage. Ils se fondent dans le décor. Pour les enfants «peu attrayants» de cet âge, des qualités telles que la passivité sociale, une attitude sans scrupules envers le travail et envers les choses des autres sont caractéristiques.
Ces critères d'évaluation des camarades de classe sont associés aux particularités de la perception des élèves plus jeunes et de leur compréhension d'une autre personne, à savoir une faible capacité à mettre en évidence l'essentiel du sujet, la situation, l'émotivité, la confiance dans des faits spécifiques et les difficultés à établir relations de cause à effet.
La première impression d'une autre personne chez les jeunes écoliers est également situationnelle, stéréotypée, centrée sur des signes extérieurs.
Plus les enfants grandissent, plus ils réalisent pleinement et adéquatement leur position dans le groupe de pairs. Mais en troisième année, il y a une restructuration des relations interpersonnelles et de leur prise de conscience. L'adéquation de la perception de leur statut social est réduite : les enfants qui occupent une position favorable dans la classe la sous-estiment, et ceux dont les indicateurs sont insatisfaisants jugent leur position acceptable. Cela est dû au fait que pendant cette période d'âge, il est nécessaire d'occuper une certaine position dans le groupe de pairs. De plus, à l'âge de 9-10 ans, les écoliers commencent à réagir plus vivement aux remarques qui leur sont faites en présence de camarades de classe, deviennent plus timides et gênés non seulement par des adultes inconnus, mais aussi par des enfants inconnus. La condamnation par les professeurs d'un élève devant toute la classe est pour lui un facteur traumatisant, nécessitant souvent une intervention psychothérapeutique.
Les enfants "peu attirants" pour leurs pairs vivent très intensément leur situation et peuvent souvent avoir des réactions affectives inadéquates. Mais, si un enfant a au moins un attachement mutuel, il en éprouve moins. Cet attachement est pour lui une défense psychologique.
Le rôle principal dans la formation des relations interpersonnelles chez les jeunes élèves appartient à l'enseignant, car il est la plus haute autorité pour eux pendant cette période. L'enseignant, à son insu, peut contribuer à l'isolement de l'enfant dans la classe. S'il n'aime lui-même aucun enfant, le condamne souvent, lui fait des commentaires, alors les enfants commencent à évaluer leurs pairs de la même manière et cessent de l'accepter. Si l'enseignant fait l'éloge de l'un des élèves et le donne en exemple aux autres enfants, les camarades de classe cessent également de communiquer avec lui, le considérant comme un «favori». Mais l'enseignant peut aussi aider l'enfant « isolé » à devenir le sien dans l'équipe. Cela devrait être un travail purement individuel, en fonction de la situation spécifique. Mais il y a aussi des recommandations générales : vous devez impliquer l'enfant dans des activités intéressantes ; l'aider à réussir dans les activités dont dépend sa position ; surmonter son affectivité (humeur, pugnacité, susceptibilité) ; aider à développer la confiance en soi; inviter des pairs faisant autorité pour soutenir l'enfant.
Les parents peuvent également aider l'élève plus jeune à établir des contacts avec ses pairs. Pour ce faire, ils doivent être amicaux et hospitaliers lorsque l'enfant ramène des amis à la maison, leur offrir des plats qu'ils aiment, les inviter à des promenades communes, des excursions, aller au cinéma, aider l'enfant à faire les premiers pas vers l'établissement de relations avec ses camarades de classe .
Pour que l'estime de soi soit suffisamment élevée et adéquate, il doit connaître ses capacités et avoir la possibilité de les mettre en œuvre. Un enfant de cet âge cherche à maîtriser diverses compétences, à faire quelque chose mieux que quiconque. En cas de succès, il développe un sentiment de sa propre compétence, de son utilité, et en cas d'échec, un sentiment d'infériorité. Il est important pour un enfant que ses compétences soient appréciées à la fois par les adultes et par ses pairs. Il doit sentir sa valeur et son originalité. Par exemple, si un élève n'étudie pas bien, mais dessine bien, une exposition de son travail peut être organisée à l'école. Cela peut changer à la fois l'attitude de l'enfant envers l'apprentissage et la classe, et l'attitude des camarades de classe à son égard.
La connaissance par un enfant de ses forces et de ses faiblesses contribue à la formation de son indépendance, de sa confiance en soi, de son indépendance et de sa compétence à communiquer avec ses pairs.
Outre le fait que la communication avec les pairs affecte l'estime de soi et aide à la socialisation des enfants, elle stimule également leurs apprentissages. À la fin de la 1re année, les enfants sont capables de percevoir les objectifs d'apprentissage comme s'appliquant à toute la classe. Ils remarquent lequel des enfants interfère avec le travail, qui maîtrise bien le matériel pédagogique et qui ne le fait pas. Il a été prouvé qu'une communication égalitaire donne à l'enfant l'expérience d'actions et d'énoncés de contrôle et d'évaluation. Si un adulte organise le travail et que les enfants travaillent de manière autonome, ils tiennent mieux compte des positions de leurs pairs, de leurs points de vue. Grâce à cela, des actions réflexives se développent (la réflexion est la capacité de percevoir et d'évaluer ses relations avec les autres membres du groupe). De plus, dans le processus de travail en commun, les enfants apprennent à prêter attention non seulement au résultat, mais également à la manière dont ils agissent et ceux des autres.
Peu à peu, les élèves plus jeunes développent une orientation sociale de l'individu, un intérêt pour les affaires des camarades de classe. Au départ, l'orientation sociale se manifeste par le désir de tout faire avec ses pairs, de faire ce que font les autres. C'est pourquoi les élèves plus jeunes s'imitent souvent (par exemple, si un enfant lève la main, les autres le font aussi). Peu à peu, l'orientation publique se développe. Les enfants commencent à se sentir comme faisant partie d'une équipe.
Les relations avec les pairs forment chez les enfants le désir de satisfaire les besoins et les exigences des autres. Ceci est confirmé par une expérience menée par V. G. Yakovlev: les enfants ont lu l'histoire de V. P. Kataev «Fleur-sept-fleurs», après quoi ils ont dû répondre anonymement par écrit à la question de savoir comment ils dépenseraient les pétales magiques. La plupart des enfants dans leurs réponses avaient des désirs visant à satisfaire les besoins et les intérêts des autres (devenir médecins, "pour qu'il n'y ait pas de malades", être forts, "protéger tous les petits et les faibles").
L'orientation publique est l'une des conditions préalables pour que l'enfant assimile les exigences qui lui sont présentées par l'équipe d'enfants. Mais pour mieux assimiler ces exigences, l'équipe a besoin d'un organisateur. Le rôle des organisateurs est assuré par les anciens, en service. Les soi-disant «relations de dépendance commerciale» sont en train de se former (comme le dit A. S. Makarenko).
Les plus jeunes s'efforcent de trouver leur place dans l'équipe, de gagner le respect de leurs camarades. Pour ce faire, ils sont obligés de compter avec l'avis de l'équipe, d'obéir à ses règles et traditions. En conséquence, des sentiments moraux et des aspirations se forment.
Tout comme les enfants d'âge préscolaire, les jeunes élèves se plaignent beaucoup les uns des autres. Le motif de ces plaintes est le désir des gars d'obtenir le bon comportement de la part de tous les élèves. En première année, les enfants se plaignent ouvertement à l'enseignant les uns des autres, et celui dont ils se plaignent n'est pas offensé. En 3e et 4e année, les élèves commencent à discuter entre eux des actions et des actions de leurs camarades et à les influencer par l'opinion publique. Si l'un des élèves se plaint au professeur, ils commencent à le condamner et le perçoivent comme un sournois. Dans le cas d'un travail éducatif incorrect, il y a une tendance à couvrir un camarade, même s'il a commis une mauvaise action. Cela indique la création par les élèves de 3e et 4e année de leurs propres normes de comportement qui régissent les relations dans la classe. À cet âge, les opinions des autres élèves sont plus facilement assimilées et ont souvent plus d'influence sur chaque élève que l'opinion de l'enseignant.
Selon l'échelle de Gesell, à 6 ans, les enfants manifestent un intérêt marqué pour nouer des amitiés ; bien s'entendre avec des amis, mais ne pas jouer longtemps ensemble sans la surveillance d'un adulte; argumenter, se battre physiquement, s'efforcer d'insister par soi-même; se plaignent souvent; peut manifester une soif de pouvoir vis-à-vis de certains enfants, exclure le troisième du jeu ; Ils ne savent pas perdre et tricher pour gagner. Pour les enfants de 9 ans, les caractéristiques suivantes sont caractéristiques : la plupart des enfants ont un bon ami du même âge et du même sexe, ils appartiennent à un certain groupe d'enfants ; bien s'entendre avec ses amis, malgré les querelles et mésententes rencontrées ; sont plus intéressés par les activités que par leur propre attitude envers un ami, il y a une activité coopérative.
2.2 Le rôle de l'enseignant du primaire dans le développement de la capacité de l'élève du primaire à nouer des relations avec ses pairs
La capacité à communiquer ne vient pas d'elle-même, elle s'acquiert au prix de l'effort. Probablement, sans exception, tous les parents veulent voir leur enfant heureux, souriant, capable de communiquer avec les enfants et les adultes qui l'entourent. Plus tôt l'attention est attirée sur ce côté de la vie d'un enfant, moins il aura de problèmes dans sa vie future. L'importance des relations avec les autres est énorme et leur violation est l'un des indicateurs des déviations du développement. Il est nécessaire d'aider l'enfant à établir des relations avec les autres afin que ce facteur ne devienne pas un frein au développement personnel. À notre époque technologique moderne, nous pouvons identifier un problème tel que l'incapacité des enfants à entrer librement en contact, à communiquer et à interagir les uns avec les autres. Par conséquent, on peut noter avec confiance que les enfants qui ne possèdent pas les compétences d'une culture de communication apprennent le matériel du programme moins bien que les autres, et aussi, comme le montre l'expérience, les connaissances, les compétences et les capacités des enfants sont formées plus efficacement en commun et activités collectives. Le manque de capacité à coopérer avec ses pairs n'entraîne pas le succès de l'enfant dans l'activité cognitive et, par conséquent, des difficultés surviennent dans son adaptation à l'école.
Des problèmes de communication avec ses pairs peuvent survenir chez un enfant de la maternelle et du primaire. Cependant, à cet âge, il n'y a toujours pas de cohésion d'équipe et les tentatives d'offenser un autre enfant ne sont pas systémiques. Au troisième degré, se forme la soi-disant opinion publique, avec laquelle, que l'enfant le veuille ou non, il doit compter avec elle. À l'âge de 10-11 ans, la compréhension de la façon dont on doit se comporter dans une équipe d'enfants particulière prend une forme stable. C'est à cet âge que les élèves s'efforcent activement de trouver leur place dans le groupe, de gagner l'autorité et le respect de leurs camarades. Ainsi, une atmosphère de rivalité est créée, ce qui provoque souvent la survenue de persécutions régulières d'un ou plusieurs membres de la classe.
Le plus souvent, le harcèlement agressif s'exprime sous la forme d'insultes, de menaces ou, au contraire, d'un mépris total de la victime.
Le but de l'instigateur est de s'affirmer et de se démarquer dans l'équipe. Beaucoup moins souvent de vengeance personnelle. Parfois, il y a des enfants dans la communauté scolaire qui essaient de protéger la victime. L'arrivée d'un avocat peut faire toute la différence, surtout s'il n'est pas seul dans son autorité ou contre l'intimidation. Comme le montre la pratique, dans ce cas, la persécution s'arrête le plus souvent.
Souvent, les enfants physiquement faibles, anxieux, timides et solitaires deviennent l'objet de persécution. Les experts se réfèrent aux caractéristiques psychologiques de la victime : handicaps physiques et maladies affectant négativement l'apparence, échec scolaire, absence fréquente des cours, surprotection par les parents, s'auto-évaluant mal (ayant à la fois trop haute et trop basse estime de soi), refus de suivre les règles et la hiérarchie dans l'équipe.
Un enfant surdoué peut aussi devenir un paria.
Conclusion par chapitre
Dès son entrée à l'école, l'enfant développe des relations interpersonnelles avec ses camarades de classe et l'enseignant. Cependant, au début, la communication avec les pairs passe à l'arrière-plan pour les élèves de première année, car ils commencent tout juste à s'adapter à l'école, à s'habituer à un nouveau mode de vie, à un nouveau statut social et à une nouvelle équipe. Maintenant, l'activité principale et le devoir de l'enfant sont l'enseignement, ce qui exige de lui de la discipline, de l'organisation, de la volonté, il doit faire ce qui est nécessaire, et non ce qu'il veut, pour tenir compte des désirs et des intérêts des autres. Les enfants peuvent être tellement absorbés par leur nouveau statut qu'ils ne remarquent parfois tout simplement pas leurs camarades de classe et ne peuvent pas répondre à la question de savoir qui était assis à côté d'eux. Ils évitent la communication les uns avec les autres, existent par eux-mêmes. Les contacts entre élèves de première année se font par l'intermédiaire d'un enseignant.
Tout au long de l'enfance au collège, la compréhension de l'amitié et l'attitude envers les amis changent. Pour un enfant de 6-7 ans, un ami est celui avec qui il joue, s'assied au même bureau ou vit dans la même maison. En choisissant un ami, l'enfant ne se concentre pas sur les traits de personnalité, mais sur le comportement. C'est important pour lui qu'avec des amis c'était bon et amusant. Les amitiés sont de courte durée, elles sont faciles à nouer et tout aussi faciles à rompre.
Progressivement, l'enfant développe un système de relations personnelles, dont la base est des relations émotionnelles directes.
Un enseignant pour un élève de première année est l'autorité principale. Chaque enfant essaie d'attirer l'attention et les éloges de l'enseignant. La plupart des élèves de première année sont très motivés pour apprendre. La structure de la motivation est dominée par les motifs cognitifs : « Je veux étudier pour apprendre de nouvelles choses, apprendre à lire, à écrire.
En deuxième année, l'enseignant reste une autorité, mais l'attitude à son égard devient plus personnelle - les enfants ont tendance à communiquer avec lui pendant les pauses et les excursions. La capacité d'interagir avec ses pairs dans les jeux et l'apprentissage se développe. La réflexion cognitive se développe chez les enfants. Ils commencent à évaluer les raisons de leurs échecs. Pour certains, à cause de cela, l'estime de soi diminue ("Je suis mauvais, parce que j'écris et lis mal"). La volonté, la mémoire, l'attention volontaire se développent progressivement.
En troisième année, les enfants commencent à évaluer les enseignants de manière plus réaliste, ce qui peut conduire à une attitude dédaigneuse à leur égard, au «nihilisme», à la peur, à la colère ou au ressentiment. Il est important d'expliquer aux enfants que les relations sont à double sens et qu'ils doivent également faire des efforts pour s'assurer que les relations avec les adultes sont bonnes. Les relations avec les pairs deviennent plus importantes. L'estime de soi se construit davantage sur les relations avec les pairs : « Je vais bien parce que j'ai beaucoup d'amis. Pour la plupart des élèves, la troisième année est la période la plus stable du primaire. Les enfants sont déjà habitués à leur rôle social. Ils accomplissent bien les tâches standards, ils savent agir selon le modèle.
En quatrième année, les enfants aiment interagir avec les adultes. C'est pratiquement la dernière tranche d'âge où l'enfant est aussi ouvert. C'est durant cette période que l'on peut influencer le plus efficacement la formation de la vision du monde d'un enfant. Dans les relations avec leurs pairs, les enfants deviennent plus indépendants - dans les jeux et les activités de groupe, ils assument volontiers le rôle de leader, s'imprégnant des affaires d'amis, aident, apportent un soutien psychologique. L'estime de soi ne dépend plus de la connaissance, mais de la reconnaissance par autrui de la valeur et de l'unicité de sa personnalité. Il y a une formation de directives morales personnelles.
Si un enfant a des relations amicales avec l'un de ses camarades de classe à l'âge de 9-10 ans, cela signifie que l'enfant sait comment établir un contact social étroit avec un pair, entretenir des relations pendant longtemps, que la communication avec lui est également importante et intéressant pour quelqu'un.
La communication est le développement conditionnel de l'enfant, le facteur le plus important dans la formation de la personnalité, l'un des principaux types d'activité humaine, visant à se comprendre et à s'évaluer à travers les autres.
Conclusion
Il est nécessaire d'identifier et de développer leurs qualités positives, d'élever leur faible estime de soi, le niveau de revendications afin d'améliorer leur position dans le système des relations interpersonnelles.
Ainsi, l'étude des relations interpersonnelles des enfants dans la salle de classe est nécessaire pour former de manière ciblée ces relations afin de créer un climat favorable / émotionnel / psychologique pour chaque enfant dans la classe, ainsi que pour une plus grande productivité de l'éducation ciblée de l'enseignant. Activités.
Les conditions psychologiques et pédagogiques pour la formation du processus mental dont nous avons besoin peuvent être considérées comme la formation de l'une ou l'autre compétence, ainsi que l'appropriation de certaines connaissances, donc le climat émotionnel et psychologique (assurer la sécurité psychologique, créer un environnement confortable et non dérangeant situation), la capacité d'engager une conversation et d'entretenir la conversation, la capacité d'inclure les membres d'une équipe ou d'un couple dans des activités communes, la capacité de prendre en compte le monde intérieur d'un partenaire, d'équilibrer ses actions avec le les actions d'une autre personne, ainsi que la présence de certaines qualités personnelles chez les partenaires - toutes ces conditions nécessaires constituent une sorte de fondement pour la formation et le développement des relations interpersonnelles.
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Les questions de la formation de l'équipe d'enfants, les caractéristiques du groupe de maternelle et les relations interpersonnelles dans celui-ci, l'influence du groupe préscolaire sur la formation de la personnalité de chaque enfant - tout cela présente un intérêt exceptionnel.
Par conséquent, le problème des relations interpersonnelles, qui s'est posé à l'intersection de plusieurs sciences - philosophie, sociologie, psychologie sociale, psychologie de la personnalité et pédagogie, est l'un des problèmes les plus importants de notre temps. Chaque année, il attire de plus en plus l'attention des chercheurs nationaux et étrangers et constitue, par essence, le problème clé de la psychologie sociale, qui étudie diverses associations de personnes - les soi-disant groupes. Ce problème se confond avec le problème de la « personnalité dans le système des relations collectives », si important pour la théorie et la pratique de l'éducation de la jeune génération.
Malgré le fait que la psychologie et la pédagogie préscolaire ont beaucoup fait dans ce domaine, de nombreuses questions restent encore insuffisamment étudiées. De plus, la complexité même du problème nécessite l'utilisation de nouveaux outils méthodologiques utilisés au stade actuel par la science socio-psychologique.
Comme on le sait déjà, l'étude des groupes préscolaires a ses propres traditions en psychologie. Sur la base des dispositions fondamentales de la relation entre l'individu et l'équipe, présentées dans les travaux de A.S. Makarenko et N.K. Krupskaya, les études sociales et psychologiques des groupes de maternelle ont commencé dans les années 30 E.A. Arkin et A.S. De plus, à partir des années 50, la psychologie soviétique a commencé à se développer à un rythme rapide et de nombreux travaux sont apparus sur le problème des relations interpersonnelles. Parmi eux, malheureusement, il n'y a que quelques études de groupes de maternelle. Œuvres séparées de Ya.L. Kolominsky, L.V. Artemova et autres.
En 1968, à l'Institut d'éducation préscolaire, le laboratoire "Formation de la personnalité de l'enfant" a été créé. Les efforts du personnel du laboratoire visaient principalement à développer un ensemble de méthodes et à étudier des questions telles que la structure des relations entre les enfants à différents stades de l'enfance préscolaire; caractéristiques de la communication et des évaluations mutuelles des enfants du groupe d'âge de la maternelle, ainsi que sur la solution de certains problèmes liés à la sphère de la conscience de soi des enfants d'âge préscolaire.
Comme vous le savez, le besoin de communication avec les pairs de l'enfant apparaît un peu plus tard que son besoin de communication avec les adultes. Mais c'est précisément dans la période préscolaire qu'elle s'exprime déjà très clairement, et si elle ne trouve pas sa satisfaction, cela entraîne un retard inévitable du développement social. Et cela crée les conditions les plus favorables pour une éducation et un développement appropriés, à savoir le groupe de pairs, dans lequel l'enfant entre à la maternelle.
Ainsi, dans ses travaux, le psychologue américain T. Shibutani, développant cette idée, affirme que les enfants dont les parents les empêchent de jouer avec leurs pairs éprouvent souvent des difficultés relationnelles dans la vie. Il a écrit que seul "un groupe d'égaux habitue l'enfant à des actions mutuelles et corrige sévèrement les erreurs". T. Shibutani a suggéré que l'absence de cette expérience de communication d'un enfant avec ses pairs émousse sa capacité à comprendre les autres.
Et selon la définition du célèbre enseignant A.P. Usova, un groupe préscolaire est le premier type de société pour enfants qui surgit dans les jeux communs des enfants, où ils ont la possibilité de s'unir indépendamment les uns des autres et d'agir à la fois en petits et grands groupes . C'est dans ces jeux communs que l'enfant acquiert l'expérience sociale nécessaire au développement de ses qualités sociales.
Dans les premières étapes de l'étude, il a été confirmé que le groupe d'âge de la maternelle n'est pas une association amorphe d'enfants avec des relations et des connexions aléatoires se développant spontanément. Ces relations et connexions représentent déjà un système relativement stable dans lequel chaque enfant, pour une raison ou une autre, occupe une certaine place. Parmi eux, un rôle important est joué à la fois par les qualités personnelles de l'enfant, ses diverses compétences et capacités, et le niveau de communication et de relations dans le groupe, qui est largement déterminé par le caractère.
Lors de l'étude du système de relations dans le groupe de la maternelle, ils en ont distingué trois types, chacun ayant été étudié séparément à l'aide de méthodes spécialement développées. Ainsi, par exemple, une grande attention dans la recherche du laboratoire a été accordée à l'étude des caractéristiques de la communication dans les conditions de l'activité de jeu, le domaine où les relations interpersonnelles des enfants d'âge préscolaire sont le plus clairement révélées (travaux de T.V. Antonova, T.A. Repina et L.A. Royak) . Des méthodes spéciales ont permis d'obtenir un matériel riche qui caractérise un certain nombre de caractéristiques de la communication et des relations interpersonnelles des enfants d'âge préscolaire. T.A. Repina a accordé une attention particulière à l'étude de la communication entre garçons et filles dans différents groupes d'âge de la maternelle. Le travail de L.A. Royak est consacré à l'étude des enfants ayant des difficultés particulières de communication, ce qui conduit souvent à l'isolement de ces enfants de l'équipe. T.V.Antonova a étudié les tendances liées à l'âge de la manifestation de certaines caractéristiques de la communication.
L'étude des orientations de valeur des enfants d'âge préscolaire, des caractéristiques de leurs évaluations mutuelles et de leurs auto-évaluations a été réalisée dans les études de Repina, Goryainova, Sterkina. Dans l'étude de A.F. Goryainova, utilisant des techniques mathématiques spécialement développées, le degré d'unanimité dans les évaluations par les pairs chez les enfants d'âge préscolaire moyen et avancé, ainsi que les concepts moraux de base, ont été étudiés. Un travail intéressant a été réalisé par R.B. Sterkina sur l'étude de l'estime de soi des enfants d'âge préscolaire.
Une direction importante dans la recherche scientifique du laboratoire est l'étude de l'activité conjointe des enfants d'âge préscolaire et de son influence sur leur compréhension mutuelle. L.A. Krichevsky, T.A. Repina, R.A. Ivanova et L.P. Bukhtiarova ont consacré leurs travaux à cette question.
Les recherches menées par des psychologues progressistes montrent que la position d'un enfant dans un groupe de pairs n'est pas constante, mais peut changer sous l'influence de nombreux facteurs. Changer la position d'un enfant «impopulaire» peut aider non seulement à améliorer le «microclimat» qui l'entoure à l'aide d'évaluations positives de ses qualités par l'enseignant, mais aussi à l'inclure dans des activités où il peut se montrer du meilleur côté. Repin et Bukhtiarov ont travaillé sur cette question et mené des expériences.
Dans la science étrangère, il existe une théorie subjectivement idéaliste, qui croit que les relations entre les gens, en particulier les relations de sympathie et d'antipathie, sont déterminées par leurs qualités innées. Ainsi, par cette qualité invariable, tel ou tel enfant sera prétendument voué à « l'impopularité » et tombera dans la catégorie des « isolés » ou sera une « star » parmi les enfants, c'est-à-dire il bénéficiera d'une "popularité" particulièrement élevée dans tout groupe d'enfants. Les représentants de cette théorie tentent d'y trouver une justification de la structure de classe de la société, arguant que la division en classes est une loi de la nature. Les recherches de nos psychologues ont prouvé le contraire. il s'est avéré que des relations positives chez les enfants surviennent également lorsqu'ils accomplissent une tâche non pas pour eux-mêmes personnellement, mais pour d'autres personnes.
Des études pédagogiques et psychologiques montrent quel grand rôle peut jouer dans la formation de la relation des enfants entre eux, qui pour un petit enfant n'est pas seulement une école de connaissance du monde des adultes, mais aussi une école de relations humaines. Le mode de vie des enfants en maternelle et les particularités de leurs activités laissent également une certaine empreinte sur la relation des enfants. Une enquête de masse menée par le laboratoire de formation de la personnalité de l'enfant de l'Institut de recherche sur l'éducation préscolaire a montré que dans les jardins d'enfants ruraux, où les enfants se rencontrent souvent après leur retour de la maternelle, ainsi que dans les groupes avec internat pour les enfants, des attachements amicaux acquis importance particulière pour eux, les relations de niveau général et la communication au sein du groupe étaient plus élevées. La sélectivité de la relation entre les enfants était plus prononcée: il y avait plus de choix mutuel, la sympathie mutuelle était plus stable et la popularité de l'enfant dans le groupe était largement déterminée par ses qualités morales.
Le concept de relations, relations
Dans les groupes, les collectifs, il y a des relations et des relations.
L'homme, d'une manière ou d'une autre, renvoie aux choses, aux événements, à la vie sociale, aux personnes. Il aime quelque chose, mais quelque chose ne lui plaît pas, certains événements, faits l'excitent, tandis que d'autres le laissent indifférent. Sentiments, intérêts, attention - ce sont les processus mentaux qui expriment l'attitude d'une personne, sa position. Dans les communautés sociales, les personnes qui les composent n'ont pas de relations, de relations.
La relation est une relation qui va de personne à personne, « l'un vers l'autre ». Dans le même temps, si en relation il n'est pas nécessaire qu'une personne reçoive un signal de retour, alors dans la relation, un «feedback» est constamment effectué. La relation des contractants n'a pas toujours la même modalité (le même courant). L'un peut avoir une relation gentille et bonne avec un autre, tandis qu'un autre peut avoir la relation opposée avec lui.
Entre communication, d'une part, et attitude, il y a une certaine corrélation.
La communication est une connexion visible, observable et externe entre les personnes. La relation et la relation sont des aspects de la communication. Ils peuvent être explicites, mais ils peuvent aussi être cachés et non ostentatoires. La relation se réalise dans la communication et par la communication. En même temps, la relation impose un sceau à la communication, elle sert en quelque sorte de contenu à celle-ci.
Il est d'usage de distinguer les relations professionnelles des relations personnelles. Les entreprises sont créées dans le cadre de l'exercice de fonctions officielles, réglementées par l'instruction, la charte, la résolution. Lors de la formation d'un groupe, les fonctions de ses membres sont déterminées. Par exemple. Un internat ouvre. La liste du personnel prévoit le directeur, le chef d'établissement, les enseignants, les éducateurs, etc. Le document définit également les responsabilités de chacun d'eux. Une personne qui a occupé un poste particulier doit effectuer certains travaux, ainsi que nouer des contacts d'affaires découlant de ses fonctions officielles.
La recherche psychologique a établi plusieurs types de dépendance aux affaires :
Relations d'affaires d'égalité. Dans ce cas, deux ou plusieurs membres d'un groupe ou d'un collectif ont les mêmes fonctions.
Relations d'affaires de subordination. En eux, une personne, selon le document, occupe une position qui l'oblige à esquisser pour une autre l'objet d'application des efforts, les moyens d'exercer un contrôle, d'accepter l'exécution. L'autre personne reconnaît et exécute les instructions du document, bien qu'elles ne proviennent pas du document, mais d'une personne investie de l'autorité. Les vraies relations commerciales sont toujours plus riches que les dispositions inscrites dans les instructions, les chartes, les arrêtés. Cela est dû au fait que les personnes dotées de qualités individuelles sont liées les unes aux autres.
Les relations personnelles naissent sur la base de motifs psychologiques : sympathie, communauté, points de vue, intérêts, complémentarité et autres. Dans les relations personnelles, ils n'ont aucun pouvoir. Une condition nécessaire à l'émergence de ces relations est la compréhension mutuelle. C'est par l'apprentissage que les relations s'établissent. Les relations peuvent prendre fin dès que les motifs psychologiques qui les ont suscitées disparaissent. Le système des relations personnelles s'exprime dans des catégories telles que l'amitié, la camaraderie, l'amour, la haine, l'aliénation.
Dans le processus de communication, plusieurs options pour la corrélation des relations professionnelles et personnelles sont décrites.
Coïncidence d'une direction positive. Dans un groupe qui n'a pas de conflits d'affaires entre les membres, de bons contacts personnels contribuent à la réussite de la tâche à accomplir. Sous l'influence de relations personnelles positives, les relations d'affaires deviennent moins formelles. Mais les différences entre eux demeurent.
Relations commerciales tendues et relations personnelles hostiles. Il s'agit d'une situation pré-conflit. Elle peut survenir dans une relation d'égalité ou de subordination. Les raisons de la complication des relations peuvent être différentes, mais la sortie de la situation de conflit ne doit pas être due à une perturbation de l'activité commerciale des membres du groupe, de l'équipe, à une diminution de la qualité et à une diminution de la équipe de produits.
Entreprise neutre et tout aussi personnelle. Le neutre doit être compris comme une telle relation dans laquelle les deux parties adhèrent aux consignes sans sortir de ses allées. Ce sont les relations dites strictement officielles. Dans le même temps, les personnels sont nivelés. Ils n'apparaissent pas, car il n'y a pas de raison pour cela.
Les relations interpersonnelles déterminent la position d'une personne dans un groupe, une équipe. Le bien-être émotionnel, la satisfaction ou l'insatisfaction d'une personne dans une communauté donnée dépend de la façon dont elle est formée. La cohésion du groupe, de l'équipe, la capacité à résoudre des tâches en dépendent. Alors, d'où la conclusion :
L'attitude est la position d'une personne envers tout ce qui l'entoure et envers elle-même.
La relation est la position mutuelle d'une personne par rapport à une autre, la position de l'individu par rapport à la communauté.
En ce qui concerne les enfants, les attitudes et les relations se manifestent également. Ils naissent entre enfants pendant le jeu, l'activité de travail en commun, en classe, etc. Entre les enfants d'âge préscolaire, on trouve un éventail assez large de relations. La pratique à la maternelle montre que la relation des enfants dans le groupe de la maternelle ne fonctionne pas toujours bien. Outre la nature positive des contacts, il existe également des complications qui conduisent parfois à la «chute» de l'enfant de l'équipe. Les relations conflictuelles avec les pairs entravent la communication normale avec eux et la pleine formation de la personnalité de l'enfant. Associé à une violation de la communication, l'émotionnel négatif conduit souvent à l'apparition d'un doute de soi, d'une méfiance à l'égard des personnes, pouvant aller jusqu'à des éléments d'agressivité dans le comportement.
À cet égard, il est nécessaire de développer des mesures spécifiques à l'aide desquelles il serait possible de prévenir ou de surmonter les situations conflictuelles qui entraînent une violation de la relation correcte entre les enfants du groupe. Par conséquent, l'éducateur doit être attentif à tous les enfants du groupe, connaître leurs relations et leurs relations. À temps pour remarquer tout écart dans les relations et les relations des enfants du groupe.
Dynamique d'âge du développement des relations entre les enfants d'âge préscolaire
Dans les années préscolaires, en particulier à l'âge de 5-6 ans, il y a un processus intensif de formation de la conscience de soi. Une composante importante du développement est la conscience de soi en tant que représentant d'un certain sexe. L'assimilation de schémas de comportement correspondant au sexe fait partie intégrante du processus général de socialisation d'un enfant d'âge préscolaire. Elle est réalisée non seulement par la famille, mais aussi par les pairs.
Le groupe de maternelle est, en fait, la première société d'enfants qui se pose sur la base d'un jeu de rôle, où il existe des conditions favorables à la formation des qualités du public, les débuts du collectivisme.
L'influence éducative du groupe sur l'enfant d'âge préscolaire est déterminée à la fois par l'importance exceptionnelle du groupe de pairs et par son attrait affectif.
Le besoin de toujours participer à des activités conjointes avec des pairs augmente du plus jeune âge préscolaire à l'âge avancé. Et si les gars n'acceptent pas leur ami dans le jeu, ils sont expulsés du jeu en cas de violation des règles - c'est une mesure éducative efficace de la société des enfants par rapport à leurs pairs.
Des études socio-psychologiques sur les relations interpersonnelles de communication et d'interaction des enfants d'âge préscolaire, menées par Repina, Antonova, Royak et Ivankova pendant de nombreuses années, ont montré qu'il est faux de considérer les liens qui s'établissent entre les enfants d'un groupe comme aléatoires, instables, situationnelle et directement émotionnelle.
Un groupe de maternelle pour un enfant est une source d'expériences diverses, tant positives que négatives. Le groupe apprend les compétences du comportement social et des normes morales dans l'interaction des enfants les uns avec les autres dans divers types d'activités conjointes - jeu, travail, beaux-arts, etc.
La société de pairs dans le groupe de la maternelle, ainsi que d'autres fonctions, remplit également la fonction de socialisation sexuelle. En observant la communication et les activités des enfants, on peut dire que la tendance à traiter plus favorablement les pairs du même sexe, à participer avec eux à des activités communes, se manifeste très tôt. Cependant, à l'âge de 4 ans, il est déjà prononcé et les enfants qui suivent le comportement prescrit par le sexe sont mieux acceptés par leurs pairs.
L'enseignant est confronté à une tâche difficile - trouver des moyens de promouvoir l'amitié entre garçons et filles et en même temps de ne pas ralentir le processus de différenciation sexuelle, mais seulement de le corriger finement. Et l'un des moyens de maintenir la désunion dans le groupe de la maternelle sans perturber le processus de socialisation sexuelle est l'utilisation de jeux de rôle avec des rôles qui tiennent compte des intérêts des garçons et des filles.
Alesya Sergeevna Chernyavskaya,
grand spécialiste de la prévention
orphelinat social d'un organisme public
"Fonds biélorusse SOS-Village d'enfants"
Partie 1. Existe-t-il un problème pour établir des relations entre les enfants plus âgés et plus jeunes dans la famille
Les gens disent : « L'enfance du premier enfant se termine quand le second apparaît. Par conséquent, les parents qui planifient l'apparition d'un deuxième enfant doivent se rappeler que sa naissance pour le premier enfant est un événement plutôt dramatique que joyeux. Après tout, le rôle de l'aîné dans une telle situation change radicalement et ses exigences augmentent. Le plus jeune est privé d'une expérience «traumatique» - il est au centre de l'attention, ils sont touchés, on lui pardonne beaucoup et plus souvent par rapport à l'aîné.
Des problèmes pour établir de bonnes relations entre frères et sœurs peuvent également survenir lorsqu'on élève trois enfants dans une famille. De plus, les enfants du milieu sont dans une position plus défavorisée. Ils sont obligés d'abandonner le rôle d'un "bébé mignon", n'ayant pas suffisamment joui du statut d'animal de compagnie, et sont confrontés à la nécessité de constamment rivaliser à la fois avec l'aîné le plus fort et le plus habile, et avec l'impuissance et le dépendant plus jeune. Les parents n'ont pas moins de questions lorsqu'ils élèvent 4 enfants ou plus dans une famille. Et le problème le plus courant que les mères et les pères doivent résoudre est la jalousie des aînés pour les plus jeunes (ou vice versa), l'apparition de conflits, de querelles et même de bagarres.
Souvent, dans la littérature populaire, vous pouvez trouver des informations selon lesquelles la relation entre les enfants est influencée par leur différence d'âge, leurs différences de sexe, leurs traits de personnalité, leur type de tempérament. Tout cela compte bien sûr, mais surtout pour les rôles sociaux de frères et sœurs qu'ils rempliront dans leurs futures familles. Les résultats des recherches menées par des psychologues dans la seconde moitié du XXe siècle ont prouvé sans équivoque que la manifestation de l'attention mutuelle ou de l'hostilité dans les relations des enfants dépend avant tout des parents, du degré de leur participation à l'éducation et de leur attitude envers chacun enfant.
Certains experts expriment l'opinion que la concurrence et la rivalité sont beaucoup plus douces entre les enfants en cas de différence d'âge significative (7-10 ans) entre eux, ainsi que si les enfants sont de sexes différents. Cependant, nous soulignons une fois de plus que les enfants de tout âge se sentent sans défense dans une certaine mesure et ne peuvent surmonter cet état qu'en recherchant l'amour de leurs parents. Par conséquent, la rivalité entre eux dans la lutte pour cet amour est inévitable.
Les maladies fréquentes de l'un des enfants peuvent intensifier la tension toujours présente dans les relations entre frères et sœurs. Les parents, préoccupés par le malaise constant de l'enfant, lui portent une attention accrue et, par conséquent, moins au reste. Contribuer à l'émergence de conflits et de situations où la mère et / ou le père «enregistrent» automatiquement l'enfant plus âgé en tant qu'adultes, exigent constamment de lui compréhension et aide ou comparent le «bon» petit avec le «mauvais» plus âgé.
À cet égard, chaque parent moderne, envisageant des options de comportement avec des enfants d'âges différents dans la famille, doit répondre à la question: «Quelle est la chose la plus importante dans la vie de son fils et de sa fille? De quoi chaque enfant a-t-il le plus besoin ? Les experts dans une telle situation donnent souvent la réponse aux parents - l'essentiel pour les enfants est l'amour de maman et papa. Mais une autre question se pose, comment exprimer cet amour pour que les enfants, d'une part, soient sûrs d'une attitude chaleureuse et affectueuse à leur égard, et d'autre part, ne grandissent pas en égoïstes narcissiques ?
Partie 2. Conseils généraux aux parents
Les spécialistes, et les mamans et les papas eux-mêmes, offrent une grande variété de recommandations aux parents sur la façon d'établir des relations positives entre les enfants plus âgés et plus jeunes de la famille.
Les psychologues conseillent d'exprimer votre amour de la manière suivante :
Dites aux enfants autant de mots chaleureux que possible : « je me sens bien avec toi », « je suis content de te voir », « c'est bien que tu sois venu », « j'aime comment tu es... », « c'est bien que nous vous avons » ;
N'oubliez pas d'embrasser l'enfant, de le toucher.
Selon la thérapeute familiale américaine Virginia Satir, un enfant devrait être câliné au moins quatre fois par jour, car ce nombre de câlins est nécessaire à la survie de chaque personne, et au moins 8 câlins sont nécessaires pour se sentir bien.
Mais comment donner autant d'attention, d'amour et de soutien à deux ou trois enfants, que faire en cas de manque de temps catastrophique ? Même dans une telle situation, vous pouvez trouver une issue. Par exemple, une mère de nombreux enfants, partageant son secret pour créer une atmosphère paisible dans la famille, a déclaré que chaque jour, elle s'adressait à chaque enfant en privé au nom d'un autre (sous diverses formes, souvent même en inventant quelque chose) : « Comment Sasha t'aime!", "Comment Seryozha t'attendait! "Tu sais, Nadia t'a laissé une part de gâteau." Malgré l'apparente artificialité de cette technique, il l'a beaucoup aidée à établir de bonnes relations entre les enfants.
Les parents expérimentés conseillent de recourir à la thérapie corporelle: pour cela, les deux enfants s'assoient à genoux devant un adulte qui les serre dans ses bras en même temps, formant en quelque sorte un «cercle familial». Mais s'il y a plus de deux enfants et qu'il n'est pas possible de les mettre à genoux, vous pouvez organiser un «baiser universel». Il se déroule comme suit: d'abord, les enfants embrassent leur mère (papa), puis la mère (papa) avec les enfants d'un enfant, et ainsi de suite dans n'importe quel ordre jusqu'à ce qu'ils s'ennuient.
Les psychologues suggèrent également, premièrement, qu'avec la naissance d'un deuxième enfant, le premier devrait faire l'objet d'une attention encore plus grande qu'avant l'apparition d'un frère ou d'une sœur. Deuxièmement, communiquez personnellement avec les enfants, assurez-vous de marcher séparément avec chaque enfant au moins une fois par semaine, en parlant de ses affaires, en lui tenant la main. Vous pouvez aussi lui acheter une glace ou une tablette de chocolat rien que pour lui, sans avoir peur d'encourager son égoïsme. À son tour, pour maintenir une relation amicale avec les autres enfants de la famille, vous devez dire à l'avance : maintenant je ne suis que ta mère (papa) et j'achète tout uniquement pour toi, mais quand nous rentrerons à la maison, nous achèterons des bonbons pour tout le monde - à la fois Petya et Lena, et papa (maman).
Troisièmement, rappelez-vous toujours que l'aîné n'est pas une nounou gratuite pour le plus jeune et non une femme de ménage. Il faut l'impliquer dans les tâches ménagères, lui apprendre à s'occuper du bébé progressivement, lentement, petit à petit, sous forme de jeu, pour que l'aîné s'y intéresse. Les deux enfants bénéficieront de demander au premier-né une aide modérée pour s'occuper des plus jeunes. Car dans de telles situations, les plus jeunes développent un sentiment de sécurité et de confiance, tandis que les plus âgés développent un sentiment de fierté. Le sentiment de nécessité des aînés leur donne confiance en eux, et la confiance des parents contribue à la formation de la responsabilité. Quatrièmement, ne faites pas grandir l'aîné à l'avance, par exemple en l'envoyant à l'école ou en resserrant les exigences. Cinquièmement, impliquez activement les seniors et les juniors dans des activités communes, telles que des jeux et des divertissements, et des tâches ménagères.
Mais que faire si certains moments de la relation avec les enfants n'étaient pas pris en compte et qu'un homme jaloux prononcé apparaissait parmi eux, qui déstabilise activement ou subrepticement le microclimat de la famille? Dans ce cas, vous devez analyser objectivement votre relation avec chacun des enfants et avec tout le monde ensemble, déterminer qui reçoit le plus d'attention et de chaleur, et qui en reçoit moins, essayez d'équilibrer l'attitude envers les enfants en vous. Et enfin, surveillez attentivement les manifestations extérieures de vos sentiments. Il est possible que pendant un certain temps, l'attention portée à une personne jalouse prononcée soit même augmentée. Un autre enfant qui se sent plus en sécurité est plus susceptible de pardonner aux parents une certaine distance et d'être satisfait de l'attention du reste de la famille. Mais même dans ce cas, il faut éviter les extrêmes.
Et même si des conflits surgissent constamment entre enfants, le conseil le plus élémentaire des experts est de ne pas paniquer. Les mamans et les papas doivent se rappeler qu'en plus de l'expérience personnelle, des conseils d'amis et de petites amies, de la littérature scientifique populaire et d'Internet, les psychologues travaillant dans des établissements d'enseignement peuvent également apporter leur aide. Dès lors, dès que les adultes se sentent en insécurité, dès que les relations entre enfants s'échauffent pour des raisons tout à fait insignifiantes, il ne faut pas attendre et approfondir le problème.
Partie 3. Aider les seniors et les juniors à établir des relations : conseils spécifiques aux parents
Afin d'aider les parents, les experts ont tenté de décrire les caractéristiques de la relation entre les enfants plus âgés et plus jeunes, en fonction de la différence d'âge, et ont développé quelques conseils pour créer des liens amicaux entre eux.
météo enfants
Ainsi, l'éducation d'enfants du même âge est souvent comparée à l'éducation de jumeaux. La principale difficulté avec une petite différence d'âge est la fatigue émotionnelle et physique de la mère. L'aîné a besoin d'une attention maximale pour lui-même et la mère se concentre sur le bébé. La fatigue et les nouveaux soucis effacent de la conscience de la mère ce qui se passe pendant cette période avec l'aîné.
De plus, le premier-né ne comprend pas encore le mal qu'il peut causer non seulement au bébé, mais aussi à lui-même en raison de ses activités de recherche trépidantes, et la mère n'a tout simplement pas la possibilité de le surveiller en permanence. Après 2-3 ans, lorsque les enfants vivent dans un mode unique, cela devient beaucoup plus facile pour les parents : les enfants passent beaucoup de temps ensemble, partageant presque tous les passe-temps et intérêts. Cependant, les désaccords, les rivalités et les conflits sont inévitables entre ces enfants et ils surviennent principalement à cause du territoire, des choses personnelles ou de l'attention des parents.
L'un des moyens les plus efficaces de gérer cela est de définir des limites claires dans l'épreuve de force : par exemple, vous pouvez discuter, mais vous ne pouvez pas vous battre, appeler des mots offensants. Il est très important que cette décision ne vienne pas entièrement des adultes, mais soit prise par les enfants eux-mêmes. Vous pouvez même organiser une réunion de famille et discuter de la situation, élaborer des règles et des lois ensemble. Après avoir pris part à la discussion d'une décision, les enfants seront plus enclins à s'y tenir. Il vaut mieux trouver ensemble une punition pour le contrevenant à la loi - alors les enfants ne seront pas aussi offensés de la recevoir, et la question de l'injustice ne se posera même pas. Une punition adéquate peut être une suspension temporaire de n'importe quel jeu : les petits combattants sont assis dans différentes pièces sur des chaises pendant environ cinq minutes. Cela leur donnera l'occasion de se calmer, puis de discuter avec des adultes de ce qui s'est passé.
Il est également important de comprendre pourquoi les enfants résolvent généralement leurs différends avec leurs poings plutôt qu'avec des mots, le plus souvent parce qu'ils ne savent tout simplement pas encore comment résoudre les conflits de manière plus pacifique. Dans une tentative de partager quelque chose (jouets, temps d'ordinateur, attention de la mère), il est plus facile pour les enfants de se battre et de défendre leur point de vue que de s'entendre entre eux et d'essayer de comprendre les sentiments de l'autre. Par conséquent, les parents doivent analyser objectivement chaque situation de conflit, aider les enfants à supporter et à demander pardon, leur apprendre à trouver un compromis.
Si la différence d'âge est de 3-4 ans
D'un point de vue psychologique, une différence de 3-4 ans est souvent qualifiée de la plus réussie pour les enfants et les parents. Maman peut pleinement profiter de la maternité, consacrer entièrement son attention à son enfant unique. Pendant le temps écoulé, le corps de la femme a déjà le temps de se reposer et de récupérer pour la naissance d'un autre bébé. De plus, les enfants de 3-4 ans attendent avec impatience la naissance d'un bébé, ils s'en occupent avec plaisir. La jalousie, bien sûr, est également présente, mais ses manifestations peuvent être atténuées si les parents préparent à l'avance le premier-né aux changements dans la famille et se comportent correctement.
La première chose à faire est de se faire une idée correcte du nouveau-né chez l'enfant plus âgé. Pour ce faire, vous pouvez regarder un album avec des photos de bébé du premier-né pour éviter toute déception, car de nombreux enfants pensent qu'un frère ou une sœur deviendra immédiatement son compagnon de jeu. Deuxièmement, créer des situations où il est nécessaire d'aider une mère qui attend un frère ou une sœur, de donner à l'aîné l'occasion de caresser son ventre qui grandit, de participer au choix d'un nom, etc. Après la naissance d'un enfant, il est très important de préserver les traditions qui se sont développées dans la famille avant son arrivée, par exemple, la lecture d'un conte de fées en soirée ou certains jeux communs.
La période la plus difficile dans la relation entre enfants peut être la période où l'aîné va à l'école (6-7 ans). Cela est dû au fait que maintenant son activité principale est l'étude, et le plus jeune vit toujours dans le monde des jeux. Par conséquent, l'organisation de jeux communs pour les juniors et les seniors à l'école peut quelque peu adoucir la situation et rassembler les intérêts des enfants.
Partie 4. La différence entre les enfants plus âgés et les plus jeunes de 5 à 8 ans
La naissance d'un deuxième enfant dans 5 à 8 ans est généralement planifiée consciemment par les parents. Au moment où il apparaît, les rôles dans la famille sont clairement répartis et personne ne se demande qui est l'aîné. Le premier-né lui-même est assez mature et, par conséquent, plus souvent prêt à faire des compromis, à céder au plus jeune. De plus, avec la naissance d'un deuxième enfant, une partie de l'attention et des attentes sont retirées de l'aîné, les parents deviennent moins critiques à son égard. Cependant, en analysant les dessins d'enfants plus âgés avec des frères et sœurs plus jeunes, les psychologues notent que les premiers-nés décrivent assez souvent de nombreux détails dans l'apparence de leurs parents, ce qui indique un manque de chaleur émotionnelle dans leur communication avec leur mère ou leur père.
Malheureusement, pendant longtemps, les intérêts de jeu des enfants ne coïncident pas et ils ne jouent pratiquement pas ensemble. Mais au fil du temps, lire des livres, dessiner, regarder des films deviennent des points de contact communs. Le plus souvent, les conflits chez ces enfants surviennent en raison de différences d'opinion. La période où l'aîné entre dans l'adolescence peut devenir particulièrement une crise dans une relation. A 7-8 ans, les plus jeunes estiment avoir beaucoup d'intérêts communs avec les plus grands, les adolescents, au contraire, s'éloignent, vivent dans l'intérêt de leurs pairs, et peuvent devenir agressifs, surtout lorsque les parents exigent de prendre le plus jeune avec eux.
Pour réduire les disputes et mésententes entre enfants, il faut rappeler que l'aîné n'est pas la nounou du plus jeune et n'est pas obligé de s'occuper constamment de lui. Il a le droit à sa propre enfance. De plus, il est nécessaire de maintenir l'attention portée précédemment aux succès et aux difficultés de la vie de l'aîné, le plus souvent de ne consacrer du temps qu'à lui personnellement. Une approche spéciale est nécessaire pour déterminer le coupable dans les situations de conflit. La différence d'âge étant assez prononcée, les punitions vont à l'aîné des enfants, bien que l'instigateur soit plus souvent le plus jeune. Par conséquent, lorsque des situations problématiques surviennent, il faut essayer de comprendre la position du premier-né, lui demander de raconter ce qui s'est réellement passé.
Une différence de 9 ans ou plus
Avec une différence entre les enfants de plus de 9 ans, les parents font souvent face à une protestation ouverte du premier-né contre la naissance d'un autre enfant dans la famille. L'aîné, longtemps seul, prend mal voire agressivement que quelqu'un d'autre puisse prendre sa place dans la vie de ses parents. Souvent, un deuxième enfant avec une telle différence d'âge naît dans une famille nouvellement créée, ce qui crée des difficultés supplémentaires. Dans tous les cas, les enfants avec une différence de plus de 9 ans grandissent comme s'ils étaient les seuls enfants de la famille. Jusqu'à l'âge de 9 ans, l'enfant reçoit un maximum d'attention et d'amour parental, il a des processus cognitifs et une intelligence bien développés, des capacités créatives élevées, car il a eu la possibilité de communiquer avec des adultes individuellement.
Les premiers-nés de ces familles parlent souvent ouvertement de jalousie. Certes, si les parents ne veulent pas entendre le fils ou la fille aînée, la jalousie prend parfois une forme latente et se traduit par un mauvais comportement, des problèmes d'apprentissage. Par conséquent, les déclarations négatives de l'aîné ne doivent pas effrayer les parents. Au contraire, dans de telles situations, vous devez avoir des conversations franches avec eux, reconnaître son droit à de tels sentiments et exprimer sa confiance que la jalousie passera bientôt, car vous êtes une seule famille. Il est également important que l'adolescent ne sorte pas de la vie de la famille pendant une période où le bébé a besoin d'un maximum de soins et d'attention.
Dans une telle situation, les deux parents doivent préparer le premier-né à l'apparition d'un deuxième enfant aussi doucement et délicatement que possible. Pour l'aîné, il est très important que son avis soit pris en compte. Progressivement et sans insistance, il devrait être amené à l'idée qu'il ne sera enfreint en rien. Il n'est pas nécessaire de penser que l'enfant est déjà assez grand et comprend tout, car même un adolescent a besoin d'une préparation douce pour l'apparition d'un autre enfant dans la famille.
L'activité générale des aînés et des cadets est les conversations, les promenades. Le plus jeune se tourne souvent vers l'aîné pour l'aider à résoudre des problèmes dans les relations avec ses pairs ou ses professeurs, parle de difficultés dans ses études. Pour les plus jeunes, les plus âgés sont des modèles, ils sont fiers de leurs réalisations. Le plus jeune, en la personne de l'aîné, semble avoir un autre parent, et l'aîné noue des relations avec le plus jeune selon le principe « maître-élève ». Les enfants avec une telle différence d'âge deviennent vraiment proches lorsque le plus jeune grandit.
En conclusion, nous notons que tous les enfants tiennent leur comptabilité émotionnelle, comptent toutes les manifestations d'amour parental et comparent constamment: "Mon frère a donné une fleur - ma mère était ravie, je l'ai donnée - j'étais moins ravi." Par conséquent, la chose la plus importante que les parents soucieux de la relation entre les enfants doivent retenir est que, quel que soit le nombre d'enfants qu'ils ont, chaque enfant est le seul, il mérite de l'amour et une attitude unique envers lui-même en tant que personne. Et avec une bonne éducation dans la famille, les frères et sœurs deviennent les personnes les plus proches les uns des autres, un soutien et un soutien pendant de nombreuses années.
Caractéristiques de la relation des enfants d'âge préscolaire
Avec parents.
Les parents sont la norme par laquelle les enfants comparent et construisent leur comportement. En raison de leur faible expérience de vie, ils ne sont pas en mesure de corréler l'exactitude des modèles de comportement imposés avec la réalité objective. La sévérité du père ou de la mère, si elle est cohérente et sensible au bébé, est capable de supprimer les pulsions agressives en présence des parents, mais en dehors de la maison, il se comportera de manière plus agressive.
La partie active dans la construction de l'interaction parent-enfant est une personne adulte - un parent. Il organise délibérément l'interaction, la dirige, la subordonne à un objectif précis. Une caractéristique importante dans ce cas est ce sur quoi le parent se concentre, quelles conditions il prend en compte lors de la construction de l'interaction. Il existe des différences importantes dans leur contenu. Lors de la construction de l'interaction, vous pouvez vous concentrer sur votre propre état, les normes et exigences culturelles, l'état du partenaire.
Dans un cycle de recherche, D. Baumrind distingue un ensemble de traits de l'enfance à l'âge préscolaire supérieur associés à des facteurs de contrôle parental et de soutien émotionnel. Sur la base de ses observations, Baumrind distingue 3 types d'enfants, dont la nature correspondait à certaines méthodes d'activité éducative de leurs parents.
Les parents autoritaires sont des enfants proactifs, sociables et gentils. Les parents qui aiment et comprennent les enfants font autorité, préférant ne pas punir, mais expliquer ce qui est bien et ce qui est mal, sans crainte, encore une fois louez. Ils exigent un comportement significatif de la part des enfants et essaient de les aider en étant sensibles à leurs besoins. En même temps, ces parents font généralement preuve de fermeté face aux caprices des enfants, et plus encore face aux accès de colère non motivés.
Les enfants de tels parents sont généralement curieux, essaient de justifier et non d'imposer leur point de vue, ils assument leurs devoirs de manière responsable. Il leur est plus facile d'assimiler des comportements socialement acceptables et encouragés. Ils sont plus énergiques et sûrs d'eux, ils ont une meilleure estime de soi et une meilleure maîtrise de soi, ils sont plus capables d'établir de bonnes relations avec leurs pairs.
Les parents autoritaires sont des enfants irritables et sujets aux conflits. Les parents autoritaires croient que l'enfant ne devrait pas avoir trop de liberté et de droits, qu'il devrait obéir à leur volonté et à leur autorité en tout. Ce n'est pas un hasard si ces parents dans leur pratique éducative, essayant de développer la discipline chez l'enfant, ne lui laissent généralement pas la possibilité de choisir des options de comportement, limitent son indépendance, le privent du droit de s'opposer à ses aînés , même si l'enfant a raison. Les parents autoritaires ne se soucient le plus souvent pas de justifier leurs demandes d'une manière ou d'une autre. Un contrôle strict du comportement de l'enfant est à la base de son éducation, qui ne va pas au-delà d'interdictions sévères, de réprimandes et souvent de punitions physiques. La forme la plus courante d'action disciplinaire est l'intimidation, les menaces. Ces parents excluent l'intimité spirituelle avec les enfants, ils sont avares d'éloges, il y a donc rarement un sentiment d'affection entre eux et leurs enfants.
Cependant, un contrôle strict donne rarement un résultat positif. Chez les enfants ayant une telle éducation, seul un mécanisme de contrôle externe se forme, des sentiments de culpabilité ou de peur de la punition se développent et, en règle générale, la maîtrise de soi est trop faible, voire inexistante. Les enfants de parents autoritaires ont du mal à établir des contacts avec leurs pairs en raison de leur vigilance constante, voire de leur hostilité envers les autres. Ils sont méfiants, sombres, anxieux et, par conséquent, malheureux.
Parents indulgents, enfants souvent impulsifs et agressifs. En règle générale, les parents indulgents ne sont pas enclins à contrôler leurs enfants, leur permettant de faire ce qu'ils veulent, sans exiger d'eux la responsabilité et la maîtrise de soi. Ces parents permettent à leurs enfants de faire ce qu'ils veulent, même au point d'ignorer les explosions de colère et les comportements agressifs qui causent des problèmes. Les enfants, en revanche, ont le plus souvent des problèmes de discipline, souvent leur comportement devient tout simplement incontrôlable. Habituellement, dans de tels cas, les parents deviennent désespérés et réagissent très brusquement - ridiculisent grossièrement et brusquement l'enfant et, dans des accès de colère, ils peuvent appliquer des châtiments corporels. Ils privent les enfants de l'amour, de l'attention et de la sympathie des parents.
Avec une attitude hostile envers lui-même, l'enfant recherche toute reconnaissance, compréhension. Ne trouvant pas cela, il fait preuve d'agressivité. Avec des exigences excessives imposées à l'enfant, il cherche une occasion de faire l'interdit «en catimini», et lorsqu'il fait preuve d'une attention supplémentaire, il se rend compte qu'il ne peut pas s'affirmer. Et avec des exigences excessivement élevées et avec un amour excessif de ceux qui entourent l'enfant, non seulement le sentiment d'anxiété, de peur, mais aussi le sentiment de culpabilité ne partent pas.
Dans les travaux d'E.O. Smirnova et M.V. Bykova révèle l'essence de l'attitude parentale envers un enfant d'âge préscolaire. Ainsi, ils ont noté que les parents d'enfants de cinq ans sont déterminés à reconnaître leurs intérêts, en particulier les activités des enfants, et à soutenir l'initiative de l'enfant. Cela se traduit par un début personnel prononcé dans la relation parentale, une orientation vers le développement de la volonté de l'enfant et un style d'interaction flexible et situationnel avec lui. En même temps, cet âge est la période de préparation de l'enfant à l'école, ce qui se reflète dans l'importance accrue du développement intellectuel. La contradiction entre l'importance accrue de l'expression créative de l'enfant et l'accent mis sur son développement mental comme condition principale de la réussite future à l'école constitue la principale opposition des principes personnels et objectifs par rapport aux parents envers les enfants d'âge préscolaire.
Les études de T. Radke ont montré que les enfants d'âge préscolaire issus de familles au style d'éducation restrictif et autoritaire sont moins vifs, plus passifs et discrets, moins populaires parmi leurs pairs. De plus, un style parental agressif et coercitif est associé à une faible compétence sociale et au rejet par les pairs. La punition verbale et physique d'un enfant provoque un comportement agressif des enfants, ce qui peut servir de motif de rejet par leurs pairs.
Les enfants de parents autoritaires ont tendance, comme l'a noté E. Hart, à apprendre le style de communication autoritaire et à le reproduire déjà dans leur propre famille. À l'avenir, ces enfants ont tendance à établir une plus grande distance sociale avec les gens et à former des jeux de rôle plutôt que des relations interpersonnelles.
Une analyse de la littérature a permis d'identifier les caractéristiques suivantes de la personnalité des parents qui affectent de manière pathogène le développement de la personnalité de l'enfant.
Désintégration de la personnalité des parents. Les conflits internes, un faible degré d'acceptation de soi, une structure de personnalité névrotique, se manifestant principalement dans le domaine de la perception de soi, de la culpabilité, de l'anxiété, de l'anxiété accrue sont des indicateurs de la désintégration de la personnalité, du manque de son unité interne. Une telle crise de développement personnel n'est souvent pas surmontée de manière constructive, mais s'accompagne d'une réponse compensatoire. L'enfant agit comme une source de réponse de tension nerveuse pour la mère. Les parents peuvent projeter leurs propres qualités sur l'enfant (il peut s'agir d'agressivité, de négativisme, de réactions de protestation) et construire une éducation en fonction du type de rejet émotionnel, ne reconnaissant pas la présence de ces qualités rejetées en eux-mêmes.
E.V. Samsonova a décrit un "théâtre familial" où l'enfant est impliqué dans des jeux familiaux. L'attitude parentale est également «théâtrale», provocante, car «sur scène» - avec des étrangers, l'amour et l'attention sont démontrés, et «dans les coulisses», l'enfant n'est souvent pas nécessaire et le contact avec lui peut prendre la forme de la satisfaction de son besoins matériels particuliers.
La création d'un "famille-sanatorium" est facilitée par l'un des conjoints, qui a des difficultés dans les contacts avec les autres. Elle crée une barrière spécifique à l'acquisition de nouvelles expériences par la famille. Cette protection crée
certain style de relation avec les enfants. Si la famille se transforme en sanatorium pour la mère (rôle de "malade"), alors les enfants jouent le rôle de "personnel médical pour le patient". Ils sont privés d'amour maternel, s'impliquent tôt dans les tâches ménagères, deviennent trop anxieux. La mère insiste constamment sur son indisposition, se préoccupe exclusivement d'elle-même afin de garder l'enfant dans la famille, la petite prend soin de lui, le contrôle étroitement, le surprotége des dangers réels et imaginaires, discrédite les valeurs extra-familiales et les amis de l'enfant.
Un faible niveau de maîtrise de soi dans la sphère affective des parents se manifeste lorsque certaines mères ont des difficultés dans les relations parentales causées par une violation de la maîtrise de soi. Selon les données obtenues par A.I. Zakharov, les mères d'enfants souffrant de névroses sont émotionnellement instables, surexcitées, impatientes, elles ne sont pas assez gaies, elles ont souvent une mauvaise humeur. Les mères ayant un faible niveau de maîtrise de soi utilisent le conflit avec l'enfant pour soulager la tension nerveuse. De plus, le soulagement du stress peut se produire soit de manière expressive (un cri, une punition physique immédiatement après le conflit), soit de manière impressionnante - par une expérience interne, lorsque le stress affecte l'enfant pendant une longue période.
Inflexibilité de la pensée, rigidité du comportement, faible niveau de réflexion parentale. Le faible niveau de réflexion parentale ne permet pas d'évaluer adéquatement la situation et d'agir en tenant compte de l'âge et des traits de personnalité de l'enfant. Les parents, en raison de caractéristiques caractérielles, mettent en œuvre le même scénario dans une situation de conflit. Souvent, ces parents traitent l'enfant selon le principe du "double lien". Ainsi, le parent donne des instructions à l'enfant de faire ou de ne pas faire quelque chose sous peine de sanction. Dans le même temps, une deuxième instruction vient du parent à un niveau de communication différent, qui a un sens opposé au premier. Par exemple, on enseigne à l'enfant qu'il est très important d'exprimer ses sentiments ouvertement et sincèrement. Dans le même temps, les parents montrent avec défi que les "gens sympas" se comportent avec retenue, ne se fâchent jamais.
L'enfant dans ce cas est désorienté, ce comportement des parents le fait paniquer. Il est plein d'anxiété, car il ne comprend pas la source d'une telle confusion, il attend constamment une punition, une condamnation. Au final, l'enfant est autiste, il y a une diminution de son contact avec les autres.
Le manque de souplesse de jugement s'observe chez des parents trop exigeants, trop rationnels et trop fondés sur des principes. Mères dont les enfants sont atteints de névroses, la situationnalité est associée à la suspicion, à l'intolérance, à l'entêtement, à la rigidité de la pensée, il existe des difficultés constantes de maîtrise de soi et de communication avec les personnes qui les entourent, des conflits interpersonnels chroniques. Ces mères se distinguent par une grande timidité, une prudence dans les contacts avec les gens.
Toute violation de la relation parent-enfant est due au fait que le point de départ de la dyade parent-enfant est avant tout le parent lui-même. Les complexes, les caractéristiques, les désirs du parent sont primaires et déterminent son comportement. Même élever un enfant selon le type «idole familiale» peut être dû au besoin d'attention du parent qui n'a pas été réalisé dans l'enfance. Ici, au moins deux formules de comportement parental peuvent fonctionner ; "Je ne l'avais pas - l'enfant le fera", "Je me donne en échange de toi." Les conséquences néfastes que ce type d'éducation peut entraîner ne sont pas prises en compte par les parents.
Parler d'hypoprotection signifie parler de la forme la plus élevée d'attitude égoïste envers l'éducation des enfants. Avec ce type d'éducation, seuls les intérêts des parents sont réalisés. Se centrer sur soi, sur ses propres problèmes, souvent inconsciemment, interfère avec la formation d'une attitude parentale correcte. Cependant, une caractéristique personnelle distincte ne détermine pas un style particulier de relation parentale : dans un cas, un parent peut manifester ouvertement le rejet affectif d'un enfant qui ne correspond pas au modèle parental idéal, dans un autre cas, un mécanisme de défense fonctionnera et le rejet se transformera en surprotection ou en surprotection.
Le besoin interne de l'enfant de communiquer avec ses parents se manifeste par le fait que l'enfant d'âge préscolaire dans son comportement parmi ses pairs copie les mouvements, le comportement, les évaluations de valeur et les formes de conscience caractéristiques de ses parents. L'enfant imite ce modèle de comportement et reproduit ainsi l'image des parents. Une telle imitation est souvent appelée identification - l'enfant, pour ainsi dire, recrée en lui-même l'image de ses parents.
Le conflit entre un enfant et ses parents a des caractéristiques spécifiques à l'âge. Ainsi, chez un enfant d'âge préscolaire, le contenu le plus fréquent des conflits interpersonnels avec un adulte est une estime de soi réduite, bloquant son activité. Et aussi la raison de l'augmentation du nombre de conflits dans la communication des parents avec les enfants peut être des crises de développement normal de trois et sept ans; éducation inadéquate dans la famille. L'enfant attend des adultes qu'ils reconnaissent son indépendance, son indépendance, il veut qu'on lui demande son avis, qu'on le consulte. Le comportement est déterminé non seulement par l'attitude envers un adulte, mais aussi envers soi-même.
Parmi les raisons de l'incompréhension des parents à l'égard de leurs enfants figure l'incapacité d'identifier les motifs du comportement. Dans les familles où les adultes acceptent les exigences d'indépendance des enfants, l'enfant sortira de la crise enrichi, il se comparera aux autres d'une manière nouvelle, il ressentira la satisfaction du nouveau et merveilleux sentiment de "moi moi-même". Mais si la réaction des adultes est centrée sur « casser » l'entêtement des enfants, utiliser la force pour « arrêter les caprices une fois pour toutes », des techniques de défense psychologique apparaîtront inévitablement. L'enfant apprendra à cacher ses sentiments, il pourra en quelque sorte émousser ses sentiments face aux appréciations négatives de ses aînés, il cessera « d'entendre » des remarques et des reproches. Au lieu d'ouverture, l'isolement et la morosité apparaîtront. Par conséquent, lorsque les parents considèrent un enfant têtu, c'est une manifestation d'estime de soi ; les parents pensent qu'il ne veut pas, mais il ne peut pas ou ne sait pas comment et ne veut pas l'admettre pour une raison quelconque.
Le psychologue américain R. Dreikurs identifie les quatre raisons les plus importantes de la violation de la discipline : l'enfant veut attirer l'attention sur lui-même ; ne veut pas obéir aux adultes, veut prendre le dessus sur eux; se venge sur les adultes d'être mal aimés et offensés ; montre avec défi qu'il n'est capable de rien et le laisse tranquille.
Si une mère a développé une attitude envers son enfant comme une créature maladive nécessitant des soins constants et vigilants, elle formera en lui de la mollesse, de la méfiance, de la peur.
L'une des causes les plus courantes de l'anxiété des enfants est les exigences excessivement élevées et strictes des parents qui ne tiennent pas compte des capacités de l'enfant, du niveau de ses prétentions et de l'orientation de ses intérêts. Les enfants ont des idées sur les formes de comportement que les proches attendent d'eux, quelle sera la réaction aux actions ordinaires ou inhabituelles, ce que l'on peut attendre des adultes eux-mêmes par rapport à eux-mêmes - approbation ou, au contraire, censure, mécontentement, punition. Dans les familles aux relations strictes et froides, où l'on accorde peu d'attention à la communication personnelle, où il y a un contact bidirectionnel étroit entre l'enfant et l'adulte, les enfants manifestent des attentes anxieuses ou vagues.
Il existe des attentes optimistes et confiantes de l'enfant en tant qu'expérience de succès possible, d'éloges, d'approbation d'adultes proches et d'anxiété pessimiste, qui sont associées à un sentiment d'insécurité, de peur due à l'attitude négative d'un adulte prédite par lui. Les attentes personnelles sont le résultat de la communication entre les adultes et les enfants au sein de la famille. Les attentes négatives anxieuses-pessimistes de l'enfant représentent une "barrière psychologique" sérieuse entre les adultes et les enfants, elles peuvent provoquer l'entêtement, la réticence à obéir aux exigences des adultes, l'insécurité et l'anxiété. De telles attentes apparaissent chez l'enfant à la suite de fréquentes querelles entre parents ou de leur sous-estimation de la communication personnelle avec l'enfant, dans laquelle il serait l'objet d'une attitude évaluative bienveillante et en même temps exigeante.
À l'âge préscolaire plus avancé, on passe d'une relation émotionnelle directe au monde extérieur à des relations qui se construisent sur la base de l'assimilation d'évaluations morales, de règles et de normes de comportement. En communiquant avec des adultes, un enfant apprend souvent des concepts moraux sous une forme catégorique, les clarifiant progressivement et les remplissant d'un contenu spécifique, ce qui accélère le processus de leur formation et crée en même temps le danger de leur assimilation formelle. Par conséquent, il est important que l'enfant apprenne à les appliquer dans la vie par rapport à lui-même et aux autres. Ceci est essentiel, principalement pour la formation de ses traits de personnalité. Dans le même temps, les normes de comportement socialement significatives sont importantes, qui deviennent des héros littéraires et des personnes entourant directement l'enfant. Les personnages des contes de fées revêtent une importance particulière en tant que normes de comportement pour un enfant d'âge préscolaire, où les traits de caractère positifs et négatifs sont soulignés sous une forme concrète, figurative et accessible, ce qui facilite l'orientation initiale de l'enfant dans la structure complexe des propriétés personnelles d'une personne. La personnalité se développe dans le processus d'interaction réelle de l'enfant avec le monde, y compris l'environnement social, et par l'assimilation par lui des critères moraux qui régissent son comportement. Ce processus est contrôlé par des adultes qui contribuent à la sélection et à la formation de propriétés socialement significatives. L'indépendance de l'enfant commence à se manifester dans le cas où il applique des évaluations morales à lui-même et aux autres et régule son comportement sur cette base. Cela signifie qu'à cet âge, une propriété de personnalité aussi complexe que la conscience de soi se développe.
B. G. Ananiev a distingué la formation de l'estime de soi dans la genèse de la conscience de soi. L'adéquation des jugements de valeur d'un enfant est déterminée par l'activité évaluative constante des parents, ainsi que des éducateurs dans le cadre de la mise en œuvre des règles de comportement des enfants dans un groupe, dans diverses activités (jeux, devoir, cours). Il convient de noter que l'influence des évaluations des parents sur l'estime de soi de l'enfant d'âge préscolaire dépend de la compréhension de l'enfant de la compétence de la mère et du père et du style d'éducation, de la nature des relations dans la famille. Les enfants acceptent et assimilent les appréciations du parent, qui est pour eux une personne significative et porteuse de normes de comportement.
L'enfant d'âge préscolaire plus âgé a encore besoin des encouragements et de l'approbation de ses parents, il est beaucoup plus soucieux d'évaluer non pas des compétences spécifiques, mais sa personnalité dans son ensemble. A 6-7 ans, il est important pour un enfant de comprendre l'essentiel des exigences d'un adulte et de s'établir dans sa justesse. Par conséquent, les enfants d'âge préscolaire plus âgés veulent parler non seulement de sujets cognitifs, mais aussi de sujets personnels liés à la vie des gens. À l'âge de 7 ans, les opinions des adultes environnants déterminent directement l'attitude de l'enfant envers lui-même. Un enfant d'âge préscolaire reçoit des connaissances sur lui-même et sa solvabilité grâce à l'évaluation des autres dans les mêmes qualités.
L'étude des relations intrafamiliales montre que sous l'influence de l'expérience émotionnelle de communication avec les parents et de leurs influences évaluatives, les expériences des enfants acquièrent une orientation émotionnelle différente. Ainsi, par exemple, dans les familles où un enfant est sévèrement puni pour chaque infraction ou les parents se comportent de manière incohérente - soit ils grondent, soit ils ne font pas attention, puis ils se disputent, défendant l'enfant, il y a clairement des manifestations négatives de personnalité.
COMME. Spivakovskaya souligne qu'il n'y a pas d'idéal absolu, de norme dans les activités éducatives: les relations avec un enfant sont profondément individuelles et uniques, mais il est possible de formuler les «règles» de base que les parents doivent suivre - c'est l'amour et l'indépendance.
L'amour parental et la confiance de l'enfant dans l'amour parental sont la source et la garantie de son bien-être émotionnel, de sa santé physique et mentale : "Seul l'amour peut enseigner l'amour." Accorder à un enfant une certaine autonomie dépend de son âge et des motivations de son éducation.
