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Technique de l'anneau de Landolt. La méthode de l'anneau de Landolt : tâches de test et traitement des résultats

En 1 minute, les anneaux de Landolt avec une direction de rupture donnée sont barrés. Les estimations de la précision (T) et de la productivité (P) du travail effectué sont déterminées par les formules :

où

C - le nombre de caractères visualisés ;

m est le nombre d'anneaux correctement barrés ;

n est le nombre d'anneaux à rayer.

Annexe 5 au Règlement

L'observation est déterminée en remplissant le schéma d'extinction d'incendie illustré à la fig. 1 index numériques correspondants. Une minute est accordée pour la mémorisation du schéma complété (Fig. 2) et la lecture. Lors du remplissage du schéma, le sujet utilise un dessin avec des numéros de série d'objets (Fig. 3).

La comptabilisation des éléments correctement apposés est exprimée en pourcentage et est déterminée par la formule :

où

n est le nombre d'éléments correctement marqués ;

m est le nombre total d'éléments.

Fig 1. Schéma d'extinction d'incendie

Fig 2. Schéma d'extinction d'incendie avec l'image d'objets

Riz. 3. Images d'articles avec index numériques

Annexe 6 au Règlement

L'étude de la mémoire verbale à court terme (auditive et visuelle) est réalisée en présentant le sujet avec 12 mots :

Dans le premier cas, le sujet mémorise à l'oreille et dans le second, il lit le matériel présenté lui-même. Une minute est donnée pour la mémorisation et la reproduction.

Le volume de la mémoire auditive (Vs) et visuelle (Vs) est exprimé en pourcentage et est déterminé par la formule :

où

m est le nombre de mots donnés ;

n est le nombre de mots reproduits.

Annexe 7 au Règlement

Sur une table avec des nombres noirs et rouges dans la première tâche, les nombres noirs sont trouvés dans l'ordre croissant. Dans la deuxième tâche - numéros rouges dans l'ordre décroissant. Dans la troisième tâche, les nombres noirs sont alternativement recherchés dans l'ordre croissant, les nombres rouges dans l'ordre décroissant. Dans le même temps, la notation de la fonction d'attention est effectuée selon le critère intégral - la vitesse de commutation de l'attention (AT).

où

t k - temps de comptage des nombres rouges, s;

t h - temps de comptage des nombres noirs, s;

t cm est le temps du compte mixte, s.

TABLE SCHULTZE-PLATONOV

Annexe 8 au Règlement

QUESTIONNAIRE SUR MESURE

Les questions du questionnaire sont écrites sur des cartes spéciales (40 questions). Le sujet est invité à diviser l'ensemble des cartes en deux groupes correspondant à deux réponses possibles (positive ou négative).

La notation est effectuée selon un code spécial qui prend en compte le nombre de réponses "incorrectes", c'est-à-dire caractérisant le niveau d'anxiété : plus le score sur l'échelle de Taylor est élevé, plus le niveau d'anxiété est élevé.

1. Avant d'aller chez le dentiste, imaginez que ça va faire mal.

2. C'est désagréable pour moi d'être seul dans le noir.

3. J'ai peur du tonnerre et de la foudre.

4. En général, je perds facilement l'équilibre.

5. Je n'ai jamais eu peur de rien dans ma vie.

6. J'ai peur des serpents.

7. J'en rêve souvent. Je me réveille avec peur.

8. Lorsque je réponds à un groupe, je me sens très mal à l'aise.

9. Quand je vais chez le médecin, je m'inquiète de ce qu'il va me dire.

10. Il ne me semble jamais qu'un malheur soit arrivé à un proche.

11. Je suis excité quand je ne sais pas pourquoi mon patron m'appelle.

12. J'ai peur quand je vois un animal mort.

13. Je n'aime pas être seul à découvert.

14. J'ai de la difficulté à m'habituer à un nouvel endroit ou à une nouvelle équipe.

15. Ne vous souciez jamais de l'avenir.

16. Ayant commis une erreur, je m'en souviens longtemps.

17. Lorsque je m'assieds pour étudier, des pensées dérangeantes interfèrent souvent.

18. Il me vient souvent à l'esprit que je pourrais tomber malade ou me blesser.

19. Je me considère plus nerveux que la plupart des gens.

20. Je m'inquiète de ce que les autres pensent de moi.

21. Je ne peux pas me concentrer sur une chose pendant longtemps.

22. Je m'inquiète pour l'argent et pour mon travail.

23. Je remarque souvent que mes mains tremblent lorsque j'essaie très fort de faire quelque chose.

24. Plus souvent que d'autres, je rougis de gêne.

25. Je n'ai jamais vu de rêves terribles.

26. J'ai souvent peur de commencer à rougir.

27. Je transpire facilement même par temps frais.

28. Gêné, couvert de transpiration, ce qui est très désagréable pour moi.

29. J'ai des périodes où je perds le sommeil à cause de l'anxiété.

30. La pensée d'infériorité ne me vient jamais à l'esprit.

31. Je suis rarement de bonne humeur.

32. Je m'inquiète presque toujours pour quelqu'un ou quelque chose.

33. Un rendez-vous avec le patron me rend nerveux.

34. Je suis plus introspectif que les autres.

35. Parfois, je ressens l'impossibilité de surmonter les difficultés.

36. Parfois, je m'inquiète pour une raison inexistante.

37. Parfois, j'ai peur des choses et des gens qui ne peuvent pas vraiment me blesser.

38. Je manque de confiance en moi.

39. Je n'aime pas faire face aux difficultés et prendre des décisions importantes.

40. Parfois, je me sens comme une personne impuissante.

Clé du questionnaire de Taylor

Chaque article est répertorié sur une carte distincte.

Il est demandé au sujet de lire attentivement les cartes et de choisir celles qui le caractérisent.

Parmi les 40 items, 6 d'entre eux sont des critères de fiabilité (mensonges) - 5, 10, 15, 20, 25, 30. Si le sujet est d'accord avec quatre déclarations ou plus de ces items (met les cartes de côté), alors toutes les réponses sont considérée comme non fiable et l'utilisation des résultats de ces tests n'est pas possible. Le niveau d'anxiété est considéré comme élevé si le nombre de cartes avec les déclarations dont le sujet a convenu est de 16 ou plus (c'est-à-dire que le coefficient de fiabilité est de 16 ou plus). De ce nombre de cartes, les cartes avec des réponses non fiables sont soustraites, si elles s'y trouvaient. Plus le ratio est faible, plus le niveau d'anxiété est faible.

Un coefficient d'anxiété élevé est caractéristique des personnes émotionnellement instables (pour les psychopathes, il atteint 37), qui ne peuvent pas évaluer correctement la situation, en particulier une urgence, et assurer une grande fiabilité des actions dans de telles conditions.

Il n'est pas recommandé d'utiliser les personnes qui ont un coefficient d'anxiété de 16 ou plus lorsqu'elles travaillent sur un incendie dans un environnement irrespirable.

Annexe 9 au Règlement

QUESTIONNAIRE EISENCK

1. Avez-vous souvent besoin d'amis qui vous comprennent, qui puissent vous encourager ou vous consoler ?

2. Trouvez-vous difficile de vous dire « non » ?

3. Si vous promettez de faire quelque chose, tenez-vous toujours vos promesses (que cela vous convienne ou non) ?

4. Avez-vous souvent des hauts et des bas dans votre humeur ?

5. Avez-vous souvent l'impression d'être une personne malheureuse sans raison valable ?

6. Vous sentez-vous timide et gêné lorsque vous voulez entamer une conversation avec une ou plusieurs jolies inconnues ?

7. Vous énervez-vous parfois, vous fâchez-vous ?

8. Vous inquiétez-vous souvent de faire ou de dire des choses que vous n'auriez pas dû faire ou dire ?

9. Êtes-vous facilement offensé ?

10. Avez-vous parfois des pensées que vous aimeriez cacher aux autres ?

11. Est-il vrai que vous êtes parfois plein d'énergie, de sorte que tout brûle entre vos mains, et parfois complètement léthargique ?

12. Rêvez-vous souvent ?

13. Vous sentez-vous souvent coupable ?

14. Toutes vos habitudes sont-elles bonnes et désirables ?

15. Vous considérez-vous comme une personne excitable et sensible ?

16. Après avoir fait quelque chose d'important, avez-vous souvent l'impression que vous pourriez mieux le faire ?

17. Faites-vous des commérages parfois ?

18. Vous arrive-t-il de ne pas pouvoir dormir parce que différentes pensées vous viennent à l'esprit ?

19. Avez-vous des palpitations ?

20. Avez-vous des crises de tremblement ?

21. Payeriez-vous toujours les bagages pendant le transport, si vous n'aviez pas peur de l'enregistrement ?

22. Êtes-vous irritable ?

23. Vous inquiétez-vous de certains événements désagréables qui pourraient se produire ?

24. Avez-vous déjà été en retard à un rendez-vous ou au travail ?

25. Faites-vous souvent des cauchemars ?

26. Souffrez-vous de douleurs ?

27. Pouvez-vous vous appeler une personne nerveuse ?

28. Y a-t-il des personnes parmi vos connaissances que vous n'aimez manifestement pas ?

29. Êtes-vous facilement offensé lorsque les gens signalent vos erreurs au travail ou vos erreurs personnelles ?

30. Êtes-vous gêné par le sentiment que vous êtes en quelque sorte pire que les autres ?

31. Parlez-vous parfois de choses que vous ne comprenez pas ?

32. Vous inquiétez-vous pour votre santé ?

33. Souffrez-vous d'insomnie ?

La clé du questionnaire Eysenck

Cette technique est utilisée pour identifier le niveau de névrosisme.

Les "névrosés" se caractérisent par une instabilité, un déséquilibre des processus neuropsychiques, une instabilité émotionnelle et psychologique et une labilité du système nerveux autonome, ils sont facilement excitables. Ils se caractérisent par la variabilité de l'humeur, la sensibilité, ainsi que l'anxiété, la méfiance, la lenteur, une tendance au pessimisme et l'indécision.

Sur les 33 questions sur les cartes, 24 sont conçues pour détecter le névrosisme et 9 pour contrôler la fiabilité des réponses.

Évaluez le caractère, pas les capacités mentales.

L'évaluation se déroule comme suit.

1. Cartes NN 1, 2, 4, 5, 6, 8, 9, 11, 12, 13, 15, 16, 18, 19, 20, 22, 23, 25, 26, 27, 29, 30, 32, 33 avec la réponse "oui" indiquent le névrosisme, avec la réponse "non" - sur la stabilité émotionnelle.

S'il y a plus de 12 cartes avec la réponse "oui" - névrosisme, s'il y a 12 cartes ou moins avec la réponse "oui" - stabilité émotionnelle.

2. Les cartes NN 3, 14, 21 avec la réponse "oui" et les cartes NN 7, 10, 17, 24, 28, 31 avec la réponse "non" indiquent le biais des réponses de stabilité ou d'échec possible de l'auto-évaluation .

Si l'indicateur de stabilité émotionnelle (névrosisme) est de 12 ou moins, le sujet est émotionnellement stable, équilibré. Compte tenu des résultats positifs de l'évaluation d'autres indicateurs psychophysiologiques, il est reconnu apte à travailler sur des incendies dans un environnement impropre à la respiration.

Annexe 10 au Règlement

Le sujet est offert 10 dessins avec des options de réponse. Nous devons trouver les bonnes réponses. Le nombre de bonnes réponses est enregistré et exprimé en pourcentage.

TEST DE BENNET

Exercice 1.

Quelle méthode de tenue du marteau rendra le coup plus fort ?

A-B-même

Tâche 2

Lequel des fils doit être connecté au fil cassé pour que l'ampoule brille ?

A - B - Les deux

Tâche 9

Dans quelle direction se déplace la lance à incendie tenue par le pompier ?

A - B - Retour

Tâche 10

Si une pompe à engrenages refoule du fluide dans le sens de la flèche, dans quel sens tournent les engrenages ?

A - B - Je m'en fiche

Clé du test de Bennett

Test pour identifier la pensée technique.

Le sujet est offert 10 dessins avec des options de réponse. Il est nécessaire de choisir la bonne réponse, que le sujet considère comme correcte. Le pourcentage de bonnes réponses est calculé et évalué selon le barème présenté en annexe 14.

Bonnes réponses :

	B
	B
	À
	B
	g
	MAIS
	B
	MAIS
	B
	B

Annexe 11 au Règlement

La vérification de l'acuité visuelle est une procédure bien connue. Cependant, son apparition est le résultat du travail acharné de nombreux scientifiques. Dans l'article porté à votre attention, nous parlerons de la façon dont la vision était vérifiée dans l'Antiquité et de l'apparition des tableaux d'optotypes familiers à tous.

L'acuité visuelle au prisme de l'histoire

L'acuité visuelle est la capacité des yeux à distinguer les détails fins d'un objet à une certaine distance. Il reflète la qualité de la vision : il indique la vigilance des yeux, il permet d'évaluer la clarté d'une personne.
Depuis l'Antiquité, les gens ont essayé de déterminer la netteté. Ainsi, les médecins arabes de l'Antiquité ont demandé à une personne de regarder la constellation de la Grande Ourse, qui a la forme d'un seau. Si le sujet pouvait distinguer deux étoiles au bout de l'anse du seau - il s'agit de l'étoile de 2ème magnitude Mizar et de l'étoile de 4ème magnitude Alcor, dont la luminosité est 7 fois plus faible, alors il a réussi le test d'acuité visuelle. Il est prouvé que les anciens Romains et Grecs utilisaient également le test de reconnaissance de ces deux étoiles pour évaluer l'acuité visuelle lors du recrutement de soldats. En termes modernes, si une personne a une acuité visuelle normale, elle peut distinguer ces deux étoiles, qui sont en fait distantes de plus d'une demi-année-lumière. Fait intéressant, dans l'ancien Japon, la perte de la capacité de distinguer ces deux étoiles était associée à l'apparition de changements liés à l'âge. Selon la tradition, dans la nuit du Nouvel An japonais, chaque personne a essayé de voir deux étoiles, qui ont reçu un nom qui peut être traduit par "40 couchers de soleil" - on croyait qu'après quarante ans, une personne perdait la capacité de les distinguer .

Chez l'homme, l'acuité visuelle change avec l'âge, et elle peut être différente pour chaque œil en raison de caractéristiques héréditaires ou de troubles acquis : myopie, hypermétropie, astigmatisme, cataractes et autres, de sorte que le problème de l'amélioration de la clarté visuelle a toujours été pertinent. Les lunettes ont aidé à résoudre ce problème dont l'apparition, selon de nombreuses sources historiques, remonte à la fin du XIIIe siècle.
L'invention de l'imprimerie au milieu du XVe siècle a contribué à la popularité croissante des lunettes, et les premières lunettes, bien qu'imparfaites, ont vraiment facilité le processus de lecture et de travail à courte distance. La plus ancienne image de lunettes appartient à l'artiste italien Tommaso da Modena (Tommaso da Modena; 1325-1379) - une fresque de 1352 dans l'église de San Nicolò à Trévise représente le cardinal Hugo de Provence écrivant avec des lunettes (Hugh de Provence; 1200- 1263). Des documents historiques ont été conservés montrant que les ducs de Milan aux XVe et XVIe siècles ont commandé des centaines de verres précieux pour récompenser leurs courtisans.
Un fait intéressant est que jusqu'au XVIe siècle, les lunettes n'étaient utilisées que pour corriger la presbytie et l'hypermétropie, et les lunettes à verres concaves pour corriger la myopie sont apparues beaucoup plus tard. La première preuve scientifiquement fiable de l'utilisation de lunettes pour la myopie est considérée comme un portrait du pape Léon X, peint par Raphaël vers 1517-1519.
La première révolution industrielle, qui a commencé à la fin du XVIIIe siècle, a conduit au développement de la technologie et à l'émergence de la production manufacturière de verres. La qualité des verres et des montures ainsi fabriqués était médiocre et les verres produits étaient distingués par la puissance optique et triés par l'âge du client, en partant du principe que les personnes du même âge avaient des problèmes de vision similaires. Ces verres étaient vendus principalement par l'intermédiaire de marchands ambulants, qui leur proposaient de choisir, uniquement en fonction des sentiments de la personne. La sélection individuelle de lunettes à l'aide d'outils et d'appareils spéciaux n'existait pas alors. Le premier ensemble de verres d'essai pour lunettes a été fabriqué en Angleterre en 1750, et le plus ancien ensemble de verres d'essai qui subsiste est un ensemble de 1778 produit à Munich.
La numérotation dioptrique des verres de lunettes a été introduite en 1873. Les physiciens impliqués dans l'optique de l'œil ont proposé une mesure désormais bien connue des erreurs de réfraction - la myopie ou l'hypermétropie, exprimée en "dioptrie". Diopter est un mot grec qui signifie "voir à travers". Il détermine la distance focale de la lentille qui corrige la vision.
Aujourd'hui, l'acuité visuelle est définie comme l'inverse de l'angle minimum, exprimé en minutes d'arc, entre deux points que l'œil peut voir séparément. Cet angle est appelé l'angle minimum de résolution de l'œil - (angle minimum de résolution - MAR), et un angle MAR d'une minute d'arc (1) correspond à une acuité visuelle de 1,0. En pratique, l'angle minimum de résolution oculaire n'est pas mesuré, mais l'acuité visuelle est évaluée par la capacité du patient à reconnaître certains signes de tailles standard - les soi-disant optotypes.
La détermination de l'angle visuel minimum pour l'œil humain normal comme mesure de la vigilance a une longue histoire. En 1674, le scientifique et inventeur anglais Robert Hooke (Robert Hooke; 1635-1703) a établi à l'aide d'un télescope que la distance minimale entre les étoiles disponible pour leur perception séparée à l'œil nu est de 1 minute d'arc. Près de 200 ans plus tard, l'ophtalmologiste néerlandais, professeur d'ophtalmologie à l'Université d'Utrecht et directeur du Dutch Eye Hospital Hermann Snellen (1835-1908) a utilisé cette valeur lors de la construction de tables pour déterminer l'acuité visuelle, en prenant l'angle visuel 1 comme norme physiologique .

L'apparition des premières tables d'optotypes

L'apparition en 1862 du premier tableau d'optotypes de Snellen a fourni aux ophtalmologistes une occasion unique de normaliser l'acuité visuelle et de quantifier sa valeur. Les tables de Snellen se composaient de 7 rangées de lettres, visibles sous un angle de 5 minutes à des distances de 200, 100, 70, 50, 40, 30 et 20 pieds. Plus tard, les mêmes tables ont été émises en mesure métrique, les lettres ont été lues à une distance de 60, 36, 24, 18, 12, 8 et 6 mètres sous le même angle. Le résultat de l'étude de la vision selon ces tableaux a été exprimé sous forme de fraction, au numérateur de laquelle était la distance à laquelle l'étude a été effectuée; et au dénominateur - une ligne que le sujet pouvait lire. L'acuité visuelle a été calculée à l'aide de la formule de Snellen : V = d/D, où V est l'acuité visuelle (Visus) ; d est la distance à partir de laquelle le patient voit ; D est la distance à partir de laquelle un œil ayant une acuité visuelle normale doit voir les signes de cette ligne du tableau.

Les tables décimales les plus utilisées proposées en 1875 par l'ophtalmologiste français Ferdinand Monoyer (Monoyer Ferdinand, 1836-1912). Ces tableaux sont construits sur le principe de la progression arithmétique et se composent de 10 rangées de lettres, dont chacune diffère de sa voisine de 0,1 acuité visuelle. Par la suite, 2 autres lignes ont été ajoutées pour l'acuité visuelle : 1,5 et 2,0. La méthode décimale de détermination de l'acuité visuelle, proposée il y a plus de 130 ans, est encore utilisée aujourd'hui.

Des lettres de l'alphabet, divers symboles, par exemple sous la forme de la lettre «E», des chiffres, ont été utilisés comme optotypes, mais les optotypes proposés par l'ophtalmologiste suisse Edmund Landolt (1846-1926) ont été inclus dans les normes internationales . Dans notre pays, les lettres de l'alphabet russe sont utilisées dans les tables Golovin-Sivtsev, apparues pour la première fois en 1928.

Optotypes de Landolt

Edmund Landolt est né en Suisse en 1846. Il a étudié à la Faculté de médecine de l'Université de Zurich, où il a été assistant du célèbre ophtalmologiste suisse Johann Friedrich Horner (Horner, 1831-1886). En 1869, Landolt obtient son doctorat et l'année suivante, en pleine guerre franco-prussienne, se rend en France. En 1874, Edmund Landolt dirige la clinique ophtalmologique qu'il fonde à Paris. Il possède de nombreux ouvrages et études sur le strabisme, sur la chirurgie plastique des paupières, sur l'insertion d'yeux artificiels, sur divers instruments ophtalmiques (ophtalmoscope, ophtalmomètre, ophtalmotrope, etc.). Parmi les patients de Landolt se trouvait le célèbre impressionniste français Edgar Degas. Landolt avait une très grande réputation en tant qu'ophtalmologiste, et devint par la suite professeur d'ophtalmologie à la Sorbonne, où il forma de futurs ophtalmologistes. En 1888, Landolt proposa des optotypes composés de symboles identiques - des anneaux avec des lacunes ressemblant à la lettre "C". Les optotypes proposés par Landolt - anneaux de Landolt pour tester l'acuité visuelle - ont été approuvés pour la première fois en tant que norme internationale en 1909 lors du XI Congrès international des ophtalmologistes.

Les optotypes Landolt sont des anneaux noirs de différentes tailles avec des espaces faisant face à différentes directions, et en reconnaissant cet espace, vous pouvez déterminer l'angle minimum de résolution de l'œil. La largeur de l'anneau de Landolt et la largeur de l'espace sont 5 fois plus petites que son diamètre extérieur, c'est-à-dire que le rapport de ces paramètres est de 5: 1: 1. La direction de l'espace de l'anneau peut avoir quatre options (haut, bas , droite et gauche) ou huit (les mêmes positions plus quatre obliques). Les optotypes de Landolt sont plus complexes et donnent une évaluation plus objective de l'acuité visuelle que les optotypes sous forme de lettres ou de chiffres. Lors de la reconnaissance de ce dernier, le facteur de reconnaissance peut fonctionner, tandis que lors de l'utilisation d'anneaux Landolt, il n'y a pas de facteur de reconnaissance, et la mémorisation de leur séquence est plus difficile qu'une combinaison standard de lettres ou de chiffres.

Aujourd'hui, les anneaux de Landolt sont inclus dans la plupart des tableaux modernes utilisés pour déterminer l'acuité visuelle. En 1994, l'Organisation internationale de normalisation (ISO) a publié la norme ISO 8596 « Optique et instruments d'optique. Vérification de l'acuité visuelle. Optotype standard et sa présentation » et ISO 8597 « Optique et instruments d'optique. Vérification de l'acuité visuelle. Méthode de corrélation d'optotype », où l'anneau de Landolt a été choisi comme optotype principal. La façon la plus courante d'afficher les tables d'optotypes est de les installer dans l'appareil de Roth ; en outre, des projecteurs de panneaux électroniques sont utilisés, qui projettent des optotypes sur un écran.
Le formulaire pour mener des recherches à l'aide d'optotypes Landolt contient un ensemble aléatoire d'anneaux avec des espaces dirigés dans différentes directions. Les résultats du test sont évalués par le nombre d'anneaux manqués (non barrés), ainsi que par le temps nécessaire pour terminer un nombre donné de lignes. Lors de l'évaluation de la commutabilité de l'attention, le sujet reçoit l'instruction de rayer différents ensembles de caractères dans les lignes paires et impaires du tableau de correction.
La polyvalence des optotypes de Landolt a conduit à leur utilisation généralisée dans le domaine du psychodiagnostic clinique, professionnel et scolaire. La simplicité et la fiabilité des recherches utilisant ces optotypes permettent d'évaluer les caractéristiques de l'attention et de l'état fonctionnel, les performances du sujet.

1 Voir : Lens Talk. P. 2 : Conte de l'anneau de Landolt // MR View. 2013. N 2. P. 6-7.
2 Voir : Les lunettes à travers les âges // antiquespectacles.com . URL : http://www.antiquespectacles.com/history/ages/through_the_ages.htm (consulté le 13/10/2013).
3 Voir : D'où viennent les lunettes ?.. ou l'histoire de l'invention des lunettes // Steampunker [Site]. URL : http://steampunker.ru/blog/answers/6527.html (date d'accès : 13/10/2013).
4 Voir : L'histoire de l'invention des lunettes (du 17ème siècle à nos jours // Classe ! Physique pour les curieux [Site]. URL : http://class-fizika.narod.ru/oc3.htm (date d'accès : 13.10.2013).
5 Voir : Systèmes et règles de détermination de l'acuité visuelle // Ophtalmologie moderne [Site Internet]. URL :
http://zrenue.com/stati-dlja-oftalmologov/58-opredelenija-ostroty-zrenija.html (consulté le 13/10/2013).
6 Acuité visuelle / Bochkareva A. [et al.] // Médecine efficace (ophtalmologie) [Site Internet]. URL : http://www.glazmed.ru/lib/diseases/diseases-0018.shtml (consulté le 13/10/2013).
7 Voir : Balaguta M.G. Etude de l'acuité visuelle selon les tables d'optotypes conformément aux normes internationales ISO // Firma OLIS [Site Internet]. URL : http://www.olis.us/clauses/iso/iso.htm (consulté le 13/10/2013).
8 Voir: Leshchenko I. A. Sur les systèmes et les règles de détermination de l'acuité visuelle // Bulletin of Optometry. 2009. N° 3. S. 54-58.

Olga Shcherbakova, revue Veko, 9/2013

2. Essai de correction

Le test correctif comme méthode d'étude de l'attention a été proposé pour la première fois par B. Bourdon en 1895. L'essence de l'expérience est la suivante: le sujet se voit proposer un tableau avec divers signes disposés dans un ordre aléatoire, dans lequel il doit, selon les instructions, barrer un certain signe. Actuellement, il existe plusieurs versions du test d'épreuve: alphabétique (Anfimov, 1908), numérique (Amatuni, 1969) et avec des anneaux de Landolt (la feuille d'épreuve contient un ensemble aléatoire d'anneaux avec des lacunes dirigées dans différentes directions). La procédure traditionnelle pour effectuer un test de correction vous permet d'évaluer la stabilité et la concentration de l'attention. En changeant la procédure expérimentale, il est possible d'étudier la commutation et la distribution de l'attention.

Gamme d'application

La technique est utilisée pour examiner à la fois les adultes et les enfants d'âge scolaire (pour l'examen des jeunes enfants, la variante avec anneaux de Landolt est plus pratique). La technique est largement utilisée dans les psychodiagnostics cliniques, scolaires et professionnels.

Équipement

1-2 formulaires d'échantillons correctifs (voir annexe N 2), crayon, chronomètre. Il existe de nombreux types de formulaires de relecture disponibles. Le choix de l'option formulaire n'est pas indifférent pour obtenir des résultats sans ambiguïté de l'expérience.

But de l'expérience

L'étude des caractéristiques individuelles de stabilité et de concentration de l'attention volontaire.

Procédure d'expérience

Des formes individuelles et de groupe de l'expérience sont possibles. L'expérimentateur donne au sujet un formulaire de test de correction et informe l'instruction: «Les lettres de l'alphabet russe sont imprimées en lignes sur le formulaire. Vous devez parcourir ces lettres ligne par ligne, de gauche à droite, et rayer toutes les lettres "k" et "p". Essayez de travailler le plus rapidement possible, mais le plus important dans cette tâche est de travailler sans erreur, avec soin, de ne pas manquer une seule lettre "k" et "p" et de ne pas en barrer une seule de plus. En plus, quand je dis "Merde !" - placez une ligne verticale à côté de la lettre dans laquelle vous avez trouvé mon signal, et continuez à travailler. Tout est clair?" L'expérimentateur démarre le chronomètre et donne au sujet un signal de départ. Toutes les 30 secondes (ou toutes les minutes), l'expérimentateur prononce le mot "Damn!". La durée totale de l'expérience est de 3 à 10 minutes (selon l'âge du sujet, les objectifs de l'étude). Après la fin de l'expérience, l'exactitude de la tâche est vérifiée selon une "clé" prédéfinie. La «clé» est un formulaire sur lequel toutes les lettres à barrer sont encerclées dans un crayon de couleur vive, et à la fin de chaque ligne se trouve un nombre indiquant le nombre de ces lettres dans cette ligne.

Traitement des résultats

Le traitement des données expérimentales par différents chercheurs est effectué de différentes manières, mais deux indicateurs principaux sont toujours pris comme base - la vitesse et la précision.

L'indicateur de vitesse est le nombre de lettres vues par le sujet pendant chaque intervalle de temps et pour toute l'expérience dans son ensemble.

Un indicateur de la précision du travail est le nombre d'erreurs (par intervalle et en général pour l'ensemble de l'expérience). Les erreurs comprennent l'omission des lettres qui devaient être barrées ; lettres mal barrées; lignes manquées. Sur la base des données obtenues, un graphique des résultats du sujet est construit. Deux courbes sont combinées sur le graphique - le changement de la vitesse de travail (par le nombre de lettres vues par unité de temps) et le changement de précision (par le nombre d'erreurs dans les mêmes intervalles de temps). L'analyse des résultats avec cette approche est effectuée par analogie avec la méthode des comptes de Kraepelin. Un tel schéma d'analyse des résultats dans un échantillon de correction est suivi par S.Ya. Rubinstein

Dans les travaux d'autres chercheurs, des tentatives sont faites pour combiner des indicateurs de vitesse et de précision en une seule valeur en utilisant différentes formules. A l'avenir, cet indicateur généralisé pourra être traduit en une échelle d'évaluation. Un tel système de traitement des résultats permet de comparer le niveau de développement de différentes propriétés de l'attention de chaque sujet.

Par exemple, dans l'étude de S.Ya. Lukomskaya et E.F. Rybalko, le système de traitement des résultats est construit comme suit :

2. Selon la formule K = (M/N) X 100 % évaluer l'exactitude du travail effectué .

Dans la formule M - le nombre de lettres correctement barrées pendant le travail;

N - le nombre de lettres qui devaient être barrées.

Selon le tableau 2, nous traduisons l'indicateur K en un score d'exactitude - critère C.

3. Nous calculons l'indicateur intégral de stabilité de l'attention (A) selon la formule A=B+C.

Selon le tableau 3, nous traduisons l'indicateur A en une échelle d'évaluation. Le score de l'échelle est interprété comme suit :

SHO	Caractéristiques du niveau de stabilité de l'attention
	Faible capacité d'attention
	Capacité d'attention inférieure à la moyenne
8-11	Capacité d'attention moyenne
12-15	Capacité d'attention supérieure à la moyenne
16-19	Capacité d'attention élevée

Les tableaux ci-dessous contiennent les résultats obtenus par S.A. Lukomskaya sur un contingent de jeunes écoliers et de sujets adultes.

Les tableaux peuvent être utilisés dans les travaux pratiques à titre indicatif. (Durée de l'expérience - 10 minutes).

Tableau 1

Évaluation de la durée d'attention en points

Productivité (V)

score	Signes d'étudiants plus jeunes	Panneaux adultes	score	Signes d'étudiants plus jeunes	Panneaux adultes
	< 1010			2495 – 2660	3160 – 3320
	1010 – 1175			2660 – 2825	3320 – 3480
		<1560		2825 – 2990	3480 – 3640
	1175 – 1340	1560 – 1720		2990 – 3155	3640 – 3800
		1720 – 1880		3155 – 3320	3800 – 3960
	1340 – 1505	1880 – 2042		3320 – 3485	3960 – 4120
		2042 – 2200		3485 – 3650	4120 – 4280
	1505 – 1670	2200 – 2360		3650 – 3815	4280 – 4440
	1670 – 1835	2360 – 2520		3815 – 3980	4440 – 4600
	1835 - 2000	2520 – 2680		3980 – 4145	4600 – 4760
	2000 – 2165	2680 – 2840		4145 – 4310	> 4760
	2165 – 2330	2840 – 3000		>4310
	2330 – 2495	3000 – 3160

Tableau 2

Précision (C)

score	Junior élèves, %	Adultes, %	score	Junior élèves, %	Adultes, %
	< 70	< 81.9		87 – 88
	70 – 72	81,9 – 83,0		88 – 90	94,9 – 96,0
	72 – 73	83,0 – 84,1		90 – 91
	73 – 74	84,1 – 85,1		91 – 92	96,0 – 97,0
	74 – 76	85,1 – 86,2		92 – 94
	76 – 77	86,2 – 87,3			97,0 – 98,1
	77 – 79	87,3 – 88,4		94 – 95
	79 – 80	88,4 – 89,5			98,1 – 99,2
	80 – 81	89,5 – 90,6		95 – 96
	81 – 83	90,6 – 91,6			>99,2
	83 – 84	91,6 – 92,7		96 – 98
	84 – 85	92,7 – 93,8
	85 – 87	93,8- 94,9		> 98

Tableau 3

Echelle de conversion des indicateurs

propriétés de l'attention en scores d'échelle

SHO			SHO	Stabilité de l'attention des élèves plus jeunes	Attention adulte soutenue
	> 50	42 – 43		25 – 27	25 – 26
				23 – 24	23 – 24
	48 – 49			20 – 22
	46 – 47	39 – 40		16 – 19	20 – 21
	44 – 45	37 – 38		14 – 15	18 – 19
	39 – 43	35 – 36		12 – 13
	36 – 38	33 – 34		9 – 11
	34 – 35
	31 – 33	30 – 32
	28 – 30	27 – 29		> 9	12 – 15

Sur la base des résultats de l'expérience, il convient de tirer une conclusion sur la mesure dans laquelle l'attention du sujet est stable (en tenant compte de la norme d'âge). Si l'attention est instable, si possible, indiquez les raisons de ce phénomène.

Options de test de correction

Test de correction avec anneaux de Landolt

Équipement

Blanc avec anneaux de Landolt (voir Annexe N ° 3).

But de l'expérience

L'étude des caractéristiques individuelles de la stabilité de l'attention. Cette option ne diffère de la traditionnelle que par la forme utilisée. La procédure expérimentale est similaire à celle décrite ci-dessus. Une version approximative de l'instruction : « Devant vous se trouve une forme avec des anneaux. Votre tâche consiste à barrer des anneaux avec une coupure dans chaque ligne ... (l'une des huit options peut être appelée: à 6, 12, 3, 9, 7, 11, 1, 5 heures; montrez aux enfants la position du coupez. Dès qu'on vous dit " Merde !", - mettez une ligne verticale à l'endroit où l'équipe vous a trouvé. Ensuite, continuez à travailler. Travaillez le plus rapidement possible, mais le plus important dans cette tâche est de travailler sans erreurs. Des questions? (Répondez-y). Maintenant, mettez le formulaire comme ceci pour que le numéro 1 soit situé à gauche, 4 à droite. Je vous rappelle: nous barrons les anneaux avec une coupe ... (répéter) . Commençons! "

Traitement des résultats

Des graphiques de la vitesse et de la précision du travail sont construits, similaires à ceux utilisés dans les méthodes "Kraepelin Count" et "Letter variant of the correction test". L'analyse des résultats et des conclusions s'effectue selon le même schéma.

Test de correction avec commutation

Cible

L'étude des caractéristiques individuelles de l'attention de commutation.

Équipement

Formulaires de test de correction (version lettre ou avec bagues Landolt), crayon, chronomètre.

Procédure

L'expérience se déroule en deux séries. La durée de la série est la même et est de 5 à 10 minutes. Le repos entre les séries est à peu près de la même durée. Dans la première série, le sujet est chargé de barrer toutes les lettres, par exemple "k" et "r". Dans la deuxième série, deux manières d'accomplir la tâche alternent minute par minute. Par exemple, l'instruction suivante peut être donnée : « Pendant la première minute, vous barrerez les lettres 'c' et 'e'. C'est la première façon de travailler. Dans une minute, je dirai: "Merde, la deuxième façon!". Cela signifie que vous devez tracer une ligne verticale à l'endroit où l'équipe vous trouvera et continuer à travailler de la deuxième manière - barrez les lettres «l» et «s». Une minute plus tard, la commande suit : « Merde, le premier chemin ! Mettez une ligne et commencez à travailler de la première manière, et ainsi de suite. Des questions?". L'expérience commence au signal de l'expérimentateur. Toutes les minutes (pour une expérience de 10 minutes) ou toutes les 30 secondes (pour une expérience de 5 minutes), l'expérimentateur donne le signal "Merde !". Des formes individuelles et de groupe de l'expérience sont possibles. Si des blancs avec des anneaux de Landolt sont utilisés dans l'expérience, alors dans la deuxième série, les tâches alternent pour barrer les anneaux avec deux positions d'écart différentes.

Traitement des résultats

Différents auteurs proposent différentes manières de traiter les résultats. Par exemple, le traitement des résultats peut être basé sur le comptage du nombre d'erreurs de commutation (voir: Dictionnaire-livre de référence sur le psychodiagnostic / Edité par L.F. Burlachuk, S.M. Morozov. - Saint-Pétersbourg, 2001.) Dans la proposition ci-dessous, l'essence de traitement est une comparaison de l'efficacité du sujet dans deux façons de travailler avec et sans commutation. Les formules suivantes peuvent être utilisées pour les calculs. Dans la première série, on calcule l'indicateur de concentration d'attention E1 selon la formule :

E1= S 1 ----------- , où

N 1+ O 1

Sl - le nombre de caractères vus lors de la première série de caractères,

N1 - le nombre de caractères correctement barrés lors de la première série,

O 1 est le nombre d'erreurs commises.

De même, on calcule l'indicateur E2 pour la deuxième série. À la dernière étape du traitement, nous calculons l'indicateur conditionnel de changement d'attention

P = ------

Analyse des résultats

L'indicateur P, approximativement égal à un ou supérieur à un, indique un niveau d'attention élevé ou très élevé.

Plus P est proche de zéro, plus le niveau de changement d'attention est faible. Pour une conclusion plus étayée, il est nécessaire d'obtenir des conclusions normatives des indicateurs P pour des sujets d'âges différents. Un indicateur supplémentaire dans l'analyse des résultats est la nature des fautes commises par les sujets de la seconde série. Les soi-disant erreurs de commutation témoignent des difficultés à changer d'attention. Par exemple, après le signal "Merde !" le sujet continue de barrer les mêmes lettres qu'il a barrées avant le signal.

Conclusion

L'expérimentateur doit tirer une conclusion sur le niveau de développement du changement d'attention (par rapport aux résultats moyens du groupe).

Test de correction avec distribution

Cible

L'étude des caractéristiques individuelles de la distribution de l'attention.

Équipement

Formulaires de test de correction, crayon, chronomètre.

Procédure d'expérience

L'expérience est réalisée individuellement. Comprend deux séries, chacune d'une durée de 5 à 10 minutes, avec le même intervalle entre elles.

La première série de l'expérience est réalisée selon le schéma traditionnel. Le sujet barre deux lettres quelconques, par exemple, "k" et "p". Dans la deuxième série, on lui confie la tâche de rayer deux lettres, par exemple, "s" et "b" et en même temps de ne dire à haute voix que des nombres pairs (ou impairs). L'expérimentateur corrige toutes les erreurs dans le compte, ainsi que la nature de la combinaison de deux types d'activité.

Traitement et analyse des résultats

Ils sont effectués selon le même schéma que dans la méthode "Test de correction avec commutation". Un indicateur supplémentaire indiquant des difficultés dans la répartition de l'attention sont des erreurs de comptage, un rythme de comptage lent ou irrégulier.

Conclusion

L'expérimentateur tire une conclusion sur le niveau de développement de la répartition de l'attention du sujet.

Autres publications sur le sujet de cet article :

- Diagnostic du développement de l'attention chez les enfants
- Développement de l'attention chez l'enfant (jeux et exercices)
- Erreurs dues à l'inattention
- Problèmes d'attention

Des tables de correction (anneaux de Landolt) permettent d'étudier l'attention volontaire et d'évaluer le rythme de l'activité psychomotrice, la performance et la résistance aux activités monotones nécessitant une concentration constante de l'attention.

L'examen est effectué à l'aide de formulaires spéciaux contenant un ensemble aléatoire d'anneaux avec des espaces dirigés dans différentes directions. Le sujet regarde à travers la rangée et barre certains anneaux indiqués dans les instructions. Les résultats du test sont évalués par le nombre de caractères manquants (non barrés), ainsi que par le temps nécessaire pour compléter un nombre de lignes donné.

On montre à l'enfant une forme avec des anneaux de Landolt et on lui explique qu'il doit, en regardant attentivement à travers les anneaux en rangées, trouver parmi eux ceux dans lesquels il y a un espace situé à un endroit strictement défini, et les barrer.

Le travail est effectué en 5 minutes. Chaque minute, l'expérimentateur prononce le mot "ligne", à ce moment l'enfant doit mettre une ligne à la place de la forme avec les anneaux de Landolt où cette commande l'a trouvé.

Au bout de 5 minutes, l'expérimentateur prononce le mot "stop". A cette commande, l'enfant doit arrêter de travailler et à la place du formulaire avec les anneaux où cette commande l'a trouvé, mettre une double ligne verticale.

Lors du traitement des résultats, l'expérimentateur détermine le nombre d'anneaux vus par l'enfant pour chaque minute de travail et pour les cinq minutes. Il détermine également le nombre d'erreurs commises par lui dans le processus de travail pour chaque minute, de la première à la cinquième, et en général pour les cinq minutes.

Niveau d'attention peut être exprimée à l'aide de l'indice de précision :

Dans le processus de traitement des résultats, cinq indicateurs par minute S sont calculés, relatifs à l'ensemble des cinq minutes de travail prises ensemble.

Sur la base des résultats obtenus, un calendrier du travail de l'enfant sur la tâche est construit.

Évaluation de la répartition de l'attention.

Les instructions que les enfants reçoivent dans cette technique sont similaires à celles qui leur sont données lors de la réalisation de la technique précédente avec des anneaux de Landolt. Le même matériel de stimulation est utilisé dans cette expérience. Cependant, dans ce cas, les enfants sont invités à trouver et à barrer de différentes manières en même temps deux types d'anneaux présentant des lacunes à différents endroits, par exemple en haut et à gauche, et le premier anneau doit être barré. dans un sens, et le second dans un autre.

La procédure de traitement quantitatif et la méthode de présentation graphique des résultats sont les mêmes que dans la méthode précédente, mais les résultats sont interprétés comme des données indiquant la répartition de l'attention.

Commentaire. Au sens strict, ces données indiquent non seulement la distribution de l'attention dans sa forme pure, mais aussi sa productivité et sa durabilité. Il n'est pas possible de séparer et d'évaluer indépendamment ces propriétés de l'attention.

Déterminer la portée de l'attention.

Cette technique est utilisée sous la forme sous laquelle elle a été présentée précédemment. Il en va de même pour les écoliers plus âgés - adolescents et jeunes hommes.

La quantité d'attention de l'enfant est estimée sur une échelle de dix points. Nous avons des données selon lesquelles la durée d'attention moyenne d'un adulte se situe entre 3 et 7 unités. Pour les enfants d'âge préscolaire plus âgé et plus jeune, sa limite inférieure - 3 unités, reste probablement la même que pour les adultes. Quant à la limite supérieure, elle dépend définitivement de l'âge, car l'attention dans l'enfance, y compris son volume, se développe. Pour les élèves plus âgés et les élèves plus jeunes, la limite supérieure de la norme attentionnelle est approximativement égale à l'âge des enfants, si elle ne dépasse pas la quantité moyenne d'attention d'un adulte. Ainsi, la quantité moyenne d'attention des enfants de 3-4 ans est d'environ 3-4 unités, et la quantité moyenne d'attention des enfants de 4-5 ans est de 4-5 unités, respectivement, des enfants de 5-6 ans - 5- 6 unités. Environ au dernier des niveaux indiqués, le volume moyen reste pour les enfants qui étudient dans les deux premières années de l'école, puis augmente légèrement, atteignant en 3e et 4e années à peu près la même valeur typique pour les adultes.

Conformément à cela, l'échelle suivante est établie pour traduire les indicateurs expérimentaux de la durée d'attention des enfants dans l'échelle acceptée en dix points :

10 points - la quantité d'attention égale à 6 unités et plus.
8-9 points - la quantité d'attention, qui est de 4-5 unités.
4-7 points - la quantité d'attention égale à 2-3 unités.
0-3 points - la quantité d'attention est inférieure à 2 unités.

Les enfants qui reçoivent 10 points sont non seulement considérés comme pleinement prêts pour l'école en termes de développement de l'attention, mais également supérieurs à cet égard à nombre de leurs pairs.

Les enfants qui reçoivent 8 à 9 points sont également considérés comme tout à fait prêts à commencer l'école. Cependant, si une telle évaluation est reçue par des enfants qui étudient déjà en 3e et 4e années, elle est alors considérée comme inférieure à la norme.

Pour les enfants qui entrent à l'école, des durées d'attention de 4 à 7 sont considérées comme acceptables, tandis que pour les enfants déjà scolarisés, elles sont trop faibles.

Enfin, si un enfant obtient un score de 0 à 3, qu'il soit inscrit ou déjà à l'école, sa capacité d'attention est considérée comme insuffisante. En ce qui concerne ces enfants, on conclut que, selon le degré de développement de leur attention, ils ne sont pas encore prêts à étudier à l'école.

"Test de correction avec anneaux de Landolt" est conçu pour étudier les performances des élèves du primaire. L'efficacité est la capacité potentielle d'un individu à effectuer l'activité souhaitée à un niveau d'efficacité donné pendant un certain temps. Distinguez les performances maximales des performances réduites. Dans le processus d'activité de longue durée, la performance se caractérise par les étapes suivantes : entraînement, performance optimale, fatigue non compensée et compensée, impulsion finale.

L'enfant se voit proposer un formulaire avec des anneaux de Landolt, accompagné des instructions suivantes: "Maintenant, nous allons jouer à un jeu intitulé" Soyez prudent et travaillez le plus rapidement possible. "Dans ce jeu, vous serez en compétition avec d'autres enfants, puis nous verrons ce que résultat que vous avez obtenu en compétition avec eux. Je pense que vous le ferez aussi bien que le reste des enfants." Ensuite, on montre à l'enfant une forme avec des anneaux de Landolt et on lui explique qu'il doit, en regardant attentivement à travers les anneaux en rangées, trouver parmi eux ceux dans lesquels il y a un espace situé dans un endroit strictement défini, et les barrer. Le travail se fait en 5 minutes. Chaque minute l'expérimentateur dit "ligne", à ce moment l'enfant doit mettre une ligne à la place du formulaire avec des anneaux où cette commande l'a trouvé. Au bout de 5 minutes, l'expérimentateur prononce le mot "stop" et l'enfant arrête de travailler en mettant une double ligne verticale à cet endroit du formulaire.

Traitement des résultats :

Le nombre de sonneries vues par l'enfant pour chaque minute de travail est déterminé (N 1 =; N 2 =; N 3 =; N 4 =; N 5 =) et pour les cinq minutes (N =).

Le nombre d'erreurs commises par lui au cours du travail à chaque minute est déterminé (n 1 =; n 2 =; n 3 =; n 4 =; n 5 =) et en général pour les cinq minutes (n =).

Plus il y a de N et moins de n, plus la concentration et la stabilité de l'attention sont élevées.

La productivité et la stabilité de l'attention (S) sont déterminées :

S= 0.5N - 2.8n,

où T est le temps de fonctionnement (en sec.)

S > 1,25 - la productivité de l'attention est très élevée, la durée d'attention est très élevée ;
S = 1,00 - 1,24 - productivité d'attention élevée, capacité d'attention élevée ;
S = 0,50 - 0,99 - productivité d'attention moyenne, durée d'attention moyenne ;
S = 0,25 - 0,49 - faible productivité de l'attention, faible capacité d'attention ;
S = 0,00 - 0,24 - la productivité de l'attention est très faible, la capacité d'attention est faible.

La technique du pictogramme d'A. R. Luria est conçue pour étudier les caractéristiques typologiques individuelles des enfants (type artistique, mental), c'est-à-dire identifier les caractéristiques du fonctionnement du "mot-image", ainsi que la diversité de ces images que l'élève exploite comme moyen de mémorisation. Peut être utilisé aussi bien individuellement qu'en groupe. L'enfant reçoit une feuille de papier et un stylo.

Instruction: "On vous propose une liste de mots et de phrases à mémoriser. Cette liste est longue et il est difficile de s'en souvenir dès la première présentation. Cependant, pour faciliter la mémorisation, vous pouvez immédiatement après la présentation d'un mot ou d'une phrase effectuer l'une ou l'autre image comme un "nœud de mémoire", qu'il vous aidera ensuite à reproduire le matériel présenté. La qualité du dessin n'a pas d'importance. N'oubliez pas que vous faites ce dessin pour vous-même afin de faciliter le rappel. Chaque image doit correspondent au numéro du mot présenté."

Après avoir expliqué les consignes aux élèves, les mots sont lus très clairement et une fois, en alternance avec un intervalle de 30 secondes. Avant chaque mot ou phrase, son numéro de série est appelé, qui est écrit par les élèves, puis le dessin est déjà fait. La reproduction du matériel verbal présenté peut être effectuée après une heure ou plus.

Liste de mots et d'expressions pour les pictogrammes

1. Joyeuses fêtes 11. Amour 22. Rires
2. Joie 12. Vieille femme sourde 23. Courage
3. Colère 13. Colère 24. Érudit
4. Garçon lâche 14. Soirée chaleureuse 25. Caractère fort
5. Désespoir 15. Impulsivité 26. Mobilité
6. Sociabilité 16. Énergie 27. Succès
7. Plasticité 17. Discours 28. Amitié
8. Personne rapide 18. Esprit de décision 29. Développement
9. Vitesse 19. Soleil 30. Maladie
10. Peur 20. Carnet 31. Nuit noire
21. Note

Traitement des résultats : doit être effectué conformément au tableau et comprend les éléments suivants :

Résumé - de telles images qui se présentent sous la forme de lignes, le long desquelles il est impossible de décrire le contenu.

Signe-symbolique - images sous forme de formes géométriques, de flèches, etc.

Spécifique - une image d'objets spécifiques, par exemple une montre, une voiture, et précisément dans les cas où ces images ne sont qu'un seul, et non plusieurs objets associés à une certaine signification.

Intrigue - l'image d'une personne dans une pose ou une situation expressive, deux participants ou plus à la situation.

Métaphorique - ces images qui, comme leur nom l'indique, contiennent une métaphore, une fiction, un grotesque, une allégorie, etc.

En plus de compter les images de la classification ci-dessus, les indicateurs suivants sont également entrés dans le tableau : le nombre d'images d'une personne ou de parties du corps humain, d'images d'animaux, de plantes ; le nombre de mots et de phrases reproduits est compté - correctement et par erreur. Ainsi, le tableau comporte les colonnes suivantes :

Sur la base de l'analyse des données du tableau, trois groupes sont distingués :

Le premier groupe - les personnes à haute productivité de la mémoire, capables de reproduire entièrement et sans erreur le matériel proposé à la mémorisation.

La seconde est que les visages reproduisent intégralement le matériel présenté, mais avec distorsion.

Troisièmement - les personnes qui reproduisent le matériel de manière incomplète, avec des distorsions importantes

Sur la base de l'analyse de l'exécution des dessins, les groupes suivants se distinguent par le type d'images utilisées :

Le groupe A - appelé conditionnellement "penseurs" - comprend des personnes qui, lors de l'exécution de pictogrammes, utilisent principalement des formes abstraites et symboliques.

Groupe B - "réalistes" - ce groupe comprend des individus dominés par des images spécifiques.

Le groupe C - "artistes" - comprend les personnes dominées par l'intrigue et les images métaphoriques6.

Étudier la quantité de mémoire logique et mécanique

Peut être utilisé aussi bien individuellement qu'en groupe.

Instruction: "Maintenant je vais lire une série de mots dont vous devez vous souvenir, ces mots font partie des phrases dont les deuxièmes parties seront lues un peu plus tard." Le psychologue lit les mots de la 1ère rangée à intervalles de 5 secondes. Après une pause de dix secondes, lisez les mots de la deuxième rangée avec un intervalle de 10 secondes. L'élève écrit des phrases composées des mots des première et deuxième rangées.

Traitement des résultats :

A) le nombre de mots correctement mémorisés dans les phrases ;
B) le nombre de mots utilisés dans les phrases des deux lignes et saisis par le sujet lui-même.

Le coefficient de développement de la mémoire logique est une fraction, où le numérateur est le nombre de mots inclus dans les phrases logiques du sujet, le dénominateur est le nombre total de mots des première et deuxième rangées.

Le coefficient de développement relatif de la mémoire mécanique est un nombre fractionnaire: le numérateur est le nombre de mots reproduits séparément, le dénominateur est le nombre total de mots des première et deuxième rangées.

Matériel : deux rangées de mots et des phrases composées de ces mots

Première rangée Deuxième rangée

Tambour du lever du soleil

Une abeille s'est assise sur une fleur

La saleté est les meilleures vacances

Feu de lâcheté

C'est arrivé à l'usine accroché au mur

Ville antique dans les montagnes

Mauvaise qualité dans la chambre

Dormir très chaud

Garçon de Moscou

Métaux fer et or