Nemov. fondements généraux de la psychologie (12)
Introduction.
Chapitre 1. TYPES D'APPRENTISSAGE.
Impression.
Réflexe conditionné.
opérant.
par procuration.
Verbal.
Chapitre 2
2.1. La phase initiale de l'apprentissage.
2.2.Caractéristiques de l'apprentissage des enfants en bas âge.
2.3. Enseigner aux enfants dès le plus jeune âge.
Conclusion.
Bibliographie.
INTRODUCTION
concept apprentissage sont utilisés lorsqu'ils veulent souligner le résultat de l'enseignement. Il caractérise le fait qu'une personne acquiert de nouvelles qualités et propriétés au cours du processus d'apprentissage. Étymologiquement, ce concept vient du mot « apprendre » et englobe tout ce qu'un individu peut réellement apprendre.
Notons d'abord que loin de là tout ce qui touche au développement peut être appelé apprentissage. Par exemple, il n'inclut pas les processus et les résultats qui caractérisent la maturation biologique de l'organisme, se déroulent et se déroulent selon des lois biologiques, en particulier génétiques. Ils sont peu ou presque indépendants de la formation et de l'apprentissage. Par exemple, la similitude anatomique et physiologique externe de l'enfant et des parents, la capacité de saisir des objets avec leurs mains, de les suivre et un certain nombre d'autres surviennent principalement selon les lois de la maturation.
Cependant, tout processus appelé apprentissage n'est pas complètement indépendant de la maturation. Ceci est reconnu par tous les scientifiques, et la seule question est de savoir quelle est la mesure de cette dépendance et dans quelle mesure le développement est déterminé par la maturation. Il n'est guère possible, par exemple, d'apprendre à un enfant à parler jusqu'au moment où les structures organiques nécessaires à cela ont mûri: l'appareil vocal, les parties correspondantes du cerveau responsables de la parole, etc. L'apprentissage dépend en outre de la maturation de l'organisme en fonction de la nature du déroulement du processus : il peut être accéléré ou inhibé selon l'accélération ou la décélération de la maturation de l'organisme. L'apprentissage dépend beaucoup plus de la maturation que, au contraire, la maturation de l'apprentissage, car les possibilités d'influence externe sur les processus et les structures génotypiquement déterminés dans le corps sont très limitées.
Chapitre 1.
TYPES D'APPRENTISSAGE
Impression
Une personne a plusieurs types d'apprentissage. Le premier et le plus simple d'entre eux unit l'homme à tous les autres êtres vivants dotés d'un système nerveux central développé. Ce - apprendre sur le mécanisme de l'empreinte, c'est-à-dire rapide, automatique, presque instantané par rapport au long processus d'apprentissage de l'adaptation de l'organisme à des conditions de vie spécifiques en utilisant des formes de comportement pratiquement toutes faites. Par exemple: il suffit de toucher un objet solide sur la surface interne de la paume d'un nouveau-né, car ses doigts se serrent automatiquement. Dès que le nouveau-né touche le sein de sa mère, il a un réflexe de succion inné. Grâce au mécanisme décrit de l'empreinte, de nombreux instincts innés se forment, notamment moteurs, sensoriels et autres. Selon la tradition qui s'est développée depuis l'époque d'I.P. Pavlov, de telles formes de comportement sont appelées réflexes inconditionnés.
réflexe conditionné
Le deuxième type d'apprentissage réflexe conditionné. Le début de ses recherches a été posé par les travaux d'IP Pavlov. Ce type d'apprentissage implique l'émergence de nouvelles formes de comportement en tant que réponses conditionnées à un stimulus initialement neutre qui n'a pas provoqué de réaction spécifique auparavant. Les stimuli capables de générer une réaction réflexe conditionnée de l'organisme doivent être perçus par lui. Tous les éléments principaux de la réaction future doivent également être déjà disponibles dans le corps. Grâce à l'apprentissage réflexe conditionné, ils sont connectés les uns aux autres dans un nouveau système qui prévoit la mise en œuvre d'une forme de comportement plus complexe que les réactions innées élémentaires. Par la suite, dans ce processus, les stimuli conditionnés commencent à jouer un rôle de signal ou d'orientation. Par exemple, un certain environnement devenu habituel, dans lequel un nourrisson se retrouve à plusieurs reprises pendant l'alimentation, peut commencer à évoquer des processus organiques et des mouvements associés à l'alimentation de manière réflexe conditionnée.
opérant
Le troisième type d'apprentissage opérant. Avec ce type d'apprentissage, les connaissances, les compétences et les capacités sont acquises par la méthode dite des essais et des erreurs. Il se compose des éléments suivants. La tâche ou la situation à laquelle l'individu est confronté génère en lui un complexe de réactions diverses : instinctives, inconditionnelles, conditionnelles. Le corps essaie constamment chacun d'eux dans la pratique pour résoudre le problème et évalue automatiquement le résultat obtenu. Celle des réactions ou cette combinaison aléatoire de celles-ci qui conduit au meilleur résultat, c'est-à-dire assure l'adaptation optimale de l'organisme à la situation qui s'est produite, est distinguée du reste et fixée dans l'expérience. C'est l'apprentissage par essais et erreurs.
vicaire
Tous les types d'apprentissage décrits se retrouvent aussi bien chez l'homme que chez l'animal et représentent les principaux moyens par lesquels divers êtres vivants acquièrent une expérience de vie. Mais une personne a aussi des moyens d'apprentissage spéciaux et supérieurs, rarement ou presque introuvables chez les autres êtres vivants. Il s'agit, premièrement, d'apprendre par l'observation directe du comportement d'autrui, à la suite de quoi une personne adopte et assimile immédiatement les formes de comportement observées. Ce type d'apprentissage est appelé vicaire et se présente chez l'homme sous la forme la plus développée. Selon le mode de fonctionnement et les résultats, cela ressemble à l'empreinte, mais uniquement dans le domaine de l'acquisition de compétences et d'aptitudes sociales par une personne. L'apprentissage vicariant est particulièrement significatif pour une personne aux premiers stades de l'ontogenèse, lorsque, ne possédant pas encore de fonction symbolique, l'enfant acquiert une expérience humaine riche et variée, apprenant à partir d'exemples visuels par l'observation et l'imitation.
1.5 Verbale
Deuxièmement, cela apprentissage verbal, c'est-à-dire l'acquisition par une personne d'une nouvelle expérience à travers le langage. Grâce à lui, une personne a la possibilité de transférer à d'autres personnes qui parlent et de recevoir les capacités, connaissances, compétences et aptitudes nécessaires, en les décrivant verbalement de manière suffisamment détaillée et compréhensible pour l'étudiant. L'apprentissage symbolique ou verbal devient le principal moyen d'acquérir de l'expérience, à partir du moment de la maîtrise de la parole et, surtout, lors des études à l'école. Ici, les fonctions mentales les plus élevées d'une personne, sa conscience et sa parole, deviennent la condition préalable et la base d'un apprentissage efficace.
Chapitre 2
L'APPRENTISSAGE DES ENFANTS DANS LE NOURRISSON ET LE JEUNESSE
2.1. La phase initiale de l'apprentissage
L'apprentissage d'un enfant commence en fait dès sa naissance. Dès les premiers jours de sa vie, des mécanismes d'apprentissage tels que l'empreinte et l'apprentissage réflexe conditionné entrent en jeu. Les réflexes moteurs et alimentaires sont détectés chez l'enfant immédiatement après sa naissance. À ce moment, les enfants développent des réactions réflexes conditionnées distinctes à la lumière et à d'autres stimuli. Apparaissent ensuite les formes d'apprentissage suivantes : opérant, par procuration et verbal (apprentissage selon des schémas ou des instructions donnés verbalement). Grâce aux progrès rapides de l'apprentissage opérant et par procuration, l'enfant de la petite enfance et du jeune âge améliore la motricité, les compétences et la parole avec une vitesse incroyable et un succès incroyable. Dès qu'une compréhension de la parole se trouve en lui, l'apprentissage verbal surgit et s'améliore rapidement.
À la fin de la petite enfance, nous trouvons déjà chez l'enfant les cinq types d'apprentissage de base, dont l'action combinée assure de nouveaux progrès rapides dans le développement psychologique et comportemental, particulièrement perceptibles à un âge précoce. Au début, tous les types d'apprentissage fonctionnent comme s'ils étaient indépendants les uns des autres, puis leur intégration progressive se produit. Expliquons ce qui a été dit sur l'exemple des quatre formes les plus importantes d'acquisition d'expérience au cours de la vie par une personne : réflexe conditionné, opérant, vicariant et verbal.
Même I. P. Pavlov a montré qu'une personne a deux systèmes de signaux, grâce auxquels elle apprend à répondre à des influences initialement neutres, puis à acquérir une importance vitale pour lui. C'est la capacité de répondre aux stimuli physiques et chimiques (son, lumière, toucher, vibration, odorat, goût, etc.) et à la parole. Un système de signalisation est nommé en premier et l'autre en second. Le deuxième système de signalisation pour une personne est, bien sûr, plus important pour acquérir une expérience de vie.
À l'aide de la parole, un adulte peut attirer l'attention de l'enfant sur certains détails de la situation, les caractéristiques de l'action en cours. Un mot prononcé comme le nom de l'un ou l'autre objet ou phénomène devient son signal conditionnel, et dans ce cas une combinaison supplémentaire d'un mot avec une réaction n'est généralement pas nécessaire. Tel est le rôle de la parole dans l'apprentissage réflexe conditionné.
Si l'apprentissage se fait par essais et erreurs (conditionnement opérant), alors ici aussi, le mot rend plus parfaite l'acquisition d'une nouvelle expérience. À l'aide d'un mot, vous pouvez souligner plus clairement dans l'esprit de l'enfant ses succès et ses échecs, faire attention à quelque chose d'important, en particulier à ce pour quoi il reçoit des encouragements: pour la diligence, les efforts ou les capacités. La parole peut diriger l'attention de l'enfant, gérer ses activités.
2.2.Caractéristiques de l'apprentissage de la petite enfance
Les principaux domaines d'apprentissage pour les enfants en bas âge sont les mouvements, les processus mentaux: perception et mémoire, parole ouïe et vision - pensée efficace. Développement activité motrice l'enfant est nécessaire pour élargir les possibilités de son mouvement indépendant dans l'espace, pour explorer et connaître le monde qui l'entoure, ainsi que pour maîtriser des actions objectives. Sans l'acquisition de propriétés humaines par les processus correspondants, il est impossible pour l'enfant de développer davantage ses propres capacités humaines.
Si dès les premiers jours de la vie, il était possible de commencer un travail éducatif et éducatif actif avec l'enfant, visant à développer ses processus cognitifs et son discours, cela devrait être fait en commençant à enseigner à l'enfant immédiatement après sa naissance. Cependant, nous savons que dans les premiers jours de son existence, le nourrisson humain est l'une des créatures les plus impuissantes au monde et qu'il nécessite avant tout des soins physiques. Par conséquent, son éducation physique doit être prise en charge en premier lieu. Il n'est pas recommandé, par exemple, d'emmailloter un enfant trop serré et de le maintenir longtemps dans cet état. Les bras et les jambes du bébé doivent pouvoir bouger librement de deux à trois semaines. Le développement de ses capacités motrices, de ses compétences et de ses capacités à l'avenir peut dépendre des mouvements du bébé au cours des premiers jours et des premiers mois de sa vie. Avec lui, à partir de l'âge d'un mois et demi, il est nécessaire de réaliser des exercices physiques particuliers. Il peut s'agir d'un massage léger et caressant des bras, des jambes, du dos et de l'abdomen de l'enfant. De trois à quatre mois plus mouvement passif libre des bras et des jambes de l'enfant, leur flexion et extension par les mains d'un adulte.
De quatre à six mois, un adulte devrait déjà observer attentivement les propres tentatives de l'enfant, comme atteindre et saisir des objets, se tourner d'un côté à l'autre, essayer de prendre une position assise. Un ensemble approximatif d'exercices physiques pour un nourrisson de 6 à 7 mois devrait principalement inclure l'aide à l'enfant dans les mouvements effectués de sa propre initiative. À 9-12 mois, il est particulièrement important de stimuler les propres efforts de l'enfant pour se lever et marcher. Pendant les cours, il est nécessaire de garder l'enfant de bonne humeur et de parler affectueusement avec lui.
Avec l'âge, à mesure que les mouvements s'améliorent et se développent, il est nécessaire stimuler activité enfant visant à manger, s'habiller et se déshabiller de façon autonome. Se baigner et nager avec l'aide d'un adulte est utile pour l'endurcissement et le développement physique. Un enfant, à partir de deux à trois mois, doit non seulement être entouré de jouets lumineux, colorés, beaux et attrayants qui émettent des sons variés et agréables, mais aussi pouvoir les toucher, les ramasser, bouger, tourner, générer certains visuels et les effets auditifs. Toutes les actions de manipulation de l'enfant avec des objets ne doivent pas être entravées, car avec l'aide de ces actions, le bébé apprend activement le monde qui l'entoure. Ici commence la formation des mouvements volontaires et des intérêts cognitifs. Les maintenir et les consolider à cet âge dans le futur peut conduire à la formation d'un besoin important pour une personne civilisée d'acquérir de nouvelles connaissances.
Dans la seconde moitié de la vie, les enfants commencent à reproduire et à répéter les mouvements des adultes. Ainsi, ils démontrent préparation à l'apprentissage par procuration avec des exercices répétés. Cette circonstance est d'une importance fondamentale pour le développement général ultérieur de l'enfant, en particulier pour la formation de son discours. Sous l'influence de la parole adulte, l'enfant développe d'abord un audition de la parole. Les mots prononcés par un adulte sont reliés par l'enfant à ce qu'il ressent, voit et entend lui-même. Voici comment ça se passe apprentissage primaire de la perception complexe de la parole, la capacité de distinguer ses éléments et sa compréhension est formée.
Parallèlement à l'assimilation des mots désignant des objets, il est nécessaire de s'assurer que l'enfant apprend à comprendre les mots liés aux actions et aux caractéristiques des objets. Une attention particulière lors de la formation du discours de l'enfant doit être accordée au développement des mouvements de la main. Dans le vocabulaire d'un adulte, il devrait y avoir suffisamment de mots désignant de tels mouvements. Ce sont des mots tels que : « donner », « prendre », « soulever », « jeter », « porter », etc.
La principale chose qu'un enfant devrait acquérir à la fin de la petite enfance est c'est droit. Presque dès les premiers jours de la vie, un bébé a un réflexe moteur de soutien spécial, qui consiste dans le fait que lorsque la paume touche la surface inférieure du pied, l'enfant se déplie et redresse automatiquement les jambes. Ce réflexe peut être utilisé pour développer activement les muscles de ses jambes, préparant progressivement l'enfant à se tenir dessus.
Vers le début de la seconde moitié de la vie, la perception et la mémoire de l'enfant atteignent un tel niveau de développement qu'il est tout à fait capable de résoudre des tâches élémentaires de manière visuellement efficace. À partir de ce moment, il est temps de prendre soin du développement de la pensée visuelle et efficace de l'enfant. Par exemple, devant un enfant, vous pouvez cacher un jouet, détourner son attention quelques secondes puis lui demander de retrouver la chose cachée. De telles questions et jeux avec les enfants se développent non seulement bien, mais ont un effet bénéfique sur la réflexion.
2.3. Apprentissage précoce
Tout au long de l'enfance, l'intellect de l'enfant s'améliore, il y a une transition de la pensée visuelle efficace à la pensée visuelle figurative. Les actions pratiques avec des objets matériels sont progressivement remplacées par des actions avec des images de ces objets. L'enfant franchit une autre étape très importante sur la voie de son développement intellectuel. Les jeunes enfants doivent se voir confier autant de tâches que possible pour l'imagination, en particulier le dessin. Les jeux créatifs conjoints avec des adultes constituent les principales conditions du développement des capacités de l'enfant.
Le début d'un âge précoce est l'entrée dans période sensible du développement de la parole. À l'âge de un à trois ans, l'enfant est le plus réceptif à l'acquisition de la parole. La perception passive et la réponse à la parole adulte dans la petite enfance préscolaire sont remplacées par la maîtrise active de la parole. Le développement du discours d'un enfant dans la période initiale de son utilisation active est basé sur un apprentissage opérant et indirect, agissant extérieurement comme une imitation du discours des adultes. Au cours de la deuxième année de vie, l'intérêt de l'enfant pour le monde qui l'entoure augmente fortement. Les enfants veulent tout savoir, le toucher, le tenir dans leurs mains. Ils sont particulièrement intéressés par les noms de nouveaux objets et phénomènes, les noms des personnes qui les entourent. Après avoir maîtrisé les premiers mots, les enfants posent souvent aux adultes les questions "qu'est-ce que c'est?", "Qui est-ce?", "Comment ça s'appelle?". De telles questions ne doivent pas être laissées sans réponse et doivent toujours recevoir une réponse aussi complète que possible afin de satisfaire la curiosité naturelle de l'enfant et de favoriser son développement cognitif.
L'élocution incorrecte, trop rapide et brouillée des adultes entrave le développement de la parole des enfants. Il est nécessaire de parler lentement avec l'enfant, en prononçant clairement et en répétant tous les mots et expressions. À la fin de la première année de vie, l'enfant réagit déjà avec animation aux expressions faciales, aux gestes et à la pantomime. D'eux, il capte le sens de ces mots que les adultes prononcent. Par conséquent, lorsque vous parlez avec de jeunes enfants, en particulier au début de la maîtrise de la parole active, il est nécessaire d'utiliser largement le langage des expressions faciales et des gestes dans la communication.
Nous avons déjà noté que les jeunes enfants se caractérisent par curiosité accrue. Son soutien conduit au développement intellectuel rapide de l'enfant, à l'acquisition des connaissances, compétences et capacités nécessaires, et le développement mental des enfants de cet âge s'effectue dans diverses activités: dans les jeux, dans les cours avec des adultes, dans la communication avec ses pairs, en train d'observer attentivement ce qui l'entoure. Les jouets jouent un rôle important dans le développement de la curiosité d'un enfant. Parmi les jouets à la disposition des enfants, il devrait y en avoir beaucoup à l'aide desquels les enfants, imitant les adultes, pourraient rejoindre le monde des relations humaines. Ici, il devrait y avoir beaucoup de poupées représentant des personnes et des animaux, des cubes à partir desquels vous pouvez créer divers modèles, des articles ménagers, des meubles, des ustensiles de cuisine, des outils de jardin (le tout dans une version jouet). Si le jouet est cassé accidentellement, il ne doit pas être jeté, il est préférable de demander au bébé et de l'aider à réparer le jouet. Cependant, autre chose est important : dès le plus jeune âge, apprenez aux enfants à être prudents et économes.
Une autre question est liée à l'éducation et à l'éducation des jeunes enfants : dans quelle mesure les conséquences de la privation sensori-motrice précoce, c'est-à-dire priver l'enfant des stimuli nécessaires à son développement psychophysique, peuvent devenir stables pour le développement psychologique et comportemental ultérieur de l'enfant. Les enfants avec lesquels les adultes avaient peu de contacts à un âge préscolaire précoce, qui, par exemple, ne lisaient pas de livres, n'étaient pas encouragés à explorer activement le monde qui les entourait, qui n'avaient pas la possibilité de jouer, ces enfants, en règle générale, nettement en retard sur leurs pairs en matière de développement psychologique. Les enfants soi-disant négligés pédagogiquement en sortent souvent.
CONCLUSION
De tout ce qui précède, nous pouvons conclure que la tâche nécessaire et importante de l'enseignement aux enfants dans les premières années de leur vie est de s'assurer que l'apprentissage procède d'une combinaison de différentes formes : réflexe conditionné avec opérant, vicariant avec verbal, vicariant avec opérant. . Une telle combinaison est nécessaire car avec différents types d'apprentissage, différents analyseurs entrent en action et se développent, et l'expérience acquise à l'aide de différents organes sensoriels est généralement la plus polyvalente et la plus riche. Rappelons par exemple que la perception correcte de l'espace est assurée par l'action conjointe des analyseurs visuel, auditif, proprioceptif et cutané.
Le travail parallèle de différents analyseurs aide au développement des capacités de l'enfant. Apprentissage réflexe conditionné affecte positivement la capacité des sens à distinguer les stimuli physiques (capacité sensorielle différentielle). apprentissage opérant vous permet d'améliorer activement les mouvements. apprentissage par procuration améliore l'observation, et verbal développe la pensée et la parole. Si nous utilisons les quatre types d'apprentissage pour enseigner à un enfant, il développera en même temps la perception, la motricité, la pensée et la parole. C'est pourquoi dès la petite enfance, lorsqu'on commence à enseigner aux enfants, il est nécessaire de rechercher une combinaison de différents types d'apprentissage.
BIBLIOGRAPHIE
Nemov R.S. Psychology: Manuel pour les étudiants. plus haut cahier de texte institutions : En 3 livres. – 4e éd. – M. : Humanité. éd. Centre VLADOS, 2001. - Livre. 2 : Psychopédagogie.
Psychologie pédagogique: Manuel / V. Kazanskaya. - Saint-Pétersbourg : Peter, 2003.
Enseigner aux enfants d'âge préscolaire âgeThèse >> Psychologie
Nous sommes sûrs que c'est le résultat d'une éducation en nourrisson et tôt âge. Domestique ... . Selon les vues des classiques de la théorie apprentissage et ses représentants, plus ... la présence de certaines peurs dans enfants. Et enfants du groupe préparatoire plus souvent ...
Le travail parallèle de différents analyseurs aide au développement des capacités de l'enfant. Toute capacité humaine est une combinaison et un travail conjoint et coordonné de nombreuses fonctions mentales, dont chacune se développe et s'améliore dans divers types d'activité et d'apprentissage. L'apprentissage réflexe conditionné a un effet positif sur la capacité des sens à distinguer les stimuli physiques (capacité sensorielle différentielle). L'apprentissage opérant vous permet d'améliorer activement les mouvements. L'apprentissage indirect améliore l'observation, tandis que l'apprentissage verbal développe la pensée et la parole. Si nous utilisons les quatre types d'apprentissage pour enseigner à un enfant, il développera en même temps la perception, la motricité, la pensée et la parole. C'est pourquoi dès la petite enfance, lorsqu'on commence à enseigner aux enfants, il est nécessaire de rechercher une combinaison de différents types d'apprentissage.
Les principaux domaines d'apprentissage pour les enfants en bas âge sont les mouvements, les processus mentaux: perception et mémoire, audition de la parole et pensée visuelle efficace. Le développement de l'activité motrice de l'enfant est nécessaire pour élargir les possibilités de son mouvement indépendant dans l'espace, pour explorer et connaître le monde qui l'entoure. Sans l'acquisition de propriétés humaines par les processus correspondants, il est impossible pour l'enfant de développer davantage ses propres capacités humaines.
Si dès les premiers jours de la vie, il était possible de commencer un travail éducatif et éducatif actif avec l'enfant, visant à développer ses processus cognitifs et son discours, cela devrait être fait en commençant à enseigner à l'enfant immédiatement après sa naissance. Cependant, nous savons que dans les premiers jours de son existence, le nourrisson humain est l'une des créatures les plus impuissantes au monde et qu'il nécessite avant tout des soins physiques. Par conséquent, son éducation physique doit être prise en charge en premier lieu. Il n'est pas recommandé, par exemple, d'emmailloter un enfant trop serré et de le maintenir longtemps dans cet état. Les bras et les jambes de l'enfant doivent pouvoir bouger librement à l'âge de deux à trois semaines. Le développement de ses capacités motrices, de ses compétences et de ses capacités à l'avenir peut dépendre des mouvements du bébé au cours des premiers jours et des premiers mois de sa vie.
Jusqu'à ce que le bébé se tienne debout et apprenne à se déplacer de manière autonome, avec lui, à partir de l'âge d'un mois et demi, il est nécessaire d'effectuer régulièrement des exercices physiques spéciaux. À l'âge de 1,5 à 3 mois, il peut s'agir d'un massage léger et caressant des bras, des jambes, du dos et de l'abdomen de l'enfant. De trois à quatre mois, il est recommandé d'appliquer un frottement et un échauffement des mêmes parties du corps, un mouvement passif libre des bras et des jambes de l'enfant, leur flexion et leur extension par les mains d'un adulte.
De quatre à six mois, un adulte devrait déjà observer attentivement les propres tentatives de l'enfant d'effectuer indépendamment divers mouvements délibérés et de les stimuler de toutes les manières possibles. De tels mouvements qui nécessitent un soutien peuvent être d'atteindre et de saisir des objets, de se tourner d'un côté à l'autre, d'essayer de se mettre en position assise, de se mettre à quatre pattes, de s'agenouiller, de se tenir debout et de faire les premiers pas. Un ensemble approximatif d'exercices physiques pour un nourrisson de 6 à 7 mois devrait principalement consister à aider l'enfant dans les mouvements qu'il effectue de sa propre initiative. À 9-12 mois, il est particulièrement important de stimuler l'effort de l'enfant pour se lever et marcher.
Il est recommandé de faire tous les exercices physiques quotidiennement pendant les heures d'éveil, 20 à 30 minutes avant le repas ou 30 à 40 minutes après le matin, l'après-midi et le soir, mais au plus tard 3 à 4 heures avant de dormir. Les activités physiques avec l'enfant doivent être effectuées sur une surface lisse et dure, recouverte d'un tapis doux et propre ou d'une couverture en flanelle avec une couche ou un drap sur le dessus. Les mains d'un adulte doivent être sèches et propres.
Il est souhaitable que les activités physiques avec les enfants soient constamment effectuées par la même personne, pas nécessairement la mère. C'est encore mieux si le père le fait à un moment où la mère est occupée à d'autres affaires. Pendant les cours, il est nécessaire de garder l'enfant de bonne humeur et de parler affectueusement avec lui.
Avec l'âge, à mesure que les mouvements s'améliorent et se développent, il est nécessaire de stimuler l'activité de l'enfant, visant à manger, s'habiller et se déshabiller de manière indépendante. Pour l'endurcissement et le développement physique de l'enfant, il est utile de se baigner et de nager avec l'aide d'un adulte ou dans des accessoires de natation spéciaux qui soutiennent le bébé à la surface de l'eau.
Un enfant, à partir de deux ou trois mois, doit non seulement être entouré de jouets lumineux, colorés, beaux et attrayants qui émettent des sons variés et agréables, mais aussi pouvoir les toucher, les ramasser, bouger, tourner, générer certains visuels et les effets auditifs. . Toutes les actions de manipulation de l'enfant avec des objets ne doivent pas être entravées, car à l'aide de ces actions, le bébé apprend activement le monde qui l'entoure. Ici commence la formation des mouvements volontaires et des intérêts cognitifs. Les maintenir et les consolider à cet âge dans le futur peut conduire à la formation d'un besoin important pour une personne civilisée moderne d'acquérir de nouvelles connaissances.
Dans la seconde moitié de la vie, les enfants commencent à reproduire et à répéter les mouvements des adultes. Ainsi, ils démontrent qu'ils sont prêts à apprendre par procuration avec des exercices indépendants répétés. Cette circonstance est d'une importance fondamentale pour le développement général ultérieur de l'enfant, en particulier pour la formation de son discours. Sous l'influence de la parole des adultes, l'enfant développe d'abord une oreille spéciale. Il comprend un certain nombre de capacités élémentaires et plus complexes formées successivement: audition phonémique (familiarisation avec les sons de la parole qui composent les mots); règles de combinaison des phonèmes en syllabes et mots (apprentissage des règles phonologiques) ; la capacité de distinguer les principales unités significatives de la langue dans le flux de la parole (audition morphémique); maîtriser les règles de leur combinaison (syntaxe).
Pour que l'audition de la parole du nourrisson se dessine le plus tôt possible, il est nécessaire, à partir de deux mois, de parler le plus possible avec l'enfant tout en l'alimentant et en effectuant d'autres tâches pour s'occuper de lui. Dans le même temps, l'enfant doit voir clairement le visage et les mains de la personne qui prononce les mots, car à travers les expressions faciales et les gestes, ils transmettent des informations sur ce qui est indiqué simultanément à l'aide de mots.
Les mots prononcés par les adultes sont reliés par l'enfant à ce qu'il ressent, voit et entend lui-même. C'est ainsi que se déroule l'apprentissage primaire de la perception complexe de la parole, la capacité de distinguer ses éléments et sa compréhension se forme.
Parallèlement à l'assimilation des mots désignant des objets, il est nécessaire de s'assurer que l'enfant apprend à comprendre les mots liés aux actions et aux caractéristiques des objets. Ils doivent être utilisés en communication avec un enfant à partir de 8-9 mois environ, lorsqu'il a déjà appris à effectuer de manière autonome des mouvements volontaires élémentaires, associés, par exemple, à changer de posture, saisir, déplacer des objets, retourner son propre corps, bouger ses parties : mains, jambes, tête. Une attention particulière lors de la formation du discours de l'enfant doit être accordée au développement des mouvements de la main. Dans le vocabulaire d'un adulte communiquant avec un bébé, il devrait y avoir suffisamment de mots désignant de tels mouvements. Ce sont des mots tels que "donner", "prendre", "soulever", "lancer", "apporter", "porter", etc. Le succès de l'assimilation et de la compréhension de la parole augmente considérablement si, parallèlement à une communication verbale appropriée avec un adulte et pendant celle-ci, l'enfant a la possibilité de manipuler activement des objets appelés adultes, de les explorer de manière indépendante, de les étudier attentivement.
La principale chose qu'un enfant devrait acquérir à la fin de la petite enfance est une posture droite et une variété de mouvements de la main. Dans des conditions naturelles, cela se produit à un degré ou à un autre chez tous les enfants, mais avec certaines différences individuelles, atteignant parfois deux ou trois mois dans le temps. À l'aide de certaines actions, vous pouvez accélérer le développement moteur des enfants. De telles actions doivent être basées sur les envies internes naturelles de l'enfant de faire certains mouvements.
Presque dès les premiers jours de la vie, un bébé a un réflexe moteur de soutien spécial, qui consiste dans le fait que lorsque la paume touche la surface inférieure du pied, l'enfant se déplie et redresse automatiquement les jambes. Ce réflexe peut être utilisé pour développer activement les muscles de ses jambes, préparant progressivement l'enfant à se tenir dessus.
Pour le développement des mouvements des bras et des jambes de l'enfant et sa préparation accélérée à la posture debout, la coordination des mouvements des mains et des pieds est très importante. Il est important que l'enfant, étant dans un état d'éveil, puisse simultanément toucher les objets environnants avec ses pieds, s'appuyer dessus, les saisir avec ses mains, d'abord allongé, puis assis et se déplaçant le long de la surface. Cela préparera les mouvements coordonnés de ses bras et de ses jambes et des groupes musculaires correspondants.
Vers le début de la seconde moitié de l'année de la vie, la perception et la mémoire de l'enfant, son activité motrice atteignent un niveau de développement tel qu'il est tout à fait capable de résoudre des tâches élémentaires dans un plan visuellement efficace. À partir de ce moment, il est temps de s'occuper du développement d'une pensée visuelle efficace chez l'enfant. Il est maintenant nécessaire que le bébé se fixe plus souvent différents types de tâches pour la recherche visuelle et motrice d'objets familiers et attrayants. Par exemple, devant un enfant, vous pouvez cacher un jouet, détourner son attention quelques secondes puis lui demander de retrouver la chose cachée. De telles questions et jeux avec des enfants non seulement développent bien la mémoire, mais ont également un effet bénéfique sur la réflexion.
Au cours de la petite enfance, l'intellect de l'enfant s'améliore, il y a une transition de la pensée visuelle-active à la pensée visuelle-figurative. Les actions pratiques avec des objets matériels sont progressivement remplacées par des actions avec des images de ces objets. L'enfant franchit une autre étape très importante sur la voie de son développement intellectuel. Pour que ce développement se poursuive à un rythme accéléré, les jeunes enfants doivent se voir confier autant de tâches d'imagination que possible. Leur indépendance et leur désir de conception artistique et technique, de créativité, en particulier de dessin, doivent être particulièrement encouragés. La communication avec les adultes, les jeux créatifs communs avec eux constituent les principales conditions du développement des capacités d'un enfant.
Le début d'un âge précoce est l'entrée dans une période sensible du développement de la parole. Entre un et trois ans, les enfants sont les plus réceptifs à l'acquisition du langage. Ici, la formation de ces conditions préalables à la maîtrise de la parole humaine qui sont apparues même dans la petite enfance est terminée - l'audition de la parole, la capacité de comprendre la parole, y compris le langage des expressions faciales, les gestes et la pantomime. La perception passive et la réponse à la parole d'un adulte, pour lesquelles l'enfant est pratiquement déjà préparé à la fin de la petite enfance, sont remplacées par une maîtrise active de la parole dans la petite enfance préscolaire.
Le développement du discours d'un enfant dans la période initiale de son utilisation active est basé sur un apprentissage opérant et indirect, qui agit extérieurement comme une imitation du discours des adultes. Au cours de la deuxième année de vie, l'intérêt de l'enfant pour le monde qui l'entoure augmente fortement. Les enfants veulent tout savoir, le toucher, le tenir dans leurs mains. À cet âge, ils s'intéressent particulièrement aux noms des nouveaux objets et phénomènes, aux noms des personnes qui les entourent, ils attendent des adultes des explications appropriées. Après avoir maîtrisé les premiers mots, les enfants posent souvent aux adultes les questions "qu'est-ce que c'est?", "Qui est-ce?", "Comment ça s'appelle?". De telles questions ne doivent pas être laissées sans réponse et doivent toujours recevoir une réponse aussi complète que possible afin de satisfaire la curiosité naturelle de l'enfant et de favoriser son développement cognitif.
L'élocution incorrecte, trop rapide et brouillée des adultes entrave le développement de la parole des enfants. Il est nécessaire de parler lentement avec l'enfant, en prononçant clairement et en répétant tous les mots et expressions. En observant attentivement les actions des adultes, à la fin de la première année de vie, l'enfant réagit déjà avec animation à ses expressions faciales, ses gestes et sa pantomime. D'eux, il saisit le sens de ces mots prononcés par les adultes. Par conséquent, lorsque vous parlez avec de jeunes enfants, en particulier au début de la maîtrise de la parole active, il est nécessaire d'utiliser largement le langage des expressions faciales et des gestes dans la communication.
Les enfants en cours de développement de la parole imitent leurs parents, frères et sœurs plus que les autres. Plus souvent, en communiquant avec l'enfant, ses parents les plus proches lui parlent, plus vite l'enfant lui-même apprend la parole. Le soutien et l'approbation de l'activité de parole de l'enfant par les personnes qui l'entourent jouent un rôle important dans le développement de sa parole. La mère est le meilleur moyen d'enseigner et d'évaluer pratiquement le niveau de développement de la parole atteint par l'enfant. S'il prononce les mêmes mots, l'enfant les comprend mieux et y réagit plus intelligemment qu'aux déclarations similaires d'autres personnes.
Les parents qui surveillent le développement de la parole des enfants s'inquiètent parfois des retards dans le début de leur parole active. Si un enfant parle peu jusqu'à l'âge de deux ans environ, mais comprend bien les paroles d'un adulte qui lui sont adressées, il ne devrait y avoir aucune raison sérieuse de s'inquiéter du développement de son discours. Les enfants qui parlaient peu auparavant, entre deux et trois ans, montrent souvent une augmentation significative et rapide de leur propre activité de parole, rattrapant leurs pairs. Il existe des différences individuelles significatives et normales dans la nature et le taux d'assimilation de la parole active par l'enfant, ce qui ne devrait pas susciter d'inquiétude.
Vers l'âge de trois ans environ, l'enfant commence à écouter attentivement et avec un intérêt évident ce dont les adultes parlent entre eux. À cet égard, leur discours doit être varié et devenir tel qu'il soit compréhensible pour l'enfant.
Un autre point important lié au développement de la parole d'un jeune enfant est la possibilité pour les enfants d'apprendre deux langues en même temps : native et non native. On peut supposer que la période la plus favorable pour le début de l'étude parallèle de deux langues est précisément le début de l'âge préscolaire. Cependant, les deux langues ici doivent être enseignées en utilisant les mêmes méthodes. Il est important que dans différentes langues de manière cohérente, sans passer d'une langue à l'autre, certaines personnes parlent constamment à l'enfant dans différentes situations. Dans ce cas, le phénomène d'interférence linguistique ne se produira pas ou sera surmonté assez rapidement et avec succès.
Nous avons déjà noté que les jeunes enfants se caractérisent par une curiosité accrue. Son soutien conduit au développement intellectuel rapide de l'enfant, à l'acquisition des connaissances, compétences et capacités nécessaires, et le développement mental des enfants de cet âge s'effectue dans diverses activités: dans les jeux, dans les cours avec des adultes, dans la communication avec ses pairs, dans le processus d'observation attentive de ce qui entoure l'enfant. Les jouets sont d'une importance particulière pour le développement de la curiosité d'un enfant. Parmi les jouets à la disposition des enfants, il devrait y en avoir beaucoup à l'aide desquels les enfants, imitant les adultes, pourraient rejoindre le monde des relations humaines. Ici, il devrait y avoir beaucoup de poupées représentant des personnes et des animaux, des cubes à partir desquels vous pouvez créer divers modèles, des articles ménagers, des meubles, des ustensiles de cuisine, des outils de jardin (le tout dans une version jouet), divers outils pour faire de l'artisanat simple.
La présence d'outils dans les mains d'un jeune enfant est particulièrement importante pour l'amélioration de son intelligence, de son imagination créatrice et pour le développement de ses capacités. L'enfant, à l'aide des outils à sa disposition, doit d'abord apprendre à ranger, réparer lui-même ses jouets. Si le jouet est accidentellement cassé, il ne doit pas être jeté, même si les parents peuvent en acheter un nouveau.
Il est préférable de demander à l'enfant et de l'aider à réparer le jouet. Bien sûr, à cet âge, il est peu probable que les enfants soient capables de le faire seuls. Cependant, quelque chose d'autre est important: dès le plus jeune âge, habituer les enfants à la précision, à la diligence et à l'économie.
Une autre question importante est liée à l'éducation et à l'éducation des enfants d'âge préscolaire précoce: dans quelle mesure les conséquences de la privation sensori-motrice précoce, c'est-à-dire privant l'enfant des incitations nécessaires à son développement psychophysique. Si nous parlons d'habiletés purement motrices, c'est-à-dire à propos d'un certain manque de possibilités de libre circulation dans l'espace, alors les retards à cet égard, observés à un âge précoce, au fil du temps, sont généralement surmontés sans conséquences graves. Dans d'autres domaines du développement, tels que le langage, les émotions et l'intelligence, les effets de la privation sensorielle précoce peuvent être plus graves et persistants. Les enfants dont les capacités par rapport à ces fonctions mentales étaient significativement limitées à l'âge de la naissance à deux ou trois ans de la vie, c'est-à-dire ceux avec qui les adultes avaient peu de contacts dans la petite enfance préscolaire, qui, par exemple, ne lisaient pas de livres, n'étaient pas encouragés à explorer activement le monde qui les entourait, qui n'avaient pas l'occasion de jouer, ces enfants, en règle générale, sensiblement à la traîne de leurs pairs dans le développement psychologique. Les enfants soi-disant négligés pédagogiquement en sortent souvent.
Thème 1. La phase initiale de l'apprentissage
1. Les premiers signes d'apprentissage chez les nourrissons.
2. L'importance particulière de l'apprentissage au cours de la première année de la vie d'un enfant.
3. Le rôle du mot au stade initial de l'apprentissage.
Thème 2. Combinaison de différentes formes d'apprentissage
1. La nécessité de combiner différentes formes d'apprentissage pour le développement psychologique et comportemental accéléré de l'enfant.
2. La combinaison optimale de différents types d'apprentissage.
Thème 3. Caractéristiques de l'apprentissage de la petite enfance
1. Les principaux domaines d'apprentissage chez les nourrissons.
2. Améliorer l'activité motrice et le développement physique de l'enfant au cours de la première année de vie.
3. Formation des conditions préalables au développement actif de la parole.
4. Formation d'une pensée visuelle efficace.
Thème 4. Apprentissage précoce
1. Facteurs contribuant à la transition de l'enfant de la pensée visuelle efficace à la pensée visuelle figurative.
2. Le début d'une période sensible dans le développement de la parole active.
3. Méthodes pour stimuler l'activité de la parole d'un enfant d'un an et demi à deux ans.
4. Organisation de la communication d'un jeune enfant avec d'autres personnes.
5. Développement de l'imagination et de la pensée verbale.
6. La valeur croissante des jeux pour enfants. Exigences pour les jouets pour enfants.
7. Le problème du bilinguisme précoce et sa solution dans la période initiale de développement actif de la parole.
Sujets pour les résumés
1. Caractéristiques de l'apprentissage des enfants en bas âge.
2. Apprendre à un âge précoce.
1. Moyens de développement mental et comportemental accéléré des enfants à un âge précoce.
2. Voies et moyens d'améliorer la parole et la pensée d'un jeune enfant.
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Améliorer la perception, la mémoire et la pensée. Les concepts de norme sensorielle et d'action perceptive. Développement de la perception des enfants par le doublement des normes sensorielles et la formation d'actions perceptives. La valeur de la perception pour identifier les capacités artistiques et visuelles et de conception et techniques. Les principales directions de l'amélioration de la mémoire d'un enfant d'âge préscolaire. Donner à la mémoire un caractère arbitraire, indirect. Le développement d'outils de mémorisation. Empreinte dans le jeu. La nécessité d'une motivation adéquate pour la mémorisation et la reproduction de matériel chez les enfants d'âge préscolaire précoce. La répétition comme signe du début d'une mémorisation arbitraire. Améliorer les façons de répéter le matériel. Voies de développement des moyens de mémorisation. Identification d'un objectif mnémonique, définition et résolution de tâches mnémoniques. La valeur du développement de la pensée pour l'amélioration de la mémoire. Les principales étapes du développement de la pensée en tant que plan d'action interne.
Enseignement de la parole, de la lecture et de l'écriture. Modes de développement de la parole à l'âge préscolaire. Techniques pour le développement de la parole chez un enfant, son intellectualisation. Le rôle de la création de mots des enfants et du discours égocentrique dans le développement verbal de l'enfant. Le début de l'apprentissage des langues étrangères. L'âge préscolaire comme début d'une période sensible dans l'acquisition d'une langue étrangère. La valeur d'un stress correctement placé pour apprendre à lire des mots et des phrases. Dessins graphiques et symboliques de l'enfant comme conditions préalables au développement de l'écriture. Opportunités et conditions d'enseignement de l'écriture à un âge plus précoce, de 3 à 5 ans. L'importance d'une motivation adéquate pour apprendre à lire et à écrire pour le succès de l'apprentissage. Le rôle du jeu dans ce processus. Conditions pour une acquisition réussie des langues étrangères par les enfants d'âge préscolaire.
Préparation à l'enseignement à l'école. Il existe deux facteurs principaux qui déterminent la préparation psychologique d'un enfant à étudier à l'école : personnel-motivationnel et intellectuel-cognitif. La structure de la motivation, assurant la préparation d'un enfant d'âge préscolaire à maîtriser les connaissances, les compétences et les capacités scolaires. Le rôle des intérêts cognitifs, le besoin d'auto-amélioration, la communication, la réussite, l'estime de soi adéquate et le niveau optimal de revendications. Les principaux signes motivationnels (acceptation et préservation de la tâche, attitude face aux commentaires et aide offerte) et structurels (structure de l'activité) de la préparation d'un enfant d'âge préscolaire aux activités éducatives. Signes fonctionnels de préparation: la nature des activités éducatives indicatives, d'exécution et de contrôle.
Développer des jeux éducatifs et didactiques et des formes de classes avec des enfants d'âge préscolaire. Difficultés de nature motivationnelle qui surviennent lors de l'enseignement aux enfants de 4 à 5 ans. La nécessité de générer et de maintenir un intérêt constant pour les connaissances chez ces enfants. Les moyens de surmonter ces difficultés en organisant une formation dans des jeux éducatifs et didactiques spécialement organisés. Les principales exigences psychologiques et pédagogiques pour ce genre de jeux : intérêt direct pour les cours ; donner aux enfants la possibilité de montrer leurs capacités; évaluation élevée des capacités des enfants et de leurs réalisations par les adultes; inclusion de l'enfant dans le concours; la possibilité de gagner le concours en acquérant de nouvelles connaissances, compétences et aptitudes ; la disponibilité de sources simples de connaissances, de compétences et d'aptitudes que l'enfant peut utiliser de manière autonome ; stimuler le succès en soulignant qu'il est reçu pour l'effort et la diligence. Exigences de base pour les si individuels des enfants ; simplicité, accessibilité, caractère constructif, acquisition de nouvelles connaissances, formation de compétences et d'aptitudes.
Le développement des processus cognitifs de base de l'enfant dans l'enfance préscolaire peut se dérouler spontanément et de manière contrôlée, de manière organisée et non organisée, et le niveau d'intelligence atteint par l'enfant à l'âge de 6-7 ans, ainsi que le degré de sa préparation à l'apprentissage à l'école, dépendent de manière significative de la façon dont l'éducation de l'enfant a été réfléchie en famille et à l'école maternelle au cours des trois à quatre années précédentes. Ces années apportent une grande contribution au développement cognitif des enfants. Ce n'est pas un hasard si l'activité phare à cet âge est le jeu, complété, bien sûr, par d'autres activités qui affectent le développement de l'enfant, notamment la communication.
À cet âge, les enfants ont de grandes possibilités d'améliorer les processus cognitifs, principalement la perception par la formation d'actions sensorielles, consciemment régulées et dirigées vers la transformation de la réalité perçue afin de construire ses images adéquates. Les capacités sensorielles des enfants, selon LL. Wenger, sont déterminées par le nombre de ces actions perceptives que l'enfant possède46. La formation des actions perceptives, à son tour, dépend de la sélection et de l'assimilation par l'enfant de systèmes de normes sensorielles, c'est-à-dire propriétés sensorielles des objets qui se distinguent lors de leur perception par les adultes et fixées dans le langage sous forme de concepts. Les normes sensorielles en tant que schémas de perception se sont développées historiquement et ne présentent pas de difficulté particulière pour leur assimilation par un adulte. En même temps, ils posent un problème à un enfant d'âge préscolaire, qui doit être spécialement formé pour comparer les propriétés d'objets spécifiques perçus par les sens, pour les corréler avec des normes. De tels échantillons de référence dans la perception de la forme des objets, par exemple, peuvent être des figures géométriques connues (ligne, angle, triangle, rectangle, cercle, carré, etc.) ; lors de la perception de la couleur - le spectre et les différentes nuances de ses couleurs primaires en termes de saturation et de luminosité; lors de la perception de la taille des objets - gradations de mesures et différences de valeurs (longueur, surface, volume).
Après avoir initié l'enfant à ces normes, il faut lui apprendre à les utiliser dans la pratique pour établir les propriétés appropriées des objets perçus, c'est-à-dire enseigner les actions perceptives. L'amélioration des actions perceptives, la maîtrise de nouveaux types d'actions de ce type, selon L.A. Wenger, assure l'amélioration de la perception avec l'âge, l'acquisition d'une plus grande précision, la dissection et un certain nombre d'autres qualités inhérentes à la perception développée d'un adulte. La haute qualité de la perception, à son tour, constitue la base de la formation de ces capacités spéciales pour lesquelles des actions perceptives parfaites sont importantes: artistiques, de conception et autres.
Parallèlement au développement de la perception dans l'enfance préscolaire, il existe un processus d'amélioration de la mémoire de l'enfant, et si pour la perception les possibilités de développement à cet âge sont plus ou moins limitées, alors pour la mémoire elles sont beaucoup plus larges. Son amélioration chez les enfants d'âge préscolaire peut aller dans plusieurs directions à la fois. Le premier est de donner aux processus de mémorisation un caractère arbitraire, le second est la transformation de la mémoire de l'enfant de directe en indirecte, le troisième est le développement de moyens et de méthodes de mémorisation et de rappel. Considérons chacune de ces directions séparément.
Du plus jeune âge préscolaire au plus âgé, il y a des changements notables dans la mémoire. Tout d'abord, à la fin de l'enfance préscolaire, la mémoire devient une fonction mentale spéciale de l'enfant, contrôlée indépendamment, qu'il peut contrôler à un degré ou à un autre. Dans l'âge préscolaire plus jeune et moyen (3-4 ans), la mémorisation et la reproduction de matériel font encore partie de divers types d'activités, elles sont réalisées principalement involontairement. À l'âge préscolaire plus avancé, grâce à la mise en place de tâches mnémoniques spéciales pour les enfants, une transition est faite vers la mémoire involontaire. Plus un enfant d'âge préscolaire est confronté à de telles tâches dans le jeu, la communication et le travail, plus sa mémoire passe rapidement d'involontaire à arbitraire. Dans le même temps, les actions mnémoniques sont distinguées dans un groupe spécial parmi d'autres types d'actions réalisées dans le cadre de la mise en œuvre d'une activité particulière47. Mnésique - ce sont des actions visant à mémoriser, conserver et reproduire des informations.
Des actions mnémoniques particulièrement rapides et faciles apparaissent et se séparent dans le jeu, et dans tous les groupes d'âge d'enfants d'âge préscolaire, à partir de l'âge de trois ou quatre ans. Chez les enfants d'âge préscolaire primaire et secondaire, en raison des particularités de leur psychologie et d'une préparation insuffisante pour des activités sérieuses et ciblées, en particulier éducatives, la productivité de la mémorisation dans le jeu est sensiblement plus élevée que dans d'autres types d'activités. Cela donne parfois l'impression erronée qu'un enfant de trois ou quatre ans a une mémoire faible, surtout lorsqu'il essaie de tester directement sa mémoire en utilisant les mêmes méthodes et dans les mêmes conditions que celles utilisées pour étudier la mémoire des adultes.
Pour le développement de la mémoire arbitraire d'un enfant, il est important de saisir le temps et de tirer le meilleur parti de son désir de se souvenir de quelque chose. Les activités associées à l'intention consciente de se souvenir ou de se remémorer apparaissent d'abord distinctement chez les enfants vers l'âge de cinq ou six ans. Extérieurement, ils s'expriment, par exemple, dans la répétition délibérée par l'enfant de ce dont il aimerait se souvenir. La stimulation de la répétition joue un rôle important dans le développement de la mémoire et les répétitions doivent être encouragées de toutes les manières possibles. Les répétitions transfèrent les informations de la mémoire à court terme à la mémoire à long terme.
Lors de l'enseignement de la mémorisation, il est nécessaire d'habituer progressivement les enfants à passer de la répétition immédiate à la répétition différée, de la répétition à voix haute à la répétition à soi-même. Le passage de la répétition externe à la répétition mentale intellectualise généralement la mémorisation et la rend plus productive. Dès l'âge de quatre ans, on peut apprendre aux enfants à mémoriser certaines choses avec l'aide d'autres, par exemple un objet ou un mot à l'aide d'une image le désignant. Au début, un adulte propose à l'enfant des moyens de mémorisation prêts à l'emploi. Lorsque les enfants apprennent à mémoriser et à se souvenir d'objets à l'aide des moyens qui leur sont offerts, il est possible de passer à confier à l'enfant la tâche de choisir indépendamment les moyens de mémorisation.
Le cours du développement et de l'amélioration des moyens mnémotechniques peut être imaginé comme suit:
1. Le passage de moyens mnémoniques spécifiques (mémoriser certains objets à l'aide d'autres) à des moyens abstraits (mémoriser des objets à l'aide de signes, de dessins, de schémas, etc.).
2. Le passage des moyens mécaniques aux moyens logiques de stockage et de reproduction du matériel.
3. Passage des moyens de mémorisation externes aux moyens internes.
4. Le passage de l'utilisation de moyens de mémorisation prêts à l'emploi ou connus à de nouveaux, originaux, inventés par les mémorisants eux-mêmes.
Suivre ce cours de développement dans l'amélioration des moyens de mémorisation et de reproduction assure la formation progressive de la mémorisation médiatisée et volontaire chez l'enfant, tout en développant simultanément les moyens mnémotechniques. Le fait que le développement de la mémoire chez les enfants d'âge préscolaire dans tous ces domaines soit tout à fait possible, montre les expériences menées par ZM Istomina. Elle a découvert que les enfants de six à sept ans, même dans des conditions normales, sans l'utilisation d'une formation mnémotechnique spéciale, peuvent former indépendamment des connexions logiques mentales entre les mots mémorisés. La présence de telles connexions dans la mémoire de l'enfant est mise en évidence par la nature de sa reproduction du matériel, en particulier le fait que, lors du rappel de mémoire, un enfant de cet âge peut changer l'ordre de dénomination des objets, en les combinant par sens en groupes sémantiques. A cet égard, considérons une expérience illustrative.
Les enfants d'âges différents se voient proposer le même matériel avec une demande de mémorisation de deux manières différentes: directement ou à l'aide d'outils mnémoniques auxiliaires spéciaux. Une analyse des méthodes que les enfants utilisent dans ce cas pour la mémorisation montre que ceux qui résolvent le problème à l'aide de moyens auxiliaires construisent leurs opérations différemment de ceux qui mémorisent directement. Pour la mémorisation indirecte, ce n'est pas tant la puissance de la mémoire mécanique qui est requise, mais la capacité de disposer raisonnablement de la matière, de la structurer d'une certaine manière, c'est-à-dire non seulement la mémoire, mais aussi développé la pensée.
Il convient de garder à l'esprit un point important qui distingue l'apprentissage des enfants de l'apprentissage des adultes. Un enfant n'apprend une matière relativement facilement que lorsqu'il a un intérêt cognitif ou consommateur direct clairement exprimé pour cette matière. Cette remarque s'applique également à la mémoire. Son développement chez les enfants d'âge préscolaire d'involontaire à volontaire et de direct à indirect ne se déroulera activement que lorsque l'enfant lui-même s'intéressera à utiliser les moyens de mémorisation appropriés, à conserver et à reproduire le matériel mémorisé. Un enfant d'âge préscolaire, par exemple, n'est conscient et ne met en évidence les objectifs mnémoniques que s'il est confronté à une tâche intéressante pour lui, qui nécessite une mémorisation et un rappel actifs. Cela se produit, en particulier, lorsque l'enfant participe au jeu et que le but de se souvenir de quelque chose acquiert pour lui un sens réel, concret et pertinent qui répond aux intérêts du jeu.
Le moment le plus important dans la transition de l'enfant de la mémorisation involontaire à la mémorisation volontaire est la sélection et l'acceptation d'un objectif mnémonique par lui, c.-à-d. la formation d'un réglage interne pour la mémorisation du matériau. Mais ceci n'est qu'un premier pas vers le développement de la mémoire arbitraire. Ensuite, des techniques conscientes et des moyens de mémorisation doivent être élaborés, dont le plus simple est la répétition du matériel. Il faut aussi veiller à ce que l'enfant apprenne à utiliser certains stimuli-moyens de mémorisation.
L'amélioration de la mémoire arbitraire chez les enfants est associée à l'utilisation d'opérations mentales d'analyse, de synthèse, de comparaison, de généralisation et à l'établissement de connexions sémantiques dans les processus de mémorisation et de reproduction de matériel. On peut dire que l'amélioration de la mémoire de l'enfant se produit simultanément avec l'amélioration de son activité mentale en proportion directe avec celle-ci.
Si vous commencez à apprendre à un enfant à utiliser des techniques mnémoniques avant qu'il ne présente les premiers signes de mémorisation arbitraire dans le processus de développement naturel de la mémoire, vous pouvez vous assurer que ce type de mémorisation et de reproduction de matériel commencera à prendre forme chez les enfants non par le l'âge de cinq ou six ans, mais plus tôt . Il a été établi qu'avec un apprentissage correctement organisé, un effet prononcé sur le développement de la mémoire peut déjà être obtenu à un âge préscolaire plus jeune, c'est-à-dire un an et demi à deux ans plus tôt que d'habitude. Cependant, pour que cela se produise, un certain nombre de conditions doivent être remplies. Au premier stade de la formation, les enfants doivent apprendre à comparer et à corréler le matériel étudié entre eux, former des groupements sémantiques basés sur la sélection de certaines caractéristiques essentielles, apprendre à effectuer ces opérations lors de la résolution de problèmes mnémoniques.
À son tour, la formation de la capacité de classer le matériel doit également passer par trois étapes : pratique, verbale et complètement mentale. Il est démontré qu'en maîtrisant les méthodes de regroupement et de classification en tant qu'actions cognitives, il est possible d'améliorer la mémoire des enfants d'âge préscolaire primaire. Dans l'enfance préscolaire intermédiaire et plus âgée, ces enfants utilisent déjà consciemment ce type de techniques avec succès lors de la mémorisation et de la reproduction de matériel, démontrant ainsi une capacité prononcée de mémorisation et de reproduction arbitraires de matériel.
En discutant du développement de la mémoire chez les enfants, nous avons abordé le problème de la pensée. Les perspectives et les limites du développement de la mémoire d'un enfant d'âge préscolaire, en particulier dans les années préscolaires, sont finalement déterminées par ses capacités intellectuelles. S'il est possible de trouver la clé pour contrôler le développement de la pensée de l'enfant, cela signifie que des opportunités s'ouvrent pour améliorer tous ses autres processus cognitifs.
Étant donné que la caractéristique la plus importante du mécanisme psychologique de l'intellect humain est la présence d'un plan d'action interne, une attention particulière doit être accordée à sa formation et à son développement à l'âge préscolaire. N.N. Poddyakov a montré que l'élaboration d'un plan d'action interne chez les enfants d'âge préscolaire passe par les étapes suivantes :
1ère étape. L'enfant n'est pas encore capable d'agir dans l'esprit, mais est déjà capable de manipuler les choses sur un plan visuel-actif, transformant la situation objective directement perçue par lui à l'aide d'actions pratiques. A ce stade, le développement de la pensée consiste dans le fait que la situation est d'abord donnée visuellement à l'enfant, dans toutes ses caractéristiques essentielles, puis certaines d'entre elles sont exclues, et l'accent est mis sur la mémoire de l'enfant. Initialement, le développement de l'intellect passe par le développement du rappel de ce qui a été vu ou entendu, ressenti ou fait auparavant, par le transfert de solutions une fois trouvées au problème vers de nouvelles conditions et situations.
2ème étape. Ici, la parole est déjà incluse dans l'énoncé du problème. La tâche elle-même ne peut être résolue par l'enfant que sur le plan externe, par manipulation directe d'objets matériels ou par essais et erreurs. Certaines modifications de la solution précédemment trouvée sont autorisées lorsqu'elles sont transférées dans de nouvelles conditions et situations. La solution trouvée sous forme verbale peut être exprimée par l'enfant, il est donc important à ce stade de lui faire comprendre les instructions verbales, de formuler et d'expliquer avec des mots la solution trouvée.
3ème étape. Le problème est déjà résolu dans un plan visuel-figuratif en manipulant les images-représentations d'objets. L'enfant doit être conscient des méthodes d'action visant à résoudre le problème, de leur division en pratique - la transformation de la situation objective et théorique - prise de conscience de la méthode de transformation.
4ème étape. Il s'agit de l'étape finale, au cours de laquelle la tâche, une fois sa solution visuellement efficace et imaginative trouvée, est reproduite et mise en œuvre selon un plan présenté en interne. Ici, le développement de l'intelligence est réduit à la formation chez l'enfant de la capacité de développer indépendamment une solution au problème et de la suivre consciemment. Grâce à cet apprentissage, on passe du plan d'action externe au plan d'action interne.
Le développement de la parole se poursuit pendant l'âge préscolaire. Comme l'a montré L.S. Vygotsky, cela va dans le sens de la connexion de la parole à la pensée et à son intellectualisation. C'est la formation des concepts, la logique du raisonnement, l'enrichissement sémantique du mot, la différenciation et la généralisation des significations verbales. La parole à l'âge préscolaire devient progressivement l'outil le plus important pour la pensée de l'enfant.
Au cours de la cinquième année de vie, les enfants ont généralement une période de "pourquoi-pourquoi", et peu de temps après, l'âge de la création de mots pour enfants commence. Les enfants à cette époque posent aux adultes beaucoup de questions de nature cognitive, montrent un intérêt accru pour les mots. Leur vocabulaire s'enrichit rapidement, le discours s'enrichit, se complexifie grammaticalement et syntaxiquement.
A cet âge, qui appartient à la période sensible du développement de la parole, la principale tâche éducative est d'enrichir le vocabulaire de l'enfant, de maîtriser les concepts, de comprendre l'ambiguïté des mots utilisés et leurs nuances sémantiques. Tout cela est facilité par l'activation parallèle et l'utilisation conjointe de différents types de discours: dialogique, monologue, reproductif, créatif, intonationnellement différent. Il est nécessaire que l'enfant développe et améliore sa capacité à dire et à raisonner à haute voix, pour l'encourager spécifiquement à utiliser activement la parole lors de la résolution de problèmes.
À cet âge, il est utile de faire des jeux de mots intellectuels avec les enfants sur les thèmes : "Quel est le nom de ... ?", "Quels mots connaissez-vous qui représentent ... ?", "Quel mot peut être utilisé à la place de ...?" Les enfants peuvent se voir confier des tâches pour décrire un objet après son examen attentif, pour parler de ce que l'enfant a entendu ou vu.
La lecture d'histoires et de contes de fées avec l'attention passagère de l'enfant sur les mots nouveaux et intéressants qui s'y trouvent est très bénéfique pour le développement de la parole. Lors de l'élaboration d'un discours monologue cohérent, il est utile d'apprendre à l'enfant à raconter de petits textes lus, en utilisant les nouveaux mots qui s'y trouvent.
Encore plus propice au développement de la parole et en même temps penser à un enfant d'âge préscolaire est l'accomplissement de tâches pour inventer de manière indépendante des histoires et des contes de fées. Certes, tous les enfants de cet âge ne sont pas capables de faire face à des tâches aussi complexes, mais les tentatives mêmes de ce type sont très bénéfiques pour le développement des enfants. Divers objets auxiliaires que l'enfant peut observer et utiliser dans le processus d'invention d'une histoire, lors de la transmission de son contenu, sont très utiles pour résoudre des problèmes verbaux.
Certains psychologues qui ont étudié le développement de la parole chez un enfant d'âge préscolaire pensent que le bilinguisme est bon pour les enfants de ces années. À cet âge, il est nécessaire de commencer ou de poursuivre activement l'acquisition d'une deuxième langue déjà commencée dans la petite enfance, et lors de l'étude des deux langues - maternelle et non native - il est souhaitable d'étudier simultanément les structures des langues eux-mêmes comme des systèmes de signes objectivement existants. Il est démontré que les enfants d'âge préscolaire sont tout à fait capables d'apprendre les lois élémentaires de la langue à partir de l'âge préscolaire moyen, lorsque leur sens linguistique phonémique et grammatical est particulièrement développé. L'âge de l'enfant après quatre ou cinq ans est évidemment sensible en termes d'acquisition du langage, contrairement à l'âge de un à trois ans qui est une période sensible dans le développement de la parole. Il a été établi qu'avec une formation appropriée, les enfants d'âge préscolaire de quatre ans sont capables de distinguer les sons dans un mot, de distinguer les voyelles et les consonnes, les sons durs et doux, les sons vocaux et sourds. Ceci à l'âge préscolaire supérieur est largement facilité par la création de mots des enfants, l'enseignement de la lecture et de l'écriture.
Une fois que l'enfant a appris à lire les lettres et les syllabes, il est important de lui apprendre à bien stresser. Sur cette base, un apprentissage approfondi de la lecture en mots entiers est en cours. Une telle lecture est formée avec succès en isolant et en plaçant l'accent dans le mot, la perception ultérieure du mot avec une orientation vers le son de la voyelle accentuée. La conscience du stress et de son rôle distinctif des mots enrichit les idées des enfants sur leur langue maternelle, contribue au développement de connaissances théoriques à ce sujet. Ce n'est que lorsqu'un enfant a atteint le son d'une phrase fusionnée sur le plan intonationnel qu'il commence à vraiment comprendre ce qu'il a lu.
L'apprentissage de la lecture passe par deux étapes : analytique et synthétique. Au stade analytique, les enfants maîtrisent la lecture de parties individuelles de mots, saisissent les relations qui existent entre les sons et les lettres, maîtrisent le mécanisme de lecture des syllabes en les combinant en mots (lecture syllabique). L'étape synthétique consiste à apprendre à lire des mots entiers, des phrases, des phrases et des phrases, ainsi qu'à maîtriser la combinaison intonative de phrases, à comprendre un texte cohérent. En enseignant à des enfants de six ans, il est possible de faire en sorte qu'à l'âge de sept ans, ils aient déjà les compétences en lecture synthétique. Pour ce faire, il est nécessaire de mener une formation avec l'attribution des étapes suivantes:
1. Développement de l'attention aux caractéristiques grammaticales des mots (prépositions, terminaisons de mots, leur ordre dans une phrase) et clarification de leur rôle dans la connexion des mots dans une phrase.
2. Apprendre à prédire lors de la lecture, c'est-à-dire la capacité de deviner la suite sémantique et verbale possible du texte.
3. Apprendre à lire des mots ensemble, en réduisant les voyelles non accentuées.
4. Enseigner la sélection et la lecture continue du mot dit phonétique (mot avec des mots auxiliaires et des particules adjacentes).
5. Formation de la capacité de combiner des mots en phrases, de les lire sans les relire.
6. Enseigner la lecture proprement dite de la phrase (une explication du terme "réel" sera donnée plus loin dans le texte).
Lorsqu'il commence à apprendre à lire à un enfant, il doit d'abord développer l'intonation nécessaire et se préparer à une perception holistique d'une séquence ordonnée de mots. N.S. Starzhinskaya, qui a distingué les étapes décrites48, estime que lors de la perception du premier mot (ou de plusieurs premiers mots) d'une phrase, un schéma synthétique hypothétique de la phrase apparaît dans la tête du lecteur, dans lequel les mots lus sont ensuite placés et sur sur la base de laquelle le sens de l'énoncé est prédit. Pour qu'un enfant apprenne à lire comme ça, il faut lui apprendre à percevoir non seulement les mots, mais aussi les signaux grammaticaux informationnels, principalement les terminaisons des mots et des mots qui les relient les uns aux autres dans une phrase, dans un seul ensemble sémantique . Simultanément à l'unification des mots, la phrase doit être divisée en groupes sémantiques - les syntagmes, qui sont les unités les plus simples du discours exprimant un tout sémantique. La division d'une phrase en syntagmes est appelée division réelle. La lecture réelle, à son tour, est une lecture qui est construite sur une articulation réelle.
L'amélioration de la lecture doit s'accompagner du développement de l'écriture, et inversement, le développement de l'écriture implique l'amélioration de la lecture, puisque ces deux fonctions sont interconnectées. Sur la base de l'analyse des données obtenues dans les études psychologiques des dessins symboliques des enfants, généralisation des observations du développement du discours écrit chez les enfants dans ses formes initiales, L.S. Vygotsky est parvenu aux conclusions suivantes, qui n'ont pas perdu leur signification même aujourd'hui.
1. L'enseignement de l'écriture aux enfants peut et doit être transféré de l'école primaire à l'âge préscolaire et confié à l'éducation préscolaire, puisque près de 80% des enfants d'âge préscolaire primaire savent déjà relier arbitrairement un dessin de signe à l'objet désigné par ce.
Avec une formation psychologiquement réfléchie et bien organisée, les enfants de cet âge sont capables de combiner un sens de mot matérialisé dans un dessin avec un objet qui lui correspond. En tout cas, pratiquement tous les enfants de six ans sont capables d'effectuer des opérations avec des signes abstraits. Quant à l'écriture symbolique (dessin de lettres), dans l'écrasante majorité des cas, même des enfants de trois ans pouvaient la maîtriser.
2. La lecture et l'écriture peuvent être enseignées aux enfants dès l'âge de quatre ou cinq ans. Les véritables problèmes rencontrés par l'enseignement de ces compétences à cet âge ne sont pas liés à la maîtrise ou à la capacité de maîtriser la technique et l'essence de l'écriture, ni à la capacité ou à l'incapacité de corréler des symboles abstraits avec des dessins spécifiques, mais au manque de besoin de l'enfant de développer le langage écrit et l'utiliser. .
3. La tâche principale de l'apprentissage préscolaire de l'écriture, ainsi que de l'enseignement d'autres choses complexes et abstraites à un âge précoce, est de rendre ce qui est appris nécessaire et intéressant pour l'enfant, de relier étroitement le matériel étudié à ses besoins réels.
4. La lecture et l'écriture pour un enfant d'âge préscolaire devraient devenir les conditions de la satisfaction des besoins les plus importants dans la forme d'activité naturelle et la plus attrayante - le jeu.
5. Premièrement, il faut apprendre à l'enfant non pas à écrire des lettres, mais à écrire comme une forme spéciale d'expression du besoin de dire quelque chose.
Cependant, il convient de garder à l'esprit que le bon résultat dans l'enseignement de la lecture et de l'écriture aux enfants d'âge préscolaire ne peut être atteint que si les méthodes d'enseignement utilisées elles-mêmes tiennent compte des caractéristiques psychophysiologiques liées à l'âge des enfants, de leurs intérêts et de leurs besoins. Chaque fois que vous commencez à enseigner à un enfant, vous devez vous poser la question : "Comment l'intéresser à acquérir les connaissances, les compétences et les capacités appropriées ?" Il faut toujours se rappeler que la base du développement naturel de la parole d'une personne est son besoin de communication, stimulé par le besoin de satisfaire d'autres besoins.
Il en va de même pour l'enseignement aux enfants de cet âge d'une deuxième langue non maternelle. Elle doit également reposer sur le principe psychologique et pédagogique du besoin vital réel de connaissances appropriées pour l'enfant. La situation d'apprentissage d'une deuxième langue devrait être, par exemple, telle que sans connaître les mots et expressions appropriés, l'enfant ne serait pas en mesure d'obtenir ce qui l'intéresse particulièrement.
On sait depuis longtemps que les enfants nés et élevés dans différentes cultures apprennent facilement et rapidement, dès l'âge d'un an, leur langue maternelle. Ceci, en particulier, se produit parce qu'à ce moment-là, une langue leur est déjà bien connue. C'est le langage des expressions faciales, des gestes et de la pantomime. À la base, il est inné et il n'y a donc pas besoin d'une formation spéciale. Presque toutes les personnes, y compris les adultes et les enfants, peuvent utiliser cette langue et se comprendre sur sa base, sans formation particulière. La présence de cette langue de communication universelle et son développement chez un enfant est une bonne base pour maîtriser des langues des signes verbales plus complexes. Lors de la construction d'une méthodologie pour enseigner une langue étrangère aux enfants à un moment où ils ne maîtrisent pas encore suffisamment leur langue maternelle, il est nécessaire de s'appuyer le plus largement possible sur le langage des expressions faciales, des gestes et de la pantomime, en particulier dans les premières étapes. d'apprendre.
Maîtrisant les toutes premières phrases de la langue maternelle, l'enfant apprend d'abord et utilise activement les phrases interrogatives les plus simples de type cognitif: "Qui est-ce?", "Qu'est-ce que c'est?", "Comment ça s'appelle?". Ces phrases doivent avant tout être apprises par l'enfant lors de l'enseignement d'une langue étrangère, car sans elles, une participation active à la communication de sa part sera difficile. Les questions posées par les enfants stimulent les personnes qui les entourent, les encouragent à utiliser une langue étrangère dans la communication. Après avoir initié les enfants à des phrases courtes et simples telles que des questions, il est nécessaire de leur donner davantage la possibilité de poser ces questions à des adultes. Ici, il est également conseillé de se laisser guider par le principe de l'enseignement: ce n'est pas l'adulte qui détermine les sujets et les moyens de communication pour l'enfant, mais l'enfant lui-même, en s'appuyant sur ses besoins et ses compétences, de manière indépendante et conformément à ses intérêts naturels. , choisit les sujets et les moyens de communication, incitant l'adulte à lui. Lorsque les enfants apprennent ainsi leur langue maternelle, certaines parties du discours apparaissent successivement dans leur vocabulaire dans un certain ordre: d'abord les noms, puis les verbes, puis les adjectifs et les mots auxiliaires - conjonctions, prépositions, particules et interjections. Dans la même séquence, il est conseillé d'apprendre le vocabulaire étranger.
La formation et l'amélioration des processus cognitifs dans l'enfance préscolaire assurent non seulement le développement intellectuel de l'enfant, mais également sa préparation à l'apprentissage à l'école. En plus d'atteindre un certain niveau de développement des capacités cognitives, une telle formation comprend la garantie d'un niveau suffisamment élevé d'éducation des qualités personnelles, la capacité de communiquer et d'interagir avec les gens. En outre, il convient de prêter attention à l'activité éducative formée chez l'enfant avec toutes ses principales caractéristiques.
La disposition d'un enfant d'âge préscolaire à apprendre à l'école détermine principalement sa préparation motivationnelle, qui comprend un besoin suffisamment développé de connaissances, de compétences et le désir exprimé par l'enfant de les améliorer. La notion de préparation motivationnelle comprend en outre un niveau de développement suffisamment élevé chez l'enfant du besoin de réussir ses études, de communiquer avec les gens, la présence d'une estime de soi adéquate et un niveau de revendications modérément élevé. Sans préparation motivationnelle, il ne peut être question d'aucune autre préparation de l'enfant à l'apprentissage, puisqu'elle est la source du désir intérieur de l'enfant d'acquérir des connaissances, des compétences et des capacités. Il définit également la performance comme la prémisse principale sous-jacente à toute réalisation de développement humain.
Le deuxième facteur de préparation psychologique à l'apprentissage peut être appelé intellectuel-cognitif. Il suppose le développement des processus mentaux de base de l'enfant que sont la perception, l'attention, l'imagination, la mémoire, la pensée et la parole en termes d'arbitraire, de médiation, la capacité d'agir à la fois dans des plans externes et internes. Nous avons déjà parlé de la façon de préparer la perception, la mémoire, la pensée et la parole d'un enfant pour l'apprentissage dans les deux premières sections de ce chapitre. Les moyens qui y sont mentionnés conviennent au développement de l'attention et de l'imagination. Nous ajoutons seulement que tous les processus cognitifs chez les enfants devraient se développer systématiquement et systématiquement, inclure nécessairement à la fois des actions externes, pratiques avec des objets, et internes, mentales, associées à l'utilisation de fonctions symboliques et de systèmes de signes. L'activité même des enfants doit, dans la mesure du possible, être créative.
Un autre indicateur de préparation est le développement de l'activité la plus pratique de l'enfant avec des objets matériels, y compris ceux de ses composantes que l'on retrouve dans l'enseignement scolaire et dans l'enseignement. À cet égard, nous utiliserons un schéma légèrement modifié d'indicateurs de préparation proposé par N.G. Salmina par rapport à la version de l'auteur. Ce schéma comprend deux groupes de caractéristiques : fonctionnelles et structurelles. Les premiers concernent le processus de l'activité cognitive, son fonctionnement pratique chez l'enfant, tandis que les seconds caractérisent la structure de l'activité.
L'analyse motivationnelle-structurelle de la formation de l'activité éducative consiste à découvrir:
- l'acceptation par l'enfant de la tâche éducative comme guide d'action,
- enregistrer la tâche acceptée ou glisser sur une autre en cours de réalisation,
- maintenir ou se désintéresser de la tâche au cours de sa résolution. Un autre moment de l'analyse motivationnelle-structurelle de la formation de l'activité éducative est la clarification:
- l'attitude de l'enfant vis-à-vis de l'enseignant, qui peut se manifester en répondant aux commentaires de l'enseignant, en les acceptant ou en les ignorant, par rapport à l'élève vis-à-vis de l'aide que lui apporte l'enseignant.
Les signes fonctionnels de la formation de l'activité éducative contiennent une caractéristique de la partie exécutive de l'activité, ainsi que sa partie contrôle.
La caractéristique de la partie d'orientation de l'activité consiste à établir la présence de l'orientation elle-même (si l'enfant est capable d'analyser les modèles d'actions donnés, d'évaluer le produit résultant, de le corréler avec le modèle donné). Cela inclut de demander :
- la nature de l'orientation (pliée - déployée, chaotique - réfléchie, organisée - inorganisée),
- la taille de l'étape d'orientation (petite, opérationnelle ou grande, en blocs entiers).
Les caractéristiques de la partie exécutante de l'activité comprennent :
- réalisation d'activités par tâtonnements, sans analyse du résultat ou avec corrélation du résultat avec les conditions d'exécution,
- la présence ou l'absence d'activités d'autocontrôle,
- copie par l'élève des actions d'un adulte ou d'un autre élève ou réalisation indépendante de l'activité.
La caractéristique de la partie contrôle de l'activité contient des informations indiquant si l'enfant remarque des erreurs, les corrige ou les saute sans s'en apercevoir.
Caractérisons les types de classes avec des enfants d'âge préscolaire qui leur offrent le mieux une préparation psychologique à l'apprentissage et à l'apprentissage à l'école, selon les principaux paramètres de l'activité éducative décrits ci-dessus. Il a été noté que le principal problème au début de l'éducation préscolaire est leur manque de préparation motivationnelle à l'apprentissage, qui, à son tour, se traduit par l'absence d'un intérêt soutenu pour l'apprentissage. Si par certains moyens nous parvenons à assurer l'intérêt direct de l'enfant pour l'apprentissage, alors celui-ci et son développement se déroulent normalement. Il n'est possible de surmonter les difficultés du plan motivationnel qu'en faisant de l'apprentissage une activité intéressante pour l'enfant, c'est-à-dire le mener sous la forme de jeux éducatifs et didactiques spéciaux, conçus pour captiver l'enfant et le former en suscitant l'intérêt pour les connaissances, les compétences et les capacités acquises.
La première exigence pour les jeux éducatifs et didactiques menés avec des enfants d'âge préscolaire est qu'ils développent des intérêts cognitifs. De ce point de vue, les jeux qui répondent aux exigences suivantes sont les plus utiles pour un enfant :
a) la capacité de susciter un intérêt direct chez les enfants ;
b) donner aux enfants la possibilité de montrer leurs capacités ;
c) impliquer l'enfant dans une compétition avec d'autres personnes ;
d) assurer l'indépendance dans la recherche de connaissances, dans la formation de compétences et d'aptitudes ;
e) disponibilité dans le jeu pour l'enfant de sources de nouvelles connaissances, compétences et capacités;
f) recevoir des récompenses bien méritées pour le succès, et pas tant pour avoir gagné le jeu lui-même, mais pour avoir démontré de nouvelles connaissances, compétences et capacités.
Lors de l'utilisation de jeux éducatifs et didactiques compétitifs ordinaires et traditionnels avec des enfants, il est important de porter leur attention sur les trois derniers points énumérés: (d), (e) et (f).
À la fin de l'enfance préscolaire, les adultes et les livres devraient devenir des sources accessibles et relativement simples d'acquisition de nouvelles connaissances, compétences et aptitudes pour les enfants.
La nature des jouets avec lesquels il traite joue un rôle important pour assurer la préparation intellectuelle et cognitive de l'enfant à étudier à l'école. Il est nécessaire de fournir aux enfants d'âge préscolaire autant de jouets différents que possible, dont ils peuvent disposer librement. Il est important que les enfants leur donnent l'occasion et les encouragent à explorer de manière indépendante les objets environnants.
Les plus utiles pour un enfant d'âge préscolaire sont les jeux et jouets éducatifs et didactiques qu'il peut fabriquer de ses propres mains, assembler ou désassembler. Il n'est pas nécessaire d'encombrer les enfants, en particulier ceux de trois ou quatre ans, avec des jouets techniquement complexes et coûteux. De tels jouets ne suscitent généralement qu'un intérêt temporaire chez les enfants et sont peu utiles à leur développement intellectuel lié à la préparation à la scolarisation. Surtout, les enfants ont besoin de tels jeux dans lesquels ils découvrent de nouvelles connaissances qui aident à développer l'imagination, la mémoire, la pensée et la parole de l'enfant, ses diverses capacités, y compris la conception, la musique, les mathématiques, la linguistique, l'organisation et bien d'autres.
Sujets et questions à discuter lors de séminaires
Thème 1. Améliorer la perception, la mémoire et la pensée
1. Les concepts de normes sensorielles et d'actions perceptives.
2. Façons de développer la perception chez les enfants d'âge préscolaire.
3. Les principales directions de l'amélioration de la mémoire chez les enfants d'âge préscolaire.
4. Développement de la mémorisation arbitraire.
5. Développement d'outils de mémorisation et mémoire médiatisée.
6. Développement de la mémoire dans le jeu.
7. Développement interconnecté de la mémoire et de la pensée.
8. Les principales étapes de la formation de la pensée en tant que plan d'action interne.
9. Techniques qui facilitent la transition de l'enfant d'un stade de développement de la pensée à un autre.
Thème 2. Enseigner la parole, la lecture et l'écriture
1. Les principales directions du développement de la parole à l'âge préscolaire.
2. Moyens de développement de la parole d'un enfant d'âge préscolaire.
3. Utiliser la création de mots des enfants et le discours égocentrique pour améliorer la pensée.
4. Enseigner la lecture et l'écriture aux enfants d'âge préscolaire : les possibilités de cet âge.
5. Techniques pour le développement de la lecture.
6. Développement de l'écriture.
7. Assurer une motivation d'apprentissage efficace dans l'enseignement de la lecture et de l'écriture.
8. Conditions de réussite de l'apprentissage d'une langue étrangère par les enfants d'âge préscolaire.
Thème 3. Préparation à l'apprentissage à l'école
1. Trois facteurs principaux de la préparation d'un enfant à apprendre à l'école : motivationnel-cognitif, intellectuel et activité.
2. La structure de la préparation motivationnelle de l'enfant d'âge préscolaire à l'apprentissage.
3. Préparation intellectuelle à l'apprentissage.
4. Les principaux signes fonctionnels et structurels de préparation aux activités éducatives.
Thème 4. Développer des jeux éducatifs et didactiques et des formes de classes avec des enfants d'âge préscolaire
1. Jeux éducatifs visant à renforcer la préparation motivationnelle à l'apprentissage.
2. Exigences psychologiques et pédagogiques pour les jeux de développement en groupe.
3. Exigences pour les jeux éducatifs et didactiques individuels pour les enfants d'âge préscolaire.
Sujets pour les résumés
1. Moyens de développer la perception chez les enfants d'âge préscolaire.
2. Moyens de développement de la mémoire.
3. Techniques de formation de la pensée chez les enfants d'âge préscolaire.
Sujets de travaux de recherche indépendants
1. Un système de tâches et d'exercices spéciaux visant à développer la mémorisation volontaire et indirecte chez les enfants d'âge préscolaire.
2. Méthodes pour le développement de la pensée de la parole chez les enfants d'âge préscolaire.
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Sommaire
La phase initiale de l'apprentissage. L'apparition successive des principaux
formes et signes d'apprentissage : empreinte, apprentissage réflexe conditionné,
apprentissage opérant apprentissage vicariant, apprentissage verbal. Le rôle du mot
stade précoce de l'apprentissage d'un enfant.
Combinaison de différentes formes d'apprentissage. Une combinaison de réflexe conditionné et
apprentissage vicariant, opérant et vicariant, vicariant et verbal.
La nécessité d'une telle combinaison pour le développement accéléré des capacités
Caractéristiques de l'apprentissage de la petite enfance. mouvement,
processus mentaux de perception et de mémoire, pensée visuelle efficace
et l'audition de la parole sont les principaux domaines d'apprentissage chez les nourrissons.
La valeur du développement physique de l'enfant et l'amélioration de ses mouvements
pour le développement mental. Méthodes de durcissement physique. Développement
mouvements de bébé de la naissance à un an. Stimulation du développement
mouvements volontaires. Formation du besoin de savoir. Principal
les composantes de l'audition de la parole et les voies de son développement chez les nourrissons. Entraînement
les enfants à une posture droite. Développement de la pensée visuelle efficace.
Apprendre dès le plus jeune âge. Les tâches créatives comme facteur,
faciliter le passage du visuel-efficace au visuel-figuratif
en pensant. Caractéristiques de l'entrée de l'enfant dans la période sensible du développement
parole. Stimulation de la parole active par le développement et la satisfaction
intérêts cognitifs de l'enfant. Le rôle de la communication avec les autres dans
Développement de la parole d'un jeune enfant. Organisation optimale
la communication. Le problème des retards dans le développement de la parole active de l'enfant. Sens
communication non verbale aux stades initiaux de la formation de la parole active.
Le problème du bilinguisme précoce. Conditions optimales pour l'assimilation parallèle
enfants bilingues dans leurs premières années de vie. Les moyens de développer l'imagination et
pensée de la parole. Jeux et jouets qui aident au développement des enfants de deux ans
trois ans. Conséquences possibles sur le développement de la privation
systèmes sensoriels ou une activité sensorielle accrue.
STADE INITIAL D'APPRENTISSAGE
L'apprentissage d'un enfant commence en fait dès sa naissance. DE
dès les premiers jours de la vie, des mécanismes d'apprentissage entrent en jeu, comme
empreinte et apprentissage réflexe conditionné. Moteur et nourriture
les réflexes se retrouvent chez l'enfant immédiatement après sa naissance. À ce moment-là
chez les enfants, des réactions réflexes conditionnées distinctes à la lumière et
apprentissage : opérant, vicariant et verbal (apprentissage selon des
échantillons ou instructions). Grâce aux progrès rapides de l'opérant et
apprentissage par procuration bébé et tout-petit avec incroyable
la vitesse et le succès incroyable améliorent la motricité,
savoir-faire et parole. Dès qu'il a une compréhension de la parole, il y a aussi
l'apprentissage verbal s'améliore rapidement.
Dès la fin de la petite enfance, on retrouve chez l'enfant tout
cinq principaux types d'apprentissage, dont l'action combinée fournit
de nouveaux progrès rapides dans le développement psychologique et comportemental,
particulièrement perceptible à un âge précoce. Au début, toutes sortes d'apprentissages
fonctionnent comme s'ils étaient indépendants les uns des autres, puis ils
intégration progressive. Expliquons ce qui a été dit sur l'exemple des quatre plus
formes importantes d'acquisition d'expérience au cours de la vie par une personne :
réflexe conditionné, opérant, vicariant et verbal.
Même I.P. Pavlov a montré qu'une personne a deux signaux
systèmes, grâce auxquels il apprend à répondre à d'abord
neutre, puis acquiert pour lui une signification vitale
impact. C'est la capacité de répondre à des stimuli physiques et chimiques
(son, lumière, toucher, vibration, odorat, goût, etc.) et la parole. Une
le système de signalisation est nommé en premier, et l'autre en second. Deuxième signal
système pour une personne est certainement plus important pour acquérir
vivre. Chez un adulte, il devient non seulement le principal, mais
se transforme de manière significative, rendant d'autres formes plus subtiles et parfaites
apprentissage. En utilisant le mot, un adulte peut prêter attention
l'enfant à certains détails de la situation, les caractéristiques de l'action en cours.
Un mot prononcé comme le nom d'un objet ou d'un phénomène
devient son signal conditionnel, et une combinaison supplémentaire du mot avec
réaction dans ce cas n'est généralement pas nécessaire (à moins, bien sûr, que la personne soit déjà
parle assez bien). Tel est le rôle de la parole dans le réflexe conditionné,
apprentissage.
Si l'apprentissage se fait par essais et erreurs (opérant
conditionnement), ici aussi, le mot rend l'acquisition d'une nouvelle expérience plus
parfait. Avec l'aide d'un mot, il est possible de distinguer clairement dans l'esprit d'un enfant son
succès et les échecs, faites attention à quelque chose d'important, en particulier à
quelque chose pour lequel il reçoit des encouragements : pour la diligence, l'effort, ou pour
capacités.
Un mot peut diriger l'attention de l'enfant, la contrôler.
activité. Sans accompagnement verbal et instructions ne peuvent devenir
apprentissage ni vicariant ni verbal efficace (ce dernier sans
mots sont (par définition) tout simplement impossibles).
Chez un enfant jusqu'à un an et demi à deux ans, tous les types d'apprentissage
existent, pour ainsi dire, séparément et indépendamment de la parole, et la parole elle-même est utilisée
presque exclusivement comme moyen de communication. Seulement en parlant
commence à être utilisé par l'enfant comme un moyen de penser, il devient et
l'outil d'apprentissage le plus important.
COMBINAISON DE DIFFÉRENTES FORMES D'APPRENTISSAGE
Une tâche d'apprentissage importante à son stade initial dans les premières années
consiste en une combinaison de différentes formes d'apprentissage chez l'enfant : réflexe conditionné avec
opérant, par procuration avec verbal, par procuration avec opérant. Tel
la combinaison est nécessaire car avec différents types d'apprentissage en action
divers analyseurs entrent et se développent, et l'expérience acquise
avec l'aide de différents organes sensoriels, en règle générale, est le plus
polyvalent et riche. Rappelez-vous, par exemple, que la perception correcte
l'espace est fourni par l'action conjointe des éléments visuels, auditifs,
analyseurs proprioceptifs et cutanés.
Le travail parallèle de différents analyseurs aide au développement de l'enfant
capacités. Chaque capacité humaine est une combinaison
et le travail conjoint et coordonné de nombreuses fonctions mentales, chacune
qui se développe et s'améliore dans diverses activités et
apprentissage. Apprentissage réflexe conditionné a un effet positif sur
la capacité des sens à discriminer les stimuli physiques (différentiel
capacité sensorielle).
apprentissage opérant
permet actif
améliorer le mouvement. apprentissage par procuration améliore l'observation et
verbal développe la pensée et la parole. Si, en enseignant à un enfant, nous
utiliser les quatre types d'apprentissage, alors en même temps il aura
développer la perception, la motricité, la pensée et la parole. C'est pourquoi dès le début
l'enfance, quand on commence à enseigner aux enfants, il faut s'efforcer de combiner
différents types d'apprentissage.
CARACTÉRISTIQUES DE L'APPRENTISSAGE CHEZ LES NOURRISSONS
Les principaux domaines d'apprentissage pour les enfants en bas âge sont
mouvements, processus mentaux : perception et mémoire, parole ouïe et
pensée d'action visuelle. Développement activité motrice enfant
nécessaire d'élargir les possibilités de son indépendant
mouvement dans l'espace, pour l'étude et la connaissance de l'environnement
monde, ainsi que pour maîtriser des actions objectives. Sans acquisition
processus correspondants des propriétés humaines, il est impossible
le développement des propres capacités humaines de l'enfant.
Si dès les premiers jours de la vie, il était possible de commencer une vie active
travail éducatif et éducatif avec l'enfant, visant au développement de son
les processus cognitifs et la parole, alors cela devrait être fait en commençant
enseigner à un enfant immédiatement après sa naissance. Cependant, nous savons que dans le premier
jours de son existence, le nourrisson humain est l'un des plus
êtres sans défense dans le monde et, surtout, nécessite des soins physiques.
Par conséquent, son éducation physique doit être prise en charge en premier.
gardez-le longtemps comme ça. Les bras et les jambes de l'enfant doivent être
la capacité de se déplacer librement de deux à trois semaines. Des mouvements
bébé dans les premiers jours et mois de sa vie peut dépendre de l'évolution future de son
capacités motrices, compétences et capacités.
Jusqu'à ce que l'enfant se lève et apprenne
évoluer en toute autonomie, avec lui dès l'âge d'un mois et demi
il est nécessaire d'effectuer régulièrement des exercices physiques spéciaux. À
1,5 à 3 mois, cela peut être un massage léger et caressant
les bras, les jambes, le dos et l'abdomen de l'enfant. Tpex à quatre mois recommandé
appliquer un échauffement par frottement des mêmes parties du corps, gratuitement
mouvement passif des bras et des jambes de l'enfant, leur flexion et leur extension avec les mains
adulte.
De quatre à six mois, un adulte doit déjà soigneusement
observer les propres tentatives de l'enfant d'agir de manière indépendante
une variété de mouvements ciblés et les stimuler de toutes les manières possibles.
De tels mouvements qui nécessitent un soutien peuvent atteindre et
saisir des objets, tourner d'un côté à l'autre, essayer de prendre
position assise, debout indépendamment à quatre pattes, sur vos genoux, sur vos pieds et
faire les premiers pas. Un ensemble exemplaire d'exercices physiques pour
nourrisson de 6 à 7 mois devrait inclure principalement la fourniture de
aider l'enfant dans les mouvements effectués par lui de sa propre initiative. À
9-12 mois est particulièrement important pour stimuler les propres efforts de l'enfant
se lever et marcher.
veille, 20 à 30 minutes avant la tétée ou 30 à 40 minutes après
le matin, l'après-midi et le soir, mais au plus tard 3 à 4 heures avant une nuit de sommeil.
Les activités physiques avec l'enfant doivent être effectuées sur une surface lisse et dure.
surface recouverte d'un tapis doux et propre ou d'une couverture en flanelle avec
couche ou drap à l'étage. Les mains de l'adulte doivent être sèches.
et propre.
Il est souhaitable que les activités physiques avec les enfants soient constamment effectuées
la même personne, pas nécessairement la mère. Mieux même si ça ira
père tandis que la mère est occupée à faire d'autres choses. Durant
cours, il faut garder l'enfant de bonne humeur et affectueusement
parle lui.
Avec l'âge, à mesure que les mouvements s'améliorent et se développent, il est nécessaire
stimuler l'activité de l'enfant, visant à un accueil indépendant
nourriture, habillage et déshabillage. Pour l'endurcissement et le développement physique de l'enfant
baignade et natation utiles avec l'aide d'un adulte ou en particulier
des maillots de bain qui maintiennent le bébé en surface
Un enfant, à partir de deux ou trois mois, ne doit pas seulement être en
entouré de jouets lumineux, colorés, beaux et attrayants,
émettre des sons variés et agréables, mais aussi être capable de
les toucher, les ramasser, les déplacer, les tourner, générer certains
effets visuels et auditifs. Toutes les actions manipulatrices de l'enfant avec
les objets ne doivent pas être gênés, car avec l'aide de ces actions
le bébé apprend activement le monde qui l'entoure. Ici commence la formation
mouvements volontaires et intérêts cognitifs. Entretien et
les fixer à cet âge à l'avenir peut conduire à la formation
important pour une personne civilisée moderne, le besoin de
acquérir de nouvelles connaissances.
Dans la seconde moitié de la vie, les enfants commencent à se reproduire et à répéter
mouvements adultes. Ainsi, ils démontrent prêt pour le fait d'autrui
apprentissage avec des exercices répétés. Cette circonstance
revêt une importance fondamentale pour le développement général ultérieur de l'enfant, en
particulier pour la formation de son discours. Influencé par le discours des adultes chez un enfant
développe d'abord un audition de la parole. Il comprend un nombre
formés successivement des capacités élémentaires et plus complexes :
audition phonémique (familiarisation avec les sons de la parole qui composent
les mots); règles de combinaison des phonèmes en syllabes et en mots (apprentissage
règles phonologiques); la possibilité de mettre en évidence dans le flux de parole le principal
unités significatives du langage (audition morphémique); apprendre ses règles
combinaison (syntaxe).
Pour que l'audition de la parole du nourrisson prenne forme le plus tôt possible,
il faut, à partir de deux mois, parler le plus possible avec
enfant tout en le nourrissant et en accomplissant d'autres tâches pour prendre soin de lui.
En même temps, l'enfant doit clairement voir le visage et les mains de la personne qui prononce
mots, car à travers les expressions faciales et les gestes, ils véhiculent des informations qui
simultanément désignés par des mots.
Les mots prononcés par un adulte, le nourrisson se connecte avec le fait qu'il lui-même
sent, voit et entend. Voici comment ça se passe complexe d'apprentissage primaire
perception de la parole, la capacité de distinguer ses éléments et
entente.
Parallèlement à l'assimilation des mots désignant des objets, il est nécessaire
assurez-vous que l'enfant apprend à comprendre les mots liés à
actions et attributs des objets. Ils doivent être utilisés dans
communiquer avec un enfant d'environ 8-9 mois, alors qu'il est déjà
appris à effectuer indépendamment des mouvements volontaires élémentaires,
associés, par exemple, au changement de posture, à la saisie, au déplacement
objets, tournant son propre corps, déplaçant ses parties :
bras, jambes, tête. Une attention particulière lors de la formation du discours de l'enfant
une attention particulière doit être portée au développement des mouvements de la main. Dans le vocabulaire d'un adulte,
communiquer avec le bébé, il devrait y avoir suffisamment de mots indiquant
mouvements similaires. Ce sont des mots comme « donner », « prendre », « soulever »,
« laisser tomber », « apporter », « prendre », etc. Succès dans la maîtrise et la compréhension de la parole
augmente significativement si, parallèlement à la communication verbale réelle avec
adultes et pendant ce temps, l'enfant a la possibilité de manipuler activement
objets appelés adultes, les explorer indépendamment,
étudier soigneusement.
La principale chose qu'un enfant devrait acquérir à la fin de la petite enfance
l'âge est la bipédie et une variété de mouvements de la main. À
dans des conditions naturelles, cela se produit à un degré ou à un autre chez tous les enfants, mais
avec certaines différences individuelles, atteignant parfois
délai de deux à trois mois. Avec certaines actions, vous pouvez
accélérer le développement moteur des enfants. De telles actions devraient être fondées sur
besoins intérieurs naturels de l'enfant de commettre certains
mouvements.
Presque dès les premiers jours de sa vie, un bébé bénéficie d'un soutien particulier
réflexe moteur, qui consiste dans le fait que lorsqu'il est touché avec une paume
à la surface inférieure du pied, l'enfant se déplie automatiquement, se redresse
les jambes. Ce réflexe peut être utilisé pour
développer ses muscles progressivement en préparant l'enfant à se tenir debout
Développer les mouvements des bras et des jambes de l'enfant et sa préparation accélérée à
La marche debout est une coordination très importante des mouvements des mains et des pieds.
Il est important que l'enfant, lorsqu'il est éveillé, puisse simultanément
touchez les objets environnants avec vos pieds, en vous appuyant dessus, saisissez-les avec vos mains,
d'abord couché, et derrière. en étant assis et en se déplaçant sur la surface. Cela préparera
les mouvements coordonnés de ses bras et de ses jambes et les groupes musculaires correspondants.
Environ au début de la seconde moitié de la vie, perception et mémoire
enfant, son activité motrice atteint un tel niveau de développement qu'il
s'avère tout à fait capable de résoudre dans un plan visuel efficace
tâches élémentaires. Désormais, il est temps de s'occuper du développement
l'enfant a une pensée visuelle efficace. Avant le bébé maintenant
il est nécessaire de définir plus souvent différents types de tâches visuelles et motrices
à la recherche d'objets familiers et attrayants. Par exemple, devant un enfant
vous pouvez cacher le jouet, détourner son attention pendant quelques secondes puis
demander de trouver une chose cachée. De telles questions et jeux avec des enfants non seulement
bien développer la mémoire, mais avoir un effet bénéfique sur la pensée.
APPRENTISSAGE PRÉCOCE
Pendant la petite enfance, l'intellect de l'enfant s'améliore,
il y a une transition du visuel-actif au visuel-figuratif
en pensant. Actions pratiques avec des objets matériels progressivement
sont remplacés par des actions avec des images de ces objets. L'enfant en fait un autre
et une étape très importante sur la voie de son développement intellectuel. Pour
âge, il est nécessaire de donner autant que possible des tâches à l'imagination.
Leur indépendance et leurs efforts pour
conception artistique et technique, créativité, en particulier
Dessin. Communication avec les adultes, jeux créatifs communs avec eux
agir comme les conditions principales pour le développement de la capacité de l'enfant.
Le début d'un âge précoce est l'entrée dans période sensible
développement de la parole. Entre un et trois ans, l'enfant est le plus
réceptif à l'acquisition de la parole. Ici la formation de ceux
préalables à la maîtrise de la parole humaine, apparus en
petite enfance, - audition de la parole, capacité à comprendre la parole,
y compris le langage des expressions faciales, des gestes et de la pantomime. perception passive et
réponse au discours d'un adulte, à qui l'enfant est presque déjà
préparé pour la petite enfance, la petite enfance
remplacé par l'acquisition active du langage.
Au cœur du développement de la parole de l'enfant dans la période initiale de son activité
utiliser des mensonges apprentissage opérant et vicariant, agissant extérieurement comme
imitation du discours adulte. Au cours de la deuxième année de la vie d'un enfant, le
intérêt pour l'environnement. Les enfants veulent tous savoir, toucher, retenir
leurs mains. A cet âge, ils sont particulièrement intéressés par les noms des nouveaux
objets et phénomènes les noms des personnes qui les entourent, ils attendent des adultes
explications pertinentes. Ayant maîtrisé les premiers mots, les enfants demandent souvent
pour les adultes, les questions « qu'est-ce que c'est ? », « qui est-ce ? », « comment ça s'appelle ? ». Tel
les questions ne doivent pas être laissées sans surveillance, il est nécessaire de toujours y répondre comme
satisfaire au mieux la curiosité naturelle de l'enfant et
contribuer à son développement cognitif.
L'élocution incorrecte, trop rapide et brouillée des adultes empêche
développement de la parole des enfants. Parlez lentement à votre enfant
prononcer et répéter clairement tous les mots et expressions. Avec attention
en observant les actions des adultes, l'enfant à la fin de la première année de vie déjà
réagit avec animation à ses expressions faciales, ses gestes et sa pantomime. Selon eux, il
capture le sens des mots prononcés par les adultes. C'est pourquoi,
parler avec de jeunes enfants, surtout au début de l'assimilation des actifs
discours, il est nécessaire d'utiliser largement le langage des expressions faciales et des gestes dans la communication.
A leurs parents, frères et sœurs, enfants en voie de développement de la parole
imiter plus que les autres. Le plus souvent, en communiquant avec l'enfant, son
le plus proche parent lui parle, plus vite l'enfant lui-même
apprend la parole. Soutien et approbation de sa propre activité de parole
enfant des gens qui l'entourent jouent un rôle important dans le développement de son
parole. Il est préférable d'enseigner et d'évaluer pratiquement le niveau de parole
développement atteint par l'enfant, peut la mère. Si les mêmes mots
dit-elle, alors l'enfant les comprend mieux et y réagit plus intelligemment,
que des déclarations similaires par d'autres personnes.
Les parents qui surveillent parfois le développement de la parole des enfants
on s'inquiète des retards dans le début de leur discours actif. Si un
jusqu'à environ deux ans, l'enfant parle peu, mais comprend bien les convertis
les mots d'un adulte à lui, alors il n'y a pas de raisons sérieuses de s'inquiéter
sur son développement de la parole ne devrait pas être. Les enfants qui ont déjà parlé
petits, entre deux et trois ans révèlent souvent une importante et
une augmentation rapide de leur propre activité de parole, rattrapant leurs pairs.
Dans la nature et le rythme d'assimilation par l'enfant de la parole active, il existe des
différences individuelles normales qui ne devraient pas causer
anxiété.
Vers l'âge de trois ans, l'enfant commence à observer attentivement et avec une évidence
intérêt à écouter ce dont les adultes parlent entre eux. Leur
à cet égard, le discours doit être varié, devenir tel qu'il
compréhensible pour l'enfant.
Un autre point important lié au développement de la parole de l'enfant
le jeune âge est l'occasion pour les enfants d'apprendre simultanément deux
langues : natives et non natives. On peut supposer que le plus
une période de temps favorable pour démarrer une étude parallèle de deux
langues n'est qu'un âge préscolaire précoce. Cependant, les deux langues sont là
doivent être enseignés selon les mêmes méthodes. Il est important que sur
différentes langues consécutivement, sans passer d'une langue à l'autre, avec
Enfant, certaines personnes parlaient constamment dans différentes situations. Dans ce
le cas ne se produira pas ou sera assez rapide et surmontera avec succès le phénomène
interférence du langage.
Nous avons déjà noté que les jeunes enfants se caractérisent par
curiosité accrue. Son soutien conduit à une rapide
développement intellectuel de l'enfant, à l'acquisition des connaissances nécessaires
connaissances, compétences et capacités, et le développement mental des enfants de cet âge
réalisées dans différents types d'activités : dans les jeux, en classe avec
adultes, en communication avec leurs pairs, en processus d'observation attentive
pour ce qui entoure l'enfant. Particulièrement important pour le développement
la curiosité de l'enfant a des jouets. Parmi ces jouets qui
sont à la disposition des enfants, il devrait y en avoir beaucoup, avec l'aide de
où les enfants, imitant les adultes, pourraient rejoindre le monde des humains
rapports. Il devrait y avoir beaucoup de poupées représentant des personnes et
des animaux, des cubes à partir desquels vous pouvez créer divers motifs,
articles ménagers, meubles, ustensiles de cuisine, outils de jardin
(le tout en version jouet), une variété d'outils pour fabriquer
artisanat simple.
Avoir des outils entre les mains d'un jeune enfant est particulièrement important
améliorer son intellect, son imagination créatrice et
développement des capacités. Enfant avec l'aide à sa disposition
les outils doivent d'abord apprendre à mettre en ordre,
réparer vos propres jouets. Si le jouet est cassé accidentellement, il
ne doit pas être jeté, même si les parents peuvent en acheter un nouveau. Meilleur
demandez à l'enfant et aidez-le à réparer le jouet. Bien sûr, à cet âge
Il est peu probable que les enfants soient capables de le faire seuls. Cependant, autre chose est important :
dès le plus jeune âge pour apprendre aux enfants à être prudents, diligents et économes.
Associé à l'éducation et à l'éducation des enfants d'âge préscolaire précoce
une autre question importante : dans quelle mesure
développement psychologique et comportemental de l'enfant peuvent être les conséquences
privation sensori-motrice précoce, c'est-à-dire priver un enfant de l'essentiel
incitations à son développement psychophysique. Quand il s'agit de pur
habiletés motrices, c'est-à-dire sur un certain manque d'opportunités pour
libre circulation dans l'espace, puis des retards à cet égard,
observés à un âge précoce, au fil du temps, en règle générale, sont surmontés sans
aucune conséquence grave. Dans d'autres domaines de développement tels
telles que la parole, les émotions, les conséquences sur les capacités intellectuelles
la privation sensorielle précoce peut être plus sévère et
durable. Les enfants dont les capacités par rapport à ces fonctions mentales
étaient significativement limités de la naissance à deux ou trois ans,
c'est-à-dire ceux avec qui les adultes ont eu peu de contacts dans la petite enfance préscolaire,
qui, par exemple, ne lisaient pas de livres, n'étaient pas encouragés à
pour explorer le monde qui les entoure, qui n'ont pas eu l'occasion de jouer, ces enfants sont comme
en règle générale, accusent un retard notable par rapport à leurs pairs en matière de développement psychologique.
Les enfants soi-disant négligés pédagogiquement en sortent souvent.
Sujets et questions à discuter lors de séminaires
Sommaire
La phase initiale de l'apprentissage. Apparition cohérente des principales formes et signes d'apprentissage : empreinte, apprentissage réflexe conditionné, apprentissage opérant, apprentissage vicariant, apprentissage verbal. Le rôle du mot au stade initial de l'apprentissage de l'enfant.
Combinaison de différentes formes d'apprentissage. Une combinaison d'apprentissage réflexe conditionné et vicariant, opérant et vicariant, vicariant et verbal. La nécessité d'une telle combinaison pour le développement accéléré des capacités de l'enfant.
Caractéristiques de l'apprentissage de la petite enfance. Les mouvements, les processus mentaux de perception et de mémoire, la pensée visuelle efficace et l'audition de la parole sont les principaux domaines d'apprentissage chez les nourrissons. La valeur du développement physique de l'enfant et l'amélioration de ses mouvements pour le développement mental. Méthodes de durcissement physique. Le développement des mouvements du nourrisson de la naissance à un an. Stimulation du développement des mouvements volontaires. Formation du besoin de savoir. Les principales composantes de l'audition de la parole et son développement chez les nourrissons. Préparer les enfants à marcher debout. Développement de la pensée visuelle efficace.
Apprendre dès le plus jeune âge. Les tâches créatives comme facteur contribuant à la transition de la pensée visuelle-efficace à la pensée visuelle-figurative. Caractéristiques de l'entrée de l'enfant dans la période sensible du développement de la parole. Stimulation de la parole active par le développement et la satisfaction des intérêts cognitifs de l'enfant. Le rôle de la communication avec les autres dans le développement de la parole d'un jeune enfant. Organisation optimale de la communication. Le problème des retards dans le développement de la parole active de l'enfant. La valeur de la communication non verbale aux stades initiaux de la formation de la parole active. Le problème du bilinguisme précoce. Conditions optimales pour l'acquisition parallèle de deux langues par les enfants dans les premières années de la vie. Voies de développement de l'imagination et de la pensée de la parole. Jeux et jouets qui aident au développement des enfants de deux à trois ans. Conséquences possibles pour le développement de la privation des systèmes sensoriels ou de l'augmentation de l'activité sensorielle.
STADE INITIAL D'APPRENTISSAGE
L'apprentissage d'un enfant commence en fait dès sa naissance. Dès les premiers jours de la vie, des mécanismes d'apprentissage tels que l'empreinte et l'apprentissage réflexe conditionné entrent en jeu. Les réflexes moteurs et alimentaires sont détectés chez un enfant immédiatement après la naissance. À ce moment, des réactions réflexes conditionnées distinctes à la lumière et à certains autres stimuli s'établissent chez les enfants. Apparaissent ensuite les formes d'apprentissage suivantes : opérant, par procuration et verbal (apprentissage selon des schémas ou des instructions donnés verbalement). Grâce aux progrès rapides de l'apprentissage opérant et par procuration, l'enfant de la petite enfance et du jeune âge améliore la motricité, les compétences et la parole avec une vitesse incroyable et un succès incroyable. Dès qu'une compréhension de la parole se trouve en lui, l'apprentissage verbal surgit et s'améliore rapidement.
À la fin de la petite enfance, nous trouvons déjà chez l'enfant les cinq types d'apprentissage de base, dont l'action combinée assure de nouveaux progrès rapides dans le développement psychologique et comportemental, particulièrement perceptibles à un âge précoce. Au début, tous les types d'apprentissage fonctionnent comme s'ils étaient indépendants les uns des autres, puis leur intégration progressive se produit. Expliquons ce qui a été dit sur l'exemple des quatre formes les plus importantes d'acquisition d'expérience au cours de la vie par une personne : réflexe conditionné, opérant, vicariant et verbal.
I. P. Pavlov a également montré qu'une personne possède deux systèmes de signalisation, grâce auxquels elle apprend à répondre à des influences initialement neutres, puis à acquérir une importance vitale pour elle. C'est la capacité de répondre aux stimuli physiques et chimiques (son, lumière, toucher, vibration, odorat, goût, etc.) et à la parole. Un système de signalisation est nommé en premier et l'autre en second. Le deuxième système de signalisation pour une personne est certainement plus important pour acquérir une expérience de vie. Chez un adulte, non seulement il devient le principal, mais il se transforme de manière significative, rendant d'autres formes d'apprentissage plus subtiles et parfaites. À l'aide de la parole, un adulte peut attirer l'attention de l'enfant sur certains détails de la situation, les caractéristiques de l'action en cours. Un mot prononcé comme le nom d'un objet ou d'un phénomène particulier devient son signal conditionnel, et dans ce cas une combinaison supplémentaire d'un mot avec une réaction n'est généralement pas nécessaire (à moins, bien sûr, que la personne parle déjà assez bien). Tel est le rôle de la parole dans l'apprentissage réflexe conditionné.
Si l'apprentissage se fait par essais et erreurs (conditionnement opérant), alors ici aussi, le mot rend plus parfaite l'acquisition d'une nouvelle expérience. A l'aide d'un mot, il est possible de distinguer clairement dans l'esprit de l'enfant ses succès et ses échecs, de prêter attention à quelque chose d'important, en particulier à ce pour quoi il reçoit des encouragements : pour la diligence, les efforts fournis ou pour les capacités.
La parole peut diriger l'attention de l'enfant, gérer ses activités. Sans accompagnement et instructions verbaux, ni l'apprentissage par procuration ni même verbal ne peut devenir efficace (ce dernier sans un mot (par définition) est tout simplement impossible).
Chez un enfant jusqu'à l'âge d'un an et demi à deux ans, tous les types d'apprentissage existent, pour ainsi dire, séparément et indépendamment de la parole, et la parole elle-même est utilisée par lui presque exclusivement comme moyen de communication. Ce n'est que lorsque la parole commence à être utilisée par l'enfant comme moyen de réflexion qu'elle devient l'instrument d'apprentissage le plus important.
COMBINAISON DE DIFFÉRENTES FORMES D'APPRENTISSAGE
Une tâche importante de l'apprentissage à son stade initial dans les premières années est de combiner différentes formes d'apprentissage chez les enfants : réflexe conditionné avec opérant, vicariant avec verbal, vicariant avec opérant. Une telle combinaison est nécessaire car avec différents types d'apprentissage, différents analyseurs entrent en action et se développent, et l'expérience acquise à l'aide de différents organes sensoriels est généralement la plus polyvalente et la plus riche. Rappelons par exemple que la perception correcte de l'espace est assurée par l'action conjointe des analyseurs visuel, auditif, proprioceptif et cutané.
Le travail parallèle de différents analyseurs aide au développement des capacités de l'enfant. Toute capacité humaine est une combinaison et un travail conjoint et coordonné de nombreuses fonctions mentales, dont chacune se développe et s'améliore dans divers types d'activité et d'apprentissage. Apprentissage réflexe conditionné affecte positivement la capacité des sens à distinguer les stimuli physiques (capacité sensorielle différentielle). apprentissage opérant vous permet d'améliorer activement les mouvements. apprentissage par procuration améliore l'observation, et verbal développe la pensée et la parole. Si nous utilisons les quatre types d'apprentissage pour enseigner à un enfant, il développera en même temps la perception, la motricité, la pensée et la parole. C'est pourquoi dès la petite enfance, lorsqu'on commence à enseigner aux enfants, il est nécessaire de rechercher une combinaison de différents types d'apprentissage.
La phase initiale de l'apprentissage. Apparition cohérente des principales formes et centres d'apprentissage : empreinte, apprentissage réflexe conditionné, apprentissage opérant cd vicariant, apprentissage verbal. Le rôle de la parole au stade initial du SC de l'enfant. une
Combinaison de différentes formes d'apprentissage. Une combinaison de réflexe conditionné à "Dnogo, apprentissage opérant et par procuration, par procuration et verbal. Une telle combinaison est nécessaire au développement accéléré des capacités de l'enfant. .
Caractéristiques de l'apprentissage de la petite enfance. Les mouvements, les processus psch de perception et de mémoire, la pensée visuelle efficace et la parole sont les principaux domaines d'apprentissage chez les nourrissons. L'importance du développement physique de l'enfant et l'amélioration de ses mouvements pour le mental (Techniques d'endurcissement physique. Développement des mouvements du nourrisson dès l'année de naissance. Stimulation du développement des mouvements volontaires. Formation du besoin de Connaissances Principales composantes de l'audition de la parole et de ses méthodes chez les nourrissons Préparation des enfants à la posture verticale Développement de la pensée visuelle. :!
Apprendre dès le plus jeune âge. Les tâches créatives en tant que facteur, un moyen de transition de la pensée visuelle efficace à la pensée visuelle figurative. L'entrée de l'enfant dans la période sensible du développement de la parole. Stimulation : la parole par le développement et la satisfaction des intérêts cognitifs de l'enfant à communiquer avec d'autres personnes dans le développement de la parole d'un jeune enfant Organisation optimale de la communication. Le problème des retards dans le développement de l'acte "de l'enfant. L'importance de la communication non verbale aux stades initiaux du stade initial de l'apprentissage
L'apprentissage d'un enfant commence en fait dès sa naissance. Dès les premiers jours de la vie, les mécanismes d'apprentissage entrent en jeu, tels que l'empreinte et les apprentissages réflexes conditionnés et les réflexes alimentaires se retrouvent chez l'enfant. après sa naissance. A cette époque, des réactions réflexes conditionnées à la lumière et à quelques autres s'établissent chez l'enfant.Dès la fin de la petite enfance, on retrouve un développement précoce en p1, surtout perceptible à un âge précoce.Intégration progressive Expliquons ce qui a été dit sur l'exemple de les quatre formes les plus importantes d'acquisition d'expérience au cours de la vie par une personne : réflexe conditionné, opérant, icarien et verbal.
I. P. Pavlov a également montré qu'une personne possède deux systèmes de signaux, grâce auxquels elle apprend à répondre à des influences initialement neutres, puis à acquérir une importance vitale pour lui. Il s'agit de la capacité de répondre à des stimuli physiques [chimiques (son , lumière , toucher, vibration, odorat, morsure, etc.) et un mot. Un système de signal est nommé en premier, 1 et l'autre en second. Le deuxième système de signal pour une personne est certainement plus important pour acquérir une expérience de vie. Chez un adulte, il n'est pas seulement devenu le principal, mais pré-forme de manière significative, rendant d'autres formes d'apprentissage plus subtiles et parfaites.En utilisant le mot, un adulte peut attirer l'attention de l'enfant sur certains détails de la situation, les caractéristiques de l'action en cours .Un mot prononcé comme le nom de l'un ou l'autre objet ou phénomène devient son signal conditionnel, et dans ce cas une combinaison supplémentaire d'un mot avec une réaction n'est généralement pas nécessaire (à moins, bien sûr, qu'une personne soit déjà a une bonne maîtrise de; parole). Tel est le rôle de la parole dans l'apprentissage réflexe conditionné. "" Si l'apprentissage est effectué par la méthode d'essais et d'erreurs (operant-"conditionnement"), alors ici le mot rend l'acquisition d'une nouvelle expérience plus parfaite. Avec l'aide du mot, il est possible de mettre plus clairement en évidence ses succès et les échecs dans la recherche de l'enfant, faites attention à quelque chose d'essentiel, en particulier, pour ce qu'il reçoit d'encouragement : pour la diligence, l'effort ou la capacité.
La parole peut diriger l'attention de l'enfant, gérer ses activités. Sans accompagnement et instructions verbaux, ni l'apprentissage par procuration ni, plus encore, l'apprentissage verbal ne peuvent devenir efficaces (ce dernier sans mot (par définition) est tout simplement impossible). Chez un enfant jusqu'à l'âge d'un an et demi à deux ans, tous les types d'apprentissage existent, pour ainsi dire, séparément et indépendamment de la parole, et la parole elle-même est utilisée par lui presque exclusivement comme moyen de communication. Ce n'est que lorsque la parole commence à être utilisée par l'enfant comme moyen de réflexion qu'elle devient également l'instrument d'apprentissage le plus important.
COMBINAISON DE DIFFÉRENTES FORMES D'APPRENTISSAGE
Une tâche importante de l'apprentissage à son stade initial dans les premiers stades consiste à combiner différentes formes d'apprentissage chez les enfants: conditionnellement flexural avec opérant, vicariant avec verbal, perant vicariant. Une telle combinaison est nécessaire car, avec différents types d'apprentissage, différents analyseurs entrent en jeu et se développent, et l'expérience acquise à l'aide de différents sens est, en règle générale, la plus polyvalente et la plus riche.
Tim. Rappelons par exemple que la perception correcte des espaces est assurée par l'action combinée d'analyseurs visuels, auditifs, prioceptifs et cutanés.
Le fonctionnement en parallèle de différents analyseurs aide pa; les capacités de l'enfant. Toute capacité humaine est une combinaison et un travail conjoint et coordonné de nombreuses fonctions mentales, chacune développant et développant la pensée verbale et la parole.Si nous utilisons les quatre types d'apprentissage dans l'enseignement, alors en même temps la perception se développera , habiletés motrices, la pensée et la parole. Ici) dès la petite enfance, lorsqu'on commence à enseigner aux enfants, il est nécessaire de combiner différents types d'apprentissage.
CARACTÉRISTIQUES DE L'APPRENTISSAGE CHEZ LES NOURRISSONS
Les principaux domaines d'apprentissage pour les enfants à la mode infantile sont les mouvements, les processus mentaux: perception et mémoire, audition et pensée visuelle-active. Le développement de l'activité motrice de l'enfant est nécessaire pour élargir le mouvement indépendant possible dans l'espace, pour explorer et connaître le monde qui l'entoure, ainsi que pour maîtriser les actions nécessaires. Sans l'acquisition par des processus appropriés de propriétés éternelles, le développement ultérieur des capacités humaines de l'enfant est impossible.
Si dès les premiers jours de la vie, il était possible de commencer un travail d'éducation et d'éducation avec l'enfant, visant à développer ses processus cognitifs et son discours, alors cela devrait être donné, après avoir commencé à enseigner à l'enfant immédiatement après sa naissance, nous savons que dans les premiers jours de son existence 4 Le bébé est l'une des créatures les plus démunies et nécessite avant tout des soins physiques. L'éducation physique du poète* doit être soignée avant tout, il est recommandé, par exemple, de trop emmailloter l'enfant pour le maintenir dans cet état. Les bras et les jambes du bébé partagent la capacité de se déplacer librement de deux à trois semaines. Dès les mouvements du bébé dans les premiers jours et mois de la vie, le développement de ses capacités motrices et de ses habiletés à l'avenir peut être.
Tant que le bébé ne se tient pas debout et ne bouge pas de manière autonome, il est nécessaire d'effectuer régulièrement des exercices spéciaux avec lui, à partir d'un âge à moitié cuit. À l'âge de 1,5 à 3 mois, c'est MO
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1 massage léger et caressant des bras, des jambes, du dos et du ventre de l'enfant. Pendant trois à quatre mois, il est recommandé d'utiliser le frottement 1 échauffement des mêmes parties du corps, le mouvement passif libre des bras et des jambes de l'enfant, leur flexion et leur extension avec les mains d'un adulte. 1 De quatre à six mois, un adulte devrait déjà observer attentivement les propres tentatives de l'enfant d'effectuer indépendamment divers mouvements délibérés et de les stimuler de toutes les manières possibles. , côte à côte sur-1, tente de prendre une position assise, debout sur à quatre pattes, s'agenouiller, se tenir debout et faire 1 pas. - 1 apprendre à aider l'enfant dans les mouvements qu'il effectue de sa propre initiative. A 9-12 mois, il est particulièrement important de stimuler 1 l'effort propre de l'enfant pour 1 Il est recommandé de faire tous les exercices physiques quotidiennement 1 pendant les heures d'éveil, 20 à 30 minutes avant le repas ou 130 à 40 minutes après le repas le matin, l'après-midi et le soir, mais au plus tard 13 à 4 heures avant heure du coucher. Marchez sur une surface lisse et dure recouverte d'un tapis doux et propre ou d'une couverture en flanelle recouverte d'une couche ou d'un drap 1. Les mains d'un adulte doivent être sèches et propres. 1 Il est souhaitable que les activités physiques avec les enfants soient constamment réalisées par la même personne, pas nécessairement la mère. C'est encore mieux si le père fait cela pendant que la mère est occupée à d'autres affaires. Pendant les cours, il est nécessaire de garder l'enfant de bonne humeur et de parler affectueusement avec lui. 1 Avec l'âge, avec l'amélioration et le développement des mouvements à -140, stimuler l'activité de l'enfant visant l'auto-1 à cet âge dans le futur peut conduire à la formation d'un besoin de nouvelles connaissances pour une personne civilisée moderne.
la seconde moitié de la vie, les enfants commencent à se reproduire et. °Cinq mouvements d'adultes. Ainsi, ils démontrent qu'ils sont prêts à apprendre par procuration avec des exercices indépendants répétés. Cette circonstance est d'une importance fondamentale pour le développement général ultérieur de l'enfant, en particulier pour la formation de son discours. Influencé par le discours des adultes chez un enfant au début ! il y a une audience de parole spéciale. Il comprend un certain nombre de chants élémentaires et plus complexes bien formés: audition phonémique (familiarisation avec les sons de la parole, les mots sont composés de mots); les règles de combinaison des phonèmes en syllabes> ((apprendre les règles phonologiques); la capacité de distinguer en r Pour que l'audition de la parole du nourrisson se dessine le plus tôt possible, il est nécessaire, à partir de deux mois, de parler avec l'enfant autant que possible pendant l'alimentation et l'exécution de tâches pour prendre soin de lui. En même temps, l'enfant doit bien voir "1 et les mains de la personne qui prononce les mots, car à travers les mimiques, elles transmettent des informations sur ce qui est décrit simultanément avec le l'aide des mots.
Les mots prononcés par les adultes sont reliés par l'enfant à ce qu'il ressent, voit et entend lui-même. C'est ainsi que se produit la compréhension primaire de la perception complexe de la parole, elle est formée par la capacité de distinguer ses éléments et de comprendre. "-,
Parallèlement à l'assimilation des mots désignant les objets, il faut veiller à ce que l'enfant apprenne à comprendre les mots qui font référence aux actions et aux signes des objets. Ils doivent être utilisés pour communiquer avec un enfant d'environ 8 à 9 mois, saisir, déplacer des objets, tourner son propre corps, déplacer ses parties : bras, jambes, tête. Pendant la période de formation de la parole de l'enfant, il est nécessaire de faire attention aux mouvements de torsion de la main 1. Dans le vocabulaire d'un adulte, commun avec un bébé, il devrait y avoir suffisamment de mots désignant des mouvements. Ce sont des mots tels que, etc. Le succès de la maîtrise de la manie de la parole augmente significativement si, parallèlement et au cours de sa propre communication avec un adulte, l'enfant a la possibilité de manipuler activement des objets appelés adultes degrés de prév chez tous les enfants, mais avec certains raaDN individuels atteignant parfois deux ou trois mois dans le temps. enfants. De telles actions doivent être basées sur les premières impulsions naturelles de l'enfant à commettre certains DOI.Presque dès les premiers jours de la vie, le nourrisson montrera
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ème soutien réflexe moteur, qui consiste dans le fait que lorsque l'enfant touche la surface inférieure du pied avec la paume de la main, l'enfant se déplie et redresse automatiquement les jambes. Ce réflexe peut être utilisé pour développer activement les muscles de son chien, préparant progressivement l'enfant à se tenir dessus.
Pour le développement des mouvements des bras et des jambes de l'enfant et sa préparation accélérée à la posture debout, la coordination des mouvements des mains et des couteaux est très importante. Il est important que l'enfant, étant dans un état d'éveil, puisse simultanément toucher les objets environnants avec ses pieds, s'appuyer dessus, saisir avec ses mains, d'abord allongé, puis assis et se déplaçant le long de la surface. mouvements coordonnés de ses bras et de ses jambes et de leurs groupes respectifs
kishi-Environ au début de la seconde moitié de l'année de la vie, la perception et le pa-shyat de l'enfant, son activité motrice atteignent un tel niveau de développement qu'il est tout à fait capable de résoudre des tâches élémentaires dans un plan visuel efficace. À partir de ce moment, il est temps de s'occuper du développement d'une pensée visuelle efficace chez l'enfant. Il est maintenant nécessaire que le bébé se fixe plus souvent différents types de tâches pour la recherche visuelle et motrice d'objets familiers et attrayants. Par exemple, devant un enfant, vous pouvez cacher un jouet, détourner son attention pendant quelques secondes, puis lui demander de trouver la chose cachée. De telles questions et jeux avec des enfants non seulement développent bien la mémoire, mais ont un effet bénéfique. ; sur la pensée.
APPRENTISSAGE PRÉCOCE
Pendant la petite enfance, l'intellect est amélioré; enfant, il y a une transition du visuel-efficace au visuel-? pensée figurative. Les actions pratiques avec des objets Matériel) sont progressivement remplacées par des actions avec des images de ces 1 objets. L'enfant franchit une autre étape très importante sur la voie de son développement intellectuel. Pour que ce développement se poursuive à un rythme accéléré, les jeunes enfants doivent se voir confier autant de tâches d'imagination que possible. Next-1 "encourage particulièrement leur indépendance et leur désir de conception artistique et technique, de créativité, en particulier - 1 Dessin. La communication avec les adultes, les jeux créatifs communs avec eux constituent les principales conditions du développement des capacités de l'enfant.
! Le début d'un âge précoce est l'entrée dans la péri-1 ° "sensible du développement de la parole. A l'âge de un à trois ans, l'enfant (plus susceptible à l'assimilation de la parole. Ici la formation de ces conditions préalables pour maîtriser la parole humaine, qui 1" 1 et plus dans la petite enfance, - audition de la parole, capable de comprendre la parole, y compris le langage des expressions faciales, des gestes et de la pantomime.1 Perception de la bière et réponse au discours d'un adulte à qui
l'enfant est pratiquement déjà préparé pour la fin de la petite enfance, qui dans la petite enfance préscolaire est remplacée par la maîtrise active de la parole.)
Le développement de la parole d'un enfant dans la période initiale de son utilisation active est basé sur un apprentissage opérant et vicariant, au-delà ! agissant comme une imitation du discours des adultes. Au cours de la deuxième année, l'intérêt de l'enfant pour le monde qui l'entoure augmente fortement. Les enfants> veulent savoir, toucher, tenir dans leurs mains. À cet égard, ils s'intéressent particulièrement aux noms des nouveaux objets et œufs, aux noms des personnes qui les entourent, ils attendent des adultes qu'ils leur fournissent des explications à ce sujet. Ayant maîtrisé les premiers mots, les enfants posent souvent des questions, des questions incontournables, il faut toujours y répondre le plus complètement possible afin de satisfaire la curiosité naturelle de l'enfant et contribuer à son développement cognitif.
Un discours incorrect, trop rapide et brouillé par les adultes entrave le développement de la parole des enfants. Avec un enfant, il faut parler lentement, en prononçant clairement et en répétant tous les mots et expressions. Observant attentivement les actions des adultes, l'enfant (k) de la première année de vie réagit déjà avec animation à ses expressions faciales, à son moi et à sa pantomime. Selon eux, il capture le sens de ces mots prononcés par des adultes.Par conséquent, lorsque vous parlez avec des enfants en âge, en particulier au début de la maîtrise de la parole active, il est nécessaire d'utiliser largement le langage des expressions faciales et des gestes dans la communication. .
Dans le processus de développement de la parole, les enfants imitent leurs parents, frères et sœurs plus que les autres. Plus souvent, avec l'enfant, ses parents les plus proches parlent, plus vite l'enfant lui-même apprend la parole. Le soutien et l'ode à la propre activité de parole de l'enfant de l'environnement des personnes jouent un rôle important dans le développement de sa parole. Il vaut mieux parler et évaluer pratiquement le niveau de développement de la parole, avant que l'enfant, la mère ne le puisse. Si les mêmes mots sont prononcés, l'enfant les comprend mieux et y réagit plus intelligemment qu'aux déclarations similaires d'autres personnes.
Les parents qui surveillent le développement de la parole. parfois, on s'inquiète des retards dans l'apparition de la parole. Si un enfant jusqu'à environ deux ans comprend peu les mots d'un adulte qui lui est adressé, il ne devrait pas y avoir de raisons sérieuses de s'inquiéter du développement de son discours. Les enfants qui parlaient auparavant petit (à l'âge de deux et trois ans) montrent souvent une augmentation rapide et significative de leur propre activité de parole, rattrapant leurs pairs.Dans la nature et le rythme de l'assimilation de la parole de l'enfant, il y a des des temps individuels normaux qui ne devraient pas inquiéter.
Vers l'âge de trois ans environ, l'enfant commence à écouter attentivement avec un intérêt évident ce que les gens disent.
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1 de haut. À cet égard, leur discours doit être varié et compréhensible pour l'enfant. 1* Un autre point important lié au développement de la parole d'un jeune enfant est la possibilité pour les enfants d'apprendre simultanément deux langues : maternelle et non maternelle. On peut supposer, que
La période la plus favorable pour commencer à étudier deux langues en parallèle est précisément le début de l'âge préscolaire, mais les deux langues doivent être enseignées ici en utilisant les mêmes méthodes. Il est important que dans différentes langues de manière cohérente, sans passer d'une langue à l'autre, certaines personnes parlent constamment avec l'enfant dans différentes situations. Dans ce cas (de se posera ou sera assez tôt et surmontera avec succès le phénomène d'interférence non linguistique.
Nous avons déjà noté que la curiosité respiratoire est caractéristique des jeunes enfants. Son soutien conduit au développement intellectuel rapide de l'enfant, à l'acquisition des 1 connaissances, compétences et capacités nécessaires, et le développement mental des enfants de cet âge 1 s'effectue dans diverses activités: dans des jeux, dans des classes avec des adultes, en communication avec les pairs, dans le processus 1 observation attentive de ce qui entoure l'enfant. Les jouets sont d'une importance particulière pour le développement de la curiosité d'un enfant. 1 Parmi les jouets à la disposition des enfants, il devrait y en avoir beaucoup à l'aide desquels les enfants, imitant les adultes, pourraient entrer dans le monde des relations humaines. Ici 1, il devrait y avoir beaucoup de poupées représentant des personnes et des animaux, des cubes à partir desquels vous pouvez créer divers modèles, des articles ménagers, des meubles, des ustensiles de cuisine, des outils de jardin (le tout dans une version jouet), divers outils 1 pour faire de l'artisanat simple.
1 Avoir des outils entre les mains d'un jeune enfant est particulièrement important pour le développement de son intellect, de son imagination créatrice et pour le développement de ses capacités. L'enfant, à l'aide des outils mis à sa disposition, peut ranger et réparer lui-même ses jouets. Si le jouet est accidentellement cassé, il ne doit pas être jeté, même si les parents peuvent en acheter un nouveau. Il vaut mieux demander à ya-ysh et l'aider à réparer le jouet. Bien sûr, à cet âge 1 et il est peu probable qu'il soit capable de le faire par lui-même. Il est cependant important, 1 Autre : dès le plus jeune âge, d'habituer les enfants à la précision, au travail acharné et à l'économie.
1 Une autre question importante est liée à l'éducation et à l'éducation des enfants d'âge préscolaire précoce : dans quelle mesure les conséquences de la privation sensori-motrice précoce, privant l'enfant des stimuli nécessaires à son développement psychophysique, peuvent-elles être stables pour les aspects les plus psychologiques et comportementaux de l'enfant ? développement? Si l'on parle d'habiletés purement motrices, c'est-à-dire 1 qui manque de possibilités de se déplacer librement dans l'espace, alors les retards à cet égard, observés au début
l'âge, au fil du temps, en règle générale, sont surmontés sans conséquences graves. Dans d'autres domaines, comme le langage, les émotions et notre façon de penser, les conséquences d'une privation sensorielle précoce peuvent être graves et permanentes. Les enfants dont les capacités par rapport à ces fonctions mentales étaient significativement limitées dans leur renaissance à deux ou trois ans de vie, c'est-à-dire ceux avec qui les adultes avaient peu de contact pendant l'enfance préscolaire, qui, en revanche, ne lisaient pas de livres, n'encourageaient pas pour explorer activement le monde environnant, qui n'a pas eu l'occasion de jouer, ceux-ci, en règle générale, sont sensiblement en retard sur leurs pairs en matière de développement mental. Parmi ceux-ci, les enfants soi-disant gogiquement négligés grandissent souvent.
Thèmes et questions de discussion lors des séminaires Thème 1. La phase initiale de l'apprentissage.
1. Les premiers signes d'apprentissage chez les enfants "petite enfance.
2. L'importance particulière de l'apprentissage au cours de la première année de la vie d'un enfant.
3. Le rôle du mot au stade initial de l'apprentissage.
Thème 2. Combinaison de différentes formes d'apprentissage
1. La nécessité de combiner différentes formes d'apprentissage" pour le développement physique et comportemental accéléré de l'enfant.
2. La combinaison optimale de différents types d'apprentissage.
Thème 3. Caractéristiques de l'apprentissage de la petite enfance
1. Les principaux domaines d'apprentissage chez les nourrissons.
2. Améliorer l'activité motrice et le développement physique au cours de la première année de vie.
3. Formation des conditions préalables au développement actif de la parole.
4. Formation d'une pensée visuelle efficace.
Thème 4. Apprentissage précoce
1. Facteurs contribuant à la transition de l'enfant de l'action visuelle à la pensée visuelle-figurative.
2. Le début d'une période sensible dans le développement de la parole active.
3. Façons de stimuler l'activité de la parole d'un enfant d'un an et demi.
4. Organisation de la communication d'un jeune enfant avec les autres "
5. Développement de l'imagination et de la pensée verbale.
6. La valeur croissante des jeux pour enfants. Conditions requises pour 1 enfant.
7. Le problème du bilinguisme précoce et sa solution dans la période initiale de parole active.
Sujets pour les résumés
1. Caractéristiques de l'apprentissage des enfants en bas âge.
2. Apprendre à un âge précoce.
Sujets de travaux de recherche indépendants
1. Moyens de développement mental et comportemental accéléré
lui l'âge.
2. Voies et moyens d'améliorer la parole et la pensée de l'enfant OC
rasta.
Littérature
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Novoselova S. A. Développement de la pensée à un âge précoce. M
fiches -> Psychodiagnostics des comportements d'adaptation en situations extrêmes
