Diagnostic et correction des écarts de comportement des écoliers. Étude expérimentale des comportements déviants des collégiens Collégiens au comportement déviant

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Comportements déviants des élèves : causes, signes, organisation du travail sur sa prévention

Partie 1.

Le concept de comportement déviant des élèves à la lumière de la sociologie, de la psychologie et de la pédagogie.

En jugeant un acte particulier, alors,

avant de l'évaluer

tenir compte des différentes circonstances et

prendre en compte l'ensemble

la personne qui l'a fait.

M.Montaigne

Le problème du comportement des élèves a toujours inquiété les enseignants et les parents. Les étudiants modernes sont devenus plus actifs, indépendants et libres dans l'expression de leurs opinions, dans la défense de leur point de vue, ils atteignent activement leurs objectifs. Malgré les moments positifs de ces qualités, les circonstances associées aux écarts de comportement peuvent entraîner des difficultés importantes dans le processus éducatif, réduire son efficacité et affecter négativement le niveau d'éducation des écoliers. Dans ces conditions, l'étude et la refonte du problème du comportement scolaire revêtent une grande importance, qui peut devenir un moyen efficace de résoudre les problèmes urgents de l'éducation moderne.

Parmi les problèmes de redressement social et économique à résoudre, une place importante est occupée par la création d'un modèle fondamentalement nouveau du système étatique de prévention sociale des comportements déviants des mineurs. L'État prête attention à ces problèmes et adopte un certain nombre de lois. La Convention internationale relative aux droits de l'enfant a été signée et un nouveau Code de la famille a été adopté, qui répond aux normes internationales généralement acceptées. Les lois suivantes ont été adoptées : « Sur les garanties fondamentales des droits de l'enfant dans la Fédération de Russie », « Sur les fondements du système de prévention de la négligence et de la délinquance juvénile », ajouts à la loi fédérale « Sur les fondements des services sociaux pour la population de la Fédération de Russie ».

Le problème du comportement déviant des mineurs reste très pertinent, et il est donc très important que chaque enseignant ait une idée de ce qu'est un comportement, quel type de comportement peut être considéré comme approprié et quel comportement déviant.

Les idées scientifiques sur ces concepts et sur le comportement humain en général sont apparues au début du XXe siècle. Au départ, les scientifiques comprenaient le comportement comme toute manifestation externe d'une personne. Ceux-ci comprenaient des réactions motrices, végétatives et de la parole. Ces réactions ont été considérées comme des réponses à toute irritation provenant de l'environnement extérieur.

La compréhension moderne du comportement va bien au-delà de la totalité des réactions à l'environnement extérieur. Presque tous les scientifiques ont convenu que le comportement est aussi une manifestation interne de la personnalité. Ceux-ci incluent le type de système nerveux, la motivation, les réactions émotionnelles, les processus d'autorégulation. Ainsi, le comportement doit être compris comme le processus d'interaction d'une personne avec l'environnement, en fonction de ses caractéristiques individuelles.

Comportement humainau sens large, c'est sa façon de vivre et d'agir, la façon dont il se comporte par rapport à la société, aux idées, aux autres, au monde extérieur et intérieur, à lui-même. Il s'agit d'un comportement fondé sur des normes sociales de moralité, d'esthétique et de droit.

comportement normal- c'est tout comportement qui ne détruit pas les relations sociales qui forment ce champ d'activité. Traduit du latin, « norme » est une règle, un modèle, une prescription. La norme remplit la fonction de contrôle de la part de la société, informe, permet d'évaluer le comportement, de le prédire. Peu importe comment les gens les traitent, les normes existent et sont constamment en vigueur.

Le comportement normal d'un élève présuppose son attitude adéquate vis-à-vis du processus éducatif et de la société qui répond aux besoins et aux possibilités. Si les enseignants, les parents et les autres adultes sont capables de réagir en temps opportun et de manière adéquate à certaines actions de l'enfant, son comportement sera presque toujours normal.

Comportement déviant- il s'agit d'un comportement contraire aux normes généralement acceptées, violant les normes sociales et contraire aux règles de la société humaine, des activités, des coutumes et des traditions. Le comportement déviant des élèves est maintenant assez courant et s'observe dans presque toutes les écoles. Cette situation a placé le phénomène des comportements déviants au centre de l'attention des sociologues, des enseignants, des psychologues, des médecins et des forces de l'ordre. La raison de cet écart réside dans les particularités de la relation et de l'interaction des étudiants avec le monde extérieur, l'environnement social et eux-mêmes. Par conséquent, il est important de considérer les concepts et théories de base du comportement déviant, les principales approches, pour comprendre son essence et les facteurs qui, comme les catalyseurs, affectent sa dynamique.

Il existe différentes approches de la définition du comportement déviant, et elles sont interprétées du point de vue de diverses sciences.

La philosophie traite des questions les plus générales concernant la vie humaine et le monde - le monde dans lequel l'homme vit et agit. Ceci est également acceptable pour les adolescents. Les caractéristiques du comportement peuvent être associées à des questions telles que les causes et les objectifs de l'existence du monde, au sens de la vie humaine, à la catégorie de liberté et à la possibilité pour une personne d'utiliser cette liberté.

La psychologie voit les causes du comportement déviant dans la structure de la personnalité d'une personne, son monde intérieur, son niveau de conscience, dans les caractéristiques des réactions psychologiques à la capacité de satisfaire les besoins fondamentaux, ainsi que dans divers types de caractère, de perception et d'émotions. L'un des principaux intérêts de la psychologie est le désir de comprendre ce qui sous-tend les actions humaines. Chaque personne a son propre ensemble d'idées, d'expériences, d'inclinations à agir d'une certaine manière, et les psychologues sont intéressés à savoir selon quelles lois le monde intérieur d'une personne fonctionne.

La psychologie sociale est l'une des branches les plus jeunes de la connaissance de l'homme et de la société. Docteur en sciences sociologiques T.A. Khagurov estime que «la psychologie sociale étudie les phénomènes psychologiques persistants et récurrents qui sous-tendent le comportement social des gens, leurs relations les uns avec les autres et leurs modes de pensée caractéristiques». L'approche socio-psychologique explique les raisons qui influencent l'émergence des comportements déviants : les comportements déviants sont le résultat d'une interaction complexe de processus se produisant dans la société et la conscience humaine.

La pédagogie comprend le comportement déviant comme une violation des normes sociales, morales, juridiques et des standards de comportement traditionnellement établis dans la société. Du point de vue de la pédagogie, la norme de comportement correspond aux réactions et actions socialement attendues d'une personne d'un certain âge, sexe et position face à une situation particulière formée dans un certain environnement culturel.

Le comportement est une catégorie inhérente aux élèves en tant qu'individus. La personnalité est une personne spécifique, porteuse d'une certaine individualité et propriétaire d'une certaine position sociale dans la famille, à l'école, dans la société. Dans les actions de l'étudiant, dans ses actions et son comportement, la maturité intérieure de l'individu se manifeste.

Littérature.

1 Dictionnaire psychologique / sous. éd. UN V. Petrovski. M., 1990.

2. Galaguzova MA Pédagogie sociale. - M., 1994.

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4. Zmanovskaya E.V. Déviantologie (Psychologie des comportements déviants). – M. : Académie, 2003.

5. Kodzhaspirova G.M. Dictionnaire pédagogique - M : 2000.

Partie 2.

Les principales raisons du comportement déviant des écoliers

L'éducation des enfants dépend entièrement de

de l'attitude des adultes à leur égard, et non de

attitudes des adultes face aux problèmes

éducation.

G. Chesterton

Le problème des comportements déviants des enfants d'âge scolaire occupe une des premières places parmi les autres problèmes sociaux et psychologiques. Un étudiant moderne vit dans un monde dont le contenu et la capacité à socialiser sont complexes. Même en tenant compte du fait qu'il est actuellement très difficile d'évaluer les comportements déviants des élèves, on peut dire que l'ampleur de ce phénomène prend de l'ampleur à bien des égards. Les enseignants et les psychologues notent que les enfants d'âge scolaire sont les plus sensibles au stress social et psychologique. C'est à cet âge que l'on constate une forte augmentation des écoliers conflictuels, indisciplinés, incapables de se maîtriser.

Cela est dû à de nombreuses raisons. Considérons-les.

1. À l'heure actuelle, les transformations scientifiques et techniques s'opèrent à un rythme rapide, qui imposent de nouvelles exigences aux écoliers modernes. L'éducation scolaire impose aux élèves des exigences insupportables sous la forme de programmes compliqués, en particulier au lycée, ce qui entraîne une surcharge mentale, une insatisfaction consciente ou inconsciente de leurs traits de caractère, les résultats des activités éducatives. Si ces expériences douloureuses sont combinées avec des émotions négatives, cela forme un complexe d'infériorité et, par conséquent, un comportement déviant se produit. Un climat défavorable dans la communauté scolaire peut être une des raisons de l'émergence de comportements déviants, et un style pédagogique autoritaire peut être la cause d'un climat défavorable. Avec un enseignant autoritaire, les élèves éprouvent souvent de l'inconfort psychologique et de l'insatisfaction. Parfois, cela se produit également dans les classes avec une attitude complice de l'enseignant, où l'enseignant est retiré de ses fonctions de consolidation d'équipe. Sans un encadrement pédagogique adéquat, les lois de la vie collective en classe peuvent être remplacées par les lois rigides du groupe et visant à supprimer les élèves individuels, ce qui est à son tour une autre cause de déviation.

2. Le monde moderne offre une opportunité et un accès à un énorme flux d'informations diverses, ce qui n'est pas toujours positif pour les enfants en pleine croissance qui n'ont pas encore développé une position claire dans la vie, les idéaux n'ont pas été formés, il n'y a pas d'objectif. Les technologies modernes de l'information et de la communication ouvrent des possibilités sans précédent pour une personne d'accéder à l'information et à la connaissance, permettent à chacun de réaliser son potentiel et d'améliorer sa qualité de vie. Le facteur déterminant dans la société de l'information est la formation et le développement de la culture de l'information de l'individu. Pour la formation de la culture de l'information de l'individu, il est nécessaire de comprendre quels sont les fondements de la culture de l'information de la société - quelles normes de morale et de droit sont acceptables, quel est le vecteur de développement de l'informatisation, sur quoi il est construit , quels sont ses fondements idéologiques et ses valeurs.

3. La situation sociale et économique tendue et instable de la société contribue à la croissance de diverses déviations dans le développement personnel et le comportement des étudiants. Les raisons des déviations dans le comportement des adolescents sont les réalités de la période actuelle de la vie de la société. Les adolescents vivent de manière aiguë la stratification sociale, l'incapacité pour beaucoup d'obtenir l'éducation souhaitée, de vivre dans l'abondance, ces dernières années, les orientations de valeur des mineurs ont changé.

4. La socialisation est le processus de devenir une personne. La formation d'une personnalité dépend essentiellement de l'ensemble des conditions caractéristiques d'une situation socio-économique particulière, et donc le processus d'éducation et de formation prévoit la socialisation de la personnalité de l'étudiant.

L'essence de la socialisation réside dans le fait que, dans le processus de socialisation, l'étudiant est formé en tant que membre de la société à laquelle il appartient. L'école est un lieu de socialisation. C'est un modèle de la société existante, c'est ici que s'effectue l'assimilation des valeurs sociales de base, des normes, des comportements du groupe. En même temps, à un certain stade de l'éducation, c'est le facteur de socialisation qui commence à avoir un impact significatif sur la réussite scolaire d'un enfant. La socialisation des écoliers n'est pas toujours réussie. De plus, le résultat n'atteint presque jamais l'idéal, tant au niveau social que personnel, et la société elle-même, ses institutions et organisations sociales ne réalisent pas pleinement leurs fonctions. En conséquence, l'élève acquiert des traits indésirables pour la société. De plus, l'étudiant lui-même, même dans des conditions externes positives pour lui, peut être en dessous de la ligne de comportement socialement approuvée. La socialisation des enfants d'âge scolaire présente presque toujours une déviation. La socialisation déviante et ratée est l'une des causes des comportements déviants. La socialisation opportune et réussie d'un élève empêche le développement de comportements déviants, contribue à la prévention de la délinquance chez les enfants et les adolescents, à la solution des problèmes psychologiques de communication avec les gens et à la réalisation de soi des futurs citoyens.

5. Le statut social de la famille peut aussi être la cause du comportement déviant de l'enfant. Le statut social d'une famille peut être considéré par le nombre d'enfants dans la famille, par la présence d'un parent - les familles dites incomplètes, et par la situation où les enfants sont élevés par des grands-mères ou des tuteurs. Bien sûr, le bien-être de la famille est également influencé par des facteurs tels que l'alcoolisme des parents, le chômage et les déviations psychologiques. Elle affecte le comportement des enfants et l'affaiblissement voire la rupture des liens familiaux entre enfants et parents, ainsi que le suremploi des parents, une situation conflictuelle dans la famille, des cas de maltraitance d'enfants, l'absence d'un climat affectif favorable dans le erreurs familiales et typiques des parents dans l'éducation des enfants. Les troubles familiaux doivent être considérés comme un facteur socio-psychologique indépendant dans le comportement déviant des enfants. Les troubles familiaux sont un ensemble de causes de nature différente, associées à une violation de la fonction éducative de la famille, entraînant une modification de la personnalité de l'enfant et conduisant à un comportement déviant. Dans les familles où la relation entre les enfants et les parents est caractérisée par l'indifférence, l'hypocrisie, les adolescents ont du mal à maîtriser une expérience sociale positive. Un adolescent dans une telle famille perd tôt le besoin de communiquer avec ses parents. Une tendance au comportement déviant est observée chez les adolescents qui ne reconnaissent pas l'autorité de leurs parents, ne les respectent pas. Une telle attitude se développe si les adolescents, lorsqu'ils comparent les paroles et les actions de leurs parents avec les normes sociales, remarquent leur divergence.

Le problème est causé par des familles dysfonctionnelles, car ayant un statut social bas, elles ne peuvent pas faire face aux fonctions d'élever un enfant qui leur sont assignées. La formation du comportement de l'enfant se déroule avec beaucoup de difficulté, lentement, avec peu de résultat.

Il existe également des familles asociales où les parents mènent un mode de vie immoral et illégal. Dans ces familles, en règle générale, personne ne participe à l'éducation des enfants. Les enfants sont délaissés, en retard de développement, victimes de violences, tant de la part de leurs parents que d'autres citoyens de la même couche sociale.

6. Le niveau de développement des qualités personnelles, un autre facteur qui façonne le comportement de l'élève. À l'adolescence, il y a toujours la formation de processus mentaux aussi importants que la pensée, le sentiment, la perception. Chez les adolescents, le monde des émotions et des sentiments change, il y a une formation et une consolidation intensives des traits de caractère existants, les traits de tempérament et de capacités se manifestent pleinement, le «je suis un concept» se forme. "Je suis un concept" est un système stable et unique d'idées d'une personne sur elle-même, sur la base duquel il construit sa relation avec l'environnement et avec lui-même. À ce moment, l'image de son propre "je" se forme comme une attitude envers soi-même, une idée se forme sur les qualités personnelles, les capacités, la signification sociale et l'apparence.

Sur la base de ce qui précède, on peut voir que les causes du comportement déviant des élèves résident dans les caractéristiques de la relation et de l'interaction d'une personne avec le monde extérieur, l'environnement social et soi-même.

Ainsi, parmi les causes des comportements déviants, de nombreux chercheurs distinguent l'hérédité, l'environnement social, la formation, l'éducation, et enfin, l'activité sociale de la personne elle-même. Tous ces facteurs ont un impact direct ou indirect, mais il n'y a pas de relation directe entre leurs conséquences négatives et la nature du comportement de l'enfant. Par conséquent, le célèbre scientifique Kleiberg Yuri Aleksandrovich n'identifie que trois causes principales de comportement déviant : biologique, psychologique et sociale. La raison biologique s'exprime dans les caractéristiques physiologiques d'un adolescent, sa santé. La raison psychologique réside dans les particularités du tempérament, l'accentuation du caractère. La raison sociale reflète l'interaction d'un adolescent dans la société, dans la famille, à l'école.

Littérature.

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5. Kodzhaspirova G.M., Kodzhaspirov A.Yu. Dictionnaire pédagogique : Pour les étudiants. plus haut et ped moyen. cahier de texte établissements. - M.. : Centre d'édition "Académie", 2000.

6. Lichko A.E. Psychopathies et accentuations de caractère chez les adolescents. L., "Médecine", 1983

7. Malyshev K. Prévention et correction des comportements déviants // OBZH. - 2003. - N° 2.

Partie 3

Caractéristiques des principaux signes de comportement déviant des jeunes écoliers et des étudiants adolescents

Écoliers juniors - élèves des classes I-IV à l'âge de 6 à 10 ans. Les changements les plus importants qui se produisent dans le développement de la psyché des enfants en âge d'aller à l'école primaire sont associés à cette période d'études. Le début de la scolarisation entraîne un changement radical de la situation sociale de développement et de formation de l'enfant. Il devient un participant actif dans le processus éducatif et a maintenant des devoirs socialement significatifs, dont l'accomplissement fait l'objet d'une évaluation publique. À l'âge de l'école primaire, un nouveau type de relation avec les gens qui l'entourent commence à se dessiner. L'autorité inconditionnelle d'un adulte se perd progressivement et, à la fin de l'âge de l'école primaire, les pairs commencent à acquérir de plus en plus d'importance pour l'enfant et le rôle de la communauté des enfants augmente.

C'est à l'école primaire que les enfants acquièrent souvent la première expérience négative des activités éducatives et présentent des comportements déviants. Dans ce cas, le comportement déviant est le stade initial du comportement déviant et "il s'agit d'un trouble du comportement non causé par une maladie mentale" - R.V. Ovcharov.

De nombreux psychologues estiment que le comportement déviant chez les collégiens doit être considéré comme une réaction normale aux conditions anormales pour l'enfant dans lequel il se trouve. Dans ce cas, la tâche de l'enseignant est d'aider l'enfant à faire face à ses problèmes, de faciliter son développement, d'éliminer les causes qui provoquent des déviations de comportement dans le temps et également, à travers les classes scolaires, d'influencer les idées de l'enfant sur ce processus.

Considérons les phénomènes que rencontre un enseignant du primaire lorsqu'il travaille avec des élèves plus jeunes.

Presque tous les jours, des élèves plus jeunes font preuve de désobéissance. La désobéissance est la forme de résistance la plus courante à un jeune âge, qui se manifeste par le refus de se conformer aux exigences de l'enseignant et de suivre les règles. La désobéissance se manifeste parfois par un entêtement persistant. L'entêtement est une caractéristique négative du comportement des élèves plus jeunes, qui se manifeste en opposition aux demandes, conseils, exigences et instructions des enseignants et des parents. C'est une sorte de désobéissance obstinée pour laquelle il n'y a pas de motif visible et clair. Le danger de la désobéissance est qu'elle engendre la tromperie des enfants, et peut également entraîner un trouble du système nerveux : névroses, irritabilité, tendance aux scandales et aux conflits. Lorsqu'un tel comportement devient chronique, des problèmes surviennent dans le processus d'apprentissage.

Une farce est un segment court et épisodique du comportement d'un enfant individuel, dans lequel son activité, son initiative et sa sélectivité se manifestent clairement. Une caractéristique de la farce est son attitude nécessairement gentille envers les autres, et un tel comportement, bien qu'il s'agisse d'un écart par rapport à la norme, ne conduit pas à des phénomènes négatifs.

Les méfaits sont également typiques des élèves plus jeunes et constituent un épisode du comportement de l'élève. Mais contrairement à une farce, une personne espiègle viole déjà délibérément les règles établies, commet délibérément des actions qui nuisent aux autres élèves. Le but du méfait est d'importuner, de se venger ou d'obtenir un avantage pour soi-même.

Le délit est un phénomène plus négatif dans le comportement des jeunes écoliers, et c'est déjà un phénomène socialement dangereux. La principale différence entre l'inconduite et le méfait est sa répétition et sa prévoyance à l'avance. Si un enfant récidive à plusieurs reprises, il y a tout lieu de parler de développement, il a des traits de caractère négatifs et une tendance aux comportements déviants.

La volonté personnelle apparaît à mesure que l'enfant grandit et se manifeste plus souvent à la fin de l'école primaire. La volonté personnelle se forme à la suite du développement de l'indépendance et de la volonté dans le comportement de l'enfant, son désir de s'affirmer, mais en même temps, l'enfant ne sait pas comment choisir les bonnes actions. L'élève commence à parler grossièrement, à faire preuve d'impudence, à manquer de respect aux adultes. Souvent, les causes de l'impolitesse sont l'incontinence, la faiblesse de la volonté, l'incapacité de l'enfant à se contrôler. Ainsi, la volonté personnelle conduit à un comportement déviant.

Le négativisme des enfants peut se manifester chez les jeunes écoliers, ce qui affecte sans aucun doute le comportement de l'élève dans le processus éducatif.

Le négativisme des enfants - se manifeste par une résistance non motivée, déraisonnable et déraisonnable des élèves aux exigences de l'enseignant, des parents et d'autres personnes. Les psychologues distinguent le négativisme actif et passif des enfants. Passif est l'un des types d'entêtement, exprimé dans le refus d'effectuer l'action requise. Actif - lorsque l'enfant effectue des actions opposées à celles qu'on attend de lui. Selon la durée de manifestation, le négativisme peut être stable et épisodique. Le premier dure longtemps et le second n'apparaît que par moments. Les principales raisons de l'émergence du négativisme des enfants sont la surexcitation du système nerveux, le surmenage, la protestation contre les traitements injustes, les caprices d'un enfant gâté.

A l'âge de l'école primaire, elle peut être vue comme une manifestation des comportements déviants et des caprices des enfants.

Caprices - une caractéristique du comportement de l'enfant, exprimée dans le désir d'insister sur le sien. Les caprices se manifestent par l'irritabilité, les pleurs, la surexcitation motrice. Ils peuvent être épisodiques, mais ils peuvent se transformer en une forme régulière de comportement. En règle générale, chez la plupart des enfants capricieux, un système nerveux fragile et des caprices surviennent à la suite d'un surmenage, d'une surexcitation, d'impressions fortes, d'une fatigue ou d'un malaise. Mais la plupart des caprices sont les conséquences d'une volonté inconsciente et faible et le résultat d'une mauvaise éducation. La direction principale du travail de l'enseignant sur la prévention des comportements capricieux est le renforcement et le durcissement du système nerveux de l'enfant, la suggestion pleine de tact, la création d'une atmosphère saine, une exigence calme. Le comportement capricieux est principalement caractéristique des filles.

Les garçons sont caractérisés par l'indiscipline. Il peut être de deux types : malveillant et non malveillant. En règle générale, les méfaits et les farces conduisent à des violations non malveillantes de la discipline. Plus dangereux sont les manquements malveillants à la discipline, surtout s'ils sont répétitifs. Avec la négligence sociale et pédagogique, l'indiscipline des jeunes élèves peut se transformer en comportement criminel. Certains d'entre eux sont capables de commettre des infractions illégales importantes, telles que le hooliganisme, le vol, la tricherie, la fraude. Ayant franchi les limites de ce qui est permis, les enfants qui ont perdu le contrôle d'eux-mêmes deviennent particulièrement audacieux, leur comportement devient déviant.

Adolescence.

L'adolescence se caractérise par le passage de l'enfance à l'âge adulte. Cette transition se divise en deux étapes : l'adolescence et l'adolescence. Il convient de noter que les enseignants définissent souvent les limites d'âge des élèves de manière complètement différente, mais la plupart des enseignants attribuent la période de 10 à 14 ans à l'adolescence et de 14 à 18 ans à la jeunesse. Pour certains étudiants ces dernières années, le processus d'accélération a violé les limites d'âge habituelles de l'adolescence.

L'adolescence est une étape importante et difficile dans la vie d'une personne, une période de choix qui détermine en grande partie la suite de sa vie. À ce moment, des formes stables de comportement, des traits de caractère et des modes de réponse émotionnelle se forment et se forment.

La principale nouveauté qui apparaît dans la psychologie d'un adolescent par rapport à un enfant en âge d'aller à l'école primaire est une plus grande conscience de soi, le besoin de se reconnaître en tant que personne. Lev Semenovich Vygodsky estime que la formation de la conscience de soi est le principal résultat de l'âge de transition.

À l'adolescence, la formation chez un adolescent d'un sens particulier de la maturité, une attitude envers lui-même en tant qu'adulte, se manifeste clairement. La maturité physique donne à l'adolescent un sentiment de maturité, mais son statut social à l'école et dans la famille ne change pas. Et c'est alors que commence la lutte pour la reconnaissance de leurs droits et de leur indépendance, qui débouche inévitablement sur un conflit entre adultes et adolescents. Le résultat est une crise d'adolescence.

La crise d'adolescence se manifeste sous la forme de réactions comportementales adolescentes caractéristiques de cet âge. Celles-ci incluent : la réaction d'émancipation, la réaction de regroupement avec les pairs, la réaction de passion, la réaction de protestation, l'imitation, la dromanie.

Considérez ces réponses comportementales.

réaction d'émancipation.

La réaction d'émancipation se manifeste dans le désir de s'affranchir de la tutelle, du contrôle, du patronage des personnes âgées. Il peut s'agir de parents, de proches, d'enseignants et d'autres personnes de la génération plus âgée. La réaction d'émancipation peut s'étendre aux ordres, règles, lois, normes de leur comportement et valeurs spirituelles établies par les anciens. La réaction d'émancipation se forme dans le cas où il y a une tutelle excessive de la part des anciens, il y a un contrôle mesquin constant qui prive l'adolescent de toute liberté. En même temps, le besoin de perdre le contrôle est associé à la lutte pour l'indépendance, pour l'affirmation de soi en tant que personne.

Les manifestations de la réaction d'émancipation sont très diverses. Cela se ressent dans le comportement quotidien d'un adolescent, dans le désir d'agir toujours et partout à sa manière, par lui-même.

Regrouper les réactions avec les pairs.

Les adolescents ont un groupement presque instinctif avec leurs pairs. Les groupes d'adolescents parcourent toute l'histoire de l'humanité. La réaction de groupement avec des pairs est l'une des caractéristiques du développement mental d'un adolescent. La question est de savoir à quel groupe appartient l'adolescent - pro-social, où les normes de comportement sont observées ou asocial, dans lequel ces normes sont négligées. Si l'émancipation se consolide avec la réaction de regroupement avec les pairs, le risque de comportement déviant des adolescents augmente. Dans le processus éducatif, il y a toujours un processus de regroupement et d'unification des adolescents en groupes formels, tels que des classes, des cercles, des clubs, des sections, des associations créatives. Mais les observations montrent que le groupe formel, qui est sous le contrôle et la surveillance vigilants d'adultes, n'attire pas beaucoup les adolescents.

Il existe deux types de groupes de jeunes. Certains se distinguent par une composition homosexuelle, la présence d'un chef permanent, un rôle assez rigidement fixé de chaque membre, sa place ferme sur l'échelle hiérarchique des relations intragroupe. Un autre type de groupes d'adolescents se distingue par une répartition floue des rôles, l'absence d'un leader permanent - différents membres du groupe remplissent sa fonction, en fonction de ce que le groupe fait actuellement. La composition du groupe est généralement hétérogène et instable - certains partent, d'autres arrivent.

La réaction de regroupement à l'adolescence explique la plupart des cas de comportement déviant. Dans le groupe de pairs, en règle générale, un adolescent est habitué au tabagisme, au langage grossier et à l'utilisation de stupéfiants. La réaction de regroupement se manifeste souvent par des actes de hooliganisme, des délits et de l'ivresse.

Réaction de passe-temps ou réaction de passe-temps.

Une autre caractéristique importante du comportement des adolescents est la réponse au passe-temps. Selon le psychiatre soviétique, scientifique émérite et professeur Andrey Evgenievich Lichko, «les loisirs constituent une catégorie particulière de phénomènes mentaux, des composants structurels de la personnalité, situés quelque part entre les instincts et les pulsions, d'une part, et les inclinations et les intérêts, d'autre part. . Contrairement aux pulsions, les loisirs n'ont pas de lien direct avec les instincts. Contrairement aux intérêts et aux inclinations, les passe-temps sont toujours plus émotionnellement colorés, bien qu'ils ne constituent pas la principale orientation professionnelle de l'individu.

Les passe-temps chez les adolescents peuvent être à la base de troubles du comportement - cela se produit soit en raison du contenu inhabituel, étrange et même asocial des passe-temps eux-mêmes, soit de l'illégalité des moyens d'atteindre l'objectif souhaité. Les passe-temps de jeu sont des passe-temps associés à un intérêt profond pour certaines activités. Passe-temps de jeu - jeux de cartes, paris sur les matchs de hockey et de football, divers types de paris sur l'argent, passion pour divers types de loteries. Les types de passe-temps peuvent varier, mais chacun d'eux est alimenté par un sentiment d'excitation. Ce genre de passe-temps provoque le plus souvent des comportements déviants chez les adolescents.

Les loisirs informatifs et communicatifs se manifestent par une soif d'informations nouvelles faciles qui ne nécessitent aucun traitement intellectuel critique, ainsi qu'un besoin de nombreux contacts superficiels permettant d'échanger ces informations. Des heures de bavardage inutile avec des amis au hasard, marchant sans but dans les rues, longtemps assis devant la télé. Tout cela peut être considéré comme une manière de se comporter, une forme de communication au niveau le plus primitif.

Les passe-temps corporels-manuels sont associés à l'intention de renforcer sa force, son endurance et d'acquérir de la dextérité.

Les passe-temps du leadership consistent à trouver des situations où vous pouvez diriger, gérer, organiser quelque chose, guider les autres.

Tous les passe-temps de nature antisociale peuvent devenir la base de troubles du comportement chez les adolescents. Cela se produit en raison de l'intensité excessive du passe-temps, lorsque les études sont abandonnées pour le plaisir, toutes les affaires sont oubliées et même son propre bien-être est mis en danger.

Il faut comprendre que les passe-temps des adolescents eux-mêmes ne présentent pas de danger tant qu'ils n'acquièrent pas un contenu antisocial.

Réaction de protestation

La réaction de protestation est l'une des réactions les plus courantes à l'adolescence. Il s'agit d'une réaction instable et transitoire, caractérisée par la sélectivité et la direction. Les réactions de protestation sont passives et actives. Les réactions passives de protestation sont l'hostilité déguisée, l'insatisfaction, le ressentiment envers l'adulte qui a provoqué une telle réaction de l'adolescent, la perte du contact émotionnel antérieur avec lui, le désir d'éviter la communication avec lui. Les réactions actives de protestation peuvent se manifester sous la forme de désobéissance, d'impolitesse, de comportements provocateurs et même agressifs en réponse à un conflit, de punitions, de reproches, d'insultes. La réaction de protestation est dirigée contre les personnes qui ont été à l'origine de ses expériences. De telles réactions sont relativement de courte durée et sont caractéristiques des adolescents avec un type d'accentuation de caractère excitable.

Imitation.

L'imitation est le désir d'imiter quelqu'un en tout. Dans l'enfance, un enfant imite ses parents, ses frères ou sœurs aînés et, en général, de nombreux adultes. A l'adolescence, l'objet d'imitation est souvent un héros "négatif". Les adolescents ne réalisent pas ce qu'est le crime, la loi, la prison et tout ce qui s'y rapporte, ils ne connaissent pas et n'ont pas peur des conséquences sociales de l'infraction.

Dromamanie.

Sous dromomanie, il est de coutume de comprendre l'attrait pour les fugueurs de chez eux, l'errance. Il est considéré par les psychiatres comme l'une des variantes du trouble du contrôle des pulsions impulsives - il s'agit généralement d'une attirance incontrôlable pour les errances lointaines. Les fugues de chez soi sont le plus souvent commises en protestation contre l'injustice, par volonté de « punir » ainsi les coupables. Il n'est pas rare que des adolescents rentrent chez eux épuisés et affamés.

Le comportement d'un adolescent est régulé par son estime de soi, et l'estime de soi se forme au cours de la communication avec d'autres personnes et, surtout, avec ses pairs. Puisque l'estime de soi des adolescents n'est pas encore déterminée, les orientations de valeurs ne sont pas devenues un système, on peut parler de déviations de comportement. La plupart des adolescents ayant une faible estime de soi ont une attitude négative envers l'école et leurs camarades de classe, avec lesquels ils interagissent, voire pas du tout, plus négativement que positivement. Pour les adolescents au comportement déviant, une violation des règles acceptées dans la société est caractéristique.

Chez un adolescent au comportement déviant, on peut observer des caractéristiques psychologiques telles que l'incapacité à surmonter les difficultés, le doute de soi généré par des échecs scolaires systématiques, ainsi que des attitudes négatives envers les activités éducatives, le travail physique, envers soi-même et les autres. Les adolescents ayant un comportement déviant évitent souvent les activités éducatives et professionnelles. Chez les adolescents, le refus d'étudier, l'échec systématique des tâches, l'absentéisme et les lacunes dans les connaissances rendent impossible la poursuite des études.

Chez les adolescents, il n'y a pas de résistance à l'influence négative de l'environnement sur le comportement et la probabilité d'un comportement antisocial est élevée.

Du point de vue de l'adolescent lui-même, les comportements considérés par les adultes comme déviants sont considérés comme « normaux », traduisant le désir d'aventure, de reconnaissance, testant les limites du permis. L'activité de recherche d'un adolescent sert à élargir les frontières de l'expérience individuelle, la variabilité du comportement et, par conséquent, la viabilité et le développement de la société humaine. A partir de ces positions, les comportements déviants sont naturels et nécessaires. Ce n'est pas un hasard si H. Remschmidt note que pendant la période de croissance, il est difficile de tracer une ligne entre un comportement normal et un comportement déviant. Par conséquent, un adolescent au comportement déviant peut être qualifié d'adolescent qui « n'a pas seulement dévié une fois et accidentellement de la norme comportementale, mais qui manifeste constamment un comportement déviant socialement négatif.

Littérature.

1. Asmolov AG Psychologie de la personnalité. - M., 1990.

2. Zakharov A.I. Déviations dans le comportement de l'enfant. - M., 1993.

3. Zmanovskaya E.V. Déviantologie : Psychologie des comportements déviants. - M., 2003.

4. Kozlov V.V. Travailler avec un manuel méthodique de la personnalité de crise, 2e éd., add. M : 2007.

5. Kondrashenko V.T. Comportements déviants chez les adolescents. Minsk, 2005.

6.Lichko A.E. Psychiatrie de l'adolescent. L., 1979

Partie 4

Caractéristiques des principales formes de comportements déviants des écoliers et organisation du travail sur sa prévention

Voici les vérités éternelles :

Remarqué tard ... passé par ...

Les enfants difficiles ne naissent pas

Ils n'ont tout simplement pas été aidés !

S. Davidovitch

4.1. Comportement agressif des écoliers

Toute l'histoire de l'humanité prouve de manière convaincante que l'agression fait partie intégrante de la vie de toute personne et de toute société. De plus, l'agression a un pouvoir d'attraction et de contagiosité puissant - la plupart des gens rejettent verbalement l'agression et en même temps la démontrent largement dans leur vie quotidienne.

L'agression est un comportement destructeur motivé qui est contraire aux normes de coexistence humaine, blessant les objets d'attaque, causant des dommages physiques aux personnes ou leur causant un inconfort psychologique.

La nature du comportement agressif est largement déterminée par les caractéristiques d'âge. Chaque étape d'âge a une situation de développement spécifique et met en avant certaines exigences pour l'individu. L'adaptation aux exigences de l'âge s'accompagne souvent de diverses manifestations de comportements agressifs.

Selon de nombreuses études, les manifestations d'agressivité chez l'enfant sont l'une des formes les plus courantes de troubles du comportement auxquels les parents, les enseignants et les psychologues doivent faire face. À l'âge de l'école primaire, l'agressivité se manifeste plus souvent à l'égard des élèves les plus faibles sous forme de moqueries, de pressions, de jurons et de bagarres.

Les enfants agressifs sont têtus, susceptibles, pugnaces, facilement excitables, irritables, intraitables, hostiles aux autres. Le comportement agressif des enfants n'est pas seulement un phénomène alarmant, mais un problème social, pédagogique et psychologique très grave.

Les principaux facteurs des manifestations de l'agressivité chez l'enfant sont :

Le désir d'attirer l'attention des pairs;

Obtenez le résultat souhaité ;

Le désir d'être le leader dans l'équipe;

Protection contre les attaques et la vengeance ;

Désir de montrer sa supériorité.

En plus des facteurs d'agressivité de l'enfant, il existe des raisons pour lesquelles un enfant a une manifestation persistante de ces réactions.

La psychologue Svetlana Afanasyevna Belicheva décrit les raisons qui provoquent la manifestation de l'agressivité infantile:

1. L'insatisfaction interne de l'enfant à l'égard de son statut dans le groupe de pairs, surtout s'il a un désir inhérent de leadership.

2. Sentiments d'anxiété et peur d'être attaqué.

3. Comportement agressif comme moyen spécifique d'attirer l'attention des autres.

4. Le besoin non satisfait d'amour et de compagnie de l'enfant.

5. En diffusant un comportement agressif, l'enfant peut protester, ce qui concerne les règles et procédures établies.

Dans presque tous les groupes, au moins un enfant présente des signes de comportement agressif.

La psychologue pour enfants Nadezhda Leonidovna Kryazheva caractérise le comportement agressif d'un écolier. Elle écrit:

« Un élève agressif crée constamment des situations conflictuelles, attaque ses pairs, utilise des expressions grossières et se bat. Un élève aussi agressif est difficile à accepter tel qu'il est, et encore plus difficile à comprendre son comportement. Cependant, l'agressivité de l'élève est le reflet de son mal-être intérieur, de son incapacité à répondre adéquatement aux événements qui se déroulent autour de lui. Les enfants agressifs sont souvent méfiants et méfiants, ils aiment rejeter la responsabilité de la querelle qu'ils ont déclenchée sur les autres. Ces enfants ne peuvent souvent pas évaluer eux-mêmes leur agressivité, ils ne remarquent pas qu'ils suscitent la peur et l'anxiété chez ceux qui les entourent. Au contraire, il leur semble que le monde entier veut les offenser. Ainsi, un cercle vicieux est obtenu : les enfants agressifs ont peur et détestent les autres, et ceux-ci à leur tour ont peur d'eux.

Considérez les types d'agressivité rencontrés chez les écoliers.

Étudiant agressif-insensible.

Dans la communauté scolaire, il y a des élèves qui ont une empathie émotionnelle altérée, de la sympathie pour les autres enfants et les adultes. Les raisons de ce phénomène peuvent résider dans les conditions défavorables de l'éducation familiale, les violations du développement intellectuel de l'enfant, ainsi que dans les caractéristiques de froideur émotionnelle, d'insensibilité, d'excitabilité affective accrue et d'instabilité émotionnelle.

Élève agressif et susceptible.

Le ressentiment d'un enfant peut être associé non seulement à des lacunes dans l'éducation ou à des difficultés d'apprentissage, mais également à la période de l'adolescence, aux caractéristiques de développement du système nerveux et du corps. L'hypersensibilité, l'irritabilité, la vulnérabilité peuvent provoquer un comportement agressif. D'une part, ce comportement est clairement démonstratif et vise à attirer l'attention sur soi. D'autre part, les enfants refusent de communiquer avec le délinquant - ils se taisent, se détournent, s'écartent. Le refus de communiquer est utilisé comme moyen d'attirer l'attention sur soi, comme moyen de culpabiliser et de remords celui qui a offensé. D'une manière ou d'une autre, dans certaines situations, chacun éprouve un ressentiment.

Étudiant hyperactif-agressif.

Ce type se manifeste sous la forme d'agressions envers d'autres enfants, de bagarres insensées, de réactions inadéquates, d'humeur, d'excitabilité, d'intrusion dans le territoire de quelqu'un d'autre, de dommages matériels, etc. Cela tient aux difficultés d'adaptation de l'enfant dans un environnement trop exigeant pour son niveau de maturité, et caractérise également l'incapacité de l'enfant à structurer son activité, à y voir un sens et à se fixer des objectifs. Pour un tel enfant, le monde est chaos et il répond au hasard à "n'importe quoi". Ces élèves doivent développer la capacité d'admettre leurs propres erreurs, développer de l'empathie pour les autres - leurs pairs, les adultes et tous les êtres vivants.

Étudiant agressif et craintif.

La peur, les peurs font que l'enfant "est complètement armé", c'est-à-dire prêt à repousser une attaque ou un autre danger. L'hostilité, la suspicion est un moyen de protéger l'enfant d'une menace imaginaire ou d'une agression imaginaire. En règle générale, les craintes sont exagérées. Et la réaction agressive de l'enfant est souvent excessive et anticipative.

Un enfant avec une mauvaise estime de soi.

L'agression d'une estime de soi insuffisamment élevée se manifeste par l'arrogance, la confiance en sa signification, le fait d'être choisi, le "génie". Ces enfants sont souvent persuadés qu'ils ne sont pas appréciés, qu'ils ne sont pas compris, qu'ils sont traités injustement. À partir de là, ils prennent soit un regard arrogant, ne laissant que des admirateurs admiratifs à côté d'eux, soit se referment et s'isolent, se transformant en "corbeau blanc", soit deviennent extrêmement agressifs, devenant furieux dans toute situation où leur "génie" est interrogé. De plus, ils persécutent parfois ceux qui sont plus faibles, profitant de leur souffrance.

L'agression d'une faible estime de soi se manifeste souvent sous la forme d'un ressentiment accru, d'irascibilité, de vulnérabilité. Il se forme dans une atmosphère de critique, de pinaillage, de ridicule, de dérision. Les enfants qui sont sensibles à l'évaluation des autres, lorsque l'évaluation provient de personnes significatives, sont particulièrement sujets à cela. Si un tel élève se retrouve dans une situation qui menace son estime de soi, il peut devenir agressif.

Ainsi, en comparant différents types d'agressivité des enfants, on peut remarquer qu'ils diffèrent significativement dans la nature de leur comportement et dans le degré de difficultés qu'ils créent pour les autres. Certains d'entre eux se battent constamment, et vous devez les rappeler à l'ordre tout le temps, d'autres font de leur mieux pour attirer l'attention et avoir l'air "bien", d'autres se cachent des regards indiscrets et évitent tout contact.

Il convient de noter en particulier l'agressivité des adolescents - c'est l'un des phénomènes les plus courants et les plus douloureux du processus éducatif et de la société. Les manifestations externes de l'agressivité chez les adolescents sont particulièrement préoccupantes pour les adultes, car souvent l'agressivité des enfants va au-delà de toutes les normes de ce qui est permis.

Les psychologues pensent que l'agressivité des adolescents est l'une des manifestations les plus typiques de la crise d'adolescence, un phénomène extrêmement désagréable, mais en même temps naturel et naturel. L'agressivité des adolescents est un signe d'inconfort interne et d'incapacité à contrôler leurs émotions.

L'agressivité adolescente peut s'exprimer sous différentes formes.

Agression physique : Un adolescent utilise la force physique contre d'autres personnes.

Agression verbale : un adolescent exprime ses sentiments négatifs à l'aide de mots, de menaces, de cris, d'un langage grossier.

Irritabilité : l'adolescent est impoli à la moindre provocation, devient vif et colérique.

Méfiance : un adolescent a une tendance négative envers les autres, ne leur fait pas confiance, estimant que « tout le monde est contre lui ».

Agressivité indirecte : un adolescent essaie d'exprimer son agressivité par des blagues cruelles, des commérages, des brimades.

Le ressentiment : un adolescent peut être offensé pour la moindre raison et sans raison, contre une personne précise, tout à la fois, ou « pour le monde entier ».

Comportement passif-agressif : un adolescent ne fait pas ce qu'on lui demande, ou le fait trop lentement, oublie les demandes et les consignes, prend du temps.

Le comportement agressif des adolescents est l'un des problèmes sociaux les plus urgents, il est donc nécessaire de déterminer les moyens de prévenir ce phénomène.

La prévention des comportements agressifs est un ensemble de mesures étatiques, publiques, médicales et pédagogiques visant à prévenir et à éliminer les principales causes et conditions qui provoquent des déviations sociales dans le comportement des adolescents.

La prévention et la prévention des comportements agressifs des adolescents deviennent non seulement socialement importantes, mais aussi psychologiquement nécessaires. La problématique de la prévention de l'agressivité doit être abordée dans les domaines suivants :

Identification des facteurs indésirables à l'origine de l'apparition d'un comportement agressif et élimination rapide de ces effets indésirables ;

Diagnostic moderne des manifestations agressives dans le comportement des adolescents et mise en œuvre d'une approche différenciée dans le choix des agents prophylactiques ;

L'implication des adolescents dans les affaires de la société, lorsqu'un adolescent y occupe une certaine place et conserve sa nouvelle position sociale parmi les adultes et ses pairs;

L'une des conditions d'une socialisation efficace et de la prévention de la formation de comportements agressifs est le développement de la motivation d'attachement, à travers laquelle l'enfant apprend à désirer l'attention et l'approbation des autres. L'attachement peut également contribuer à l'adaptation de l'enfant aux exigences et aux interdits sociaux ;

La punition comme moyen de prévenir un comportement agressif, cependant, les actions agressives arrêtées de cette manière ne disparaîtront pas nécessairement complètement, mais peuvent apparaître dans des situations où la menace de punition est plus faible ;

Pour prévenir les comportements agressifs, il est nécessaire d'enseigner aux adolescents les compétences de communication positive, l'interaction avec les autres membres de la société, la capacité de trouver des moyens pacifiques de résoudre les conflits.

Le rôle principal dans la prévention et la correction de l'agressivité chez les jeunes écoliers et les adolescents appartient à la famille et aux parents. Cependant, une grande importance est accordée aux enseignants et aux psychologues.

4.2. La toxicomanie comme forme de comportement déviant des adolescents

La toxicomanie est un autre type de comportement déviant des adolescents, qui entraîne les pires conséquences si le problème n'est pas identifié à temps et qu'aucune mesure n'est prise. Un adolescent devenu toxicomane est perdu pour la société, car il commence à se dégrader et à se désintéresser de tout ce qui se passe autour de lui. Les caractéristiques d'âge de la toxicomanie chez les adolescents montrent que les adolescents âgés de 12 à 14 ans commencent à s'intéresser à ce phénomène et que les adolescents âgés de 15 à 17 ans consomment des drogues. La toxicomanie chez les adolescents est sans cesse rajeunie, ces dernières années l'âge des adolescents est passé de 17 ans à 12 ans.

Les drogues comprennent tout ce qui crée une dépendance, y compris l'alcool et la nicotine; drogues - c'est la caféine trouvée dans le café, le thé - le tanin, il y a des substances narcotiques dans le cacao et les boissons telles que Coca-Cola et Pepsi-Cola, ainsi que dans certaines plantes - chanvre, pavot, cocaïer.

Considérons les principales toxicomanies rencontrées chez les adolescents à l'heure actuelle :

Le morphinisme est un besoin morbide et irrésistible d'opium, dérivé du pavot et appelé morphine. Les dérivés de l'opium sont appelés codéine et dionine ; cela inclut également le promedol, une drogue synthétique.

Le haschichisme est une dépendance au haschisch, qui est obtenu à partir du chanvre. Les synonymes de haschisch sont anasha, plan, marijuana.

Le cocaïnisme est une attirance irrésistible pour le jus du cocaïer, qui provoque d'abord une excitation puis une dépression du système nerveux.

L'alcoolisme est une dépendance à l'alcool. Selon la terminologie de l'Organisation mondiale de la santé, l'alcoolisme est un type de toxicomanie et, dans un certain nombre de pays, l'alcool n'est vendu qu'en pharmacie.

Toxicomanie - dépendance aux substances toxiques - poisons de toute origine, et une place particulière est occupée par des stimulants tels que la caféine, l'éphédrine, le tanin. Les adolescents utilisent également des substances toxiques telles que les vapeurs de colle Moment, l'essence et l'acétone.

Le tabagisme est une dépendance à la nicotine qui a un effet dévastateur sur divers organes et systèmes corporels. La nicotine est un alcaloïde présent dans les feuilles et les tiges de tabac. En fumant, il est inhalé avec de la fumée, pénètre dans la circulation sanguine par les poumons et, après quelques secondes, pénètre dans le système nerveux central.

Les adolescents qui consomment de la drogue sont sujets à des comportements déviants, voire criminels. Cela est dû aux changements de leur personnalité : les adolescents toxicomanes commettent des crimes liés à la fois à l'acquisition de drogues et à des troubles mentaux graves et à des psychoses qui se sont développées à la suite de la toxicomanie.

Voici les raisons pour lesquelles un enfant a recours à la drogue à l'adolescence :

Le microenvironnement dans lequel tourne un adolescent et l'apparition d'au moins un toxicomane dans ce microenvironnement peuvent lui nuire;

L'initiation précoce des adolescents à la drogue est facilitée par l'impolitesse, la violence physique et la cruauté dans les traitements ;

Entreprises d'adolescents dans lesquelles il est d'usage de consommer de la drogue ;

La psyché non formée d'un adolescent, une faible volonté, une incapacité à refuser et à s'éloigner des situations négatives;

Etat dépressif, incompréhension et joies de vivre de la part de la famille et des amis ;

Des adolescents psychologiquement déséquilibrés, qui perçoivent très douloureusement tout ce qui se passe, recourent à la drogue pour élever leur « valeur » aux yeux des autres, pour créer un sens illusoire de leur propre dignité ;

Familles dysfonctionnelles, alcoolisme ou toxicomanie chez les parents.

Le rôle de l'enseignant est d'être capable de voir les premiers signes de consommation de drogue. Selon le type de substance narcotique, les premiers signes de toxicomanie sont différents, mais ils peuvent apparaître assez nettement :

Une lueur non naturelle dans les yeux et une constriction ou dilatation des pupilles apparaissent, quelle que soit la lumière;

Le comportement d'un adolescent ayant consommé une drogue est très différent du comportement des élèves ordinaires, une léthargie ou une hyperactivité inexplicable apparaît, la coordination des mouvements est perturbée ;

L'emphase de la lettre et la manière de parler changent;

La peau devient pâle ou vice versa rougit sans raison;

L'humeur change rapidement, rire ou colère sans cause, se transformant parfois en agression inexplicable;

Différences de signes selon le médicament :

Lors de la consommation de cannabis - le toxicomane a les pupilles dilatées, les yeux rouges, la rougeur des lèvres, la bouche sèche ;

Lors de la prise d'opiacés - somnolence, aux moments les plus inopportuns, une personne s'endort, se réveille périodiquement et commence immédiatement à prendre part à la conversation, alors que la parole est lente, il peut parler plusieurs fois de la même chose, l'élève ne réagit pas à lumière;

Lorsqu'il prend des psychostimulants, le toxicomane est exceptionnellement animé, ne peut pas s'asseoir au même endroit, parle très vite, saute d'un sujet à l'autre, ses pupilles sont dilatées;

Lors de la prise d'hallucinogènes, diverses hallucinations visuelles et auditives se produisent: des rats, des crocodiles, des mouches, des coléoptères, des serpents sont vus, des voix sont entendues, une dépression et une psychose apparaissent;

En état d'ébriété, la parole est brouillée, le tissage, la coordination des mouvements est perturbée;

Lors de la prise de substances actives narcotiques volatiles, le comportement ressemble à une intoxication alcoolique, un comportement de défi bruyant se manifeste, un tel enfant sent l'acétone, l'essence, la colle.

Lors de la consommation de tabac, le pouls d'un adolescent s'accélère, la soif, l'irritabilité apparaissent et le sommeil est perturbé. En raison de l'initiation précoce au tabagisme, des lésions cutanées se produisent - acné, séborrhée, qui s'expliquent par des perturbations de l'activité non seulement de la thyroïde, mais également d'autres glandes du système endocrinien.

La prévention de la toxicomanie chez les adolescents devrait commencer par l'éducation à la santé dans les écoles. En même temps, l'objectif est de révéler les terribles méfaits que peuvent causer les drogues. Expliquer et dissiper l'attitude frivole envers leur santé caractéristique des adolescents.

La prévention de la toxicomanie chez les adolescents dans le processus éducatif doit être menée de manière efficace, par exemple, des conférences, des conférences, des films, des heures de cours doivent être préparés et menés à un niveau professionnel élevé afin de ne pas susciter un intérêt pour les drogues dans des conditions insuffisamment stables. adolescents. L'enseignant doit former des priorités positives chez les adolescents, les initier à la culture.

La prévention de la toxicomanie chez les adolescents devrait également être effectuée par des professionnels expérimentés capables d'identifier les adolescents à risque. En plus des enseignants, la prévention de la toxicomanie chez les adolescents devrait être prise en charge par un narcologue ayant une vaste expérience en narcologie pour adolescents et un psychologue scolaire.

La prévention de la toxicomanie comprend également l'identification des adolescents qui ont consommé de la drogue. Lors de l'identification des premiers cas de consommation de drogue par un adolescent, la position des parents et des enseignants doit être ferme, seule leur pression psychologique extrêmement sévère sur un adolescent toxicomane lors de sa première consommation de drogue, le privant de soutien matériel et d'amis douteux, peut sauver l'adolescent de la toxicomanie à l'avenir. Seule une telle méthode de blocage des comportements déviants, utilisée par des adultes vis-à-vis d'un adolescent toxicomane, est la plus efficace au stade initial.

4.3. Comportements suicidaires chez les adolescents.

Le comportement suicidaire fait également partie des comportements déviants des adolescents.

Le suicide est une forme d'activité comportementale et mentale dont le but est l'autodestruction volontaire.

Le comportement suicidaire dans l'enfance est de la nature des réactions situationnelles-personnelles, c'est-à-dire Ce n'est en fait pas lié au désir même de mourir, mais au désir d'éviter des situations stressantes ou des punitions. Les comportements suicidaires sont souvent démonstratifs, y compris le chantage. La plupart des chercheurs notent que le comportement suicidaire chez les enfants de moins de 13 ans est un phénomène rare et qu'à partir de 14-15 ans, l'activité suicidaire augmente fortement, atteignant un maximum vers l'âge de 16-19 ans.

Le comportement suicidaire des adolescents présente un certain nombre de caractéristiques caractéristiques d'un organisme et d'une personnalité en croissance.

A l'adolescence, le comportement suicidaire est favorisé par des états dépressifs qui se manifestent différemment que chez l'adulte et se caractérisent par les phénomènes suivants : humeur triste, sentiment d'ennui et de fatigue, émotivité excessive, plaintes somatiques, comportement agressif, désobéissance, mauvais résultats scolaires, absentéisme l'école, l'abus d'alcool ou de drogues.

Les facteurs contribuant au suicide comprennent, tout d'abord : les familles dysfonctionnelles, les problèmes scolaires, la dépression, l'immaturité de la personnalité et de ses attitudes sociales, les problèmes interpersonnels.

Le comportement suicidaire des adolescents, selon les formes de manifestation, peut être divisé en trois étapes.

La première étape d'un tel comportement consiste en des pensées suicidaires passives au sujet de sa mort.

La deuxième étape se manifeste par des intentions suicidaires - à ce moment, le moment, le lieu et la méthode de suicide sont pensés.

La troisième étape est celle des intentions suicidaires. À ce stade, une décision volontaire est ajoutée au plan, ce qui conduit à une transition vers une manifestation externe du comportement.

Selon la forme, les suicides sont divisés en trois groupes principaux : vrais, démonstratifs, cachés.

Le vrai suicide exprime précisément le désir de mourir, il n'est pas spontané, même s'il semble parfois tout à fait inattendu. Ce type de suicide est toujours précédé d'un état dépressif, d'une humeur dépressive ou simplement de pensées de décès.

Le suicide démonstratif n'est pas associé au désir de mourir, il est présenté comme un moyen d'attirer l'attention sur soi, sur ses problèmes, d'appeler à l'aide, d'engager le dialogue.

Le suicide caché (suicide indirect) est un type de comportement suicidaire qui ne correspond pas à ses signes au sens littéral, mais qui a la même direction et le même résultat. Le suicide caché fait référence aux actions qui contribuent à une forte probabilité de décès. Dans une plus large mesure, de tels comportements visent à prendre des risques, à jouer avec la mort, plutôt qu'à échapper à la vie. Ce type de comportement se caractérise tout d'abord par des actions réalisées au plus fort de l'affect.

Compte tenu de ce qui précède, il est possible de déterminer le groupe à risque, qui comprend les adolescents

Avec une précédente tentative de suicide ;

Faire preuve de menaces suicidaires, directes ou voilées ;

Qui ont eu des cas de comportement suicidaire dans leur famille ;

Les alcooliques, les adolescents ayant un usage chronique de drogues et de drogues toxiques qui aggravent la dépression provoquent une psychose ;

Souffrant de troubles affectifs, en particulier de dépression sévère ;

Adolescents ayant de graves problèmes familiaux : départ de la famille d'un adulte significatif, divorce, violences conjugales.

Les caractéristiques psychologiques des adolescents à risque sont l'impressionnabilité, la suggestibilité, la faible criticité de leur comportement, les sautes d'humeur, l'impulsivité, la capacité de ressentir et d'expérimenter de manière vivante.

L'activité sur la prophylaxie primaire des suicides est la direction la plus importante du travail de l'établissement d'enseignement. Afin de prévenir les intentions suicidaires des adolescents, les enseignants doivent mettre en œuvre des mesures préventives visant à :

− formation d'attitudes de vie saines;

− développement des compétences en communication ;

− formation d'une estime de soi adéquate;

- suppression de l'anxiété et amélioration du microclimat dans la salle de classe et dans l'établissement d'enseignement;

− la formation aux moyens efficaces de surmonter les situations de crise,

− résolution de conflits,

− formation d'orientations de valeur, attitude de valeur envers la vie et la santé.

Si l'adolescent est suicidaire ou a tenté de se suicider dans le passé

1. Ne le repoussez pas s'il décide de partager ses problèmes avec vous, même si vous êtes dépassé par la situation. Rappelez-vous que les adolescents suicidaires recherchent rarement une aide professionnelle.

2. Faites confiance à votre intuition si vous sentez des tendances suicidaires chez cet adolescent. N'ignorez pas les signes avant-coureurs.

3. N'offrez pas ce que vous ne pouvez pas garantir. Par exemple, "Bien sûr que ta famille t'aidera."

4. Faites-lui savoir que vous voulez l'aider, mais ne voyez pas la nécessité de tout garder secret si une information peut affecter sa sécurité.

5. Restez calme, ne jugez pas, quoi que vous disiez.

6. Soyez sincère. Essayez de déterminer la gravité de la menace. Sachez que les questions sur les pensées suicidaires ne conduisent pas toujours à des tentatives de suicide. En fait, un adolescent peut se sentir soulagé de réaliser le problème.

7. Essayez de savoir si l'adolescent a un plan d'action. Un plan concret est un signe de danger réel.

8. Rassurez votre adolescent en lui disant qu'il y a toujours quelqu'un vers qui se tourner pour obtenir de l'aide.

9. N'offrez pas de solutions simplistes comme "Tout ce dont vous avez besoin en ce moment est une bonne nuit de sommeil, vous vous sentirez mieux le matin."

10. Montrez à votre adolescent que vous voulez parler de ses sentiments et que vous ne le jugez pas pour ces sentiments.

11. Aidez votre adolescent à comprendre comment gérer une crise et comprenez qu'un stress intense empêche une pleine compréhension de la situation. Conseiller discrètement de trouver une solution.

12. Aidez à trouver des personnes ou des endroits qui peuvent réduire le stress que vous vivez. A la moindre occasion, agir de manière à réduire légèrement la pression.

13. Aidez votre adolescent à comprendre que le sentiment de sécurité qui est présent ne durera pas éternellement.

4.4. Le vandalisme est une forme de comportement destructeur.

Une autre forme de comportement destructeur déviant est le vandalisme. Le vandalisme est la destruction insensée de valeurs matérielles et spirituelles, des dommages à la propriété dans les lieux publics. Le vandalisme s'exprime par l'application d'inscriptions diverses, souvent de nature obscène, sur les façades des immeubles, sur les clôtures et autres structures, par la pollution des murs des maisons et autres structures dans les agglomérations, par la dégradation des équipements des véhicules : sièges, fenêtres, mains courantes, ascenseurs et bâtiments résidentiels et institutions , dommages et désactivation des cabines téléphoniques, dommages aux équipements de jardin et attractions dans les parcs.

Le vandalisme est une sorte de "dialogue" qu'un adolescent essaie d'avoir avec le monde "adulte". C'est une tentative d'être entendu, d'attirer l'attention. C'est pourquoi les jeunes vandales ne gâchent pas leurs propres affaires, mais celles des autres, ils se conduisent mal dans les lieux "publics".

Le comportement vandale est le stade initial des crimes, des vols, des pogroms. De nombreuses études et statistiques montrent que la plupart des actes de vandalisme sont commis par des jeunes de moins de 20 ans. Selon les sociologues, le vandalisme culmine à 11-13 ans. Les vandales adolescents ont à peu près le même niveau de développement intellectuel que leurs pairs, mais les performances scolaires sont bien inférieures. Les psychologues pensent que presque tous les adolescents qui commettent du vandalisme sont en situation de crise.

Le psychologue anglais D. Kanter identifie les principaux motifs de la manifestation du vandalisme :

1. Le vandalisme comme mode d'acquisition, le principal motif de destruction étant le gain matériel.

2. L'ennui, la raison en est le désir de s'amuser.

3. Le vandalisme comme vengeance, la destruction se produit en réponse à une insulte ou une insulte.

4. Le vandalisme en tant que jeu est un type courant de destruction enfantine, considéré comme une opportunité d'élever le statut d'un groupe de pairs par la manifestation de force, de dextérité, de courage.

5. Vandalisme vicieux. Représente des actes causés par des sentiments d'hostilité, l'aversion pour les autres et le plaisir de causer du mal.

La prévention du vandalisme dans les établissements d'enseignement doit être effectuée dans les domaines suivants :

Élever chez les enfants une attitude respectueuse envers le patrimoine national et culturel, les valeurs historiques, les produits du travail humain et de l'activité créatrice, est la base de la prévention des actes de vandalisme.

La formation d'un mode de vie sain et d'un comportement respectueux des lois, le développement d'un sens du patriotisme, l'amour pour sa patrie, sa ville, sa maison, son école, sa famille contribuent largement à l'exactitude et à l'ordre, à la fois en apparence et dans tout ce qui l'entoure, l'intolérance à la destruction et dommages.

Lors de l'étude de matières scolaires telles que: les bases de la sécurité des personnes, les sciences sociales, il est nécessaire d'utiliser les possibilités des programmes éducatifs pour la formation de l'éducation juridique des étudiants.

Le travail éducatif à l'école doit contribuer à la formation chez les écoliers du sens du patriotisme, de la citoyenneté, de la responsabilité de la vie de leur pays, de la préservation de son patrimoine spirituel et culturel.

Le travail éducatif de l'école consiste à impliquer les adolescents dans des activités socialement utiles, un travail d'explication auprès des parents d'élèves du "groupe à risque", la formation de la responsabilité parentale pour les actions de leurs enfants.

L'élimination des conflits entre élèves et parents, enseignants, pairs, la normalisation de la situation dans la famille et l'équipe contribuent largement à la réduction de l'agressivité et de la protestation, exprimées dans des comportements destructeurs.

4.5. addiction à Internet

L'homme moderne utilise Internet presque quotidiennement. Le nombre d'enfants capables de travailler avec des programmes informatiques et de jouer à des jeux informatiques augmente. De nos jours, le monde d'Internet est si passionnant et diversifié que de nombreuses personnes, en particulier les enfants et les adolescents, renoncent aux joies de la vraie vie, consacrant tout leur temps libre à l'ordinateur et à Internet. Et ce n'est pas toujours utile.

L'utilisation intensive d'Internet conduit à un resserrement des liens sociaux, pouvant aller jusqu'à la solitude, à une diminution de la communication intrafamiliale, et au développement d'états dépressifs. Les chercheurs évaluent assez objectivement les aspects positifs et négatifs de l'utilisation d'Internet.

Les principaux types d'activités réalisées via Internet, à savoir la communication, la cognition et le jeu, ont la propriété de capter un adolescent dans sa globalité, ne lui laissant parfois ni temps ni énergie pour d'autres activités. À cet égard, à l'heure actuelle, les enseignants doivent faire attention et prévenir la dépendance à Internet.

Selon les scientifiques, un adolescent peut être considéré comme accro, qui, dans ses voyages virtuels, oublie le temps, mange devant le moniteur, et non à table, et ne réagit pratiquement pas lorsqu'on lui adresse. Un tel adolescent éprouve un désir irrésistible de rester dans la réalité virtuelle le plus longtemps possible, en oubliant tout. Aux stades sévères de la dépendance, l'enfant a les yeux enflammés et rougis, un degré élevé d'épuisement nerveux et physique, des larmoiements et des bâillements.

Les scientifiques identifient également un autre type de trouble psychosomatique, qui, en termes de symptômes, est similaire à la dépendance à Internet, mais provoque également une excitation nerveuse et physique. Cette maladie est appelée « dépendance au jeu », et ses victimes sont principalement des enfants et des adolescents.

Dans la passion des jeux informatiques, on a le plus souvent tendance à voir une menace pour le développement personnel, surtout lorsqu'il s'agit d'adolescents.

Les psychologues les plus dangereux considèrent les jeux de rôle. Surtout ceux dans lesquels le joueur voit le monde du jeu non pas de l'extérieur, mais, pour ainsi dire, à travers les yeux de son héros. Dans ce cas, après quelques minutes de jeu, le joueur a un moment d'identification complète avec le héros du jeu.

Les jeux qui nécessitent un grand nombre de points sont considérés comme assez dangereux - ils peuvent également provoquer le développement d'une dépendance au jeu chez les adolescents. La passion pour les jeux informatiques est une forme de comportement déviant. Les signes suivants sont caractéristiques de ce type de comportement déviant :

1. Implication constante, augmentation du temps passé dans la situation de jeu.

2. Déplacement des anciens intérêts, réflexions constantes sur le jeu, prédominance dans l'imagination des situations associées aux combinaisons de jeu.

3. Perte de contrôle et incapacité à arrêter le jeu à temps.

4. L'état d'inconfort en dehors de la situation de jeu, l'irritabilité, l'anxiété.

5. Augmenter la fréquence de participation au jeu et le désir de risque toujours plus élevé.

L'Organisation mondiale de la santé a classé la dépendance à Internet comme une dépendance pathologique et une forme particulière de comportement déviant. Selon de nombreux experts, "l'internetomanie" conduit presque à la destruction de l'individu, et cela est particulièrement vrai pour les enfants.

Il devient évident que la prévention de la dépendance à Internet chez les adolescents est nécessaire.

La prévention de la dépendance à l'ordinateur chez les adolescents ne diffère généralement pas de la prévention d'autres types de comportements addictifs. Le facteur le plus important est la situation émotionnelle dans la famille et le lien spirituel entre ses membres. La probabilité de développer une dépendance est moindre si l'enfant ne se sent pas seul et incompris par ses proches.

Parmi les types réels de travail préventif figure le socio-pédagogique. Pour prévenir la dépendance à l'ordinateur, il est nécessaire d'impliquer activement les adolescents dans la vie sociale et éducative de l'établissement d'enseignement en amont, afin de favoriser leur développement social. L'enseignant doit impliquer les parents dans les activités éducatives - cela contribuera à l'harmonisation des relations avec les enfants. L'enseignant de la classe doit établir des contacts avec diverses institutions sociales pour élargir les contacts sociaux des enfants et les impliquer dans des activités communes.

Au cours des activités éducatives, il est nécessaire de montrer à l'élève une variété de vie, de divertissement qui n'est pas lié à un ordinateur.

Un aspect important de l'activité d'un enseignant est l'éducation des adolescents à la culture de l'utilisation d'Internet. Il est nécessaire d'apprendre aux enfants à utiliser le domaine des possibilités illimitées d'Internet pour atteindre des objectifs et résoudre des tâches réelles et non virtuelles, par exemple, apprendre une langue étrangère ou apprendre à imprimer rapidement, obtenir des informations d'importance pratique .

Les enseignants doivent mener un travail préventif et explicatif avec les parents d'élèves et assurer le contrôle parental sur les enfants. Avec l'aide du contrôle parental, vous pouvez protéger les enfants et les adolescents de l'impact négatif lors du travail sur un ordinateur et sur Internet, par exemple, empêcher un enfant d'être devant l'ordinateur pendant une longue période, de visiter certains sites Web, restreindre l'accès aux ressources Web destinées à un public adulte.

Littérature.

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Partie 5

Organisation du travail de l'équipe pédagogique avec les élèves en comportement déviant.

Il faut présenter à l'enfant solide,

Les exigences incontestables de la société,

Se doter de normes de conduite

pour qu'il sache ce qui est possible et ce qui ne l'est pas,

Ce qui est louable et ce qui est punissable.

COMME. Makarenko

5.1. Prévention des comportements déviants des collégiens

L'âge de l'école primaire est le summum de l'enfance. L'enfant conserve de nombreuses qualités enfantines - naïveté, frivolité, regarder un adulte de bas en haut. Mais il commence déjà à perdre sa spontanéité enfantine dans le comportement, il a une autre logique de pensée. Enseigner pour lui est une activité qui a du sens. À l'école, il acquiert non seulement de nouvelles connaissances et compétences, mais aussi un certain statut social. Les intérêts, les valeurs de l'enfant, tout le chemin de sa vie changent. C'est à l'âge de l'école primaire que les bases sont posées, que les traits et qualités personnels se forment, que certaines attitudes commencent à se dessiner, qui détermineront plus tard le comportement de l'enfant à l'adolescence et dans la jeunesse. Par conséquent, le rôle des enseignants du primaire dans la formation des fondements comportementaux des écoliers est très important et significatif. Le premier enseignant inculque des valeurs morales à l'élève et est capable d'influencer de manière significative son comportement. Un enseignant du primaire est un enseignant spécialisé. C'est un intermédiaire entre les enfants et le monde des adultes, qui connaît parfaitement les mystères de la formation du psychisme de l'enfant. Le travail d'un enseignant du primaire est incomparable dans sa signification avec tout autre travail.

D'après I.P. Podlasogo: "seul l'enseignant voit l'enfant dans un cadre réel et ses relations réelles - dans les soucis quotidiens, le travail, le comportement, les contacts avec les pairs, les plus âgés et les plus jeunes. Seul l'enseignant voit comment l'enfant travaille, comment il pense et vit, comment il marche, se tient debout, court, se fait des amis, comment il exprime sa position intérieure. Seul l'enseignant voit le vrai enfant dans des situations réelles. Il se tient au plus près de l'enfant dans le cadre de ses activités quotidiennes. Et, par conséquent, seul un enseignant peut porter à son sujet le jugement le plus correct et, surtout, le plus holistique. Et ayant compris, il peut empêcher une évolution défavorable des événements.

Docteur en sciences psychologiques, le professeur Belicheva Svetlana Afanasyevna a déterminé les principes de base des mesures préventives et de la prévention individuelle des déviations dans le comportement des jeunes élèves, qu'un enseignant du primaire devrait mettre en œuvre dans son travail. Ce:

Le principe de la thérapie collective (organisation du processus de socialisation par l'accompagnement collectif, individuel et collectif, résolution des problèmes de relations familiales et scolaires, relations avec les pairs et les adultes sous forme d'accompagnement socio-pédagogique) ;
- le principe d'une situation de réussite (organisation des conditions de réalisations personnelles d'un élève plus jeune, consolidation des acquis dans le cadre d'activités collectives, dans le résultat général, dans une solution indépendante de ses propres problèmes) ;

Le principe de partenariat (il inclut l'organisation dans les activités collectives des enfants, des parents et des enseignants).

Les formes de travail préventif, du point de vue de Belicheva Svetlana Afanasievna, peuvent être représentées comme suit :

Organisation de l'environnement social;

Délation;

Apprentissage social actif dans les compétences importantes (formations);

Organisation d'activités alternatives aux comportements déviants ;

Inculquer de saines habitudes de vie;

Activation des ressources personnelles.

La question du choix des méthodes et des méthodes spécifiques d'influence psychologique et pédagogique est l'une des questions centrales liées aux travaux sur la prévention des comportements déviants auprès des enfants d'âge scolaire primaire.Les principales méthodes de travail sur la prévention des comportements déviants des les écoliers plus jeunes peuvent être distingués:

Thérapie des contes de fées, qui comprend l'analyse des contes de fées, l'écriture en groupe d'histoires, la dramatisation des contes de fées ;

L'art-thérapie, c'est le dessin libre et thématique, l'application, le modelage d'argile, la construction en papier et carton ;

Visualisation;

Psycho-gymnastique - croquis pour l'expression de diverses émotions;

Les méthodes de jeu incluent les jeux de rôle mobiles ;

Modélisation et analyse de situations problématiques;

entretiens éthiques.

L'enseignant du primaire doit mener une action de prévention individuelle auprès des élèves plus jeunes dont le comportement présente des caractéristiques déviantes ou problématiques.

Le travail individuel est effectué dans un certain nombre de domaines: travail direct avec les enfants, identification des personnes et des conditions qui affectent positivement l'enfant et leur implication dans le travail préventif, identification des personnes et des conditions qui affectent négativement les enfants et neutralisent leur impact négatif.

Le comportement déviant des écoliers plus jeunes diffère considérablement du comportement déviant des adolescents et est dû à divers facteurs, notamment les caractéristiques d'âge.

Le travail éducatif et préventif d'un enseignant du primaire doit être effectué sous diverses formes, en fonction des caractéristiques du comportement des élèves.

Dans les classes primaires, il est possible de distinguer des groupes d'élèves présentant des formes particulières de comportement déviant - ce sont des enfants exigeants, des enfants dominateurs et des enfants vengeurs.

Enfants exigeants.

Leur objectif principal est d'attirer l'attention sur eux-mêmes, d'être toujours en vue, de montrer leur supériorité sur les autres, de consolider leur propre statut élevé. Ce sont des enfants avec un besoin très développé d'être toujours sous les projecteurs. Leurs manières d'atteindre leurs objectifs sont variées : maniérismes, pitreries, paresse ostentatoire, négligences délibérées, cris déplacés et parfois actes de hooliganisme.

Il vaut mieux faire attention à un enfant exigeant lorsqu'il est occupé par quelque chose. L'enseignant doit louer son travail, attirer l'attention des autres enfants, la qualité de la tâche. Mais toute tentative de l'enfant d'attirer l'attention par des caprices, des manifestations d'agressivité doit être ignorée par l'enseignant. Ces enfants devraient avoir la liberté, le droit de prendre leurs propres décisions et d'en être responsables.

Les enfants du pouvoir.

Il s'agit d'un type très complexe de comportement déviant. Enfants cachés appartenant à ce groupe - pouvoir. Ils sont persistants, exigeants, voulant gouverner, gérer les autres, être constamment sous les projecteurs. Un tel enfant travaille peu ou pas du tout. Peut tromper, mentir, hypocrisie jusqu'à ce qu'il obtienne ce qu'il veut.

En travaillant avec de tels enfants, l'enseignant doit adopter une position diplomatique : ne pas céder et ne pas se battre. Utilisez constamment la technologie de la coopération, élevez la responsabilité de leurs actions. Ici, il est conseillé d'utiliser la méthode de "l'explosion", quand à la fois, brusquement et assez durement, les prérequis internes "explosent", provoquant le comportement déviant de l'enfant.

Enfants vengeurs.

Il semble aux enfants de ce groupe qu'ils sont constamment offensés, qu'ils sont injustes, qu'ils ne sont pas traités ainsi, que tout le monde est contre eux. Avec une attitude inattentive à leur égard, leur comportement déviant progresse, devient incontrôlable, agressif, destructeur.

Ces enfants ont besoin d'être soutenus, encouragés en cas d'erreurs, d'échecs, constamment convaincus que tout travail est faisable pour eux et peut être mené à bien, félicités lorsqu'ils tentent de faire quelque chose par eux-mêmes. Il est nécessaire de pratiquer plus souvent les récompenses de groupe afin de renforcer leur effet sur l'enfant.

Lors de l'organisation d'activités visant à prévenir les comportements déviants des écoliers, un enseignant du primaire doit utiliser une variété de méthodes pédagogiques. Toutes les méthodes ont un effet cumulatif sur toutes les zones de l'enfant. Cependant, chaque méthode d'enseignement diffère les unes des autres dans le domaine de l'élève sur lequel elle a un effet dominant.

Dans le domaine intellectuel, un étudiant plus jeune doit comprendre les idéaux moraux, les principes et les normes de comportement.

Dans la sphère motivationnelle, il convient de former la légitimité et la validité de l'attitude aux normes morales: respect d'une personne; combinaison d'intérêts personnels et publics; rechercher l'idéal; véracité; attitudes morales; Buts.

Dans la sphère émotionnelle, il est nécessaire de former la nature des expériences morales associées aux normes ou aux écarts par rapport aux normes et aux idéaux : pitié, sympathie, confiance, réactivité, conscience et autres. La méthode qui influence la sphère émotionnelle de l'enfant est la suggestion. Inspirer signifie agir sur les sentiments et, à travers eux, sur l'esprit et la volonté de l'enfant.

Dans la sphère volitive, il est nécessaire de former les aspirations morales-volontaires des actions: courage, audace, adhésion aux principes dans le maintien des idéaux moraux.

Dans le domaine de l'autorégulation, il est nécessaire de former la légitimité morale du choix : conscience, estime de soi, autocritique, capacité à corréler son comportement avec les autres, intégrité, maîtrise de soi, réflexion et autres.

Dans le domaine pratique du sujet, il est nécessaire de développer la capacité d'accomplir des actes moraux, de montrer une attitude honnête et bienveillante envers la réalité; la capacité d'évaluer la moralité des actions.

Dans les activités d'enseignement et d'éducation pour la prévention des comportements déviants des écoliers, lors de la détermination des méthodes d'enseignement, un enseignant du primaire doit tenir compte de l'âge, des caractéristiques individuelles et personnelles des élèves, du degré de "négligence sociale".

5.2. Prévention des comportements déviants chez les adolescents

Les problèmes de prévention des comportements déviants des adolescents doivent être abordés par l'ensemble du personnel enseignant de l'école. Selon la loi fédérale "Sur les fondements du système de prévention de la négligence et de la délinquance juvénile", l'ordre social le plus important de la société est le travail éducatif et préventif auprès des adolescents pour prévenir la délinquance. La prévention est l'un des domaines d'activité principaux et prometteurs du travail pédagogique.

Considérez les principaux domaines d'activités préventives du personnel enseignant:

1. Identification et inclusion dans la zone d'attention et de soins particuliers des adolescents à risque de comportements déviants, à savoir ceux qui ne fréquentent pas souvent l'école, passent la plupart de leur temps dans la rue, ont des problèmes d'apprentissage, de relations avec leurs pairs et enseignants.

2. Suivi du développement des adolescents, identification des groupes à risque possible.

3. Création d'un programme d'accompagnement individuel et d'accompagnement d'un enfant tombé dans la zone d'attention particulière, en tenant compte de la situation sociale de son développement, en s'appuyant sur les forces de sa personnalité et l'environnement qui lui est significatif.

Si un environnement significatif constitue une menace pour sa socialisation positive, il est nécessaire de réorienter l'enfant vers un environnement à orientation positive, en lui créant une situation lui permettant de réussir dans un nouvel environnement pour lui.

4. Enseigner à un adolescent les compétences de compétence sociale, les compétences de communication, la capacité de gérer les conflits.

5. Organisation de la formation préprofessionnelle des adolescents, ainsi que préparation d'un adolescent à la vie dans la société moderne, formation à l'autodétermination professionnelle et maîtrise des compétences de l'activité professionnelle.

6. Travail psycho-pédagogique et socio-psychologique auprès d'enfants à risque en milieu scolaire.

Pour identifier et étudier les caractéristiques des enfants à risque et le statut social de leurs familles dans les établissements d'enseignement, des enquêtes spéciales devraient être menées et, sur la base de celles-ci, un passeport social de l'école devrait être établi.

Pour aborder les enjeux de l'accompagnement psychologique et socio-pédagogique des enfants et adolescents, il est nécessaire non seulement de connaître le contingent d'élèves à risque, mais aussi leurs caractéristiques psychologiques. Dans ce cas, l'aide d'un service d'escorte est utilisée - un psychologue scolaire. Les caractéristiques des élèves qui sont inclus dans le « groupe à risque » montrent généralement qu'ils ont des problèmes psychologiques, sociaux et pédagogiques. Ces problèmes nécessitent une solution globale. Par conséquent, à l'étape suivante, il devient nécessaire de développer un programme pour les résoudre.

Les objectifs du programme devraient inclure :

Prévention et correction en temps opportun des déviations dans le développement et le comportement des enfants;

Diagnostic rapide des enfants à risque d'inadaptation scolaire et sociale ;

Identification rapide des orphelins, des enfants laissés sans soins parentaux, des enfants handicapés ;

Organisation d'assistance psychologique et pédagogique aux enfants et à leurs parents;

Introduction des technologies modernes dans le travail avec les enfants et les familles dysfonctionnelles.

Les principaux problèmes auxquels l'école est confrontée lorsqu'elle travaille avec des enfants au comportement déviant sont pertinents et nécessitent des solutions rapides et professionnelles. Chaque corps enseignant doit construire un travail dans ce sens en fonction des caractéristiques individuelles de son établissement d'enseignement et du contingent d'étudiants. L'essentiel est que tous les services éducatifs de l'école et, bien sûr, l'ensemble du personnel enseignant participent activement à ce travail.

5.3. Le rôle du psychologue scolaire dans le diagnostic et la prévention des comportements déviants des élèves

Pour identifier les comportements déviants dans un établissement d'enseignement, le travail compétent d'un psychologue spécialisé sous la supervision de l'administration et avec l'aide d'enseignants de classe et d'enseignants doit être effectué.

Il est essentiel que ce domaine de travail réponde aux principes suivants :

Le principe de la prévention est l'identification des adolescents du « groupe à risque » et l'organisation de mesures préventives ;

Le principe de cohérence implique un travail cohérent et systématique de collecte d'informations, d'élaboration de programmes individuels et collectifs, d'activités correctives, psychothérapeutiques, développementales ;

Le principe d'interaction implique que le travail s'effectue collectivement : l'administration, les enseignants, le psychologue, les travailleurs médicaux et sociaux y participent.

Un rôle important dans le diagnostic et la prévention des comportements déviants des élèves est confié au psychologue scolaire. Le diagnostic des caractéristiques psychologiques associées à l'émergence de comportements déviants chez les écoliers permet d'identifier les « groupes à risque » et de mener des actions préventives sous forme de consultations individuelles et de formations de groupe.

Le diagnostic des caractéristiques psychologiques associées à l'émergence de comportements déviants chez les écoliers permet d'identifier les « groupes à risque » et de mener des actions préventives sous forme de consultations individuelles et de formations de groupe.

Tout comportement qui s'écarte de la norme habituelle peut être détecté à différents stades du développement de l'adolescent. Plus tôt le psychologue scolaire commence le travail de diagnostic, plus grande est la probabilité d'une réhabilitation complète de l'enfant et de son développement harmonieux.

Le diagnostic général de comportement déviant coïncide essentiellement avec le diagnostic général de personnalité, est complexe et comprend :

Socio-psychologique,

Socio-pédagogique,

Aspects psychologiques et médicaux.

Le choix de la technique de diagnostic dépend de la zone de déviations censée être examinée.

Lors de l'organisation d'un travail préventif dans un établissement d'enseignement, un psychologue doit utiliser l'algorithme suivant:

1. Déterminer l'âge, le sexe, la classe sociale, l'état de santé d'un adolescent.

2. Découvrez le libellé du problème dans l'interprétation de l'enfant et / ou de ses proches.

3. Déterminer la structure du comportement déviant.

4. Découvrez quelles normes socioculturelles sont violées : âge, professionnelles, culturelles, sociales.

5. Déterminer le type d'interaction avec la réalité.

6. Émettre plusieurs hypothèses sur les causes et la durée des comportements déviants.

7. Tester des hypothèses à l'aide de psychodiagnostics.

8. Planifier et mettre en place une action corrective en fonction du diagnostic.

Considérons quelques méthodes d'influence psychothérapeutique utilisées par un psychologue scolaire dans la correction sociale des adolescents déviants.

L'une des méthodes les plus efficaces dans l'activité psychothérapeutique d'un enseignant-psychologue est le conseil psychologique, qui vise à fournir une assistance psychologique directe aux personnes qui en ont besoin sous forme de recommandations.
Le travail de conseil du psychologue scolaire s'exerce dans les domaines suivants :

1. Consultation et formation des enseignants.

2. Conseil et éducation des parents.

3. Conseils aux écoliers.

À son tour, le conseil peut prendre la forme d'un véritable conseil sur les questions d'éducation et de développement mental de l'enfant, ainsi que sous la forme d'un travail éducatif avec tous les participants au processus éducatif à l'école.

L'une des fonctions du travail de conseil auprès des parents est d'informer les parents sur les problèmes scolaires de l'enfant. En outre, le but du conseil peut être le besoin d'un soutien psychologique pour les parents en cas de détection de problèmes psychologiques graves chez un enfant ou en relation avec des expériences et événements émotionnels graves dans sa famille.

Les techniques de soutien psychologique sont nécessaires pour tous les écoliers, mais les enfants du "groupe à risque" en ont particulièrement besoin. Le soutien psychologique permet de renforcer l'estime de soi de l'enfant, de l'aider à croire en lui et en ses capacités et de le soutenir en cas d'échec. C'est avec son manque ou son absence totale que l'élève est déçu et sujet à diverses actions. Un véritable soutien à un enfant par un enseignant, un parent, un psychologue doit être basé sur la mise en valeur de ses aspects positifs, de ses capacités et de ses opportunités. Il faut montrer à l'enfant que son échec n'enlève rien à ses mérites personnels, qu'il est important, nécessaire et respecté. Un adulte devrait oublier les échecs passés de l'enfant, l'aider à gagner en confiance qu'il saura faire face à la tâche.

L'activité professionnelle d'un psychologue vise à créer des conditions optimales pour une prévention réussie des comportements déviants et la socialisation des étudiants. Pour ce faire, le psychologue scolaire utilise diverses méthodes et techniques. L'un d'eux est la méthode de la psychothérapie conversationnelle.

La méthode de psychothérapie conversationnelle - la logothérapie - est une conversation entre un psychologue et un adolescent, visant à verbaliser les états émotionnels, une description verbale des expériences émotionnelles. La verbalisation des expériences provoque une attitude positive envers celui qui parle à l'adolescent, une disposition à l'empathie, la reconnaissance de la valeur de la personnalité d'une autre personne. Cette méthode implique l'émergence d'une coïncidence de l'argumentation verbale et de l'état interne d'un adolescent, conduisant à la réalisation de soi, lorsqu'un adolescent se concentre sur des expériences personnelles, des pensées, des sentiments, des désirs.

Un autre outil du travail d'un psychologue scolaire, qui augmente l'efficacité de toute activité visant à améliorer le comportement mental et physique des élèves, est la salle sensorielle.

Une salle sensorielle est un environnement organisé par un psychologue d'une manière particulière, composé de nombreux types de stimulants différents. Pour travailler dans la salle sensorielle, des méthodes de lumière, de couleur, de son, de phytothérapie sont utilisées pour influencer l'état de l'enfant à travers les organes sensoriels correspondants.

Thérapie par la couleur - utilisée pour influencer l'humeur et l'état général d'une personne. Dans la salle sensorielle, les murs ont des couleurs comme le vert - il compense les pertes d'énergie, soulage les tensions, apaise ; orange - restaure, réchauffe, stimule; le violet est inspirant.

Thérapie par le son - l'effet thérapeutique de cette technique est basé sur la fluctuation de fréquence de divers sons. La direction thérapeutique de la thérapie par le son est utilisée - traitement avec les sons de la nature.

La musicothérapie est une méthode psychothérapeutique basée sur l'effet curatif de la musique sur l'état psychologique. La musique classique calme de Bach, Beethoven, Tchaïkovski, augmente le travail intellectuel du cerveau humain, active le système immunitaire du corps. Des expériences émotionnelles positives pendant le son d'œuvres musicales agréables à l'oreille augmentent l'attention, tonifient le système nerveux central.

Pour les adolescents qui manifestent de l'anxiété, de l'anxiété, éprouvent des peurs, des tensions, une simple écoute de musique est effectuée, qui s'accompagne d'une tâche. Lorsqu'une musique calme est jouée, l'adolescent est invité à penser aux objets qui le mettent mal à l'aise ou à proposer de classer les situations désagréables de la plus minime à la plus grave.

Phytothérapie - l'utilisation du thé pour l'apaisement, la vitaminisation, le renforcement général et la relaxation du corps.

Environnement tactile - douche sèche, sentier sensoriel, boules et rouleaux de massage, fontaine à eau. Pour le développement de la motricité fine, une tortue à carapace interchangeable est utilisée.

Ces méthodes créent un sentiment de confort et de sécurité. Rester dans la salle sensorielle améliore l'état émotionnel, réduit l'anxiété et l'agressivité, soulage l'excitation nerveuse et l'anxiété, normalise le sommeil, active l'activité cérébrale et accélère les processus de récupération après les maladies.

De nombreux psychologues considèrent comme très importante une méthode de psychothérapie qui utilise le mouvement comme moyen de communication. Ces méthodes de psychothérapie incluent la psycho-gymnastique, qui vous permet d'exprimer vos sentiments, de décrire des émotions à l'aide de mouvements, d'expressions faciales, de pantomime. Avec l'aide de la psycho-gymnastique, vous pouvez apprendre à un enfant à contrôler ses émotions et à les gérer. La psycho-gymnastique est un moyen de soulager le stress émotionnel, de réduire l'agressivité et l'anxiété et de se débarrasser des sentiments d'insécurité. Aussi, cette méthode permet d'améliorer la condition des élèves à travers certains exercices.

Par exemple, les exercices anti-stress consistent en les mouvements les plus simples "Je marche sur l'eau", "sur du sable chaud", "Je suis pressé d'aller à l'école". La combinaison des expressions faciales, des gestes et des mouvements crée une opportunité plus complète d'exprimer et de transmettre ses sentiments et ses intentions sans mots.

Le choix de l'influence psychothérapeutique et de l'interaction dépend des caractéristiques individuelles de la personnalité de l'adolescent déviant.

La correction des comportements déviants sera d'autant plus efficace qu'elle tiendra compte de la singularité et de l'originalité d'un adolescent. Une approche individuelle signifie identifier la nature des difficultés psychologiques d'un adolescent agressif particulier et les mécanismes psychologiques réels sous-jacents aux problèmes de l'adolescent, choisir les méthodes et les méthodes de travail appropriées à ce cas individuel, fournir une rétroaction et corriger celle choisie.

L'accompagnement individuel d'un adolescent déviant en classe est une activité particulière de l'enseignant de la classe, de l'éducateur social et des enseignants de matière. Elle est réalisée par eux directement en interaction avec un adolescent ou par l'intermédiaire de sa famille et de son équipe de classe.

La sagesse chinoise dit : « Il n'y a que le mauvais chemin, mais il n'y a pas de situation désespérée. Il n'y a pas de situations désespérées dans l'éducation, et il n'y a pas de personnes incorrigibles qui peuvent être considérées comme "enfin gâtées".

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CHRÉTIEN HUMANITAIRE ET ÉCONOMIQUE

UNIVERSITÉ

Étudiant en 2ème année de la Faculté des Sciences Humaines

Sujet : "Psychologie pédagogique"

Thème : "DIAGNOSTIC ET CORRECTION DES ÉCARTS

ÉTUDIANTS EN COMPORTEMENT"

Odessa-2008

Introduction

3. Psychocorrection du comportement des écoliers.

Conclusion

Références

Introduction

Les tâches du service psychologique dans le système éducatif sont de promouvoir le plein développement personnel et intellectuel des enfants à chaque âge, de créer les conditions pour la formation de leur motivation pour l'auto-éducation et l'auto-développement, de fournir une approche individuelle à chaque enfant basé sur l'étude psychologique et pédagogique, la prévention et la correction des déviations dans le développement de l'enfant. Dans l'accomplissement de ces tâches, le psychologue pratique de l'école apporte un soutien psychologique au développement des élèves, qui est le contenu principal du travail préventif pour surmonter les problèmes de comportement déviant des écoliers.

Le psychologue pratique de l'école débute la prévention de la délinquance chez les écoliers avec l'adaptation des élèves de CP à la vie scolaire et le repérage des enfants à risque au primaire. Le psychologue scolaire doit prévenir l'inadaptation des élèves lors de leur passage du primaire au secondaire, les conflits avec les enseignants et les groupes d'élèves, il travaille avec les enfants à risque, oriente les enfants vers de saines habitudes de vie dans différents groupes d'âge. Le psychologue scolaire mène son travail en contact étroit avec le personnel enseignant, les parents et les organismes publics. Considérons le contenu du concept de «déviation comportementale», des orientations pour diagnostiquer et corriger les déviations dans le comportement des écoliers de différents groupes d'âge.

1. Comportement déviant : approches de base du concept

Un comportement déviant est un comportement avec des déviations. Les psychologues considèrent la déviance comme un comportement qui se situe à la frontière entre le comportement légal et le comportement criminel. Les enfants qui se caractérisent par des déviations dans les réactions comportementales sont appelés différemment : indisciplinés, négligés pédagogiquement ou socialement, enfants difficiles, difficiles à éduquer, sujets à la délinquance, adolescents déviants, etc. Ces termes sont le plus souvent utilisés comme synonymes. Les écarts de comportement affectent les autres et la société diagnostique la déviance ou la délinquance.

Dans la littérature psychologique et pédagogique, il n'y a pas d'approche unique pour la définition de la déviance. V. Kovalev définit le comportement déviant comme une déviation des normes morales et considère la délinquance comme un comportement criminel. Hewitt et Jenkins divisent les adolescents difficiles en deux catégories : 1) les enfants avec des formes socialisées de comportement antisocial ; 2) les enfants ayant un comportement agressif socialisé.

N. Maksimova identifie les types d'adolescents difficiles à éduquer, en fonction des déterminants de l'inadaptation sociale, qui résistent à l'influence pédagogique: 1) le manque de formation de structures personnelles, un faible niveau d'idées morales et des compétences comportementales socialement acceptées (pédagogiquement négligé); 2) caractéristiques du développement de l'activité nerveuse supérieure (accentuations du caractère, instabilité émotionnelle, impulsivité); 3) influence éducative inepte (difficulté erronée ou situationnelle dans l'éducation); 4) néoformation fonctionnelle de la personnalité (réellement difficile à éduquer).

I. Furmanov relie la formation de comportements négatifs chez les enfants aux styles d'éducation familiale: rejet émotionnel (comme Cendrillon), "hypoprotection" (l'enfant s'appartient), hyperprotection dominante (trop d'attention des parents aux enfants et les priver de toute indépendance).

V. Vorobyov et N. Konovalova identifient trois formes, et en même temps, trois raisons de maladaptation scolaire: 1) "privation" - l'impossibilité pour une personne de voir son propre problème psychologique dans une situation réelle; 2) la nature névrotique de l'inadaptation scolaire ; 3) "psychopathe" - l'enfant résout les problèmes psychologiques de manière incorrecte et, à cause de cela, de nouveaux problèmes apparaissent.

Il existe bien d'autres façons de classer la délinquance et les difficultés scolaires. Toutes ces connaissances sont nécessaires à un psychologue pratique pour comprendre les mécanismes d'apparition des déviations dans le comportement des écoliers, les conditions et les causes de la déviance. Ils sont une sorte d'indicateur pour un psychologue dans le choix des méthodes et des techniques de travail avec les enfants : observation, analyse des produits d'activité (matériels, intellectuels, spirituels), questionnement, tests, mesures sociométriques et méthodes verbales, conversations, et autres.

2. Étudier les causes des comportements déviants des écoliers

Chaque enfant déviant a son propre ensemble de déviations de comportement : sauter des cours, abus physique des pairs, impolitesse dans la communication avec les autres, hostilité envers les gens, négligence des devoirs, opposition agressive aux exigences pédagogiques, méfiance envers les parents et les enseignants, niveaux accrus de soi -estime et niveau des réclamations , et il est important pour un psychologue praticien de retracer leur genèse et de résoudre ensuite seulement les problèmes de prévention, de diagnostic, de conseil et de correction, tout en se rappelant que les causes des troubles du comportement sont presque toujours interconnectées.

La famille est la principale institution pour élever les enfants. Les enfants adoptent les modèles de comportement de leurs parents, puisque ce sont les parents qui déterminent les normes d'évaluation du comportement. Les enfants jouent souvent le rôle de leurs parents, il est donc très important d'empêcher la consolidation des formes inadaptées du comportement d'un enfant par un travail psycho-correctionnel et consultatif non seulement avec les enfants, mais aussi avec les parents.

Une étude approfondie des causes des déviations de comportement, la création d'un programme pronostique d'événements réels et des moyens de surmonter les problèmes des écoliers déviants est un travail simultané pour surmonter les lacunes de l'éducation familiale et pédagogique. Cette approche dicte la nécessité de développer des mesures globales pour fournir une assistance psychologique à tous les participants au processus éducatif.

Il est conseillé dans la pratique d'étudier les causes des comportements déviants d'utiliser la méthode des "phrases inachevées" de A. Payne (modifiée par S. Podmazin) pour différentes catégories d'âge. Le traitement des résultats renseigne sur l'attitude de l'élève envers ses parents, ses amis, ses camarades de classe, ses professeurs et lui-même ; sur leurs rêves, désirs, peurs, problèmes de développement personnel. Sur cette base, il est possible de faire une analyse psychologique des stéréotypes dominants de la conscience et de l'activité.

L'information pour le psychologue est le diagnostic des obstacles au développement personnel - un questionnaire pour les enfants âgés de 9 à 11 ans, qui comprend 90 questions. Le questionnement donne au psychologue la possibilité de déterminer le niveau d'anxiété, d'impulsivité, d'agressivité, de tendance au comportement malhonnête, de retrait antisocial, d'insécurité et d'insensibilité esthétique. Dans le même temps, l'organisation de l'enquête elle-même est d'une grande importance, car l'honnêteté des réponses dépend directement du contact de confiance que le psychologue peut établir avec les enfants. La validité de ce diagnostic est confirmée par de nombreuses années d'expérience.

Pour étudier le type de tempérament, vous pouvez utiliser le questionnaire de G. Eysenck, ou un test de taping, pour étudier le type de réponse en situation de conflit - le test de frustration de S. Rosenzweig.

Les adolescents, considérés comme difficiles à éduquer, sont très différents dans le sens de la réaction stéréotypée face à une situation conflictuelle. Ainsi, certains d'entre eux font preuve d'extériorité, tandis que d'autres - l'intériorité, et certains - l'indifférence ou adoptent une position de compromis.

Pour travailler avec des enfants difficiles à éduquer, les psychologues utilisent avec succès le questionnaire pathocaractérologique (PDO) d'A. Lichko, qui identifie 11 types d'accentuations de caractères. Pour diagnostiquer les accentuations de la personnalité, vous pouvez utiliser le questionnaire H. Schmishek, qui est basé sur le concept des "accentuations personnelles" de K. Leonhard et d'autres.

Une méthode efficace de l'influence de l'environnement sur l'enfant, et vice versa, la relation de l'enfant avec des personnes proches, est la méthode d'étude de la proximité sociale.

À la suite de l'analyse des réponses aux questions posées, le psychologue reçoit des informations sur qui, dans l'entourage proche de l'enfant, fait le plus autorité pour lui, avec qui il consulte le plus souvent, de qui il attend de l'aide, en qui il a confiance, à qui il veut être comme, etc.

Les tests projectifs présentent un certain nombre d'avantages, notamment parce que les enfants les perçoivent comme un jeu et ne réalisent pas les objectifs de l'étude, ce qui permet d'obtenir un vrai résultat, d'ouvrir légèrement la porte à la lumière des problèmes de l'élève , qui n'est pas toujours accessible aux méthodes verbales.

Les diagnostics de personnalité à l'aide de psychographies (maison, arbre, personne, dessin de famille, animal inexistant) sont assez informatifs, cependant, ils nécessitent une bonne formation théorique et pratique des psychologues.

Ces types d'activité de travail sont utilisés comme: libre-service, travail domestique, travail pour s'occuper des plantes et des animaux, travail manuel. 1.3 Le rôle de l'activité de travail dans la correction de la personnalité d'un élève ayant une déficience intellectuelle dans les activités parascolaires V.V. Voronkova indique que dans le système de mesures pédagogiques d'influence sur le psychisme d'un enfant anormal, le travail est l'un des ...

Compétences pour gérer les réponses cognitives et comportementales dans ces situations, enseigner des stratégies d'auto-renforcement et surmonter les symptômes d'hyperactivité. 4.3 Le rôle des enseignants dans la correction de l'hyperactivité des enfants Dans l'organisation de l'aide aux enfants hyperactifs et à leurs parents, la participation des enseignants - éducateurs, enseignants est également nécessaire. La mise en œuvre d'un certain nombre de recommandations psychologiques vous permet de normaliser ...

INTRODUCTION

Les changements qui s'opèrent aujourd'hui dans notre société ont mis en avant un certain nombre de problèmes, dont l'un est le comportement déviant des enfants et des adolescents. Sa pertinence réside dans le fait que chaque année, il y a une augmentation de la criminalité infantile, de la toxicomanie, il y a une tendance à augmenter le nombre d'enfants ayant un comportement déviant. La pénétration de divers types de déviation dans l'environnement des jeunes écoliers est particulièrement préoccupante, ce qui affecte négativement le processus de formation de la personnalité de l'enfant, son adaptation et sa socialisation dans la société. À cet égard, le rôle de l'activité préventive de l'enseignant du primaire, qui est la personne de référence pour l'élève et sa famille, augmente.

Le problème du comportement déviant a été traité par des scientifiques de diverses sciences (V.S. Afanasiev, A.G. Zdravomyslov, I.V. Matochkin, Ya.I. Gilinsky, V.N. Kudryavtsev, R.V. Ovcharova, M.A. Galaguzova, Yu.A. Kleiberg, E.V. Zmanovskaya et autres).

La pertinence du problème des comportements déviants des collégiens nécessite une compréhension de l'essence de ce phénomène, la maîtrise des méthodes de base de son diagnostic et l'organisation du travail préventif dans les établissements d'enseignement.

L'urgence du problème a conduit au choix du sujet : l'activité d'un enseignant du primaire dans la prévention des comportements déviants des jeunes élèves

Objet : collégiens au comportement déviant.

Sujet de recherche : activité de l'enseignant dans la prévention des comportements déviants chez les collégiens.

Objectif : déterminer les formes et méthodes de travail optimales d'un enseignant du primaire pour prévenir les comportements déviants des enfants d'âge primaire dans un établissement d'enseignement secondaire général.

Étudier le problème du comportement déviant des élèves plus jeunes au niveau théorique.

Analyser les causes et les facteurs des comportements déviants chez les jeunes élèves.

Déterminer les formes et les méthodes utilisées par l'enseignant du primaire pour prévenir les comportements déviants chez les élèves plus jeunes.

Développer et tester un programme de prévention psychologique et pédagogique des comportements déviants chez les collégiens.

Méthodes de recherche : analyse de la littérature psychologique et pédagogique ; interrogatoire; essai; expérience; observation.

L'étude a été menée sur la base de la 4e année de l'établissement d'enseignement public « Lycée n°17 ​​de Brest ».

1. ASPECTS THÉORIQUES DE L'ÉTUDE DU PROBLÈME DU COMPORTEMENT PRÉVENTIF

comportement déviant étudiant psychologique

1.1 Le comportement déviant des élèves plus jeunes comme problème psychologique et pédagogique

La problématique des comportements déviants des mineurs intéresse particulièrement les chercheurs dans divers domaines de la connaissance scientifique. Les connaissances modernes sur les comportements déviants de l'individu nous permettent d'affirmer que le public a affaire à une forme extrêmement complexe de comportement social de l'individu. Dans le même temps, de nombreuses informations sur cette question ont été accumulées dans diverses disciplines scientifiques : médecine, biologie, psychologie, sociologie et droit. En pédagogie sociale et en psychologie, c'est la déviantologie, dont le sujet est les déviations sociales. Au niveau social, un comportement déviant est un comportement stable d'un individu qui s'écarte des normes sociales les plus importantes, causant de réels dommages à la société ou à l'individu lui-même, et s'accompagne également de son inadaptation sociale. Dans la littérature psychologique et pédagogique, le terme "comportement déviant" est souvent remplacé par un synonyme - comportement déviant (du latin deviatio - déviation). Déviation - une déviation du comportement humain par rapport aux normes généralement acceptées.

La déviation (déviation) est l'un des aspects du phénomène de variabilité, inhérent à la fois à l'homme et au monde qui l'entoure. La variabilité dans la sphère sociale est toujours associée à l'activité et s'exprime dans le comportement humain, qui représente son interaction avec l'environnement, médiée par l'activité externe et interne d'un adolescent.

VD Mendelevich souligne que la déviation est la frontière entre la norme et la pathologie, la version extrême de la norme. La déviance ne peut être déterminée sans s'appuyer sur la connaissance des normes.

Dans la littérature nationale, le comportement déviant est compris comme :

Un acte, les actions d'une personne qui ne correspondent pas aux normes officiellement établies ou effectivement établies dans une société donnée, qu'il s'agisse des normes de santé mentale, de droit, de culture ou de morale.

Phénomène social exprimé dans des formes massives d'activité humaine qui ne correspondent pas aux normes officiellement établies ou effectivement établies dans une société donnée.

Dans le premier sens, le comportement déviant relève principalement de la psychologie générale et développementale, de la pédagogie et de la psychiatrie. Dans le second sens - le sujet de la sociologie et de la psychologie sociale.

Ainsi, le comportement déviant doit être compris comme un système d'actions qui s'écartent des normes légales, morales et esthétiques acceptées dans la société, se manifestant sous la forme d'un déséquilibre des processus mentaux, d'une non-adaptation, d'une violation du processus d'auto-actualisation, sous la forme d'évasion du contrôle moral sur le comportement.

Le comportement déviant d'une personne est un comportement qui ne correspond pas aux normes sociales généralement acceptées ou officiellement établies. En d'autres termes, ce sont des actions qui ne sont pas conformes aux lois, règles, traditions et attitudes sociales existantes. Lorsque l'on définit un comportement déviant comme un comportement qui s'écarte des normes, il convient de rappeler que les normes sociales changent. Ceci, à son tour, rend les comportements déviants historiquement transitoires. A titre d'exemple, on peut citer une attitude différente vis-à-vis du tabagisme, selon les époques et les pays. Par conséquent, un comportement déviant n'est une violation d'aucune, mais seulement des normes sociales les plus importantes pour une société donnée à un moment donné.

Pour caractériser un comportement déviant, des termes spéciaux tels que "délinquance" et "déviant" sont utilisés. Le comportement délinquant est compris comme un enchaînement de délits, de devoirs, de délits mineurs qui se distinguent des délits car. criminels, infractions graves et crimes. La déviance est comprise comme une déviation des normes acceptées dans la société. Le champ d'application de ce concept inclut à la fois la délinquance et d'autres troubles du comportement (de l'alcoolisation précoce aux tentatives de suicide).

Selon une autre classification, toutes les violations du comportement des écoliers sont divisées en deux grands groupes: le comportement délinquant, qui se manifeste lors de l'interaction avec la société dans son ensemble, et le comportement agressif.

SA Belicheva fait référence aux déviations sociales d'orientation égoïste délits et délits associés à la volonté d'obtenir illégalement des avantages matériels, monétaires et patrimoniaux (vol, pots-de-vin, vol, escroquerie, etc.).

Les déviations sociales d'orientation agressive se manifestent par des actions dirigées contre une personne (insultes, hooliganisme, coups, viol, meurtre). Les déviations sociales de type mercenaire et agressif peuvent être à la fois verbales (insulte verbale) et non verbales (impact physique) et se manifester à la fois au niveau pré-criminogène et post-criminogène. C'est-à-dire sous la forme d'inconduite et de comportement immoral qui entraînent une condamnation morale, et sous la forme d'actes criminels criminels.

Les déviations de type socialement passif s'expriment par le désir de refuser la vie active, l'évasion de leurs devoirs civiques, le devoir, la réticence à résoudre les problèmes personnels et sociaux. Ces manifestations comprennent les écarts par rapport aux études, le vagabondage, la consommation d'alcool, de drogues, de drogues toxiques, l'immersion dans le monde des illusions artificielles et la destruction de la psyché. La manifestation extrême d'une position socialement passive est le suicide, le suicide.

Particulièrement répandue à la fois dans notre société et à l'étranger est devenue une forme de déviations socialement passives comme l'utilisation de drogues et de drogues toxiques, ce qui conduit à une destruction rapide et irréversible de la psyché et du corps. Ce comportement a été appelé en Occident - comportement autodestructeur.

Le comportement déviant est le résultat d'un développement psychosocial défavorable et de violations du processus de socialisation, qui se traduit par diverses formes d'inadaptation de l'enfant et de l'adolescent déjà à un âge assez précoce.

Les écoliers plus jeunes, dont le comportement s'écarte des règles et des normes de comportement acceptées dans la société, les enseignants et les psychologues appellent difficiles ou difficiles à éduquer. La difficulté dans l'éducation est comprise comme une résistance aux influences pédagogiques, qui peut être due à diverses raisons liées à l'assimilation de certains programmes sociaux, connaissances, compétences, exigences et normes dans le processus de formation et d'éducation ciblées.

La difficulté à élever un enfant, le non-respect des normes et règles établies dans la société, en science est considéré à travers un phénomène appelé déviation.

Comme mentionné précédemment, le comportement social peut être normal et déviant.

Le comportement normal d'un adolescent suppose son interaction avec la micro-société, répondant adéquatement aux besoins et aux possibilités de son développement et de sa socialisation. Si l'environnement de l'enfant est capable de répondre rapidement et adéquatement à certaines caractéristiques d'un adolescent, son comportement sera toujours (ou presque toujours) normal.

Ainsi, le comportement déviant peut être caractérisé comme l'interaction d'un enfant avec une microsociété qui perturbe son développement et sa socialisation en raison d'un manque de prise en compte adéquate par l'environnement des caractéristiques de son individualité et se manifeste par une opposition comportementale aux règles sociales morales et juridiques établies. normes.

De toute évidence, le comportement déviant est l'une des manifestations de l'inadaptation sociale. Parlant de maladaptation de l'enfant et de l'adolescent, il est nécessaire de clarifier les catégories d'enfants qui sont soumis à ce processus :

enfants d'âge scolaire non scolarisés;

orphelins;

orphelins sociaux; la réalité est qu'en raison du nombre limité de places dans les orphelinats, les enfants font la queue pendant des mois pour être placés dans un orphelinat, vivant avec des parents privés de droits parentaux, sans nourriture, sans vêtements appropriés, soumis à des violences physiques, mentales et sexuelles ;

les adolescents qui consomment des drogues et des substances toxiques ;

adolescents de comportement sexuellement promiscuité;

Adolescents ayant commis des actes illégaux ; selon les chiffres officiels, leur nombre chez les enfants et les adolescents croît deux fois plus vite que chez les adultes.

Les déviations comprennent les comportements déviants, délinquants et criminels.

Le comportement déviant est l'un des types de comportement déviant associé à la violation des normes sociales et des règles de comportement adaptées à l'âge qui caractérisent les relations microsociales (famille, école) et les petits groupes sociaux de sexe et d'âge. Autrement dit, ce type de comportement peut être qualifié d'antidisciplinaire. Les manifestations typiques d'un comportement déviant sont des réactions comportementales d'enfants et d'adolescents déterminées par la situation, telles que : démonstration, agression, défi, déviation non autorisée et systématique de l'étude ou du travail ; départ systématique de la maison et vagabondage, ivresse et alcoolisme des enfants et des adolescents; narcotisation précoce et actions antisociales connexes ; actes antisociaux à caractère sexuel; tentatives de suicide.

Le comportement délinquant, contrairement au comportement déviant, se caractérise par une inconduite antisociale répétitive des enfants et des adolescents, qui se transforme en un certain stéréotype stable d'actions qui violent les normes légales, mais n'entraînent pas de responsabilité pénale en raison de leur danger social limité ou de l'échec de l'enfant d'atteindre l'âge auquel les infractions pénales commencent une responsabilité.

On distingue les types de comportements délinquants suivants :

comportement agressif-violent, y compris insultes, coups, incendie criminel, actions sadiques dirigées principalement contre la personnalité d'une personne ;

comportement égoïste, y compris les petits larcins, l'extorsion, le vol de véhicules et d'autres atteintes à la propriété associées au désir d'obtenir un gain matériel.

Le comportement délinquant s'exprime non seulement du côté externe, comportemental, mais aussi du côté interne, personnel, lorsqu'un élève plus jeune subit une déformation des orientations de valeurs, conduisant à un affaiblissement du contrôle du système de régulation interne.

Le comportement criminel est défini comme un acte illégal qui, une fois atteint l'âge de la responsabilité pénale, sert de base à l'ouverture d'une procédure pénale et est qualifié en vertu de certains articles du Code pénal. Le comportement criminel est généralement précédé de diverses formes de comportement déviant et délinquant.

Selon le type de norme violée, les comportements déviants sont classés selon les caractéristiques suivantes :

types de délits (criminels, administratifs) et d'actes immoraux (ivresse, prostitution) ;

le niveau ou l'ampleur de l'écart, alors qu'il est d'usage de parler d'écart individuel ou de masse ;

la structure interne de l'écart, lorsque l'écart est lié à l'appartenance à un groupe social particulier, à des caractéristiques de sexe et d'âge ;

déviation orientation vers l'environnement extérieur (querelles familiales, etc.) ou vers soi-même (suicide, alcoolisme, etc.).

V.V. Kovalev définit le comportement déviant comme une déviation des normes morales d'une société donnée. Selon lui, les manifestations d'incivilités sont diverses et pas toujours faciles à systématiser.

V.V. Kovalev a identifié 10 options principales pour le comportement déviant des écoliers :

Evasion des activités éducatives et professionnelles. Pour les écoliers, le refus d'étudier, l'échec systématique aux devoirs et l'absentéisme s'expliquent en partie par des omissions dans les connaissances qui les empêchent de poursuivre leurs études.

Séjour systématique dans des groupes informels antisociaux.

Actes violents antisociaux. Ils se traduisent par des agressions, des bagarres, des petits vols, des dégradations et des destructions de biens et des actions similaires.

Actions mercenaires antisociales, exprimées principalement par de petits vols, de petites spéculations, des extorsions.

Actes antisociaux de nature sexuelle, exprimés dans la commission d'actes cyniques et obscènes de nature sexuelle, visant généralement des personnes du sexe opposé.

L'abus d'alcool.

L'utilisation de substances narcotiques et toxiques.

Départ de la maison, vagabondage.

Jeux d'argent.

Autres types de comportements déviants.

A.E. Lichko identifie les formes suivantes de manifestation de violations dans le comportement des élèves plus jeunes :

Comportement délinquant.

Fugues de la maison et vagabondage.

L'alcoolisation précoce comme comportement de toxicomanie.

Déviations du comportement sexuel.

Comportement suicidaire.

Sous le comportement délinquant d'A.E. Lichko sous-entend de petites actions antisociales qui n'entraînent pas de responsabilité pénale : absentéisme scolaire, appartenance à un groupe asocial, petit hooliganisme, moquerie des faibles, prélèvement de petites sommes, etc. En âge d'aller à l'école primaire, les formes les plus courantes sont la violence envers les jeunes enfants ou les pairs, la cruauté envers les animaux, le vol, le petit hooliganisme, la destruction de biens, l'incendie criminel, etc.

Cependant, V. V. Kovalev s'oppose à une telle interprétation de la délinquance, soulignant que le concept de "comportement délinquant" ne devrait être appliqué qu'en cas d'actes illégaux, illégaux et criminels, tels que le vol, le hooliganisme, les lésions corporelles graves, le viol, le meurtre. Selon le scientifique, l'élargissement des frontières du terme "comportement délinquant" conduit à brouiller les frontières entre actes criminels et non criminels. Dans les classifications utilisées à l'étranger, le concept de "délinquance" est utilisé pour désigner le comportement des délinquants juvéniles.

SA Belicheva estime que les comportements déviants, étant le résultat d'un développement psychosocial défavorable et de violations du processus de socialisation, se traduisent par diverses formes d'inadaptation de l'enfant et de l'adolescent à un âge assez précoce. L'inadaptation de l'enfant et de l'adolescent se manifeste par des difficultés à maîtriser les rôles sociaux, les programmes, les normes et les exigences des institutions sociales (famille, école polyvalente, etc.) qui remplissent les fonctions d'institutions de socialisation.

Un signe essentiel de comportement déviant est un conflit, une contradiction entre les normes existantes de la morale et de la loi et l'incapacité, le refus ou l'incapacité d'un adolescent à les respecter de manière appropriée.

Premiers signes de déviation :

Signes objectifs de déviation :

) âge - le plus jeune, le plus âgé, en dessous de l'âge habituel;

) santé et tempérament - problèmes de santé temporaires (un enfant qui a du pus qui coule de son oreille, une ébullition a sauté, un ongle s'est détaché, des yeux larmoyants, un mal de tête, de la fièvre, de la toux);

Caractéristiques physiologiques permanentes du corps de l'enfant qui affectent tout son développement (un état de tristesse, de dépression, de blues dû à une mauvaise répartition de la bile ; un état d'apathie et de lenteur, des mucosités avec stagnation de la circulation sanguine avec des accumulations importantes dans les jambes, etc. );

) caractéristiques comportementales causées par l'influence négative de l'environnement (méfiance, colère, doute de soi, pleurs et nervosité, etc.).

Signes subjectifs d'écart :

) traits de caractère (obstination, affirmation de soi, envie, caprice, impressionnabilité, irascibilité, etc.) ;

) formation insuffisante des processus mentaux (attention et mémoire involontaires à la fin du jeune âge moyen, enfants atteints de TDAH, manque de formation de la pensée figurative et logique, etc.);

) réponses aléatoires à divers types d'influences environnementales ;

) une réponse grossière, une querelle, etc., causée par une mauvaise humeur, une fatigue, un malaise.

Conformément à l'avis d'E. V. Zmanovskaya, les signes spécifiques d'un comportement déviant sont les suivants :

Le comportement déviant d'une personne est un comportement qui ne correspond pas aux normes sociales généralement acceptées ou officiellement établies. Dans le même temps, un comportement déviant n'est une violation d'aucune, mais seulement des normes sociales les plus importantes pour une société donnée à un moment donné.

Un comportement déviant et la personne qui l'affiche provoquent une évaluation négative de la part des autres. L'évaluation négative peut prendre la forme d'une condamnation sociale ou de sanctions sociales, y compris des sanctions pénales.

Une caractéristique du comportement déviant est qu'il cause de réels dommages à la personne elle-même ou aux personnes qui l'entourent. Cela peut être la déstabilisation de l'ordre existant, l'infliction de dommages moraux et matériels, la violence et la douleur physiques, la détérioration de la santé. Dans ses manifestations extrêmes, les comportements déviants constituent une menace immédiate pour la vie, comme les comportements suicidaires, les crimes violents et la consommation de drogues « dures ». Le marqueur psychologique du dommage est la souffrance vécue par la personne elle-même ou par son entourage.

Le comportement en question peut être principalement caractérisé comme constamment répétitif (répété ou prolongé). Ainsi, si un enfant de sept ans prenait une fois sans demander une petite somme d'argent à ses parents pour des bonbons sans excès ultérieurs, la définition de ce comportement comme déviant ne serait pas assez correcte.

Pour qu'un comportement soit qualifié de déviant, il faut qu'il soit cohérent avec l'orientation générale de la personnalité. En même temps, le comportement ne doit pas être la conséquence d'une situation non standard (par exemple, un comportement dans le cadre du syndrome post-traumatique), une conséquence d'une situation de crise (par exemple, une réaction de deuil en cas de décès d'un proche pendant les premiers mois) ou une conséquence de légitime défense (par exemple, en présence d'une menace réelle pour la vie) .

Une caractéristique du comportement déviant est qu'il est considéré comme faisant partie de la norme médicale. Elle ne doit pas être identifiée à une maladie mentale ou à des conditions pathologiques, bien qu'elle puisse être associée à ces dernières.

Un trait caractéristique du comportement déviant est qu'il s'accompagne de diverses manifestations d'inadaptation sociale. Ce comportement ne conduit pas nécessairement à la maladie ou à la mort, mais provoque ou aggrave naturellement l'état d'inadaptation sociale. L'état de désadaptation, quant à lui, peut être une cause indépendante du comportement déviant de l'individu.

Comme dernier signe d'un comportement déviant, on peut noter son originalité individuelle et âge-sexe prononcée.

Il peut être extrêmement diversifié de l'intérieur. Les mêmes types de comportements déviants se manifestent différemment chez différentes personnes à différents âges.

Classification des formes de comportement déviant des jeunes écoliers, proposée par I.P. Podlasym aidera l'enseignant du primaire à corréler les manifestations visibles d'un comportement déviant avec les raisons cachées et cachées profondément à l'intérieur qui poussent les écoliers vers l'un ou l'autre

Tableau 1 - Classification des comportements déviants (I.P. Podlasy)

Видимые проявленияЭмоциональ-ные состонияЦели девиантного поведенияОсобенности проявленияЧем вызвано поведениеГруппы корреции123456НепослушаниеЛегкое напряжениеЭмоциональнразрядкаСопротивление просьбамОсобенности возраста_ШалостьНапряжение средней степениВыпуск избыточной энергииСопротивление требованиямОсобенности возраста_ОзорствоДвигательное беспокойствоУстранение двигательного беспокойстваПостоянное сопротивление советамОсобенности возраста_ПроступокБеспокойствоРеализация требованийСознательное нежелание правильно вести себяТрудности адаптацииДевиантн поведенияНегативизмЛегкая тревожностьСтремление к превосходствуНемотивирован и неразумное сопротивлениеПовышенная эмоциональн напряженностьТревожнУпрямствоТревожность средней степениСтремление к превосходствуПротиводейств просьбам, советамПовышенная эмоциональнянапряженТревожн, comportement antisocialCapricesGrande anxiétéViser la supérioritéEffectuer intentionnellement des actions inappropriéesÉducation antérieure incorrecteAsocial à propos de тклонповеденияСвоеволиеДепрессияУход от трудностейНежелание, неумение понять себя Трудности жизниДепрессииасоциальнповеденияГрубостьДепрессия, депривацияПоиск защиты, стремление взять своеИгнорирование препятствий на пути самоутвержденПротиворечие «Я - они»Эмоцион состояний НедисциплДепривацСовершение местиСознательное, умышленное нарушение нормПротивореч«Я - они»АгрессивнповеденияАгрессия, правонарушФрустрацияДеструктивное поведение Грубое, циничное нарушение прав другихПротивореч«Я - ils ont un comportement agressif

L'enseignant voit toujours devant lui une image complexe et holistique du comportement déviant, où les formes légères sont remplacées par des formes plus sévères. La chaîne d'écarts croissants peut être, par exemple, la suivante : mensonges, secret, grossièreté ; abus sur mineur; petit hooliganisme; vol de vélos ; passion pour le jeu; alcool, tabac; la négligence; fugue de l'école; quitter la maison ; vagabondage.

Avec un comportement déviant, l'enfant essaie d'atteindre ses objectifs. En sachant quels objectifs l'enfant poursuit, qu'il en soit conscient ou non, l'enseignant reçoit la clé pour comprendre ses actions.

Ainsi, le comportement déviant est un système d'actions ou d'actions individuelles d'une personne en fonction de son âge, qui ont le caractère d'écarts par rapport aux normes acceptées dans la société. À l'âge de l'école primaire, les formes les plus courantes de comportement déviant sont la désobéissance, exprimée par des farces, des méfaits, des inconduites ; le négativisme des enfants, qui se manifeste par l'entêtement, les caprices, l'entêtement, l'indiscipline, etc.

Mais c'est à l'âge de l'école primaire que se forme une idée du mode de vie, il y a une connaissance active et une interaction avec la société, qui n'agit pas toujours comme un «exemple positif». Un comportement clairement déviant à l'âge de l'école primaire peut ne pas se manifester, les principales formes de déviation peuvent apparaître déjà à l'adolescence, mais pour éviter que cela ne se produise, il est important de connaître les causes de la déviation, les principales caractéristiques et de prévenir les déviations comportementales chez les élèves plus jeunes . L'écart de comportement par rapport à la norme est aussi appelé anormal, asocial, antisocial, déviant, bouleversé, faux, tordu, gâté, délinquant.

Tous ces noms signifient une chose : le comportement de l'enfant ne correspond pas à la norme acceptée, c'est-à-dire qu'il est anormal ou déviant.

2 Causes et facteurs des comportements déviants des élèves plus jeunes

Le comportement déviant a une nature complexe, en raison d'une grande variété de facteurs qui sont en interaction complexe et en influence mutuelle. Le développement humain est conditionné par l'interaction de nombreux facteurs: l'hérédité, l'environnement, l'éducation, la propre activité pratique d'une personne.

Cinq facteurs principaux déterminent le comportement déviant des mineurs.

Les facteurs biologiques se traduisent par l'existence de caractéristiques physiologiques ou anatomiques défavorables du corps de l'enfant, qui entravent son adaptation sociale. Et ici, nous ne parlons bien sûr pas de gènes spéciaux qui déterminent fatalement un comportement déviant, mais uniquement des facteurs qui, avec la correction socio-pédagogique, nécessitent également une correction médicale. Ceux-ci inclus:

génétiques, qui sont héréditaires. Ceux-ci peuvent être des troubles mentaux, des défauts d'audition et de vision, des défauts corporels, des dommages au système nerveux. Les enfants acquièrent ces lésions, en règle générale, même pendant la grossesse de la mère en raison de la malnutrition et de la malnutrition, de sa consommation de boissons alcoolisées, du tabagisme; maladies de la mère (traumatismes physiques et mentaux pendant la grossesse, maladies infectieuses chroniques et somatiques, traumatismes craniocérébraux et mentaux, maladies sexuellement transmissibles); l'influence des maladies héréditaires, et surtout l'hérédité aggravée par l'alcoolisme ;

psychophysiologique, associé à l'impact sur le corps humain du stress psychophysiologique, des situations de conflit, de la composition chimique de l'environnement, de nouveaux types d'énergie, conduisant à diverses maladies somatiques, allergiques, toxiques;

physiologique, y compris les défauts d'élocution, le manque d'attrait externe, les lacunes de l'entrepôt constitutionnel et somatique d'une personne, qui provoquent dans la plupart des cas une attitude négative de la part des autres, ce qui entraîne une distorsion du système de relations interpersonnelles de l'enfant entre pairs , l'équipe.

Facteurs psychologiques, qui incluent la présence de la psychopathologie d'un enfant ou l'accentuation (renforcement excessif) des traits de caractère individuels. Ces déviations s'expriment dans les maladies neuropsychiatriques, la psychopathie, la neurasthénie, les états limites qui augmentent l'excitabilité du système nerveux et provoquent des réactions inadéquates de l'adolescent. Les enfants atteints de psychopathie prononcée, qui s'écartent des normes de la santé mentale humaine, ont besoin de l'aide de psychiatres.

Les enfants avec des traits de caractère accentués, qui sont une version extrême de la norme mentale, sont extrêmement vulnérables à diverses influences psychologiques et, en règle générale, ont besoin d'une réadaptation sociale et médicale ainsi que de mesures éducatives.

À chaque période du développement d'un enfant, certaines qualités mentales, traits de personnalité et caractères se forment. Le plus jeune écolier a deux processus de développement du psychisme : soit l'aliénation du milieu social où il vit, soit la familiarisation. Si dans la famille l'enfant ressent un manque d'affection parentale, d'amour, d'attention, alors l'aliénation agira comme un mécanisme de défense dans ce cas. Les manifestations d'une telle aliénation peuvent être: des réactions névrotiques, une communication altérée avec les autres, une instabilité émotionnelle et une froideur, une vulnérabilité accrue due à une maladie mentale de nature prononcée ou limite, un retard ou un retard mental, diverses pathologies mentales.

Les facteurs socio-pédagogiques se traduisent par des défauts d'éducation scolaire, familiale ou publique, qui reposent sur l'âge et le sexe et les caractéristiques individuelles du développement des enfants, entraînant des déviations dans la socialisation précoce de l'enfant pendant l'enfance avec l'accumulation d'éléments négatifs. vivre; dans l'échec scolaire persistant de l'enfant avec une rupture des liens avec l'école (négligence pédagogique), conduisant au sous-développement des motivations cognitives, des intérêts et des compétences scolaires chez le plus jeune. Ces enfants, en règle générale, sont initialement mal préparés pour l'école, ont une attitude négative à l'égard des devoirs et expriment une indifférence à l'égard des notes scolaires, ce qui indique leur inadaptation scolaire.

Un facteur important de déviations dans le développement psychosocial de l'enfant est le trouble de la famille. Il est nécessaire de mettre en évidence certains styles de relations familiales qui conduisent à la formation de comportements asociaux des mineurs :

style désharmonieux des relations éducatives et intrafamiliales, associant, d'une part, indulgence envers les désirs de l'enfant, surprotection, et, d'autre part, provoquant l'enfant dans des situations conflictuelles ; ou caractérisé par l'affirmation dans la famille d'une double moralité: pour la famille - une règle de conduite, pour la société - complètement différente;

style instable et conflictuel d'influences éducatives dans une famille incomplète, en situation de divorce, séparation à long terme des enfants et de leurs parents;

style de relations asocial dans une famille désorganisée avec consommation systématique d'alcool, de drogues, mode de vie immoral, comportement criminel des parents, manifestations de "cruauté familiale" et de violence non motivées.

La maltraitance (insulte, négligence) fait référence à un large éventail d'actions qui nuisent à un enfant par des personnes qui le gardent ou s'occupent de lui. Ces actes comprennent les tourments, les abus physiques, émotionnels, sexuels, les punitions répétées injustifiées ou les contraintes qui entraînent des dommages physiques pour l'enfant.

Les enfants sont soumis à des traitements cruels au sein de la famille, dans la rue, à l'école, dans les orphelinats, les hôpitaux et autres institutions pour enfants. Les enfants qui ont été victimes de tels actes manquent du sentiment de sécurité nécessaire à leur développement normal. Cela conduit l'enfant à réaliser qu'il est mauvais, inutile, mal aimé. Tout type de maltraitance d'enfants entraîne une grande variété de conséquences, mais elles sont unies par une chose - des dommages à la santé de l'enfant ou un danger pour sa vie et son adaptation sociale.

Les facteurs socio-économiques incluent l'inégalité sociale; la stratification de la société en riches et pauvres ; l'appauvrissement d'une masse importante de la population, la restriction des moyens socialement acceptables d'obtenir un revenu décent ; chômage; l'inflation et, par conséquent, les tensions sociales.

Les facteurs moraux et éthiques se manifestent, d'une part, dans le bas niveau moral et moral de la société moderne, la destruction des valeurs, principalement spirituelles, dans l'affirmation de la psychologie du «matérialisme», un déclin des mœurs; d'autre part, dans l'attitude neutre de la société à l'égard des manifestations de comportements déviants. Il n'est pas surprenant que le résultat de l'indifférence de la société, par exemple, aux problèmes de l'alcoolisme ou de la prostitution des enfants, soit la négligence de l'enfant envers la famille, l'école, l'État, l'oisiveté, le vagabondage, la formation de bandes de jeunes, une attitude agressive envers les autres personnes, la consommation d'alcool, de drogues, de vols, de bagarres, de meurtres, de tentatives de suicide.

Causes typiques des écarts de comportement des élèves plus jeunes: niveau insuffisant de maturité sociale de l'enfant, incapacité à s'habituer au rôle social de l'élève, aux exigences et aux normes de la vie scolaire, manque d'attitude psychologique face à l'apprentissage, fatigue accrue , épuisement élevé par l'activité, résultat d'une faiblesse psychosomatique, difficultés d'apprentissage, incapacité à faire face à la charge scolaire, "barrières significatives" par rapport à l'enseignant, position peu prestigieuse parmi les camarades de classe.

Dans certains cas, les troubles du comportement ont une conditionnalité primaire, c'est-à-dire sont déterminées par les caractéristiques de l'individu, notamment les propriétés neurodynamiques de l'enfant : instabilité des processus mentaux, retard psychomoteur, ou inversement, désinhibition psychomotrice. Ces troubles neurodynamiques et d'autres se manifestent principalement par un comportement hyperexcitable avec une instabilité émotionnelle caractéristique d'un tel comportement, une facilité de transition d'une activité accrue à la passivité et, inversement, d'une inactivité complète à une activité désordonnée.

Dans d'autres cas, les troubles du comportement résultent d'une réponse inadéquate (défensive) de l'enfant à certaines difficultés de la vie scolaire ou à un style de relations avec les adultes et les pairs insatisfaisant pour l'enfant. Le comportement de l'enfant dans ce cas est caractérisé par l'indécision ou le négativisme, l'entêtement, l'agressivité. Il semble que les enfants ayant un tel comportement ne veulent pas bien se comporter, ils violent délibérément la discipline. Cependant, cette impression est erronée. L'enfant est vraiment incapable de faire face à ses expériences. La présence d'expériences et d'affects négatifs conduit inévitablement à des ruptures de comportement, est la raison de l'émergence de conflits avec les pairs et les adultes.

Formés à l'activité, le comportement des enfants devient arbitraire, c'est-à-dire intelligent, déterminé, proactif. Diverses lacunes dans le comportement des jeunes élèves entravent le développement de l'arbitraire - un trait de personnalité important, perturbent les activités éducatives, le rendent difficile à maîtriser et nuisent à la relation de l'enfant avec les adultes et les pairs.

Le comportement volontaire se caractérise par une "mise en évidence" intellectuelle des liens entre le désir de faire quelque chose et les actions possibles. Il s'agit d'un moment intellectuel qui permet à une personne d'évaluer plus ou moins adéquatement un acte futur, un comportement en fonction de ses résultats et de ses conséquences à long terme. L'orientation sémantique dans ses propres actions et actes transforme progressivement le comportement impulsif et direct de l'enfant en comportement volontaire.

Les difficultés dans la formation d'un comportement volontaire sont souvent dues à l'absence ou au retard dans la formation de néoplasmes de la personnalité intégrative correspondant à l'âge de l'enfant.

Les variantes typiques des déviations dans le comportement des enfants sont le comportement hyperactif, ainsi que la protestation démonstrative, le comportement infantile agressif, conforme et symptomatique. Cela s'accompagne de l'apparition de traits de personnalité négatifs, tels que l'isolement, la contrainte, le conformisme, le manque d'initiative, la timidité, le doute de soi, la super-obéissance ou, à l'inverse, l'impulsivité, l'agitation, l'effervescence, l'agressivité. En conséquence, les enfants ont du mal à accepter et à maintenir le but du comportement ; éprouvent des difficultés à contrôler leur comportement et ses conséquences ; incapables d'évaluer correctement les résultats de leur comportement, y apporter les ajustements nécessaires ; sont incapables de se comporter conformément à une image, une règle donnée ou, à l'inverse, lorsqu'ils choisissent et mettent en œuvre une stratégie comportementale, ils sont trop dépendants d'un adulte, d'un pair. Par conséquent, la condition nécessaire pour surmonter cette difficulté, la formation réussie d'un comportement volontaire est le développement personnel de l'enfant (développement d'images personnelles intégratives), l'éducation délibérée de l'arbitraire - la qualité fondamentale de la personnalité.

Scientifiques Kolesov D.B., Kamensky N.L., Titarenko T.N., Yakovenko S.I. Les raisons du comportement déviant des élèves plus jeunes comprennent : La négligence des étudiants.

Le cadet obéit volontiers aux règles et normes de comportement que lui prescrivent les adultes autoritaires. Si l'on donne à l'enfant une totale liberté d'action, il ressent un manque de contrôle et de connivence, alors il y voit l'indifférence d'un adulte, le manque d'amour et d'attention envers lui-même. C'est particulièrement difficile pour un enfant lorsque les parents, en raison de leur emploi, le laissent longtemps sans surveillance, ne s'intéressent pas à son comportement, ses succès, ses désirs.

Une forme frappante de négligence est de s'enfuir de chez soi, de sauter des cours, de passer du temps sans but à l'extérieur de la maison. Raisons de la fugue de la maison :

Dromamanie. Le premier départ de la maison en raison d'un traumatisme mental, puis les départs deviennent habituels, fixes, une réaction habituelle survient à toute situation défavorable mineure - quitter la maison.

A la recherche d'aventure.

Problèmes et conflits dans la famille. Les enfants en âge d'aller à l'école primaire vivent de manière aiguë une atmosphère de trouble tendue.

L'attitude despotique envers les enfants (châtiments cruels) conduit à quitter la maison. Dans ces familles, les enfants sont obéissants, mais grandissent passifs, faibles de volonté ou succombent à l'influence de personnes à forte volonté. MAIS

les écoliers, en particulier issus de familles dysfonctionnelles, ont tendance à communiquer avec des personnes ayant une forte volonté.

L'hédonisme est un engagement excessif pour le plaisir, l'amusement, le divertissement. Les étudiants s'enfuient de chez eux pour éviter d'avoir à accomplir leurs devoirs.

Si la diligence n'a pas été élevée chez un enfant, s'il n'est pas habitué à faire ce dont il a besoin en premier et non ce qu'il veut, alors toute difficulté lui causera des émotions négatives, un désir d'éviter de les surmonter. Cela explique la baisse des performances scolaires des adolescents, qui ont trouvé plus facile d'étudier dans les classes inférieures. Pour éviter que cela ne se produise, il est important d'éduquer l'enfant assiduité, volonté dans la petite enfance.. Le jeu. C'est une réaction infantile à l'échec dans les activités éducatives et socialement utiles, c'est une façon de s'affirmer .. Langage grossier .. Tabagisme, dépendance à l'alcool .. Déviations dans le développement sexuel de l'enfant .. Mensonges .. Névrose.

Sur la base de ce qui précède, le comportement déviant apparaît comme une réaction normale à des conditions anormales pour un enfant ou un groupe d'adolescents (sociaux ou microsociaux) dans lequel il se trouve, et en même temps comme un langage de communication avec la société lorsque d'autres conditions socialement acceptables les moyens de communication se sont épuisés ou ne sont pas disponibles. En raison de l'influence des facteurs présentés, les enfants et les adolescents peuvent éprouver un sentiment de protestation, d'aliénation, d'hostilité envers les adultes, le désir de s'unir à leur propre espèce, une auto-organisation basée sur la similitude d'esprit, le destin et les intérêts communs, ce qui est se traduit souvent par la formation de compagnies de cour et même de groupes asociaux. .

Les principaux facteurs qui déterminent le comportement déviant des mineurs sont distingués : biologiques, psychologiques, socio-pédagogiques, socio-économiques, moraux et éthiques. Causes typiques des écarts de comportement des élèves plus jeunes: niveau insuffisant de maturité sociale de l'enfant, incapacité à s'habituer au rôle social de l'élève, aux exigences et aux normes de la vie scolaire, manque d'attitude psychologique face à l'apprentissage, fatigue accrue , épuisement élevé par les activités, difficultés d'apprentissage, incapacité à faire face à la charge scolaire , "barrières sémantiques" par rapport à l'enseignant, une position non prestigieuse parmi les camarades de classe.

Ainsi, le comportement déviant des écoliers a sa propre spécificité. Le comportement déviant doit être compris comme un système d'actions qui s'écartent des normes légales, morales et esthétiques acceptées dans la société, se manifestant sous la forme d'un déséquilibre des processus mentaux, d'une non-adaptation, d'une violation du processus de réalisation de soi, en la forme d'évasion du contrôle moral sur le comportement. Le comportement déviant est le résultat d'un développement psychosocial défavorable et de violations du processus de socialisation, qui se traduit par diverses formes d'inadaptation de l'enfant et de l'adolescent déjà à un âge assez précoce.

Il existe des signes objectifs et subjectifs de comportements déviants chez les élèves plus jeunes. Parmi les raisons des divers écarts, comme nous l'avons déjà noté, il y a des facteurs biologiques, psychologiques, socio-pédagogiques, socio-économiques et moraux-esthétiques.

Les variantes typiques des déviations dans le comportement des enfants sont le comportement hyperactif, ainsi que la protestation démonstrative, le comportement infantile agressif, conforme et symptomatique. Cela s'accompagne de l'apparition de traits de personnalité négatifs, tels que l'isolement, la contrainte, le conformisme, le manque d'initiative, la timidité, le doute de soi, la super-obéissance ou, à l'inverse, l'impulsivité, l'agitation, l'effervescence, l'agressivité. Un comportement clairement déviant à l'âge de l'école primaire peut ne pas se manifester, les principales formes de déviation peuvent apparaître déjà à l'adolescence, mais pour éviter que cela ne se produise, il est important de connaître les causes de la déviation, les principales caractéristiques et de prévenir les déviations comportementales chez les élèves plus jeunes .

2. MÉTHODOLOGIE DE TRAVAIL DE L'ENSEIGNANT DU PRIMAIRE SUR LA PRÉVENTION DES COMPORTEMENTS DEFECTUEUX CHEZ LES JEUNES ÉCOLAIRES

1 Organisation et technologie de prévention socio-pédagogique des comportements déviants des collégiens

Dans la littérature scientifique, il existe différentes approches du concept de « prévention ». Considérons certains d'entre eux.

D'après L.V. Mardakhaeva, la prévention est l'utilisation d'un ensemble de mesures visant à prévenir l'apparition et le développement de tout écart dans le développement, la formation, l'éducation.

R.V. Ovcharova note que la prévention signifie des mesures fondées sur la science et prises en temps opportun pour prévenir d'éventuels conflits physiques, psychologiques ou socioculturels entre les individus à risque, maintenir et protéger un niveau de vie et une santé normaux, les aider à atteindre leurs objectifs et à révéler leurs potentiels internes.

MA Galaguzova considère la prévention comme un ensemble d'activités étatiques, publiques, socio-médicales, organisationnelles et éducatives visant à prévenir, éliminer ou neutraliser les principales causes et conditions qui provoquent divers types de déviations sociales dans le comportement des enfants et des adolescents.

D. B. Elkonin a classé les périodes de développement humain tout au long de la vie en critiques et stables. La période de l'enfance préscolaire et primaire comporte plusieurs périodes critiques au cours desquelles se forment les néoplasmes les plus importants. Cependant, la formation de ces néoplasmes dépend en grande partie de l'environnement de l'enfant, car lui-même n'est pas encore au sens plein le sujet de sa vie. L'enseignant du primaire dans le processus de développement de la personnalité de l'enfant se voit confier le rôle le plus important d'un guide pour l'enfant et d'un assistant compétent en pédagogie et en psychologie pour la famille de l'enfant. À cet égard, l'importance de la prévention psychologique et pédagogique comme orientation de l'activité de l'enseignant devient claire. Ce qui précède est également confirmé par la couverture scientifique du problème de la prévention des comportements déviants. Des scientifiques tels que Belicheva S.A., Berzin S.V., Kondrashenko V.T., Kulakov S.A. et d'autres travaillent à résoudre ce problème.

La prise de conscience de tout problème implique de trouver des moyens de le résoudre, ainsi que des moyens d'éviter son développement. Ainsi, le problème même des comportements déviants pousse les spécialistes à développer la prévention des déviations. Caractérisons le concept de prévention psychologique et pédagogique des comportements déviants.

Après avoir analysé les définitions du concept de prévention des comportements déviants chez des auteurs tels que Belicheva S.A., Kondrashenko V.T. et Internet, résument les éléments les plus importants du concept et donnent la définition suivante du concept de prévention des comportements déviants - il s'agit d'un système d'événements généraux et spéciaux à différents niveaux d'organisation sociale - national, moral, social, économique, santé, pédagogique, psychologique, visant à prévenir les déviations dans le comportement des différents groupes d'âge.

Kondrashenko V.T. met en évidence les conditions d'efficacité de la prévention des comportements déviants. Le scientifique leur fait référence :

) complexité (prise en compte du problème à tous les niveaux de l'organisation sociale) ;

) cohérence (but et déterminisme);

) différenciation (approche individuelle) ;

) ponctualité.

Les activités éducatives et préventives pour prévenir les délits et les comportements déviants des mineurs se réduisent à résoudre les tâches suivantes :

identification des conditions défavorables de la famille, de l'école, de l'éducation publique et leur amélioration;

suppression et élimination de l'action d'influence antisociale et criminalisante sur les mineurs;

mise en place de la correction des comportements déviants des mineurs .

Les grands principes des programmes sociaux et préventifs pour la prévention individuelle des déviations dans le comportement des jeunes élèves :

le principe de la thérapie collective - organiser le processus de socialisation au moyen du soutien collectif, individuel et collectif, résoudre les problèmes de relations familiales, scolaires avec les pairs et les adultes sous la forme de conseils sociaux et pédagogiques ;

le principe d'une situation de réussite - l'organisation des conditions des réalisations personnelles d'un adolescent, la consolidation des réalisations dans le cadre de l'activité collective, dans le résultat général, dans la solution indépendante de ses propres problèmes;

le principe de partenariat est l'organisation d'une participation égale et mutuellement responsable des enfants et des enseignants à des activités organisées conjointement et selon des règles convenues de soutien mutuel.

Formes de travail préventif, du point de vue de la scientifique-déviantologue Belicheva S.V. présenté comme suit :

) organisation de l'environnement social ;

) informer ;

) apprentissage social actif dans des compétences importantes (formations);

) organiser des activités alternatives aux comportements déviants (s'attirer une thérapie par l'art, le sport, les activités cognitives) ;

) organisation d'un mode de vie sain;

) activation des ressources personnelles .

La question du choix des méthodes et des modalités spécifiques d'influence psychologique et pédagogique est l'un des enjeux centraux liés aux travaux sur la prévention des conduites déviantes auprès des enfants d'âge scolaire primaire.

Il est possible de distinguer les principales méthodes de travail sur la prévention des comportements déviants des jeunes élèves :

thérapie par les contes de fées (analyse de contes de fées, écriture en groupe d'histoires, dramatisation de contes de fées);

art-thérapie (dessin libre et thématique, appliqué, modelage d'argile, construction en papier et carton);

visualisation;

psycho-gymnastique (études pour l'expression de diverses émotions); techniques corporelles (relaxation psycho-musculaire, danse));

méthodes de jeu (jeux de mouvement, jeux de rôle, jeux de dramatisation);

modélisation et analyse de situations problématiques;

conversations éthiques;

méthodes de diagnostic;

conseils.

Thérapie de conte de fées. Le nom même de la méthode indique que sa base est l'utilisation d'une forme fabuleuse. Les perspectives d'utilisation de cette méthode dans le travail de prévention de l'initiation des enfants aux substances psychoactives sont dues aux éléments suivants : la forme de métaphore dans laquelle les contes de fées et les histoires sont créés est la plus accessible pour la perception de l'enfant, et au en même temps, l'impact à travers la métaphore est profond et étonnamment persistant, etc. affecte non seulement les couches comportementales de la psyché, mais aussi sa structure de valeur. Ainsi, la mise en œuvre pratique d'un travail sur la formation d'attitudes intrapersonnelles "anti-drogue" est possible, dont la présence est reconnue comme le principal facteur personnel de protection par rapport à une éventuelle toxicomanie.

Le conte de fées raconte également à l'enfant la principale «formule de prévention de la dépendance» - afin d'éviter l'impact négatif des substances psychoactives, il faut et tout simplement ne pas les laisser entrer dans votre vie, en d'autres termes, «ne pas essayer".

Les enseignants, bien sûr, connaissent une technique telle que l'analyse des contes de fées. Quand, après avoir lu un conte de fées, l'enseignant organise sa discussion. L'analyse des contes de fées sous une forme accessible et attrayante vous permet de réaliser et "d'essayer" différents types de comportement dans une situation donnée et en même temps d'évaluer ses conséquences. Un exemple de l'utilisation d'une telle technique dans le travail pour empêcher l'introduction d'enfants au PAS, en particulier pour empêcher un échantillon involontaire d'une substance narcotique, peut être l'analyse de fragments de contes de fées tels que "The Tale of la Belle au Bois Dormant et les Sept Héros", "Little Muk", "Les miracles d'Alice au Pays".

Puisqu'il est généralement reconnu que la manipulation active d'objets joue un rôle important dans l'approche "concrète" des enfants du monde, l'utilisation de méthodes de travail avec un conte de fées telles que la mise en scène de contes de fées à l'aide de marionnettes et la dramatisation d'intrigues de contes de fées revêt une importance particulière dans le travail avec des enfants en âge d'aller à l'école primaire. Jouer des contes de fées peut également être combiné avec des éléments de composition de contes de fées.

Le grand professeur V.A. a également parlé de la valeur d'un conte de fées dans le développement des enfants. Sukhomlinsky, en prêtant attention à l'impact des contes de fées sur la pensée des enfants: "un conte de fées est le cutter qui aiguise les traits les plus fins de la pensée individuelle de chaque enfant", grâce au conte de fées, l'enfant "veut être intelligent , sage et ne veut pas être ignorant ». Parlant de cela, l'enseignant a également souligné l'importance de l'influence de l'équipe des enfants sur l'enfant, car le conte de fées affecte l'enfant plus polyvalent lorsqu'il est avec des partenaires importants pour lui.

Le dramathérapeute Jennings S. et le psychologue Minde A. soutiennent que la métaphore fournit un contact entre les hémisphères gauche et droit du cerveau. Dans le processus de perception d'un conte de fées, l'hémisphère gauche fonctionne, ce qui extrait le sens logique de l'intrigue, tandis que l'hémisphère droit est libre pour les rêves, les fantasmes, l'imagination et la créativité. Les psychologues qui utilisent des contes de fées et des métaphores dans leur travail avec les clients notent souvent qu'à un niveau conscient et verbal, un enfant peut ne pas accepter un conte de fées, cependant, l'effet positif du travail est toujours présent, c'est-à-dire les changements se produisent souvent à un niveau subconscient.

Grâce au mécanisme d'influence sur l'enfant de la métaphore, l'enfant développe une "immunité morale", qui se définit comme suit : la capacité d'une personne à résister aux influences négatives de nature spirituelle, mentale et émotionnelle émanant de la société.

Ainsi, un conte de fées inculque des valeurs morales à un enfant et peut influencer de manière significative le comportement d'un enfant. Comme vous le savez, le comportement de toute personne est une conséquence de ses idées morales.

Une combinaison de techniques de thérapie de conte de fées avec des éléments d'art-thérapie peut être efficace. L'art-thérapie est une méthode qui utilise l'art comme moyen d'influence psychologique et pédagogique.

L'objectif principal de l'art-thérapie est d'établir des liens harmonieux avec le monde extérieur et avec soi-même à travers l'art. L'art-thérapie renforce la personnalité de l'enfant, aide à structurer sa vision du monde. Tout en créant, les enfants réfléchissent au monde et recherchent leur propre langage qui les relie au « grand » monde et exprime le plus fidèlement leur monde intérieur.

Une variété de moyens d'expression de soi, des émotions positives qui surviennent dans le processus d'art-thérapie réduisent l'agressivité, augmentent l'estime de soi ("Je ne suis pas pire que les autres") et les capacités d'adaptation de l'enfant dans la vie quotidienne.

En raison de l'amélioration et de l'utilisation plus fréquente de l'activité créative, l'enfant élargit la zone de contrôle et d'interaction avec les autres (la fonction communicative de l'art-thérapie). La créativité active contribue à la formation de nouvelles compétences psychosociales chez l'enfant (fonction d'enseignement). La méthode permet de travailler avec les sentiments : les explorer et les exprimer à un niveau symbolique.

Les méthodes suivantes de prévention des comportements déviants chez les jeunes élèves occupent une place particulière dans la mise en œuvre des programmes de formation en dynamique de la vie. Alors O.L. Romanova cite le jeu de rôle, la discussion de groupe et le remue-méninges parmi les méthodes les plus efficaces pour mener un travail préventif.

Le jeu de rôle est une méthode d'apprentissage par le biais d'activités pratiques. En fait, l'enfant se voit proposer de jouer une sorte de situation de la vie, en fonction du rôle qu'il a reçu conformément à l'intrigue. L'utilisation de jeux de rôle vous permet d'enseigner les compétences de vie nécessaires, en particulier les compétences de comportement dans des situations associées à la possibilité d'être impliqué dans la toxicomanie ou à l'impact négatif de ces substances sur la santé de l'enfant (par exemple , dans le cas du tabagisme passif), ainsi que la protection des personnes qui les utilisent (habiletés sécuritaires). interaction avec des personnes en état d'ébriété).

Brainstorming - une méthode utilisée pour stimuler les déclarations des enfants sur certaines questions. L'enseignant invite les enfants à exprimer des idées et des opinions sans aucune évaluation ou discussion de ces idées et opinions et enregistre toutes les déclarations des enfants au tableau jusqu'à épuisement des idées ou jusqu'à la fin du temps imparti. Puis une discussion des idées exprimées en groupes est organisée.

Discussion de groupe - un moyen d'organiser des activités conjointes d'étudiants sous la direction d'un enseignant afin de résoudre des problèmes de groupe ou d'influencer les opinions et les attitudes des participants au processus de discussion.

L'utilisation de cette méthode dans le travail préventif vous permet de développer la capacité de l'enfant à voir le problème sous différents angles, aide à clarifier sa propre position sur diverses questions, à former les compétences de coopération constructive et de prise de décision en groupe, à satisfaire les enfants besoin de reconnaissance et de respect de la part des pairs et de l'enseignant.

Un travail éducatif et préventif sur la prévention des comportements déviants est mené sous diverses formes.

M.I Rozhkov note que les moyens, le sujet, les buts et les objectifs de ce travail peuvent servir de base à la classification des formes.

Si nous prenons les moyens comme base, nous pouvons alors distinguer les formes pédagogiques suivantes de travail éducatif et préventif: verbal, pratique ou verbal-pratique.

Sur la base du sujet, les formes de travail peuvent être divisées en état et public, individuel et collectif.

Conformément à la caractéristique cible, les formes de travail éducatif et préventif peuvent être divisées en cognitif, contribuant à la formation de la conviction dans l'exactitude d'une position particulière, et pratique. Les pratiques sont conçues pour former l'attitude correcte vis-à-vis des normes de la morale et du droit, à travers elles vis-à-vis d'autres valeurs sociales.

L'école influence également la formation et le développement de la personnalité. L'éducation personnelle est basée uniquement sur les émotions positives. Un élève en larmes ou bouleversé ne perçoit plus rien, même le plus beau, qui lui sera offert. Plus V.A. Sukhomlinsky s'est concentré sur le fait que le processus éducatif doit préserver l'unité fonctionnelle - l'unité de l'âme, de l'esprit et du corps. L'essence de l'éducation V.A. Sukhomlinsky a vu dans la construction de la communication dialogique enseignant-élève un signe, qui est : « communauté spirituelle, confiance mutuelle, franchise, bonne volonté ».

Le principe pédagogique de V.A. Sukhomlinsky était le principe - l'éducation sans punition. L'encouragement le plus important et la punition la plus forte dans le travail pédagogique est l'évaluation. L'enseignant qui aime les enfants a le droit d'utiliser un outil d'évaluation pointu. A l'école primaire, la punition avec une note insatisfaisante blesse, insulte et humilie la dignité de l'enfant. Il est inacceptable qu'un enfant, avec «l'aide» d'un enseignant qui a mis un diable, perde confiance en lui-même. Les enfants viennent à l'école très différemment, mais ils sont unis en une chose - tout le monde veut apprendre. "L'évaluation est une récompense pour le travail, pas une punition pour la paresse."

Certains enseignants, parents utilisent la méthode de l'intimidation. La pratique de l'intimidation ne fonctionne que sur les jeunes enfants, plus tard, elle se retourne contre elle - perdant confiance en l'adulte.

Il faut également tenir compte d'une telle caractéristique de certains enfants: si j'ai été offensé ou si je n'ai pas obtenu quelque chose, alors je me ferai encore plus mal, je me punirai. C'est un comportement autodestructeur. On le voit clairement dans l'exemple de l'autisme. Avec cette maladie, l'enfant, dès qu'il se sent privé ou que quelque chose ne va pas pour lui, commence à se détruire physiquement (se gratte les yeux, se mord jusqu'au sang, se pique avec une aiguille et, ayant mûri, se brûle lui avec une cigarette). Par conséquent, si une personne a tendance à adopter un comportement autodestructeur, toute information sur ce qui est mauvais et lourd de conséquences négatives ne fera que le pousser à cette négativité.

Le système d'actions tactiques visant à bloquer les influences négatives, à rompre les connexions indésirables, crée des conditions favorables à la formation de relations socialement valables de l'étudiant dans les domaines les plus significatifs de sa communication et agit ainsi comme une prévention des comportements déviants.

Un algorithme approximatif pour travailler avec les enfants afin de prévenir et de surmonter les écarts de comportement peut être le suivant :

Évaluation par l'enseignant de la situation et prise de conscience de ses propres émotions. Dans le même temps, il ne faut pas prendre de décisions hâtives pour ne pas nuire à l'enfant et compliquer les relations avec lui. Il est conseillé de prendre des mesures immédiates dans les situations qui menacent la vie et la santé de l'enfant,

Analyse des motifs et des causes de l'acte de l'enfant, à l'issue duquel il est nécessaire de sélectionner des moyens d'influence pédagogique adéquats.

Fixer un objectif pédagogique (« Qu'est-ce que je veux obtenir comme résultat de mon influence pédagogique ? »). L'influence éducative ne doit pas être intimidante, ne doit pas être réduite à une punition. La motivation consciente par l'enfant d'un comportement normatif conforme aux règles est nécessaire. Ce n'est que lorsque l'enfant réalise et accepte les normes-règles, comprend leur utilité à la fois pour lui-même et pour ceux qui l'entourent, alors seulement qu'il s'efforcera de les respecter. L'enfant doit comprendre que l'enseignant n'est pas contre lui, mais contre l'acte qu'il a commis.

Choisir le meilleur moyen pour atteindre l'objectif pédagogique (« Comment atteindre le résultat souhaité ? »). L'enseignant doit laisser la liberté de choix à l'enfant. Il est nécessaire de créer des conditions dans lesquelles l'enfant "ne peut pas" faire de mauvaises choses.

Réalisation des objectifs éducatifs par certains moyens en fonction des motivations de l'enfant.

Analyse de l'impact pédagogique, évaluation de l'efficacité de la communication entre l'enseignant et les enfants, formulation de nouvelles perspectives.

L'inclusion de formes non traditionnelles à vocation sociale dans le travail préventif de l'école, simulant une variété de situations sociales, permet:

attirer l'attention des mineurs sur le problème des relations sociales, préparer une « rencontre » avec des situations difficiles, problématiques, ambiguës ;

élargir la "banque" de nouveaux comportements ;

"répéter" des techniques de comportement dans des situations d'interaction, acquérir les compétences sociales nécessaires, apprendre un comportement constructif;

renforcer la confiance en soi;

focaliser l'attention des mineurs sur eux-mêmes et leurs ressources internes.

Ainsi, la tâche la plus importante d'un enseignant du primaire est de mener à bien la prévention primaire des comportements déviants, ce qui évitera des problèmes à l'avenir. Le travail préventif est le plus efficace lorsqu'il affecte les conditions et les causes du comportement déviant dans les premiers stades du problème.

Sur la base de ce qui précède, la prévention des comportements déviants est un système de mesures complexes visant à prévenir les déviations de comportement dans toutes les sphères de la vie d'un enfant. Dans le processus de prévention, tous les sujets du processus éducatif, ainsi que la médecine, les médias et les organes des affaires internes devraient participer. Étant donné qu'à l'âge de l'école primaire, un enfant passe beaucoup de temps à l'école, il est très important d'organiser des conditions pédagogiques pour la prévention des comportements déviants. Les méthodes, formes et techniques de travail peuvent être très différentes, l'essentiel est qu'elles soient introduites dans le système et que l'enfant ne se lasse pas du processus. La question du choix des méthodes et des modalités spécifiques d'influence psychologique et pédagogique est l'un des enjeux centraux liés aux travaux sur la prévention des conduites déviantes auprès des enfants d'âge scolaire primaire. Les méthodes de prévention des comportements déviants occupent une place particulière dans la mise en œuvre des programmes de formation aux savoir-être. Alors O.L. Romanova cite le jeu de rôle, la discussion de groupe et le remue-méninges parmi les méthodes les plus efficaces pour mener un travail préventif. Un travail éducatif et préventif sur la prévention des comportements déviants est mené sous diverses formes. MI. Rozhkov note que les moyens, le sujet, les buts et les objectifs de ce travail peuvent servir de base à la classification des formes. Le système d'actions tactiques visant à bloquer les influences négatives, à rompre les connexions indésirables, crée des conditions favorables à la formation de relations socialement valables de l'étudiant dans les domaines les plus significatifs de sa communication et agit ainsi comme une prévention des comportements déviants.

2 Analyse des travaux expérimentaux

Après avoir analysé l'aspect théorique du problème des conditions pédagogiques des comportements déviants, nous sommes arrivés à la conclusion qu'il est nécessaire de prévenir les comportements déviants à l'âge scolaire primaire.

Le succès du travail préventif dépend avant tout de l'évaluation correcte, objective et complète des résultats d'un examen diagnostique. Un impact ciblé sur l'élève est réalisé à travers un complexe préventif, qui est une éducation systémique, qui se compose de plusieurs blocs interconnectés. Chaque bloc vise à résoudre divers problèmes et consiste en des méthodes et techniques spéciales.

Le complexe préventif comprend quatre blocs principaux : 1. Diagnostic. 2.Motivationnel. 3.Prophylactique.

Bloc d'évaluation de l'efficacité des actions préventives.

Bloc diagnostique. L'objectif est d'identifier les caractéristiques du développement de la personnalité, d'identifier les facteurs de risque et de former un programme général d'activités préventives.

Bloc motivationnel. L'objectif est de stimuler le désir d'interagir, de soulager l'anxiété, d'augmenter la confiance en soi de l'élève, de former le désir de coopérer avec l'enseignant-psychologue et de changer ou d'empêcher quelque chose dans sa vie.

Bloc de prévention. L'objectif est d'harmoniser et d'optimiser le développement de la personnalité de l'élève, d'empêcher le passage d'une phase de développement négative à une phase positive, de maîtriser des modes d'interaction avec le monde et soi-même, de maîtriser certains modes d'activité.

Bloc d'évaluation de l'efficacité des actions préventives. L'objectif est de mesurer le contenu psychologique et la dynamique des réactions, de favoriser l'émergence de réactions et d'expériences comportementales positives et de stabiliser une estime de soi positive.

L'étude a été menée au sein de l'établissement d'enseignement public « Lycée n°17 ​​de Brest » en classe de 4ème.

Objectif de l'étude : déterminer les formes et méthodes de travail optimales d'un enseignant du primaire pour prévenir les comportements déviants des enfants d'âge primaire dans un établissement d'enseignement secondaire général.

Pour étudier les écarts de comportement des élèves plus jeunes, les méthodes de diagnostic suivantes ont été identifiées :

méthodologie du diagnostic d'une tendance aux comportements déviants (A.N. Orel) (objectif : identifier une prédisposition à certaines déviations dans le comportement des élèves plus jeunes) ;

méthodologie « Scale of hostility » (Cooka-Medley) (objectif : évaluer le cynisme, l'hostilité et l'agressivité de l'individu) ;

technique projective "Animal inexistant" (M.Z. Dukarevich) (but : diagnostic des traits de personnalité) ;

Méthode "Comment faire ?" (I.B. Dermanova) (objectif : identifier les attitudes envers les normes morales chez les collégiens).

Les outils de diagnostic sont présentés en annexe A.

Analysons les résultats de l'étude au stade de la vérification de l'expérience.

Pour identifier une prédisposition à un comportement déviant, une technique de diagnostic a été utilisée, dont l'auteur est A.N. Aigle. Cette technique évalue la prédisposition des mineurs aux comportements déviants à l'aide de sept échelles :

Échelle de désirabilité sociale.

Une échelle de propension à dépasser les normes et les règles.

Échelle de propension aux conduites addictives.

Une échelle de propension aux comportements d'automutilation et d'autodestruction.

Une échelle de propension à l'agressivité et à la violence.

Échelle de contrôle volitionnel des réactions émotionnelles.

Échelle de propension au comportement délinquant.

La procédure de diagnostic réalisée est présentée sur la fig. 1 et a permis d'identifier les caractéristiques suivantes de la prédisposition des enfants aux déviations comportementales : une tendance aux conduites addictives a été retrouvée chez 14 (26 %) écoliers ; propension à dépasser les normes et les règles chez 8 (15%) écoliers ; tendance à l'autodestruction - sur 18 (33%); propension à la désirabilité sociale - sur 12 (22%); une tendance à l'agressivité et à la violence - chez 28 (52%), une tendance au contrôle volontaire des réactions émotionnelles - chez 24 (44%) et une tendance au comportement délinquant a été constatée chez 8 (15%) écoliers.

Après avoir réalisé la méthodologie de diagnostic de la propension des jeunes écoliers aux comportements déviants, A.N. Orel, on peut affirmer que ce groupe d'élèves présente un niveau moyen de prédisposition aux comportements déviants, ce qui sert de base à l'élaboration d'un programme de prévention psychologique et pédagogique.

Figure 1 - Les valeurs des résultats des écarts de comportement selon la méthode de diagnostic de la propension des élèves plus jeunes aux comportements déviants A.N. Aigle.

En utilisant la technique de diagnostic "Hostility Scale", nous sommes arrivés à la conclusion que parmi les étudiants il y avait un indicateur moyen de cynisme avec une tendance à haut chez 20 (48%) étudiants, et un indicateur moyen de cynisme avec une tendance à bas chez 22 (52%) étudiants. Les scores les plus élevés pour le cynisme et les plus faibles parmi les écoliers n'ont pas été identifiés.

Figure 2 - La valeur de l'indicateur de cynisme selon la méthode "Scale of hostility" Cook-Medley

Selon l'échelle d'agressivité, on peut affirmer que 16 (38%) des sujets avaient un indicateur moyen d'agressivité tendant vers haut, et 24 (57%) avaient un indicateur moyen d'hostilité tendant vers bas, et 2 (5%) des sujets avaient un faible indicateur d'agressivité. Ainsi, nous pouvons conclure que le niveau d'agressivité chez les sujets est modérément prononcé et ne dépasse pas la norme. L'agression indirecte la plus prononcée, dont la manifestation n'entraîne pas de préjudice direct.

Figure 3 - La valeur de l'indicateur d'agressivité selon la méthode "Scale of hostility" Cook-Medley

Selon l'échelle d'hostilité, 24 (57%) sujets ont été identifiés avec un score moyen d'hostilité à tendance faible, 12 (29%) sujets avec un score moyen d'hostilité à tendance élevée et 6 (14%) sujets avec un faible score d'hostilité.

Après avoir traité les données obtenues à l'aide de la méthode de diagnostic de l'hostilité selon «l'échelle Cook-Medley», nous pouvons conclure que parmi les sujets, le cynisme n'est pas prononcé, mais est inhérent à tous les étudiants. Le niveau d'agressivité et d'hostilité chez plus de la moitié des étudiants est enclin à un indicateur bas, dans la troisième partie l'indicateur d'agressivité et d'hostilité est enclin à un indicateur plus élevé, et seulement chez certains étudiants ces qualités personnelles ne se manifestent presque pas.

Figure 4 - La valeur de l'indice d'hostilité selon la méthode "Scale of hostility" Cook-Medley

Pour déterminer les caractéristiques personnelles, nous avons appliqué la méthode «Animal inexistant» (M.Z. Dukarevich), dont l'analyse a montré qu'un certain nombre d'étudiants ont tendance à l'agression. Dans les dessins, cela est représenté par des «lignes descendantes», le contour de la figure avec la présence de protubérances telles que des pointes, des coquilles, des aiguilles, un dessin et un assombrissement de la ligne de contour. Le degré d'agressivité est exprimé par le nombre, l'emplacement et la nature des angles vifs du dessin, quel que soit leur lien avec un détail particulier. Les symboles directs d'agression - griffes, becs, dents - sont particulièrement importants à cet égard. Souvent, dans les dessins, vous pouvez trouver des cornes, qui sont un signe d'agressivité.

La plupart des enfants ont une estime de soi normale ou légèrement élevée. Certains enfants ont une faible estime de soi et des signes de doute de soi. L'égocentrisme, la présence d'émotions colorées positivement, l'activité, la sociabilité et l'orientation "vers l'avenir" sont également caractéristiques pour la majorité des étudiants. Les dessins de tous les enfants reflétaient dans une certaine mesure l'anxiété générale, l'indécision, la timidité associées aux interdictions et aux restrictions de la part des adultes. L'agression est de nature plus défensive et peut se manifester sous forme verbale. Les filles ont tendance à être ostentatoires.

Sur la base de l'étude diagnostique menée, les conclusions suivantes peuvent être tirées : un certain nombre d'étudiants ont montré une prédisposition au comportement agressif. La tendance suivante a été révélée - la manifestation d'un comportement agressif destructeur en tant que défense de son «moi» en réponse à une situation frustrante changeante, l'exigence de corriger la situation actuelle de ses participants, exprimée sous une forme hostile et agressive. À la suite de l'étude diagnostique, on peut conclure que les écoliers ont besoin d'un travail préventif visant à prévenir et à corriger les comportements déviants, et qu'il est nécessaire de prendre des mesures visant à optimiser les relations interpersonnelles.

Afin d'étudier les caractéristiques du développement de la culture morale des étudiants, nous avons réalisé une technique de diagnostic "Que faire?". Les résultats ont montré que 8 (19%) écoliers n'ont pas de directives morales claires. Les normes morales sont instables. Explique mal les actions (elles ne correspondent pas aux qualités qu'il nomme), les réactions émotionnelles sont insuffisantes ou absentes. 14 (33%) ont des directives morales, mais l'enfant ne s'efforce pas de les respecter ou considère cela comme un rêve inaccessible. Évalue adéquatement les actions, cependant, l'attitude envers les normes morales est instable, passive. Les réactions émotionnelles sont insuffisantes.

15 (36%) ont des directives morales, les évaluations des actions et des réactions émotionnelles sont adéquates, mais l'attitude envers les normes morales n'est pas encore suffisamment stable. Les 5 autres (12%) justifient leur choix par des principes moraux ; les réactions émotionnelles sont adéquates, l'attitude envers les normes morales est active et stable.

Figure 5 - La valeur de l'indicateur de consignes morales selon la méthode « Comment agir ? I.B. Dermanova

Les résultats de la phase de constatation de l'expérience nous permettent d'affirmer la nécessité d'un travail préventif psychologique et pédagogique sous la forme d'une formation sociale active dans des compétences socialement importantes qui affectent les conditions et les causes du comportement déviant dans les premiers stades de sa manifestation.

Sur la base des résultats de l'étude, nous avons développé un programme correctionnel et de développement pour la prévention des comportements déviants chez les jeunes élèves.

Le but du programme: la formation des qualités personnelles et des compétences sociales d'un jeune étudiant, lui permettant de comprendre les valeurs de la vie et de choisir une position consciente.

Objectifs du programme :

Développer chez les élèves une attitude positive envers eux-mêmes et la société environnante.

Renforcer et développer un sens du respect de soi et la capacité de penser de manière critique, un sens des responsabilités.

Expliquer les dangers du tabac, de l'alcool et des drogues.

Inculquer de saines habitudes de vie.

Le programme comprend 10 leçons, qui se déroulent avec toute une équipe d'élèves âgés de 8 à 10 ans. Les cours ont lieu une fois par semaine dans une salle où il est possible à la fois d'asseoir les participants en cercle et à des bureaux pour créer un environnement de confiance et de sécurité dans le groupe. La leçon dure 40 minutes. La forme d'organisation des cours est individuelle et collective. La durée du cours est de 2-3 mois.

Tableau 2 - Critères de suivi de la performance du programme

Paramètres Périodicité Méthodes de diagnostic1. Hostilité au début et à la fin du cours Observation Cook-Medley Hostility Scale (8-10 years)2. Agression au début et à la fin du cours Observation "Animal inexistant" (MZ Dukarevich)3. Déviation au début et à la fin du cours Méthode d'observation pour diagnostiquer une tendance aux comportements déviants (A.N. Orel)4. Normes morales au début et à la fin du cours Méthode d'observation "Comment agir?" (IB Dermanova)

Le résultat de l'utilisation du programme de travail correctionnel et de développement avec des élèves ayant un comportement déviant implique la formation de formes de comportement adéquates et le développement de compétences de communication, ainsi que la formation d'une attitude positive envers ses capacités, le développement de compétences pour réguler son comportement et une diminution du niveau d'inconfort émotionnel. Basé sur le principe d'accompagnement socio-pédagogique, qui est le principe fondamental de ce programme, il est censé créer une situation de réussite qui permettra d'atteindre les résultats souhaités en matière d'apprentissage, d'autoformation, de communication et d'hygiène de vie.

No. p / n Sujet de la leçon Objectif de la leçon Contenu et forme de conduite 1. Connaissance. Règles de travail en groupe 1. Développer de bonnes compétences en communication. 2. Apprenez à connaître les élèves et présentez-les les uns aux autres. 3. Comprendre les normes de comportement et les relations les uns avec les autres.1. Organisation du temps. Jeu "Interview" 2. Jeu "Recherche d'un commun" 3. Discussion "A quoi ressemble un groupe de mecs ?" 4. Établir des règles pour le travail de groupe. 5. Répartition des rôles dans le groupe. 6. .2. Pouvons-nous écouter ? 1. Définissez ce que signifie écouter. 2. Pour former la capacité des étudiants à s'écouter les uns les autres. 3. Découvrez comment vous faire entendre et écouter.1. Organisation du temps. Activateur de jeu "Téléphone cassé". 2. Débat. 3. Exercice "Jeu d'écoute". 4. Exercice "Savoir écouter". 5. Le cercle final « Intéressant - utile ». 3. Pourquoi sommes-nous en conflit ? 1. Donnez une idée du conflit. 2. Identifier les principales causes du conflit. 3. Montrer le rôle du conflit dans les relations humaines et le développement de la personnalité humaine.1. Organisation du temps. Jeu activateur « Alignez-vous selon... » 2. Discussion « Pourquoi sommes-nous en conflit ? ». 3. Jeu de rôle 3. Cercle rapide "Signes d'une situation de conflit." 4. Le cercle final "Intéressant - utile." 4. Comment se comporter dans un conflit ? 1. Montrer le chemin historique du développement des conflits dans la société humaine. 2. Familiariser les élèves avec les moyens de résoudre le conflit. 3. Développer la compétence de résolution de conflits en utilisant les principes de la communication positive.1. Organisation du temps. Activateur de jeu "Comprenez-moi". 2. Discussion « Comment se comporter en situation de conflit ? 3. Micro-sketch "Comment sortir du conflit ?" 4. Compétition "Je te demande pardon." 5. Le cercle final "Intéressant - utile" 5. Qu'est-ce que je recherche en amitié ? 1. Initier les élèves au concept d'amitié. 2. Former les élèves à la compréhension des valeurs de l'amitié.1. Organisation du temps. Jeu-activateur "Blind train". 2. Discussion : "Qu'est-ce que je recherche dans une amitié ?" 3. Plusieurs interdictions strictes pour les vrais amis. 4. Tour rapide. 5. Exercice "Soutien". 6. Débat. 7. Le dernier cercle "Intéressant - utile". 6. Comment le tabac affecte-t-il le corps humain ? 1. Découvrez les causes du tabagisme. 2. Présentez les effets immédiats et à long terme du tabagisme. 3. Expliquez les dangers du tabagisme passif pour les humains. 4. Développer une attitude négative envers le tabagisme.1. Organisation du temps. Jeu-activateur "Oui - Non". 2. Discussion : « À quoi peut mener le tabagisme ? » 3. Le jeu « Qu'est-ce qu'on peut acheter avec l'argent d'un fumeur ? » 4. Manières de refuser la cigarette offerte. 5. Le dernier cercle "Intéressant - utile." 7. Comment l'alcool affecte-t-il le corps humain ? 1. Se faire une idée des effets nocifs de l'alcool sur le corps humain. 2. Développer chez les élèves une attitude négative à l'égard de l'alcool.1. Organisation du temps. Jeu-activateur "Résistance". 2. Discussion sur l'alcool et les attitudes envers le buveur. 3. Comment décider de boire ou non de l'alcool ? 4. Jeu de rôle "Choix de la décision". 5. Cercle de jeu « Intéressant - utile » 8. Que sait-on de la santé psychologique ? 1. Donner une idée de la santé psychologique et de la possibilité d'influence des gens sur celle-ci. 2. Révélez les raisons pour lesquelles les adolescents consomment de la drogue. 3. Familiariser les élèves avec l'influence des drogues sur la santé psychologique d'une personne. 4. Former chez les élèves une idée d'une personne psychologiquement saine.1. Organisation du temps. Activateur de jeu "Swamp". 2. Jeu de rôle "Comment propose-t-on aux adolescents des substances psychoactives ?" 3. Débat. 4. Comment refuser les médicaments proposés ? 5. Tour rapide. 6. Discussion.9.Comment avoir confiance en soi ?1. Se familiariser avec le concept de "comportement précaire" et les moyens de le surmonter. 2. Former les élèves à une idée d'une personne confiante et expliquer comment avoir confiance en soi.1. Organisation du temps. Activateur de jeu "Mirror". 2. Discussion 3. Exercice "Orateur". 4. Discussion "Qu'est-ce qu'un sentiment de confiance et comment l'augmenter en soi ?" 5. Exercice "Conseils à un ami". 6. Le cercle final « Intéressant - utile » 10. Pouvons-nous nous respecter 1. Renforcer l'estime de soi positive des élèves. 2. Aide à comprendre la possibilité de former une estime de soi positive. 3. Montrer l'impact négatif de la consommation de substances sur l'estime de soi positive.1. Organisation du temps. Activateur de jeu "Ladoshka". 2. Discussion « Pourquoi le respect de soi est-il nécessaire pour une personne ? » 3. Tour rapide. 4. Le jeu "Inscriptions au verso". 5. Qu'est-ce que l'estime de soi. 6. Exercice "Compliment". 7. Le cercle final. Rituel final.

Nous avons mis en place une partie du programme. Il est à noter que lors de la mise en place du programme, les moments les plus marquants et mémorables ont été le jeu « Recherche d'un commun » et le jeu activateur « Line up by… ». Dans le jeu "Rechercher un point commun", les élèves ont trouvé des caractéristiques communes dans leurs paires. Mais les enfants ne se sont pas limités au nombre total de ces signes, mais en ont recherché le plus possible. Certaines caractéristiques communes étaient si intéressantes et inhabituelles que même le professeur ne les connaissait pas. Non moins mémorable était l'activateur de jeu "Line up by ...". Les enfants le plus rapidement possible sans discussion par ordre croissant alignés sur une même rangée selon certains critères. C'était difficile pour les élèves de faire la queue le jour des anniversaires, il y avait beaucoup de disputes, mais les enfants ont pu s'entendre. L'utilisation des formes d'événements que nous avons choisies n'est pas accidentelle, car elles prévoient un changement d'actions, de la couleur, de l'enthousiasme, une variété de tâches et bien plus encore, ce qui est très attrayant pour les enfants en âge d'aller à l'école primaire.

Après les cours sur le programme de prévention, nous avons effectué un travail de diagnostic répété (à l'aide de la méthode de diagnostic d'une tendance aux comportements déviants (A.N. Orel)), qui a révélé une certaine amélioration de la prédisposition aux comportements déviants. Ainsi, le pourcentage d'inclination aux conduites addictives a diminué de 6 % et s'élève à 20 % (26 % à l'origine) ; la propension à dépasser les normes et les règles a diminué de 0,5 % et s'est élevée à 14,5 % (15 % à l'origine) ; la tendance à l'autodestruction était de 19 %, ce qui est également inférieur aux résultats initiaux (initialement 33 %) ; la propension à la désirabilité sociale n'a pas changé et s'est maintenue à 22 % ; la propension à l'agressivité et à la violence a également diminué de 20 % et s'élève à 32 % (à l'origine 52 %) ; la propension au contrôle volontaire des réactions émotionnelles a augmenté de 7 % et s'est élevée à 51 % (initialement 44 %) ; la propension à la délinquance diminue légèrement et s'élève à 13,5 % (15 % à l'origine). Une légère diminution de la propension à contourner les règles et règlements et la tendance au comportement délinquant suggèrent qu'il est nécessaire d'impliquer les inspecteurs de la jeunesse dans le travail sur la prévention des comportements déviants pour mener des conversations sur les questions juridiques avec les élèves et leurs parents. Les résultats obtenus sont reflétés dans la fig. 6 (Valeurs des résultats des écarts de comportement selon la méthode répétée de diagnostic de la propension des jeunes écoliers au comportement déviant A.N. Orel). Le diagramme montre comment l'indicateur d'enfants qui ont manifesté un comportement déviant a diminué, l'indicateur d'enfants qui ont développé un contrôle volontaire des réactions émotionnelles a augmenté et seul l'indicateur d'inclination à la désirabilité sociale n'a pas changé.

De ce qui précède, nous pouvons conclure que le programme de prévention psychologique et pédagogique des comportements déviants que nous avons développé est efficace. La diminution du niveau de comportement déviant des élèves peut être jugée par les résultats des questionnaires. Un climat favorable dans l'équipe, une diminution des conflits et des violations des règlements internes des établissements d'enseignement nous permettent de parler de la formation de la capacité d'interagir avec les étudiants dans diverses situations de la vie. Le programme utilise une sélection de jeux communicatifs, mobiles, éducatifs et de discussions diverses, que nous avons structurés en fonction de l'objectif et formé des «Classes» à partir d'eux.

CONCLUSION

Dans l'article, le concept de comportement déviant des écoliers du premier cycle a été examiné, les facteurs qui déterminent la propension des écoliers du premier cycle au comportement déviant ont été discutés. Sur la base d'une analyse théorique de la littérature scientifique psychologique et pédagogique, nous avons constaté que de nombreux chercheurs nationaux et étrangers se sont penchés sur le problème de la prévention des comportements déviants. Le comportement déviant ou déviant fait référence à l'un des types de comportement déviant associé à la violation des normes sociales et des règles de comportement adaptées à l'âge (démonstration, agression, déviation non autorisée et systématique des études, comportement systématique - inconduite asociale répétitive, départ de la maison et vagabondage , ivresse, etc.). Le comportement déviant est le résultat d'un développement psychosocial défavorable et de violations du processus de socialisation, qui se traduit par diverses formes d'inadaptation de l'enfant et de l'adolescent déjà à un âge assez précoce. Les écoliers plus jeunes, dont le comportement s'écarte des règles et des normes de comportement acceptées dans la société, les enseignants et les psychologues appellent difficiles ou difficiles à éduquer. La difficulté dans l'éducation est comprise comme une résistance aux influences pédagogiques, qui peut être due à diverses raisons liées à l'assimilation de certains programmes sociaux, connaissances, compétences, exigences et normes dans le processus de formation et d'éducation ciblées. Un signe essentiel de comportement déviant est un conflit, une contradiction entre les normes existantes de la morale et de la loi et l'incapacité, le refus ou l'incapacité d'un adolescent à les respecter de manière appropriée. Avec un comportement déviant, l'enfant essaie d'atteindre ses objectifs. En sachant quels objectifs l'enfant poursuit, qu'il en soit conscient ou non, l'enseignant reçoit la clé pour comprendre ses actions.

Les principaux facteurs qui déterminent le comportement déviant des mineurs sont distingués : biologiques, psychologiques, socio-pédagogiques, socio-économiques, moraux et éthiques. Causes typiques des écarts de comportement des élèves plus jeunes: niveau insuffisant de maturité sociale de l'enfant, incapacité à s'habituer au rôle social de l'élève, aux exigences et aux normes de la vie scolaire, manque d'attitude psychologique face à l'apprentissage, fatigue accrue , épuisement élevé par l'activité, résultat d'une faiblesse psychosomatique, difficultés d'apprentissage, incapacité à faire face à la charge scolaire, "barrières significatives" par rapport à l'enseignant, position peu prestigieuse parmi les camarades de classe.

Au titre de la prévention des comportements déviants, il est d'usage d'entendre l'utilisation d'un ensemble de mesures destinées à prévenir l'apparition et le développement de tout écart de développement, de formation, d'éducation. La meilleure prévention des comportements déviants est une éducation raisonnée, organisée avec une définition claire des moyens, des formes et des méthodes d'éducation. De plus, les possibilités préventives de l'éducation sont beaucoup plus efficaces que les autres moyens de contention, puisque les mesures préventives légales, en règle générale, sont un peu tardives et commencent à agir lorsque l'acte a déjà été commis. Pour que les mesures préventives légales «fonctionnent», elles doivent être incluses dans l'esprit de l'étudiant, faire partie de ses convictions, de son expérience, ce qui peut être réalisé grâce à une influence éducative ciblée. Les relations de confiance et de respect mutuels détruisent les attitudes antisociales chez les mineurs. Il est important de leur donner l'occasion de se sentir nécessaires et utiles aux gens et à l'ensemble de la société. Je voudrais attirer l'attention sur le fait que dans l'éducation de la jeune génération, l'essentiel n'est pas seulement de savoir à quel point une personne sera intelligente, bien informée, éduquée et persévérante dans la réalisation de ses objectifs de vie, mais aussi si elle sera gentille, sympathique, sera-t-il en empathie avec les autres. La gentillesse et la réactivité n'apparaissent pas d'elles-mêmes, elles sont élevées et l'amour parental y joue le rôle principal - l'amour n'est pas en paroles, mais en actes. Si les parents ne forment pas chez les enfants (principalement à l'aide de leur propre exemple) une attitude bienveillante, cordiale et douce envers les gens, alors l'enfant grandit cruel, insensible, agressif. La microsphère sociale environnante, le climat psychologique dans la famille, les conditions d'éducation, les relations avec les parents et les enseignants - tout cela se reflète chez l'enfant. Et si nous excluons les mauvaises influences, si nous faisons attention à nos propres enfants et à ceux des autres, alors nous pouvons être sûrs que nous élèverons une bonne succession de personnes actives et travailleuses.

Nous avons développé un programme correctionnel et de développement pour la prévention du comportement des jeunes étudiants, afin de former les qualités personnelles et les compétences sociales d'un jeune étudiant, lui permettant de comprendre les valeurs de la vie et de choisir une position consciente. Ce programme a été testé dans l'établissement d'enseignement public "Lycée n°17 ​​à Brest" en classe de 4ème. Le résultat de l'utilisation du programme de travail correctionnel et de développement avec des élèves ayant un comportement déviant implique la formation de formes de comportement adéquates et le développement de compétences de communication, ainsi que la formation d'une attitude positive envers ses capacités, le développement de compétences pour réguler son comportement et une diminution du niveau d'inconfort émotionnel.

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40. Méthodes de prévention des comportements déviants [Electron. ressource] / Mode d'accès :<#"justify">APPLICATIONS

Annexe A

Outils de diagnostic pour la recherche

Méthodologie pour diagnostiquer une tendance aux comportements déviants (A.N. Orel)

Objectif : identifier la prédisposition à certaines déviations dans le comportement des élèves plus jeunes.

En général, le questionnaire comprend 98 items-énoncés non répétitifs.

Clés et procédure de calcul des résultats des tests.

Chaque réponse selon la clé se voit attribuer 1 point. Ensuite, pour chaque échelle, le score total est calculé, qui est comparé aux normes de test indiquées ci-dessous. Si les résultats individuels du sujet s'écartent du score total moyen sur l'échelle (voir les normes de test) de plus de 1S, la caractéristique psychologique mesurée peut être considérée comme prononcée. Si le score total individuel du sujet est inférieur à la moyenne selon les normes de test de 1S, la propriété mesurée peut être évaluée comme mal exprimée. De plus, si l'appartenance du sujet à la population « délinquante » est connue, alors il convient de comparer ses résultats individuels aux normes de test calculées pour le sous-échantillon « délinquant ».

Echelle d'installation sur les réponses socialement désirables :

(non), 4(non), 6(non), 13(oui), 21(non), 23(non), 30(oui), 32(oui), 33(non), 38(non), 47 (aucun), 54(aucun), 79(aucun), 83(aucun), 87(aucun).

Échelle de propension à dépasser les normes et les règles :

(non), 10(non), 11(oui), 22(oui), 34(oui), 41(oui), 44(oui), 50(oui), 53(oui), 55(non), 59 (oui), 61(non), 80(oui), 86(non), 88(oui), 91(oui), 93(non).

Échelle de propension aux conduites addictives :

(oui), 18(oui), 22(oui), 26(oui), 27(oui), 31(oui), 34(oui). 35(oui), 43(oui), 46(oui), 59(oui), 60(oui), 62(oui), 63(oui), 64(oui), 67(oui), 74(oui), 81(oui), 91(oui), 95(non).

Questionnaire:

Je préfère les vêtements aux tons doux et discrets.

Parfois, je remets à demain ce que je dois faire aujourd'hui.

Je serais heureux de m'inscrire comme volontaire pour participer à certaines opérations militaires.

Parfois, je me dispute avec mes parents.

Toute personne qui ne s'est pas battue dans son enfance grandira comme une "poule mouillée" et ne pourra rien accomplir dans la vie.

J'accepterais un travail dangereux s'il payait bien.

Parfois, je ressens tellement d'anxiété que je ne peux pas rester assis.

Il arrive parfois que je me vante un peu.

Si je devais devenir militaire, j'aimerais être pilote de chasse.

J'apprécie la prudence et la prudence chez les gens.

Seules les personnes faibles et lâches suivent toutes les règles et lois.

Je préférerais un travail qui implique des changements et des voyages, même si cela met ma vie en danger.

Je dis toujours la vérité.

Si une personne avec modération et sans conséquences nocives utilise des substances qui stimulent et affectent le psychisme, c'est tout à fait normal.

Même si je suis en colère, j'essaie de ne pas utiliser de gros mots.

Je pense que j'aimerais chasser les lions.

Si j'ai été offensé, alors je dois me venger.

Une personne devrait avoir le droit de boire autant qu'elle veut et où elle veut.

Si mon ami est en retard à l'heure convenue, je reste généralement calme.

J'ai généralement du mal à travailler selon l'exigence de le faire avant une certaine date.

Parfois, je traverse la rue là où c'est plus pratique pour moi, et non là où c'est censé l'être.

Certaines règles et interdictions peuvent être écartées si vous ressentez une forte attirance sexuelle (sexuelle).

Parfois, je désobéis à mes parents.

Si je dois choisir entre vitesse et sécurité lors de l'achat d'une voiture, alors je choisirai la sécurité.

Je pense que j'aimerais boxer.

Si je pouvais choisir librement mon métier, je deviendrais dégustateur.

Je ressens souvent le besoin de sensations fortes.

Parfois, j'ai juste envie de me faire du mal.

Mon attitude face à la vie est bien décrite par le proverbe « Mesurer sept fois, couper une fois ».

J'achète toujours des billets dans les transports en commun.

Parmi mes connaissances, il y a des gens qui ont essayé des substances toxiques, intoxicantes.

Je tiens toujours mes promesses, même si ce n'est pas rentable pour moi.

Parfois j'ai envie de jurer.

Les gens qui, dans la vie, suivent le proverbe "Si vous ne pouvez pas, mais que vous le voulez vraiment, alors vous pouvez" ont raison.

Il y a eu des moments où je me suis battu accidentellement après avoir bu de l'alcool.

J'arrive rarement à me forcer à continuer à travailler après une série d'échecs gênants.

Si à notre époque il y avait des combats de gladiateurs, alors j'y participerais certainement.

Parfois je dis des mensonges.

Endurer la douleur malgré tout peut même être agréable.

Je préfère être d'accord avec une personne que de discuter.

Si j'étais né dans les temps anciens, je serais devenu un noble brigand.

S'il n'y a pas d'autre issue, le différend peut être résolu par un combat.

Il y avait des moments où mes parents, d'autres adultes s'inquiétaient du fait que j'avais un peu bu.

Les vêtements doivent à première vue distinguer une personne des autres dans la foule.

Si un film n'a pas un seul combat décent, c'est un mauvais film.

Lorsque les gens recherchent de nouvelles sensations et expériences inhabituelles, c'est normal.

Parfois, je rate mes cours.

Si quelqu'un m'a accidentellement touché dans la foule, je lui demanderai certainement des excuses.

Si une personne m'irrite, alors je suis prêt à lui dire tout ce que je pense d'elle.

En voyageant et en voyageant, j'aime m'écarter des itinéraires habituels.

J'aimerais le métier de dresseur d'animaux prédateurs.

Si vous êtes déjà au volant d'une moto, alors vous ne devriez aller que très vite.

Quand je lis un roman policier, je veux souvent que le criminel échappe aux poursuites.

Parfois, je ne peux pas m'arrêter de rire quand j'entends une sale blague.

J'essaie d'éviter dans la conversation les expressions qui peuvent confondre les autres.

Je suis souvent contrarié par de petites choses.

Lorsque les gens s'opposent à moi, j'explose souvent et je réponds brusquement.

Pour s'amuser, cela vaut la peine de briser certaines règles et interdictions.

J'aime être dans des entreprises où ils boivent avec modération et s'amusent.

Ça m'énerve quand les filles fument.

J'aime l'état qui vient quand on boit avec modération et en bonne compagnie.

Il m'est arrivé d'avoir envie de boire, bien que je me sois rendu compte que ce n'était ni le moment ni l'endroit.

Une cigarette me calme dans les moments difficiles.

C'est facile pour moi de faire en sorte que les autres me craignent, et parfois je le fais pour le plaisir.

Je pourrais, de ma propre main, exécuter un criminel justement condamné à la peine capitale.

Le plaisir est la chose la plus importante à rechercher dans la vie.

J'aimerais participer à des courses automobiles.

Quand je suis de mauvaise humeur, mieux vaut ne pas m'approcher.

Parfois, je suis dans une telle humeur que je suis prêt à être le premier à commencer un combat.

Je me souviens de moments où j'étais tellement en colère que j'ai attrapé la première chose qui m'est venue et que je l'ai cassée.

J'exige toujours que les autres respectent mes droits.

J'aimerais sauter en parachute.

Les effets nocifs de l'alcool et du tabac sur l'homme sont largement exagérés.

Je me défends rarement, même si quelqu'un me frappe.

Je n'aime pas le sentiment de risque.

Lorsqu'une personne dans le feu de l'action a recours à des expressions "fortes", c'est normal.

Je ne peux souvent pas contenir mes sentiments.

J'étais en retard pour les cours.

J'aime les entreprises où tout le monde se moque des autres.

Le sexe devrait occuper l'une des principales places dans la vie des jeunes.

Souvent, je ne peux pas m'empêcher de discuter si quelqu'un n'est pas d'accord avec moi.

Parfois, il arrivait que je ne fasse pas mes devoirs scolaires.

Je fais souvent des choses sous l'influence d'une humeur momentanée.

Il me semble que je ne suis pas capable de frapper une personne.

Les gens s'indignent à juste titre lorsqu'ils découvrent que le criminel est resté impuni.

Parfois, je dois cacher certaines de mes actions aux adultes.

Les niais naïfs eux-mêmes méritent d'être trompés.

Parfois, je suis tellement énervé que je tape du poing sur la table.

Seuls des circonstances inattendues et un sentiment de danger me permettent de m'exprimer vraiment.

J'essaierais une substance enivrante si j'étais sûr que cela ne nuira pas à ma santé et n'entraînera pas de punition.

Quand je me tiens sur un pont, j'ai parfois envie de sauter.

Toute saleté m'effraie ou provoque un fort dégoût.

Quand je suis en colère, j'ai envie de frapper quelqu'un.

Je crois que les gens devraient s'abstenir de toute consommation de boissons alcoolisées.

Je pourrais escalader une grande cheminée d'usine sur un défi.

Parfois, je ne peux pas gérer l'envie de blesser les autres

Je pourrais, après une petite explication préliminaire, piloter un hélicoptère.

"Échelle d'hostilité" Kuka-Medley

Objectif : évaluer le cynisme, l'hostilité et l'agressivité de l'individu.

Consignes : lire attentivement (écouter) les jugements du questionnaire. Les options de réponse pour tous les jugements sont données sur un formulaire spécial. Si vous pensez que le jugement est vrai et correspond à votre idée de vous-même et des autres, alors dans la feuille de réponses en face du numéro du jugement, indiquez le degré de votre accord avec celui-ci, en utilisant le barème proposé :

Par chance,

Jamais.

Texte de la méthodologie

Je rencontre souvent des gens qui prétendent être des experts alors qu'ils ne le sont pas.

J'ai souvent dû suivre les instructions de personnes qui en savaient moins que moi.

Beaucoup de gens peuvent être accusés de comportement immoral.

Beaucoup de gens exagèrent la gravité de leurs échecs afin d'obtenir de la sympathie et de l'aide.

Parfois, je devais être grossier avec les gens qui étaient impolis envers moi et me tapaient sur les nerfs.

La plupart des gens se font des amis parce que les amis peuvent être utiles.

Il faut souvent beaucoup d'efforts pour convaincre les autres que vous avez raison.

Les gens m'ont souvent déçu.

Habituellement, les gens exigent plus de respect pour leurs droits qu'ils ne cherchent à respecter les droits des autres.

La plupart des gens n'enfreignent pas la loi parce qu'ils ont peur de se faire prendre.

Souvent, les gens ont recours à des méthodes malhonnêtes pour ne pas perdre d'éventuels avantages.

Je trouve que beaucoup de gens utilisent des mensonges pour passer à autre chose.

Il y a des gens qui sont si désagréables avec moi que je me réjouis involontairement quand ils échouent.

Je peux souvent dévier de mes principes afin de surpasser mon adversaire.

Si les gens me traitent mal, je leur répondrai certainement la même chose, du moins par principe.

En règle générale, je défends désespérément mon point de vue.

Certains membres de ma famille ont des habitudes qui m'agacent.

Je ne suis pas toujours facilement d'accord avec les autres.

Personne ne se soucie de ce qui vous arrive.

Il est plus sûr de ne faire confiance à personne.

Je peux être amical avec les gens qui, selon moi, font mal.

Beaucoup de gens évitent les situations dans lesquelles ils doivent aider les autres.

Je ne blâme pas les gens pour le fait qu'ils cherchent à s'approprier tout ce qui est possible.

Je ne blâme pas une personne d'utiliser d'autres personnes à ses propres fins, lui permettant de faire cela.

Ça m'énerve quand les autres m'arrachent au département.

J'aimerais vraiment que le criminel soit puni de son propre crime.

Je n'essaie pas de cacher une mauvaise opinion sur les autres.

Traitement et interprétation des résultats :

La somme des points pour chacune des échelles est calculée.

Échelle de cynisme - 1,2,3,4,6,7,9, 10, 11,12, 19,20,22.

65 points - moyen avec tendance à élevé ;

40 points - moyen avec une tendance à faible ; h

Échelle d'agressivité - 5, 14, 15, 16, 21, 23, 24, 26, 27.

points et plus - un indicateur élevé;

45 points - moyen avec tendance à élevé ;

30 points - moyen avec une tendance à faible ;

scores ou moins est un score faible.

Échelle d'hostilité - 8, 13, 17, 18, 25.

points et plus - un indicateur élevé;

25 points - moyen avec tendance à élevé ;

18 points - moyen avec une tendance à faible ;

scores ou moins est un score faible.

Technique projective "Animal inexistant" (M.Z. Dukarevich)

Objectif : diagnostic des traits de personnalité.

Instruction: "Inventez et dessinez un animal inexistant et appelez-le un nom inexistant." De plus, vous pouvez préciser qu'il n'est pas souhaitable de prendre un animal dans des dessins animés, car il a déjà été inventé par quelqu'un; les animaux disparus ne conviennent pas non plus.

Indicateurs et interprétation :

Position du dessin sur la feuille. Normalement, le dessin est situé le long de la ligne médiane d'une feuille disposée verticalement. Il est préférable de prendre une feuille de papier blanc ou légèrement crémeux, non glacé. Utilisez un crayon de douceur moyenne; Vous ne pouvez pas dessiner avec un stylo ou un marqueur.

La position du dessin est plus proche du bord supérieur de la feuille (plus elle est proche, plus elle est prononcée) est interprétée comme une haute estime de soi, comme une insatisfaction vis-à-vis de sa position dans la société, un manque de reconnaissance des autres, comme une demande de promotion et reconnaissance, une tendance à l'affirmation de soi.

La position de l'image dans la partie inférieure est la tendance inverse : doute de soi, faible estime de soi, dépression, indécision, désintérêt pour sa position dans la société, dans la reconnaissance, manque de tendance à l'affirmation de soi.

La partie sémantique centrale de la figure (la tête ou sa pièce de rechange). La tête est tournée vers la droite - une tendance constante à l'activité, à l'efficacité: presque tout ce qui est pensé, planifié, est réalisé ou, du moins, commence à être réalisé (sinon même terminé). Le sujet procède activement à la mise en œuvre de ses plans, inclinations.

La tête est tournée vers la gauche - une tendance à la réflexion, à la réflexion. Ce n'est pas un homme d'action : seule une partie insignifiante des plans se réalise ou du moins commence à se réaliser. Souvent aussi peur de l'action active et de l'indécision. (Option : aucune tendance à agir ou peur de l'activité - devrait être décidée en plus.)

Sur la tête se trouvent des détails correspondant aux organes sensoriels - oreilles, bouche, yeux. Le sens du détail "oreilles" est direct : intérêt pour l'information, importance des opinions des autres sur soi. De plus, selon d'autres indicateurs et leur combinaison, il est déterminé si le sujet fait quelque chose pour gagner une évaluation positive ou ne produit que des réactions émotionnelles appropriées (joie, fierté, ressentiment, chagrin) aux évaluations des autres sans changer son comportement. Une bouche légèrement ouverte en combinaison avec la langue en l'absence de lèvres est interprétée comme une grande activité de parole (bavardage), en combinaison avec le dessin des lèvres - comme sensualité; parfois les deux ensemble. Une bouche ouverte sans dessin de la langue et des lèvres, en particulier dessinée, est interprétée comme la facilité des peurs et des peurs, la méfiance. Bouche avec des dents - agression verbale, dans la plupart des cas - protectrice (grognements, intimidateurs, grossier en réponse à un appel négatif, condamnation, censure). Pour les enfants et les adolescents, un motif de bouche ronde dessinée est caractéristique (crainte, anxiété).

Les yeux ont une importance particulière. C'est un symbole de l'expérience de la peur inhérente à une personne: elle est soulignée par le dessin net de l'iris. Faites attention à la présence ou à l'absence de cils. Cils - comportement démonstratif hystéroïde; pour les hommes : les traits de caractère féminins coïncident rarement avec le dessin de la pupille et de l'iris. Cils - également un intérêt pour l'admiration des autres par la beauté extérieure et la manière de s'habiller, en y attachant une grande importance.

La taille de la tête agrandie (conformément à la figure dans son ensemble) indique que le sujet apprécie le principe rationnel (peut-être l'érudition) en lui-même et ceux qui l'entourent.

Des détails supplémentaires sont également situés sur la tête: par exemple, cornes - protection, agression. Déterminer par combinaison avec d'autres signes - griffes, poils, aiguilles - la nature de cette agression : réponse spontanée ou défensive. Plumes - une tendance à l'auto-décoration et à l'auto-justification, à la démonstration. Crinière, cheveux, une sorte de coiffure - sensualité, soulignant son sexe et, parfois, orientation vers son rôle sexuel.

Le roulement, supportant une partie de la figure (jambes, pattes, parfois - un piédestal). La solidité de cette pièce est considérée par rapport à la taille de la figure entière et à la forme :

a) minutie, délibération, rationalité de la prise de décision, voies de conclusions, formation du jugement, confiance dans les dispositions importantes et les informations importantes ;

b) superficialité des jugements, frivolité dans les conclusions et jugements infondés, prise de décision parfois impulsive (surtout en l'absence ou quasi absence de jambes).

Faites attention à la nature de la connexion des jambes avec le corps: la connexion est précise, prudente ou négligente, faiblement connectée ou pas du tout connectée - c'est la nature du contrôle sur son raisonnement, ses conclusions, ses décisions. Uniformité et forme unidirectionnelle des jambes, des pattes, de tous les éléments de la partie portante - la conformité des jugements et des attitudes dans la prise de décision, leur standardité, leur banalité. Variété dans la forme et la position de ces détails - l'originalité des attitudes et des jugements, l'indépendance et la non-banalité; parfois même créativité (selon la forme insolite) ou dissidence (plus proche de la pathologie).

Parties s'élevant au-dessus du niveau de la figure. Ils peuvent être fonctionnels ou décoratifs : ailes, pattes supplémentaires, tentacules, détails de carapace, plumes, arcs comme des boucles, détails fonctionnels de fleurs - l'énergie d'embrasser différents domaines de l'activité humaine, la confiance en soi, "l'auto-propagation" avec indélicat et l'oppression aveugle des autres, ou la curiosité, le désir de participer à autant d'autres choses que possible, de gagner une place au soleil pour soi-même, d'être passionné par ses activités, le courage des entreprises (selon la signification du détail du symbole - ailes ou tentacules, etc.). Détails de décoration - démonstratif, tendance à attirer l'attention des autres, maniérismes (par exemple, un cheval ou sa ressemblance inexistante dans un sultan en plumes de paon).

Queues. Ils expriment leur attitude vis-à-vis de leurs propres actions, décisions, conclusions, vis-à-vis de leurs produits verbaux - à en juger par le fait que ces queues sont tournées vers la droite (sur la feuille) ou vers la gauche. Queues tournées vers la droite - attitude envers leurs actions et leur comportement. À gauche - attitude envers ses pensées, ses décisions; aux occasions manquées, à leur propre indécision. La coloration positive ou négative de cette attitude s'exprime par la direction des queues vers le haut (avec confiance, positivement, joyeusement) ou un mouvement descendant vers le bas (insatisfaction envers soi-même, doute sur sa propre justesse, regret sur ce qui a été fait, dit, remords , etc.).

Les contours de la figure. Ils sont analysés par la présence ou l'absence de saillies (telles que des boucliers, des coquilles, des aiguilles), le dessin et l'assombrissement de la ligne de contour. C'est une protection contre les autres, agressive - si elle est faite dans des angles vifs; avec peur et anxiété - s'il y a assombrissement, "coloration" de la ligne de contour; avec appréhension, suspicion - si des boucliers, des "barrières" sont placés, la ligne est doublée. La direction d'une telle protection est conforme à la disposition spatiale: le contour supérieur de la figure est contre les supérieurs, contre les personnes qui ont la possibilité d'imposer une interdiction, une restriction, d'exercer une coercition, c'est-à-dire contre les aînés, les parents, les enseignants, les patrons, les dirigeants ; contour inférieur - protection contre le ridicule, la non-reconnaissance, le manque d'autorité parmi les subordonnés subordonnés, les juniors, la peur de la condamnation; contours latéraux - appréhension indifférenciée et préparation à l'autodéfense de tout ordre et dans différentes situations; le même - éléments de "protection" situés non pas le long du contour, mais à l'intérieur du contour, sur le corps de l'animal lui-même. A droite - plus en cours d'activité (réel), à gauche - plus de protection de ses opinions, croyances, goûts.

Énergie générale. Le nombre de détails représentés est estimé - est-ce seulement la quantité nécessaire pour donner une idée d'un animal fictif inexistant (corps, tête, membres ou corps, queue, ailes, etc.): avec un contour rempli, sans ombrage et lignes et parties supplémentaires, juste contour primitif, - ou il y a une image généreuse non seulement nécessaire, mais des détails supplémentaires qui compliquent la conception. En conséquence, plus il y a de composants et d'éléments (en plus des plus nécessaires), plus l'énergie est élevée. Dans le cas contraire - économie d'énergie, asthénie du corps, maladie somatique chronique. (La même chose est confirmée par la nature de la ligne - une ligne faible semblable à une toile d'araignée, "porte un crayon sur du papier" sans appuyer dessus.) Le caractère inverse des lignes - gras avec pression - n'est pas polaire : ce n'est pas de l'énergie , mais l'anxiété. Vous devez faire attention aux lignes fortement pressées, visibles même au verso de la feuille (convulsif, tonus musculaire élevé de la main qui dessine) - anxiété aiguë. Faites également attention à quel détail, quel symbole, est fait de cette manière (c'est-à-dire à quoi l'alarme est attachée).

Évaluation de la nature de la ligne (duplication de la ligne, négligence, connexions imprécises, "îlots" de lignes qui se chevauchent, "noircissement" de parties du dessin, "taches", déviation de l'axe vertical, stéréotypie de la ligne, etc.) . L'évaluation est effectuée de la même manière que dans l'analyse du pictogramme. Le même - fragmentation des lignes et des formes, incomplétude, irrégularité de l'image.

Thématiquement, les animaux sont divisés en menacés, menaçants, neutres (ressemblance à un lion, un hippopotame, un loup ou un oiseau, un escargot, une fourmi ou un écureuil, un chien, un chat). C'est une attitude envers sa propre personne et envers son "je", une idée de sa position dans le monde, comme si on s'identifiait par une signification (avec un lièvre, un insecte, un éléphant, un chien, etc.). Dans ce cas, l'animal dessiné est un représentant du dessinateur lui-même.

Assimilation de l'animal dessiné à un humain, commençant par placer l'animal en position verticale sur deux pattes, au lieu de quatre ou plus, et se terminant par l'habillage de l'animal avec des vêtements humains (pantalons, jupes, nœuds, ceintures, robes), y compris la similitude du museau avec le visage, les jambes et les pattes avec les mains, - témoigne de l'infantilisme, de l'immaturité émotionnelle, selon le degré de gravité de "l'humanisation" de l'animal. Le mécanisme est similaire (et parallèle) à la signification allégorique des animaux et de leurs personnages dans les contes de fées, les paraboles, etc.

Le degré d'agressivité s'exprime par le nombre, l'emplacement et la nature des angles dans le dessin, quel que soit leur lien avec l'un ou l'autre détail de l'image. Les symboles directs d'agression - griffes, dents, becs - sont particulièrement importants à cet égard. Il convient également de prêter attention à l'accent mis sur les caractéristiques sexuelles - pis, mamelons, seins à figure humanoïde, etc. Il s'agit d'une attitude envers le sexe, jusqu'à une fixation sur le problème du sexe.

La figure d'un cercle (surtout - non rempli de quoi que ce soit) symbolise et exprime une tendance au secret, à l'isolement, à la proximité de son monde intérieur, au refus de donner des informations sur soi aux autres et enfin au refus d'être testé. Ces chiffres fournissent généralement une quantité très limitée de données pour l'analyse.

Faites attention aux cas de montage de pièces mécaniques dans le corps de "l'animal" - placer l'animal sur un piédestal, des chenilles de tracteur ou de char, un trépied; fixation à la tête de l'hélice, vis; montage dans l'œil d'une lampe électrique, dans le corps et les membres de l'animal - poignées, clés et antennes. Ceci est observé plus souvent chez les patients atteints de schizophrénie et de schizoïdes profonds.

Les possibilités créatives s'expriment généralement par le nombre d'éléments combinés dans la figure : la banalité, le manque de créativité prennent la forme d'un animal « ready-made », existant (hommes, chevaux, chiens, cochons, poissons), auquel seul un « un détail existant prêt à l'emploi est attaché de sorte que l'animal dessiné devienne inexistant - un chat avec des ailes, un poisson avec des plumes, un chien avec des nageoires, etc. L'originalité s'exprime sous la forme de la construction d'une figure à partir d'éléments et non de blancs entiers.

Le nom peut exprimer une combinaison rationnelle de parties sémantiques (lièvre volant, "begekot", "flycat", etc.). Une autre option est la formation de mots avec un suffixe ou une terminaison scientifique de livre, parfois latin ("ratoletius", etc.). Le premier est la rationalité, cadre spécifique d'orientation et d'adaptation ; la seconde est démonstrative, visant principalement à démontrer son propre esprit, son érudition et ses connaissances. Il existe des noms à consonance superficielle sans aucune compréhension (lyalie, lioshana, grateker, etc.), qui signifient une attitude frivole envers les autres, l'incapacité à prendre en compte le signal de danger, la présence de critères affectifs à la base de la pensée, la prépondérance des éléments esthétiques dans les jugements sur le rationnel.

Il y a des noms ironiques et humoristiques ("rhinochurka", "bulle", etc.) - avec une attitude ironiquement condescendante envers les autres. Les noms infantiles ont généralement des éléments répétitifs ("tru-tru", "lu-lu", "couscous", etc.). La tendance à fantasmer (plus souvent de nature défensive) s'exprime généralement par des noms allongés ("aberosynoticliron", "gulobarnicletamieshinia", etc.).

Méthode "Comment faire ?" (IB Dermanova)

Objectif: révéler l'attitude envers les normes morales chez les jeunes écoliers.

Consignes pour le test : on demande à l'enfant d'imaginer une situation donnée et de dire comment il se comporterait dans celle-ci.

Matériel d'essai :

Première situation : pendant la récréation, un de tes camarades a cassé la vitre. As-tu vu ça. Il n'a pas avoué. Que dis-tu? Pourquoi?

La deuxième situation: des camarades de classe ont conspiré pour perturber la leçon. Comment allez-vous le faire? Pourquoi?

Traitement et interprétation des résultats des tests

Pour traiter les résultats, vous pouvez utiliser le barème indicatif suivant :

points - l'enfant n'a pas de directives morales claires. Les normes morales sont instables. Explique mal les actions (elles ne correspondent pas aux qualités qu'il nomme), les réactions émotionnelles sont insuffisantes ou absentes.

score - des directives morales existent, mais l'enfant ne s'efforce pas de les respecter ou considère cela comme un rêve inaccessible. Évalue adéquatement les actions, mais l'attitude envers les normes morales est instable, passive. Les réactions émotionnelles sont insuffisantes.

points - des lignes directrices morales existent, les évaluations des actions et des réactions émotionnelles sont adéquates, mais l'attitude envers les normes morales n'est pas encore suffisamment stable.

points - l'enfant justifie son choix par des principes moraux; les réactions émotionnelles sont adéquates, l'attitude envers les normes morales est active et stable.

APPENDICE B

Plans-synthèses d'activités pédagogiques dans le cadre du programme de prévention des comportements déviants des jeunes élèves.

Leçon 1. Connaissance. Règles de travail en groupe

Matériel pour la leçon :

Plusieurs grandes feuilles de papier à dessin pour noter les accords sur les règles du groupe.

Marqueurs.

Le chef se présente :

Bonjour. Je m'appelle (Nom complet). Je vais vous donner un cours sur les problèmes de communication humaine, la capacité d'écoute d'un interlocuteur, le comportement humain en situation de conflit, nous parlerons avec vous de qui peut être un bon ami, comment devenir une personne sûre d'elle, maintenir votre santé, ne permettant pas de détruire son tabac, alcool et drogues. Notre cours consistera en 10 leçons qui auront lieu à (préciser le lieu) selon le calendrier (préciser l'heure du cours) tout au long du mois. Nos cours sont généralement assez intéressants. Ils ont beaucoup de jeux. Pour vous donner une idée de comment cela va se passer, nous allons maintenant jouer au jeu "Introduction"

Jeu de rencontre "Interview"

Chaque joueur reçoit une carte avec le nom de chaque participant écrit dessus. Au signal du présentateur, vous devez trouver un partenaire dont le nom est inscrit sur la carte et l'interroger. La liste des questions est déterminée par les organisateurs du jeu. Toutes les informations doivent être écrites sur la feuille. Toutes les notes sont placées dans le journal "Faisons connaissance!" Ceux qui terminent la tâche avant que le reste des joueurs gagnent.

Premier:

Pensez-vous qu'il est toujours facile de faire connaissance. Veuillez donner des exemples de quand et pourquoi il est difficile pour les gens de se connaître. Comment cela peut-il être surmonté.

Jeu "Recherche d'un commun"

Le groupe est divisé par deux, deux personnes trouvent un certain nombre de points communs, puis les deux sont réunis par quatre dans le même but, etc.

règles de groupe

Premier:

Nous allons maintenant discuter avec vous de la manière dont nos cours se dérouleront. La plupart du temps, nous vous parlerons. Mais ce ne sera pas une simple conversation, mais un travail de groupe.

Discussion

Qu'est-ce qu'un groupe de mecs ?

Comment se crée et vit un groupe ?

Quelles sont les raisons possibles du travail inefficace du groupe ?

Premier:

Le travail de groupe diffère de la simple conversation en ce qu'il suit certaines règles. A quoi servent les règles ? (Les réponses des enfants sont entendues et résumées).

À:

Nous nous sommes tous sentis à l'aise.

Chacun était libre d'exprimer ses opinions et de ne pas avoir peur que les paroles prononcées nous nuisent à nous ou à quelqu'un d'autre.

Tout le monde avait le droit de parler.

Le cours n'a pas duré longtemps et tout le monde est parti à l'heure.

Modérateur : Voici les règles de comportement en groupe que je vous propose :

Règles de comportement dans le groupe :

Être sincère.

Regardez à qui vous parlez.

Respectez les opinions des autres.

Exprimez votre opinion en utilisant le pronom "je"

. "Je pense", "Je pense".

Être un bon auditeur.

Argumentez si vous n'êtes pas d'accord.

Parlez un à la fois.

Souriez et plaisantez.

Écoutez attentivement lorsque les autres parlent.

Commencer et terminer les cours à l'heure.

Interrompre l'autre.

Être distrait.

Menacer, mimer, etc.

Gossip (parler des sentiments d'une autre personne en dehors du groupe).

Critiquer.

Tromper.

Commencez votre discours par les mots : "vous, vous, il, elle, ils, nous".

Être en retard.

Premier:

Ces règles s'imposent à tous ceux qui participent aux travaux du groupe. Qui a des questions sur ces règles ? Est-ce que tout est clair ? Êtes-vous d'accord avec tout? (Les règles doivent être acceptables pour tous.). Il faut aussi discuter des points de travail suivants en groupe :

Comment l'ordre des déclarations sera-t-il établi, quel signal sera le signe que quelqu'un veut parler?

Quelles mesures seront appliquées à ceux qui violent les règles du groupe ? (Les sanctions pour les contrevenants sont proposées par les étudiants eux-mêmes).

Premier:

Pour assurer la sécurité et les droits de chacun dans le groupe, les principes suivants doivent être respectés :

Tout le monde est impliqué dans le travail du groupe.

Ce qui se passe dans le groupe ne va pas au-delà.

Des questions sont posées qui ne nécessitent qu'une réponse détaillée ("oui", "non" - ne devrait pas l'être).

Temps de réflexion sur la réponse - 10 secondes.

Chacun a le droit de refuser une offre de parole une fois par session.

La responsabilité de chacun et de chacun dans le groupe est établie.

Le cercle final "Intéressant - utile"

Premier:

Nous savons maintenant comment nous comporter pendant les cours. J'espère que tout le monde se sentira à l'aise dans le groupe. Et maintenant, disons en cercle que cette leçon s'est avérée intéressante et utile. Ou peut-être que quelque chose semblait mal et offensant pour quelqu'un ? Tout le monde peut parler pendant une demi-minute - une minute ou juste dire quelques mots.

Séance 2. Pouvons-nous écouter ?

Premier:

Bonjour! C'est très agréable de tous vous revoir. Êtes-vous tous d'accord avec les règles du travail de groupe dont nous avons discuté dans la leçon précédente ? Quels souhaits et suggestions avez-vous? (écouter les réponses des élèves). Et aujourd'hui, nous allons discuter avec vous pour savoir si nous savons écouter. Pour vous mettre dans l'ambiance d'une conversation, je vous suggère de jouer à Broken Phone.

Activateur de jeu "Téléphone cassé"

Maintenant, nous allons jouer à un jeu qui vous est familier depuis l'enfance, il s'appelle "Broken Phone". 8 personnes participent au jeu, les autres sont spectateurs. Votre tâche est de transmettre des informations sans distorsion autant que possible. La première personne de votre groupe recevra des informations sur une feuille de papier qui doivent être transmises rapidement et avec précision à la seconde. Les autres participants au jeu attendent devant la porte. Puis un troisième participant est invité dans la salle, à qui le second raconte l'histoire qu'il a entendue, et ainsi de suite. Le public écoute attentivement et note sur papier toutes les déformations du texte.

Premier:

Vous voyez combien de fois les informations provenant d'une personne sont déformées par une autre, et cela se fait involontairement. C'est juste que c'est ainsi qu'une personne entend ce qu'une autre lui dit ; Chacun perçoit et transmet les informations à sa manière. Qu'est-ce que l'écoute ? (L'écoute est un processus actif qui nécessite une attention à ce qui est dit. Cela nécessite un effort constant et une concentration sur le sujet.)

Exercice de jeu d'écoute

Vous pouvez jouer seul, mais c'est plus intéressant avec quelqu'un. Fermez les yeux et écoutez les sons autour de vous pendant environ une minute. Puis ouvrez les yeux, listez à votre partenaire tous les sons que vous avez entendus. Comparez ce que vous entendez. Avez-vous entendu les mêmes sons ? Il y a des sons que l'un de vous a entendu et l'autre pas. Était-ce?

Premier:

L'écoute est une qualité communicative importante d'une personne, et il faut d'abord l'apprendre, car il faut écouter souvent. De toutes les formes de communication, l'écoute est la compétence la moins apprise. Chacun de nous peut écouter plus efficacement. Les gars, qu'en pensez-vous, comment écouter? (L'avis des étudiants est écouté, l'avis d'un spécialiste est résumé et donné). L'écoute n'exclut pas la participation active à la conversation, sinon la communication bidirectionnelle ne serait pas possible.

Exercice "Savoir écouter"

Deux parlent, un écoute, puis il est invité à parler - et écoutez attentivement le troisième. Puis discutons tous ensemble du ton de la voix, de l'expression du visage, de la posture, du toucher, de la gestuelle, de la distance entre les interlocuteurs.

Discussion

Comment vous sentez-vous lorsque vous voulez dire quelque chose d'important pour vous-même et que d'autres parlent ?

Comment et quand faut-il être attentif ?

Pourquoi ne pouvez-vous pas interrompre, interférer avec la conversation ?

Quelles sont les méthodes d'intervention dans la conversation des amis?

Que faut-il faire pour intéresser l'interlocuteur ? (L'avis des étudiants est écouté, l'avis d'un spécialiste est résumé et donné).

Ce qu'il faut faire pour vouloir t'écouter :

Montrez un intérêt sincère pour l'interlocuteur, pour sa personnalité.

Le sourire! Les gens aiment voir des visages souriants.

Une personne sera disposée envers vous si vous vous souvenez de son nom.

Montrez une attention sincère à l'interlocuteur.

N'interrompez pas l'interlocuteur tant qu'il n'a pas parlé.

Le cercle final "Intéressant - utile"

Premier:

Merci beaucoup. Et maintenant, disons en cercle que dans cette leçon, cela s'est avéré intéressant et utile pour nous. Ou peut-être que quelque chose semblait mal ou offensant. Chacun peut parler pendant une demi-minute ou une minute ou simplement dire quelques mots.

Séance 3. Pourquoi sommes-nous en conflit ?

Premier:

Bonjour! Dans la dernière leçon, nous avons parlé de la capacité d'écoute. Partagez vos observations et impressions sur la tâche accomplie. Aujourd'hui, le sujet de notre leçon est "Pourquoi sommes-nous en conflit?". Pour vous préparer pour le cours, je vous propose de jouer à un jeu.

Activateur de jeu "Line up by ..."

Le chef donne un ordre, et les élèves dans un endroit libre de chaises essaient de se ranger le plus rapidement possible sans discussion dans l'ordre croissant selon un certain nombre de signes changeants :

Par hauteur;

Selon la longueur des cheveux;

Par ordre alphabétique de nom.

Premier:

Bon, tout le monde s'est bien amusé. Ce jeu montre clairement que nous pouvons négocier sans mots. Mais parfois, entre les gens, il y a des querelles ou des conflits.

Discussion « Pourquoi sommes-nous en conflit ? »

Comment comprendre ce qu'est un conflit ?

Un conflit est une contradiction ou un manque d'accord entre deux ou plusieurs parties.

Quelles sont les raisons des conflits ?

Les conflits surviennent le plus souvent lorsque les gens ne sont pas d'accord les uns avec les autres sur quelque chose.

Premier:

Maintenant, nommons et écrivons au tableau les causes des conflits. Raisons des conflits :

Différence de caractères.

attitude intolérante les uns envers les autres.

Manque de respect pour les sentiments de l'autre personne.

Ne pas écouter les gens.

Jeu de rôle

Premier:

Essayons de jouer une situation de conflit en utilisant l'exemple de Sasha ne veut pas être ami avec Vitya, qui l'a laissé tomber en jouant au football. Qui veut jouer? Laissez chaque participant choisir un rôle pour lui-même. Dans les 5 à 10 minutes, ces situations devront être jouées et une décision sera prise à la place de ses personnages.

Premier:

Selon vous, les participants au jeu ont-ils réussi à résoudre la situation conflictuelle ? De quel côté êtes-vous? Qu'est-ce qui a aidé ou gêné cette situation?

Cercle rapide "Signes d'une situation conflictuelle"

Sur quelles bases pouvez-vous conclure que la situation est conflictuelle ?

Premier:

Comme nous pouvons le voir, chacun de nous a déjà fait face à une situation conflictuelle. Est-ce que nous en retirons uniquement les expériences négatives ? Le conflit offre l'occasion de vous comprendre et de comprendre votre relation avec une autre personne, à quel point elle nous est chère, à quel point nous apprécions son amitié et sa confiance.

Le cercle final "Intéressant - utile"

Leçon 4. Comment se comporter en cas de conflit ?

Bonjour! Dans la dernière leçon, nous avons parlé du conflit et des causes de son apparition. Aujourd'hui, en classe, nous continuerons à parler des conflits et des styles de comportement. Pour vous mettre dans l'ambiance d'une conversation, je vous propose de jouer au jeu "Comprenez-moi".

Jeu - activateur "Remember me"

Premier:

De bonnes relations entre les personnes dépendent de la précision avec laquelle elles perçoivent les informations transmises les unes aux autres. Parfois, il nous semble que nous nous comprenons, alors que chacun réfléchit aux paroles de l'interlocuteur, à sa guise. Faisons l'exercice suivant. Dites à votre interlocuteur les affirmations que vous pensez être vraies. Il doit répéter ce que vous avez dit, en essayant d'imiter votre voix, votre intonation, votre expression faciale, votre posture. Si votre interlocuteur ne s'est pas trompé et que tout se répète exactement, faites-le lui savoir. Être sincère. Ensuite, inversez les rôles et faites de même.

Premier:

Comme vous pouvez le voir, il est très important pour une personne de pouvoir écouter et voir une autre personne. Sinon, nous commençons à tirer des conclusions erronées, ce qui peut conduire à des malentendus, des conflits.

Discussion "Comment se comporter dans un conflit ?"

De quelles connaissances avons-nous besoin pour résoudre les conflits ?

Sommes-nous capables de nous comporter en situation de conflit ? Que faut-il faire pour résoudre les conflits plus rapidement ? (Les opinions des gars sont entendues. On peut leur proposer un algorithme de résolution d'une situation conflictuelle proposé par Sh. et Bower G. (Barlas T.V. Psychologie populaire. P. 103).

Explication pour le chef.

Le schéma comprend 4 étapes :

Étape - décrivez la situation qui ne vous convient pas à la personne impliquée dans le conflit aussi précisément et objectivement que possible.

Étape - parlez de vos pensées et de vos sentiments à propos de la situation.

Étape - proposez votre propre variante de comportement dans cette situation.

Étape - dites (mais pas sous la forme d'un ultimatum) comment vous voyez les conséquences de l'évolution de cette situation : positives, en cas de résolution réussie du conflit, ou négatives, si rien ne change.

Premier:

Il n'y a pas de situations insolubles, nous allons donc apprendre aujourd'hui à trouver des moyens constructifs de sortir du conflit, à choisir un comportement constructif.

La résolution constructive des conflits implique :

1.compréhension par les deux parties des différences, des malentendus ;

2.élimination des positions agressives;

3.la recherche d'un compromis, la capacité de faire des concessions les uns aux autres ;

.rechercher des opportunités d'interaction, en se concentrant sur le commun.

Micro-sketch "Comment sortir du conflit ?"

Et maintenant, nous allons organiser un petit théâtre. Qui veut être acteur ? J'ai besoin de six personnes : quatre filles et deux jeunes hommes.

Premier:

Commençons le jeu. Essayez de vous en tenir au schéma de résolution des conflits en quatre étapes.

Scène n ° 1. Papa gronde sa fille pour être rentrée tard après une promenade, alors qu'elle a promis de venir à l'heure.

Scène n ° 2. Maman rentre du travail fatiguée et son fils a sauté toute la journée, n'a pas nettoyé la maison.

Scène n ° 3. Un ami a promis d'apporter une cassette, mais l'a donnée à une autre fille.

Premier:

Alors, artistes, êtes-vous prêts ? Vous regardez maintenant ces sketchs et essayez de répondre à la question : « Comment se sentent les participants ? » Trouver des moyens de sortir des situations de conflit actuelles (les élèves montrent des scènes préparées. Après chaque spectacle, l'animateur discute avec la classe de la mesure dans laquelle les participants au jeu ont réussi à adhérer au schéma de résolution des conflits).

Premier:

Merci pour votre travail actif. Les gars, quand une personne a réalisé son erreur, a fait quelque chose de mal, que faut-il faire dans ce cas ? C'est vrai, demandez pardon. Maintenant, votre attention est invitée au concours "Je vous demande pardon".

Concours "Je vous demande pardon"

Vous allez maintenant vous diviser en groupes de 3-4 personnes et proposer vos propres excuses, pour lesquelles - décidez par vous-même. Mais dites-le de telle manière qu'après une sorte de querelle, vous ressentirez les sentiments les plus tendres et les plus chaleureux. À la fin du concours, chaque groupe mettra anonymement des notes sur une feuille de papier à dessin (selon un système en cinq points) pour la performance de qui était le plus sincère. 5 minutes sont allouées à la préparation.

Le cercle final "Intéressant - utile"

Merci beaucoup! Et maintenant, disons tous en cercle que dans cette leçon, cela s'est avéré intéressant et utile pour nous. Ou peut-être que quelque chose semblait mal ou offensant pour quelqu'un ? Chacun peut parler pendant une demi-minute ou une minute ou simplement dire quelques mots.

Séance 5. Qu'est-ce que je recherche dans une amitié ?

Premier:

Bonjour! C'est très agréable de tous vous revoir. Comment vas-tu? Le thème de notre leçon d'aujourd'hui est l'amitié. Nous allons essayer de trouver la réponse à la question "Qu'est-ce que je recherche en amitié ?" Mais d'abord, jouons.

Jeu activateur "Blind Train"

Les participants se regroupent en petits trains par deux ou par trois. Celui de devant ferme les yeux et obéit aux mouvements de ce dernier. Celui du milieu est neutre. Le jeu se joue en silence. C'est intéressant quand au moins 5 trains circulent en même temps.

Le but du jeu : détente, ralliement, expérience de la responsabilité, confiance ou méfiance envers un partenaire.

Premier:

Passons au sujet de notre leçon "Qu'est-ce que je recherche dans l'amitié?"

Discussion "Qu'est-ce que je recherche dans une amitié?"

Que signifie le mot « amitié » ?

Quel genre de personne appelle-t-on un ami ?

Qui appelle-t-on « ami intime » et pourquoi ?

Quelles qualités doit avoir un véritable ami ?

Que voulez-vous développer en vous pour devenir un véritable ami ?

Un vrai ami peut-il offrir une cigarette, de l'alcool, de la drogue ?

Quels sont les motifs de l'amitié ?

Pourquoi les gens apprécient-ils l'amitié ?

Les amis peuvent-ils se battre ?

Papa (maman) peut-il être un ami ?

Quelques "interdictions strictes" pour les vrais amis

Ne laissez pas un ami seul en difficulté.

Ne mentez jamais à un ami.

Ne soyez pas reconnu.

Ne rejetez pas les conseils, l'aide et les commentaires amicaux.

Ne vous disputez pas avec un ami pour des bagatelles.

Ne soyez pas jaloux de votre ami.

Ne gardez aucun secret pour un véritable ami.

Ne trahis pas ton ami.

Ne riez pas des erreurs de votre ami, il vaut mieux l'aider à s'améliorer.

Tour rapide

Comment avez-vous rencontré votre ami ?

Exercice "Soutien"

Deux participants deviennent dos, s'appuient l'un sur l'autre, se détendent et donnent tout le poids au support. Dans une autre option, gardez votre partenaire en négligeant votre convenance.

Discussion

Dans quel cas est-il plus pratique de rester debout ?

Quand avez-vous voulu rester debout plus longtemps ?

Qu'est-ce qui est le plus facile - se pencher ou soutenir?

Le cercle final "Intéressant - utile"

Merci beaucoup! Et maintenant, disons tous en cercle que dans cette leçon, cela s'est avéré intéressant et utile pour nous. Ou peut-être que quelque chose semblait mal ou offensant pour quelqu'un ? Chacun peut parler pendant une demi-minute ou une minute ou simplement dire quelques mots.

Tutorat

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L'étude a été menée sur la base de l'école secondaire du MOU "Gymnasium No. 42"

L'étude a porté sur 10 élèves de première année de 7 ans. Cet échantillon d'enquêtés n'impliquait pas l'identification des caractéristiques de genre de l'étude, ainsi que la dépendance de l'étude sur le statut social des enfants (élève C, bon élève, excellent élève), de sorte que les enfants ont été sélectionnés au hasard.

Pour diagnostiquer la propension de l'enfant à un comportement déviant, le matériel de stimulation du test de Rosenzweig (adapté aux enfants) a été utilisé.

Cette version du matériel de stimulation du test de Rosenzweig, contenant 15 images, a été développée et testée par V.V. Dobrov.

Les images représentent des intrigues qui provoquent une situation de frustration chez un enfant.

L'examen est réalisé individuellement. Une version adaptée à l'âge de la méthode est utilisée. Le chercheur donne des instructions à la personne interrogée avant de mener la recherche.

Instruction pour l'enfant.

La photo montre deux personnages. Imaginez que les paroles prononcées par un parent, un enseignant ou un pair vous soient adressées. Que lui diriez-vous dans cette situation ? Et puis, la forme de la réponse peut en être une, et vous pouvez éprouver d'autres sentiments qui ne coïncident pas avec la forme de la réponse. Par conséquent, écrivez votre réponse possible, et entre parenthèses ce que vous avez ressenti en même temps.

À la suite de l'étude, un tableau est rempli, qui prend en compte toutes les réponses adéquates de l'enfant.

Evaluation des résultats obtenus :

Un % de réponses adéquates en dessous de 60 indique que l'enfant a tendance à avoir des comportements déviants.

Plus le pourcentage de réponses adéquates est faible, plus cette propriété est renforcée.

L'étude a été menée durant la période du 1er avril 2013 au 14 avril 2013.

Tableau 2

Les résultats de l'examen des enfants en âge d'aller à l'école primaire à l'aide du matériel de stimulation du test de Rosenzweig

Nom de l'enfant

numéro de parcelle

% de réponses adéquates

Les données du tableau 2 montrent que 4 enfants ont tendance à avoir des comportements déviants (< 60 %), причем, у одного ребенка это свойство ярко выражено (20%).

Un examen plus approfondi a été effectué seulement 4 enfants avec un faible pourcentage de réponses adéquates. L'étude a été menée par la méthode d'observation.

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Introduction

1.1 L'essence du comportement déviant des enfants du primaire

âge

1.2 Caractéristiques psychologiques et pédagogiques de l'école primaire

âge

Conclusion

Liste bibliographique

Introduction

Le problème du comportement déviant des enfants est extrêmement aigu dans la société russe. Chaque année, la proportion de mineurs parmi les personnes commettant des actes illégaux augmente. À l'heure actuelle, des conditions très défavorables se sont développées qui compliquent considérablement le développement mental et l'éducation de la jeune génération. Ces conditions se forment sous l'influence de tout un ensemble de facteurs socio-psychologiques et biologiques: une augmentation des traumatismes à la naissance, une situation environnementale défavorable, des lacunes dans le contrôle et l'assistance médicale, une détérioration de la situation matérielle et économique des personnes, une augmentation de l'emploi des parents, augmentation constante des divorces et des conflits dans les familles, informations négatives, violence, agression, écrans de télévision débordés. De plus, l'apparition de comportements déviants chez les écoliers et les jeunes est souvent associée à leur entrée dans de mauvaises compagnies. Cette opinion est en partie confirmée par les données de la psychologie, qui désigne la communication avec les pairs comme l'activité principale de la période de développement de l'adolescence et même de l'école primaire.

Au fur et à mesure que la société humaine se développe, le comportement déviant des enfants est devenu le centre d'attention des sociologues, des enseignants, des psychologues et des forces de l'ordre. Les problèmes de comportement déviant, sa formation et sa prévention ont été traités par des scientifiques tels que M. Kovalev, V.N. Kudryavtsev, S.A. Kozlova et d'autres scientifiques célèbres du monde entier. Dans la littérature psychologique et pédagogique, le thème du comportement déviant est consacré aux études théoriques, aux publications, à la systématisation des connaissances sur les causes de son apparition, les formes de manifestation (R. Baron, D.A. Berkovtits, A. Bandurov et autres.)

Objectif: sur la base d'études théoriques et de travaux expérimentaux, identifier des méthodes et des méthodes efficaces pour corriger les troubles du comportement chez les enfants en âge d'aller à l'école primaire.

Objet : comportement déviant des enfants d'âge scolaire primaire.

Sujet : le processus de correction des comportements déviants des enfants en âge d'aller à l'école primaire.

Hypothèse : le processus de correction du comportement des enfants en âge d'aller à l'école primaire sera efficace si :

tenir compte des caractéristiques psychologiques et pédagogiques de l'âge scolaire primaire ;

utiliser des méthodes efficaces de correction des enfants en âge d'aller à l'école primaire (observation, enquête test, etc.)

Conformément à la problématique, au but, à l'objet, au sujet et à l'hypothèse de l'étude, les tâches suivantes ont été définies :

révéler l'essence du concept de correction du comportement déviant des enfants d'âge scolaire primaire;

étudier les caractéristiques psychologiques et pédagogiques de l'âge scolaire primaire;

identifier les méthodes et formes de correction des comportements déviants des enfants en âge d'aller à l'école primaire ;

mener des travaux expérimentaux sur la correction des comportements déviants des enfants en âge d'aller à l'école primaire ;

Les méthodes suivantes ont été utilisées dans l'étude :

analyse de la littérature scientifique et pédagogique

généralisation

observation

essai

expérience pédagogique (étape d'énoncé)

traitement et interprétation des résultats obtenus

Ces méthodes de recherche ont permis d'identifier les caractéristiques pédagogiques et les causes des comportements déviants des enfants, qui doivent être prises en compte lors de l'élaboration d'un programme de correction de leur comportement.

La base théorique de l'étude est le travail de scientifiques nationaux tels que: S.A. Belicheva, V.N. Kudryavtsev, S.A. Kozlova, NV Basaeva et autres.

Base expérimentale: école secondaire MOU dans le village de Rudnichny, district de Verkhnekamsky, région de Kirov.

L'importance pratique de l'étude réside dans l'élaboration de lignes directrices pour les enseignants sur la correction des comportements déviants des enfants en âge d'aller à l'école primaire.

Chapitre 1. Fondements théoriques de la correction des comportements déviants des enfants en âge d'aller à l'école primaire

1.1 L'essence du comportement déviant des enfants en âge d'aller à l'école primaire

Le problème du comportement déviant (déviant), malgré l'énorme quantité de recherches empiriques et théoriques dans divers domaines de la connaissance scientifique, appartient à la catégorie des plus complexes, ambigus et en même temps pertinents. Sa pertinence réside dans le fait que chaque année, le nombre d'enfants présentant des troubles du comportement a tendance à augmenter. Par ailleurs, la problématique des comportements déviants en âge d'aller à l'école primaire reste aujourd'hui insuffisamment étudiée. Le comportement déviant en tant que construction spécifique a été étudié par diverses directions scientifiques et écoles depuis de nombreuses années. La variété des théories, principes, approches de l'interprétation de ce concept est très large. Considérons certains d'entre eux.

S.Yu. Belicheva, V.I. Kovalev, Firsov définissent le comportement déviant (déviant) comme le comportement social d'un individu ou d'un groupe qui ne respecte pas les normes, modèles et règles établis qui se sont développés dans une société donnée, à la suite de quoi ces normes sont violées par eux.

Selon N.V. Basaeva, S.A. Belicheva, V.N. Kudryavtsev, un comportement déviant ou déviant est un comportement stable d'un individu qui s'écarte des normes sociales les plus importantes, causant de réels dommages à la société ou à l'individu lui-même, et s'accompagnant également de son inadaptation sociale.

D'après V. V. Kovaleva, le plus souvent, le comportement déviant est compris comme une déviation négative (négative) du comportement d'une personne en fonction de son âge, qui contredit non seulement les normes légales ou morales acceptées dans la société, mais également les attributions de rôles.

Résumons les points de vue ci-dessus. Dans la plupart des travaux scientifiques, malgré certaines différences, le comportement déviant (déviant) est généralement décrit comme les actions et les actes de personnes qui ne correspondent pas aux normes, attentes ou modèles de comportement socioculturels, juridiques, moraux traditionnels. Cependant, de nombreux scientifiques pensent également que les comportements déviants sont, en règle générale, des actions négatives et des actions d'une personne qui se confronte aux règles, normes et valeurs qui prévalent dans la société.

Chez un enfant aux normes déviantes, le comportement déviant se manifeste sous diverses formes et degrés d'expression. Dès lors, il serait rationnel de considérer les types de comportements déviants :

Comportement délinquant

Comportement additif

Comportement patho-caractérologique

Comportement psychopathologique

Déviations basées sur les hypercapacités

Le comportement délinquant (du latin delinquens - commettre un délit) est entendu comme un délit non punissable du point de vue du code pénal, mais le plus souvent considéré comme un délit engageant la responsabilité administrative. Il peut s'agir de: petit hooliganisme, bagarres sans lésions corporelles graves, tricherie du vendeur, tromperie de l'inspecteur des impôts, retard au travail, traverser la rue au mauvais endroit, etc. Selon des sociologues étrangers et nationaux, le nombre de les actes délictueux des écoliers comprennent généralement de telles actions: ne pas rentrer chez eux le soir, boire de l'alcool, possession illégale d'armes, absentéisme à l'école, etc.

Les violations des normes sociales par les jeunes peuvent être graves et frivoles, conscientes et inconscientes. Toutes les violations graves, conscientes ou non, qui entrent dans la catégorie des actes illégaux sont considérées comme des comportements délinquants. Il arrive que l'adoption de certains actes législatifs dans le pays entraîne le fait que des comportements déviants commencent à être qualifiés de délinquants. Ainsi, tout comportement qui n'est pas approuvé par l'opinion publique est appelé déviant, et un comportement qui n'est pas non plus approuvé par la loi est appelé délinquant. La possibilité d'appliquer une sanction trace la frontière entre comportement délinquant et comportement criminel.

Le comportement additif est l'une des formes de comportement destructeur (destructeur), le désir d'échapper à la réalité en modifiant son état mental en prenant certaines substances ou en fixant constamment l'attention sur certains objets ou activités (types d'activité), accompagné du développement d'intenses émotions

Formes de comportement additif :

alcoolisme, toxicomanie, toxicomanie, tabagisme (dépendance chimique);

jeux d'argent, dépendance à l'ordinateur, écoute prolongée de musique rythmée ;

trouble de l'alimentation;

immersion totale dans une activité quelconque, ignorant les devoirs et problèmes vitaux, etc.

On peut en conclure que la distraction des doutes et des inquiétudes dans des situations difficiles est périodiquement nécessaire pour tout le monde, mais dans le cas d'un comportement addictif, cela devient un mode de vie lorsqu'une personne est piégée en raison d'un évitement constant de la réalité.

Le type patho-caractérologique du comportement déviant est dû à des changements pathologiques de caractère qui se sont formés au cours du processus d'éducation. Ceux-ci incluent les troubles de la personnalité (psychopathie) et les accentuations de caractère manifestes ou prononcées. D'après L.M. Balabanova, avec un trouble de la personnalité émotionnellement instable (c. s'auto-gonfler et rechercher les raisons de la décharge de la tension affective [6, p. 74]. Chez les personnes atteintes d'un trouble de la personnalité hystérique (psychopathie hystérique), le motif du comportement déviant est l'égocentrisme, la soif de reconnaissance et une haute estime de soi. Le mécanisme de motivation le plus important est le désir de manipuler les autres et de les contrôler. Chez les personnes atteintes de troubles de la personnalité anxieux (évitant) (psychopathie), la réalisation de soi pathologique s'exprime dans la préservation de leur stéréotype habituel d'actions, en évitant le surmenage et le stress, les contacts indésirables, en maintenant l'indépendance personnelle. Les déviations se manifestent sous la forme d'obsessions névrotiques et de rituels qui imprègnent toute la vie humaine.

Le type psychopathologique du comportement déviant est basé sur des symptômes et syndromes psychopathologiques, qui sont des manifestations de certains troubles et maladies mentaux. L'enfant peut présenter un comportement déviant en raison de troubles de la perception - hallucinations et illusions.

Une variété de types patho-caractérologiques, psychopathologiques et addictifs de comportement déviant est un comportement autodestructeur. Le système des actions humaines ne vise pas le développement et la croissance personnelle, ni une interaction harmonieuse avec la réalité, mais la destruction de la personnalité. Ainsi, l'agression est dirigée contre soi-même et se manifeste sous la forme de comportements suicidaires, de toxicomanie et d'alcoolisme et de certains autres types de déviations. Les motifs du comportement autodestructeur sont les dépendances et l'incapacité à faire face à la vie quotidienne, les changements psychopathologiques de caractère, ainsi que les symptômes et syndromes psychopathologiques.

Le comportement déviant basé sur les hypercapacités est un type particulier de comportement déviant. Dans de tels cas, ils parlent de manifestations de don, de talent, de génie dans l'une quelconque des activités humaines. La déviation vers la douance dans un domaine s'accompagne souvent de déviations dans la vie quotidienne.

Une telle personne n'est souvent pas adaptée à la vie "quotidienne, mondaine". Il n'est pas capable de comprendre et d'évaluer correctement les actions et le comportement des autres, s'avère naïf, dépendant et non préparé aux difficultés de la vie quotidienne. Si avec un comportement délinquant il y a une confrontation en interaction avec la réalité, avec un comportement addictif - une évasion de la réalité, avec pathocaractérologique et psychopathologique - une confrontation douloureuse, alors avec un comportement associé à des hypercapacités - ignorant la réalité. Il s'ensuit qu'une personne existe dans la réalité ("ici et maintenant") et en même temps, pour ainsi dire, vit dans une réalité différente, propre, sans penser à la nécessité d'une "réalité objective", où d'autres personnes environnantes les gens agissent. Il considère le monde ordinaire comme quelque chose d'insignifiant, d'insignifiant et ne prend donc aucune part à l'interaction avec lui. Les contacts forcés sont perçus par une personne avec des hypercapacités comme facultatifs, temporaires et non significatifs pour son développement personnel. Tout l'intérêt est porté sur les activités liées à ses capacités extraordinaires (musicales, mathématiques, artistiques et autres).

Même une analyse loin d'être complète permet de mieux comprendre ces éléments très complexes de la vie sociale, d'imaginer plus concrètement la nature des comportements déviants en général, et, peut-être, de se débarrasser de certaines illusions et mythes habituels.

Les principales raisons du degré élevé de probabilité d'écarts par rapport aux normes sociales sont les suivantes :

1) Inégalité sociale. Cela se traduit par le niveau de vie bas, parfois misérable, de la majorité de la population, en particulier des jeunes ; dans la stratification de la société en riches et pauvres, le chômage, l'inflation, la corruption, etc.

2) Le facteur moral et éthique du comportement déviant s'exprime dans le bas niveau moral et éthique de la société, le manque de spiritualité, la psychologie du matérialisme, l'aliénation de l'individu. La vie d'une société à économie de marché ressemble à un marché où tout s'achète et se vend, le commerce du travail et du corps est un événement ordinaire. La dégradation et le déclin des mœurs trouvent leur expression dans l'alcoolisme de masse, le vagabondage, la propagation de la toxicomanie, l'explosion de la violence et de la délinquance ;

3) Un environnement neutre-favorable aux comportements déviants. Les jeunes déviants viennent pour la plupart de familles défavorables. Des conditions de vie et une éducation défavorables dans la famille, des problèmes de maîtrise des connaissances et des échecs connexes dans les études, une incapacité à établir des relations avec les autres et des conflits survenant sur cette base, diverses déviations psychophysiques de l'état de santé conduisent généralement à une crise de l'esprit, perte du sens de l'existence.

Sur la base des facteurs ci-dessus, je voudrais dire que le comportement déviant de l'enfant est formé de la socialisation de l'individu, c'est-à-dire des attitudes psychologiques, des normes et valeurs sociales, des connaissances, des compétences avec lesquelles il fonctionne dans la société.

Si nous considérons la déviation comme un processus, nous pouvons alors distinguer un certain nombre de moments ou d'étapes transitoires possibles dans le développement d'un comportement déviant. Ci-dessus, nous avons parlé de la façon dont le comportement déviant se manifeste chez un enfant. Mais il est également important de considérer le fait dans quelle mesure ce comportement est exprimé. Pour ce faire, il serait rationnel d'étudier les étapes du comportement déviant.

Le premier stade (initial) des comportements déviants est considéré comme prédisposant aux comportements négatifs (correspond principalement à l'âge préscolaire et primaire), dont les causes comprennent :

Mauvaise éducation dans la famille;

Erreurs des employés des établissements préscolaires;

Faible préparation psychologique et pédagogique à la scolarisation ;

Expérience non informée du comportement ;

Échecs constants dans le jeu et les activités éducatives ;

Variété d'expériences émotionnelles négatives;

Isolement dans les groupes d'enfants et scolaires, etc.

Ainsi, sous l'influence de ces raisons, un complexe de qualités négatives peut apparaître chez les enfants d'âge préscolaire et primaire, des déficiences comportementales individuelles peuvent se former, des formes initiales de comportement déviant peuvent apparaître, les premiers signes de négligence pédagogique et d'éducation difficile.

La deuxième étape du comportement déviant se caractérise par une attitude négative croissante à l'égard des normes et des règles de comportement et d'activité (qui se manifeste principalement à l'adolescence). Il résulte de :

Incompréhension de la psychologie des adolescents par les adultes ;

Formalisme dans le travail académique et parascolaire;

Manque de communication utile dans l'équipe de classe;

Recherche de contacts dans des groupes et associations de rue spontanés ;

Influence indésirable de l'environnement;

Violations des règles de conduite à l'école et à la maison ;

Approfondissement des défaillances dans diverses activités ;

Idées morales déformées sur l'honneur, le devoir, le comportement ;

Opportunités limitées d'affirmation de soi dans les collectifs de l'école, de la classe ;

Immaturité des jugements ;

Irritabilité, excitabilité accrue, instabilité du comportement, etc.

Par conséquent, les adolescents développent une négligence pédagogique et une éducation difficile, il existe des tendances asociales distinctes de comportement déviant : grossièreté, agressivité, hooliganisme, absentéisme, petits larcins, délits individuels.

Le troisième stade des comportements déviants se caractérise par une aggravation de la négligence pédagogique et une manifestation constante de la négligence sociale des jeunes. Le comportement déviant à ce stade se traduit par :

Comportements négatifs contraires aux normes acceptées ;

Attitude négative envers les études et le travail ;

La manifestation de l'orientation antisociale de l'individu;

La présence d'opinions, de positions, de mauvaises habitudes socialement incorrectes ;

Attitude hostile envers de nombreuses valeurs établies;

Vantardise, bravade, désespoir, risque déraisonnable, imprudence dans le comportement ;

Violations systématiques de la discipline de l'éducation et du travail, etc.

Ainsi, au cours de la troisième étape, la négligence pédagogique se transforme en négligence sociale, des comportements déviants stables se développent, ses formes telles que l'agressivité, le hooliganisme malveillant, l'ivresse et l'alcoolisme précoce, le vol, la toxicomanie, la toxicomanie, le racket, les infractions à la loi, les crimes, etc. petit à petit, les jeunes construisent des éléments de futurs comportements négatifs.

Ainsi, nous avons considéré les problèmes théoriques les plus importants qui se posent dans l'étude de la psychologie du comportement déviant. De cela nous pouvons tirer quelques conclusions. Le comportement déviant est un acte comportemental holistique, des actions ou des actes d'adolescents qui ne correspondent pas aux normes sociales, culturelles et morales généralement acceptées, ainsi qu'aux normes, traditions et modèles de comportement des groupes dans lesquels se déroule leur activité de vie. L'attribution de types spécifiques de comportements déviants est conditionnelle et est utilisée aux fins d'une étude détaillée des déviations les plus courantes dans le comportement des jeunes mineurs dans un groupe particulier ou dans une période de temps donnée, ainsi qu'aux fins de classant diverses manifestations de déviations. Dans les conditions réelles de vie, les comportements déviants sont de nature multiple, c'est-à-dire dans le comportement d'un adolescent, différents types de déviations se combinent, avec la sévérité prioritaire de l'un ou l'autre type, et cette sévérité peut être très dynamique et dépendre de nombreux facteurs.

1.2 Caractéristiques psychologiques et pédagogiques de l'âge scolaire primaire

La petite enfance scolaire (de 6 à 9 ans) est une période complexe et controversée du développement humain, car c'est à cette époque que s'opère l'adaptation à l'école. Certains enfants font du bruit, crient, se précipitent dans les couloirs, sont souvent distraits en classe et se comportent plutôt effrontément avec les enseignants. D'autres, au contraire, sont bridés, contraints, trop timides, pleurant au moindre échec. Dans le troisième groupe d'écoliers plus jeunes, le sommeil est perturbé, l'appétit est perdu, ils deviennent très capricieux, leur nombre de maladies augmente. Ces violations (généralement appelées déviations fonctionnelles) sont causées par la charge que subit le psychisme de l'enfant, son corps en raison d'un changement radical de mode de vie, une augmentation significative des exigences auxquelles il doit répondre. A cette époque, il y a un développement biologique intensif du corps de l'enfant (systèmes nerveux central et autonome, systèmes osseux et musculaires, activité des organes internes). Au cœur d'une telle restructuration (on l'appelle aussi la deuxième crise physiologique) se trouve un changement endocrinien distinct - les "nouvelles" glandes endocrines sont activées et les "anciennes" glandes cessent de fonctionner. Une telle restructuration physiologique demande beaucoup de stress à l'organisme de l'enfant afin de mobiliser toutes les réserves. Au cours de cette période, la mobilité des processus nerveux augmente, les processus d'excitation prédominent, ce qui détermine les caractéristiques des jeunes étudiants telles qu'une excitabilité émotionnelle et une agitation accrues.

Quel que soit le moment où un enfant commence l'école, à 6 ou 7 ans, à un moment donné de son développement, il traverse une crise. Cette fracture peut débuter à 7 ans ou évoluer vers 6 ou 8 ans. Comme toute crise, la crise de 7 ans n'est pas rigidement liée à un changement objectif de la situation. Il est important de savoir comment l'enfant vit le système de relations dans lequel il est inclus, qu'il s'agisse d'une relation stable ou d'une relation qui change radicalement. La perception de sa place dans le système des relations a changé, ce qui signifie que la situation sociale du développement change et que l'enfant se trouve à la frontière d'une nouvelle période d'âge.

Ainsi, la crise de 7 ans surgit sur la base de l'émergence de la conscience personnelle. Les principaux symptômes de la crise :

perte d'immédiateté. Coincé entre le désir et l'action est l'expérience de la signification que cette action aura pour l'enfant lui-même ;

manières; l'enfant construit quelque chose de lui-même, cache quelque chose (l'âme est déjà fermée);

un symptôme de "bonbon amer": l'enfant se sent mal, mais il essaie de ne pas le montrer. Des difficultés d'éducation surviennent, l'enfant commence à se retirer et devient incontrôlable.

Ces symptômes sont basés sur la généralisation des expériences. Une nouvelle vie intérieure est née chez l'enfant, une vie d'expériences qui ne se superpose pas directement et immédiatement à la vie extérieure. Mais cette vie intérieure n'est pas indifférente à l'extérieure, elle l'influence.

Pendant la crise de 7 ans, il se manifeste que L.S. Vygotsky appelle la généralisation des expériences. Un enchaînement d'échecs ou de réussites (scolaires, dans la communication au sens large), vécu à chaque fois par l'enfant à peu près de la même manière, conduit à la formation d'un complexe affectif stable - sentiment d'infériorité, humiliation, orgueil blessé ou sentiment de estime de soi, compétence, exclusivité. Bien sûr, dans le futur, ces formations affectives peuvent changer, voire disparaître, à mesure que s'accumulent des expériences d'un autre genre. Mais certains d'entre eux, soutenus par des événements et des évaluations pertinents, seront fixés dans la structure de la personnalité et influenceront le développement de l'estime de soi de l'enfant, son niveau d'aspirations. Grâce à la généralisation des expériences, à l'âge de 7 ans, la logique des sentiments apparaît. Les expériences acquièrent un nouveau sens pour l'enfant, des liens s'établissent entre elles, la lutte des expériences devient possible.

Une manifestation purement de crise de la différenciation de la vie externe et interne des enfants devient généralement des bouffonneries, des manières, une raideur artificielle du comportement, une certaine indépendance et indépendance, de la persévérance et de la persévérance, voire de l'entêtement, de la détermination et, en relation avec cela, une activité cognitive accrue . Ces caractéristiques externes, ainsi que la tendance aux caprices, aux réactions affectives, aux conflits, commencent à disparaître lorsque l'enfant sort de la crise et entre dans une nouvelle ère.

Le problème des performances scolaires, l'évaluation des résultats du travail éducatif des enfants est central à l'âge de l'école primaire. Le développement de la motivation d'apprentissage dépend de l'évaluation, c'est sur cette base que dans certains cas il y a des expériences difficiles et une inadaptation scolaire. L'évaluation scolaire affecte directement la formation de l'estime de soi. Les enfants, guidés par l'évaluation de l'enseignant, se considèrent et considèrent leurs pairs comme d'excellents élèves, "perdants" et "triples", bons et moyens, dotant les représentants de chaque groupe d'un ensemble de qualités appropriées. L'évaluation des progrès au début de la scolarité est, par essence, une évaluation de la personnalité dans son ensemble et détermine le statut social de l'enfant.

Les élèves très performants et certains enfants performants développent une estime de soi gonflée. Pour les élèves sous-performants et extrêmement faibles, les échecs systématiques et les faibles notes réduisent leur confiance en eux, dans leurs capacités. Leur estime de soi se développe d'une manière particulière. I.A. Lipkina, étudiant la dynamique de l'estime de soi à l'école primaire, a révélé la tendance suivante.

Il ne faut pas toujours considérer les manifestations caractérologiques des jeunes écoliers comme des comportements stables et fixes dans lesquels se réalise un système de relations. Le caractère en âge d'aller à l'école primaire ne fait que se développer.

Les manifestations caractérologiques des écoliers plus jeunes peuvent différer par leur incohérence et leur instabilité. À cet égard, des états mentaux parfois temporaires peuvent être confondus avec des traits de caractère. N. D. Levitov a donné un exemple d'une telle erreur. L'enseignante de la 1re année considérait l'une de ses élèves comme une fille persévérante, capable de surmonter les difficultés, de mener à bien chaque tâche. Pendant ce temps, l'observation objective d'un psychologue expérimenté a montré que la persistance de la fille est un état mental temporaire qui ne se produit que sous certaines conditions: lorsqu'elle voit l'exemple de son amie et lorsque, de plus, son activité est réussie. L'échec la déstabilise.

Dans le comportement des écoliers plus jeunes, les caractéristiques typologiques de l'activité nerveuse supérieure se manifestent plus clairement et de manière transparente, qui plus tard sont généralement recouvertes (ou masquées, comme le disent les psychologues) par les formes habituelles de comportement qui se sont développées dans la vie. La timidité, l'isolement peuvent être une manifestation directe de la faiblesse du système nerveux, de l'impulsivité, de l'incontinence - une manifestation de la faiblesse du processus inhibiteur, une réaction lente et le passage d'une activité à une autre - une manifestation de la faible mobilité des processus nerveux.

Bien sûr, cette circonstance ne supprime en rien la tâche de l'éducation : le système nerveux, comme I.A. Furmanov, est très plastique et capable de certains changements sous l'influence d'influences extérieures. De plus, comme nous le savons, les manifestations typologiques peuvent être contrôlées par la conscience, ce qui est nécessaire pour éduquer les écoliers.

La nature de l'âge de l'école primaire diffère par certaines caractéristiques. Soulignons tout d'abord l'impulsivité - la tendance à agir immédiatement sous l'influence d'impulsions directes, de motifs, pour des raisons aléatoires, sans réfléchir ni peser toutes les circonstances. La raison de ce phénomène est claire: faiblesse liée à l'âge de la régulation volitive du comportement, besoin d'une relaxation externe active. Par conséquent, tous les cas de violation des règles du règlement intérieur à l'école par les jeunes d'âge scolaire ne doivent pas être expliqués par l'indiscipline.

Une caractéristique liée à l'âge est également un manque général de volonté: un écolier plus jeune (en particulier 7-8 ans) ne sait toujours pas poursuivre l'objectif visé pendant longtemps, surmonte obstinément les difficultés et les obstacles. S'il échoue, il peut perdre confiance en ses forces et ses capacités.

Les défauts de caractère fréquents en âge d'aller à l'école primaire - caprices, entêtement - s'expliquent par les carences de l'éducation familiale. L'enfant est habitué au fait que tous ses désirs et exigences sont satisfaits. Le caprice et l'entêtement sont une sorte de protestation de l'enfant contre les exigences fermes que lui impose l'école, contre la nécessité de sacrifier ce qu'il veut pour ce dont il a besoin.

Les caractéristiques d'âge du personnage en âge d'aller à l'école primaire comprennent également des traits positifs tels que la réactivité, la curiosité, la spontanéité, la crédulité. Une caractéristique importante de l'âge est l'imitation - les élèves plus jeunes ont tendance à imiter les adultes et certains pairs, ainsi que les héros de leurs livres et films préférés. Ceci, d'une part, permet d'éduquer des traits de personnalité socialement précieux par l'exemple personnel, d'autre part, cela présente également un certain danger : le jeune étudiant n'adopte pas seulement le positif. Si un élève de première année aimait la façon dont un élève plus âgé joue habilement au volleyball, alors tout est copié: une démarche lâche, des expressions grossières, des manières vulgaires de cet aîné.

Les signes les plus typiques de troubles du comportement des jeunes écoliers sont les violations du système d'influences et d'interactions éducatives (une attitude négative des enseignants envers les écoliers pauvres et indisciplinés se forme). Les étudiants ont des difficultés à maîtriser le matériel du programme, de faibles notes; la sécurité intellectuelle est étroitement liée à une faible estime de soi ; certaines discordances existent entre ce qui est demandé aux écoliers et ce qu'ils sont capables de faire. La plupart des enfants sous-performants surestiment les résultats de leurs activités éducatives. Ils ont des violations dans le domaine de la communication avec les pairs associées à des échecs scolaires ; par rapport aux enseignants, les enfants éprouvent un sentiment de peur, de peur, de dépression, de timidité, etc.). Il y a des violations dans le système "personnalité-collectif".

Ainsi, au cours de l'étude, il a été déterminé qu'au début de chaque tranche d'âge, une relation tout à fait particulière, spécifique à un âge donné, exclusive, unique et inimitable se développe entre l'enfant et la réalité qui l'entoure, principalement sociale. Vygotsky appelle cette attitude la situation sociale du développement à un âge donné. La situation sociale du développement est le point de départ de tous les changements dynamiques qui interviennent dans le développement au cours d'une période donnée. Il détermine entièrement et complètement ces formes et le parcours suivant lesquels l'enfant acquiert de nouveaux et nouveaux traits de personnalité, les puisant dans la réalité sociale, comme dans la source principale du développement, le parcours par lequel le social devient individuel. La situation sociale de développement, spécifique à chaque âge, détermine de façon strictement naturelle tout le mode de vie de l'enfant, ou son existence sociale.

1.3 Méthodes et formes de correction des troubles du comportement chez les enfants en âge d'aller à l'école primaire

Les méthodes de correction dépendent directement de la nature de la négligence pédagogique, du niveau d'éducation de l'enfant dans son ensemble, des opportunités éducatives de l'école et de la famille, des comportements spécifiques, de son mode de vie et de son environnement. La correction pédagogique est un système organisé de manière opportune d'influences pédagogiques visant à modifier certaines caractéristiques (propriétés, processus, états, traits) du comportement.

L'organisation des activités des enfants en fonction de leurs intérêts est l'un des domaines de la correction qui s'est généralisé ces dernières années. La pédagogie a toujours défendu l'idée du rapport entre les méthodes d'éducation et de correction, condamné la pratique des "moyens solitaires" (terme d'A.S. Makarenko), c'est-à-dire application isolée d'une seule méthode. Dans leur totalité, les méthodes de correction visent à activer l'enfant dans la lutte contre ses qualités négatives, ses mauvaises habitudes. Chaque méthode remplit une fonction principale spécifique.

Actuellement, il existe de nombreuses directions et méthodes méthodologiques pour corriger les violations du comportement des enfants. Considérez certaines méthodes d'influence psychothérapeutique utilisées par l'enseignant pour corriger les troubles du comportement des enfants:

Observation

Suggestion

Croyance

Analogie

Jeux de rôle

La méthode d'observation vous permet d'obtenir des informations sur les réactions, les états et les caractéristiques personnelles de l'enfant, à voir. Il est important d'observer le ton de la parole, les expressions faciales, les gestes, les détails de l'apparence, le style de communication, les caractéristiques des réactions comportementales et émotionnelles. La surveillance doit passer inaperçue. Certains de ses résultats sont enregistrés par le consultant de manière arbitraire, ce qui permettra de faire une analyse plus approfondie dans le processus de consultation.

Étapes d'observation :

définition des tâches et des objectifs (pour quoi, dans quel but l'observation est effectuée);

choix de l'objet, du sujet et de la situation (ce qu'il faut observer) ;

choisir la méthode d'observation qui a le moins d'effet sur l'objet étudié et fournit les informations les plus nécessaires (comment observer);

le choix des méthodes d'enregistrement des observés (comment tenir des registres) ;

traitement et interprétation des informations reçues (quel est le résultat).

Distinguer l'observation incluse, lorsque le chercheur devient membre du groupe dans lequel l'observation est menée, et l'observation non incluse - "de l'extérieur" ; ouvert et caché (incognito); complète et sélective.

L'observation est une méthode très accessible, mais elle a ses inconvénients liés au fait que les résultats de l'observation sont influencés par les caractéristiques personnelles (attitudes, intérêts, états mentaux) du chercheur.

La méthode de suggestion consiste en une influence verbale raisonnée sur les participants au conseil afin de changer leurs opinions, leurs attitudes et leurs attitudes. La suggestion est à la fois directe et indirecte (indirecte) influençant l'enfant.

La méthode de persuasion est la méthode de base pour toutes les étapes, permettant logiquement et raisonnablement de prouver l'exactitude de ses arguments et dispositions. En même temps, il est important de se rappeler qu'elle affecte la conscience de l'individu en faisant appel à son propre jugement critique. Un moyen très courant et efficace est la formation de croyances par la clarification. Expliquer signifie s'assurer que l'interlocuteur comprend le sens du phénomène, de l'événement, du document, détermine son attitude à son égard, sache lui donner une appréciation correcte.

Un type important de persuasion est la réfutation. Il est utilisé lorsqu'il est nécessaire de convaincre l'enfant sur une question théorique ou pratique, de réfuter l'incohérence de son témoignage. C'est le type de persuasion le plus difficile, car une personne refuse ses opinions, même erronées, avec beaucoup de difficulté, en surmontant divers doutes et hésitations.

L'analogie est une conclusion logique, à la suite de laquelle la connaissance des caractéristiques d'un objet découle de sa similitude connue avec d'autres objets. Cette propriété permet, après avoir étudié un sujet, de tirer une conclusion, bien que non définitive, non concluante au sens plein du terme, sur un autre sujet. Dans ce cas, une analogie de trois sortes est utilisée : propriétés, relations et isomorphisme. L'analogie affecte la vision du monde, les stéréotypes, les opinions, les points de vue, les attitudes de l'enfant. L'essence de la méthode est d'attirer des cas spécifiques de la vie pratique, de la fiction, de l'histoire.

Conversation - une méthode d'obtention d'informations basée sur la communication verbale; liées aux méthodes d'enquête. L'essentiel de la conversation est un système de questions soigneusement pensé qui amène progressivement les étudiants à acquérir de nouvelles connaissances. En se préparant à une conversation, l'enseignant doit, en règle générale, décrire les questions principales, supplémentaires, principales et clarifiantes. Une conversation inductive se développe généralement en une conversation dite heuristique, puisque les étudiants à partir d'observations privées arrivent à des conclusions générales sous la direction d'un enseignant. Dans la construction déductive d'une conversation, on donne d'abord une règle, une conclusion générale, puis son renforcement, on organise l'argumentation. La conversation, en règle générale, sert de méthode auxiliaire, car lors de l'analyse du déroulement de la conversation et de ses résultats, un certain nombre de problèmes difficiles à résoudre se posent concernant la franchise du sujet et son attitude envers le chercheur. Et le chercheur lui-même n'est pas exempt de subjectivité : bien que la conversation soit planifiée à l'avance, au cours de la communication, il est presque impossible de faire abstraction de la relation personnelle au sujet. On peut dire que l'utilisation de la conversation comme méthode principale est possible avec les qualifications appropriées de l'enseignant, ce qui implique la capacité d'établir un contact avec le sujet, de lui donner la possibilité de s'exprimer le plus librement possible - et en même temps la capacité de faire abstraction des relations personnelles du contenu de la conversation. La conversation est utilisée à différentes étapes de l'étude et pour l'orientation primaire, et pour clarifier les conclusions obtenues par d'autres méthodes, notamment l'observation. Une utilisation habile de la conversation peut donner des résultats très précieux. Comment se distinguent les types de conversation spécifiques :

1) introduction à l'expérimentation - implication dans la coopération ;

2) conversation expérimentale - au cours de laquelle les hypothèses de travail sont testées ;

3) entretien.

Le jeu de rôle est le meilleur chemin vers la stabilité mentale. La base des différentes méthodes définies par ce concept est la reconnaissance du jeu comme un facteur important dans le développement de la personnalité. La thérapie par le jeu remplit trois fonctions : diagnostique, thérapeutique et éducative, qui sont interconnectées. La thérapie par le jeu est également utilisée pour éliminer l'inadaptation sociale et mentale, les troubles émotionnels et de la personnalité.

Le système de mesures visant à corriger les troubles du comportement comprend des mesures psychohygiéniques, correctives, médico-pédagogiques, de santé générale, de psychopharmacologie et de psychothérapie. Cela prend en compte les caractéristiques médicales et biologiques individuelles de l'enfant, la nature de la pathologie mentale, la structure et la forme du comportement agressif, le niveau d'adaptation sociale, le rapport des facteurs biologiques et socio-psychologiques. L'âge, les conditions individuelles d'éducation sont également pris en compte.

Une correction réussie des troubles du comportement n'est possible qu'avec la pénétration mutuelle et profonde d'une zone dans une autre, avec l'aide d'un médecin et d'un enseignant, leur offrant une approche individuelle d'un adolescent.

La correction des violations de comportement sera aussi efficace qu'elle tient compte du caractère unique et de l'originalité de l'enfant. Une approche individuelle signifie identifier la nature des difficultés psychologiques d'un enfant particulier et les mécanismes psychologiques réels qui sous-tendent les problèmes, choisir les méthodes et les méthodes de travail appropriées pour ce cas individuel.

L'assistance individuelle à un enfant en classe est une activité spéciale des enseignants, menée par eux directement en interaction avec l'enfant ou indirectement, par l'intermédiaire de sa famille et du personnel de la classe, visant à l'aider à résoudre ses tâches de socialisation liées à l'âge et les problèmes individuels connexes. .

La correction de groupe des troubles du comportement est également efficace. L'avantage du groupe est que le groupe est une sorte d'îlot du monde dans lequel l'enfant, avec l'aide d'un enseignant et d'autres membres du groupe, peut analyser son propre comportement et en expérimenter de nouvelles formes. Ceci est réalisé par une organisation particulière de la communication en groupe, l'apprentissage social actif, dont la principale caractéristique est « la correspondance de la procédure d'apprentissage elle-même aux processus et phénomènes qui se créent au cours de sa mise en œuvre, c'est-à-dire les relations de les participants du groupe de formation sont construits en pleine conformité avec toutes les exigences de la communication-dialogue".

Il convient de noter que les méthodes d'entraînement psychologique, dont l'une des formes est la correction en groupe du comportement des enfants, remontent aux idées de communication intensive de K. Rogers /4, p. ce qui se passe dans ce groupe, le principe de partenariat et d'égalité des membres du groupe (perception et discussion communes d'une situation ou d'un problème vécu en commun et prise en compte maximale des intérêts de tous les participants), prise de conscience et expérience émotionnelle des problèmes de chaque membre du groupe, capacité à se mettre en la position d'un autre, lire la situation à travers ses yeux, etc. Cela signifie que dans le groupe l'attention est focalisée sur l'expérience directe et l'implication dans celle-ci.

Ainsi, la méthode la plus efficace pour corriger les troubles du comportement est la thérapie par le jeu. Toute méthode de correction, individuelle ou collective, est efficace. Lors du choix des méthodes et des méthodes de correction des troubles du comportement des enfants, les caractéristiques individuelles de l'enfant, la nature de la pathologie mentale, la structure et la forme du comportement agressif, le niveau d'adaptation sociale, le rapport des facteurs biologiques et socio-psychologiques sont pris en compte Compte. L'âge, les conditions individuelles d'éducation sont également pris en compte.

En résumant ce qui précède, nous soulignons que les activités correctionnelles et éducatives visent principalement la destruction de certaines attitudes, idées, valeurs, motivations, stéréotypes de comportement et la formation de nouveaux afin de parvenir à la réalisation de soi de l'individu dans la société, portée par des moyens socio-pédagogiques. Cette destruction se manifeste par un changement de point de vue, une remise en question, une réévaluation de nombreuses choses dans la vie et, par conséquent, le comportement de l'individu est corrigé conformément aux normes acceptées dans l'environnement social, la société dans son ensemble. Grâce à cette activité, les motifs, attitudes, etc. précédemment formés sont détruits.

Le besoin d'activités correctionnelles et éducatives se pose en cas de déviations sociales dans le comportement d'un adolescent, un jeune homme, causées principalement par des violations sociales. L'aide apportée à la personnalité d'un adolescent revêt ici le caractère d'une activité correctionnelle et éducative. Son objectif est la destruction des éléments de préparation au comportement antisocial et la formation d'un système stable de normes et de valeurs qui correspondent aux normes et aux valeurs de la société.

Ainsi, en résumant les résultats du premier chapitre, nous pouvons dire que quelles que soient la direction et les caractéristiques du comportement dans la plupart des approches, la principale caractéristique qualitative des troubles du comportement est l'agressivité. Par conséquent, afin de corriger les violations du comportement des enfants en âge d'aller à l'école primaire, il est nécessaire de déterminer le type et les causes des violations du comportement, alors qu'il est nécessaire de prendre en compte les caractéristiques d'âge des enfants, car à l'âge de l'école primaire les fondements du comportement moral sont posés, les normes morales et les règles de comportement sont assimilées et l'orientation sociale de l'individu commence à se former. .

Chapitre 2. Travaux expérimentaux sur la correction des comportements déviants des enfants en âge d'aller à l'école primaire

2.1 La phase de constatation de l'expérience pédagogique

Une analyse théorique de la littérature psychologique et pédagogique a montré que, quelles que soient la direction et les caractéristiques du comportement dans la plupart des approches, la principale caractéristique qualitative des troubles du comportement est l'agressivité. Par conséquent, afin de corriger les violations du comportement des enfants en âge d'aller à l'école primaire, il est nécessaire de déterminer le type et les causes des violations du comportement, alors qu'il est nécessaire de prendre en compte les caractéristiques d'âge des enfants, car à l'âge de l'école primaire les fondements du comportement moral sont posés, les normes morales et les règles de comportement sont assimilées et l'orientation sociale de l'individu commence à se former. .

Pour un travail correctionnel plus efficace, il est nécessaire de rechercher les méthodes et les moyens les plus efficaces pour influencer chaque enfant ou groupe d'enfants présentant des troubles du comportement. Une approche individuelle signifie identifier la nature des difficultés psychologiques d'un enfant particulier et les mécanismes psychologiques réels, choisir les méthodes et les méthodes de travail appropriées pour ce cas individuel.

Cette expérience pédagogique devrait confirmer :

1) les conclusions obtenues dans l'étude théorique ;

2) l'hypothèse de l'étude, dont l'essence est que la correction des troubles du comportement chez les enfants en âge d'aller à l'école primaire donnera des résultats positifs si des méthodes individuelles ou de groupe et des formes de correction des troubles du comportement des enfants sont sélectionnées et, en même temps , sont pris en compte :

l'âge et les caractéristiques psychologiques et pédagogiques des enfants en âge d'aller à l'école primaire ;

causes des troubles du comportement chez les enfants du primaire

L'expérience pédagogique se compose d'étapes successives, dont chacune requiert certaines méthodes.

Lors de la première étape, en indiquant - les caractéristiques dynamiques de la personnalité sont étudiées, la structure du statut social de la personnalité est étudiée, les conditions et les facteurs des indices socio-psychologiques qui affectent les conflits interpersonnels chez les adolescents sont déterminés. L'expérience montre que les caractéristiques identifiées à ce stade sont des indicateurs diagnostiques importants pour les étapes ultérieures de l'expérimentation pédagogique.

La tâche de la deuxième étape est de développer et de mettre en œuvre un programme de correction des troubles du comportement chez les enfants en âge d'aller à l'école primaire.

À la troisième étape, la dernière, à la suite des procédures de diagnostic effectuées et de la mise en œuvre du programme, une analyse comparative est effectuée et une évaluation de l'efficacité est donnée.

Le but de l'expérience pédagogique: développement et mise en œuvre d'un programme de correction des troubles du comportement chez les enfants en âge d'aller à l'école primaire, en déterminant son efficacité.

Base de recherche: école secondaire MOU, colonie de Rudnichny. L'étude a porté sur 24 enfants en âge d'aller à l'école primaire. L'étude a été menée de manière anonyme et avec le plein consentement des sujets. La sélection des sujets a été effectuée en fonction des affaires personnelles des enfants.

Afin d'assurer l'individualisation, un diagnostic complet des indicateurs des troubles du comportement des enfants a été réalisé, où les méthodes suivantes ont été identifiées:

sociométrie;

questionnaire de test pour identifier les accentuations Shmishek;

l'échelle d'anxiété de Kondash ;

conversation avec le professeur de la classe.

La sociométrie menée en 4e année de l'école secondaire MOU du village de Rudnichny a révélé que dans le groupe d'étude, la majorité des enfants ont un statut plus ou moins favorable (Fig. 1). Sur la base de l'histogramme, on peut dire sur la nature des relations qui existent dans le groupe, c'est-à-dire qu'il indique la désunion du groupe en groupes séparés par sexe, et dans le groupe de filles il y a désunion en deux groupes dirigé par des dirigeants (Kolesnikova, Nafieva).

À la suite de l'analyse de la sociométrie, les données suivantes ont été obtenues:

interprète - 1 personne;

artistes interprètes ou exécutants - 6 personnes;

marais - 10 personnes;

parias - 5 personnes;

animateurs - 2 personnes

Ainsi, le motif de choisir des enfants du même sexe pour les filles ou les garçons est basé sur des relations amicales, et il existe également un intérêt pour des activités communes avec l'enfant choisi. Dans ce groupe, la position des filles et des garçons est également favorable.

De plus, une nature de communication telle que la sympathie mutuelle a été révélée. La motivation des élections dans la plupart des cas est déterminée par le désir des enfants de communiquer, d'avoir une cause commune, d'autres raisons agissent comme secondaires. Toujours dans le groupe, il y a un interprète qui manipule 6 camarades de classe qui n'ont pas leur propre point de vue et qui obéissent volontiers à l'interprète.

Parmi les membres populaires du groupe figurent: Artamonov, Golovanova. Les enfants impopulaires (Karpenko, Golovin, Igoshkina, Belonogov) ne doivent pas être ignorés. Il est nécessaire d'identifier et de développer leurs qualités positives, d'élever leur faible estime de soi, le niveau de revendications afin d'améliorer leur position dans le système des relations interpersonnelles. Il est également nécessaire que l'enseignant reconsidère son attitude personnelle envers ces enfants.

Le questionnaire Shmishek est un questionnaire de personnalité conçu pour diagnostiquer le type d'accentuation de la personnalité. En utilisant cette technique, les 10 types d'accentuation de personnalité suivants sont déterminés (selon la classification de K. Leonhard). K. Leonhard a identifié 10 types de personnalités accentuées, qui se répartissent en deux groupes : les accentuations de caractère (démonstratif, pédant, coincé, excitable) et les accentuations de tempérament (hyperthymique, dysthymique, anxieux-peureux, cyclothymique, affectif-exalté, émotif).

Le test a montré :

accentuation démonstrative - 3 personnes.

émotif-2 pers.,

hyperthymique - 5 personnes,

personne dysthymique-1,

pratique-1 personne,

pédant-1personne,

excitable-1 personne,

cyclothymique - 1 personne,

exalté-3 personnes

type mixte d'accentuations-7 personnes :

émotif + exalté-2 personnes,

émotif + anxieux - 2 personnes,

émotif + hyperthymique-1 personne,

exalté+anxieux-1

À la suite de l'étude, il a été constaté que les enfants avec un type mixte d'accentuations prédominent dans le groupe (Fig. 2). Vous pouvez également voir de nombreuses variétés d'accentuations, ce qui suggère que peu de personnes dans l'équipe convergent en caractère. C'est de là que vient la manifestation d'un comportement déviant. Le groupe est dominé par cinq mecs hyperactifs avec qui il est difficile de "s'entendre". Il y a aussi 3 enfants qui contribuent au déplacement de l'équipe. Il y a aussi des enfants avec un changement rapide d'humeur, une sensibilité particulière et une impressionnabilité. Tout cela suggère qu'il est difficile pour chaque enfant de s'entendre dans une telle classe avec différents types d'accentuations. Sur la base des résultats de l'analyse, un groupe d'enfants a été identifié avec des écarts prononcés dans les accentuations de caractère, une inadaptation scolaire et une situation familiale particulièrement difficile.

La méthodologie de recherche suivante est l'échelle d'anxiété de Kondash (Fig. 3). À la suite de l'étude, il a été constaté que ce groupe d'étudiants présentait un niveau modéré d'anxiété situationnelle, puisque les indicateurs de la majorité (80%) ne dépassaient pas le niveau moyen (31 à 44 points).

Cela suggère que dans ce groupe de sujets dans divers cas de leur activité de vie, le niveau d'anxiété est normal, c'est-à-dire qu'ils sont capables de répondre de manière adéquate à une variété de situations.

En résumé, je voudrais caractériser le groupe de sujets dans son ensemble. Ce groupe d'étudiants se caractérise par une grande mobilité, sociabilité, bavardage, expressivité des gestes, expressions faciales, indépendance excessive. Un grand désir d'indépendance peut être pour eux une source de conflits. Ils se caractérisent par des accès de colère, d'irritation, surtout lorsqu'ils rencontrent une forte opposition, échouent. Enclin aux actes immoraux, irritabilité accrue. Ils peuvent souvent avoir du mal à supporter les conditions d'une discipline stricte, d'une activité monotone, d'une solitude forcée. Aussi, ce groupe se caractérise par des accès de colère, d'agacement, surtout lorsqu'ils rencontrent une forte opposition, échouent.

Les principaux domaines de travail avec les comportements déviants chez les jeunes élèves sont : le diagnostic du comportement déviant et de ses signes, les mesures préventives et la correction du comportement déviant. Pour l'activité efficace d'une école d'enseignement général dans la correction du comportement déviant des écoliers, une approche intégrée pour résoudre le problème de divers groupes de spécialistes est mise en œuvre.

L'interaction de l'enseignant de la classe, de l'enseignant social et de l'enseignant de la matière vise à identifier conjointement les problèmes de comportement qui surviennent chez un enfant ou un groupe d'enfants, à prédire le développement de la personnalité de l'enfant et de ses manifestations comportementales, le développement éventuel d'un groupe de écoliers et organiser le travail pour prévenir et corriger les comportements agressifs des écoliers.

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