En Kalmoukie, ils ont célébré le Nouvel An bouddhiste - Zul. Nouvel An trois fois par an

Dans notre grand pays multiculturel, il existe de nombreuses traditions intéressantes du Nouvel An, parfois assez inattendues. Ainsi, dans la République de Kalmoukie, située dans le sud de la Russie, ils passent plusieurs fois les vacances du Nouvel An. Et la principale tombe à la jonction de décembre et janvier, et est célébrée selon le calendrier lunaire à la fin de l'année civile. Zul - une fête d'origine absolument incroyable - est incluse dans la liste des meilleurs événements touristiques de la saison en Russie. Cependant, les festivités du Nouvel An "européennes" et "bouddhiques" ne sont pas non plus oubliées dans la république. Lisez à propos de la célébration du Nouvel An en Kalmoukie de décembre à février dans le matériel "FederalPress".

Le Tibet est plus proche que vous ne le pensez

Pour participer à de véritables rituels bouddhistes de la tradition tibétaine, il n'est pas nécessaire d'aller très loin. L'école Gelug est pleinement observée par les croyants de Kalmoukie. De Stavropol et Volgograd à la capitale de la République d'Elista, il y a moins de 300 km, de Moscou, il faut 1,5 heure de vol.

Dans la république, le Nouvel An «principal» est Zul, ou «lampe» en traduction du kalmouk. Cette fête d'origine absolument incroyable est incluse dans la liste des meilleurs événements touristiques de la saison en Russie. Et dans la République de Zul, soit dit en passant, est déclaré jour férié.

Les coutumes locales, bien qu'empreintes de la couleur des caractéristiques originelles du peuple nomade, sont les plus réelles, tibétaines. Dans un khurul bouddhiste de la république, il est presque impossible de comprendre immédiatement que vous ne vous êtes pas retrouvé au Népal ou au Bhoutan, ou bien en Mongolie. Seule la parole russe sans le moindre accent et Lada garée dans la rue près du khurul revient à la réalité. Soit dit en passant, le grand prêtre de la république, Shangjin Lama Telo Tulku Rinpoché, n'est pas seulement le chef du clergé de Kalmoukie. Il est également le représentant plénipotentiaire du Dalaï Lama en Russie et dans la CEI.

Comment est-ce arrivé? Les Kalmouks sont les descendants des Oirats, un groupe de peuples mongols occidentaux qui sont devenus célèbres pendant des siècles en tant que guerriers féroces et courageux. Dans les sources historiques, il y a beaucoup de références à la façon dont le Khanat de Dzungar (les Dzungars sont les ancêtres directs des Kalmouks) a écrasé à la fois les redoutables Mandchous et les empereurs chinois, dont les armées étaient bien plus nombreuses que les Oirats. À la suite de la chaîne la plus compliquée des vicissitudes historiques, une partie des Oirats s'est installée sur la Basse Volga. Les steppes locales semblaient probablement à ceux qui venaient très similaires à leur patrie lointaine (maintenant la Dzungaria historique est située sur le territoire de la Chine).

Les Kalmouks se sont installés sur le territoire de la Russie déjà avec leur propre culture particulière. Au moment de leur migration, ils étaient pour la plupart des bouddhistes de la tradition tibétaine Gelug. Le fait qu'à première vue, dans les Kalmouks modernes, il n'y ait presque rien du mode de vie guerrier de leurs ancêtres, dont les faits d'armes ont tonné dans toute l'Eurasie, est une sorte de mérite de la religion. Les bouddhistes sont des gens qui se permettent rarement trop. Même si ce n'est qu'une expression publique d'émotions.

Des vacances les larmes aux yeux ?

300 ans avant la migration des Kalmouks vers la région de la Volga (cela s'est produit au 17ème siècle), un chef religieux bouddhiste exceptionnel, Je Tsongkhapa, a vécu au Tibet, qui est devenu le fondateur de la très école Gelug. La tradition raconte que dans l'une de ses vies antérieures, Djé Tsongkhapa, jeune garçon, offrit un chapelet de cristal au bouddha Shakyamuni lui-même et reçut de lui une conque en retour. Le Bouddha a prédit que le garçon renaîtrait au Tibet et jouerait un rôle clé dans la renaissance de l'enseignement du Dharma. Et c'est arrivé. Il est devenu un chef de file dans la réforme du bouddhisme et une croyance vivante.

En 1419, Tsongkhapa mourut à un âge respectable, le vingt-cinquième jour du dixième mois tibétain. C'est ce jour-là que Zul est célébré. D'ailleurs, selon le témoignage des disciples de Tsongkhapa, au moment de sa mort, son corps fut transformé en le jeune corps de Manjushri, le compagnon légendaire du Bouddha. Ceci est considéré comme la preuve que Tsongkhapa n'est pas simplement mort, mais est entré dans le nirvana.

Jour des Mille Lumières

Le départ de Tsongkhapa n'est pas un événement tragique pour les bouddhistes. Et à Zul Kalmyks, bien sûr, réjouissez-vous. Le Nouvel An kalmouk, en plus des rites religieux, n'est pas complet sans plusieurs traditions intéressantes. Premièrement, Zul n'est même pas un Nouvel An, c'est plutôt un anniversaire entièrement kalmouk. C'est ce jour-là que les Kalmouks ajoutaient traditionnellement leur âge par un.

Zul doit être accueilli avec des pensées pures, et aussi dans de nouveaux vêtements. Les friandises ce jour-là sont abondantes - du petit-déjeuner à la fin de la journée. On pense que ce qui était à la table ce jour-là, un tel succès sera la vie matériellement pour toute l'année prochaine. À Zul, il est de coutume d'offrir des cadeaux, de gâter et de rendre visite aux invités. Si une bouteille d'alcool est ouverte sur la table, alors avant de boire, assurez-vous de saupoudrer un peu de boisson sur le feu.

Le plat le plus important de Zul est le bortsogs, de la farine sucrée frite, quelque chose comme la "broussaille" habituelle, mais une telle comparaison, bien sûr, est boiteuse. Les lutteurs, ainsi que leur odeur, avec laquelle les maisons kalmouks devraient être remplies le matin de Zul, ne peuvent être confondus avec rien. Dans la vie de tous les jours, les Kalmouks ne s'en régalent pas, les lutteurs sont spécialement destinés aux vacances. Le reste des friandises peut être n'importe quoi, l'essentiel est de ne pas être avare. Un respect particulier est accordé aux anciens, et ce jour-là, il est censé oublier les conflits précédents.

À table, on ne peut pas se passer de jamba - «thé kalmouk». Il est bouilli avec du lait, du sel et du beurre. La fête se termine au niveau familial par un rituel très important - le chef de famille allume la lampe de l'âge, communément appelée le «bateau de la vie». Et selon la légende, lorsque la dernière bougie s'éteint, tout le monde reçoit une bénédiction pour une année prochaine réussie. Toute lampe (Zul) est un symbole de vie et il est impossible de les éteindre - ainsi, selon les Kalmouks, vous pouvez vous attirer des ennuis. Selon la légende, les guerriers de Gengis Khan ont emmené des lutteurs avec eux lors de campagnes, car le bon lutteur est stocké assez longtemps et donne beaucoup d'énergie.

En général, Zul, comme presque toutes les fêtes populaires parmi toutes les nations, découle de plusieurs racines. En plus du bouddhisme, les caractéristiques du tengrianisme (une ancienne religion monothéiste basée sur la déification du ciel) et simplement la culture du peuple sont devinées dans cette fête.

En 2017, Zul a étonnamment coïncidé avec le 25e anniversaire de l'ordonnance de Telo Tulku Rinpoché. Voulez-vous parler à un Kalmouk qui est né aux États-Unis, a étudié au Tibet, et seul le Dalaï Lama est au-dessus de lui dans la hiérarchie bouddhiste ? A vous en Elista. Les principaux événements, bien sûr, ont eu lieu dans le temple principal de Kalmoukie - khurul de la demeure dorée de Bouddha Shakyamuni. Dans les rituels qui s'y déroulent, il y a un sens à chaque mouvement. S'y mettre est aussi difficile qu'intéressant. Vous pouvez personnellement ressentir ce que c'est que de se rapprocher un peu plus des Lumières et en même temps être convaincu de l'hospitalité du peuple kalmouk, par exemple en visitant le prochain Zul. En 2018, le jour férié est tombé le 2 décembre.

Ensemble avec toute la planète

Bien sûr, les Kalmouks, en tant que peuple oriental très européanisé, célèbrent également le Nouvel An traditionnel selon le calendrier grégorien. Il arrive également à midi (Elista est dans le fuseau horaire de Moscou) le 31 décembre. Le principal arbre de Noël de la république est situé dans le complexe culturel Pagode des Sept Jours - sur la place près du bâtiment du gouvernement. Les gens s'y promènent, parfois des feux d'artifice sont organisés. Pour les enfants, ils organisent des spectacles festifs avec le Père Noël et la Snow Maiden.

À la maison et, disons, dans les campings, ils lèvent des coupes de champagne - en général, rien d'inhabituel. Sauf que sur les tables de nombreuses familles, en plus d'Olivier, il y a aussi des plats nationaux - les mêmes bortsoks ou berigs (quelque chose comme des manti, généralement avec un mélange d'agneau et de bœuf haché).

Plus près de l'Est, plus près du printemps

En Kalmoukie, de nombreuses personnes célèbrent également le Nouvel An selon le calendrier oriental ou chinois. Il n'y a pas d'héritage culturel direct ici, mais les habitants de la république, se considérant non sans raison comme une sorte d'ambassade asiatique en Europe, respectent de nombreuses traditions orientales. En particulier, le Feng Shui est populaire à Elista, qui a en fait une relation extrêmement indirecte avec le bouddhisme tibétain.

La date de début du Nouvel An chinois n'est pas fixe, mais change chaque année selon le calendrier lunaire. Le Nouvel An chinois tombe toujours à la deuxième nouvelle lune après le solstice d'hiver. L'arrivée de la nouvelle année en 2018, les Chinois et de nombreux fans de culture orientale la fêteront le 16 février.

Et une autre caractéristique intéressante. En Kalmoukie, la fête du Tsagan Sar est également célébrée (traduit par le mois blanc, chez les Bouriates et les Altaïens Sagaalgan). Il s'agit d'une ancienne fête mongole, qui, bien sûr, a une touche de stratification culturelle bouddhiste. En fait, Tsagan Sar est le rendez-vous du Printemps. Symbole du renouveau de la nature, et avec elle de l'homme. Journée d'espoir et de bonnes attentes. Lors de cette fête, les Kalmouks ont demandé lors d'une réunion: "La famille et le bétail ont-ils quitté l'hiver en toute sécurité?" Ces paroles étaient accompagnées de gestes particuliers. Le plus jeune tendit les deux mains à l'aîné, qui lui tendit une main droite. Le plus jeune enroula ses bras autour d'elle des deux côtés et tous deux inclinèrent légèrement la tête. Ce geste contient à la fois du respect et une promesse de soins, si nécessaire. L'aîné pouvait donner les deux mains. Dans ce cas, les deux ont fait exactement les mêmes gestes, se serrant la main droite. Ce geste pourrait saluer des égaux.

Dans la tradition bouddhiste, la base de la réunion du Mois Blanc est la délivrance de tous les péchés et ordures accumulés l'année précédente. Le rituel central est l'incendie d'une pyramide noire, symbolisant le mal accumulé. Idéalement, un jeûne intensif d'une journée a lieu avant le rituel. Peu à peu, Tsagan Sar est étroitement lié au Nouvel An oriental en raison du fait que les vacances sont traditionnellement proches. En 2018, les deux viendront littéralement le même jour - le 16 février.

Soit dit en passant, en Kalmoukie, il y a, bien qu'un grand tronçon, et son propre Père Noël. Pour les non-initiés, le White Elder (Tsagan Evgen) peut évoquer une certaine analogie. Cependant, il ne va pas féliciter les enfants. Le White Elder incarne la sagesse, la longévité et la prospérité. Ses statues sont souvent placées à l'entrée centrale des lieux de culte.

Fin novembre et les dix premiers jours du mois suivant (les samedis et dimanches), avant la fête nationale Zul, qui est célébrée cette année le 12 décembre, les rituels traditionnels pré-Nouvel An de longue vie « nas uttullen » aura lieu dans le Khurul Central "La Demeure Dorée de Bouddha Shakyamuni".

Au total, six rituels sont prévus : le 25 novembre (samedi) et le 3 décembre (dimanche) des rituels d'adoration de la déesse de longue vie Tara Blanche « Dolkar Tsedub » auront lieu ; 26 novembre (dimanche) et 9 décembre (samedi) - rituels dédiés à la déesse de longue vie Ushnishavijaya; Le 2 décembre (samedi) et le 10 décembre (dimanche), des prières pour la longue vie du Bouddha Amitayus auront lieu, au cours desquelles le sutra correspondant sera lu.

Tous les événements religieux ci-dessus auront lieu dans la grande salle de prière du Central Khurul de 9h00 à 11h00. Tout le monde peut y participer, mais ces rituels et prières sont particulièrement significatifs pour ceux qui sont nés l'année du Chien (l'année à venir) ou l'année du Dragon, qui est l'opposé de l'année du Chien.

Annonçant les prochains rituels du Nouvel An de longue vie "nas uttulhn" du 25 novembre au 10 décembre, nous notons que du point de vue de l'enseignement bouddhiste, l'objectif principal de gagner une longue vie est de permettre au pratiquant de s'améliorer aussi longtemps que possible sur le chemin du développement spirituel. Ci-dessous, nous présentons des informations sur les trois divinités de longue vie - White Tara, Ushnishavijaya et Buddha Amitayus.

(Tib. Dolkar, Kalm. Tsahan Dyark) est l'une des 21 manifestations de Tara - l'une des principales divinités du bouddhisme de nos jours. White Tara est la divinité centrale de la méditation dans les pratiques de longue vie. Sa marque de fabrique est un lotus blanc en fleurs. La déesse est assise en position de lotus sur un trône de lotus, vêtue d'ornements Sambhogakaya (le corps de Bliss), sa tête est ornée d'une couronne. Sa main droite est pliée au niveau du genou en varada mudra (geste de bien faire). Dans sa main gauche, pliée en jnana mudra (le geste d'un prédicateur), elle tient une fleur de lotus. La Tara blanche est aussi appelée « Semioka » en raison de la présence de sept yeux : le troisième œil sur le front (l'œil de la sagesse), et quatre autres sur les paumes et les pieds. Ces yeux lui permettent de voir tous les êtres vivants dans tous les domaines de l'être avec une sagesse et une compassion perspicaces. La pratique et le mantra de White Tara contribuent à la prolongation de la vie et à la prévention des obstacles potentiellement mortels.

(Le Libérateur), ou simplement Vijaya (Victoire), est la déesse bodhisattva de la longue vie, le yidam, la divinité principale du nonuple mandala. Ushnishavijaya symbolise la pensée éclairée du Bouddha. Le bénéfice de la répétition du mantra Ushnishavijaya est très grand, car il protège à la fois dans cette vie et dans la suivante. Son image est souvent placée au centre du Stupa de la Victoire.

La déesse Ushnishavijaya est représentée avec huit bras et trois visages. Sa couleur de corps est blanche. Elle est jeune et gracieuse, assise dans une posture méditative sur un trône de lotus et vêtue des robes et des ornements des bodhisattvas. Sur la tête de la déesse se trouve une couronne avec l'image du Bouddha Vairocana. Son visage central a une expression paisible, son visage droit est jaune, avec des signes de colère, et son gauche est bleu, très en colère. Chaque visage de la déesse a trois yeux. Dans sa main droite près de sa poitrine, elle tient un vajdra croisé, dans sa main droite supérieure - la figure de Bouddha Amithabi, dans la main droite centrale - une flèche. La main inférieure droite est tournée vers le haut dans le mudra (geste) de donner le bien. Vijaya tient un lasso dans sa main gauche sur sa poitrine, sa main supérieure gauche est pliée dans le mudra de protection, la main centrale gauche tient un arc et sa main inférieure droite tient un récipient avec le nectar de l'immortalité.

Le récipient avec le nectar de l'immortalité signifie qu'Ushnishavijaya est inclus dans la "sadhana de l'extension de la vie" avec Bouddha Amitayus et White Tara. Les pratiques d'Ushnishachakravartin sont à égalité avec les pratiques de Bouddha Amitayus et White Tara. Ses sadhanas sont particulièrement efficaces pour surmonter les obstacles à une longue vie, pour purifier efficacement les résultats des actes négatifs du corps, de la parole et de l'esprit, pour aider tous les êtres vivants souffrant de maladies graves. Ushnivajaya protège également contre les huit types de peur et contre la naissance dans les mondes inférieurs.

(Skt., lit. "Bouddha de vie infinie"; Tib. Tsepame, lit. "vie infinie"). Bouddha Amitayus est le Bouddha de longue vie, sambogakaya est la forme de Bouddha Amitabha.

Les premières références au Bouddha Amitayus se trouvent dans le Sukhavati Vyuha (1er siècle après JC). Comme l'une des épithètes, Bouddha Amitabha est ici appelé Amitayus, possédant une vie incommensurable et infinie. Le culte du Bouddha Amitayus a été pleinement formé au 4ème siècle, et grâce au « Amitayus-dhyana sutra » (Sutra de la Contemplation d'Amitayus), Amitayus a commencé à être perçu comme un bouddha relativement indépendant. Des prières ont commencé à être adressées au Bouddha Amitayus pour une longue vie, une bonne santé et la prospérité. Au Moyen Âge au Tibet, en Mongolie (notamment dans la pratique médicale des lamas) et en Chine (dans la recherche taoïste-bouddhique de l'élixir d'immortalité), se développe le culte du bouddha Amitayus qui se généralise aux XVIe-XVIIIe siècles, qui conserve encore aujourd'hui son importance.

La biographie de Nagarjuna mentionne que dans son enfance, il a surmonté une période critique de sa vie (on prévoyait qu'il mourrait tôt) en récitant les mantras du Bouddha Amitayus.

Bouddha Amitayus est représenté assis en position de lotus avec un corps rouge rubis, les mains jointes en dhyana mudra, il est décoré comme des bodhisattvas sambhogakaya. Le plus souvent, il est représenté en rouge, mais il existe également des thangkas avec White Amitayus. Sous forme solitaire, Amitayus est assis dans une pose méditative et tient dans ses mains, plié en dhyana mudra, un récipient avec amrita (Skt. amṛta - le nectar de l'immortalité). Sous la forme d'un yab-yum, il tient un précieux vase d'amrita et une flèche aux cinq rubans colorés, symbole de contrôle sur les éléments vitaux.

Service de presse du Khurul central de la République du Kazakhstan "La demeure dorée de Bouddha Shakyamuni"

Le programme des rituels traditionnels "nas uttulntenue à la veille de la fête de Zul

Khurul central de Kalmoukie "Demeure dorée de Bouddha Shakyamuni"

Novembre - Décembre 2017

Elista, célébration de Zul. Photo: riakalm.ru

Les Kalmouks du monde entier célèbrent la fête bouddhiste Zul comme le Nouvel An

Ces jours-ci, la Kalmoukie et la diaspora kalmouk ont ​​célébré le Nouvel An bouddhiste - Zul. En Kalmoukie, Zul est également célébré comme le Nouvel An. La fête de Zul (bur. Zula) est une tradition purement bouddhique. Le 25e jour du premier mois d'hiver selon le calendrier lunaire est célébré comme le jour de commémoration de Bogdo Tsongkhava (1357-1419), le fondateur de l'école tibétaine Gelug, l'incarnation terrestre du bodhisattva Manjushri, entrant dans le nirvana. La majorité des bouddhistes de Bouriatie, Touva et Kalmoukie sont des adeptes de l'école Gelug. Le jour de Zula, les Kalmouks ajoutent une autre année à leur âge, de sorte que cette fête peut simultanément servir d'anniversaire à tous les Kalmouks.

Avant le début de la célébration, le chef de la Kalmoukie, Alexei Orlov, a adressé ses félicitations.

En cette fête sacrée, perpétuant les traditions de nos ancêtres, nous préservons la continuité des générations, transmettons à la jeune génération les valeurs qui servent de guide spirituel et moral à notre peuple à tout moment. De tout mon cœur, je souhaite que le Nouvel An à venir apporte la réalisation de bons espoirs, de bonheur et de santé, - il a félicité tous les habitants de la république.

Un grand service de prière dans l'Elista Khurul a été organisé par le Shajin Lama de Kalmoukie, représentant honoraire de Sa Sainteté le Dalaï Lama en Russie, en Mongolie et dans les pays de la CEI, Telo Tulku Rinpoché. Sur la place devant le khurul, les paroissiens ont eu droit à du thé chaud kalmouk et à des lutteurs, écrit l'agence de presse kalmouk. Ces mêmes jours, a eu lieu l'inauguration de l'exposition "Comment c'était", consacrée au 25e anniversaire de l'activité du Shajin Lama de Kalmoukie Telo Tulku Rinpoché. À l'avenir, l'exposition voyagera dans les régions de la république. La présentation de l'exposition de livres "660 ans depuis la naissance de Tsonghava" s'est tenue dans la bibliothèque du temple bouddhiste.

Célébration de Zul à Moscou. Photo: riakalm.ru

La célébration de Zul a également eu lieu à Moscou. Les prières bouddhistes "Yoryal" et "Nas uttullgan" ont eu lieu à la Pagode du Paradis dans le quartier Otradnoye de Moscou. Une tente a été préparée pour les croyants, où ils pouvaient déguster une cuisine traditionnelle. La célébration de Zul à Moscou a réuni environ sept cents personnes.

Le chef de la sangha bouddhiste traditionnelle de Russie, Damba Ayusheev, a également adressé ses félicitations au peuple kalmouk.