domicile › C'est intéressant › Le travail de contrôle est une caractéristique de l'activité principale d'un adolescent. A l'adolescence, l'activité phare est celle au cours de laquelle s'opère le plein épanouissement de la personnalité.

Le travail de contrôle est une caractéristique de l'activité principale d'un adolescent. A l'adolescence, l'activité phare est celle au cours de laquelle s'opère le plein épanouissement de la personnalité.

Conserve sa pertinence, mais recule psychologiquement à l'arrière-plan. La principale contradiction de l'adolescence est l'insistance de l'enfant sur la reconnaissance de sa personnalité par les adultes en l'absence d'une réelle opportunité de s'imposer parmi eux. D. B. croyait que les enfants de cet âge deviennent la communication avec leurs pairs. C'est au début de l'adolescence que l'activité de communication, l'expérimentation consciente de ses propres relations avec les autres (recherche d'amis, dénouement des relations, conflits et réconciliation, changement d'entreprise) s'impose comme un domaine de vie relativement autonome. Le principal besoin de l'époque - trouver sa place dans la société, être "signifiant" - se réalise dans la communauté des pairs.

Chez les adolescents, la possibilité d'une large communication avec les pairs détermine l'attractivité des classes et des intérêts. Si un adolescent ne peut pas prendre une place qui le satisfasse dans le système de communication en classe, il « quitte » l'école à la fois psychologiquement et même littéralement. Dynamique des motifs de communication avec les pairs au cours : du désir d'être entre pairs, de faire quelque chose ensemble (10-11 ans) ; le motif de prendre une certaine place dans l'équipe de pairs (12-13 ans) ; le désir d'autonomie et la recherche d'une reconnaissance de la valeur de sa propre personnalité (14-15 ans).

Dans la communication avec les pairs, les aspects les plus divers des relations humaines sont joués, les relations sont construites sur la base du "code de partenariat", le désir d'une profonde compréhension mutuelle est réalisé. La communication personnelle intime avec les pairs est une activité dans laquelle se déroule le développement pratique des normes et des valeurs morales. La conscience de soi s'y forme comme le principal néoplasme de la psyché. Souvent, même au cœur de la détérioration des performances scolaires se trouve une violation de la communication avec les pairs. En résolvant le problème de la performance scolaire, cela conduit souvent pour la deuxième fois à l'harmonisation de la sphère de communication avec les pairs, à une augmentation de l'estime de soi, etc. À l'adolescence, seul le contraire est vrai - la suppression des tensions dans la communication, l'affaiblissement des problèmes personnels peuvent entraîner une amélioration des performances scolaires.

Un autre point de vue sur la nature de l'activité principale de l'adolescence appartient à D.I. Feldstein. Il croit que les activités non rémunérées socialement utiles, socialement reconnues et approuvées sont d'une importance primordiale dans le développement mental des adolescents. L'activité prosociale peut être présentée comme éducative et cognitive, industrielle et ouvrière, organisationnelle et sociale, artistique ou sportive, mais l'essentiel est le sentiment qu'a l'adolescent de la signification réelle de cette activité. - une chose utile aux gens, à la société ; la structure est établie par les buts des relations adolescentes. Le motif de l'activité socialement utile d'un adolescent est d'être personnellement responsable, indépendant. Il y a des activités d'utilité sociale à l'école élémentaire, mais elles ne sont pas assez développées. Les attitudes envers les activités socialement utiles à différents stades de l'adolescence changent. Entre 9 et 10 ans, l'enfant développe un désir d'affirmation de soi et de reconnaissance dans le monde des adultes. L'essentiel pour les 10-11 ans est d'obtenir une évaluation de leurs capacités par d'autres personnes. D'où leur focalisation sur des activités similaires à celles pratiquées par les adultes, la recherche de celles qui ont de réels bénéfices et qui reçoivent l'appréciation du public. L'accumulation d'expériences dans divers types d'activités d'utilité sociale active le besoin des 12-13 ans de reconnaître leurs droits, d'être inclus dans la société à condition de remplir un certain rôle significatif. A 14-15 ans, un adolescent cherche à montrer ses capacités, à prendre une certaine position sociale, qui réponde à son besoin d'autodétermination. L'activité socialement significative en tant que principal type d'activité à l'adolescence doit être délibérément formée. Une organisation spéciale, une construction spéciale d'activité socialement utile suppose d'atteindre un nouveau niveau, la mise en œuvre de l'installation de l'adolescent sur le système « moi et société », le déploiement de divers, y compris la forme la plus élevée de communication avec les adultes sur la base de la morale la coopération. Selon Feldstein, la nature intime-personnelle et spontanée de la communication prévaut s'il n'y a pas d'opportunités d'activités socialement significatives et socialement approuvées, les opportunités d'organisation pédagogique d'activités socialement utiles des adolescents sont manquées.

La situation sociale du développement humain à cet âge est une transition de l'enfance à la vie adulte indépendante et responsable. Autrement dit, l'adolescence occupe une position intermédiaire entre l'enfance et l'âge adulte. Il y a des changements au niveau physiologique, les relations avec les adultes et les pairs se construisent différemment, le niveau des intérêts cognitifs, de l'intelligence et des capacités subit des changements. La vie spirituelle et physique se déplace de la maison vers le monde extérieur, les relations avec les pairs se construisent à un niveau plus sérieux. Les adolescents participent à des activités communes, discutent de sujets vitaux et les jeux appartiennent au passé.

Au début de l'adolescence, il y a un désir de faire comme les aînés, en psychologie ça s'appelle un sentiment de maturité. Les enfants veulent être traités comme des adultes. Leur désir, d'une part, est justifié, car à certains égards, les parents commencent vraiment à les traiter différemment, ils leur permettent de faire ce qui n'était pas autorisé auparavant. Par exemple, les adolescents peuvent désormais regarder des longs métrages, dont l'accès était auparavant interdit, faire de plus longues promenades, les parents commencent à écouter l'enfant lorsqu'ils résolvent des problèmes quotidiens, etc. Mais, d'un autre côté, un adolescent ne répond pas pleinement aux exigences pour un adulte, il n'a pas encore développé en lui-même des qualités telles que l'indépendance, la responsabilité, une attitude sérieuse face à ses devoirs. Par conséquent, il est toujours impossible de le traiter comme il le souhaite.

Un autre point très important est que, bien qu'un adolescent continue à vivre dans une famille, à étudier dans la même école et à être entouré des mêmes pairs, des changements se produisent dans l'échelle de ses valeurs et l'accent est mis différemment par rapport à la famille, école, camarades. La raison en est réflexion, qui a commencé à se développer à la fin de l'âge de l'école primaire, et à l'adolescence, il se développe plus activement. Tous les adolescents s'efforcent d'acquérir les qualités caractéristiques d'un adulte. Cela implique une restructuration externe et interne. Cela commence par l'imitation de leurs "idoles". Dès l'âge de 12-13 ans, les enfants commencent à copier le comportement et l'apparence d'adultes significatifs ou de pairs plus âgés (lexique, mode de détente, loisirs, bijoux, coiffures, cosmétiques, etc.).

Pour les garçons, l'objet d'imitation, ce sont les gens qui se comportent comme de «vrais hommes»: ils ont de la volonté, de l'endurance, du courage, du courage, de l'endurance et sont fidèles à l'amitié. Par conséquent, les garçons de 12 à 13 ans commencent à accorder plus d'attention à leurs données physiques: ils s'inscrivent dans des sections sportives, développent leur force et leur endurance.

Les filles ont tendance à imiter celles qui ressemblent à une "vraie femme": attirante, charmante, appréciée des autres. Ils commencent à accorder plus d'attention aux vêtements, aux cosmétiques, à maîtriser les techniques de coquetterie, etc.

La situation actuelle du développement se caractérise par le fait que la publicité a une grande influence sur la formation des besoins des adolescents. À cet âge, l'accent est mis sur la présence de certaines choses : par exemple, un adolescent, recevant une chose annoncée pour son usage personnel, acquiert de la valeur à la fois à ses propres yeux et aux yeux de ses pairs. Pour un adolescent, il est presque vital de posséder un certain ensemble de choses afin d'acquérir une certaine importance aux yeux de soi et aux yeux de ses pairs. On peut en conclure que la publicité, la télévision, les médias façonnent dans une certaine mesure les besoins des adolescents.

9.2. Changements physiologiques

Au cours de l'adolescence, des changements physiologiques se produisent qui entraînent des changements dans le comportement des enfants.

La période d'activité du centre dominant du cortex est réduite g cerveau. En conséquence, l'attention devient courte et instable.

Diminution de la capacité à se différencier. Cela conduit à une détérioration de la compréhension du matériel présenté et de l'assimilation des informations. Par conséquent, pendant les cours, il est nécessaire de donner des exemples plus clairs et compréhensibles, d'utiliser du matériel démonstratif, etc. Au cours de la communication, l'enseignant doit constamment vérifier si les élèves l'ont bien compris : poser des questions, utiliser des questionnaires et des jeux si nécessaire.

Augmente latente (caché g ty) période de réactions réflexes. La réaction ralentit, l'adolescent ne répond pas immédiatement à la question posée, ne commence pas immédiatement à répondre aux exigences de l'enseignant. Pour ne pas aggraver la situation, il ne faut pas précipiter les enfants, il faut leur laisser le temps de réfléchir et de ne pas offenser.

sous-cortical g e vous traite g hors de contrôle du cortex cérébral. Les adolescents ne sont pas capables de contrôler les manifestations des émotions positives et négatives. Connaissant cette caractéristique de l'adolescence, l'enseignant doit être plus tolérant, traiter la manifestation des émotions avec compréhension, essayer de ne pas être «infecté» par des émotions négatives et, dans les situations de conflit, porter son attention sur autre chose. Il est conseillé de familiariser les enfants avec les techniques d'autorégulation et de travailler ces techniques avec eux.

L'activité du deuxième système de signalisation est affaiblie. La parole devient courte, stéréotypée, ralentie. Les adolescents peuvent avoir des difficultés à comprendre les informations auditives (verbales). Vous ne devez pas les précipiter, vous pouvez suggérer les mots nécessaires, utiliser des illustrations pour raconter une histoire, c'est-à-dire renforcer visuellement l'information, écrire des mots clés, dessiner. Lorsque vous racontez ou communiquez des informations, il est conseillé de parler avec émotion, en renforçant votre discours avec des exemples frappants.

Commence à l'adolescence développement sexuel. Les garçons et les filles commencent à se traiter différemment qu'auparavant - comme des membres du sexe opposé. Pour un adolescent, la façon dont les autres le traitent devient très importante, il commence à accorder une grande attention à son apparence. Il y a une identification de soi avec des représentants du même sexe (pour les détails, voir 9.6).

L'adolescence est généralement caractérisée comme un tournant, transitoire, critique, mais plus souvent - comme l'âge de la puberté.

9.3. Changements psychologiques

Les changements au niveau psychologique à l'adolescence se manifestent comme suit.

Tous les processus cognitifs et l'activité créative atteignent un haut niveau de développement. passe restructuration de la mémoire. La mémoire logique commence à se développer activement. Progressivement, l'enfant passe à l'utilisation de la mémoire logique, arbitraire et médiatisée. Le développement de la mémoire mécanique ralentit. Et comme à l'école, avec l'avènement de nouvelles matières, il faut mémoriser beaucoup d'informations, y compris mécaniquement, les enfants ont des problèmes de mémoire. Les plaintes concernant une mauvaise mémoire à cet âge sont courantes.

en changeant relation entre la mémoire et la pensée. La pensée est déterminée par la mémoire. Penser, c'est se souvenir. Pour un adolescent, se souvenir signifie penser. Afin de mémoriser le matériau, il doit établir une connexion logique entre ses parties.

événement changements dans la lecture, le monologue et l'écriture. La lecture fluide et correcte se transforme progressivement en capacité de récitation, de discours monologue - de la capacité de raconter le texte à la capacité de préparer indépendamment des présentations orales, écrites - de la présentation à la composition. La parole devient riche.

En pensant devient théorique, conceptuel du fait qu'un adolescent commence à assimiler des concepts, à améliorer sa capacité à les utiliser, à raisonner de manière logique et abstraite. Des capacités générales et spéciales sont formées, y compris celles nécessaires à la future profession.

L'émergence de la sensibilité aux opinions des autres sur l'apparence, les connaissances, les capacités est associée au développement à cet âge connaissance de soi. Les adolescents deviennent plus susceptibles. Ils veulent être à leur meilleur et faire bonne impression. Il vaut mieux pour eux se taire que de parler et de se tromper. Connaissant cette caractéristique de cet âge, les adultes doivent éviter les évaluations directes, parler avec les adolescents en utilisant la "déclaration en moi", c'est-à-dire une déclaration sur soi, ses sentiments. Les adolescents doivent être acceptés tels qu'ils sont (acceptation inconditionnelle), avoir la possibilité de parler jusqu'au bout lorsque cela est nécessaire. Il est important de soutenir leur initiative, même si elle ne semble pas tout à fait pertinente et nécessaire.

Le comportement des adolescents est marqué démonstrativeness, rébellion extérieure, le désir de se libérer de la garde et du contrôle des adultes. Ils peuvent enfreindre avec défi les règles de comportement, discuter des paroles ou du comportement des gens d'une manière pas tout à fait correcte, défendre leur point de vue, même s'ils ne sont pas entièrement sûrs de son exactitude.

Se pose la nécessité d'une communication de confiance. Les adolescents veulent être entendus, ils ont besoin que leur opinion soit respectée. Ils sont très inquiets lorsqu'ils sont interrompus sans écouter la fin. Les adultes doivent leur parler sur un pied d'égalité, mais éviter la familiarité.

Les adolescents ont un grand le besoin de communication et d'amitié, ils ont peur d'être rejetés. Ils évitent souvent la communication par peur de "ne pas être aimés". Par conséquent, de nombreux enfants de cet âge ont des difficultés à établir des contacts à la fois avec leurs pairs et avec les personnes âgées. Pour rendre ce processus moins douloureux, il est nécessaire de les soutenir et de les encourager, de développer une estime de soi adéquate chez ceux qui ne sont pas sûrs d'eux-mêmes.

Les adolescents aspirent à être accepté par les pairs possédant, à leur avis, des qualités plus appréciables. Pour y parvenir, ils embellissent parfois leurs « exploits », et cela peut s'appliquer aussi bien aux actions positives qu'aux actions négatives ; il y a un désir de démesure. Les adolescents peuvent ne pas exprimer leur point de vue s'il n'est pas d'accord avec l'opinion du groupe et perçoivent douloureusement la perte d'autorité dans le groupe.

Apparaît appétit pour le risque. Comme les adolescents sont très émotifs, il leur semble qu'ils peuvent faire face à n'importe quel problème. Mais en réalité ce n'est pas toujours le cas, car ils ne savent toujours pas comment évaluer correctement leur force, ne pensent pas à leur propre sécurité.

A cet âge augmente exposition à l'influence des pairs. Si un enfant a une faible estime de soi, il ne veut pas être un «mouton noir»; cela peut se traduire par la peur d'exprimer son opinion. Certains adolescents, qui n'ont pas d'opinion propre et n'ont pas les capacités de prendre des décisions indépendantes, se révèlent « guidés » et commettent certains actes, souvent illégaux, « en compagnie » d'autres plus forts psychologiquement et physiquement.

Les adolescents ont de faibles résistance au stress. Ils peuvent agir sans réfléchir, se comporter de manière inappropriée.

Malgré le fait que les adolescents résolvent activement diverses tâches liées à l'étude et à d'autres questions, encouragent les adultes à discuter des problèmes, ils montrent infantilisme lors de la résolution de problèmes liés au choix d'un futur métier, à l'éthique du comportement, à l'attitude responsable vis-à-vis de ses fonctions. Les adultes doivent apprendre à traiter les adolescents différemment, essayer de communiquer avec eux sur un pied d'égalité, comme avec les adultes, mais n'oubliez pas que ce sont toujours des enfants qui ont besoin d'aide et de soutien.

9.4. Crise d'adolescence

La crise d'adolescence survient à l'âge de 12-14 ans. En termes de durée, elle est plus longue que toutes les autres périodes de crise. L.I. Bozhovich estime que cela est dû au rythme plus rapide du développement physique et mental des adolescents, entraînant la formation de besoins qui ne peuvent être satisfaits en raison d'une maturité sociale insuffisante des écoliers.

La crise de l'adolescence se caractérise par le fait qu'à cet âge le rapport des adolescents aux autres est en train de changer. Ils commencent à exiger davantage d'eux-mêmes et des adultes et protestent contre le fait d'être traités comme s'ils étaient de jeunes enfants.

A ce stade, le comportement des enfants change radicalement : beaucoup d'entre eux deviennent impolis, incontrôlables, font tout au mépris de leurs aînés, ne leur obéissent pas, ignorent les commentaires (négativisme adolescent) ou, au contraire, peuvent se replier sur eux-mêmes.

Si les adultes sont sensibles aux besoins de l'enfant et, dès les premières manifestations négatives, reconstruisent leur relation avec les enfants, alors la période de transition n'est pas si violente et douloureuse pour les deux parties. Sinon, la crise d'adolescence se déroule très violemment. Elle est influencée par des facteurs externes et internes.

À facteurs externes comprennent le contrôle continu de l'adulte, la dépendance et la surprotection que l'adolescent trouve excessives. Il cherche à s'en libérer, se considérant assez âgé pour prendre ses propres décisions et agir comme bon lui semble. Un adolescent est dans une situation assez difficile : d'une part, il est vraiment devenu plus mature, mais, d'autre part, des traits enfantins ont été préservés dans sa psychologie et son comportement - il ne prend pas ses devoirs assez au sérieux, ne peut pas agir de manière responsable et indépendante. Tout cela conduit au fait que les adultes ne peuvent pas le percevoir comme un égal à lui-même.

Cependant, un adulte doit changer son attitude envers un adolescent, sinon une résistance peut survenir de sa part, ce qui, avec le temps, entraînera une incompréhension entre un adulte et un adolescent et un conflit interpersonnel, puis un retard dans le développement personnel. Un adolescent peut avoir un sentiment d'inutilité, d'apathie, d'aliénation et l'opinion que les adultes ne peuvent pas le comprendre et l'aider peut s'établir. En conséquence, au moment où un adolescent a vraiment besoin du soutien et de l'aide des aînés, il sera émotionnellement rejeté par un adulte, et ce dernier perdra la possibilité d'influencer l'enfant et de l'aider.

Pour éviter de tels problèmes, vous devez construire une relation avec un adolescent basée sur la confiance, le respect, de manière amicale. La création de telles relations contribue à l'implication d'un adolescent dans un travail sérieux.

Facteurs internes reflètent le développement personnel d'un adolescent. Les habitudes et les traits de caractère qui l'empêchent de réaliser ses projets changent : les interdits internes sont violés, l'habitude d'obéir aux adultes est perdue, etc. Il existe un désir d'amélioration personnelle, qui passe par le développement de la connaissance de soi (réflexion ), expression de soi, affirmation de soi. Un adolescent critique ses défauts, à la fois physiques et personnels (traits de caractère), s'inquiète de ces traits de caractère qui l'empêchent d'établir des contacts amicaux et des relations avec les gens. Les déclarations négatives à son sujet peuvent entraîner des explosions affectives et des conflits.

À cet âge, il y a une croissance accrue du corps, ce qui entraîne des changements de comportement et des explosions émotionnelles : l'adolescent commence à devenir très nerveux, à se reprocher l'échec, ce qui entraîne une tension interne difficile à gérer.

Changements de comportement manifeste dans le désir de "tout vivre, de tout traverser", il y a une tendance à prendre des risques. Un adolescent est attiré par tout ce qui était auparavant interdit. Beaucoup de "curieux" essaient l'alcool, la drogue, commencent à fumer. Si cela n'est pas fait par curiosité, mais par courage, une dépendance psychologique aux drogues peut survenir, bien que parfois la curiosité mène à une dépendance persistante.

À cet âge, la croissance spirituelle se produit et l'état mental change. La réflexion, qui s'étend au monde environnant et à soi-même, conduit à des contradictions internes, qui reposent sur la perte d'identité à soi, le décalage entre les représentations antérieures sur soi et l'image actuelle. Ces contradictions peuvent conduire à des états obsessionnels : doutes, peurs, pensées déprimantes sur soi.

La manifestation du négativisme peut s'exprimer chez certains adolescents par une opposition insensée aux autres, une contradiction non motivée (le plus souvent des adultes) et d'autres réactions de protestation. Les adultes (enseignants, parents, proches) ont besoin de reconstruire des relations avec un adolescent, d'essayer de comprendre ses problèmes et de rendre la période de transition moins douloureuse.

9.5. Diriger des activités à l'adolescence

L'activité principale à l'adolescence est communication avec les pairs. Communiquant, les adolescents maîtrisent les normes de comportement social, la morale, établissent des relations d'égalité et de respect les uns envers les autres.

A cet âge, deux systèmes de relations se forment : l'un avec les adultes, l'autre avec les pairs. Les relations avec les adultes sont inégales. Les relations avec les pairs se construisent en tant que partenaires égaux et sont régies par les normes d'égalité. Un adolescent commence à passer plus de temps avec ses pairs, car cette communication lui apporte plus d'avantages, ses besoins et intérêts réels sont satisfaits. Les adolescents s'unissent dans des groupes qui deviennent plus stables, certaines règles s'appliquent dans ces groupes. Les adolescents de ces groupes sont attirés par la similitude des intérêts et des problèmes, la possibilité d'en parler et d'en discuter et d'être compris.

À l'adolescence, deux types de relations apparaissent : au début de cette période - amicale, à la fin - amicale. Au cours de l'adolescence plus avancée, trois types de relations apparaissent: externes - contacts "d'affaires" épisodiques qui servent à satisfaire momentanément des intérêts et des besoins; amical, facilitant l'échange de connaissances, de compétences et de capacités; amical, permettant de résoudre les problèmes de nature émotionnelle et personnelle.

Dans la seconde moitié de l'adolescence, la communication avec les pairs se transforme en une activité indépendante. L'adolescent n'est pas assis à la maison, il a hâte de rejoindre ses camarades, il veut vivre une vie de groupe. Les problèmes qui surviennent dans les relations avec les pairs sont vécus très durement. Pour attirer l'attention de ses pairs, un adolescent peut faire n'importe quoi, même violer les normes sociales ou ouvrir un conflit avec des adultes.

Camaraderie reposent sur un "code de camaraderie", qui comprend le respect de la dignité personnelle d'autrui, l'égalité, la loyauté, l'honnêteté, la décence, la volonté d'aider. À cet âge, des qualités telles que l'égoïsme, la cupidité, la violation de ce mot, la trahison d'un camarade, l'arrogance, la réticence à tenir compte des opinions des autres sont condamnées. Un tel comportement dans un groupe de pairs adolescents n'est pas seulement malvenu, mais aussi rejeté. Un adolescent qui a démontré de telles qualités peut être boycotté, se voir refuser l'admission dans l'entreprise et la participation conjointe à toute entreprise.

Dans le groupe d'adolescents apparaît nécessairement chef et des relations de leadership sont établies. Les adolescents essaient d'attirer l'attention du leader et apprécient l'amitié avec lui. Un adolescent s'intéresse également aux amis pour lesquels il peut être un leader ou agir en tant que partenaire égal.

Un facteur important rapprochement amical est la similitude des intérêts et des actes. Un adolescent qui valorise l'amitié avec un ami peut s'intéresser à l'entreprise dans laquelle il est engagé, à la suite de quoi de nouveaux intérêts cognitifs apparaissent. L'amitié active la communication des adolescents, ils ont la possibilité de discuter des événements qui se déroulent à l'école, des relations personnelles, des actions des pairs et des adultes.

A la fin de l'adolescence, le besoin d'un ami proche est très grand. Un adolescent rêve qu'apparaîtra dans sa vie une personne qui sait garder des secrets, qui est réactive, sensible, compréhensive. Maîtrise des normes morales C'est l'acquisition personnelle la plus importante de l'adolescence.

activité pédagogique, bien qu'il reste prédominant, il passe à l'arrière-plan. Les notes ne sont plus la seule valeur, il devient important de savoir quelle place occupe un adolescent dans la classe. Toutes les choses les plus intéressantes, extra-urgentes, urgentes arrivent et sont discutées pendant les pauses.

Les adolescents ont tendance à participer à des activités variées : sportives, artistiques, d'utilité sociale, etc. Ainsi, ils essaient de prendre une certaine place parmi les gens, de montrer leur importance, l'âge adulte, de se sentir membres de la société, de réaliser le besoin d'acceptation et de indépendance.

9.6. Tumeurs de l'adolescence

Les néoplasmes de cet âge sont : un sentiment d'âge adulte ; développement de la conscience de soi, formation de l'idéal de la personnalité; tendance à la réflexion; intérêt pour le sexe opposé, puberté; excitabilité accrue, sautes d'humeur fréquentes; développement spécial des qualités volitives; le besoin de s'affirmer et de s'améliorer, dans des activités qui ont une signification personnelle; autodétermination.

Sentiment d'âge adulte attitude d'un adolescent envers lui-même en tant qu'adulte. L'adolescent veut que les adultes le traitent non pas comme un enfant, mais comme un adulte (voir 10.1 pour plus d'informations à ce sujet).

Le développement de la conscience de soi, la formation de l'idéal de la personnalité visant à comprendre les caractéristiques personnelles d'une personne. Ceci est déterminé par l'attitude particulière et critique de l'adolescent face à ses lacunes. L'image désirée du "je" consiste généralement en les qualités et vertus appréciées des autres. Mais puisque les adultes et les pairs agissent comme un idéal pour l'imitation, l'image s'avère contradictoire. Il s'avère que dans cette image, une combinaison de traits de caractère d'un adulte et d'un jeune est nécessaire, et ce n'est pas toujours compatible chez une seule personne. C'est peut-être la raison de l'incohérence de l'adolescent avec son idéal, qui est un motif d'inquiétude.

La tendance à la réflexion (connaissance de soi). Le désir d'un adolescent de se connaître conduit souvent à une perte d'équilibre mental. La principale forme de connaissance de soi est la comparaison avec d'autres personnes, adultes et pairs, une attitude critique envers soi-même, à la suite de laquelle une crise psychologique se développe. Un adolescent doit traverser une angoisse mentale, au cours de laquelle son estime de soi se forme et sa place dans la société est déterminée. Son comportement est régulé par l'estime de soi, formée lors de la communication avec les autres. Lors du développement de l'estime de soi, une grande attention est accordée aux critères internes. En règle générale, il est contradictoire chez les jeunes adolescents, de sorte que leur comportement se caractérise par des actions non motivées.

Intérêt pour le sexe opposé, la puberté. Au cours de l'adolescence, la relation entre les garçons et les filles change. Maintenant, ils s'intéressent l'un à l'autre en tant que membres du sexe opposé. Par conséquent, les adolescents commencent à accorder plus d'attention à leur apparence: vêtements, coiffure, silhouette, comportement, etc. Au début, l'intérêt pour le sexe opposé se manifeste de manière inhabituelle: les garçons commencent à intimider les filles, qui, à leur tour, se plaignent des garçons, se battent avec eux, appellent des noms, parlent de manière peu flatteuse pour eux. Ce comportement plaît à tous les deux. Au fil du temps, la relation entre eux change : 140 peuvent apparaître de la timidité, de la raideur, de la timidité, parfois une indifférence feinte, une attitude méprisante envers un représentant du sexe opposé… Les filles, plus tôt que les garçons, commencent à s'inquiéter de la question : « Qui aime qui ? Cela est dû au développement physiologique plus rapide des filles. A l'adolescence, une relation amoureuse se noue entre garçons et filles. Ils écrivent des notes, des lettres, prennent des rendez-vous, marchent ensemble dans les rues, vont au cinéma. En conséquence, ils ont besoin de devenir meilleurs, ils commencent à s'améliorer et à s'auto-éduquer.

Un développement physiologique ultérieur conduit au fait qu'il peut y avoir une attirance sexuelle entre garçons et filles, caractérisée par une certaine indifférenciation (illisibilité) et une excitabilité accrue. Cela conduit souvent à un conflit interne entre le désir d'un adolescent de maîtriser de nouvelles formes de comportement pour lui-même, en particulier le contact physique, et les interdictions de telles relations, à la fois externes - de la part des parents, et internes - leurs propres tabous. Pourtant, les relations sexuelles intéressent beaucoup les adolescents. Et plus les «freins» internes sont faibles et moins le sens des responsabilités envers soi-même et envers l'autre est développé, plus tôt on est prêt à avoir des contacts sexuels avec des représentants de son propre sexe et du sexe opposé.

Un degré élevé de tension avant et après les rapports sexuels est le test le plus fort pour le psychisme d'un adolescent. Les premiers contacts sexuels peuvent avoir un grand impact sur toute la vie intime ultérieure d'un adulte, il est donc très important qu'ils soient colorés par des souvenirs positifs, qu'ils soient positifs.

Excitabilité accrue, sautes d'humeur fréquentes. Changements physiologiques, sens de l'âge adulte, changements dans les relations avec les adultes, désir d'échapper à leurs soins, réflexion - tout cela conduit au fait que l'état émotionnel d'un adolescent devient instable. Cela se traduit par des sautes d'humeur fréquentes, une excitabilité accrue, une "explosivité", des larmes, de l'agressivité, du négativisme ou, au contraire, de l'apathie, de l'indifférence, de l'indifférence.

Développement des qualités volitives.À l'adolescence, les enfants commencent à s'engager intensément dans l'auto-éducation. Cela est particulièrement vrai pour les garçons - l'idéal de la masculinité devient l'un des principaux pour eux. À l'âge de 11-12 ans, les garçons aiment regarder des films d'aventure ou lire des livres sur le sujet. Ils essaient d'imiter les héros avec masculinité, courage, volonté. Dans l'adolescence plus avancée, l'attention principale est dirigée vers l'auto-développement des qualités volitives nécessaires. Les garçons consacrent beaucoup de temps aux activités sportives associées à de grands efforts physiques et à des risques, de sorte qu'une volonté et un courage extraordinaires sont nécessaires.

Il y a une certaine cohérence dans la formation des qualités volitives. D'abord, les qualités physiques dynamiques de base se développent : force, rapidité et vitesse de réaction, puis les qualités associées à la capacité de supporter des charges importantes et prolongées : endurance, endurance, patience et persévérance. Et alors seulement se forment des qualités volitives plus complexes et subtiles : concentration d'attention, concentration, efficacité. Au début, à l'âge de 10-11 ans, un adolescent admire simplement la présence de ces qualités chez les autres, à 11-12 ans il déclare vouloir posséder de telles qualités, et à 12-13 ans il commence auto-éducation de la volonté. L'âge le plus actif de l'éducation des qualités volitionnelles est la période de 13 à 14 ans.

Le besoin de s'affirmer et de s'améliorer dans des activités qui ont une signification personnelle. Autodétermination. L'adolescence est également significative dans la mesure où c'est à cet âge que se développent les compétences, les savoir-faire, les qualités entrepreneuriales, et que s'opère le choix d'un futur métier. À cet âge, les enfants manifestent un intérêt accru pour diverses activités, le désir de faire quelque chose de leurs propres mains, une curiosité accrue et les premiers rêves d'un futur métier apparaissent. Les principaux intérêts professionnels découlent de l'apprentissage et du travail, ce qui crée des conditions favorables à la formation des qualités commerciales nécessaires.

Les enfants de cet âge ont augmentation de l'activité cognitive et créative. Ils s'efforcent d'apprendre quelque chose de nouveau, d'apprendre quelque chose et essaient de bien le faire, ils commencent à améliorer leurs connaissances, leurs compétences et leurs capacités. Des processus similaires se déroulent également en dehors de l'école, et les adolescents agissent à la fois de manière indépendante (ils conçoivent, construisent, dessinent, etc.) et avec l'aide d'adultes ou de camarades plus âgés. Le besoin de faire "à la manière d'un adulte" stimule les adolescents à l'auto-éducation, à l'auto-amélioration, au self-service. Un travail bien fait obtient l'approbation des autres, ce qui conduit à l'affirmation de soi des adolescents.

Les adolescents ont attitude différenciée face à l'apprentissage. Cela est dû au niveau de leur développement intellectuel, à une perspective assez large, au volume et à la force des connaissances, aux inclinations et intérêts professionnels. Par conséquent, en ce qui concerne les matières scolaires, une sélectivité apparaît : certaines deviennent aimées et nécessaires, tandis que l'intérêt pour d'autres diminue. L'attitude envers la matière est également influencée par la personnalité de l'enseignant.

Nouveau motivations pédagogiques, liés à l'expansion des connaissances, à la formation des compétences et capacités nécessaires qui vous permettent de vous engager dans un travail intéressant et un travail créatif indépendant.

Formé système de valeurs personnelles.À l'avenir, ils déterminent le contenu de l'activité de l'adolescent, l'étendue de sa communication, la sélectivité de son attitude envers les personnes, l'évaluation de ces personnes et l'estime de soi. Chez les adolescents plus âgés, le processus d'autodétermination professionnelle commence.

À l'adolescence, commencent à se former les compétences organisationnelles, l'efficacité, l'esprit d'entreprise, la capacité d'établir des contacts commerciaux, de s'entendre sur des affaires communes, de répartir les responsabilités, etc.. Ces qualités peuvent se développer dans n'importe quel domaine d'activité dans lequel un adolescent est impliqué: dans l'apprentissage, Jeu de travail.

À la fin de l'adolescence, le processus d'autodétermination est presque terminé et certaines compétences et capacités nécessaires à un développement professionnel ultérieur sont formées.

Selon les psychologues, à l'adolescence, l'activité principale vise à maîtriser les compétences de communication avec les camarades de classe et les adultes. En communiquant, un adolescent apprend à se comporter en société. Il maîtrise les principes de base de la morale conventionnelle. Et acquiert également une expérience de communication inégale (communication avec les adultes).

Variétés de relations

Les experts considèrent que les relations avec les pairs sont extrêmement utiles pour la psyché encore informe des jeunes. En s'unissant en groupes, au sein desquels la communication est soumise à certaines règles, les adolescents tirent bien plus profit qu'en communiquant avec des représentants de l'ancienne génération.

Les élèves du secondaire sont prêts à ne percevoir que deux types de relations : d'abord amicales, puis amicales. Les lycéens à qui l'on apprend que l'activité principale à l'adolescence est la préparation à l'âge adulte découvrent de nouveaux types de relations :

externe - modèle de contacts commerciaux;

amical - permettant d'échanger des connaissances et des compétences ;

amical - ouvrant la possibilité de résoudre des problèmes émotionnels et personnels.

La deuxième phase consiste en une communication directe avec les pairs et ressemble plus à une activité indépendante. Il est impossible de garder les lycéens à la maison, ils sont attirés par les amis, ils veulent participer à la vie de l'équipe et il leur est extrêmement difficile de vivre les problèmes survenus dans le processus de communication. Pour attirer l'attention de leurs pairs, certains adolescents sont prêts à tout, y compris le non-respect des normes comportementales généralement acceptées.

Aires de developpement

Les psychologues, avant de répondre à la question: "Quelle est l'activité principale à l'adolescence?", attirent l'attention de l'adversaire sur l'existence de six domaines principaux qui composent le développement de toute personne:

physique (changements dans la taille, la forme et la maturité physique des organes, ainsi que le développement de la coordination des mouvements);

sexuel (formation étape par étape de la sexualité);

intellectuel (apprentissage des langues, développement de la capacité de penser, de raisonner, de résoudre des problèmes et de former des idées) ;

social (maîtriser les compétences et les connaissances nécessaires pour interagir avec les gens);

émotionnel (formation de sentiments et réactions aux événements);

moral (croissance dans la compréhension du bien et du mal et changements de comportement connexes).

L'activité principale à l'adolescence est la préparation à la compétition.

La relation d'un lycéen avec des camarades est basée sur un code de camaraderie tacite basé sur le respect de la dignité d'autrui, l'honnêteté, l'égalité, la loyauté, la décence et la volonté de venir à la rescousse. L'égoïsme, la cupidité, l'arrogance et la violation des obligations à cet âge sont catégoriquement condamnés. Les adolescents qui font preuve de telles qualités sont boycottés et refusés d'être acceptés dans l'entreprise.

Les lycéens qui se sont unis en groupes ont besoin d'un leader, et quand il apparaît, ils font de leur mieux pour attirer son attention et valoriser l'amitié avec une telle personne. De plus, un adolescent s'intéresse à de tels amis pour lesquels il pourrait devenir, sinon un leader, du moins un partenaire à part entière.

Changements physiques et psychologiques constants caractéristiques de l'âge que les classiques appelaient adolescence (le mot "garçon", qui a plusieurs sens : "esclave", "serviteur", "n'ayant pas le droit de dire", détermine le statut social d'un adolescent) , commencent à 10-11 ans et se terminent à 15-19 ans.

Particularité

La principale caractéristique distinctive de l'adolescence est les changements soudains de développement et la restructuration physiologique, contre lesquels se produit le changement de taille et de poids, accompagné d'un changement des proportions corporelles. Tout d'abord, la tête atteint la taille souhaitée, puis les mains et les pieds, puis les membres. Le tronc d'un adolescent se forme en dernier et la croissance du squelette dépasse considérablement le développement des muscles. Compte tenu de ce qui vient d'être dit, à l'adolescence, l'activité phare est celle qui favorise l'acceptation de soi « tel que l'on est », par exemple le sport et la méditation.

Pendant cette période, certains enfants, se sentant déplacés, amples, maladroits et souffrant de changements de tension artérielle, deviennent sujets à des sautes d'humeur, se fatiguent rapidement. L'instabilité émotionnelle est exacerbée par l'excitation sexuelle qui accompagne le processus de la puberté.

Un sentiment de solidarité, de bien-être psychologique et de respect de soi, si nécessaire pour un adolescent à cette période de la vie, qu'il « cultive » par le contact affectif avec ses pairs.

A l'adolescence, l'activité principale vise à « filtrer » les contacts amicaux.

Une condition fondamentale de la convivialité est une communauté d'intérêts. Si un adolescent apprécie l'amitié d'os, il se peut qu'il s'intéresse d'abord, puis se laisse emporter par les affaires que son pair aime. Par conséquent, à l'adolescence, l'activité dirigeante est associée à l'acquisition de la capacité de discuter et d'analyser le cours des événements qui se déroulent dans la vie quotidienne, à l'école et dans la société.

À la fin de cet âge, tous les écoliers, sans exception, ont désespérément besoin d'un ami proche sensible et compréhensif qui sache garder les secrets. Les psychologues considèrent le développement de mesures morales généralement acceptées comme l'acquisition individuelle la plus importante de cette période.

L'éducation, même si elle ne cesse d'être une priorité, passe au second plan et les résultats scolaires ne représentent plus aucune valeur aux yeux d'un adolescent. Le thème principal est son autorité aux yeux de ses camarades de classe. Toutes les choses les plus intéressantes se passent et ne sont plus discutées en classe, mais pendant les pauses, et maintenant les adolescents s'intéressent aux activités socialement utiles et autres (sportives, artistiques) qui leur permettent de prendre une certaine place dans la société.

Introduction

L'adolescence est appelée l'âge de transition, car au cours de cette période, il y a une sorte de transition de l'enfance à l'âge adulte, de l'immaturité à la maturité. En ce sens, un adolescent est mi-enfant mi-adulte : l'enfance est déjà passée, mais la maturité n'est pas encore venue. Le passage de l'enfance à l'âge adulte imprègne tous les aspects du développement d'un adolescent et de son développement anatomique, physiologique, intellectuel et moral, et tous les types de ses activités : éducatives, professionnelles et ludiques. À l'adolescence, le désir de communiquer avec des camarades, de vivre en équipe de pairs, se manifeste très clairement, un sentiment d'amitié personnelle se développe.
Ainsi, la communication doit être comprise comme une forme d'interaction sociale entre les personnes, dans laquelle les pensées et les sentiments, les motifs et les actions sont échangés par des moyens de signes (linguistiques) dans le but d'une compréhension mutuelle et de la coordination d'activités conjointes. Les sujets de communication sont des êtres vivants, des personnes.
Ce travail d'attestation est consacré à l'étude des spécificités et des caractéristiques de la communication entre adolescents et adultes. La pertinence du sujet réside dans le fait que l'étude des spécificités et des caractéristiques de la communication adolescente est très importante en psychologie du développement.
La communication à l'adolescence subit un changement qualitatif significatif par rapport à la communication des écoliers plus jeunes. La communication avec les pairs est d'une importance primordiale. En communiquant avec des amis, les jeunes adolescents maîtrisent activement les normes, les objectifs, les moyens de comportement social, développent des critères pour s'évaluer eux-mêmes et les autres, s'engagent activement et indépendamment dans l'auto-éducation.
Avec l'aide de connaissances spécifiques, les problèmes complexes et les conflits qui surviennent avec les adolescents peuvent être résolus. Une étude approfondie de ce sujet est nécessaire afin d'acquérir de nouvelles connaissances et de trouver des moyens non traditionnels de résoudre les situations conflictuelles entre adolescents et adultes.
Le travail d'évaluation a pour but de caractériser l'activité dirigeante d'un adolescent et d'envisager différents points de vue sur les spécificités et les caractéristiques de la communication adolescente.
Le degré de développement du sujet dans la science psychologique domestique peut être retracé dans les travaux de D.B. Elkonin, T.V. Dragunova, L.I. Umansky et A.I. Zakharov.
L'objet de la recherche est l'étude de la communication avec les adultes
Le sujet de l'étude est les caractéristiques de la communication à l'adolescence.
Tâches du travail d'attestation :
- révéler les caractéristiques de la communication entre un adolescent et des adultes ;

À l'adolescence, les conditions de vie et d'activité d'un écolier changent sérieusement, ce qui conduit à une restructuration de la psyché, brisant les anciennes formes établies de relations avec les gens. En 4e année, les élèves passent à une étude systématique des fondements de la science. Et cela nécessite un niveau plus élevé de leur activité mentale : généralisations et preuves profondes, compréhension de relations plus complexes et abstraites entre les objets, formation de concepts abstraits. L'écolier change considérablement sa position sociale, sa position dans l'équipe. À l'adolescence, la nature de l'activité éducative est considérablement restructurée. De plus, non seulement l'activité d'apprentissage elle-même devient plus compliquée: le nombre de matières augmente, au lieu d'un enseignant, 5-6 enseignants travaillent avec la classe, qui ont des exigences différentes, des styles d'enseignement différents, des attitudes différentes envers les étudiants. L'essentiel est que l'âge adulte progressivement croissant d'un adolescent rend inacceptables pour lui les anciennes formes et méthodes d'enseignement familières aux jeunes étudiants. Si jusqu'à récemment l'étudiant écoutait volontiers les explications détaillées de l'enseignant, maintenant une telle forme de connaissance du nouveau matériel provoque souvent l'ennui, l'indifférence et l'alourdit. Auparavant enclin à la reproduction textuelle du matériel pédagogique, il cherche maintenant à présenter le matériel dans ses propres mots et proteste lorsque l'enseignant exige une reproduction exacte (formules, lois, définitions). L'expansion des liens avec le monde extérieur, la communication à grande échelle avec les pairs, les intérêts personnels et les passe-temps réduisent également souvent l'intérêt direct des adolescents pour l'apprentissage. Une attitude consciemment positive des enfants à l'égard de l'apprentissage apparaît lorsque l'apprentissage satisfait leurs besoins cognitifs, grâce à quoi la connaissance acquiert pour eux une certaine signification en tant que condition nécessaire et importante pour se préparer à une future vie indépendante. Cependant, il y a parfois ici un décalage : le désir d'acquérir des connaissances peut se combiner avec une attitude indifférente, voire négative, vis-à-vis de l'enseignement scolaire. Cela peut être une sorte de réaction à certains échecs de l'enseignement, à un conflit avec l'enseignant. Un adolescent est généralement vivement préoccupé par les échecs d'apprentissage et, par orgueil, déguise parfois sa véritable attitude face à ces échecs: il prétend qu'il est complètement indifférent et indifférent à la réussite des apprentissages. Le rôle le plus important dans la formation d'une attitude positive des adolescents envers l'apprentissage est joué par le contenu idéologique et scientifique du matériel pédagogique, son lien avec la vie et la pratique, la nature problématique et émotionnelle de la présentation, l'organisation de l'activité cognitive de recherche, qui donne aux étudiants la possibilité de goûter à la joie des découvertes indépendantes, en dotant les adolescents de méthodes rationnelles de travail éducatif, condition préalable à la réussite.
Le fait le plus important du développement physique des adolescents est la puberté, le début du fonctionnement des gonades. Le début de la puberté dépend dans une large mesure de facteurs nationaux, ethnographiques et climatiques, ainsi que des caractéristiques de la vie individuelle. Il est naturel et normal que les adolescents développent, en relation avec la puberté, le désir sexuel et les pensées, sentiments, expériences correspondants, un intérêt spécifique pour le sexe opposé, pour le contenu correspondant des livres et des films. Il faut veiller à ce que cet intérêt n'acquière pas un caractère malsain, ne soit pas associé à des manifestations psychologiques indésirables. Ici, il est très important d'observer la bonne routine de la vie d'un adolescent, un régime strict de son travail, de son sommeil, de son repos et de sa nutrition, et de mener régulièrement une éducation physique et sportive. Il est important de détourner l'attention des adolescents, de les diriger vers d'autres activités intéressantes et divertissantes pour eux.

À l'adolescence, la communication avec les parents, les enseignants et les autres adultes commence à prendre forme sous l'influence d'un sens émergent de l'âge adulte. Les psychologues soviétiques, à la suite de L.S. Vygotsky est unanimement considéré comme la plus importante néoformation psychologique de l'adolescence pour être un sens spécifique de l'âge adulte qui le pousse à affirmer son indépendance. Cette vie d'adulte pour l'adolescent est d'abord dépeinte de manière négative comme une exigence d'affranchissement de la dépendance et des limitations inhérentes à la position de l'enfant. D'où la « revalorisation des valeurs » houleuse et parfois dramatique et, surtout, la restructuration des relations avec les parents.
Les adolescents commencent à résister aux demandes précédemment satisfaites des adultes, à défendre plus activement leurs droits à l'indépendance, identifiés dans leur compréhension avec l'âge adulte. Ils réagissent douloureusement aux atteintes réelles ou apparentes à leurs droits, ils tentent de limiter les prétentions des adultes à leur égard.
Malgré l'attention d'opposition manifestée par rapport à un adulte, un adolescent ressent le besoin d'être soutenu. La situation dans laquelle un adulte agit en tant qu'ami est particulièrement favorable. Dans ce cas, un adulte peut permettre à un adolescent de trouver beaucoup plus facilement sa place dans le système des nouvelles interactions émergentes, de mieux se connaître. Les activités conjointes, les passe-temps communs aident l'adolescent à connaître d'une manière nouvelle les adultes qui coopèrent avec lui. En conséquence, des contacts émotionnels et spirituels plus profonds sont créés qui soutiennent l'adolescent dans la vie.
En lien avec la légère vulnérabilité d'un adolescent, il est très important pour un adulte de trouver des moyens d'établir et de maintenir ces contacts. Un adolescent ressent le besoin de partager ses expériences, de parler des événements de sa vie, mais il lui est difficile d'entamer une communication aussi étroite.
Les exigences uniformes pour un adolescent dans la famille sont d'une grande importance pendant cette période. Lui-même revendique certains droits plus qu'il ne cherche à assumer des devoirs. Si un adolescent sent qu'on attend beaucoup de lui, il peut essayer de se dérober à ses devoirs sous prétexte d'être l'adulte le plus "gentil". Par conséquent, pour le développement d'un nouveau système de relations adolescentes, il est important d'argumenter les exigences émanant d'un adulte. La simple imposition d'exigences est généralement rejetée.
Dans les cas où les adultes traitent les adolescents comme de petits enfants, ils expriment des protestations sous diverses formes, font preuve de désobéissance afin de changer des relations précédemment établies. Et les adultes progressivement, sous l'influence des prétentions des adolescents, sont contraints de passer à de nouvelles formes d'interaction avec eux. Ce processus est loin d'être toujours indolore, car de nombreux facteurs influencent la perception des adolescents par les adultes comme subordonnés et dépendants d'eux. Parmi eux, il faut distinguer le facteur économique (l'adolescent dépend financièrement des parents) et le social (l'adolescent conserve la position sociale de l'étudiant). En conséquence, des conflits peuvent survenir entre adolescents et adultes.
La communication d'un adolescent est largement déterminée par la variabilité de son humeur. Sur une courte période de temps, cela peut changer exactement à l'opposé. La variabilité des humeurs conduit à l'insuffisance des réactions de l'adolescent. Par exemple, la réaction d'émancipation, qui se manifeste par le désir d'être libéré de la tutelle des aînés, peut, sous l'influence du moment, prendre des formes d'expression aussi extrêmes que la fugue.
L'instabilité d'un adolescent, l'incapacité à résister à la pression des adultes conduisent souvent à "sortir" de la situation. Le comportement d'un adolescent est aussi, dans une certaine mesure, caractérisé par les réactions des enfants. Avec des attentes excessives d'un adolescent associées à des charges insupportables pour lui, ou à une diminution de l'attention des proches, une réaction d'opposition peut s'ensuivre, caractérisée par le fait qu'il essaie de diverses manières de retourner l'attention, de la faire passer de quelqu'un d'autre à lui-même.
Caractéristique de l'adolescence sont l'imitation du comportement de quelqu'un d'autre. Le plus souvent, le comportement d'un adulte significatif qui a obtenu un certain succès est imité, et tout d'abord, l'attention est portée sur le côté extérieur. Avec une criticité insuffisante et un manque d'indépendance dans les jugements, un tel modèle peut avoir un impact négatif sur le comportement d'un adolescent. Relativement rarement, l'imitation négative apparaît chez les adolescents, lorsqu'une certaine personne est choisie comme échantillon négatif. C'est souvent l'un des parents qui a causé beaucoup de chagrin et de ressentiment à un adolescent.
Faiblesse et échec dans un domaine, l'adolescent cherche à compenser le succès dans un autre. Par ailleurs, les formes d'hypercompensation sont relativement fréquentes, lorsqu'un domaine d'activité qui présente les plus grandes difficultés est choisi pour l'épanouissement personnel.
Dans certains cas, la position des adultes par rapport à l'adolescent est défavorable à son développement. Par exemple, une position autoritaire par rapport à un adolescent peut devenir une condition qui fausse son développement mental et social.
Ruslan (13 ans) est élevé par une mère autoritaire. Le beau-père communique gentiment et loyalement. Dans les relations avec son fils, la mère domine tout de manière rigide, ne donnant aucune initiative à Ruslan. La mère est engagée dans les affaires et peut fournir à son fils un lycée prestigieux, enseigner les langues, la musique. Mais en même temps, il communique durement et contrôle son fils. Ruslan révèle l'infantilisme social et une préparation potentielle à l'autoritarisme dur. Le style autoritaire d'attitude envers le fils de la mère conduit au fait que l'adolescent, comme défense contre l'agression, utilise des mensonges pour expliquer ses actions et ses motivations. Il a des problèmes de communication avec ses pairs, il n'a pas d'amis. .
De cet exemple, nous pouvons conclure que les difficultés d'un style autoritaire ne sont pas seulement un problème de relation entre les enfants et les parents. Derrière cela se cache le style émergent de la relation d'un adolescent avec les autres. Là où, comme il le pense, il n'est pas punissable, un adolescent issu d'une famille autoritaire communique généralement durement avec ses pairs, exprime un manque de respect envers les adultes et démontre clairement sa liberté en violant les normes de comportement dans les lieux publics. Avec des étrangers, un tel adolescent est soit timidement impuissant (il parle à voix basse, baisse les yeux), soit lâchement, bêtement irrespectueux. En même temps, dans une famille aux relations réussies, un adolescent est déjà capable de répondre aux attentes sociales dans le domaine de la communication et d'être assez prévisible.
Le manque d'attention, de soins et d'encadrement, le formalisme des adultes sont douloureusement perçus par un adolescent. Il se sent superflu, parce qu'il est une source d'ennuis pesants. Un adolescent dans de tels cas commence généralement à vivre sa vie secrète.
Une tutelle et un contrôle excessifs, nécessaires, selon les parents, entraînent aussi souvent des conséquences négatives : un adolescent est privé de la possibilité d'être indépendant, d'apprendre à utiliser sa liberté. Dans ce cas, il active le désir d'indépendance. Les adultes, en revanche, réagissent souvent à cela en resserrant le contrôle, en isolant leur enfant de ses pairs. En conséquence, la confrontation entre un adolescent et ses parents ne fait qu'augmenter.
Un patronage excessif, le désir de libérer l'adolescent des difficultés et des devoirs désagréables conduisent à la désorientation, à l'incapacité de réflexion objective. Un enfant habitué à l'attention de tous se retrouve tôt ou tard dans une situation de crise. Un niveau de revendications insuffisamment élevé et une soif d'attention ne se conjuguent pas avec une faible expérience pour surmonter des situations difficiles.
Dans le même temps, de nombreux adolescents ont tendance à éviter les conflits en essayant de cacher des actes illégaux. Le désir de conflits explicites avec les parents est relativement rare. Au contraire, des formes externes de maintien de son indépendance sont utilisées, comme, par exemple, l'impudence dans la communication. Un adolescent peut être attiré par un halo d'audace comme symbole de sa liberté personnelle. Cependant, les adolescents sont en réalité sensibles aux attentes culturelles.
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L'adolescent continue d'être un écolier; l'activité éducative conserve sa pertinence, mais psychologiquement recule à l'arrière-plan. La principale contradiction de l'adolescence est l'insistance de l'enfant sur la reconnaissance de sa personnalité par les adultes en l'absence d'une réelle opportunité de s'imposer parmi eux.

D. B. Elkonin pensait que l'activité principale des enfants de cet âge était la communication avec leurs pairs.. C'est au début de l'adolescence que l'activité de communication, l'expérimentation consciente de ses propres relations avec les autres (recherche d'amis, dénouement des relations, conflits et réconciliation, changement d'entreprise) s'impose comme un domaine de vie relativement autonome. Le principal besoin de l'époque - trouver sa place dans la société, être "signifiant" - se réalise dans la communauté des pairs.

Chez les adolescents, la possibilité d'une large communication avec les pairs détermine l'attractivité des classes et des intérêts. Si un adolescent ne peut pas prendre une place qui le satisfasse dans le système de communication en classe, il « quitte » l'école à la fois psychologiquement et même littéralement. Dynamique des motifs de communication avec les pairs à l'adolescence : désir d'être entre pairs, de faire quelque chose ensemble (10-11 ans) ; le motif de prendre une certaine place dans l'équipe de pairs (12-13 ans) ; le désir d'autonomie et la recherche d'une reconnaissance de la valeur de sa propre personnalité (14-15 ans).

Souvent, même au cœur de la détérioration des performances scolaires se trouve une violation de la communication avec les pairs. À l'âge de l'école primaire, la résolution du problème de la performance scolaire conduit souvent secondairement à l'harmonisation de la sphère de communication avec les pairs, à une augmentation de l'estime de soi, etc. À l'adolescence, seul le contraire est vrai - la suppression des tensions dans la communication, l'affaiblissement des problèmes personnels peuvent entraîner une amélioration des performances scolaires.

L'activité prosociale peut être présentée comme éducative et cognitive, industrielle et ouvrière, organisationnelle et sociale, artistique ou sportive, mais l'essentiel est le sentiment qu'a l'adolescent de la signification réelle de cette activité. Le contenu de l'activité est une matière utile aux personnes, à la société ; la structure est établie par les buts des relations adolescentes. Le motif de l'activité socialement utile d'un adolescent est d'être personnellement responsable, indépendant.

Activité socialement utile il y en a aussi à l'école élémentaire, mais il n'est pas suffisamment développé. Les attitudes envers les activités socialement utiles à différents stades de l'adolescence changent. Entre 9 et 10 ans, l'enfant développe un désir d'affirmation de soi et de reconnaissance dans le monde des adultes. L'essentiel pour les 10-11 ans est d'avoir l'avis des autres sur leurs capacités. D'où leur focalisation sur des activités similaires à celles pratiquées par les adultes, la recherche d'activités qui ont de réels bénéfices et qui reçoivent l'appréciation du public. L'accumulation d'expériences dans divers types d'activités d'utilité sociale active le besoin des 12-13 ans de reconnaître leurs droits, d'être inclus dans la société à condition de remplir un certain rôle significatif. A 14-15 ans, un adolescent cherche à montrer ses capacités, à prendre une certaine position sociale, qui réponde à son besoin d'autodétermination. L'activité socialement significative en tant que principal type d'activité à l'adolescence doit être délibérément formée. Une organisation spéciale, une construction spéciale d'activité socialement utile suppose d'atteindre un nouveau niveau de motivation, la mise en œuvre de l'attitude de l'adolescent envers le système "Moi et société", le déploiement de diverses formes de communication, y compris la plus haute forme de communication avec les adultes fondée sur la coopération morale.

Selon Feldstein, la nature intime-personnelle et spontanée de la communication prévaut s'il n'y a pas d'opportunités d'activités socialement significatives et socialement approuvées, les opportunités d'organisation pédagogique d'activités socialement utiles des adolescents sont manquées.

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