Comment le divorce affecte le psychisme d'un enfant. Le divorce des parents et son impact sur le psychisme de l'enfant

Certains parents pensent que si l'enfant est petit, l'impact du divorce des parents sur les enfants est minime. Mais la pratique et les psychologues prouvent le contraire. Par conséquent, il vaut la peine de parler de la façon d'aider un enfant à tout âge à survivre au divorce de ses parents et de minimiser son impact sur la vie future du bébé.

Quand l'impact du divorce sur le psychisme de l'enfant est minime

Malheureusement, rien ne dure éternellement et le bateau de l'amour des parents peut s'écraser dans la vie quotidienne ou dans des conflits insolubles. Dans cette situation, le couple ne doit pas oublier qu'ils ne sont pas seulement les deux côtés du conflit, mais aussi maman et papa. Selon l'âge, un enfant ou un adolescent peut percevoir ce qui s'est passé différemment, mais l'impact du divorce sur les enfants sera minime si :

• L'enfant n'est pas seul dans la famille. Les petits enfants deviennent des amis dans le malheur et partagent leur chagrin les uns avec les autres ;
• Si le climat dans la famille a longtemps laissé à désirer. Lorsqu'un père et une mère se battent constamment et déversent de la négativité sur un enfant, le divorce des parents peut même être un soulagement pour lui. Cependant, un tout-petit ou un adolescent se sentira toujours perdu. Dans ce cas, essayez d'expliquer à l'enfant que ce sera plus facile pour la famille et qu'une bonne guerre est pire qu'une mauvaise paix ;
• Si le divorce des parents est à l'amiable, sans linge sale ni scandales, ainsi que l'implication de l'enfant lui-même dans les conflits familiaux. Idéalement, il devrait y avoir des négociations pacifiques et une discussion de tous les problèmes sans hystérie. En dernier recours, arrangez les choses en terrain neutre et sans enfants.
• L'impact du divorce sur les enfants dépend également du sexe de l'enfant. Une fille issue d'une famille incomplète peut échouer dans sa vie personnelle et ne pourra pas établir de relations normales avec les hommes si sa mère insulte constamment son ex-mari et son père avec elle. N'insultez pas le père devant la fille : cela peut laisser croire que tous les hommes sont comme ça...

Divorce et âge des enfants

Les enfants d'âges différents vivent la séparation de leurs parents de différentes manières.

• Tout-petits jusqu'à trois ans. Vous pensez juste qu'ils ne comprennent pas. Ils sont très empathiques et ressentent clairement les émotions de leur mère, en plus, maintenant ils n'ont besoin que de la sécurité que les mamans et les papas garantissent. Le divorce est précédé d'une situation nerveuse dans la famille, et après que le bébé éprouve beaucoup plus de stress. Cela peut s'exprimer par un comportement et une excitation incontrôlés. Au niveau physiologique, cela se manifeste par des maladies de peau (dermite, diathèse), énurésie, troubles du sommeil et de l'appétit, peur de la solitude. Comment se comporter?
  Prenez simplement le bébé dans vos bras plus souvent et rassurez-vous constamment, eh bien, et laissez papa entrer en contact avec le bébé;
• Trois à cinq. Les psychologues pensent qu'il s'agit de l'âge le plus sensible et que le divorce des parents est lourd de conséquences. Cependant, cela se passe différemment. Les enfants d'âge préscolaire primaire fantasment beaucoup et créent leur propre monde à l'intérieur, maintenant la communication entre un enfant et un parent du sexe opposé joue un rôle énorme. De plus, ajoutez la crise de l'âge. En raison de l'égocentrisme des enfants et de la formation active de la conscience, l'enfant peut décider que c'est lui qui est responsable de la séparation de maman et papa, surtout s'il est d'usage dans la famille d'impliquer le bébé dans des conflits. Comment cela peut-il s'exprimer ? Dans le renforcement du négativisme des enfants, caractéristique des enfants à l'âge de 3-4 ans, dans une diminution de l'estime de soi et du comportement démonstratif. Peut-être un enfant et aller dans un monde fictif où vivent des créatures dangereuses. Que faire? Montrez à l'enfant qu'il est toujours aimé et ne le privez pas de contact avec le parent. Au moins devant ses yeux, continuez à jouer aux bons parents et ravissez-le ensemble: conduisez dans les parcs et les centres de divertissement uniquement ensemble;
• 6-9 ans. Les enfants comprennent déjà ce qu'est le divorce, quoique à leur manière. La raison de la séparation des parents (et ils sont désormais pour lui l'idéal d'une femme et d'un homme), ils ne la trouvent qu'en eux-mêmes : dans leurs mauvaises notes, leurs caprices, leurs mauvais comportements. Maintenant, l'enfant est poussé par un complexe de culpabilité et de peur. Il peut lui sembler que les parents vont bientôt se réunir, parfois ils peuvent essayer de réconcilier papa et maman. Que faire maintenant? Il est déjà possible de parler avec un tel enfant comme avec un adulte. Convainquez l'élève du primaire qu'il n'est responsable de rien, vous pouvez vous tourner vers un psychologue. Ne le forcez pas à choisir entre papa et maman, laissez-le communiquer étroitement avec les deux parents;
• 10-12 ans. La famille semble à l'enfant comme quelque chose d'indivisible, et même s'il essaie de s'en éloigner, se cherchant en amitié avec des camarades de classe ou des camarades dans la cour, la destruction de la famille leur semblera une tragédie. Un enfant peut prendre le parti de sa mère ou de son père, considérant que l'un d'entre eux a tout à fait raison et bon, et que certains sont mauvais. Plus tard dans la vie, cela peut entraîner la haine des hommes ou des femmes. Un autre problème est de se comparer aux autres : pourquoi les amis ont des pères, mais pas moi. Préparez-vous au fait que "l'absence de père" peut être ridiculisée à l'école pour cela. Les enfants ne se blâment plus pour ce qui s'est passé, mais espèrent que tout reviendra à son ancienne vie. Que faire? Ici, plus que jamais, l'aide d'un psychologue sera de mise. S'il y a des problèmes avec des camarades de classe, papa devrait venir les traiter comme un homme. N'humiliez pas l'ancienne âme sœur, ne l'insultez pas devant l'enfant et autorisez les contacts. Ne montez pas votre adolescent contre celui qui a initié le divorce.
• Adolescence. Ils peuvent endurer la séparation de leurs parents comme un enfant, mais les conséquences pour la vie peuvent être très graves. La réaction à la séparation de maman et papa peut être la plus imprévisible : la dépression se traduit par des fugues, du hooliganisme et d'autres actes insensés. À cet âge, tous les idéaux sont généralement surestimés et lorsqu'une famille est détruite dans le contexte de tout cela, la foi en l'amour disparaît également. Parfois, un étudiant peut simplement se mettre en colère.

Comment aider? Ne communiquez qu'avec un psychologue, et c'est mieux si toute la famille. Ne confondez pas la négativité avec un adolescent et ne contrôlez pas chacun de ses mouvements corporels. Même si un élève de 13-17 ans ignore ses parents, faites-lui savoir que vous l'aimez.

Quoi faire et ne pas faire

Quel que soit l'âge de l'enfant, lors d'un divorce, ne lui dites en aucun cas que son père est capitaine de vaisseau (ou que sa mère est une artiste nomade). Au fil du temps, le secret deviendra clair, puis il y aura deux options : soit vos enfants vous considéreront comme des menteurs toute leur vie, soit le mensonge deviendra la norme pour eux. Et ils mentiront, y compris à vous aussi.

Vous ne pouvez pas opposer l'enfant au parent décédé et interdire tout contact avec lui - dans ce cas, l'enfant devient un instrument de vengeance et au fil des ans s'habituera à se sentir comme une chose. C'est bien si vous et votre ancienne moitié pouvez au moins communiquer normalement.

Vous ne pouvez pas soudoyer des enfants même avec les cadeaux et les jouets les plus chers - seulement un amour sincère.

Ce qui peut être fait? D'abord, parlez au bébé dans sa langue. N'entrez pas trop dans l'âme, mais laissez-le parler de ses expériences au moins autant qu'il l'entend.

Assurez-vous d'établir un horaire pour visiter un parent qui a quitté la famille et respectez-le clairement.

Le parent qui quitte la famille doit laisser son numéro de téléphone à l'enfant afin qu'il puisse communiquer à tout moment.

Demandez de l'aide et de l'aide à la famille et aux amis de votre enfant. Et si la condition est préoccupante, contactez un psychologue pour enfants.

Gardez votre enfant occupé : allez dans des clubs, des théâtres et des classes de maître. L'essentiel est de le distraire des pensées tristes.

Mais surtout, parlez à votre enfant ensemble. Maintenant, vous devez lui expliquer que de toute façon il a à la fois une mère et un père, que ce n'est pas de sa faute s'ils sont tombés amoureux l'un de l'autre, mais ils l'aimeront TOUJOURS.

Parfois, les adultes ne pensent pas aux conséquences de leurs actions s'il y a des enfants dans la famille. Élever un enfant dignement sans changer soi-même est presque impossible. L'enfant regarde les aînés et essaie de les imiter en tout : dans la vie de tous les jours, dans les relations avec les gens et dans la famille. Il se forge un modèle qui le guidera dans sa vie d'adulte.

Dans une famille complète, l'image du père est le prototype de l'homme que les fils admirent. La mère est une femme qui n'a pas d'égale parmi les femmes. Les enfants dès la naissance voient leurs parents, ce sont les premières et les plus importantes personnes. La compréhension qu'ont les enfants du monde qui les entoure est formée par l'exemple de leurs parents.

Divorcer à travers les yeux d'un enfant

Presque chaque personne qui a grandi dans une famille incomplète a enduré le traumatisme de se séparer de ses proches à l'âge adulte. Le degré d'expérience de l'enfant au moment du divorce dépend de son âge et de son tempérament. Tous les enfants y font face à leur manière.

D'une manière ou d'une autre, le divorce des parents a un impact sur la personnalité de l'enfant. Une petite personne est incapable de comprendre la situation qui s'est développée chez les adultes, alors pour lui un divorce est toujours un drame psychologique, un coup porté par des proches. Seuls ceux qui les ont causés peuvent soulager la souffrance d'un enfant. Le divorce et les enfants sont des situations complexes et ambiguës. Il est difficile pour les enfants de comprendre qui pourrait divorcer de leurs proches et pourquoi.

Comment les enfants vivent-ils la séparation de papa et maman à différents âges ?

Les enfants de moins de 6 mois ne remarquent pas les nouvelles personnes qui entrent ou disparaissent de leur champ de vision. Avec de bons soins pour eux, ils ne voient pratiquement pas de changement dans la situation. Les bébés oublient leur parent en quelques jours.

A partir de six mois, les enfants commencent à ressentir l'humeur de leurs parents, captent les moindres changements. A leur manière, ils vivent une longue absence de l'un des parents, ils sont tristes et inquiets. Ils sont sensibles aux changements de l'environnement familial, facilement vulnérables.

Un enfant à partir d'un an et demi est susceptible de développer des peurs et des phobies dans le contexte d'un divorce des parents. Parfois, cette tendance peut évoluer vers un trouble mental ou affecter les relations avec les pairs.

Entre trois et six ans, les enfants sont particulièrement sensibles à l'écart parental. Il leur est assez difficile de faire face aux émotions et le divorce est pour eux un choc très fort. Les enfants ne comprennent pas les vraies raisons et commencent à se blâmer pour ce qui s'est passé. Ils demandent de tout changer, promettent de bien se comporter.

Après un divorce, un enfant peut montrer de nouvelles qualités qui n'avaient pas été remarquées auparavant. Il peut devenir plus anxieux et méfiant ou moins confiant, timide et modeste.

De six à neuf ans pendant la période de divorce, l'enfant ressent de manière aiguë le manque de l'un des parents, ce qui peut provoquer une dépression prolongée. L'enfant se sent vulnérable et confus. La dépression provoque un sentiment d'anxiété et d'apathie vis-à-vis de tout ce qui se passe autour.Les conséquences peuvent être très différentes - des névroses aux habitudes pathologiques.

À l'école, cela peut se manifester sous la forme d'une attitude agressive envers les pairs et les enseignants. Comportement déséquilibré, échec scolaire - tout cela sont les conséquences du divorce des parents. Les changements se manifestent également dans les relations avec les parents. L'enfant commence à tromper, répond grossièrement aux questions, entre en conflit ou essaie même de le provoquer. Il arrive qu'un enfant déteste l'un des parents et, par rapport à l'autre, montre de l'attention et de l'attention.

Les enfants d'âge scolaire (de six à douze ans) se font leur propre opinion de la situation et peuvent blâmer l'un des parents pour ce qui s'est passé, estimant que seule sa faute est dans ce qui s'est passé. À l'adolescence, c'est un événement moins douloureux. Un adolescent s'intéresse à la vie qui l'entoure, il évalue déjà plus adéquatement le monde et regarde la situation avec le divorce plus facilement. Il peut déterminer la relation causale et suggérer des développements ultérieurs et la nature de la relation entre les parents.

Comment aider un enfant ?

Quel que soit son âge, un enfant a toujours besoin de l'aide et du soutien des adultes. Si les parents sont parvenus à une décision mutuelle et qu'un divorce est imminent, assurez-vous de lui en parler. Il fait partie de la famille et a parfaitement le droit de connaître la décision des parents. Il faut essayer d'expliquer les raisons, sans insulter ni humilier la dignité d'un des parents, pour atténuer le choc qui s'abat sur le psychisme de l'enfant fragile.

Dans certains cas, demander l'aide psychologique d'un spécialiste aide à survivre à un AVC. Il est nécessaire de faire attention à un enfant atteint de TDAH. Un tel enfant a besoin d'amour et de soins inconditionnels, il est plus sujet aux attaques de panique que les autres et le divorce l'affecte tragiquement.

Les psychologues pour enfants conseillent comment se comporter si une décision est prise de divorcer:

Règles pour la parentalité après le divorce

Après un divorce, les parents doivent se mettre d'accord sur la garde conjointe de l'enfant. Il arrive que cela soit très difficile à faire, mais pour le bien de l'enfant, ces difficultés doivent être surmontées. Cela doit être fait pour réduire et atténuer les blessures. Si l'ex-mari et la femme parviennent à maintenir une relation calme, les enfants se sentiront à l'aise et ne décideront pas qu'ils sont la raison du divorce de leurs parents.

Montrez votre amour et votre affection pour l'enfant - c'est plus que jamais nécessaire pour lui maintenant. Aidez-le à atteindre ses objectifs, soutenez-le dans tous ses efforts. Si les parents parviennent à un accord après un divorce, cela aura un effet bénéfique sur le développement de leur enfant et l'aidera dans son développement ultérieur et à l'âge adulte.

Qu'est-ce qui ne peut pas être fait ?

Vous ne pouvez pas blâmer l'enfant pour vos échecs dans la vie, dites-lui qu'il est le même que son père ou sa mère, pour qu'il ne réussisse pas dans la vie, vous ne pouvez pas vous insulter et élever la voix en présence d'enfants , Arranger les choses. Les désaccords et les différends doivent être résolus pacifiquement, sans impliquer l'enfant dans le conflit. Vous ne pouvez pas l'utiliser comme intermédiaire, envoyer des messages de colère exigeant de l'argent, traquer les détails de la vie personnelle de l'ex-conjoint.

Ne laissez pas votre fils ou votre fille vous manipuler en menaçant de partir pour un autre parent si vous ne lui donnez pas suite. N'empêchez pas l'autre parent de voir l'enfant.

La famille est la chose la plus importante que possède un enfant. Un enfant, à l'instar de ses parents, apprend à construire d'autres relations, à percevoir le bien, à survivre à des situations de crise. Par conséquent, le divorce des parents peut grandement affecter l'état psychologique de l'enfant et sa vie future. Les rédacteurs du site, en collaboration avec un psychologue, ont préparé des recommandations sur la façon d'aider un enfant à survivre à cela.

Le divorce touche tous les membres de la famille, mais est perçu différemment par les parents et les enfants. Pour les parents, le divorce est une solution à certaines de leurs situations désespérées, problèmes domestiques, incompatibilité psychologique. Et pour les adolescents, c'est l'effondrement de l'image du monde, la perte de la sécurité et de l'amour.

Au cours de la première année suivant le divorce, les garçons et les filles présentent un comportement plus anxieux, agressif et rebelle dans leurs relations avec leurs pairs et les adultes par rapport aux enfants issus de familles non brisées. La réaction au divorce des parents peut s'exprimer en rébellion contre les conventions, contre les écoles, contre les parents eux-mêmes. Les adolescents deviennent souvent incontrôlables, agressifs, manquent d'indépendance et d'anxiété, perdent le contrôle de soi, font des crises de colère et des scènes, pleurent, souffrent d'insomnie, font des tentatives de suicide ou « partent » en contact permanent avec leurs pairs.

En raison de la perception égocentrique du monde, un adolescent a peur des éventuels changements pouvant survenir dans sa vie personnelle : nécessité de changer de lieu de résidence, d'école, de cercle social, évolution de sa situation financière. Il peut également éprouver de la colère et de l'hostilité envers le parent qui est blâmé pour le divorce, ou envers les deux. Un adolescent peut reprocher à son père ou à sa mère d'avoir quitté sa famille, dire qu'il "les déteste, il ne leur pardonnera jamais".

Les adolescents peuvent aussi faire preuve d'autodérision. Certains adolescents décident qu'ils sont responsables de la séparation des adultes, parce qu'ils auraient dû l'empêcher, ou que le père (la mère) part parce que les enfants n'ont pas été à la hauteur de leurs attentes. Si un père ou une mère commence à rencontrer une autre personne et s'y attache émotionnellement, alors l'adolescent se sent abandonné, devient jaloux, a peur que sa place dans le cœur parental soit occupée par un étranger.

À condition que l'enfant ressente l'amour de ses parents et son importance, puis environ un an après le divorce des parents, tous les problèmes sont aplanis et l'état émotionnel de l'enfant commence à se rétablir et l'adaptation au divorce a lieu.

Mais le divorce des parents peut avoir un impact sur le comportement futur d'un adolescent dans sa propre famille. Les psychologues ont remarqué que les adolescents dont les parents sont divorcés sont plus susceptibles de divorcer plus tard que ceux qui vivaient dans une famille forte, car ils peuvent avoir un sens des responsabilités réduit par rapport aux devoirs conjugaux.

La réussite de l'adaptation de l'enfant après le divorce des parents dépend de l'interaction de nombreux facteurs :

Ambiance familiale avant le divorce. Si le divorce met fin à une longue période de querelles, d'expériences difficiles, alors il peut même avoir un impact positif. Certains adolescents ont indiqué qu'ils avaient plus facilement supporté le divorce que les conflits qui l'ont précédé, car avant le divorce ils avaient peur d'alterner querelles et réconciliations de leurs parents. Dans de telles circonstances, le divorce est considéré comme un soulagement.

La nature du divorce . L'effet le plus néfaste sur les adolescents est le divorce sous forme de « bagarre », qui comprend des accusations mutuelles des conjoints, surtout si les parents impliquent les enfants dans leur lutte, les forcent à prendre parti. Divorcer de manière relativement calme, sans récrimination, réduit la probabilité de souffrance chez un adolescent.

Le degré d'adaptation des parents au fait du divorce. La capacité des conjoints divorcés à s'adapter à une nouvelle situation a une influence déterminante sur l'adaptation d'un adolescent, et inversement, plus les parents sont anxieux, plus l'équilibre mental de leurs enfants est gravement perturbé.

Relations entre ex-conjoints. Les types de relations les moins traumatisantes entre parents divorcés sont les "excellents potes" et les "collègues coopératifs", dans lesquels les couples peuvent assez bien interagir lorsqu'il s'agit d'enfants.

L'occasion de sortir avec un adolescent après un divorce. Si, après un divorce, le père (la mère) a la possibilité de rencontrer librement ses enfants, les conséquences négatives sont minimisées (sous réserve d'un effet favorable sur les enfants). La situation se complique si le parent laissé avec l'enfant interdit les sentiments positifs pour le défunt, alors qu'il est interdit de l'aimer, de parler de lui en général et même de penser, considérant cela comme une trahison de lui-même.

Vous devez parler à votre adolescent. Honnêtement, discutez ouvertement des problèmes avec lui dans une langue qu'il comprend. Expliquez à l'enfant que les parents divorcent, et non avec lui, et resteront toujours des personnes aimantes et proches pour lui.

Aidez l'enfant à accepter la situation telle qu'elle est, afin qu'il arrête de se faire des reproches à lui-même et à ses parents.

Lors d'un divorce, il est très important de bien faire comprendre à l'enfant qu'aucun des parents ne l'a trahi ou abandonné. Il est particulièrement important de ne pas manipuler les enfants à un moment où ils doivent faire un choix - avec quel parent vivre.

N'impliquez pas les enfants dans les scandales. Ne réglez pas les choses en présence de l'enfant. Souvent, les parents entraînent leur fils ou leur fille dans un conflit, les forçant à prendre un parti ou un autre. Cela peut causer de graves problèmes - de la perte de confiance dans les parents à une agression inattendue.

N'opposez pas l'enfant au parent décédé. Les accusations contre le parent décédé peuvent causer des soucis supplémentaires. Par exemple, une mère ne devrait pas inspirer à un enfant que son père est mauvais. Le garçon ne pourra pas comprendre comment il peut bien grandir et la fille ne pourra pas imaginer pourquoi les hommes peuvent être aimés.

Et si l'enfant tend la main au «nouveau papa» parce qu'il ne se souvient pas du sien et que le conjoint le repousse? Comment être?

Bonjour, merci pour l'article - c'est clair sur l'essentiel. Et le divorce des parents peut-il affecter la vie de famille adulte de leur fille unique, qui au moment de leur séparation était une adulte. C'est-à-dire qu'il ressemble déjà à un adulte. Peut-elle "répéter le sort" de ses parents ? Y a-t-il une forte probabilité que sa famille se sépare ? Merci.

Svetlana

Je veux partager mon expérience. Il n'est pas possible de maintenir des relations civilisées avec chaque personne après un divorce, par exemple, j'ai essayé de le faire pendant de nombreuses années, de maintenir une relation avec mon fils avec son père et son grand-père, et ils me persécutaient cruellement. J'ai dû « montrer les dents » et, ce qui est très étrange pour moi, ils ont commencé à me respecter davantage. Que faut-il guider dans cette situation ? Ou la guerre avec certaines personnes, seule forme de relation possible ?

Merci!

Alexeï Polyakov

Comprendre pourquoi il manque tellement de confiance et de détermination vous donnera l'opportunité de traiter votre jeune homme avec plus d'acceptation. Et ça suffit pour l'instant. Pour se débarrasser de la colère et du ressentiment contre son père, le jeune homme doit lui-même, et vous ne le ferez pas pour lui. La formation Comprendre soi-même et les autres peut y aider.Quant aux aspects négatifs, s'il y a de l'amour, tout peut être résolu. La peur et l'anxiété ne sont pas les meilleurs sentiments pour nouer des relations, profitez simplement les uns des autres, et si des moments négatifs surviennent, alors vous y penserez (peut-être qu'ils ne se produiront pas, ce que je vous souhaite)

Bonjour Alexey Mon jeune homme a survécu au divorce de ses parents à environ 10 ans, son père a eu une autre famille, pendant un certain temps il a même vécu dans deux familles et n'avait pas une bonne attitude envers sa femme et ses enfants. Le jeune homme garde encore beaucoup de ressentiment et de colère envers son père (principalement à cause de sa mauvaise attitude envers sa mère). Grâce à votre article, j'ai compris pourquoi il manque tant de confiance et de détermination. Pouvez-vous donner des conseils pour l'aider à surmonter ce sont les effets négatifs du divorce des parents ? Et la question est également intéressante: des moments négatifs peuvent-ils survenir dans notre famille à la suite d'un tel divorce de ses parents? Si oui, lesquels et comment les prévenir ?

Anton Moore

Alex a répondu ci-dessous

Alexeï Polyakov

Je pense que ca vaut la peine. Si le père ne prend pas contact, vous devez laisser passer le temps, puis réessayer. Il est important pour un enfant de comprendre que si papa n'établit pas de contact, cela ne signifie pas que papa ou l'enfant est mauvais, papa a des raisons pour un tel comportement, même si elles ne sont pas claires.

Alexeï Polyakov

Allons dans l'ordre. Sa culpabilité est sa culpabilité, et vous ne pouvez rien faire avec sa culpabilité. De plus, c'est seulement votre hypothèse que ses actions sont basées sur la culpabilité, vous ne pouvez pas en être sûr.Une autre question est votre culpabilité. et ici, beaucoup est en votre pouvoir.Premièrement, êtes-vous sûr qu'il y avait du «bonheur familial» dans les relations précédentes, et y a-t-il quelque chose à retourner? mais c'est une question rhétorique, puisque vous n'y trouverez pas de réponse, seulement des hypothèses ... Deuxièmement, cet homme est avec vous maintenant, et si vous voulez être avec cet homme, commencez simplement à vivre et à vous amuser, après tout, il vous a choisi, et cela en dit long. Sinon, vous venez de le convaincre qu'il a fait le mauvais choix, mais vous en avez besoin ?Et la dernière chose, il y a toujours un "prix de la relation", c'est ce qui devait arriver pour que la relation se crée. D'une certaine manière, le prix de votre relation était que l'enfant voyait moins son père, et cet enfant a payé ce "prix" (je n'aime pas ce mot, mais c'est vrai). Sois-en juste reconnaissant, et pour que ce paiement ne soit pas vain, sois heureux toi-même, et rends heureux le père de cet enfant. C'est le mieux que tu puisses faire, et c'est bien mieux que la culpabilité.

Alexeï Polyakov

Attitudes - Ce sont nos lignes directrices dans la vie, et si nous ne confirmons pas nos décisions d'enfance sur le monde et les gens qui nous entourent, alors nous sommes perdus et ne savons pas où aller. Dans l'enfance, ces attitudes nous ont beaucoup aidés, nous ont sauvés, et maintenant nous attendons également que le résultat de nos actions nous apporte des avantages particuliers. Dans l'exemple ci-dessus, la femme sait comment se comporter lorsqu'elle est "abandonnée", sait comment les autres y réagissent, quel genre d'attention elle recevra, et comment ne pas se sentir coupable et blâmer son partenaire qu'il est "il est parti" ... Mais cette connaissance est subconsciente. Consciemment, nous voulons vraiment changer quelque chose, mais inconsciemment, la peur de l'inconnu nous arrête. Avez-vous remarqué à quelle fréquence les gens disent ce qu'ils NE VEULENT PAS, et à quel point ils disent rarement ce qu'ils VEULENT ?

Alexeï Polyakov

Tout ce que vous pouvez faire dans cette situation est de convaincre votre fille qu'elle ne doit pas faire quelque chose qu'elle n'aime pas ou ne veut pas. Elle est assez âgée pour comprendre cela. Et si vous pensez au fait que lorsqu'elle communique avec son père, elle ne fait que ce qu'elle aime, vous ne vous inquiéterez pas du fait que "l'ex-mari implique activement la fille aînée dans" l'éducation "de son nouveau-né - eh bien , là , asseyez-vous pendant quelques heures ... C'est une fille gentille et ne le refuse pas. "Votre message montre que vous avez beaucoup de douleur et de ressentiment envers votre ex-mari, 4 ans se sont écoulés, et c'est probablement le temps d'apprendre à lui pardonner.

Merci pour l'article. Que pensez-vous, si le père ne prend pas contact avec l'enfant après le divorce, vaut-il la peine de chercher à le rencontrer? A condition que la dernière rencontre se soit terminée sans succès (insultes contre la mère et l'enfant suivies du père). D'une part, il est important pour un enfant de voir son père, d'autre part, ces rencontres n'apportent que déception.

Alexey, et si le père rend visite très souvent à l'enfant, guidé par des sentiments de culpabilité et faisant des cadeaux d'une manière qui n'était pas le cas avant le divorce d'avec sa femme, cela ne peut-il pas avoir un impact négatif sur la nouvelle relation de l'homme divorcé J'écris sur moi-même. Je suis dans une telle situation. Et connaissant ses sentiments de culpabilité, j'ai toujours envie de partir pour ne pas me sentir comme un "gêne" ou quelque chose comme ça, ... Je ne sais pas si j'écris clairement. Un homme ne peut pas ouvertement construire une nouvelle relation avec une fille, se sentant coupable avant celle qu'il a quittée. Comme si à côté d'un prisonnier, se précipitant vers la liberté, comme si je survenais au mauvais moment de sa vie, peut-être veut-il retrouver son ancien « bonheur familial » ? Je reste seul avec mes pensées, voulant disparaître. Un sentiment surgit en moi qu'il n'y aurait pas de moi, et il a peut-être essayé de vivre pour le bien d'un enfant avec sa première femme, car il est tellement tourmenté par la culpabilité. Aidez-moi à comprendre.

1. Bonjour Alexey Un article très pertinent et nécessaire. Merci Il se trouve que le père de mes enfants et moi avons rompu il y a 4 ans. Ma vie a été un désastre ! Le fait est qu'en plus du fait que j'ai découvert que mon mari sortait avec une autre femme depuis longtemps, j'ai également découvert que tous nos biens acquis en commun, il s'avère, ne sont pas les nôtres, mais les siens) .. Je suis parti, j'ai pris les enfants et je suis parti... je ne pouvais pas, c'était l'enfer... c'est-à-dire que je suis parti pour ne pas mourir. C'est littéralement... Maintenant, la situation est comme ça. Je vis avec mes enfants dans un petit appartement de deux pièces, mon mari vit avec la femme qu'il a rencontrée alors dans son appartement (donné) et ils ont récemment eu un enfant. La pension alimentaire est payée à volonté. Les enfants communiquent avec lui sans obstacles, quand ils veulent et quand il veut ... Maintenant, l'ex-mari implique activement la fille aînée dans "l'éducation" de son nouveau-né - eh bien, asseyez-vous là pendant quelques heures ... Elle est une fille gentille et ne le refuse pas. Et soudain, j'étais à nouveau "couvert" de ma tête ... Ici, vous écrivez "de toutes les manières possibles pour promouvoir et soutenir l'initiative des deux, afin qu'ils maintiennent la communication" ... Je comprends, mais que dois-je faire de mon sentiments? Comment dois-je me comporter - prétendre que je m'en fous ? Parlez-vous à votre fille de vos sentiments ? Pas plus tard qu'hier, nous avons eu une conversation avec elle ... J'ai dit qu'elle avait le droit de rencontrer papa, de communiquer avec sa sœur nouvellement créée quand elle le voulait, mais je n'ai pas à le savoir (à propos de l'enfant de mon mari) ... Parce que c'est désagréable et douloureux pour moi d'entendre cela ... PS Fille de 16 ans, fils de 10 ans. Merci.

   Écris qu'en penses-tu ?

L'attitude des enfants face au divorce de leurs parents, en règle générale, est purement négative, et même s'il n'y a pas eu d'amour entre adultes depuis longtemps, les enfants préfèrent toujours que maman et papa vivent ensemble.

Psychologie de l'enfant: comment les enfants sont affectés par le divorce des parents

L'impact du divorce des parents sur les enfants peut être décrit comme choquant. Et si ce n'est pas immédiatement, plus tard, cela se fera encore sentir. À l'âge d'une demi-tête, les bébés ne remarquent pratiquement pas l'absence de l'un des parents et l'oublient rapidement, à condition qu'ils soient entourés d'un maximum de soins de la part d'autres parents. La psychologie d'un enfant lors d'un divorce des parents est telle qu'à l'âge de six mois à 2,5 ans, en raison de l'absence d'un père ou d'une mère, l'humeur du bébé peut souvent et radicalement changer. Et à l'âge de 2,5 à 6 ans, les enfants vivent parfois des chocs psychologiques, souvent même graves. Un enfant de 6 à 9 ans peut souffrir de dépression assez sévère à cette occasion. Les adolescents en cas de divorce de leurs parents se comportent différemment, tout dépend de l'éducation. Certains peuvent ne pas aimer le père, d'autres la mère. Le cas idéal est celui où un adolescent entretient de bonnes relations avec papa et maman, mais à un âge où un enfant ne se comprend pas toujours lorsqu'il subit des changements mentaux et physiologiques, c'est presque impossible.

Comment le divorce des parents affecte-t-il les enfants, que ressentent les enfants ? La recherche a montré que de nombreux adultes croient que les enfants d'âge préscolaire sont trop jeunes pour vivre le divorce. Probablement, guidés par cette perception, la plupart des conjoints ne disent rien au bébé du divorce à venir. Les enfants dans ce cas eux-mêmes commencent à chercher les causes de ce qui se passe. L'impact du divorce des parents sur le psychisme de l'enfant est tel que de nombreux enfants d'âge préscolaire se reprochent la séparation des adultes : "Je me suis mal comporté, c'est pourquoi papa s'en va". Et il est souvent très difficile de les en dissuader.

La pire chose pour les enfants après le divorce de leurs parents, c'est si maman et papa ne peuvent pas établir de contact l'un avec l'autre après une rupture. Ils ne peuvent pas arriver à un compromis lorsque le père rend visite à l'enfant, de quelle manière il participera à sa vie. Beaucoup de pères aimeraient voir leurs enfants une fois par semaine, peut-être même plus souvent, mais il y a pas mal de mères qui le permettent. Certaines mères considèrent généralement que de telles réunions ne sont pas souhaitables. Si nous abordons la question de la participation à l'éducation de l'enfant (surveiller les performances scolaires, prendre soin de passer son temps libre), alors les papas avec un grand désir choisissent après un divorce une option telle que donner des cadeaux à l'enfant.

Si la mère n'est pas contre le fait de rencontrer le bébé avec le père, une situation peut bientôt survenir lorsqu'elle remarque que l'enfant, en particulier le garçon, est plus attiré par son père et attend avec impatience chaque rencontre avec lui. Cela lui cause naturellement du ressentiment du fait qu'elle s'occupe de tous les soucis quotidiens concernant l'enfant, et le "papa du dimanche" reçoit plus d'amour. Maman commence à offrir des cadeaux au bébé, papa fait de même, l'enfant se précipite entre ses parents, mais avec le temps, il se rend compte des avantages de cet état de fait et profite sans vergogne de la situation. Inutile de dire qu'un tel comportement des parents peut avoir un effet néfaste sur le développement personnel et mental du bébé, qui se manifestera dans les années, et il sera difficile de changer quoi que ce soit.

Cependant, les conséquences les plus graves pour l'enfant du divorce des parents sont l'éducation dans une famille incomplète. Et peu importe les efforts de la mère, quels que soient les efforts qu'elle déploie, elle n'est pas en mesure de satisfaire pleinement tous les besoins psychologiques de l'enfant. Le départ du père de la famille peut se manifester négativement dès l'adolescence (dans certaines difficultés d'adaptation), plus tard dans le mariage, ainsi que dans le développement psychologique et sexuel.

Une mère aimante essaie avec son amour et ses soins de compenser ce que, selon elle, ses enfants ne reçoivent pas en raison de l'absence d'un père. Elle prend la position d'un tuteur par rapport à eux, contrôlant et restreignant constamment l'initiative des enfants. Un tel comportement de la mère nuit à l'enfant, car il contribue à la formation d'une personnalité émotionnellement vulnérable, dépendante, égoïste et sujette aux influences extérieures.

Les enfants de familles incomplètes sont plus susceptibles de subir la pression morale et psychologique des enfants de familles complètes, ce qui, à son tour, conduit au développement d'un sentiment de doute de soi et même de colère et d'agressivité.

Les psychologues sont arrivés à la conclusion que l'expérience des enfants du divorce de leurs parents peut influencer plus tard leur performance d'un rôle conjugal ou parental.

L'impact du divorce des parents sur le nourrisson et la réponse des enfants d'âge préscolaire

Les psychologues pensent que le divorce est une situation stressante pour un enfant, ce qui peut nuire à sa tranquillité d'esprit. Les enfants de 5 à 7 ans, principalement des garçons, réagissent particulièrement vivement au divorce. Pour les filles, la période où elles vivent le plus l'absence de leur père est l'âge de 2 à 5 ans.

Certains experts sont cependant enclins à croire que parfois un divorce peut être bénéfique pour un enfant, si, bien entendu, il modifie en mieux les conditions de vie de l'enfant et la formation de sa personnalité. Par exemple, lorsqu'une mère quitte un père buveur, ou lorsque, après un divorce, toutes les querelles et les scandales dans lesquels l'enfant était également impliqué cessent.

Même un enfant lors d'un divorce des parents est capable de vivre un certain traumatisme psychologique, le même qu'une mère. Des études montrent que pendant l'allaitement, la fréquence d'oscillation du globe oculaire et la fréquence des mouvements de succion chez un nourrisson coïncident avec le pouls de la mère. Si la mère est dans un état de stress causé par le divorce, dans la plupart des cas, le processus d'allaitement s'arrête à l'avance.

L'impact du divorce des parents sur les enfants d'âge préscolaire n'est pas moins aigu. Des chercheurs étrangers sont arrivés à la conclusion que pour un enfant de ce groupe d'âge, le divorce des parents est une rupture de concepts stables sur la structure familiale, les relations habituelles avec maman et papa, un conflit entre l'attachement aux parents.

Comportement agressif chez les enfants de parents divorcés

Selon les observations des psychologues, les enfants âgés de 2,5 à 3,5 ans ont montré une réaction au divorce sous forme de pleurs, de troubles du sommeil, de dépendance à leurs propres objets, de jouets et d'une diminution des processus cognitifs.

Le comportement des enfants de 3,5 à 4,5 ans lorsque leurs parents divorcent devient plus aigri, agressif, anxieux. Les garçons de cet âge vivent la séparation des adultes plus intensément que les filles. Cela peut s'expliquer par le fait que pendant cette période il y a une assimilation accélérée des stéréotypes de comportement masculin, et le départ du père interrompt ce processus.

Les enfants de 5 à 6 ans ont montré une plus grande agressivité, anxiété, irritabilité. Le comportement agressif chez les enfants qui ont divorcé de leurs parents s'explique par le fait que les bébés de cette catégorie d'âge comprennent déjà assez bien les changements dans leur vie lorsque les adultes se séparent, ils sont déjà capables de les décrire, de parler de leurs expériences. Chez ces enfants, il n'y a pas de changements prononcés dans le développement ni de diminution de l'estime de soi. Parmi eux, le départ du père de la jeune fille est plus aigu.

L'enfant unique de la famille, quel que soit son âge, vit plus intensément le départ de l'un des parents. La réaction de divorce des parents d'enfants qui ont un frère ou une sœur est plus facile, car, aussi étrange que cela puisse paraître, ils ont la possibilité d'exprimer leur anxiété ou leur agressivité l'un sur l'autre, ce qui réduit leur stress émotionnel, et cela moins souvent. conduit à des dépressions nerveuses.

Comment les enfants et les adolescents font face au divorce des parents et aux conséquences des expériences

Les conséquences du divorce peuvent affecter négativement toute la vie ultérieure de l'enfant. Voici comment le divorce des parents affecte l'enfant selon les statistiques :

• 31,1 % des enfants ont des performances scolaires réduites ;
• 19,6 % ont de la discipline à la maison ;
• 17,4 % des enfants nécessitent une attention accrue ;
• 8,7 % fuguent de chez eux ;
• 6,5% ont des conflits avec des amis.

Les experts disent qu'un enfant sur cinq atteint de névrose a vécu une séparation d'avec son père.

Le traumatisme émotionnel reçu après le divorce des parents se manifeste différemment chez les adolescents que chez les enfants des autres groupes d'âge. Ce sont les adolescents qui vivent le divorce le plus dur de leurs parents. En raison du divorce de leurs parents, les enfants peuvent perdre confiance en l'amour, éviter les relations et les obligations étroites, leur communication avec les autres est plutôt superficielle, ils préfèrent les grandes entreprises.

Les parents sont également confrontés au problème de la cruauté d'un adolescent qui a grandi sans père. S'il n'y a pas de modèle positif de comportement masculin dans la famille, ces adolescents peuvent ne pas faire la distinction entre le comportement masculin et pseudo-masculin. Derrière le désir de s'élever aux dépens du faible, de l'humilier, ils cachent leur inadéquation, car les adolescents qui ont grandi dans des familles monoparentales ont une faible estime d'eux-mêmes.

Selon les experts, même après 1-2 ans, la situation de divorce des parents peut provoquer une forme grave de névrose chez un adolescent !

Plus l'enfant est âgé, plus les différences entre les sexes deviennent fortes. Par conséquent, les conséquences du divorce des parents peuvent être plus graves. Ils deviennent perceptibles non seulement dans la famille, mais aussi à l'extérieur. Ils peuvent se manifester sous forme d'agressivité à l'école, dans la rue, des larmes inattendues, des conflits, des distractions, etc.

Afin de réduire l'impact négatif sur le psychisme de leurs enfants, les parents qui divorcent doivent savoir et se rappeler que la santé mentale de l'enfant dépend davantage de la nature de la relation que les parents entretiennent après le divorce, de leur capacité à entretenir des sentiments amicaux et élever leurs enfants ensemble.

Communication avec l'enfant et son éducation après le divorce des parents

En psychologie, il existe plusieurs types de communication entre les parents et un enfant après un divorce et les relations entre futurs époux.

• Excellents camarades. Ces couples, même après un divorce, entretiennent des relations amicales. Dans ce cas, les époux communiquent assez souvent. Mais ils ne peuvent pas entretenir de telles relations pour la vie, alors ils passent à d'autres types - «collègues coopératifs» ou «alliés en colère».
• collègues collaborateurs. Dans ce cas, les parents maintiennent également un degré de communication assez élevé. Sur les questions d'élever un enfant après un divorce, les parents dans ce cas interagissent assez efficacement. Naturellement, ces couples finissent par transférer leur relation dans la catégorie des "alliés en colère". Mais la plupart d'entre eux entretiennent encore ce type de relation, même s'ils se remarient.
• Alliés en colère. Ce sont les couples qui soutiennent la communication forcée, résolvant ensemble les problèmes de leur enfant. Dans cette catégorie se trouvent les personnes qui ne peuvent pas supprimer leurs émotions négatives les unes envers les autres et qui, dans le processus de communication, permettent à ces sentiments de se manifester. Pour la communication avec l'enfant, un parent vivant séparément se voit attribuer un temps strictement désigné. Les couples qui s'engagent dans ce type de communication après un divorce finissent par tomber dans la catégorie des "ennemis ardents" ou des "duos brisés", même si certains d'entre eux améliorent leurs relations avec des "collègues coopératifs".
• Ennemis violents. Ce sont des couples qui sont tellement embourbés dans des conflits qu'ils résolvent leurs différends lors d'un divorce par l'intermédiaire des tribunaux. En règle générale, ils communiquent peu et uniquement lors d'occasions officielles.
• Duo brisé. Ces couples coupent complètement tout contact entre eux après un divorce. Ce sont des familles typiques avec un parent, où il n'y a tout simplement pas de place pour le second.

Dans la plupart des cas, après un divorce, l'enfant reste avec la mère, et la façon dont il vivra la situation avec le divorce de ses parents dépend en grande partie de la façon dont la mère se rapporte à ce problème. Son comportement dans les relations avec les enfants et la forme de discussion avec eux de cette situation peuvent soit aggraver encore leur état mental, soit au contraire l'améliorer.

Types d'attitude de la mère face à la situation de divorce.

1. Maman évite toute mention du père et élève les enfants comme s'il n'existait pas du tout.
2. Maman essaie de discréditer son père, essayant d'effacer même ses qualités positives les plus insignifiantes des souvenirs d'enfance. Il rend le père responsable de l'éclatement de la famille et réduit au minimum ses contacts avec les enfants.
3. La manière la plus difficile est lorsqu'une femme essaie de garder les deux parents pour ses enfants. Une telle mère leur explique que le pape a ses défauts, mais il y a aussi certaines vertus.

Si les parents séparent les frères et sœurs qui sont attachés les uns aux autres après un divorce, cela peut causer encore plus de traumatisme psychologique qu'un divorce.

Comment annoncer à votre enfant le divorce des parents

Il est également nécessaire de faire attention à la manière d'informer correctement l'enfant du divorce des parents, car tous les adultes en proie au ressentiment les uns contre les autres ou même à la haine ne peuvent pas présenter correctement cette nouvelle à leur bébé.