La conscience de soi apparaît. Quand émerge la conscience de soi ? Formes pathologiques du phénomène

Dernière mise à jour : 17/08/2014

La conscience de soi est l’une des premières composantes du concept de soi. Bien que la conscience de soi soit au cœur de chacun de nous, nous ne la comprenons pas encore assez bien aujourd’hui. Les chercheurs ont démontré que la conscience de soi d’une personne commence à émerger un an après sa naissance et se développe dans les six mois suivants.

Comment les experts définissent-ils la conscience de soi ?

« La conscience de soi est un état psychologique dans lequel les gens sont conscients de leurs propres traits, sentiments et comportements. En outre, cela peut être défini comme la réalisation de soi dans son individualité..

Crisp, Turner (2010)

La conscience de soi est «... état psychologique, dans lequel une personne se perçoit comme un objet d’attention.

François (1996)

Quand émerge la conscience de soi ?

Lewis et Brooks-Gan (1979) ont mené des études intéressantes sur le thème du développement de la conscience de soi. Les chercheurs ont attaché un point rouge au nez du bébé, puis l'ont présenté devant un miroir. Si les enfants se reconnaissaient dans le miroir et étaient attirés par leur propre nez plutôt que par le reflet dans le miroir, les chercheurs pensaient qu'ils l'avaient fait, au moins, la conscience de soi est quelque peu développée. Lewis et Brooks-Gan ont constaté que presque tous les enfants Moins d'un anétaient attirés par un reflet, environ 25 % des nourrissons âgés de 15 à 18 mois et environ 70 % des bébés âgés de 21 à 24 mois étaient attirés par leur propre nez.
Il est important de noter que l'étude de Lewis et Brooks-Hahn ne fournit que des preuves visuelles de la présence d'une conscience de soi chez les nourrissons ; en fait, les enfants peuvent avoir d’autres formes de conscience de soi même à cet âge. stade précoce propre vie. Les chercheurs Lewis, Sullivan, Stanger et Weiss (1989) suggèrent que la présence d'une conscience de soi peut être indiquée par l'expression d'émotions, ainsi que par la capacité de penser à soi par rapport aux autres.

Comment se développe la conscience de soi ?

Les chercheurs pensent que une certaine zone cerveau - la partie antérieure du gyrus cingulaire (zone du lobe frontal). L'expérience de Lewis et Brooks-Hahn indique que la conscience de soi commence à émerger chez les enfants vers l'âge de 18 mois, ce qui coïncide avec croissance rapide cellules du cortex cingulaire antérieur. Les chercheurs ont également utilisé des scintigraphies cérébrales pour montrer que cette région est activée chez les adultes conscients d’eux-mêmes.

Types de conscience de soi

Les psychologues soulignent souvent Divers types connaissance de soi:
Conscience sociale. Ce type de conscience de soi se produit lorsque les gens prennent conscience de la façon dont ils apparaissent aux autres. La conscience sociale se produit souvent dans des situations où les gens sont au centre de l'attention, par exemple lors d'un discours ou d'une conversation avec un groupe d'amis. Ce type de conscience de soi amène souvent les gens à adhérer à les normes sociales. Lorsque nous nous sentons observés et jugés, nous essayons souvent de nous comporter de manière à paraître socialement acceptable et désirable aux yeux des autres. La conscience sociale peut également conduire à l’anxiété, dans laquelle les gens deviennent inquiets et inquiets de la façon dont les autres les perçoivent.
Identité privée. Ce type se produit lorsque les gens prennent conscience de certains aspects d’eux-mêmes. Par exemple, lorsque vous voyez votre visage dans un miroir et que vous en êtes conscient, cela peut être considéré comme une sorte de conscience de soi privée. Sensations désagréables dans ton estomac quand tu réalises que tu as oublié de te préparer examen important; les battements de votre cœur lorsque vous voyez quelqu’un qui vous attire sont également d’excellents exemples de ce type de conscience de soi.

Un état de conscience de soi accru

Avez-vous déjà eu l’impression que tout le monde vous regardait, jugeait vos actions et attendait de voir ce que vous feriez ensuite ? Cet état de conscience de soi accrue peut vous mettre mal à l’aise et, dans certains cas, même vous rendre nerveux. Dans la plupart des cas, cela n’est que temporaire et survient dans des situations où nous sommes au centre de l’attention. Toutefois, pour certaines personnes, la maladie peut devenir chronique.
Les personnes timides ont un plus grand niveau de conscience d’elles-mêmes, ce qui peut être à la fois bon et mauvais. mauvais signe. Ces personnes ont tendance à être plus conscientes de leurs sentiments et de leurs croyances et sont donc plus susceptibles de s’en tenir à leurs valeurs personnelles. Cependant, ils sont également plus susceptibles de souffrir de conséquences négatives pour la santé - augmentation du stress et de l'anxiété. Ils ont parfois tendance à ruminer des événements et des sentiments et peuvent souffrir d’une grave dépression.
Les personnes timides en public ont une conscience sociale plus développée. Ils ont tendance à réfléchir davantage à ce que les autres pensent d’eux et craignent souvent que d’autres personnes les jugent sur leur apparence ou leurs actions. En conséquence, ces personnes ont tendance à adhérer aux normes du groupe et à essayer d’éviter les situations qui pourraient leur donner une mauvaise image ou se sentir mal à l’aise.

La conscience de soi est relative système durable les idées qu’une personne a sur elle-même, sur ses états physiques et mentaux. La conscience de soi naît de la conscience et se forme au cours du processus d'interaction entre une personne et la société. Mais ce qui est intéressant, c’est que l’établissement de relations dépend de la conscience de soi d’une personne. Comment expliquer cette contradiction et comment se développe la conscience de soi - lisez l'article.

La conscience de soi est une certaine attitude d'une personne envers elle-même, la conscience d'elle-même, de sa place, de ses intérêts, de ses expériences, de son comportement et des autres. Ce n’est pas une donnée, mais le résultat du développement.

La source du développement de la conscience de soi est la généralisation des connaissances d’une personne sur les autres, la comparaison de ses expériences avec les siennes (vie, professionnelle, amoureuse). Plus la conscience de soi se développe, plus plus pour une personne il s'ouvre.

Le concept de soi est le résultat de la conscience de soi d’une personne, c’est-à-dire de la théorie qu’une personne a sur elle-même. De plus, le concept de soi peut prendre des formes plus privées, par exemple en étant professionnel.

La structure de la conscience de soi

La conscience de soi comprend trois éléments.

Cognitif (compréhension de soi)

Il se caractérise comme l’idée qu’une personne se fait de ses capacités, de son apparence, de son tempérament, etc. Autrement dit, nous parlons de la connaissance de soi comme d'un élément de conscience de soi.

Émotionnel-évaluatif (attitude de soi)

Cela suppose une évaluation adéquate de ses caractéristiques, c’est-à-dire l’amour de soi (acceptation de soi), le respect de soi, l’autocritique, l’estime de soi, la maîtrise de soi et bien plus encore.

Comportemental ou volontaire (autorégulation)

S'exprime dans le désir d'être compris et accepté par la société, gagner le respect des autres, acquérir un certain statut.

Réalisation de soi

La réalisation de soi ne fait pas tant partie de la structure de la conscience de soi qu'elle y est inextricablement liée. Cela peut être caractérisé comme le désir d’une personne de s’identifier et de se développer au maximum. C'est le besoin constant de s'améliorer et de révéler son potentiel.

Amour propre

L'estime de soi permet à une personne d'évaluer propre force, caractéristiques et réguler le comportement en fonction des résultats. L'estime de soi peut être adéquate, sous-estimée ou surestimée. Les deux derniers types ont un effet destructeur sur la personnalité et conduisent à des effets internes. L'estime de soi à tout âge est influencée par une évaluation externe, la seule différence est la force de cette influence.

Niveau d'aspiration

Il s'agit du niveau d'estime de soi souhaité, c'est-à-dire qu'il est étroitement lié à la composante précédente et au moi idéal (plus de détails à ce sujet dans le paragraphe suivant). Le niveau des aspirations détermine le niveau possible de réalisation et de développement personnel. Exprimé dans la difficulté du but.

La structure du concept de soi

En même temps, si l'on considère le produit de la conscience de soi - les images du Soi, on peut distinguer :

• Je suis réel (comme je le suis maintenant) ;
• Je suis idéal (ce que je peux devenir en fonction de mes capacités) ;
• Je suis fantastique (ce que je pourrais devenir si c'était possible).

La contradiction entre le moi idéal et le moi réel peut à la fois servir d’impulsion au développement personnel et provoquer un désaccord sur la personnalité. Il convient de noter que la conscience de soi est une structure dynamique. Elle est sujette aux changements et aux transformations de l'image de soi.

Certaines théories proposent une classification plus large des images de soi. Se démarque :

• Je suis réel;
• Je suis l'idéal ;
• Potentiel personnel ;
• Je suis personnel;
• I-activité (professionnelle, non professionnelle).

Dans d'autres ouvrages, par exemple Sh. Samuel, on retrouve le concept :

• Je-corporellement ;
• Je-réel (présent, actuel) ;
• Auto-dynamique ;
• Je-fantastique ;
• Je-probable ;
• J'ai idéalisé;
• Je-représenté ;
• Je-idéal;
• Futur soi (possible).

je suis corporel

Chaque personne a un sentiment propre corps, qui peut différer de ce qui apparaît dans le miroir. Il s’agit de signaux envoyés au cerveau concernant l’emplacement des parties du corps, leur forme et leur longueur. Dans le cadre du Je-corporel, on peut en outre distinguer :

• perception réelle en termes de fonctionnalité subjective ;
• facteurs internes causés par des expériences personnelles ou des situations difficiles ;
• les facteurs sociaux, c'est-à-dire les réactions environnementales et l'interprétation de ces réactions par l'individu ;
• l’image corporelle idéale résultant de la combinaison de tous les facteurs, de la comparaison et de la perception qu’a une personne de son corps.

Vrai moi

L’ensemble des idées qu’une personne a sur elle-même à un moment donné (telle qu’elle se pense). Cependant, cette idée ne correspond pas nécessairement à la réalité objective. Le soi actuel offre une flexibilité dans les réactions en réponse aux conditions environnementales changeantes. Il vous permet de choisir des objectifs personnels, des stratégies comportementales, des affirmations et bien plus encore.

Auto-dynamique

Reflète les idées de la personnalité à ce sujet, mais en projection, c'est-à-dire sur ce qu'une personne veut devenir (objectif). Dépend de statut social les gens, les opportunités et les réussites. Le moi dynamique est sujet aux changements, qui sont influencés par les succès et les échecs de l’individu, l’identification à des personnes significatives et idéales (dans l’esprit de la personne), les idées sur les rôles et le statut souhaités.

je suis fantastique

Ce sont essentiellement les rêves d’une personne, des idées sur ce qu’elle serait si tout était possible. En règle générale, cette composante n'existe que jusqu'à l'adolescence et, à mesure qu'une personne vieillit, elle commence à s'effondrer activement.

je suis parfait

Les idées d’une personne sur ce qu’elle devrait devenir, basées sur les normes et valeurs apprises de la société. Cela dépend du développement moral de l'individu, de sa maturité morale et de sa socialisation. Il se forme dans le processus d’identification d’une personne avec des personnes (héros) qu’elle admire.

Si le moi idéal ne se transforme pas en dynamique, puis en présent, il se désintégrera très probablement complètement. C'est dangereux avec déception et frustration.

Je suis possible (futur)

Les idées d'une personne sur ce qu'elle peut devenir. Le plus souvent, il diffère du soi idéal et se forme sur la base de la position réelle, du statut réel, des opportunités et du rôle d’une personne.

Soi idéalisé

Les idées d’une personne sur ce qu’elle aimerait être en ce moment, comment elle aimerait se voir. Il s'agit d'un composant entrant qui dépend de la situation spécifique.

Autoreprésenté

Images créées et exposées par une personne spécifiquement pour être affichées afin de cacher des traits indésirables (négatifs à son avis), des qualités de son moi actuel. Le soi représenté joue un rôle de protection et d’adaptation.

Le plus souvent, le Soi imaginé est proche du Soi idéal, mais si ces composants diffèrent et ne se rapprochent pas, alors des problèmes surgissent dans les relations d’une personne, et plus tard, la personne est sujette à la déception et à la frustration. L’embarras est un signe d’une telle incohérence et d’une telle frustration naissante.

je suis faux

Cela représente un « je-réel » déformé, c’est-à-dire une auto-tromperie de l’individu. Avec reproduction fréquente de traits de personnalité faux mais souhaitables :

• peur d'une estime de soi négative;
• attend attitude négative de dehors;
• incapable d’actions qui nourrissent le respect de soi.

Du faux soi, de nombreux mécanismes de protection de la personnalité sont activés, qui acquièrent finalement un caractère pathologique. Toute connaissance de soi est déformée, puis la connaissance et la perception des relations interpersonnelles.

Développer la conscience de soi

L’essence du développement de la conscience de soi peut être décrite à travers 3 éléments :

• La dynamique de la façon dont une personne se sépare de son environnement. De plus, à la fois en tant qu'organisme et en tant qu'individu, en tant que personne et en tant qu'individu.
• La deuxième composante du développement de la conscience de soi est un changement dans la maîtrise de soi, c’est-à-dire la capacité d’influencer ses activités. À mesure qu’une personne grandit et se développe, une transition se produit du contrôle des réactions physiologiques au contrôle de la conscience.
• Le troisième élément est l’acceptation de soi, la capacité d’évaluer de manière adéquate et différenciée ses caractéristiques, ses avantages et ses inconvénients.

La formation de la conscience de soi commence par l'identification d'une personne avec le monde et les autres, et se termine par l'autonomie, c'est-à-dire la mise en valeur de la sienne, caractéristiques distinctives et leur acceptation.

• Un enfant de 3 à 8 mois découvre activement son corps ; à 7-8 mois, son attention se porte sur l'étude de l'environnement immédiat et lointain. Ce sont les premiers éléments du développement de la conscience de soi.
• Le désir d’autonomie augmente progressivement, ce qui se reflète dans les comportements. Mais l’indépendance s’accompagne de responsabilités. Au cours de la deuxième année de vie, l'enfant fait déjà office de sujet d'activité. Il peut agir hors de situation.
• Un peu plus plus tard bébé peut être appelé l'objet et le sujet de la connaissance de soi. Dès l’âge de 3 ans, un enfant connaît déjà son corps et ses caractéristiques, et a des émotions conscientes à partir desquelles se forment des normes.
• Pour les enfants âge préscolaire caractérisé par la subordination des motivations et la conscience de soi en tant que sujet de relations. Vers l'âge de 6 ans, le moi social se forme, qui se manifeste par une évaluation différenciée, le désir de suivre des normes et modèles externes ou des croyances internes.
• En junior âge scolaire est passe développement actif soi social
• Elle se caractérise par le désir de comprendre son individualité, mais en même temps son identité personnelle et sociale, c’est-à-dire de déterminer des similitudes avec d’autres personnes ou un groupe. À la fin adolescence l'orientation de la personnalité se forme.
• La jeunesse se caractérise par le développement de la volonté, la maîtrise de soi et la construction de projets de vie. Il s’ensuit une plus grande indépendance et objectivité dans le jugement, ainsi qu’un fort besoin de réalisation de soi.
• L'âge adulte et la vieillesse sont caractérisés par la mise en œuvre de projets et l'évaluation des résultats, la recherche de l'intégrité. La croissance personnelle se produit également à travers des crises (liées à l'âge, individuelles).

Ainsi, le pic de développement de la conscience de soi se produit à l'adolescence et adolescence. D. Marcia a marqué un simple 4 options possibles formation de la conscience de soi :

1. Une fatalité. L’acceptation par un individu de responsabilités adaptées à son sexe et à son âge, sans passer par une crise de choix, c’est-à-dire que les parents ou d’autres personnes ont décidé à sa place. En conséquence, une personne souffre d’une faible estime de soi, mais n’est pas anxieuse et est attentive aux conseils des autres.
2. La diffusion. Ce style d'identité, c'est-à-dire la conscience de soi, se caractérise par la fragmentation comme le désir de tout essayer sans avoir de projet de vie, de motivations et d'objectifs. En règle générale, cela est typique de ceux qui ont peur de devenir un paria et ne veulent pas assumer leurs responsabilités.
3. Moratoire. Cette catégorie comprend personnes actives occupés à se chercher eux-mêmes. Ils sont toujours au centre de la prise de décision et chacune de leurs actions est très chargée d’émotion.
4. L'identité elle-même. C'est le stade le plus élevé du développement. Les individus qui y sont parvenus ont fait un choix, ont assumé la responsabilité de propre vie, s'efforcent de vivre et de suivre leurs convictions.

La conscience de soi dans l'ontogenèse

Dans le paragraphe précédent, j'ai déjà évoqué le lien entre le développement humain en tant que personne et en tant qu'individu. Dans cette partie de l'article, je souhaite structurer et résumer le développement de la conscience de soi en combinaison avec le fait de grandir.

Conscience de soi rudimentaire

Formé avant l'âge d'un an. Caractérisé par la découverte de soi par l’enfant.

Conscience de soi allopsychique

Formé en 2-3 ans. Elle se manifeste par la conscience qu’a l’enfant de lui-même en tant qu’acteur et par la séparation de ses actions de celles des autres.

Conscience de soi somatopsychique

Formé à l'âge de 7 ans. L'enfant peut s'évaluer de manière indépendante, possède son corps et subit une identification corporelle.

Conscience de soi autopsychique

Adolescence et adolescence. On suppose qu'à l'âge de 17 ans, la formation des attitudes sociales et morales et de la conscience de soi est terminée. À l’avenir, cela ne se développe pas, mais change.

Erreurs dans le développement de la conscience de soi

Si la crise n’est pas résolue correctement, l’identification sera insuffisante. On peut distinguer les variantes suivantes du développement anormal de la conscience de soi, qui affectent l'individu et ses relations avec le monde :

1. Éviter les relations interpersonnelles étroites.
2. Peur du changement et du fait de grandir, compréhension inadéquate du temps, flou de ses frontières.
3. Gaspiller votre propre potentiel, productif et la créativité. Incapacité à activer les ressources internes et à se concentrer sur une seule activité.
4. Refus de l'autodétermination et de la connaissance de soi, sélection de modèles négatifs.

Séparément, j'aimerais envisager la possibilité de développer une image de soi défavorable, caractérisée par l'incertitude personnelle, la peur du rejet, faible estime de soi. Ce type de conscience de soi est dangereux des manières suivantes :

• une faible estime de soi, qui se traduit par la dégradation sociale, l'échec, l'agressivité, la criminalité et l'asocialité ;
• réaction d'adaptation dans situations difficiles, ce qui est dangereux avec le risque d'être entraîné dans des groupes asociaux et d'être influencé de l'extérieur ;
• perception inadéquate, qui se reflète à la fois dans l’analyse par une personne de ses actions ou de son apparence, et dans l’analyse des situations extérieures.

D'autres troubles du développement de la conscience de soi comprennent :

• sous-développement de la conscience de soi, c'est-à-dire dépendance à l'égard des autres ;
• image de soi déformée;
• (fausse déclaration son rôle dans le monde) ;
• pathologies (troubles et maladies mentaux).

Fonctions de conscience de soi

La fonction principale est de rendre accessibles à l'individu les motivations et les résultats des actions, pour lui permettre de s'évaluer. La conscience de soi garantit une adaptation consciente de l'individu à l'environnement.

Les autres fonctionnalités incluent :

• assurer la cohérence interne (parfois la conscience de soi peut même ne pas permettre à certaines choses d'entrer dans le monde intérieur facteurs externes, s'ils ne correspondent pas à quelque chose du Soi) ;
• interprétation de l'expérience individuelle, c'est-à-dire la nature de la perception de la situation (la conscience de soi et le concept de soi expliquent pourquoi deux personnes peuvent voir la même situation différemment, c'est-à-dire que le concept de soi interprète non seulement notre comportement, mais aussi nous « explique » le sens du comportement des autres) ;
• définir les attentes, c'est-à-dire ce qui devrait se passer (étroitement lié à l'acceptation et à la non-acceptation, ainsi qu'à la vision de la situation).

Après avoir compris l’essence et la structure de la conscience de soi, ainsi que ses fonctions, vous pouvez facilement comprendre et remarquer à quel point chaque personne est différente et unique. «Je m'attendais à une chose, mais j'en ai eu une autre», «Je voulais le meilleur, mais cela s'est avéré comme toujours», «Je ne le pensais pas», «Je sais que je vais encore ressembler à un imbécile», «Viens allumé, il ne flirtait pas. Je suis sûr que je ne peux plaire à personne » - ce sont tous des jeux de conscience de soi et de ses 3 fonctions principales.

Psychologie

La psychologie comme science. Sujet de psychologie. Méthodes de recherche et justification de leur utilisation en psychologie.

Le terme est apparu au XVIe siècle (phénomènes psychologiques, détection par introspection) → le champ d'application s'est élargi aux XVIIIe-XIXe siècles → un champ indépendant et expérimental de la connaissance scientifique.

Psychologie – recherche scientifique sur le comportement et les processus internes et application pratique des connaissances acquises (Stolyarenko).

Article psychologie – le psychisme des humains et des animaux, qui comprend de nombreux phénomènes conscients (processus cognitifs, propriétés et états mentaux de l'individu, communication et comportement) et phénomènes mentaux ; conditions d'occurrence, facteurs et modèles de développement, caractéristiques de manifestation.

Étapes de développement du sujet de psychologie :

Stade scientifique	Antiquité, Moyen Âge, Renaissance (la psychologie existait comme connaissance de l'âme, mais pas comme science ; cet enseignement combinait des concepts philosophiques et scientifiques naturels de la vision du monde (« Traité sur l'âme » - Aristote. Approche idéaliste - Platon - l'âme après le corps retourne au monde des idées. Approche matérialiste - Démocrite. L'âme est constituée d'atomes ; après la désintégration des atomes, l'âme meurt. Aristote est considéré comme le fondateur de la psychologie, de 3 types d'âmes : végétale, animale et rationnelle. Au 17ème siècle René Descartes découvre des mécanismes réflexes conditionnés ; toutes les réactions humaines sont naturelles et provoquées par une influence extérieure.
L'étape de l'émergence de la psychologie scientifique	1879 est l'année de la naissance de la psychologie scientifique. Le père de la psychologie scientifique, Wilhelm Wundt. la ville de Leipzig est le premier laboratoire de psychologie expérimentale. Wundt a découvert la règle pour mener une expérience. Il a proposé de considérer la conscience comme un sujet d'étude de la psychologie. Une propriété du psychisme qui se manifeste par la concentration sur tous objets et la connaissance de ces objets. En plus de l’expérimentation, la conscience peut être étudiée par la méthode de l’introspection – observation de ses expériences, introspection.
Le stade de la crise psychologique et les tentatives pour la résoudre (milieu du XXe siècle)	Une position est apparue selon laquelle le sujet de la psychologie devrait être le comportement humain – l’approche américaine. Sigmund Freud (approche européenne) considérait l'inconscient comme un sujet de psychologie. Approche domestique : le sujet de la psychologie devrait être l'activité mentale.
Scène moderne (fin 20e siècle)	Le sujet de la psychologie est le psychisme.

Psyché – la propriété d'une matière vivante hautement organisée, qui consiste dans la réflexion active par le sujet du monde objectif, dans la construction par le sujet d'une image de ce monde qui lui est inaliénable et dans la régulation du comportement et de l'activité sur cette base (Maklakov). Fonctions du psychisme : (1. Régulation de l'activité comportementale : adaptation à l'environnement, transformation du monde environnant ; 2. Cognitive ; 3. communicative (interaction avec d'autres organismes et objets environnementaux).

Phénomènes mentaux – faits d'expérience interne et subjective (Gippenreiter).

Phénomènes psychiques
Processus mentaux	Conditions mentales	Propriétés mentales
Cognitif Sensations, perceptions, idées, mémoire, imagination, pensée, parole	Oppression Gaieté Découragement, etc.	Se concentrer Tempérament Capacités Personnage La maîtrise
Émotionnel Excitation, joie, indignation, colère, etc.
Volonté Prise de décision, dépassement des difficultés, lutte des motivations, gestion de son comportement, etc.

Gippenreiter– la psychologie est née à l'intersection des sciences naturelles et de la philosophie ; il existe une psychologie quotidienne et scientifique.

Stolyarenko– étapes de développement de la psychologie :

La psychologie comme science de l'âme ;

en tant que science de la conscience ( méthode principale– auto-observation et description des faits) ;

en tant que science du comportement (la tâche du XXe siècle est de mettre en place des expériences et d'observer ce qui peut être vu directement - le comportement humain, les actions) ;

en tant que science qui étudie les modèles sociaux, les manifestations et les mécanismes de la psyché. (1879 Wundt, 1885 Bekhterev).

Tâches de psychologie :

apprendre à comprendre l'essence des phénomènes mentaux et leurs schémas ;

apprendre à les gérer ;

utiliser les connaissances acquises afin d'accroître l'efficacité des branches de pratique à l'intersection desquelles se trouvent les sciences et les industries déjà établies ;

être base théorique pratiques de services psychologiques.

Le psychisme et le comportement d'une personne ne peuvent être compris sans la connaissance de son essence naturelle et sociale. Par conséquent, l’étude de la psychologie nécessite une certaine familiarité avec la biologie humain, connaissance de la structure et du fonctionnement du système nerveux central. Plus précisément, le lien entre les phénomènes mentaux et l'activité du système nerveux central est considéré physiologie de l'activité nerveuse supérieure.

Méthodes de recherche en psychologie selon B.G. Ananyev :

organisationnel	empirique	Méthodes de traitement des résultats	Méthodes d'interprétation
Comparatif (méthode des sections), Global implique l'étude des phénomènes psychologiques, des spécialités de profils variés, Longitudinal - lorsque les caractéristiques mentales sont étudiées sur une longue période	Md observations, expérience ; Conversation – obtenir des informations dans le cadre d’une véritable spécialisation. Interaction verbale organisée Entretien – une liste de questions disposées dans un certain ordre, auxquelles le sujet donne une réponse orale ; Interrogatoire - un entretien écrit ne diffère que par la forme. Questionnaire, conversation, entretien - md dialogique ; L’histoire biographique est une analyse de l’histoire de la vie d’une personne à travers une description de son comportement d’une manière spécifique. Situations de vie. Praxisymétrique md-recherche produits de l'activité humaine, structure des activités, caractéristiques de la répartition du temps. Diagnostic - Tests, questionnaires. Caractéristique : mesure de l'orientation, nécessite une invariance dans le texte. La méthode projective est une méthode d'évaluation globale de la personnalité basée sur le mécanisme de projection (transfert de désirs, caractère, valeur de tout expérience de la vieà un matériau neutre et stimulant).	Méthodes de traitement quantitatif – analyse statistique, formules d'index, tracé ; Qualitatif – analyse de cas individuels, analyse projective	Méthode structurelle - à travers ses éléments constitutifs, composants. Méthode génétique - un phénomène est étudié à travers les étapes de sa formation ou en trouvant des relations de cause à effet.

Observation- perception ciblée et spécialement organisée de la vie mentale d'une personne dans des conditions naturelles. L'objet principal d'observation n'est pas le psychisme, mais le comportement

Expérience– une méthode d’étude du psychisme, qui consiste dans la confusion active de l’expérimentateur dans la réaction du sujet ; diverses conditions objectives et subjectives et leur influence sur le comportement humain. L'essentiel de l'expérience est une proposition pour résoudre tout problème.

Objectif (de l'extérieur) et subjectif (auto-observation) ; Observation participante (la même activité de l'observateur de l'observé), non impliquée (l'observateur ne fait qu'observer) ; Observation continue (toutes les manifestations d'une personne sont enregistrées - parole, apparence, expressions faciales, gestes, mouvements, localisation dans l'espace) et sélectif (1-2 éléments sont enregistrés) Observation formalisée (selon un schéma conscient à l'avance, où sont indiqués tous les signes à observer) et informelle (sans schéma particulier)

Naturel - C'est l'expérience la plus inhabituelle car elle est réalisée dans vie ordinaire. Ceux. en fait, pratiquement aucun changement ne se produit et l'expérimentateur n'interfère pratiquement pas, mais en même temps l'observation a lieu. Expérience en laboratoire. Il s’agit du type d’expérimentation le plus prestigieux, le plus respecté et en même temps le plus répandu. Il fournit le contrôle le plus précis des variables, à la fois dépendantes et indépendantes. expérience formative (psychologique et pédagogique). DANS dans ce cas une personne ou un groupe de personnes participe à une formation dans le but de développer certaines compétences ou qualités. Une expérience confirmatoire est une expérience qui établit la présence d'un fait ou d'un phénomène immuable. Une expérience devient déterminante si le chercheur se donne pour tâche d'identifier l'état actuel et le niveau de formation d'une certaine propriété ou d'un paramètre étudié, en d'autres termes, le niveau actuel de développement de la propriété étudiée dans un sujet ou un groupe de sujets est déterminé. Dans ce cas, si le résultat s'avère formé, il n'est pas nécessaire de deviner pourquoi les changements se sont produits - l'expérience est considérée comme réussie. Une expérience explicite - le sujet reçoit des informations complètes sur tous les buts et objectifs que cette étude se fixe. Une option intermédiaire - le sujet ne reçoit qu'une partie nécessaire de l'information, tandis que l'autre partie est soit cachée, soit déformée. Expérience cachée - le sujet ne connaît souvent pas seulement les objectifs de l'expérience, mais généralement son fait même.

2. La catégorie de « conscience de soi » en psychologie. Le « concept-je » en tant que caractéristique intégrale de la conscience de soi.

Connaissance de soi - il s'agit d'une structure psychologique complexe, qui comprend comme composants particuliers, selon V.S. Merlin, premièrement, la conscience de son identité, deuxièmement, la conscience de son propre « je » en tant que principe actif et actif, troisièmement, la conscience de son mental propriétés et qualités, et quatrièmement, un certain système d'estime de soi sociale et morale. Tous ces éléments sont liés les uns aux autres fonctionnellement et génétiquement, mais ils ne se forment pas en même temps. Les débuts de la conscience d'identité apparaissent déjà chez un nourrisson, lorsqu'il commence à distinguer les sensations provoquées par des objets extérieurs et les sensations provoquées par son propre corps, la conscience du « je » - à partir de trois ans environ, lorsque l'enfant commence à correctement utiliser des pronoms personnels. La conscience de ses qualités mentales et de son estime de soi acquièrent la plus grande importance à l'adolescence et au début de l'âge adulte. Mais comme toutes ces composantes sont interconnectées, l'enrichissement de l'une d'elles modifie inévitablement l'ensemble du système.

A.G. Spirkin donne la définition suivante : « la conscience de soi est la conscience et l'évaluation par une personne de ses actions et de leurs résultats, de ses pensées, de ses sentiments, de son caractère et de ses intérêts moraux, de ses idéaux et de ses motivations de comportement, d'une évaluation holistique d'elle-même et de sa place dans la vie. Connaissance de soi - un trait constitutif de la personnalité, formé avec la formation de celle-ci.

La conscience de soi a la conscience pour sujet et s'oppose donc à elle. Si la conscience est une condition subjective de l'orientation d'une personne dans le monde environnant, de la connaissance d'une autre, cette conscience de soi est l'orientation d'une personne dans sa propre personnalité, la connaissance d'une personne sur elle-même, c'est une sorte de « lumière spirituelle qui se révèle à la fois soi-même et l'autre."

La signification principale de la conscience de soi, selon A.G. Spirkin, devrait être considérée comme « simplement la conscience de notre existence existante, la conscience de sa propre existence, la conscience de soi ou de son « je ».

La conscience de soi est le couronnement du développement des fonctions mentales supérieures ; elle permet à une personne non seulement de refléter le monde extérieur, mais, s'étant distinguée dans ce monde, de connaître son monde intérieur, de l'expérimenter et de se rapporter à elle-même d'une certaine manière. . La conscience de soi en tant qu'objet stable présuppose l'intégrité interne, la constance de la personnalité qui, quelles que soient les situations changeantes, est capable de rester elle-même.

Dans la littérature psychologique moderne, il existe plusieurs approches pour étudier le problème de la conscience de soi. L’un d’eux est basé sur l’analyse des produits finaux de la connaissance de soi, qui s’expriment dans la structure des idées d’une personne sur elle-même ou sur le « concept du moi ».

La conscience de soi comprend : 1. La connaissance de soi, qui se forme sur la base d'une analyse des résultats de ses propres activités, à travers l'évaluation des résultats de ses activités par d'autres, à travers l'auto-observation de ses états, pensées, expériences; 2. L'estime de soi, y compris la connaissance de soi et l'auto-évaluation ; 3. Maîtrise de soi et autorégulation ; 4. L'acceptation de soi, considérée comme un indicateur intégral du Soi, et l'affirmation de soi comme condition du développement réussi de la personnalité ; 5. Estime de soi.

Connaissance de soi est une structure psychologique complexe, dit B.C. Merlin, et identifie quatre composantes de la conscience de soi, qui sont aussi des étapes de son développement : 1. la « conscience de l'identité » (formée dès la première année de vie), c'est-à-dire l'autosélection et la prise en compte de soi ; 2. « conscience de Soi » (formée à l'âge de 2-3 ans), c'est-à-dire conscience de soi en tant que sujet d'activité ; 3. prise de conscience de ses propriétés mentales, qui résulte de la généralisation des données d'auto-observation (formées à l'adolescence et à l'adolescence) ; 4. conscience de soi sociale et morale (formée à l'adolescence).

Les phénomènes de connaissance de soi concernent la question de savoir comment se produit la connaissance de soi, y compris ce qui a déjà été appris ou approprié, transformé en « je » du sujet et de sa personnalité, et quelles formes prennent les résultats de ce processus dans la connaissance de soi. conscience. En tant que concept scientifique, le concept de soi est entré en vigueur relativement récemment dans la littérature spécialisée, ce qui explique peut-être pourquoi il n'y a pas d'interprétation unique de celui-ci dans la littérature, tant nationale qu'étrangère ; Ce qui s’en rapproche le plus en termes de sens est la conscience de soi. Mais le concept de soi est un concept moins neutre, y compris l’aspect évaluatif de la conscience de soi. Il s’agit d’un système dynamique d’idées qu’une personne a sur elle-même, qui comprend à la fois la conscience réelle de ses qualités physiques, intellectuelles et autres, de son estime de soi, ainsi que la perception subjective des facteurs externes influençant une personnalité donnée. R. Burns, l'un des principaux scientifiques anglais dans le domaine de la psychologie, qui a sérieusement étudié les questions de conscience de soi, définit ce concept comme suit : « Je-concept - c'est la totalité de toutes les idées d'une personne sur elle-même, associées à leur évaluation. La composante descriptive du concept de soi est souvent appelée image de soi ou image de soi, tandis que la composante associée à l’attitude envers soi-même ou envers ses qualités individuelles est appelée estime de soi ou acceptation de soi. En substance, le concept de soi détermine non seulement ce qu’est un individu, mais aussi ce qu’il pense de lui-même, la façon dont il considère ses débuts actifs et ses possibilités de développement dans le futur. » Le concept de soi apparaît chez une personne dans le processus d'interaction sociale comme un résultat inévitable et toujours unique du développement mental, comme une acquisition mentale relativement stable et en même temps soumise à des changements et des fluctuations internes. Il laisse une empreinte indélébile sur toutes les manifestations de la vie d’une personne, de l’enfance à la vieillesse. La dépendance initiale du concept de soi à l'égard influences extérieures est incontestable, mais à l'avenir, il jouera un rôle indépendant dans la vie de chaque personne. Dès sa création, le concept de soi devient un principe actif, agissant dans trois aspects fonctionnels : 1. le concept de soi comme moyen d'assurer la cohérence interne. Un certain nombre d’études en théorie de la personnalité sont basées sur le concept selon lequel une personne suit toujours un chemin pour atteindre une cohérence interne maximale. Des concepts, sentiments ou idées qui entrent en conflit avec d'autres représentations, sentiments ou idées d'une personne conduisent à une désharmonisation de l'individu, à une situation d'inconfort psychologique. Ressentant le besoin d'atteindre l'harmonie interne, une personne est prête à entreprendre diverses actions qui contribueraient à rétablir l'équilibre perdu. Un facteur essentiel pour restaurer la cohérence interne est ce qu'une personne pense d'elle-même. 2. Le concept de soi comme interprétation de l'expérience. Cette fonction du concept de soi dans le comportement est qu'il détermine la nature de l'interprétation individuelle de l'expérience, car une personne a une forte tendance à fonder non seulement son comportement, mais aussi l'interprétation de son expérience sur la base de ses propres idées sur elle-même. 3. Le concept de soi comme un ensemble d'attentes. Le concept de soi détermine également les attentes d'une personne, c'est-à-dire ses idées sur ce qui devrait arriver. Chaque personne a certaines attentes qui déterminent en grande partie la nature de ses actions. Les personnes qui ont confiance en leur propre valeur s’attendent à ce que les autres les traitent de la même manière ; ceux qui croient que personne n’a besoin d’eux, ne peut leur plaire, soit se comportent sur la base de ce principe, soit interprètent les réactions des autres en conséquence. De nombreux chercheurs considèrent cette fonction comme centrale, considérant le concept de soi comme un ensemble d'attentes, ainsi que des évaluations liées à divers domaines de comportement. Dans de nombreuses théories psychologiques, le concept de soi est l’un des concepts centraux.

Estime de soi et niveau d’aspirations de la personnalité. Conditions de changements dans l'estime de soi et le niveau d'aspirations.

L'estime de soi est une forme de conscience de soi. Amour propre – le jugement d’une personne sur la présence, l’absence ou la faiblesse de certaines qualités, propriétés par rapport à un certain échantillon, standard. Une personne agit pour elle-même en tant qu'objet de connaissance. Les principaux moyens d'auto-évaluation sont : l'introspection, l'introspection, l'auto-évaluation, la comparaison. Il y a 2 composantes dans la structure de l'estime de soi : 1. Cognitive - connaissance de soi, arguments, analyse, comparaison, synthèse, jugement et inférence.2. Émotionnel – attitude envers soi-même « satisfaction », repentir, approbation. Les normes sociales acceptées dans la société constituent une base importante pour l'estime de soi. Et moeurs, traditions, coutumes.

Types d'estime de soi :

1) surestimé (formation de la confiance en soi, arrogance, manque de sens critique),

2) discret (timidité, isolement, manque de confiance en ses capacités),

3) adéquat (état émotionnel favorable, stimulation de l'activité donne confiance dans la réalisation de l'objectif).

L'estime de soi est étroitement liée au niveau d'aspirations (AL) d'un individu, qui se manifeste dans le degré de difficulté des objectifs et des tâches qu'une personne se fixe (comme la réalisation de l'estime de soi) et qu'elle revendique. S’il réussit, il connaît le succès ; sinon, il connaît l’échec.

Dans UP /Merlin/, il y a 3 parties interconnectées :

1. Le degré de difficulté des tâches qu'une personne se fixe, croit pouvoir y faire face,

2. Le degré d'écart entre ce qui a été réalisé et ce qui était prévu,

3. Le degré de difficulté des tâches qui apportent satisfaction à une personne.

Conditions de changement d'UP :

1.UP dépend de la force des motifs (plus le motif est fort, plus l'UP est élevé),

2. Une attitude positive de l'individu dans son ensemble envers la réalisation de l'objectif,

3. L'UE dépend du degré de risque (plus le risque est élevé, plus l'UE est élevé),

4. Dépend des normes sociales de réussite : a) groupe officiel, b) groupe de référence,

5. De l'estime de soi (plus l'estime de soi est élevée, plus l'UE est élevée),

6. A partir des traits de personnalité : se concentrer sur soi, se concentrer sur l'interaction, se concentrer sur la tâche.

EN HAUT - l'expérience du succès ou de l'échec dépend de diverses propriétés personnalité, sur les normes sociales de réalisations de divers groupes, sur la force de la motivation, les conditions de formation et d'éducation. Pour modifier le programme de gestion, vous devez prendre en compte non pas une seule condition, mais plusieurs à la fois, et influencer collectivement le changement.

L'estime de soi dépend des caractéristiques du tempérament : une estime de soi et une confiance en soi exagérées sont caractéristiques des personnes non anxieuses, des personnes optimistes et des extraverties. L'estime de soi dépend du tempérament, des conditions d'éducation et de formation. L'acceptation de soi et le respect de soi se forment sur la base de « l'image du moi ». Estime de soi = réussite  UP (James). Une insatisfaction constante à l'égard du PM (échec, expérience d'insatisfaction envers soi-même) peut conduire à un état de frustration, qui peut se manifester par des émotions négatives.

L'attention comme processus d'organisation de l'activité mentale. Propriétés, types, fonctions d'attention, mécanismes de mise en œuvre des fonctions. Méthodes et techniques pour étudier l'attention.

Attention - c'est la concentration du psychisme (conscience) sur certains objets qui ont une signification stable ou situationnelle pour l'individu, la concentration du psychisme (conscience), suggérant un niveau accru d'activité sensorielle, intellectuelle ou motrice.

Propriétés de l'attention - volume, focalisation (concentration), distribution, stabilité, fluctuation, commutabilité. Le volume d'attention se mesure par le nombre d'objets perçus simultanément. Les objets dont le sens est uni sont perçus en plus grand nombre que ceux qui ne le sont pas. Chez un adulte, la durée d’attention est de 4 à 6 objets.

La concentration de l'attention est le degré de concentration de la conscience sur un ou plusieurs objets. Plus le cercle d'objets d'attention est petit, plus la zone de la forme perçue est petite, plus l'attention est concentrée.

La concentration et l'attention peuvent se développer avec succès sous l'influence d'un travail spécialement organisé pour développer ces qualités.

Durabilité de l’attention - concentration générale de l'attention dans le processus d'activité. L'intérêt a une influence significative sur la stabilité de l'attention. Une condition nécessaire à la stabilité de l'attention est la variété des impressions ou des actions effectuées. Les actions monotones réduisent la stabilité de l'attention. Affecte la stabilité de l'attention et l'activité active avec l'objet d'attention. L'action concentre encore plus l'attention sur l'objet. Ainsi, l’attention, se confondant avec l’action et s’entrelaçant, crée un lien fort avec l’objet. La distraction s'exprime par des fluctuations de l'attention, qui sont un affaiblissement périodique de l'attention portée à un objet ou une activité spécifique. Des fluctuations d'attention sont observées même lors d'un travail très concentré et intense, ce qui s'explique par le changement continu d'excitation et d'inhibition dans le cortex cérébral. Cependant, après 15 à 20 minutes, les fluctuations de l'attention peuvent conduire à une distraction involontaire de l'objet, ce qui prouve une fois de plus la nécessité de diversifier l'activité humaine sous une forme ou une autre. Changer d’attention consiste à restructurer l’attention, en la transférant d’un objet à un autre.

Types d'attention

Il existe trois types d'attention : involontaire, volontaire et post-volontaire.

Attention involontaire (passif, émotionnel) - attention involontaire et spontanée provoquée par l'action d'un stimulus fort, contrasté ou nouveau et inattendu ou d'un stimulus significatif qui évoque une réponse émotionnelle.

L'attention involontaire est la concentration de la conscience sur un objet en raison de certaines de ses caractéristiques. On sait que tout stimulus, modifiant la force de son action, attire l'attention.

La nouveauté du stimulus provoque également une attention involontaire. Les objets qui évoquent un ton émotionnel brillant dans le processus de cognition (couleurs saturées, sons mélodiques, odeurs agréables) provoquent une concentration involontaire de l'attention. Les sentiments intellectuels, esthétiques et moraux sont encore plus importants pour l’émergence d’une attention involontaire. Un objet qui a provoqué la surprise, l’admiration, le plaisir d’une personne attire son attention depuis longtemps.

L'intérêt, en tant qu'intérêt direct pour quelque chose qui se passe et en tant qu'attitude sélective envers le monde, est généralement associé aux sentiments et constitue l'une des raisons les plus importantes d'une attention involontaire à long terme aux objets.

Attention volontaire (active ou volontaire) ). L'attention volontaire est une concentration consciemment régulée sur un objet. Une personne ne se concentre pas sur ce qui est intéressant ou agréable pour elle, mais sur ce qu'elle devrait faire. Ce type d’attention est étroitement lié à la volonté. En se concentrant volontairement sur un objet, une personne exerce effort volontaire, qui maintient l'attention tout au long du processus d'activité. L'attention volontaire se produit lorsqu'une personne se fixe un objectif pour une activité dont la mise en œuvre nécessite de la concentration. L'attention volontaire nécessite un effort volontaire, qui est vécu comme une tension, une mobilisation des forces pour résoudre la tâche à accomplir. Un effort volontaire est nécessaire pour se concentrer sur l'objet de l'activité, pour ne pas se laisser distraire et pour ne pas commettre d'erreurs dans les actions.

Il existe un certain nombre de conditions qui facilitent la concentration volontaire de l'attention.

Se concentrer sur l'activité mentale est facilité si l'action pratique est incluse dans la cognition. Par exemple, il est plus facile de maintenir son attention sur le contenu d’un ouvrage scientifique lorsque la lecture s’accompagne d’une prise de notes. L’état mental d’une personne est une condition importante pour maintenir son attention. Il est très difficile pour une personne fatiguée de se concentrer. De nombreuses observations et expériences montrent qu'à la fin de la journée de travail, le nombre d'erreurs dans l'exécution du travail augmente et un état de fatigue est ressenti subjectivement : il est difficile de se concentrer. Éveil émotionnel provoqué par des raisons étrangères au travail effectué (préoccupation par d'autres pensées, état douloureux et d’autres facteurs similaires) affaiblit considérablement l’attention volontaire d’une personne.

Attention post-volontaire - est causé par l'entrée dans l'activité et les intérêts qui en découlent, en conséquence longue durée la concentration est maintenue, la tension est réduite et la personne ne se fatigue pas, même si l'attention post-volontaire peut durer des heures. L’attention post-volontaire est la plus efficace et la plus durable. Une telle attention a été attirée par N. F. Dobrynin.

Les recherches de B. M. Teplov et V. D. Nebylitsyn ont montré que la qualité de l'attention dépend des propriétés du système nerveux humain.

Il a été constaté que les personnes faibles système nerveux des irritants supplémentaires interfèrent avec la concentration, et avec les irritants forts, ils augmentent même la concentration. Les personnes dont le système nerveux est inerte ont des difficultés à changer de direction et à répartir leur attention.

Une caractéristique importante de la capacité d’attention est qu’elle est difficile à réguler pendant l’apprentissage et la formation.

Fonctions d'attention :

1. La première fonction de l'attention est l'activation des processus psychologiques et physiologiques nécessaires et l'inhibition des processus psychologiques et physiologiques inutiles.

2. La deuxième fonction de l'attention est de faciliter la sélection organisée et ciblée des informations entrantes.

3. La troisième fonction de l'attention est d'assurer une concentration sélective et à long terme de l'activité mentale sur le même objet ou type d'activité.

Les troubles de l'attention sont identifiés à la fois lors d'une conversation avec le patient (distrait par des stimuli étrangers, incapable de se concentrer sur le sujet de la conversation, se fatigue rapidement) et lors d'une étude psychodiagnostique particulière. Les méthodes de recherche psychodiagnostique spéciale de l'attention peuvent être divisées en psychophysiologiques et pathopsychologiques. À techniques psychophysiologiques les études de l'attention incluent des méthodes utilisant des équipements spéciaux, notamment des installations tachhistoscopiques, des appareils « Mnemotest », « Rhythmotest », etc. A l'aide de ces appareils, vous pouvez appliquer à court terme, avec une certaine exposition, des images visuelles (sous forme de nombres, figures, mots, etc.) (tachistoscope, "Mnemotest") et stimulation sonore ("Rhythmotest"). De cette manière, les conditions sont créées pour tester les propriétés individuelles de l'attention - sa stabilité, son volume, sa capacité à basculer ; De plus, ces réglages permettent de diagnostiquer l'état d'autres fonctions mentales - perception, mémoire. Depuistechniques pathopsychologiques les études d'attention sont les plus connues et utilisent souvent diverses variantes de tests de relecture, comptant selon Kraepelin, trouvant des nombres à l'aide de tables de Schulte (y compris Schulte-Gorbov), un certain nombre de techniques de commutation (technique de M.S. Lebedinsky, alternance d'antonymes et de synonymes, addition avec des alternatives changement de termes, soustraction alternative). Tests correctifs. Un ensemble de différentes variantes de certaines méthodes à blanc qui étudient le degré de concentration d'attention, sa stabilité, ainsi que les caractéristiques de sa commutation (variantes de la méthode avec commutation).

5. Concept général des sensations et de la perception. Phénomènes d'interaction des processus sensoriels. Propriétés et modèles de perception. Aperception. (Nemov R.S – Psychologie ; Druzhinina V.N – Psychologie.) Maklakov A.G.; Nemov R.S. ; Stolyarenko L.D. ; Nikolaenko A.I. et d'autres, ont travaillé sur l'étude de la perception et de la sensation.

La caractéristique la plus importante de la perception est qu'elle reflète toujours les choses, les objets, les phénomènes, et pas seulement leurs propriétés et signes individuels. Un trait caractéristique de la perception est également la dénomination des objets ou phénomènes perçus, c'est-à-dire inclusion d'un deuxième système de signalisation dans le processus de perception.

Perception – est un processus mental de réflexion d'objets ou de phénomènes de la réalité opérant dans ce momentà nos sens.

Sechenov a expliqué la perception des objets ou de l'espace par des associations de sensations visuelles, kinesthésiques, tactiles et autres. Une personne ajoute nécessairement à ces associations l'image auditive d'un mot qui désigne un objet ou une relation spatiale donnée. Dans l'acte de vision, lors de la perception de la taille des objets, de leur distance et d'autres choses, les sensations visuelles sont toujours associées aux sensations musculaires. L'action de certaines substances médicamenteuses peut provoquer une certaine perturbation de ces connexions en renforçant ou en affaiblissant les muscles oculaires. Dans ce cas, on observe une macronie (augmentation apparente de la taille des objets) ou une micronie (diminution apparente de la taille des objets).

Propriétés de perception

Objectivité la perception s'exprime dans ce qu'on appelle l'acte d'objectivation, c'est-à-dire dans l'attribution à ce monde des informations reçues du monde extérieur.

Intégrité . Contrairement à la sensation, qui reflète les propriétés individuelles d’un objet, la perception en donne une image holistique. Elle se forme sur la base d'une généralisation des connaissances sur les propriétés et qualités individuelles d'un objet, obtenues sous la forme de sensations diverses.

Constance. Malgré la variabilité importante des conditions (éclairage, distance, position dans l'espace, etc.) dans lesquelles se déroule le processus de perception, les images des objets que nous percevons se distinguent par une certaine constance (constance) de forme, de taille, de couleur, etc. Sans la constance de la perception, une personne ne serait pas capable de naviguer dans un monde infiniment diversifié et changeant.

Signification de la perception . La perception humaine est étroitement liée à la pensée. Percevoir consciemment un objet signifie le nommer mentalement, c'est-à-dire l'attribuer à un certain groupe, une certaine classe, le généraliser en un mot.

Sélectivité de la perception – se manifeste par la sélection préférentielle de certains objets par rapport à d’autres. Le psychologue suisse Rorschach a découvert que même l'encre dénuée de sens est toujours perçue comme quelque chose de significatif (un chien, un nuage), et que seuls certains patients mentaux ont tendance à percevoir des taches d'encre aléatoires comme telles.

Aperception - dépendance de la perception au contenu vie mentale personne, sur les caractéristiques de sa personnalité. La perception dépend non seulement de l'irritation, mais aussi du sujet lui-même. Ce ne sont pas l’œil et l’oreille qui perçoivent, mais une personne vivante spécifique, et donc la perception affecte toujours les caractéristiques de la personnalité d’une personne. (expériences passées, émotions, sentiments)

Structuration – Ce ne sont pas les sensations individuelles qui sont perçues, mais leur structure (photographie)

Classement des perceptions.

La classification de la perception peut être basée sur diverses raisons. Cela peut être une différence dans les analyseurs impliqués dans la perception. Selon quel analyseur joue le rôle prédominant dans la perception, on distingue les perceptions visuelles, auditives, tactiles, olfactives, gustatives et kinesthésiques. Un exemple serait la perception d’une mélodie.

Un autre type de classification est basé sur les formes d'existence de la matière, c'est-à-dire ce qui est réellement perçu. Conformément à cette classification, on distingue la perception de l'espace, la perception du temps, la perception du mouvement et la perception d'une personne par une personne.

Une autre base de classification des perceptions peut être la forme d'activité mentale. Ensuite, une distinction est faite entre la perception involontaire (ou involontaire) et intentionnelle (volontaire). Avec une perception involontaire, nous ne sommes pas guidés par un objectif ou une tâche prédéterminée : percevoir un objet donné. La perception est dirigée par des circonstances extérieures. La perception intentionnelle, au contraire, est régulée dès le début par la tâche : percevoir tel ou tel objet ou phénomène, s'en familiariser. Dans ce cas, nous parlons d'observation.

Formes complexes de perception

La perception de l'espace, du temps, du mouvement, la perception d'une personne par une personne sont des formes complexes de perception ; elles reposent sur des systèmes entiers d'analyseurs travaillant ensemble et peuvent se produire à différents niveaux. La maîtrise de ces formes de perception nécessite de la formation et de la pratique. (illusions visuelles, hallucinations)

Brève description des sensations.

Les sensations permettent à une personne de percevoir des signaux et de refléter les propriétés et les signes des choses du monde extérieur et des états du corps. Ils relient une personne au monde extérieur et constituent à la fois la principale source de connaissances et la principale condition de son développement mental.

Sentiment – le processus mental le plus simple, consistant en la réflexion des propriétés individuelles, des objets et des phénomènes du monde matériel, ainsi que des états internes du corps sous l'influence directe de stimuli sur les récepteurs correspondants.

Le sens des sensations.

1. La sensation est la première, la plus élémentaire, mais pas la seule source de connaissance. Nous ne pouvons rien apprendre sur les formes de la matière ou sur les formes de mouvement de la matière, sauf par le biais des sensations. (Lénine)

2. La sensation est nécessaire à l’activité pratique.

3. La sensation est nécessaire non seulement au fonctionnement normal, mais également au développement normal du psychisme. Avec un manque de psychisme, une personne se dégrade ou meurt (c'est-à-dire que ce phénomène est également appelé faim sensible).

Base physiologique des sensations est l'activité de complexes complexes de structures anatomiques, nommés par I.P. Analyseurs Pavlov.

Analyseur est un organe actif qui se réorganise par réflexe sous l'influence de stimuli, donc la sensation n'est pas un processus passif, elle inclut toujours des composants moteurs.

Propriétés générales des sensations

Qualité - c'est la caractéristique principale d'une sensation donnée, la distinguant des autres types de sensations et variant au sein d'un type donné. Les sensations auditives diffèrent par la hauteur, le timbre et le volume ; visuel - par saturation, tonalité de couleur et ainsi de suite. La diversité qualitative des sensations reflète l'infinie variété des formes de mouvement de la matière.

Intensité la sensation est sa caractéristique quantitative et est déterminée par la force du stimulus actuel et l'état fonctionnel du récepteur.

Durée (durée) les sensations sont ses caractéristiques temporaires. Elle est également déterminée par l'état fonctionnel de l'organe sensoriel, mais principalement par le temps d'action du stimulus et son intensité. Lorsqu'un stimulus agit sur un organe sensoriel, la sensation n'apparaît pas immédiatement, mais après un certain temps, appelé période latente (cachée) de sensation.

Localisation spatiale (d'où peut-on l'entendre ?)

Interaction des sensations.

1.Interférence - une diminution de la sensibilité d'un analyseur suite à l'action d'un stimulus sur un autre analyseur).

2. Sensibilisation JE - sensibilité accrue en raison de l'interaction des analyseurs et de l'exercice. Les phénomènes de sensibilisation des organes des sens sont observés chez les personnes exerçant depuis longtemps certaines professions particulières.

3. Synesthésie - Il s'agit de l'apparition, sous l'influence de l'irritation d'un analyseur, d'une sensation caractéristique d'un autre analyseur. La plus courante est la synesthésie visuo-auditive, lorsque le sujet éprouve des images visuelles lorsqu'il est exposé à des stimuli sonores.

Classement des sensations.

Il existe différentes approches pour classer les sensations.

1. B.G. Ananyev identifié onze types de sensations, selon le principe de modalité telles que : visuelle, auditive, vibratoire, cutanée-tactile (tactile), température, douleur, musculo-articulaire, sensations d'équilibre et d'accélération (sensations statiques-dynamiques), olfactive, gustatif, organique général ou interne (intéroceptif).

2. A.R. Luria estime que la classification des sensations peut s'effectuer selon au moins deux principes de base - systématique et génétique (c'est-à-dire selon le principe de modalité, d'une part, et selon le principe de complexité ou de niveau de leur construction , de l'autre).

3. Approche génétique , proposé par un neurologue anglais H. Tête . La classification génétique permet de distinguer deux types de sensibilité : 1) protopathique (plus primitive, affective, moins différenciée et localisée), qui inclut les sentiments organiques (faim, soif), etc. 2) épicritique (plus finement différenciée, objective et rationnelle) , qui comprend les principaux types de sensations humaines. La sensibilité épicritique est plus jeune en termes génétiques et contrôle la sensibilité protopathique.

4. Célèbre psychologue domestique B.M. Teplov , compte tenu des types de sensations, a divisé tous les récepteurs en deux grands groupes : les extérocepteurs (récepteurs externes), situés à la surface du corps ou à proximité de celui-ci et accessibles aux stimuli externes, et les intérocepteurs (récepteurs internes), situés en profondeur dans les tissus, comme les muscles ou sur des surfaces les organes internes. Un groupe de sensations que nous appelions « sensations proprioceptives », B.M. Teplov les considérait comme des sensations internes.

Modèles de processus sensoriels.

Modèles de sensations :

1. La sensibilité absolue et ses seuils ; 2. La sensibilité aux différences et ses seuils de discrimination ; 3. Contraste des sensations ; 4. Adaptation (complète, positive, négative) ; 5. Interaction des sensations ; 6. Interférence.

Modèles de perception :

1. Intégrité - la relation entre la figure et l'arrière-plan ; 2. Dépendance de la perception du tout et de la partie et vice versa ; 3. Signification ; 4. Objet ; 5. Constance ; 6. Aperception ; 7.Sélectivité.

La conscience de soi représente formulaire spécial conscience. L’objet de la conscience de soi est sa propre personnalité en tant que sujet d’activité.

La conscience de soi est une condition nécessaire à la conscience de soi individuelle. La conscience de soi apparaît au cours du développement de la conscience de l’individu, à mesure qu’il devient un sujet indépendant. Avant de devenir sujet d'activité pratique et théorique, le « je » lui-même s'y forme.

La personnalité dans son existence réelle, dans sa conscience de soi, est ce qu'une personne, se reconnaissant comme sujet, appelle son « je ». Je suis la personnalité dans son ensemble, dans l'unité de tous les aspects de l'existence, reflétée dans la conscience de soi.

La conscience de soi humaine est le résultat de la cognition, qui nécessite la conscience de la réelle conditionnalité de ses expériences. Cela peut être plus ou moins adéquat. La conscience de soi, y compris l'une ou l'autre attitude envers soi-même, est étroitement liée à l'estime de soi. L’estime de soi d’une personne est largement déterminée par sa vision du monde, qui détermine les normes d’évaluation.

La conscience de soi n'est pas une donnée initiale inhérente à l'homme, mais un produit du développement ; En même temps, la conscience de soi n'a pas sa propre ligne de développement distincte de la personnalité, mais est incluse comme un aspect du processus de son développement réel. Au cours de ce développement, à mesure qu'une personne acquiert une expérience de vie, de plus en plus de nouvelles formes d'être s'ouvrent devant elle, mais une refonte plus ou moins profonde de la vie se produit également. Ce processus, qui traverse toute la vie d’une personne, forme le contenu le plus intime et fondamental de son être, détermine les motivations de ses actions et le sens intérieur de toutes les tâches qu’elle accomplit dans la vie.

V.S.Merlin Conscience de soi Fonctions de la conscience de soi

Dans ce qui a été dit plus haut, nous avons considéré la personnalité sous l'angle de ses activités. Lors de la définition du concept même de personnalité et de ses traits distinctifs, nous nous sommes guidés par le rôle qu'elle joue dans l'activité humaine. De la même manière, nous avons découvert tous les schémas fondamentaux de la personnalité sur la base de ses manifestations dans l'activité. Ce n’est qu’ainsi que l’on pourra considérer la fonction objective de l’individu dans la vie sociale.

Mais avec cette méthode de considération, on reconnaît la personne telle qu'elle est pour les autres : pour la société, pour l'équipe, pour les gens qui l'entourent. Cependant, une personne est une personne non seulement pour les autres, mais aussi pour elle-même. Il a conscience de lui-même en tant que personne, conscient du fait qu'il est un sujet, une figure active. Cette propriété d'une personne à se rendre compte qu'elle est un sujet d'activité et, de plus, un sujet doté d'une caractéristique psychologique et socio-morale spécifique, nous l'appelons conscience de soi.

La conscience de soi est une forme particulière de conscience. L'objet de la conscience objective est la réalité objective. En désignant des objets avec des mots et en créant des images d'objets et de phénomènes, une personne est consciente de ce qui se reflète exactement à l'heure actuelle ou qui s'est reflété dans le passé dans son psychisme. L’objet de la conscience de soi n’est pas la réalité, mais sa propre personnalité en tant que sujet d’activité.

La conscience d'objet et la conscience de soi - les conditions nécessaires existence de personnalité. La conscience du sujet est nécessaire car une personne ne peut être sujet d'activité que lorsqu'elle est consciente de l'objectif fixé et imagine le résultat final de l'activité, lorsqu'elle est consciente des voies, moyens et conditions pour atteindre cet objectif. En même temps, une personne n'est sujet d'activité que lorsqu'elle reconnaît son rapport à la réalité avec plus ou moins d'intégralité et d'adéquation, avec plus ou moins de clarté comme « ma relation ». K. Marx a caractérisé la conscience de soi comme « ma relation avec mon environnement ».

Génétiquement, la conscience de soi objective est primaire et la conscience de soi est secondaire. La conscience d’objet apparaît dès la première année de la vie d’un enfant, par exemple dans la reconnaissance et la reproduction d’objets manquants. La conscience de soi ne se révèle avec une fiabilité suffisante qu'à l'âge de 2,5 à 3 ans dans l'utilisation de pronoms personnels, dans le désir d'indépendance, le négativisme, etc. Dans tout développement ultérieur de la personnalité, le développement des relations de personnalité telles qu'elles se manifestent dans l'activité précède le reflet de ces relations dans la conscience de soi. Dans le jeu de rôle, un enfant d'âge préscolaire est déjà une personne pour autrui, une figure active remplissant un certain rôle social. Dans le rôle de jeu, l'enfant présente des traits de personnalité et des attitudes certains et stables, par exemple l'autorité ou la subordination, l'agressivité ou la réactivité. Mais la conscience de soi en tant que personne, ainsi que la conscience de certaines propriétés de sa personnalité, surviennent bien plus tard. De plus, la conscience de soi ne reflète pas les propriétés d'une personne avec une intégralité et une précision absolues. Une personne ne se rend pas compte de manière complète et claire de toutes les propriétés de sa personnalité qui déterminent objectivement ses actions et ses actions.

De la même manière, la conscience de soi fonctionnelle est secondaire par rapport aux relations de personnalité qui se manifestent dans l'activité. Cela signifie que dans les caractéristiques psychologiques d’une personne, l’importance principale et déterminante n’est pas la conscience de soi, mais les relations de la personne, comprises comme des systèmes de motivations qui guident les actions et les actions d’une personne.

Cependant, bien que la conscience de soi génétiquement et fonctionnellement soit secondaire par rapport aux relations de personnalité manifestées dans l'activité, au cours du processus de développement, sa signification déterminante augmente de plus en plus. Ce n'est que grâce à la conscience de soi que nous réalisons l'écart entre les propriétés de notre personnalité et les exigences sociales et morales qui nous sont présentées ; nous sommes également conscients de l'écart entre nos capacités physiques et mentales et nos aspirations. Nous cherchons des moyens de surmonter ces contradictions. Guidés par notre conscience de soi, nous formons de nouveaux traits de personnalité à travers nos actions et nos actes. Selon le niveau de conscience de soi, nous sommes capables de créer notre propre personnalité à travers nos actions et nos actes. Plus l'enfant est âgé, plus grand rôle La conscience de soi joue un rôle dans le développement de sa personnalité.

La conscience de soi joue un rôle tout aussi important dans la détermination du succès d’une activité. Les voies d'adaptation à l'activité évoquées ci-dessus à un certain stade du développement personnel sont déterminées à un degré ou à un autre par la participation de la conscience de soi. Ainsi, tout d’abord, le choix d’une activité qui correspond aux propriétés de la personnalité et de l’individu d’une personne dépend de la bonne conscience de ces propriétés et de leur place dans la structure de la personnalité. La formation d'un style individuel, à l'aide duquel la contradiction entre les propriétés d'un individu et les exigences de l'activité est surmontée, s'accomplit avec plus de succès lorsqu'une personne est clairement consciente des méthodes et techniques d'action les plus cohérentes avec son propriétés mentales. Dans les cas où le succès de l’adaptation dépend d’un changement du niveau des aspirations, une connaissance adéquate de ses capacités devient essentielle.

Physique et propriétés mentales L'humain est l'une des forces puissantes que l'homme utilise. Pour forcer la nature à servir ses objectifs, une personne doit non seulement connaître et utiliser ses propres lois de la nature, comme l'a écrit F. Engels à ce sujet, elle doit connaître et utiliser les lois de sa propre personnalité. C’est l’une des fonctions les plus importantes de la conscience de soi. Ce sont les principales fonctions de la conscience de soi - le développement et l’amélioration de sa personnalité conformément aux exigences sociales et morales de la société et l’utilisation consciente des modèles psychologiques de sa personnalité pour la transformation la plus réussie de la nature et de la société. Ces deux fonctions sont remplies par la conscience de soi non pas isolément, mais en unité inextricable avec la connaissance du monde extérieur, c'est-à-dire la conscience objective. Ce n'est que dans la mesure où une personne est consciente des lois de la vie sociale qu'elle est capable de comprendre correctement la valeur sociale et morale de sa personnalité. Ce n'est que dans la mesure où une personne comprend correctement les conditions sociales et naturelles dans lesquelles elle agit qu'elle est capable d'utiliser correctement les propriétés de sa personnalité qu'elle a réalisées dans ses activités. Enfin, une conscience complète et adéquate des propriétés de sa personnalité n’est possible que dans la mesure où les conditions physiologiques et les schémas socio-psychologiques de la personnalité humaine en général sont connus.

Plus le niveau de développement d'une personnalité est élevé, plus ses actions et actions, ainsi que le chemin de vie qu'elle a choisi, sont déterminés par la conscience de soi. Nous n’avons vraiment pas le droit de juger une personne sur ce qu’elle pense d’elle-même. Mais si une personne pense correctement à elle-même, sa conscience de soi reflète de manière adéquate les véritables propriétés de l'individu, et si sa vision du monde reflète également de manière adéquate les lois de la nature et de la société, alors nous avons le droit de prédire qu'elle apportera la plus grande contribution. à la transformation de la nature et de la société et à l'amélioration de sa propre personnalité.

Extrait du livre : Structure de la personnalité : caractère, capacités, conscience de soi. Euh. village à un cours spécial. Permien. 1990. Chapitre 4. pp.81-84.

S.L.Rubinshtein

Ticket n°18 : La conscience en tant que forme la plus élevée réflexion mentale. Structure de la conscience. La conscience de soi et ses formes.

La conscience comme forme la plus élevée de réflexion mentale.

La conscience est la forme la plus élevée, spécifique à l'homme, de réflexion généralisée des propriétés et des modèles objectifs et stables du monde environnant, la formation du modèle interne d'une personne du monde extérieur, grâce à laquelle la connaissance et la transformation de la réalité environnante sont obtenues. .

Propriétés de la conscience

S.L. Rubinstein identifie les propriétés suivantes de la conscience :

• construire des relations;
• cognition;
• expérience.

Chaque acte de conscience peut rarement être soit seulement une cognition, soit seulement une expérience, soit seulement une attitude ; le plus souvent, il comprend ces trois composantes. Cependant, le degré d’expression de chacune de ces composantes est très différent. Par conséquent, chaque acte de conscience peut être considéré comme un point dans le système de coordonnées de ces trois catégories psychologiques les plus importantes. Voir : Rubinshtein S.L. Être et conscience. – M., 1957.

Lors de l’analyse des mécanismes de conscience, il est important de dépasser la soi-disant métaphore du cerveau. La conscience est le produit et le résultat de l’activité de systèmes qui incluent à la fois l’individu et la société, et pas seulement le cerveau. La propriété la plus importante de tels systèmes est la possibilité de créer les organes fonctionnels qui leur manquent, une sorte de nouvelles formations qui, en principe, ne peuvent être réduites à certains composants du système original. La conscience doit agir comme une « superposition d’organes fonctionnels ».

Propriétés de la conscience en tant qu'organe fonctionnel :

• réactivité;
• sensibilité;
• dialogisme;
• polyphonie;
• spontanéité du développement;
• réflexivité.

Fonctions de la conscience

Les principales fonctions de la conscience sont les suivantes :

• réfléchissant;
• génératif (créatif ou créatif);
• réglementation et évaluation;
• réfléchissant;
• spirituel.

Les principales caractéristiques de la conscience sont :

• réflexion du monde environnant à l'aide de processus cognitifs (sensation, perception, mémoire, pensée, imagination). La violation de l'un des processus cognitifs entraîne un trouble de la conscience ;
• la distinction entre le sujet et l’objet (c’est-à-dire ce qui appartient au « je » et au « non-moi »), qui se produit dans le processus de formation de la conscience de soi d’une personne. L'homme est la seule chose Être vivant, capable de se connaître ;
• auto-évaluation de ses actions et de soi-même en général. Comme le disait Hegel : « L’homme est un animal, mais il n’est plus un animal parce qu’il sait qu’il est un animal.
• assurer une activité humaine ciblée. Grâce à la cartographie anticipée, une personne révèle des relations de cause à effet, prévoit l'avenir, se fixe un objectif, prend en compte ses motivations et prend des décisions volontaires, effectue les ajustements nécessaires et surmonte les difficultés. Par ses activités, il influence activement le monde;
• la présence de relations émotionnelles et évaluatives avec tout ce qui se passe autour, avec les autres et avec soi-même. Cette caractéristique de la conscience se manifeste le plus clairement dans de telles sentiments moraux, comme le sens du devoir, le patriotisme, l'internationalisme, etc. Les expériences améliorent la clarté de la conscience de soi et du monde qui nous entoure et constituent donc un stimulus important pour l'activation de la conscience.

Structure de la conscience

Dans un sens plus étroit et plus spécialisé, la conscience ne signifie pas seulement condition mentale, mais la forme la plus élevée, réellement humaine, de reflet de la réalité. La conscience ici est structurellement organisée, représente l'ensemble du système, composé de divers éléments qui sont en relations régulières les uns avec les autres. Dans la structure de la conscience, les moments suivants ressortent le plus clairement : conscience des choses, ainsi que expérience, c'est-à-dire une certaine attitude envers le contenu de ce qui est réfléchi. La manière dont la conscience existe, et dont quelque chose existe pour elle, est la suivante : connaissance. Le développement de la conscience implique avant tout de l'enrichir de nouvelles connaissances sur le monde qui nous entoure et sur l'homme lui-même. La cognition, la conscience des choses a différents niveaux, la profondeur de pénétration dans l'objet et le degré de clarté de compréhension. D’où la conscience quotidienne, scientifique, philosophique, esthétique et religieuse du monde, ainsi que les niveaux de conscience sensorielle et rationnelle. Les sensations, les perceptions, les idées, les concepts, la pensée forment le noyau de la conscience. Cependant, ils n'épuisent pas toute sa complétude structurelle : cela inclut également l'acte attention comme sa composante nécessaire. C'est grâce à la concentration de l'attention qu'un certain cercle d'objets est au centre de la conscience.

Les sentiments et les émotions sont des composantes de la conscience humaine. Le processus d’apprentissage affecte tous les aspects monde intérieur humain - besoins, intérêts, sentiments, volonté. La véritable connaissance du monde qu'a l'homme contient à la fois une expression figurative et des sentiments.

La cognition n'est pas limitée les processus cognitifs, dirigé vers l'objet (attention), sphère émotionnelle. Nos intentions se traduisent en actions grâce à nos efforts volonté. Cependant, la conscience n'est pas la somme de plusieurs de ses éléments constitutifs, mais leur unification harmonieuse, leur tout intégral et structuré de manière complexe.

La conscience implique que le sujet s'identifie comme porteur d'une certaine position active par rapport au monde. Cet isolement de soi, cette attitude envers soi-même, cette évaluation de ses capacités, qui sont une composante nécessaire de toute conscience, forment différentes formes de cette caractéristique spécifique d'une personne, appelée conscience de soi.

À PROPOS faible niveau de conscience ils disent quand une personne n'est pas suffisamment consciente des circonstances dans lesquelles elle agit et de son attitude à leur égard. On sait que selon les règles de savoir-vivre, il faut céder sa place dans les transports aux femmes plus âgées et aux enfants. Mais tout le monde ne fait pas ça.

Haut niveau de conscience caractérisé par le fait qu'une personne révèle des liens essentiels, guidée par un objectif lointain et socialement significatif et certains motifs, et planifie, organise et régule en conséquence ses actions. Une personne consciente agit d’une certaine manière parce qu’elle ne peut pas faire autrement. Plus la tâche est complexe et responsable, plus le niveau de conscience doit être élevé.

L'activité humaine consciente n'exclut pas la présence en elle inconscient. Le but de l'activité, les moyens d'atteindre l'objectif et en partie les motivations sont compris, mais les méthodes de mise en œuvre sont souvent automatisées.

La conscience de soi et ses formes.

La fonction principale de la conscience de soi est de rendre accessible à une personne les motivations et les résultats de ses actions et de lui donner la possibilité de comprendre ce qu'elle est réellement et de s'évaluer. Si l'évaluation s'avère insatisfaisante, la personne peut alors soit s'engager dans une démarche d'auto-amélioration, de développement personnel ou, y compris mécanismes de défense, réprimez ces informations désagréables, en évitant l’influence traumatisante d’un conflit interne.

La conscience de soi se manifeste de manière : cognitive (bien-être, auto-observation, introspection, autocritique), émotionnelle (bien-être, amour-propre, pudeur, fierté, estime de soi) et volitive (retenue, maîtrise de soi). , maîtrise de soi, discipline).

La conscience de soi est une formation dynamique, en développement historique, qui apparaît à différents niveaux et dans différentes formes. Sa première forme, parfois appelée bien-être, est une conscience élémentaire de son corps et de son intégration dans le monde des choses et des personnes qui l’entourent. Il s’avère que la simple perception d’objets comme existant à l’extérieur cette personne et, quelle que soit sa conscience, présuppose déjà certaines formes d'auto-référence, c'est-à-dire un certain type de conscience de soi. Les psychologues disent que la conscience de la réalité au niveau de la perception présuppose un certain « schéma du monde » inclus dans ce processus. Mais ce dernier, à son tour, comme son composant requis présuppose un certain « schéma corporel ».

Ensuite, plus haut niveau la conscience de soi est associée à la conscience de soi comme appartenant à une communauté humaine particulière, à une culture particulière et groupe social. Enfin, le plus haut niveau de développement de ce processus est l'émergence de la conscience du Soi en tant que formation tout à fait spéciale, semblable au Soi des autres et en même temps unique et inimitable en quelque sorte, capable d'accomplir des actions libres et en assumer la responsabilité, ce qui présuppose nécessairement la possibilité d'un contrôle sur vos actes et leur évaluation.

Cependant, la conscience de soi ne se limite pas aux différentes formes et niveaux de connaissance de soi. C’est aussi toujours une question d’estime de soi et de maîtrise de soi. La conscience de soi implique de se comparer à un certain idéal de Soi accepté par une personne donnée, de faire une certaine auto-évaluation et - par conséquent - l'émergence d'un sentiment de satisfaction ou d'insatisfaction envers soi-même.

La conscience de soi est une propriété si évidente de chaque personne que le fait de son existence ne peut soulever aucun doute. En outre, une branche importante et très influente de la philosophie idéaliste a soutenu, à commencer par Descartes, que la conscience de soi est précisément la seule chose dont on ne peut douter. Après tout, si je vois un objet, il se peut qu'il s'agisse d'une illusion ou d'une hallucination. Cependant, je ne peux en aucun cas douter que j'existe et que le processus de ma perception de quelque chose existe (même s'il s'agit d'une hallucination). Et en même temps, la moindre réflexion sur le fait de la conscience de soi révèle son profond paradoxe. Après tout, pour être conscient de vous-même, vous devez vous voir comme si vous étiez de l’extérieur. Mais de l’extérieur, seule une autre personne peut me voir, pas moi. Je ne peux voir que partiellement mon propre corps comme quelqu'un d'autre le voit. L’œil peut tout voir sauf lui-même. Pour qu'une personne se voie, soit consciente d'elle-même, elle a besoin d'un miroir. Après avoir vu son image dans le miroir et s'en souvenir, une personne a la possibilité, déjà sans miroir, dans sa conscience, de se voir comme « de l'extérieur », comme « un autre », c'est-à-dire dans la conscience elle-même pour aller au-delà de ses limites. Mais pour qu'une personne se voie dans le miroir, elle doit se rendre compte que c'est elle, et non une autre créature, qui se reflète dans le miroir. La perception d'une image miroir comme d'une personne semble absolument évidente. Or, en réalité, ce n’est pas du tout le cas. Ce n’est pas pour rien que les animaux ne se reconnaissent pas dans le miroir. Il s'avère que pour qu'une personne se voie dans le miroir, elle doit déjà avoir certaines formes connaissance de soi. Ces formulaires n'étaient pas fournis initialement. Une personne les assimile et les construit. Il assimile ces formes à l'aide d'un autre miroir, non plus réel, mais métaphorique.

Niveaux de conscience de soi :

Naturel : isolement du sujet de l'environnement, expérience de relation avec le sujet propres actions: ce que je vis, c'est spécifiquement moi (les prérequis phylogénétiques pour la conscience de soi surgissent immédiatement avec les prérequis pour la conscience).

Social : se comparer aux autres. Le critère est l'apparition de la parole, l'émergence d'un dialogue productif entre l'enfant et l'adulte, l'enfant a la possibilité de se décentrer. La capacité de parler ne signifie pas la capacité d'avoir une conversation productive ; l'égocentrisme interfère (jusqu'à ce qu'il soit surmonté, il n'y a pas de conscience de soi, pas de compréhension que tel est mon point de vue).

Personnel : reflet de ses propres expériences ; conscience de ses propres motivations.

Niveaux de développement de la conscience de soi

Les niveaux	Connaissance de soi (partie cognitive)	Attitude de soi (composantes émotionnelles et volitives)
Naturel	L'image cognitive de soi, le schéma corporel, est associée à l'intelligence sensorimotrice pré-verbale - aspects sensoriels, moteurs et sensoriels	Sensation vague ou musculaire - une sensation générale de confort ou d'inconfort
Sociale	L’image de soi (perception de soi) se forme en se comparant aux autres. Image perceptuelle de soi, adaptation de la perception et du comportement	Estime de soi (Maslow) – autorégulation affective et émotionnelle – partie volontaire
Personnalité	Concept de soi (idée intellectuelle et mentale de soi), compréhension des circonstances de son propre comportement	Estime de soi (Rogers) – comprendre et expérimenter son propre Soi réel ; comprendre les opportunités immédiates pour son propre développement.