Règles de communication avec les enfants plus âgés. Forme cognitive extra-situationnelle

La communication avec un adulte est d'une importance exceptionnelle pour un enfant à tous les stades de l'enfance. Mais c'est particulièrement important dans les sept premières années de sa vie, lorsque toutes les bases de la personnalité et de l'activité d'une personne en pleine croissance sont posées. Et Plus l'enfant est jeune, plus la communication avec les adultes est importante pour lui.

Un enfant n'est pas né dans le monde avec un besoin immédiat de communication. Au cours des deux ou trois premières semaines, il ne voit ni ne perçoit d'adulte. Mais malgré cela, les parents ne cessent de lui parler, de le caresser, de croiser son regard vagabond sur eux-mêmes. C'est grâce à l'amour des adultes proches, qui s'exprime dans ces actions apparemment inutiles, qu'à la fin du premier mois de vie, les bébés commencent à voir un adulte, puis à communiquer avec lui.

Au début, cette communication ressemble à une réponse à l'influence d'un adulte: la mère regarde l'enfant, sourit, lui parle, et il sourit aussi en réponse, agite les bras et les jambes. Puis (à trois ou quatre mois), déjà à la vue d'une personne familière, l'enfant se réjouit, commence à bouger activement, à marcher, à attirer l'attention d'un adulte, et s'il ne lui prête aucune attention ou vaque à ses occupations affaires, il pleure bruyamment et avec ressentiment. Le besoin d'attention d'un adulte - le premier et principal besoin de communication - reste avec l'enfant pour la vie. Mais plus tard, d'autres besoins le rejoignent, dont il sera question plus loin.

Certains parents considèrent toutes ces influences inutiles et même nuisibles. Pour ne pas gâter leur enfant, pour ne pas l'habituer à des attentions excessives, ils remplissent sèchement et formellement leur responsabilités parentales: nourrir à l'heure, emmailloter, marcher, etc., sans exprimer le moindre sentiment parental. Une éducation formelle aussi stricte dans enfance très mauvais. Le fait est que lors de contacts émotionnels positifs avec un adulte, non seulement la satisfaction du besoin déjà existant du bébé en matière d'attention et de bonne volonté se produit, mais également les bases du développement futur de la personnalité de l'enfant sont posées - son attitude active et active à l'environnement, intérêt pour les objets, capacité à voir, entendre, percevoir le monde, confiance en soi. Les germes de toutes ces qualités les plus importantes apparaissent dans la communication la plus simple et apparemment primitive entre une mère et son bébé.

Si, au cours de la première année de vie, un enfant, pour une raison quelconque, ne reçoit pas suffisamment d'attention et de chaleur de la part d'adultes proches (par exemple, isolement de la mère ou emploi des parents), cela se fait sentir d'une manière ou d'une autre dans l'avenir. Ces enfants deviennent contraints, passifs, anxieux ou, au contraire, très cruels et agressifs. Compenser leur besoin insatisfait d'attention et de bienveillance des adultes à un âge plus avancé peut être très difficile. Par conséquent, les parents doivent comprendre à quel point la simple attention et la bonne volonté d'adultes proches sont importantes pour le bébé.

Le bébé ne distingue pas encore les qualités individuelles d'un adulte. Il est complètement indifférent au niveau de connaissances et de compétences d'une personne âgée, à son statut social ou patrimonial, il ne se soucie même pas de son apparence et de ce qu'il porte. L'enfant n'est attiré que par la personnalité de l'adulte et son attitude envers lui. Par conséquent, malgré le caractère primitif d'une telle communication, elle est motivée par des motifs personnels, lorsqu'un adulte n'agit pas comme un moyen pour quelque chose (jeux, connaissances, affirmation de soi), mais comme une personnalité intégrale et valorisante. Quant aux moyens de communication, ils sont cette étape sont purement expressifs. Extérieurement, une telle communication ressemble à un échange de regards, de sourires, de cris et de roucoulements d'un enfant et à une conversation affectueuse d'un adulte, à partir de laquelle le bébé n'attrape que ce dont il a besoin - l'attention et la bonne volonté.

Forme de communication situationnelle-personnelle reste le principal et uniquement de la naissance à six mois de vie.

Pendant cette période, la communication du nourrisson avec l'adulte se déroule en dehors de toute autre activité et constitue elle-même l'activité principale de l'enfant.

Dans la seconde moitié de la vie, avec le développement normal de l'enfant, l'attention d'un adulte ne suffit plus. L'enfant commence à attirer non pas tant l'adulte lui-même, mais les objets qui lui sont associés. À cet âge, il se développe nouvelle forme communication entre un enfant et un adulte entreprise situationnelle et le besoin connexe de coopération commerciale. Cette forme de communication diffère de la précédente en ce que l'adulte est nécessaire et intéressant pour l'enfant non par lui-même, non par son attention et attitude amicale, mais par le fait qu'il a différents objets et qu'il sait comment en faire quelque chose. Les qualités "commerciales" d'un adulte et, par conséquent, les motivations commerciales de la communication viennent au premier plan.

Les moyens de communication à ce stade sont également considérablement enrichis. L'enfant peut déjà marcher seul, manipuler des objets, prendre diverses poses. Tout cela conduit au fait que des moyens de communication efficaces pour l'objet s'ajoutent à ceux mimiques expressifs - les enfants utilisent activement des gestes, des postures et des mouvements expressifs.

Au début, les enfants ne sont attirés que par les objets et les jouets que les adultes leur montrent. Il peut y avoir de nombreux jouets intéressants dans la pièce, mais les enfants n'y prêteront aucune attention et commenceront à s'ennuyer au milieu de cette abondance. Mais dès qu'un adulte (ou un enfant plus âgé) prend l'un d'eux et montre comment vous pouvez jouer avec : déplacer une voiture, comment un chien peut sauter, comment vous pouvez peigner une poupée, etc. - tous les enfants seront dessinés à ce jouet particulier, il deviendra le plus nécessaire et le plus intéressant. Ceci arrive pour deux raisons.

Premièrement, un adulte reste le centre de ses préférences pour l'enfant, à cause de cela, il confère l'attrait des objets qu'il touche. Ces objets deviennent nécessaires et privilégiés car ils sont entre les mains d'un adulte.

Deuxièmement, un adulte montre aux enfants comment jouer avec ces jouets. En eux-mêmes, les jouets (ainsi que tous les objets en général) ne vous diront jamais comment ils peuvent être joués ou utilisés. Seule une autre personne plus âgée peut montrer que des anneaux doivent être placés sur la pyramide, que la poupée peut être nourrie et mise au lit et qu'une tour peut être construite à partir de cubes. Sans un tel affichage, l'enfant ne sait tout simplement pas quoi faire avec ces objets et ne les atteint donc pas. Pour que les enfants commencent à jouer avec des jouets, un adulte doit d'abord montrer ce qui peut être fait avec eux et comment jouer. Ce n'est qu'après cela que le jeu des enfants devient significatif et significatif. De plus, lorsque vous montrez certaines actions avec des objets, il est important non seulement de les exécuter, mais de s'adresser constamment à l'enfant, de lui parler, de le regarder dans les yeux, de soutenir et d'encourager ses actions indépendantes correctes. Tel jeux communs avec des objets et représenter conversation d'affaires ou la coopération entre un enfant et un adulte. Le besoin de coopération est fondamental pour la communication d'entreprise situationnelle.

L'importance d'une telle communication pour le développement mental de l'enfant est énorme. Il se compose des éléments suivants.

Premièrement, dans une telle communication, l'enfant maîtrise des actions objectives, apprend à utiliser des objets ménagers: une cuillère, un peigne, un pot, jouer avec des jouets, s'habiller, se laver, etc.

Deuxièmement, l'activité et l'indépendance de l'enfant commencent à apparaître ici. En manipulant des objets, il se sent pour la première fois indépendant d'un adulte et libre de ses actes. Il devient le sujet de son activité et un partenaire indépendant dans la communication.

Troisièmement, dans la communication professionnelle situationnelle avec un adulte, les premiers mots de l'enfant apparaissent. En effet, pour demander à un adulte l'objet désiré, l'enfant doit le nommer, c'est-à-dire prononcer le mot. De plus, cette tâche - dire tel ou tel mot - n'est à nouveau confiée à l'enfant que par un adulte. L'enfant lui-même, sans l'encouragement et le soutien d'un adulte, ne commencera jamais à parler. Dans la communication d'entreprise situationnelle, un adulte fixe constamment une tâche de parole au bébé: montrant à l'enfant un nouvel objet, il l'invite à nommer cet objet, c'est-à-dire à prononcer un nouveau mot après lui. Ainsi, en interaction avec un adulte à propos d'objets, le principal moyen spécifiquement humain de communication, de pensée et d'autorégulation apparaît et se développe - la parole.

L'apparition et le développement de la parole rendent possible la prochaine étape du développement de la communication entre un enfant et un adulte, qui diffère considérablement des deux précédentes. Les deux premières formes de communication étaient situationnelles, car le contenu principal de cette communication était directement présent dans une situation particulière. ET bonne attitude d'un adulte, exprimé dans son sourire et ses gestes affectueux (communication situationnelle-personnelle), et des objets dans les mains d'un adulte qui peuvent être vus, touchés, considérés (communication situationnelle-professionnelle), étaient à côté de l'enfant, devant ses yeux.

Le contenu des formes de communication suivantes ne se limite plus à la situation visuelle, mais la dépasse. Le sujet de la communication entre un enfant et un adulte peut être de tels phénomènes et événements qui ne peuvent pas être vus dans une situation d'interaction particulière. Par exemple, ils peuvent parler de la pluie, du fait que le soleil brille, des oiseaux qui ont volé vers des pays lointains, de la structure d'une voiture, etc. D'un autre côté, le contenu de la communication peut être leurs propres expériences, objectifs et plans, relations, souvenirs, etc. Tout cela ne peut pas non plus être vu avec les yeux et ressenti avec les mains, cependant, grâce à la communication avec un adulte, tout cela devient bien réel, significatif pour l'enfant. De toute évidence, l'émergence de la communication extra-situationnelle élargit considérablement les horizons du monde de la vie d'un enfant d'âge préscolaire.

La communication extra-situationnelle ne devient possible que du fait que l'enfant maîtrise la parole active. Après tout, la parole est la seule remède universel, qui permet à une personne de créer des images et des idées stables sur des objets qui sont absents dans ce moment devant les yeux de l'enfant, et agir avec ces images et ces idées qui ne sont pas présentes dans cette situation d'interaction. Une telle communication, dont le contenu va au-delà de la situation perçue, est appelée hors situation .

Il existe deux formes de communication hors situation - cognitif Et personnel.

Dans le cours normal du développement, la communication cognitive se développe d'environ quatre à cinq ans. Une preuve claire de l'apparition d'une telle communication chez un enfant est ses questions adressées à un adulte. Ces questions visent principalement à clarifier les modes de vie et nature inanimée. Les enfants de cet âge s'intéressent à tout: pourquoi les écureuils fuient les gens, pourquoi les poissons ne se noient pas et les oiseaux ne tombent pas du ciel, de quoi est fait le papier, etc. Seul un adulte peut répondre à toutes ces questions. Un adulte devient pour les enfants d'âge préscolaire la principale source de nouvelles connaissances sur les événements, les objets et les phénomènes qui se produisent autour.

Il est intéressant de noter que les enfants de cet âge sont satisfaits de toutes les réponses d'un adulte. Ils n'ont pas à donner justification scientifique questions qui les intéressent, ce qui est impossible, car les enfants ne comprendront pas tout. Il suffit simplement de relier le phénomène qui les intéresse à ce qu'ils connaissent et comprennent déjà. Par exemple : les papillons hibernent sous la neige, ils y sont plus chauds ; les écureuils ont peur des chasseurs ; le papier est fabriqué à partir de bois, etc. Ces réponses très superficielles satisfont complètement les enfants et contribuent à ce qu'ils développent leur propre image, bien qu'encore primitive, du monde.

Dans le même temps, les idées des enfants sur le monde restent longtemps dans la mémoire d'une personne. Par conséquent, les réponses d'un adulte ne doivent pas déformer la réalité et laisser entrer dans l'esprit de l'enfant toutes les explications pouvoirs magiques. Bien que simples et accessibles, ces réponses doivent refléter la situation réelle. L'essentiel est qu'un adulte réponde aux questions des enfants afin que leurs intérêts ne passent pas inaperçus. Le fait est que dans âge préscolaire se développe nouveau besoin- le besoin de respect d'un adulte. L'enfant ne suffit plus simple attention et la coopération avec les adultes. Il a besoin d'une attitude sérieuse et respectueuse envers ses questions, ses intérêts et ses actions. Le besoin de respect, de reconnaissance par les adultes devient le besoin principal qui incite l'enfant à communiquer.

Dans le comportement des enfants, cela se traduit par le fait qu'ils commencent à s'offenser lorsqu'un adulte évalue négativement leurs actions, les gronde et fait souvent des commentaires. Si les enfants de moins de trois ou quatre ans, en règle générale, ne répondent pas aux commentaires d'un adulte, alors à un âge plus avancé, ils attendent déjà une évaluation. Il est important pour eux qu'un adulte non seulement remarque, mais loue également leurs actions et réponde à leurs questions. Si l'enfant est trop souvent réprimandé, insiste constamment sur son incapacité ou son incapacité à faire quelque chose, il perd tout intérêt pour cette affaire et essaie de l'éviter.

La meilleure façon d'enseigner quelque chose à un enfant d'âge préscolaire, de lui insuffler un intérêt pour une sorte d'activité, est d'encourager sa réussite, de louer ses actions. Par exemple, que se passe-t-il si un enfant de cinq ans ne sait pas du tout dessiner ?

Bien sûr, vous pouvez évaluer objectivement les capacités de l'enfant, lui faire constamment des commentaires, comparer ses mauvais dessins avec les bons dessins d'autres enfants et l'encourager à apprendre à dessiner. Mais à partir de là, il perd tout intérêt pour le dessin, il refusera la leçon qui provoque des commentaires et des plaintes continus de la part de l'éducateur. Et bien sûr, de cette façon, non seulement il n'apprendra pas à mieux dessiner, mais il évitera cette occupation et la détestera.

Ou, au contraire, il est possible de former et d'entretenir la foi de l'enfant dans ses capacités en louant ses réussites les plus insignifiantes. Même si le dessin est loin d'être parfait, il vaut mieux souligner ses mérites minimes (même s'ils n'existent pas), pour montrer la capacité de l'enfant à dessiner, que de lui donner une appréciation négative. L'encouragement d'un adulte inspire non seulement la confiance en soi de l'enfant, mais rend également l'activité pour laquelle il a été félicité importante et aimée. L'enfant, cherchant à soutenir et à renforcer attitude positive et le respect d'un adulte, essaiera de dessiner mieux et plus. Et cela, bien sûr, apportera plus d'avantages que la peur des remarques d'un adulte et la conscience de son incapacité.

Ainsi, pour la communication cognitive d'un enfant avec un adulte, les éléments suivants sont caractéristiques:

1) bonne maîtrise de la parole, ce qui vous permet de parler avec un adulte de choses qui ne se trouvent pas dans une situation particulière ;

2) les motifs cognitifs de communication, la curiosité des enfants, le désir d'expliquer le monde, qui se manifeste dans les questions des enfants;

3) le besoin de respect d'un adulte, qui s'exprime dans le ressentiment face aux remarques et appréciations négatives de l'éducateur.

Au fil du temps, l'attention des enfants d'âge préscolaire est de plus en plus attirée par les événements qui se déroulent parmi les personnes qui les entourent. Les relations humaines, les normes de comportement, les qualités des individus commencent à intéresser l'enfant encore plus que la vie des animaux ou les phénomènes naturels. Qu'est-ce qui est possible et qu'est-ce qui ne l'est pas, qui est gentil et qui est gourmand, qu'est-ce qui est bon et qu'est-ce qui est mauvais - ces questions et d'autres similaires préoccupent déjà les enfants d'âge préscolaire plus âgés. Et les réponses, encore une fois, ne peuvent être données que par un adulte. Bien sûr, et parents antérieurs disait constamment aux enfants comment se comporter, ce qui était possible et ce qui ne l'était pas, mais les plus jeunes n'obéissaient (ou n'obéissaient pas) aux exigences d'un adulte. Or, à six ou sept ans, les règles de conduite, les relations humaines, les qualités, les actions intéressent les enfants eux-mêmes. Il est important pour eux de comprendre les exigences des adultes, de s'établir dans leur droiture. Par conséquent, à un âge préscolaire plus avancé, les enfants préfèrent parler avec un adulte qui n'est pas en anglais. sujets éducatifs, mais sur le plan personnel, relatif à la vie des gens. C'est ainsi que surgit le plus complexe et le plus élevé de l'âge préscolaire. forme de communication extra-situationnelle-personnelle .

Un adulte est toujours une source de nouvelles connaissances pour les enfants, et les enfants ont toujours besoin de son respect et de sa reconnaissance. Mais il devient très important pour un enfant d'évaluer certaines qualités et actions (les siennes et celles des autres enfants) et il est important que son attitude face à certains événements coïncide avec l'attitude d'un adulte. La communauté d'opinions et d'évaluations est pour l'enfant un indicateur de leur justesse. Il est très important pour un enfant plus âgé d'âge préscolaire d'être bon, de tout faire correctement: se comporter correctement, évaluer correctement les actions et les qualités de ses pairs, construire correctement ses relations avec les adultes et les pairs.

Cette aspiration, bien sûr, devrait être soutenue par les parents. Pour ce faire, vous devez parler plus souvent avec les enfants de leurs actions et de leurs relations les uns avec les autres, pour évaluer leurs actions. Les enfants d'âge préscolaire plus âgés ont encore besoin des encouragements et de l'approbation des adultes. Mais ils ne se préoccupent plus de l'évaluation de leurs compétences spécifiques, mais de l'évaluation de leurs qualités morales et de leur personnalité dans son ensemble. Si un enfant est sûr qu'un adulte le traite bien et respecte sa personnalité, il peut calmement, de manière professionnelle, traiter ses remarques concernant ses actions ou ses compétences individuelles. Maintenant, une évaluation négative de son dessin n'offense pas tellement l'enfant. L'essentiel est qu'il soit généralement bon, pour qu'un adulte comprenne et partage ses appréciations.

Le besoin de compréhension des adultes caractéristique forme personnelle de communication. Mais si un adulte dit souvent à un enfant qu'il est gourmand, paresseux, lâche, etc., cela peut grandement offenser et blesser l'enfant, et ne conduit en aucun cas à la correction des traits de caractère négatifs. Là encore, pour entretenir le désir d'être bon, il sera beaucoup plus utile de l'encourager à faire ce qu'il faut et des qualités positives que de condamner les défauts de l'enfant.

À l'âge préscolaire plus avancé, la communication extra-situationnelle-personnelle existe indépendamment et est une "communication pure" qui n'est incluse dans aucune autre activité. Elle est motivée par des motifs personnels lorsque l'autre personne attire l'enfant par elle-même. Tout cela rapproche cette forme de communication de la communication primitive personnelle (mais situationnelle) que l'on observe chez les nourrissons. Cependant, la personnalité d'un adulte est perçue par un enfant d'âge préscolaire d'une manière complètement différente de celle d'un nourrisson. L'aîné n'est plus une source abstraite d'attention et de bienveillance pour l'enfant, mais une personne concrète avec certaines qualités (état civil, âge, profession, etc.). Toutes ces qualités sont très importantes pour un enfant. De plus, un adulte est un juge compétent qui sait « ce qui est bien et ce qui est mal » et un modèle.

Ainsi, pour la communication extra-situationnelle-personnelle, qui se développe à la fin de l'âge préscolaire, les éléments suivants sont caractéristiques :

1) le besoin de compréhension mutuelle et d'empathie ;
2) motivations personnelles ;
3) la parole signifie communication.

La communication extra-situationnelle-personnelle a importance pour le développement de la personnalité de l'enfant. Cette signification est la suivante. Premièrement, l'enfant apprend consciemment les normes et les règles de comportement et commence à les suivre consciemment dans ses actions et ses actes. Deuxièmement, grâce à la communication personnelle, les enfants apprennent à se voir comme de l'extérieur, ce qui est condition nécessaire contrôle conscient de leur comportement. Troisièmement, dans la communication personnelle, les enfants apprennent à distinguer les rôles des différents adultes : éducateur, médecin, enseignant, etc. - et, conformément à cela, construisent leurs relations de différentes manières en communiquant avec eux.

Ce sont les principales formes de communication entre un enfant et un adulte à l'âge préscolaire. Avec le développement normal de l'enfant, chacune de ces formes de communication se développe à un certain âge. Ainsi, la première forme de communication situationnelle-personnelle apparaît au cours du deuxième mois de la vie et reste la seule jusqu'à six ou sept mois. Dans la seconde moitié de la vie, une communication commerciale situationnelle avec un adulte se forme, dans laquelle l'essentiel pour un enfant est un jeu commun avec des objets. Cette communication reste centrale jusqu'à l'âge de quatre ans environ. À l'âge de quatre ou cinq ans, lorsque l'enfant parle déjà couramment et peut parler avec un adulte sur des sujets abstraits, la communication extra-situationnelle-cognitive devient possible. Et à l'âge de six ans, c'est-à-dire à la fin de l'âge préscolaire, il y a une communication verbale avec un adulte sur des sujets personnels.

Mais il ne s'agit là que d'une séquence d'âge générale et moyenne, reflétant le cours normal du développement d'un enfant. Les écarts par rapport à celle-ci pour de courtes périodes (six mois ou un an) ne devraient pas inspirer d'inquiétude. Cependant, dans la vie réelle, on peut assez souvent observer des écarts importants par rapport aux dates indiquées pour l'émergence de certaines formes de communication. Il arrive que les enfants restent au niveau de la communication commerciale situationnelle jusqu'à la fin de l'âge préscolaire. Très souvent, les enfants d'âge préscolaire ne forment pas du tout la communication verbale sur des sujets personnels. Et dans certains cas, chez les enfants d'âge préscolaire de cinq ans, la communication situationnelle-personnelle prévaut, ce qui est typique pour les nourrissons du premier semestre. Bien sûr, le comportement des enfants d'âge préscolaire dans ce cas ne ressemble pas du tout à celui d'un nourrisson, mais en substance, l'attitude envers un adulte et la communication avec lui chez un enfant assez grand peuvent être les mêmes que chez un nourrisson.

Par exemple, un enfant d'âge préscolaire ne recherche que le contact physique avec l'enseignant : le serrer dans ses bras, l'embrasser, se fige de bonheur lorsqu'un adulte lui caresse la tête, etc. communication. La seule chose dont il a besoin d'un adulte est son attention et sa bonne volonté. Ce type de communication est normal pour un enfant de deux à six mois, mais s'il est le principal pour un enfant de cinq ans, il est symptôme d'alarme, ce qui indique un sérieux retard de développement.

Habituellement, ce décalage est dû au fait que les enfants à un âge précoce n'ont pas reçu la communication personnelle et émotionnelle dont ils avaient besoin avec un adulte; il est généralement observé dans les orphelinats. Dans des conditions normales d'éducation, ce phénomène est assez rare. Mais "coincé" au niveau de la communication d'entreprise situationnelle jusqu'à la fin de l'âge préscolaire est plus typique. Cela réside dans le fait que les enfants ne veulent jouer qu'avec un adulte, ils ne se soucient que des jouets que l'enseignant leur permettra de prendre aujourd'hui, du jeu qu'il leur proposera. Ils sont heureux de jouer avec un adulte, mais évitent toute conversation sur des sujets cognitifs et personnels. C'est naturel pour un enfant de un à trois ans, mais pas pour les enfants de cinq ou six ans. Si jusqu'à l'âge de six ans, les intérêts de l'enfant se limitent à des actions et à des jeux objectifs et que ses déclarations ne concernent que les objets environnants et les désirs momentanés, on peut parler d'un net retard dans le développement de la communication de l'enfant avec un adulte.

En même temps, dans certains, assez Cas rares Le développement de la communication est en avance sur l'âge de l'enfant. Par exemple, certains enfants déjà âgés de trois ou quatre ans manifestent de l'intérêt pour problèmes personnels, les relations humaines, l'amour et peut parler de la façon de se comporter, s'efforcer d'agir selon la règle. Dans de tels cas, on peut parler de communication extra-situationnelle-personnelle déjà à un âge préscolaire plus jeune. Cependant, une telle avancée est également loin d'être toujours favorable. Dans les cas où la communication extra-situationnelle-personnelle se produit immédiatement après la communication situationnelle-professionnelle, la période de communication extra-situationnelle-cognitive est manquée, ce qui signifie que l'enfant ne forme pas intérêts cognitifs et les débuts de la vision du monde d'un enfant.

Le cours correct du développement de la communication réside dans la vie cohérente et complète de chaque forme de communication à l'âge approprié.

Et chaque âge, comme cela a été montré ci-dessus, est caractérisé par la forme correspondante de communication avec un adulte.

Bien sûr, la présence d'une forme de communication dominante ne signifie nullement que toutes les autres formes d'interaction sont exclues et qu'un enfant qui a atteint, par exemple, une forme de communication extra-situationnelle-personnelle, ne devrait faire que ce qu'il parler avec un adulte de sujets personnels. Dans la vraie vie, le plus différents types communication qui entre en jeu selon la situation. La capacité de communiquer (à la fois chez un enfant et chez un adulte) réside précisément dans la mesure dans laquelle le comportement d'une personne correspond aux tâches et aux exigences de la situation, dans quelle mesure elle utilise et varie les contacts professionnels, cognitifs et personnels avec une autre personne. Mais le niveau de développement de la communication est déterminé par les réalisations les plus élevées de l'enfant dans le domaine de la communication. Un indicateur du développement de la communication n'est pas la prédominance de certains contacts, mais la capacité et la capacité de communiquer dans différents sujets, en fonction de la situation et du partenaire.

Comment apprendre à un enfant à communiquer

Mais que faire si l'enfant est significativement en retard sur son âge dans le développement de la communication ? Si à l'âge de quatre ans, il ne sait pas jouer avec une autre personne, et à l'âge de cinq ou six ans, il ne peut pas maintenir une conversation simple ? Est-il possible d'apprendre à un enfant à communiquer avec un adulte ? Oui, vous pouvez. Mais cela nécessite des cours spéciaux visant à développer la communication. La nature de ces activités dépend caractéristiques individuelles et des opportunités pour chaque enfant. Cependant, malgré l'infinie variété de spécificités cours particuliers avec les enfants sur le développement de leur communication, on distingue principe général organiser de telles activités. Il s'agit d'une initiative avancée pour adultes. Un adulte devrait donner à l'enfant des exemples de communication qu'il ne possède pas encore. Par conséquent, pour apprendre aux enfants tel ou tel type de communication, vous devez être capable de communiquer vous-même. La principale difficulté dans la conduite de tels cours n'est pas seulement de démontrer à l'enfant des formes de communication plus avancées et pourtant inaccessibles - cognitives et personnelles, mais de conduire l'enfant, de l'inclure dans cette communication.

Cela n'est possible que si le parent connaît et comprend les intérêts et les idées déjà existants de l'enfant d'âge préscolaire et s'appuie sur le niveau de développement qu'il a déjà atteint. C'est pourquoi il est préférable de commencer les cours à partir du niveau de communication que l'enfant a déjà atteint, c'est-à-dire de ce qui l'intéresse. Il peut s'agir d'un jeu commun que l'enfant affectionne particulièrement et qu'il choisit lui-même : jeux d'extérieur, jeux avec règles, etc. Parallèlement, un adulte doit jouer le rôle d'organisateur et de participant au jeu : veiller au respect des règles, évaluer les actions des enfants et en même temps entrer dans le jeu. Dans de tels jeux communs, les enfants ressentent la joie de activités conjointes avec un adulte, se sentir inclus dans occupation commune.

Pendant ou après un tel jeu, vous pouvez impliquer les enfants dans une conversation sur des sujets cognitifs : parlez-leur de la vie et des habitudes des animaux, des voitures, des phénomènes naturels, etc. Par exemple, après avoir joué au chat et à la souris, vous pouvez demander enfants quoi Un chat est différent d'une souris et d'un chien apparence et par caractère), où elle vit, racontez chats sauvages. Il est préférable d'accompagner la conversation par l'affichage d'images illustrant le contenu des histoires. Un bon matériel visuel pour de telles conversations peut être différentes sortes loto des enfants : loto zoologique, loto botanique, etc.

Mais un adulte n'a pas seulement à signaler Une information intéressante, mais essayez d'inclure l'enfant dans la conversation, faites-en un participant égal à la conversation. Pour ce faire, vous devez interroger plus souvent les enfants sur leurs connaissances, les guider vers les bonnes réponses et stimuler leurs propres questions. Il est important qu'un adulte soutienne et encourage tout activité cognitive de la part des enfants, toute manifestation de curiosité : louée pour questions intéressantes et leur répondait toujours, soutenait toutes les déclarations actives concernant le sujet principal de la conversation. Une telle conversation peut durer de 5 à 15 minutes, selon le désir des enfants eux-mêmes. Il est important que pendant ce temps, le sujet de la conversation reste constant. Les livres d'images pour enfants contenant de nouvelles informations (sur les voitures, les animaux, etc.) peuvent être utilisés comme base de conversation. Cependant, il est important de rappeler ici que la tâche de ces classes n'est pas seulement de communiquer de nouvelles connaissances aux enfants, mais surtout de développer leur capacité à communiquer sur des sujets cognitifs. Par conséquent, les questions trop complexes et inaccessibles aux enfants ne doivent pas être choisies. Il est préférable de sélectionner des sujets qui intéressent les enfants eux-mêmes et sur lesquels ils ont déjà leurs propres connaissances et idées, ce qui leur permet d'être des participants égaux à la conversation.

La particularité de ces activités formatives réside dans le fait que le matériel cognitif devient le centre de la situation de communication, crée une communauté de l'enfant et de l'adulte. L'attachement et une attitude positive envers un adulte doivent se manifester par la participation de l'enfant à la discussion du contenu cognitif. Pour ce faire, vous devez progressivement réduire les jeux communs avec des éléments de communication cognitive pour cours spéciaux où seules les déclarations et les actions des enfants qui sont pertinentes pour le sujet en discussion sont soutenues et encouragées.

Un bon support pour la communication cognitive peut être non seulement du matériel illustratif (livres, images), mais aussi expérience passée l'enfant lui-même. L'implication de ses impressions dans une conversation avec un adulte est généralement initiée par l'enfant lui-même. En regardant des images, par exemple, les enfants aiment se rappeler où ils ont vu de tels animaux ou oiseaux, où ils sont allés avec leurs parents, etc. En encourageant et en développant de telles déclarations, un adulte doit s'assurer que l'enfant ne s'écarte pas du sujet principal du conversation et ne réduit pas conversation informative parler des événements de sa vie.

D'une manière différente, la formation de la communication personnelle se produit. Ici, il est important de créer des conditions qui permettent à l'enfant d'évaluer et de réaliser ses propres actions et actions et celles des autres. Au début, la conversation avec l'enfant peut être basée sur ses actions de fond spécifiques. Dans le même temps, un adulte doit exprimer et justifier son attitude vis-à-vis des résultats des activités des enfants, mais sans l'imposer comme la seule et sans supprimer l'initiative des enfants. A l'avenir, cette capacité à exprimer et à justifier son opinion, à se comparer aux autres, devra être remplie d'un contenu personnel.

Après cela, vous pouvez proposer à l'enfant une conversation sur des sujets personnels. Il est conseillé de commencer par lire et discuter des livres pour enfants sur les événements de la vie des enfants : sur leurs conflits, leurs relations, leurs actions. Bon matériel pour de telles conversations, des histoires pour enfants de L. N. Tolstoï, L. Panteleev ou des contes de fées peuvent servir, dans lesquelles l'évaluation morale de certaines qualités et actions des personnages ressort particulièrement clairement.

Après avoir lu un tel livre, vous pouvez demander à l'enfant lequel des personnages il aimait le plus et pourquoi, à qui il aimerait ressembler. Si l'enfant ne peut pas répondre à ces questions, l'adulte lui-même doit exprimer son opinion et la justifier.

Il est important que l'enfant lui-même essaie toujours de comprendre et d'évaluer les actions et les relations humaines. Progressivement, vous pouvez traduire la conversation d'un livre particulier vers n'importe quel thème commun concernant la vie de l'enfant et des enfants qui l'entourent. Ainsi, vous pouvez demander à quels amis les personnages du livre lui font penser, comment il agirait dans telle ou telle situation. Autrement dit, un adulte doit montrer à l'enfant que dans la vie qui l'entoure, dans ses relations avec les enfants, on retrouve les mêmes problèmes que dans les livres qu'il lit. Dans le même temps, un adulte ne doit pas seulement demander à l'enfant, mais également participer activement à la conversation: exprimer son opinion sur les conflits et les événements qui se déroulent dans un groupe d'enfants, parler de lui-même, de ses connaissances.

L'intérêt pour l'opinion d'un adulte se manifeste généralement clairement dans le comportement de l'enfant: dans son regard dans les yeux, dans sa concentration sur les paroles d'un adulte, dans les réponses de l'enfant à toutes les questions et déclarations de l'éducateur. Sur la base des histoires spécifiques décrites dans les livres, vous pouvez transférer la conversation sur les sujets humains les plus courants. Dans le même temps, comme dans le cas de la formation de la communication cognitive, il est important que le sujet de la conversation reste constant tout au long de la leçon. C'est particulièrement difficile pour les enfants de cinq ou six ans. Si, dans le cas précédent, ce sujet était soutenu par du matériel visuel (images, illustrations), alors ici, il n'y a pas de tel support visuel et ne peut pas l'être. Par conséquent, vous devez réfléchir à l'avance et préparer plusieurs sujets personnels qui sont nécessairement liés à vrai vie enfant, avec ce qu'il peut reconnaître en lui-même et en ceux qui l'entourent. Il peut s'agir de sujets sur les qualités des pairs (sur la gentillesse, l'entêtement, la cupidité), sur les événements de la vie d'un enfant (aller travailler avec papa, regarder un film, etc.), sur divers métiers adultes et sur les qualités et compétences qui exigent la profession de médecin, d'enseignant, d'artiste.

La durée d'une telle conversation personnelle devrait être déterminée par l'enfant lui-même. Si vous sentez que l'enfant est accablé par la conversation et ne peut pas être intéressé, il est préférable d'arrêter une telle activité ou de la transférer dans le jeu.

La formation de la communication personnelle peut être incluse dans vie courante enfant, dans son jeu, ses cours, sa communication avec ses amis. Mais pour cela il est important d'attirer constamment l'attention de l'enfant sur lui-même, sur sa vie intérieure : qu'est-ce que tu fais maintenant, de quelle humeur es-tu, pourquoi as-tu fait (ou dit) ce que tu feras plus tard, etc. En posant de telles questions, un adulte donne à l'enfant la possibilité de se regarder en lui-même, d'essayer de comprendre et d'évaluer ses actions, ses attitudes, ses intentions. L'importance de ces questions (et, bien sûr, des réponses) n'est même pas dans le fait qu'elles révèlent des attitudes et des intentions déjà établies, mais dans le fait que ces questions amènent l'enfant d'âge préscolaire à réfléchir sur lui-même, à formuler, et donc, à bien des égards forment votre propre attitude, intention, acte.

Nous avons donc parlé des moyens possibles et éprouvés de former les types de communication les plus difficiles avec les adultes pour les enfants d'âge préscolaire. Les techniques décrites ne sont pas les seules possibles, puisqu'il faut à chaque fois tenir compte du comportement enfant spécifique, son attitude envers les classes précédentes, ses traits de caractère. Mais je voudrais souligner une fois de plus l'importance de la communication entre un enfant et un adulte.

On objectera peut-être qu'il est bon de s'engager dans de telles conversations lorsqu'il n'y a pas d'autres soucis. Mais que se passe-t-il si l'enfant n'obéit pas, ne respecte pas les adultes, est scandaleux, grossier, etc. ? C'est là que les vrais problèmes de la vie! Mais le fait est que tous ces problèmes sont en quelque sorte liés à la relation entre les enfants et les adultes, et donc à leur communication. Si les parents comprennent bien l'enfant, savent ce qui l'intéresse, savent trouver des mots simples et intelligibles et des moyens d'influencer, de nombreux problèmes peuvent ne pas se poser. En même temps, il n'est pas du tout nécessaire de tout laisser tomber et d'organiser des "sessions" spéciales de communication. Après tout, vous pouvez parler de quelque chose d'important au déjeuner, sur le chemin de la maternelle, en promenade et avant d'aller vous coucher. Cela ne prend pas beaucoup de temps, mais il faut de l'attention pour la petite personne, du respect de ses intérêts, de la compréhension de ses expériences.

Beaucoup de nos accusations et demandes découlent du fait que nous, parents, comprenons mal la psychologie du bébé et pensons qu'un enfant d'âge préscolaire devrait avoir les mêmes visions de la vie, les mêmes opportunités et les mêmes besoins que les adultes. Mais c'est loin d'être vrai. En développant la communication, un adulte non seulement enseigne à l'enfant de nouveaux types d'interaction avec les autres, non seulement facilite ses contacts avec les autres, mais contribue également à la formation de sa vie spirituelle, lui ouvre de nouvelles facettes d'interactions extérieures et monde intérieur, façonne sa personnalité.

Le développement de la personnalité d'un enfant d'âge préscolaire en communication avec un adulte

En parlant de la personnalité d'une personne, nous entendons toujours ses motivations de vie, subjuguer les autres. Chaque personne a toujours quelque chose de plus important, pour lequel vous pouvez sacrifier tout le reste. Et plus une personne réalise clairement ce qui est le plus important pour elle, plus elle s'y efforce avec persévérance, plus son comportement est volontaire. Nous parlons des qualités volitionnelles d'une personne dans les cas où une personne sait non seulement ce qu'elle veut, mais atteint elle-même obstinément et avec persistance son objectif, lorsque son comportement n'est pas chaotique, mais dirigé vers quelque chose.

S'il n'y a pas une telle direction, si les impulsions individuelles sont adjacentes et entrent dans une interaction simple, le comportement d'une personne ne sera pas déterminé par lui-même, mais par des circonstances extérieures. Dans ce cas, nous avons une image de la désintégration de la personnalité, un retour à un comportement purement situationnel, ce qui est normal pour un enfant de deux ou trois ans, mais devrait provoquer de l'anxiété à des âges plus avancés. C'est pourquoi la période de développement de l'enfant est si importante, lorsqu'il y a une transition du comportement situationnel, dépendant des circonstances extérieures, au volitionnel, qui est déterminé par la personne elle-même. Cette période tombe sur enfance préscolaire(de trois à sept ans).

A l'âge de deux ou trois ans, l'enfant a déjà parcouru un long chemin dans sa développement mental. Il se déplace déjà librement dans l'espace, parle bien, comprend le discours des autres, guidé consciemment (ou tout aussi consciemment non guidé) par les exigences et les instructions des adultes, fait preuve d'une certaine initiative et indépendance. En même temps jusqu'au bout jeune âge il reste comme à la merci des impressions extérieures. Ses expériences et son comportement dépendent entièrement de ce qu'il perçoit ici et maintenant. Il est facile de l'attirer vers quelque chose, mais tout aussi facile de le distraire. Si, par exemple, le bébé a pleuré amèrement après avoir perdu un jouet, il peut être facilement réconforté en lui offrant un nouveau. Ce caractère situationnel des enfants de deux-trois ans s'explique par le fait qu'aucune relation n'a encore été établie entre les motifs qui induisent les actions de l'enfant. Tous sont équivalents, égaux et adjacents. Les motivations de l'enfant sont déterminées de l'extérieur, indépendamment de lui. L'importance plus ou moins grande d'un objet peut être déterminée par les besoins biologiques du bébé.

Par exemple, lorsqu'un enfant veut mal dormir, il agit, bâille et ne fait attention à rien. Et s'il veut manger, il sera attiré par tout objet comestible et savoureux. L'adulte peut aussi orienter et organiser ses actions en suggérant jouets intéressants ou des cours. Mais dans tous les cas, un petit enfant lui-même ne décide toujours pas ce qui est le plus important pour lui, quoi, comment et dans quel ordre il doit faire. Le comportement de l'enfant lui-même ne constitue pas encore système durable. C'est pourquoi jusqu'à trois ans, il ne peut consciemment sacrifier quelque chose d'attirant au profit d'un autre objectif plus important, mais même son fort chagrin peut être facilement dissipé par une bagatelle : offrir nouveau jouet ou ramasser et faire tourner.

Après l'âge de trois ans, les enfants peuvent déjà s'accrocher à des objectifs plus lointains et les atteindre en réalisant des actions peu attractives. Ils sont déjà capables de faire quelque chose non seulement comme ça, mais pour quelque chose (ou quelqu'un). Et cela n'est possible que si l'enfant garde le lien (ou ratio) motivations individuelles si des actions spécifiques sont incluses dans des motifs plus larges et plus significatifs. Une telle inclusion du but d'une action particulière dans un autre motif plus attrayant définit le sens de cette action.

Ainsi, à partir de trois ans les enfants développent une organisation interne plus complexe du comportement. L'activité de l'enfant est de plus en plus stimulée et dirigée non plus par des impulsions aléatoires séparées qui alternent ou entrent en conflit les unes avec les autres, mais par une certaine subordination des motifs des actions individuelles. Désormais, l'enfant peut s'efforcer d'atteindre un objectif qui en soi n'est pas très attrayant pour lui, pour autre chose. En conséquence, ses actions individuelles peuvent acquérir pour lui une signification réfléchie plus complexe, pour ainsi dire, qui est déterminée par quelque chose d'autre. Par exemple, un bonbon immérité prend le sens de son propre échec, et le nettoyage inintéressant de la chambre peut être appréhendé à travers la joie de recevoir une poupée en cadeau. Un tel lien entre les actions individuelles est extrêmement important pour la formation de la personnalité de l'enfant. De ces nodules commence à s'entrelacer modèle général, sur lesquelles se détachent les principales lignes sémantiques de la vie humaine, caractérisant sa personnalité.

Grâce à cela, la capacité de comprendre leurs actions apparaît. Certes, cette capacité ne survient pas immédiatement et nécessite l'aide et le soutien d'adultes.

La stratégie principale pour aider les enfants est de garder un motif attrayant et son lien avec une action spécifique, peut-être pas très intéressante.

Par exemple, vous voulez apprendre à votre enfant à faire quelque chose d'intéressant et d'utile, disons tisser des tapis en papier à partir de rayures colorées. Il veut aussi faire un tapis comme celui-ci, mais pour cela, il doit découper beaucoup de bandes de papier, et ce n'est pas si excitant. Il se désintéresse rapidement de cette activité ennuyeuse et oublie pourquoi ils sont nécessaires. Ensemble, vous pouvez garder le sens de ses actions. Essayez de l'aider à voir le futur beau tapis derrière ces rayures monotones.

Cela peut se faire avec des mots, en lui rappelant que chaque bande est nécessaire pour le tapis, ou en plaçant un échantillon devant ses yeux, ou en disposant les bandes coupées dans un certain ordre. Il est important que l'enfant ne perde pas l'objectif et que chaque bande coupée avec difficulté soit une étape pour lui pour réaliser ce qu'il a conçu et décidé. Après tout, même des actions ennuyeuses et monotones peuvent devenir passionnantes si elles visent à atteindre un objectif attrayant.

Pour les plus jeunes enfants d'âge préscolaire (trois ou quatre ans), l'aide d'un adulte est nécessaire ici. Lui seul aidera les enfants à garder le sens de leurs actions. Les enfants plus âgés peuvent être aidés par un sujet lié au contenu des actions, par exemple, ours en peluche, pour lequel le tapis est en cours de préparation, ou des tasses qui seront posées sur notre tapis. Ces objets, même en l'absence d'un adulte, rappelleront le but lointain de ses actions et leur donneront un sens.

L'attitude des enfants d'âge préscolaire envers le travail proposé et son succès dépendent de la clarté de sa signification pour eux. Des études ont montré que le processus et le résultat de la fabrication d'un même article (drapeau ou serviette) dépendent de manière significative de la destination de cet article. Drapeau en cadeau petit frère même les enfants de trois ans travaillaient très dur. Mais lorsque le même drapeau a été offert en cadeau à leur grand-mère, les enfants ont rapidement cessé de travailler, car cela n'avait pas de sens pour eux. Avec une serviette, tout était le contraire : les enfants la découpaient volontiers pour en faire cadeau à leur grand-mère et refusaient de la fabriquer pour les enfants.

Ainsi, si le lien entre l'action et le résultat de l'action est clair pour l'enfant et repose sur son expérience de la vie, avant même que l'action ne commence, il imagine le sens de son futur produit et s'accorde avec émotion au processus de sa fabrication. Dans les cas où ce lien n'est pas établi, l'action n'a pas de sens pour l'enfant, et il la fait mal ou l'évite complètement.

Si vous voulez éduquer un enfant au travail, à la persévérance et à la précision (et à l'âge préscolaire, il est déjà temps d'y penser), rappelez-vous que vos appels, vos exemples moralisateurs et positifs ne fonctionneront probablement pas. Faites mieux attention à ce que le sens des actions de l'enfant soit parfaitement clair pour lui et que le résultat soit souhaitable et attrayant. Pour qu'il imagine clairement pour quoi (ou pour qui) il fait quelque chose. Comment faire exactement cela n'est pas une question facile. Chaque fois, il est résolu différemment et chaque fois, il nécessite votre ingéniosité.

Prenons, par exemple, le problème traditionnel du nettoyage des jouets éparpillés. La plupart des parents rêvent d'apprendre à leurs enfants à nettoyer leurs jouets, mais peu y parviennent. Les explications et les appels à la propreté et à l'exactitude, en règle générale, n'aident pas. Le fait est que cette action (nettoyer la chambre) reste dénuée de sens pour la plupart des enfants d'âge préscolaire. Il leur est difficile de comprendre pourquoi cela devrait être fait, parce qu'en la prochaine fois quand nous jouons, tout sera dispersé à nouveau. Les adultes n'ont rien à opposer à cette logique de fer, et leurs appels à la propreté et à l'ordre restent incompréhensibles et dénués de sens pour un enfant d'âge préscolaire : l'ordre dans la maison n'est pas une valeur aussi inconditionnelle pour lui que pour un adulte. Vous pouvez expliquer aussi longtemps que vous le souhaitez qu'il devrait y avoir de l'ordre dans le groupe et qu'il est temps de nettoyer vous-même les jouets, mais ces explications resteront une phrase creuse, car elles n'affectent pas la sphère sémantique de l'enfant d'âge préscolaire. Et pour y toucher, vous devez réfléchir et trouver ce qui est vraiment important et significatif pour l'enfant (et pas pour vous).

Si une fille aime jouer avec des poupées, convainquez-la que sa fille (poupée) ne peut pas jouer avec des jouets dispersés, elle est très contrariée lorsque la pièce est en désordre et se réjouit si tout est à sa place. Vous devrez dépeindre la joie et le chagrin de la poupée avec un maximum de persuasion. La même poupée, avec votre aide, peut observer de manière tendue et expressive le déroulement du nettoyage et se réjouir de chaque action correcte. Si le garçon aime marcher, expliquez que la promenade ne sera possible que si tous les jouets sont à leur place - ils doivent se reposer et s'asseoir dans leurs maisons. Vous pouvez également promettre que l'enfant obtiendra quelque chose d'intéressant et d'important (une nouvelle voiture ou une photo) s'il nettoie rapidement et bien. Il suffit de ne pas montrer la récompense à l'avance, avant que la tâche ne soit terminée - cela peut distraire l'enfant de l'activité souhaitée.

Les options peuvent être très différentes. Il est seulement important que l'enfant comprenne pourquoi il a besoin de faire cette chose peu attrayante, afin qu'il la comprenne à travers quelque chose de plus important et désirable. Cette technique permet aux enfants d'âge préscolaire d'activer l'imagination émotionnelle, ce qui contribue au fait que les enfants imaginent et vivent à l'avance les conséquences à long terme de leurs actions, ils ont une anticipation émotionnelle (affect) des résultats de leurs actions. À l'âge préscolaire, c'est déjà possible.

Si jusqu'à l'âge de trois ans, des affects et des expériences surviennent à la fin d'une action en tant qu'évaluation de la situation perçue et du résultat déjà atteint, alors à l'âge préscolaire, ils peuvent apparaître avant que l'action ne soit effectuée, sous la forme d'un l'anticipation de ses éventuelles conséquences. Une telle anticipation émotionnelle permet à l'enfant non seulement d'imaginer les résultats de ses actions, mais aussi de ressentir à l'avance le sens qu'elles auront pour les autres et pour lui-même. Évidemment, l'anticipation émotionnelle permet à l'enfant de subordonner ses désirs aléatoires et momentanés à ce qui est plus important pour lui.

Le jeu peut fournir une aide inestimable à cet égard. Tout jeu contient toujours des règles qui limitent les actions impulsives de l'enfant et exigent le respect des lois du jeu établies (après tout, la règle est la loi du jeu, sans laquelle il ne peut avoir lieu). Le jeu crée continuellement des situations qui obligent l'enfant à agir non pas sur une impulsion immédiate, mais selon la ligne de plus grande résistance. Le plaisir spécifique de jouer est associé au dépassement des pulsions immédiates, à l'obéissance à la règle contenue dans le rôle.

E. V. Subbotsky : "... Si un enfant n'a pas appris à jouer, s'il n'est pas attiré par les jouets, s'il ne sait pas créer jeu de rôle, pour attirer ses amis vers elle, un tel bébé n'aura pas de succès dans les activités "sérieuses". Le jeu est un spécial, nécessaire pour développement normal l'école de l'enfant."

Si une fille joue "maman", elle ne doit pas laisser ses enfants, même si elle en a marre et veut courir; si un garçon joue à cache-cache, il ne doit pas regarder qui se cache où, même si vous voulez vraiment savoir. Pour un enfant de moins de trois ans, c'est presque impossible. Après trois ou quatre ans, c'est possible, mais très difficile. Cependant, étant donné que l'enfant d'âge préscolaire aime et veut jouer et, en règle générale, comprend quoi et comment il joue, il ne devrait pas être forcé d'agir correctement. Lui-même, assume volontairement l'obligation de remplir Regles du jeu, ce qui signifie que lui, de son plein gré, limite son activité impulsive et retient ses désirs immédiats pour que le jeu ait lieu.

De plus, cette retenue dans le jeu, c'est-à-dire le respect des règles, apporte un maximum de plaisir à l'enfant d'âge préscolaire. Si quelqu'un enfreint ces règles, le jeu s'effondre et les enfants ressentent une frustration évidente. Ainsi, dans le jeu, les enfants font librement et naturellement ce qui ne leur est pas encore accessible dans une situation domestique ou éducative.

De nombreuses études menées par des psychologues ont montré que dans le jeu, les enfants sont bien en avance sur leurs capacités : ce qu'un enfant d'âge préscolaire est capable de faire dans un jeu, il ne pourra bientôt pas le faire dans une situation non ludique. Ainsi, une étude a comparé la capacité des enfants d'âge préscolaire à un comportement volontaire dans le jeu et en dehors du jeu. En particulier, la capacité de l'enfant à maintenir volontairement une pose d'immobilité, ce qui est assez difficile pour les enfants d'âge préscolaire. Dans une situation, des enfants jouaient le rôle de sentinelle dans jeu collectif; dans une autre, l'adulte demande simplement à l'enfant, en présence de tout le groupe, de rester immobile le plus longtemps possible. Le critère de réalisation de la tâche était le temps pendant lequel les enfants pouvaient occuper le poste de "soldat". Les résultats de la comparaison ont montré de manière éloquente que la durée de maintien de la posture d'immobilité dans la situation d'exécution du rôle est significativement plus longue que dans la situation de la tâche directe. Cet avantage est particulièrement grand chez les enfants de quatre à six ans. De plus, en présence d'un groupe, la posture de la sentinelle était exécutée plus longtemps et plus strictement qu'en situation de solitude.

Dans une autre étude, il a été montré que, jouant le rôle d'un élève, des enfants de quatre à cinq ans sont prêts depuis assez longtemps à effectuer une tâche peu attrayante pour eux - copier des cahiers, dessiner des cercles, etc. .

Les enseignants expérimentés utilisent activement cette fonctionnalité des enfants d'âge préscolaire. Il y a, par exemple, un tel cas. Au retour d'une longue marche, les enfants se plaignent d'être fatigués, certains refusent d'y aller, évoquant le fait qu'« ils ont mal aux jambes ». Ensuite, le professeur leur a proposé de jouer au cerf au pied rapide, qui galopait fièrement à travers les montagnes. Oubliant la fatigue, les enfants se sont précipités et ont rapidement couru vers le jardin d'enfants.

Quelle est la raison d'un tel effet "magique" du rôle? Indubitablement grande importance voici la motivation de l'activité. L'exécution d'un rôle est extrêmement attrayante pour l'enfant, le rôle a un effet stimulant sur l'exécution des actions dans lesquelles il trouve son incarnation. Pas trop attrayant avant action prendre un sens et prendre un nouveau sens.

De plus, le modèle contenu dans le rôle devient la norme avec laquelle l'enfant compare son comportement, le contrôlant de manière indépendante. Un comportement arbitraire se caractérise non seulement par la présence d'un modèle, mais également par la présence d'un contrôle sur la mise en œuvre de ce modèle. L'enfant dans le jeu effectue non seulement une action attrayante, mais contrôle également sa mise en œuvre. Bien sûr, ce n'est pas encore un contrôle conscient. La fonction de contrôle est encore très faible et nécessite le soutien des participants au jeu (adultes et pairs). Mais le sens du jeu est que cette fonction est née ici. Par conséquent, le jeu s'appelle "l'école du comportement arbitraire".

Le jeu est l'activité dans laquelle la sphère motivationnelle se forme le plus intensément possible. Au début de l'âge préscolaire, l'enfant ne sait pas encore relations publiques adultes ou rôles sociaux, aucun sens des relations entre les gens. Il agit dans le sens de son désir (être comme un adulte) et se met objectivement en position d'adulte. En même temps, il existe une orientation émotionnellement efficace dans les relations et les significations des activités des adultes. La conscience et la compréhension suivent ici les émotions et les actions. Par conséquent, dans le jeu, il y a une prise de conscience de sa place dans le système. relations humaines et le désir d'être un adulte (être plus âgé, meilleur, plus intelligent, plus fort, etc.). Il est important de souligner que ce désir est précisément le résultat du jeu, et non son point de départ.

Voici le conseil évident : jouez avec votre enfant autant et aussi souvent que possible. Un jeu pour enfants ordinaire (jeu de rôle ou avec une règle) ne peut être remplacé par un magnétoscope avec des dessins animés, un ordinateur avec des pelleteuses ou le concepteur le plus complexe. Parce que dans le jeu, l'enfant doit contrôler son comportement et comprendre ce qu'il fait et pourquoi.

Bien sûr, à l'âge préscolaire, la formation de la personnalité et l'orientation des motivations sont loin d'être terminées. Pendant cette période, l'enfant commence tout juste à déterminer indépendamment ses actions. Mais si, avec votre aide, il peut faire quelque chose de pas trop attrayant pour un autre objectif plus important, c'est déjà signe clair qu'il a un comportement volontaire. Cependant, votre aide doit être précise et subtile. Ne le forcez pas à faire ce qu'il ne veut pas ! Votre tâche ici n'est pas de briser ou de surmonter les désirs de l'enfant, mais de l'aider à comprendre (réaliser) ses désirs et à les garder malgré les circonstances situationnelles. Mais l'enfant doit faire le travail lui-même. Pas sous votre pression ou votre pression, mais selon propre volonté et décision. Seule une telle assistance peut contribuer à la formation de ses propres traits de personnalité.

Si votre enfant pleure souvent, a peur d'être seul dans pièce sombre, s'endort longtemps, vit émotionnellement des situations extraordinaires, réagit douloureusement aux changements soudains de plans ou de routine quotidienne, très probablement, il appartient au type d'enfants anxieux-suspects. Pour un tel enfant, même la possibilité hypothétique de rencontrer personne méchante dans la rue peut effrayer et vous inquiéter à l'avance.

Il est très important de ne pas aggraver la situation en peignant le monde en couleurs noires, mais d'expliquer gentiment qu'il existe des situations où vous devez vous comporter de manière strictement définie. Pour permettre au bébé d'imaginer plus facilement et - ce qui est particulièrement important pour ces enfants - de survivre à une situation similaire, vous pouvez jouer jeux de rôle. Prenez des jouets (comme des poupées ou Peluches) et jouez toutes les options pour une éventuelle communication avec des inconnus. Par exemple : vous avez un renard dans les mains, qui fait référence à la poupée entre les mains de votre enfant avec la mention : « Bonjour, quel beau temps aujourd'hui !"Et les options de réponse :" Bonjour, j'aime aussi quand le soleil est dehors", et va chez maman ...

Ou cette option : Bonjour! Voulez-vous que je vous montre le poisson rouge ? Ils habitent chez moi !« La réponse à une telle proposition devrait être sans ambiguïté : » Il y a ma maman (papa) et elle m'interdit de partir avec des inconnus. Si tu ne t'éloignes pas, je crierai". Il ne s'agit pas d'une réassurance : aucun adulte bien intentionné ne ferait une telle offre à un enfant.

Avoir tout perdu avec le bébé options possibles, vous l'aiderez à comprendre qu'il n'y a rien de mal à communiquer adéquatement avec les adultes, et comment enfant plus tôt apprendre à mieux le faire. Pour les enfants anxieux, même la communication ordinaire avec d'autres adultes peut être un test : il leur est difficile de faire la demande habituelle à un enseignant de maternelle, sans parler de demander quelque chose à une personne complètement différente. étranger dans la rue.

En général, vous devez expliquer à l'enfant que si, par exemple, il se perd, il est préférable d'aborder une personne en uniforme avec une question, que ce soit un policier, un employé de gare dans le métro ou même un vendeur dans un magasin. Pour répondre à la proposition d'étrangers de le ramener à la maison, l'enfant ne doit faire que ceci: "Je vais rester ici et attendre ma mère." Aux tentatives de l'emmener quelque part par la force, l'enfant doit répondre par un grand cri.

enfants hyperactifs

Ces enfants, en raison de leur tempérament, ne peuvent pas rester assis longtemps au même endroit, ils ont tendance à oublier rapidement ce qu'ils ont appris, alors n'ayez pas peur de répéter à nouveau les règles de base du comportement et de la communication avec les adultes. En vertu de son activité superficielle, un tel enfant peut suivre avec enthousiasme et sans réfléchir les adultes d'autres personnes pour «voir des lapins» ou accepter une offre de «conduire une voiture» ou, en vertu des mêmes qualités, offenser un adulte bienveillant avec une réponse grossière. . Afin d'apprendre à un bébé hyperactif à naviguer correctement dans la situation, il est très souhaitable qu'il s'entraîne en groupe avec un psychologue, où, à l'aide d'exercices spécialement sélectionnés et ajustés, ils l'aideront à se concentrer et à faire attention à Le bon moment.

Refuser de ne pas offenser

Au début, un indice de caractère attention accrue au bébé est votre propre réaction. Si un gars assis en face dans le métro fait des grimaces à votre enfant et, en partant, agite la main en disant au revoir, vous ne devriez pas le regarder comme un loup, en supposant qu'il est un maniaque. Très probablement, il a juste bonne humeur et il le partage simplement avec les autres. Si vous regardez ce qui se passe avec un sourire, le bébé, ayant capté votre réaction, se détendra et participera avec plaisir au jeu proposé de "regarder".

Il en va tout autrement si la tante assise à côté de lui offre au bébé un bonbon ou un gâteau. Dans ce cas, prenez l'initiative et même si vous êtes sûr de ses bonnes intentions, essayez de refuser. Il existe une réponse universelle : "Merci beaucoup, mais nous ne pouvons pas avoir beaucoup de sucreries", tout en souriant et en parlant le plus gentiment possible pour ne pas offenser la personne : très probablement, elle est animée d'une sympathie sincère. Ainsi, le bébé formera une réaction de refus de telles friandises, et de manière polie et même amicale.

bon conseil

Se promener avec un enfant dans la rue, par exemple, sur une cour de récréation, il lui arrive d'écouter les "bons" conseils de étrangers- comment y répondre ? Si le conseil est bon, alors tout est clair : "Merci beaucoup, je le ferai probablement." Avec cette réaction, vous apprendrez à votre enfant à écouter les opinions des autres et à admettre ses erreurs.

Il arrive que d'autres commencent à être ouvertement impolis ou insistent sur certaines actions. Dans ce cas, il est préférable de simplement s'effacer, en se rappelant de dire fermement mais calmement : « La prochaine fois, nous garderons cela à l'esprit. Merci".

Il arrive que les parents d'autres enfants commencent soudainement à crier après votre enfant, à lui faire des remarques impolies, etc. Même si votre bébé se trompe, ne laissez pas la situation sans commentaire, arrêtez l'adulte, excusez-vous à la fin. Et puis assurez-vous d'essayer de comprendre la situation, demandez à l'enfant ce qui s'est passé? Et s'il s'est vraiment trompé, discutez de la situation, essayez de comprendre ensemble ce qu'il aurait fallu faire dans cette situation.

Il est important que l'enfant comprenne que les adultes peuvent aussi se tromper. Les enfants ressentent intensément l'injustice et si vous leur apprenez à réagir de manière adéquate (par exemple, avec la phrase "Ne me criez pas dessus, essayons de comprendre"), cela lui sera très utile à l'avenir.

Un modèle a toujours été, est et sera le comportement des parents. Si vous êtes hostile, impoli, fermé à la communication avec des étrangers, l'enfant copiera votre comportement dans les moindres détails. Bien sûr, cela le protégera à bien des égards, mais cela le privera aussi de beaucoup... Si vous êtes émotionnellement ouvert, sociable, toujours prêt à aider les autres, votre enfant, même s'il est né avec un tempérament différent, percevra le monde avec autant de joie et d'ouverture ! cherchons juste milieu et aspirez à l'harmonie !

Parents doivent comprendre qu'à chaque âge leurs enfants sont différents. Au fil des ans, leurs points de vue et leurs priorités de vie changent. En conséquence, pour se comporter correctement avec des enfants d'âges différents, vous devez comprendre à quoi ils ressemblent certaines années.

Entre 18 et 29 ans, les enfants vivent de nombreux changements. Ils choisissent et reçoivent une profession, un lieu de résidence. Leurs intérêts, passe-temps, etc. sont également déterminés. Ces enfants adultes doivent prendre beaucoup décisions importantes. À ce moment, les parents doivent comprendre et apprendre qu'il est temps de laisser partir leur enfant. Il est prêt à vivre sa vie, le moment est venu pour cela. Les parents doivent suivre quelques principes de base lorsqu'ils traitent avec des enfants de cet âge.
Premièrement, les mamans et les papas doivent comprendre que les enfants sont assez grands pour prendre leurs propres décisions. Cependant, vous pouvez ne pas être d'accord avec bon nombre de ces décisions. Cela ne signifie pas que les enfants ne vous aiment plus. Ils ont juste le droit de faire leur choix et d'agir selon leurs opinions. Ils doivent suivre leur propre chemin.
Deuxièmement, vous ne devriez pas donner de conseils à ces enfants s'ils ne le demandent pas eux-mêmes. Si vous n'aimez pas quelque chose, il vaut mieux se taire. Si vous essayez constamment d'inciter et d'aider dans tout, vous serez alors perçu comme un grincheux.

Les parents doivent percevoir simplement et facilement divers chocs. Souvent, le comportement des enfants, leurs déclarations et leurs actions choquent les parents, pendant la jeunesse desquels de telles choses étaient inacceptables. Si quelque chose vous dérange, vous ne devriez pas y prêter attention. Les enfants de cet âge ne devraient pas savoir quoi porter, où aller.
Même si les enfants demandent votre avis, ne vous attendez pas à ce qu'ils le suivent exactement. Ils ont très probablement besoin de votre avis pour examiner le problème avec côté différent. On vous a demandé - vous dites ce que vous pensez, mais ne les forcez pas à faire ce que bon vous semble. Laissez toujours le choix à l'enfant.
Essayez toujours d'inculquer l'optimisme à vos enfants. Ils doivent comprendre que quoi qu'il arrive, vous êtes toujours prêt à les soutenir, quelle que soit la voie qu'ils choisissent.

Les parents doivent comprendre que les enfants sont déjà partis, ils ont leur propre vie. Il est donc temps de créer le vôtre.
Les enfants âgés de 30 à 39 ans ont généralement déjà leur propre famille et leurs propres enfants. Donc, les tactiques de comportement doivent à nouveau être changées.

N'oubliez pas qu'à ce moment-là, vos enfants ont déjà développé leurs propres principes de vie, que vous devez respecter. Cependant, ils ne seront pas nécessairement les mêmes que les vôtres. Acceptez-les simplement et comprenez. En venant aux enfants, comportez-vous comme un invité qui respecte les propriétaires de la maison.

À cet âge, vous pouvez en toute sécurité offrir aux enfants une aide pratique. Par exemple, pour s'asseoir avec des petits-enfants. Ce sera agréable pour vous, ainsi que pour les enfants et petits-enfants.

N'oubliez pas qu'il ne faut pas donner de conseil si les enfants ne vous le demandent pas.

Les enfants de plus de 40 ans ont parfois déjà leurs petits-enfants. Vous comprenez donc à quel point il est absurde de les percevoir comme de petits enfants sans défense ayant besoin de conseils. Cependant, c'est à cet âge que les enfants ont souvent besoin des conseils de leurs parents, car ils commencent à se rendre compte qu'ils ressemblent davantage à leur mère et à leur père qu'ils ne le pensaient eux-mêmes.

À cet âge, les enfants ne voient pas d'inconvénient à ce que vous partagiez votre expérience avec eux. Il n'est pas nécessaire de le faire sous forme de moralisation. Dis-moi juste ce que tu as fait et comment tu as fait situations similaires. Lorsqu'un enfant veut vous parler, ne lui donnez pas trop de conseils ou de commentaires. Écoutez, très probablement, c'est ce dont votre enfant a besoin. Vous pouvez maintenant demander de l'aide à vos enfants en toute sécurité. À ce moment-là, vous et les enfants avez pratiquement changé de place. Ils doivent prendre soin de vous, vous aider et même vous conseiller.

Bonjour Tatiana.

Étant donné que les adultes, communiquant avec un enfant, évaluent toujours à quel point il est bien élevé, les enfants polis et retenus ont toujours été considérés comme un motif de fierté pour les parents. Chacun, du mieux qu'il peut, apprend à son enfant dès l'enfance à être éduqué et à respecter les adultes. C'est l'attitude envers les adultes dans de nombreuses cultures du monde qui est considérée comme l'indicateur le plus important de l'éducation d'une personne. Une personne civilisée doit être éduquée, et l'éducation commence précisément dès l'enfance.

L'enfant doit comprendre quelle est exactement la différence entre les adultes et ses pairs. Les parents ne doivent pas seulement en parler avec leurs enfants, mais aussi démontrer par leur propre exemple la différence de comportement avec des personnes d'âges différents. Il est difficile pour les enfants de comprendre comment se comporter avec les adultes dans une situation donnée, il est donc nécessaire de jeter les bases du comportement et de la communication avec les aînés dans leur tête afin qu'ils ne dépassent pas les limites acceptables dans situations différentes.

Bases de la communication avec les aînés

• Dans toutes les situations, l'enfant doit se comporter avec modération avec les adultes. Une position d'avertissement ne permet pas à l'enfant de prendre l'initiative de la communication. Il est permis de répondre aux questions avec politesse et retenue. Cependant, lors de la communication avec la famille, les proches et les amis, il n'y a rien de mal à ce que l'enfant prenne l'initiative et demande : « Comment vas-tu ? d'un adulte bien connu (grand-père, père, oncle, ami de la famille, etc.).
• L'appel aux adultes ne devrait être que «vous», mais encore une fois, un bébé peut très bien s'adresser à des parents proches «vous», et il n'y a rien de mal ou de honteux à cela. "Bonjour", "au revoir" sont des phrases pour les pairs et les membres de la famille, et pour les adultes étrangers - "Bonjour", "au revoir".
• L'enfant doit saluer en premier, quel que soit l'aîné qui se tient devant lui - le père ou l'inconnu qui arrive en sens inverse, avec qui la mère s'est arrêtée pour parler. Il n'est pas du tout nécessaire d'engager un dialogue après cela, mais le salut doit venir du plus jeune.
• Les enfants bien élevés n'interrompent jamais les adultes s'il y a une conversation animée entre eux. Peu importe que le sujet concerne l'enfant lui-même ou que le sujet de la conversation soit éloigné du bébé, que le bébé ait un commentaire ou qu'il veuille simplement dire quelque chose de lui-même. Vous ne pouvez parler qu'après vous être tourné vers l'enfant, lorsqu'on lui pose une question ou que les aînés veulent entendre l'opinion du petit interlocuteur.

Dans des cas exceptionnels, lorsque le bébé a besoin de dire quelque chose, il peut insérer des phrases dans le dialogue de l'adulte : « Désolé, je dois dire quelque chose », « Je suis désolé, puis-je vous interrompre », etc. Certains parents développent même une certain système de signaux si l'enfant a besoin de dire quelque chose de très urgent. Par exemple, un bébé peut serrer la main de sa mère, lui faisant savoir qu'il a des affaires urgentes pour elle.

• Dans un dialogue avec des adultes, les enfants doivent être extrêmement retenus, parler sans complaisance, sans grimacer. Dans les conversations avec les aînés, les enfants instruits utilisent souvent mots polis.
• Les enfants ne devraient jamais se disputer avec les adultes, et plus encore, il est inacceptable d'entrer dans des conflits. L'enfant doit apprendre que s'il n'est pas d'accord avec quelque chose, il n'est pas nécessaire d'être "d'accord" sur tout. Il faut écouter calmement, laisser l'aîné terminer le monologue, et après cela, il est très correct d'exprimer son opinion, même si c'est le contraire.
• L'aide d'un adulte ne cessera jamais d'être pertinente. Tenir la porte à une personne âgée, céder la place à une place dans les transports en commun ou sur un banc de rue, donner un coup de main à passage piéton- même les plus petits peuvent le faire.

Il est très important d'enseigner à l'enfant non seulement les règles de communication avec les aînés, mais aussi les précautions. N'oubliez pas de dire à vos enfants comment se comporter avec étrangers qu'il n'y a pas que de "bons" adultes, mais aussi de "mauvais" qui ont des intentions malveillantes. Donnez des exemples aux enfants, faites plus souvent des expériences, demandez-lui comment il se comporterait dans une situation donnée. Un tel travail ne passera pas inaperçu et l'enfant sera non seulement éduqué et poli, mais également bien informé.

Cordialement, Natalia.